Spelling suggestions: "subject:"mondialisation"" "subject:"ondialisation""
161 |
A quantitative history of trade globalization : 1827-2012 / Une histoire quantitative de la mondialisation commerciale : 1827-2012Hugot, Jules 30 June 2015 (has links)
Cette thèse s’appuie sur une base de données que j’ai constituée. Cette base de donnée regroupe des statistiques commerciales, des PIB, des taux des change et des tariffs douaniers, mais aussi des variables couramment utilisées dans les études basées sur le modèle de gravité : distance, liens coloniaux et linguistiques. Dans le chapitre 2, je montre que la mondialisation du dix-neuvième siècle avait déjà débuté vers 1840 en Europe, alors qu’elle a seulement commencé à la fin du siècle pour le reste du monde. Dans le chapitre 3, je montre que l’effet frontière a été réduit de moitié pendant la Première et pendant la Seconde mondialisation. Je montre aussi que l’effet de la distance a approximativement doublé dans le même temps. Dans le chapitre 4, je montre que l’élasticité du commerce aux couts de commerce (i.e. trade elasticity) n’a pas changé de manière significative entre le début et la fin du dix-neuvième siècle. Dans le chapitre 5, je montre que la Grande Bretagne a bénéficié de la plus grande part de l’effet de création de commerce du au canal de Suez, alors que la cote occidentale de l’Amérique Latine a bénéficié d’environ 40% de l’effet sur le commerce du canal de Panama. Je montre aussi que les estimations de l’élasticité de la distance dans la dimension temporelle rendent possible de réconcilier l’élasticité de la distance avec les estimations communes de ses composants : l’élasticité du commerce aux couts de commerce et l’élasticité des couts de commerce à la distance maritime. / This thesis relies on a data set that I put together. The data set gathers trade statistics, GDP, exchange rate and tariff data as well as gravity-related variables including distance, colonial and linguistic links. In chapter 2, I show that the globalization of the nineteenth century had already begun in the 1840s in Europe, while it only began in the late nineteenth century for the rest of the world. In chapter 3, I show that the border effect was halved over the course of both the First and the Second Globalization. I also find that the distance effect roughly doubled during both periods of globalization. In chapter 4, I show that the trade elasticity did not change significantly over the course of the First Globalization. In chapter 5, I show that Britain benefited from most of the trade creating effect of the Suez Canal, while the western coast of Latin America benefited from about 40% of the trade effect of the Panama Canal. I also show that time dimension estimates of the distance elasticity make it possible to reconcile the distance elasticity with the common estimates for its components: the trade elasticity and the elasticity of trade costs to shipping distance.
|
162 |
Mondialisation et compétence juridictionnelle internationale / Globalization and conflicts of jurisdictionKante, Lucille 10 November 2015 (has links)
L’ambition de cette thèse est de proposer la mise en place d’un nouveaurèglement européen dont l’objectif est de donner aux juges des Etats membres lesmoyens pour protéger leur compétence juridictionnelle contre les revendications decompétence des juges des Etats tiers lorsque l’intérêt étatique le justifie. Il s’agit deleur octroyer des pouvoirs supplémentaires lorsqu’ils n’agissent pas dans le cadre del’espace judiciaire européen.Dans ses relations avec les Etats tiers, le juge européen devrait ainsi pouvoirprononcer des injonctions anti-suit pour protéger sa compétence, au soutien desclauses juridictionnelles mais aussi toutes les fois où les liens qu’il entretient avec lelitige sont d’une particulière densité, traduisant d’un intérêt public à trancher le litige.L’espace judiciaire européen devrait également concevoir un système de circulationunifiée des décisions émanant des juridictions des Etats tiers afin de faire coïnciderespace judiciaire commun et espace économique commun au stade de l’exécutiondes décisions. L’objectif ici est d’accroître l’influence économique des juridictionsde l’Union européenne. / This thesis proposes a new European regulation providing judges from theEuropean union with tools to protect their international jurisdiction – when publicinterests is involved – against attempts from Parties to avoid the European forum. Theaim of this proposal is to give European judges more prerogatives when they are notacting under the frame of the European Judicial area.When there is a conflict of jurisdictions with a non-European state, the European judgeshould be allowed to issue an anti-suit injunction when a strong link between the forumand the dispute exists (which induces the State’s interest to have the dispute ruled by itsjurisdictions). This should also be allowed so as to support jurisdiction clauses.Finally, the European union should provide a unique system regarding the recognitionand enforcement of decisions issued by non-European jurisdictions. The aim of thissystem would be to increase the economical influence of European jurisdictions.
|
163 |
La contrefaçon de marchandises et ses territoires : modalités et enjeux d’une lutte contre un trafic illicite / Counterfeit goods and its territories : conditions and issues of a struggle against illicit trafficLachartre, Jérémy 13 December 2018 (has links)
Face à l’ampleur de la contrefaçon de marchandises, la communauté internationale alerte régulièrement les autorités publiques et les consommateurs sur la menace grandissante de ce trafic illicite. Dans un contexte de mondialisation économique toujours plus forte, la contrefaçon jouit de la libéralisation des flux de marchandises, du développement des moyens de transports et de l’explosion du E-commerce. Associés à la criminalité organisée, les trafiquants profitent des frontières politiques, des disparités du cadre national pour produire, acheminer et distribuer des biens contrefaits à l’échelle du monde. Liée à des défis sécuritaires, à des enjeux économiques et sanitaires, la contrefaçon concerne de nombreux acteurs, en particulier les pouvoirs publics et les entreprises. Ce travail propose de mettre en lumière les mécanismes d’une articulation entre puissance publique et intérêts privés autour de la question des biens contrefaits et de la lutte anti-contrefaçon, qui soulève des enjeux de coopération et de partage de responsabilité entre les acteurs. Grâce à l’étude – à différentes échelles – de territoires aux caractéristiques bien diverses avec le cas de la France, de l’Union Européenne et de l’Afrique, cette thèse veut mettre en exergue les spécificités territoriales qui expliquent les modalités d’un trafic global et qui conditionnent les stratégies des acteurs – publics ou privés – afin de répondre aux divers enjeux inhérents à ce trafic. Bien que le courant dominant soit la propriété intellectuelle, cette thèse propose d’aborder la lutte contre la contrefaçon sous différents aspects, en insistant sur une multiplicité des approches et la notion de territorialité. / In front of the breadth of merchandise’s counterfeit, the International community regularly adverts public authorities and consumers about the growing threat of this illegal traffic. In this context of economic globalization always stronger, counterfeit enjoys the freedom of economical flow, development of ways of transportation and expansion of online shopping. Associated with organized crime, traffickers play with political borders, disparities in the National manufacturing laws, to carry and distribute fake products on a worldwide scale. Linked to security, economical and health concerns, counterfeiting is an issue for a lot of participants, particularly for public authorities and companies. This work offers to highlight mechanisms of an articulation between public authorities and private interests around the issue of copies and anti-counterfeit fight, which raises stakes of cooperation and share of responsibility between actors. Thanks to the study – at different scales – of territories with different features, with the cases of France, European union and Africa, this thesis wants to illustrate territorial specificities that can explain terms and conditions of global trafficking which condition the actors’ strategies –public or private – to answer various issues linked to this traffic. Even if the major current is intellectual property, this thesis offers to approach the fight against counterfeit on different ways, insisting on a multiplicity of approaches and notions of territoriality.
|
164 |
Transferts culturels et gastronomie : les relations entre la France et le Maroc de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours / Cultural transfers and gastronomy : relations between France and Morocco since the end of the 19th century until nowadaysCaquel, Marie 12 December 2018 (has links)
À l’heure où les débats politiques se cristallisent autour du multiculturalisme, de la peur de la mondialisation et des récentes arrivées de migrants, ceci dans une Europe qui développe un repli sur soi, il semble important de redonner une profondeur historique aux échanges de toutes sortes entre les différentes rives de la Méditerranée. La cuisine en tant qu’objet d’analyse montre comment différents pays ont pu s’influencer mutuellement culturellement au point qu’il est difficile aujourd’hui de déterminer exactement l’origine d’une recette. Cependant, il existe toujours des résistances à certains traits culturels de l’Autre et ceci se voit à travers les habitudes alimentaires. Ce travail de recherche étudie les relations gastronomiques entre la France et le Maroc en utilisant le paradigme du transfert culturel. Il montre comment un aliment ou une recette passe ou non les frontières (culturelles et géographiques) et pourquoi. Pour cela, trois contextes ont été définis. La colonisation provoque une des grandes « rencontres » ayant marqué les deux sociétés jusqu’à aujourd’hui. L’alimentation est en effet au cœur des rapports de pouvoir en contexte colonial. Le deuxième facteur de la « rencontre » entre ces deux sociétés est le phénomène migratoire. Après avoir déterminé ses propres stratégies pour se nourrir lui-même en tant qu’individu, le migrant a un rôle dans les transferts culturels gastronomiques entre son pays et la France, notamment lorsque l’on sait que le secteur de l’alimentation est choisi par beaucoup de migrants marocains pour s’installer en France. Le migrant a un rôle d’innovateur en matière gastronomique pendant que l’on voit aussi évoluer les pratiques des sociétés française et européenne au regard de cette migration. En somme, à travers les pratiques alimentaires, les notions d’intégration, d’assimilation et d’acculturation sont réinterrogées. La recherche se termine enfin par une vision d’ensemble qui est celle de la mondialisation et de la volonté politique du Maroc d’utiliser ses ressources d’ordre gastronomique pour se placer sur la scène internationale. / At a time when political debates are crystallizing around multiculturalism, fear of globalization and furthermore the recent arrival of migrants in a Europe which is developing a withdrawal into itself, it seems important to restore some historical depth to the exchanges between the various shores of the Mediterranean area. Food as an object of analysis shows how different countries have so much culturally influenced one another that it is difficult today to determine exactly from where does a recipe comes. However, there is still resistance to certain cultural traits of “the Other” and this is reflected in one’s eating habits. This research studies the gastronomic relations between France and Morocco using the cultural transfer paradigm that shows how recipes could or couldn’t cross borders (in the cultural and geographical meaning) and why. Three context typologies have been defined. Colonization causes one of the great "meetings" that have marked the two societies until today given that in a colonial context food is in the center of power relations. The second factor of the "encounter" between those two societies is the the context of international migration. Migrants and immigrants have a role in cultural gastronomic transfers between their origin country and France, especially because it is chosen by many Moroccan migrants to settle in France by opening restaurants. The migrant has a role of innovator in gastronomic matters while we also see evolving the French and European companies practices towards this migration. Briefly, through eating practices, notions of integration, assimilation and acculturation are re-examined. Finally, the research concludes with an overall vision of globalization and Morocco's political will to use its gastronomic resources to position itself on the international stage.
|
165 |
L'institutionnalisation des corporations de développement économique communautaire sur l'Île de MontréalSilvestro, Marco January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
166 |
La réaffirmation de l'identité wendate/wyandotte à l'heure de la mondialisationSioui, Linda 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise s'intéresse à la question identitaire et à l'adaptation culturelle des Wendats de Wendake (au Québec) et des Wyandottes de l'Oklahoma (aux États-Unis). Étant dispersés depuis plus de 350 ans à partir du territoire ancestral de la baie Géorgienne au nord de Toronto en Ontario, les Wendats et les Wyandottes font l'objet d'une recherche qui tentera de jeter un regard neuf sur les principaux marqueurs identitaires de ces deux groupes et de retracer les principales influences mondialisantes en ce début du vingt-et-unième siècle. Cette étude s'inscrit dans un contexte où, de plus en plus, les conséquences de la mondialisation tendent à fondre les groupes ethniques dans un même melting pot, montrant le besoin de comprendre les mécanismes à l'oeuvre dans la transformation et l'adaptation culturelles de groupes issus originellement d'une même culture.
|
167 |
Les compagnies occidentales dans l'économie mondiale : origine institutionnelle des organisations du capitalisme industrielDupont, David 18 December 2018 (has links)
La généralisation du salariat, une rationalisation accrue des procédés de fabrication et le décollage d’une économie puisant en elle-même les principaux leviers de sa croissance figurent parmi les phénomènes générés par l’industrialisation au 19e siècle. Embrassant des pans toujours plus nombreux de l’activité économique, cette grande transformation qui colora de manière indélébile plusieurs aspects de la vie en société mena au développement d'importantes organisations capitalistes assujetissant un nombre grandissant de ressources matérielles et humaines à leur mode de fonctionnement. Ces organisations connurent une ascension fulgurante au 20e siècle, préparant le chemin à une transformation en profondeur de la société. La pierre d’assise au déploiement de ces organisations capitalistes fut d’abord une institution, la société par actions (compagnie), dont la présente thèse retrace la genèse. L’institutionnalisation des compagnies s’est étendue sur plusieurs siècles. Les coutours de cette institution furent, à travers le temps, façonnés par cette large trame d’échanges culturels et commerciaux liant entre elles plusieurs parties du globe et dans laquelle les compagnies se sont inscrites. À chaque modification significative de l’institution voit-on en effet que l’insertion des compagnies dans cet univers presque mondial joua un rôle clef, qui mérite d'être davantage souligné, ce à quoi vise la présente thèse. Sans que soient pour autant gommés ces jalons essentiels posés par le monde occidental dans cette aventure, la présente thèse fait ainsi une large place à ces points de vue de « l’histoire globale » qui focalisent leur attention sur les relations entre les civilisations sur le temps long. Ces perpectives ajoutent à l’image qui se dégage d’une institution séculaire, s’étant construite en plusieurs étapes, avant de servir de creuset à la fabrication industrielle des marchandises. De cette genèse de l’institution de la compagnie (des cités-États italiennes du Moyen Âge à l’industrialisation), trois moments ont été distingués, structurant en trois parties la thèse qui débute avec l’époque charnière de l’an mil. Partie 1. Après des siècles d’invasions, l’Europe de l’Ouest offre une image morcelée. Ses foyers de peuplement se sont pour la plupart recroquevillés économiquement et politiquement dans des seigneuries. Tandis que tardent à surgir des pouvoirs tutélaires instituant les cadres propices au commerce de longue distance, les quelques marchands qui s’aventurent à travers les territoires se regroupent en caravanes. Ce sont ces pionniers qui, allant à la rencontre de civilisations riches en trésors (matériels et intellectuels), introduisent en Occident des marchandises exotiques, mais aussi les techniques comptables et financières soutenant l’essor commercial subséquent de l’Europe de l’Ouest. L’institution de la compagnie en tire à première vue son origine. Partie 2. La montée des États absolutistes du régime westphalien conduit à l’encastrement des compagnies dans les politiques mercantilistes des monarchies au moment où l’Occident joue un rôle de plus en plus déterminant au sein des réseaux commerciaux de l’économie mondiale. Les compagnies responsables du transit des marchandises se voient alors assujetties aux visées d’intérêt national (politiques économiques, diplomatiques et militaires, notamment) des États absolutistes avec lesquelles l’objectif de rentabilité aura à composer. Partie 3. Au 19e siècle, la Grande-Bretagne, qui fait l’expérience de l’industrialisation, cherche à se délier des charges de la colonisation et adopte des politiques commerciales de facture plus libérale. Pour les économies subalternes, la nouvelle conjoncture commande un repositionnement. L’économie québécoise incarne alors l’archétype de ces transformations. On y cherche alors de nouveaux moteurs économiques tandis que ses liens commerciaux et impériaux avec la Grande-Bretagne se dénouent. Délier les sociétés par actions de leurs obligations en regard des objectifs concrets visant l’intérêt public apparaîssait comme une avenue prometteuse, qui fut d’ailleurs empruntée. Cette nouvelle formule institutionnelle fournit le terreau dans lequel prit forme une configuration sociale inédite, dominée par de grandes organisations et les principes de gestion qui les animent. L’organisation, en tant que forme sociale, devint ainsi le noeud liant entre eux un nombre croissant de choses et d’acteurs. En resituant l’évolution de l’institution de la compagnie dans la trame générale du commerce mondial, en plus de s’intéresser au procès d’engendrement de la société postmoderne, la présente thèse jette aussi un éclairage sur 1) les origines du capitalisme et sur 2) la montée en puissance de l’Occident dans l’économie mondiale. L’institution de la compagnie constitua en effet autant une manifestation de ces changements qu’un des principaux instruments les ayant rendu possible. / The generalization of wage labour, an increased rationalization of manufacturing processes, and the taking-off of an economy that draws from within itself the main propellants of its growth are among the phenomena generated in the 19th century by industrialization. Embracing a growing number of economic activities, this great transformation not only colored indelibly many aspects of life in society, but it also implicated the deployment of important capitalist organizations, which integrated in large numbers material and human resources, subjecting them to their modus operandi. This corporate body, the organization, experienced a meteoric rise in the 20th century, paving the path to a society less structured by the modern state. The building block of the organization was an institution, the company, and it is the genesis of this entity that the present thesis aims to trace. The institutionalization of the organizations of industrial capitalism spanned several centuries. The customs of these institutions were, through time, shaped by the broad framework of cultural and commercial exchanges that linked several parts of the globe and in which the companies were implicated. In each significant shift in the development of the institution, we see that the insertion of companies in this almost global universe played a key role. Without minimizing the importance of the milestones achieved by the Western world in this saga, this thesis attributes a large place to “global history” perspectives, which focus on the relations between civilizations over time. These perspectives add to the image that emerges of a secular institution, built in several stages and then used as a crucible for the industrial manufacture of goods. In this genesis of the institution of the company (from the Italian city-states of the Middle Ages through to industrialization), three key moments were identified, which served to structure this thesis into three parts, beginning with the turning point of the year 1000. Part 1. After centuries of invasions, Western Europe portrays a fragmented image. Its population centers are for the most part economically and politically divided into seigneuries. In the period preceding the emergence of tutelary powers, which established a framework that was conducive to long-distance trade, the few merchants who ventured across the territories formed caravans. It was these pioneers who, while venturing to meet treasure-rich (both material and intellectual) civilizations, introduced not only exotic goods into the West, but also accounting and financial techniques that supported the subsequent commercial development of Western Europe. At first glance, the company’s institution derives its origin from this. Part 2. The rise of the absolutists states of the Westphalian regime led to the intertwining of companies in the mercantilist policies of the monarchies at a time when the West played an increasingly decisive role in the commercial networks of the world economy. This subjected the companies responsible for the transit of goods, as well as their objectives for profitability, to the national interests (economic, diplomatic and military policies, in particular) of the absolutists states. Part 3. In the 19th century, parts of Great Britain were undergoing industrialization, and in seeking to free itself from the burdens of administrating colonies, it adopted more liberal trade policies. For subordinate economies, the new commercial climate forced them to shift their strategies. Quebec’s economy during this period embodied the archetype of this transformation. It was forced to seek new economic engines, as its trade ties with the empire unraveled. The empowerment of corporations, through a disembedding from public policy, appeared to be a promising avenue. This new institutional formula provided the breeding ground for an unprecedented social configuration, dominated by large organizations and the management principles that drive them. The organization, as a social form, would thereafter become the knot that binds together a growing number of entities and actors. By resituating the evolution of the institution of the company in the general framework of world trade, in addition to taking an interest in the generation of postmodern society, this thesis also sheds light on 1) the origins of capitalism and 2) the rise of the West in the world economy. The establishment of the company was as much a manifestation of these changes as one of the main instruments that made them possible.
|
168 |
Les effets des structures de production sur les modalités d'évaluation de la performance : une analyse comparative en contexte de sur mesure de masse et de production standardiséePeyret, David 11 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Notre recherche vise à étudier les effets des structures de production sur les
modalités d'évaluation de la performance individuelle. Au cours de la dernière
décennie, la mondialisation des marchés s'est accélérée et la libre-concurrence a
contribué à bouleverser les structures productives des entreprises, les poussant
toujours plus vers la flexibilité et la fabrication de produits individualisés.
Parallèlement à cette première orientation stratégique, une seconde tendance émerge
et met l'emphase sur la contribution des ressources humaines dans le succès des
stratégies organisationnelles. En effet, le rôle des professionnels RH est en train de
prendre une nouvelle dimension et de plus en plus d'entreprises considèrent
désormais leur département de ressources humaines comme un partenaire stratégique
et non plus comme un centre de coûts. A cet égard, l'évaluation de la performance
connaît un essor considérable en raison de son rôle de soutien stratégique afférent à
la gestion de la performance individuelle des employés. Nonobstant le caractère
stratégique de ces deux tendances de gestion, la littérature associant ces sujets est
encore relativement limitée.
Nous nous sommes donc initialement basés sur un modèle théorique simple,
mettant tout d'abord en relation les structures de production et les politiques RH
influencées par l'évaluation de la performance, puis ces dernières avec les modalités
d'EP dans une optique opérationnelle. Nous avons effectué deux études de cas dans
des établissements œuvrant dans le secteur de la fabrication d'accessoires
métalliques et ayant des structures de production différenciées. La première usine
présente des structures de sur mesure de masse (« mass customization ») et le second
établissement fonctionne suivant des structures de production standardisée (« mass
production »). Notre étude se révèle être une analyse comparative des modalités
d'évaluation de la performance en contexte de production différenciée.
Suite à l'analyse et la discussion des résultats des deux études de cas, nous
avons conclu que la philosophie de gestion intervient de manière significative dans le
processus d'évaluation de la performance et ce, à un niveau stratégique. En effet,
cette variable influence les objectifs organisationnels de l'évaluation de la
performance. Dans une optique opérationnelle, ces objectifs organisationnels de l'EP
déterminent dans leurs grandes lignes les paramètres du système d'évaluation de la
performance, mais nos conclusions démontrent l'influence indéniable des structures
de production dans la configuration finale des modalités d'évaluation de la
performance. Par ailleurs, ces dernières ont un impact opérationnel sur les activités
RH influencées par l'évaluation de la performance (correspondant aux objectifs
organisationnels de l'EP à un niveau pratique), visant à favoriser le développement
des structures de compétences associées aux structures de production en présence.
Le modèle théorique que nous avons finalement établi tend à démontrer le
caractère synergique de l'ensemble de ces relations. Nous précisons toutefois qu'il
n'est pas généralisable suite à cette étude, en raison de la taille restreinte de notre
échantillonnage, cette étude ayant été menée dans le but de prospecter de nouvelles
pistes pour des recherches liées à ce sujet.
|
169 |
Towards a better understanding of foreign direct investment (FDI) impact on host African countriesKarangwa, Aristide 13 December 2023 (has links)
Cette thèse s'intéresse à l'évaluation de l'effet à long terme de l'Investissement Direct Etranger (IDE) sur le développement des pays africains pour la période allant de 1990 à 2018. L'IDE peut influencer développement à long terme des pays en développement en élargissant différents horizons d'investissement. Selon les modèles de croissance endogène, l'effet de l'IDE se répand d'une manière assez large à toutes les dimensions de développement, soit en accroissant et en diversifiant le capital, soit en influençant le bien-être social ou l'environnement et la sphère politique des pays d'accueil. Cependant, les études empiriques précédentes dans les pays en développement se sont principalement focalisées sur l'effet de l'IDE sur la dimension économique ou sur un sous-ensemble de dimensions développement et ont donc, et sans surprise, abouties aux résultats mitigés. Ainsi, il est impératif de réévaluer l'effet à long terme de l'IDE sur les pays en développement en utilisant un cadre empirique qui intègre simultanément les effets multidimensionnels de l'IDE ; tout en contournant les problèmes potentiels de multicolinéarité. Ceci pourra fournirait un réel et claire effet à long terme de l'IDE. Cette thèse est motivée par une évidente absence de littérature empirique sur l'effet à long terme de l'IDE sur les économies africaines ; l'effet qui est en fait la principale motivation derrière l'attraction d'IDE par les pays en développement. Pour atteindre son objectif global, cette thèse est divisée en trois principaux chapitres : Le premier chapitre offre une perspective de synthèse de travaux issus d'une revue systématique de la littérature empirique sur l'impact de l'IDE dans les pays d'accueil en développement pour la période allant de 1985 à 2018 afin d'élucider pourquoi les résultats empiriques sont mitigés et moins concluants. Ainsi, les résultats mettent en évidence quatre principaux problèmes méthodologiques dont : (1) le manque d'un cadre empirique inclusif et dynamique, (2) les modèles d'évaluation inappropriés qui ne tiennent pas compte des effets multidimensionnels de l'IDE sur le développement des pays d'accueil en développement, (3) des méthodes d'estimation inappropriées qui ne tiennent pas compte du dynamisme du processus de la croissance et de développement ainsi que le problème d' endogénéité et enfin (4) une unité inexacte de mesure de l'effet de l'IDE. Tous ces problèmes pourraient avoir biaisé le coefficient estimé de l'effet de l'IDE. A cet effet, nous avons proposé un modèle conceptuel qui aiderait à évaluer de manière exhaustive l'effet de l'IDE dans les pays en développement et mener ainsi aux résultats fiables. Dans le deuxième chapitre, il a été question de vérifier si les IDE contribuent ou pas au développement à long terme des pays africains tout en contournant les problèmes méthodologiques soulevés dans le chapitre précédent. Pour y arriver, nous avons opté pour un modèle d'évaluation multidimensionnel qui rassemble les deux visions opposées (Théories néo-classiques et endogènes versus théories de la dépendance). En effet, l'IDE entraîne à la fois des bénéfices et coûts sur les économies d'accueil. Ainsi, le gain net de l'effet de l'IDE proviendrait de la différence entre ses bénéfices et coûts engendrés. Notre étude a utilisé des données panel de 35 pays africains et l'approche PMG/ARDL, pour examiner l'effet des IDE entre 1990-2018 sur le continent. Le résultat confirme que l'effet à long terme de l'IDE sur le PIB réel par habitant est statistiquement minuscule pour l'ensemble des pays en échantillon. Le troisième et dernier chapitre visait à explorer empiriquement et à comparer séparément les effets de développement à long terme des fusions et acquisitions et des investissements de création (greenfield investment) sur les pays africains en échantillon pour la période de 1990 à 2018. En effet, se concentrer sur l'effet à long terme agrégé de l'IDE dans les pays en développement brouillerait le scénario factuel concernant l'effet de développement de l'IDE qui peut produire deux effets conflictuels. En utilisant une méthodologie similaire à celle utilisée dans le chapitre 2, les résultats empiriques sont en contradiction totale de la préférence (greenfield investment) des partenaires au développement et des décideurs politiques des pays en développement. Les résultats montrent spécifiquement que les deux principaux modes d'entrée d'IDE ont exercé des effets bénéfiques à long terme dans les pays pris en échantillon. Cependant, l'effet des fusions et acquisitions est relativement positif que celui de greenfield investment et ceci, que les variables de contrôle soient prises ou pas en compte / This thesis has attempted to evaluate the long-term developmental effect of FDI on the development of host African countries over the period spanning from 1990 to 2018. FDI can affect the long-term development of host developing countries through its effects in expanding investment frontier in host developing countries. According to endogenous growth models, FDI effect spreads to larger development agenda, that is widening and deepening capital, and influencing social, environmental, and political wellbeing of the people of host developing countries. However, past empirical studies focused mainly on the effect of FDI on one dimension of development (mostly economic), or on a subset of FDI effect on development in host developing countries, which, unsurprisingly led to mixed and inconclusive outcomes. For this reason, there was a need to reassess the welfare effect of FDI on host developing countries by using an empirical framework that simultaneously integrates multifold effects of FDI on development of host developing economies, while circumventing potential multicollinearity issues. This would provide clear-cut evidence of FDI effect on the development of developing countries. This study is motivated by an obvious lack of empirical literature concerning the long-term developmental effect of FDI on African economies which effect is the primarily motivation behind the attraction of FDI by developing countries. To achieve the overall objective of this thesis, the latter was divided into the following three main chapters. The first chapter provides an extensive systematic empirical literature review on FDI impact on different measures of welfare in host developing countries over the 1985 to 2018 period to answer methodologically why findings are mixed and inconclusive and therefore suggest the way forward. The evidence from this review highlights four important methodological issues that could have led to mixed and inconclusive outcomes. These issues include (1) lack of a comprehensive and balanced empirical framework, (2) inappropriate model specification that did not account for the multifaceted effects of FDI on development of host developing countries, (3) inappropriate estimation methods, and finally inaccurate measure of FDI impact. All these issues could have biased the estimated coefficient of FDI effect in host developing countries. Therefore, we propose an analytical model that would comprehensively evaluate the welfare effect of FDI in host developing countries and, thus, leading to reliable outcomes. Based on these outcomes, the second chapter of this thesis sought to evaluate whether FDI contributes to long-term development of host developing countries in general and in African countries in particular, while circumventing methodological issues raised in first chapter. To achieve this, we opted for a multidimensional model that brings together the two opposing (liberalism and radical) views. This is because, FDI brings both costs and benefits to host developing countries. Thus, the net welfare gain of FDI hinges on the balance between welfare increasing (benefits) and decreasing (costs) of it. We applied a panel data of 35 African countries to probe FDI effect from 1990 to 2018 and PMG/ARDL approach. The result confirms that, the overall estimated long-term effect of FDI on real GDP per capita is statistically minuscule for the entire sample. The third and last chapter sought to empirically explore and compare separately long-term developmental effects of mergers and acquisitions sales (M&As), and green-field investment on real GDP per capita in the sampled African countries from 1990 to 2018. This is because, scholars view is that, concentrating on the aggregated effect of FDI on development in developing countries would blur the factual scenario regarding the welfare effect of FDI as it may reflect the two opposing effects. Applying similar methodology to the one used in chapter two, our empirical evidence contrasts development partners' first choice and views of policy makers on greenfield investment. The findings specifically show that both M&As and greenfield investment exert similar beneficial long-term developmental effects in the sampled countries. Nevertheless, effect of M&As outstripped that of greenfield investment on real GDP per capita. More specifically, one percent increase in green-field investment has, on average, less long-term developmental effect on real GDP per capita than one per cent invested in M&As irrespective of whether controllable variables were counted in or out.
|
170 |
Penser à l'échelle du Monde. Histoire conceptuelle de la mondialisation en géographie (fin du XIXe siècle/entre-deux-guerres)Arrault, Jean-Baptiste 11 December 2007 (has links) (PDF)
Déceler dans la géographie française de la fin du XIXe siècle aux années 1930 (et aussi dans une certaine mesure dans la géographie allemande, anglaise ou américaine), l'émergence d'une problématique souvent considérée comme récente, la mondialisation – telle est l'ambition de ce travail, exposée dans la première partie. Contre l'idée communément admise que les géographes ont privilégié jusqu'à récemment l'étude des espaces d'échelle intermédiaire, nous faisons l'hypothèse qu'ils ont été interpellés depuis longtemps par les faits de mondialisation. Comment les ont-ils décrits et pensés ? La réponse passe par l'étude (Partie 2) des principaux objets mondiaux que les géographes prennent peu à peu en charge (économie mondiale, réseau mondial, puissance mondiale) et par la caractérisation de l'expérience (Partie 3) qui rend possible cette prise en charge (finitude, unification et division du monde). Un jeu de notions apparaît décisif, dès avant 1914, dans la saisie géographique de l'espace mondial, comme la solidarité entre nations. L'analyse du discours géographique de l'entre-deux-guerres, généralement pensé comme une période de reflux de la mondialisation, le confirme : la guerre mondiale et la crise des années 1930 sont des moments clés de prise de conscience de l'interdépendance existant à l'échelle mondiale. Ce qui nous invite à penser la mondialisation non seulement comme un processus réel de mise en interdépendance, mais aussi comme une conception du monde, une cosmologie, qui ne s'évanouit pas en période de crise, bien au contraire. Cette recherche historique a donc aussi pour visée de contribuer à définir géographiquement la mondialisation, en mettant en lumière le fondement de la conception du monde comme Monde qui supporte toute réflexion sur la mondialisation ; d'où la partie finale qui propose un examen comparé des modes de penser la terre ou le monde comme un Tout en géographie.
|
Page generated in 0.1893 seconds