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Représentations de la société malgache dans les nouvelles d'un auteur malgache des années 30, Alfred Ramandiamanana (1886-1939) / The Malagasy society in the short stories of the writer of the 30s, writing in Malagasy, Alfred RAMANDIAMANANA (1886-1939)

Razaimiandrisoa, Nirina 18 December 2013 (has links)
La thèse porte sur les représentations de la société malgache dans les nouvelles d’un auteur des années 30, écrivant en malgache, Alfred RAMANDIAMANANA (1886-1939). Ecrivain, poète et nouvelliste au début de l’époque coloniale à Madagascar de 1906 à 1939, Ramandiamanana, nostalgique de l’époque précoloniale va s’affilier à une société secrète nationaliste découverte vers la fin de 1915 qui fut un mouvement intellectuel dont les principaux objectifs étaient de préserver l’unité nationale et la lutte pour le développement de Madagascar. Pendant presque trente ans il a publié soit des poèmes, soit des textes d’analyses, soit des nouvelles, dispersés dans les premiers journaux non confessionnels malgaches du début du XXe siècle. D’où l’intérêt de s’interroger sur le sens que prennent ses diverses formes d’écrits tout en les remettant dans leur contexte historique.La thèse se présente en deux volumes. Le volume I Analyse étudie l’articulation entre l’histoire et le contexte politique ainsi que le statut de la langue malgache par rapport à la langue française introduite par la colonisation. Durant cette période de pacification coloniale, la presse étant muselée par la censure, la répression étant sévère, l’analyse porte sur les façons dont les intellectuels se sont approprié la langue en intégrant la critique de la société coloniale et de la société malgache de l’époque en utilisant un langage codé. L’auteur utilise également le rire pour faire passer son message aux lecteurs. Ses œuvres expriment l’engagement culturel de l’auteur. Le deuxième volume comprend les 48 textes en malgache avec la traduction française réalisée par Nirina Vololomaharo RAZAIMIANDRISOA. Le vocabulaire utilisé, ainsi que le contexte d’écriture n’est pas toujours connu du public actuel, des explications détaillées dans des notes de bas de page sont fournies. / The thesis focuses on the representations of the Malagasy society in the short stories of the writer of the 30s, writing in Malagasy, Alfred RAMANDIAMANANA (1886-1939).Writer, poet and short story writer at the beginning of the colonial era in Madagascar from 1906 to 1939, Ramandiamanana, nostalgic of the pre-colonial era joined a secret nationalist society discovered towards the end of 1915. The secret society turned out to be an intellectual movement whose main objectives were to preserve the national unity and the struggle for the development of Madagascar. For nearly thirty years, he published either poems, or text analysis, or short stories, dispersed in the first Malagasy non-denominational newspapers of the early twentieth century. It becomes therefore interesting to reflect on the direction taken by these various forms of writings while putting them in their historical context.The thesis is presented in two volumes. Volume I, the Analysis, examines the relationship between history and politics as well as the status of the Malagasy language in relation to the French language introduced by colonialism. During this period of colonial pacification, the press was muzzled by censorship and the repression was severe. Thus, the analysis focuses on the ways in which the intellectuals took over ownership of the language while taking into account the critique of the colonial society and the Malagasy society of the time, using a coded language. The author also uses laughter to get his message across to the readers. His works express the cultural commitment of the author.Volume II consists of 48 texts in Malagasy with the French translation by Nirina Vololomaharo RAZAIMIANDRISOA. Granted that the language used and the context are not always known to the public today, detailed explanations are provided in footnotes.
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Sefarad : une communauté imaginée : 1924-2015 / Sepharad : an imagined community : 1924-2015 / Sefarad : una comunità immaginata : 1924-2015

Aliberti, Davide 03 December 2015 (has links)
Le décret royal du 1924 est souvent considéré le point culminant de la campagne séfardiste du sénateur espagnol Ángel Pulido. Il s'agit d'une initiative qui reflète l’ambiguë de toutes les dynamiques espagnoles envers les Séfarades. La loi de 2015, relative à l’octroi de la nationalité aux descendants des juifs expulsés au XV siècle, et le décret royal de 1924 ont été choisis respectivement comme le point d'arrivée et le point de départ de ce travail. Durant cette période, a eu lieu une série d'événements qui ont constitué l'épine dorsale de cette communauté imaginée appelée Sefarad. Sefarad correspond à un espace indéfini résultant d'une erreur d'interprétation biblique. Cependant, pendant des siècles l'idée de Sefarad a continué à être associée à l'espace géographique connu comme l'Espagne et, à partir de la seconde moitié du XXe siècle, le gouvernement espagnol s'est de plus en plus identifié à cet espace idéal. Ce processus de superposition vise à soutenir les intérêts nationaux. La loi de 2015, ainsi que le décret royal de 1924, sont deux initiatives qui s’adressent à l'opinion publique internationale plutôt qu’aux Séfarades. Ces deux lois sont révélatrices d'une tendance politique espagnole basée sur des argumentations séfardistes. L'objectif de ce travail est donc de montrer comment le gouvernement espagnol, à travers la reproduction de cette rhétorique séfardiste, a réussi à reconstruire une communauté imaginée connu comme Sefarad. / The Royal Decree of 1924 is often considered the culminating point of the campaign of Spanish senator Ángel Pulido. It’s an initiative that reflects the Spanish ambiguity towards Sephardim. The law of 2015 concerning the granting of nationality to descendants of Jews expelled in the XV century and the Royal Decree of 1924 were respectively chosen as the starting point and the end point of the present work. During this period, there was a series of events that have been the backbone of this imagined community called Sepharad. Sepharad corresponds to an undefined space resulting from a biblical misinterpretation. However, for centuries the idea of Sepharad continued to be associated with the geographical area known as Spain. From the second half of the twentieth century, the Spanish government has increasingly identified himself with this ideal space. This superposition process aims to support the national interests. The law of 2015 and the Royal Decree of 1924, are two initiatives addressed to the international public opinion rather than Sephardim. These two laws are indicative of a Spanish political tendency based on sephardist argumentations. The purpose of this work is to show how the Spanish Government, through the reproduction of this sephardist rhetoric, managed to rebuild an imagined community known as Sepharad.
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Bruxelles et la crise de l'État-nation belge : de la ville-capitale à la métropole en réseau / Brussels and the Belgian Nation-State crisis : from a capital-city to a world city network

Berzin, Marion 10 May 2016 (has links)
Les ressorts d’une crise de l’État-nation belge sont avant tout analysés comme la montée croissante des mouvements nationalistes, régionalistes flamands et wallons (Witte, 2011 ; Bitsch, 2004) Ici, la crise s’inscrit prioritairement dans une logique de fragmentation territoriale. D’un État-nation unitaire, centralisé et francophone, la Belgique est devenue officiellement au cours du XX e siècle un État fédéral, composé de trois Régions (Wallonie, Flandre, Bruxelles-Capitale) et de trois Communautés (Française, Flamande et Germanophone). Cette progressive fragmentation de l’État-nation territorial belge s’est doublée d’une logique de confrontation entre deux groupes politiques et identitaires : les Flamands (néerlandophones) et les Wallons (francophones). Dans cette logique de confrontation, c’est la capitale belge, Bruxelles, qui apparaît comme le terrain de jeu conflictuel et l’enjeu territorial entre Flamands et Francophones. Appréhender la crise de l’État-nation belge au prisme de l’enjeu territorial bruxellois nourrit la démarche d’ensemble de cette thèse. L’origine grecque du concept de crise, krisis, fournit des éléments d’analyse essentiels afin de dépasser une approche de l’ébranlement de l’État-nation centrée sur les effets et les situations de blocage. Le concept de crise met en œuvre le couple conceptuel de aporie/poros/kairos. Le poros signifie le passage, l’issue, le chemin. A contrario, l’aporie désigne des situations de blocage et l’absence d’issue. L’aporie, les situations de blocages de l’État-nation belge se matérialisant à Bruxelles, révèlent le paradoxe sur lequel se sont construits les États-nations territoriaux. Dans ce contexte, l’introduction du kairos – l’opportunité - dans cette situation d’aporie se réfère à l’émergence d’un paradigme concurrent au nationalisme méthodologique : le cosmopolitisme méthodologique. Celui-ci se nourrit de l’affirmation et de la reconnaissance de différents mécanismes globaux et urbains, distillant de la diversité au sein des sociétés, se jouant ainsi des paradigmes et des constructions nationales reconnues ou en devenir. Dans cette perspective, cette thèse étudie l’émergence de mouvements urbains comme porteurs de ce cosmopolitisme méthodologique dans un ensemble de pratiques politiques, sociales et spatiales. Plus spécifiquement, cette recherche porte sur le mouvement bruxellois, regroupant aujourd’hui une partie de la société civile et des partis politiques à Bruxelles, et dont l’objectif est de proposer une alternative à la montée croissante des nationalismes en Belgique, mis en concurrence au sein de l’espace bruxellois. / This work analyzes the patterns of the crisis of the Belgian Nation-state and its territorial fragmentation in the light of the rise of nationalist movements (Witte, 2011 ; Bitsch, 2004). From a centralized, French-speaking and unitary Nation-State, Belgium became, during the 20th century, a federal state. The Belgian federal state gathers three Regions (Wallonia, Flanders, Brussels Capital-Region) and three Communities (French-speaking, Flemish and German-Speaking). This progressive territorial fragmentation was coupled with a confrontation between political groups with strong identity claims: the Flemish (Dutch speaking) and Walloon (French speaking). Amidst this confrontation Brussels appears as a conflicting territorial issue between the Flemish and the French-Speaking Community. This work aims precisely to understand the crisis of the Belgian Nation-State through the role of and issues at stake with Brussels. The Greek origin of the concept of crisis, krisis, provides cornerstone elements to overcome an approach centered on the nation-state ‘blocking effects’. The relations among aporia/kairos/poros structure the concept of krisis. The poros means the outcome, the way out. In contrast, aporia reflects a deadlock situation and the lack of solutions. In the context of our study, the introduction of kairos – i.e. opportunity – refers to the emergence of a methodological cosmopolitan paradigm (Beck, 2003). It refers to the affirmation and recognition of urban and global mechanisms, distilling diversity within societies. In this perspective, this thesis focuses on the emergence of urban movements who are supporting methodological cosmopolitanism in a set of political, social and spatial practices. More specifically, it researches how the Brussels’ urban movement brings together the civil society and political parties to offer an alternative to the increasing rise of nationalism in Belgium
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Le monarchisme carliste dans la Roumanie des années 1930 : autoritarisme, nationalisme et modernisation / Monarhismul carlist în România anilor 1930 : autoritarism, naționalism și modernizare / The Carolist Monarchism in 1930s Romania : authoritarianism, nationalism and modernisation

Lixandru, Doru Adrian 09 January 2018 (has links)
Les chercheurs en sciences sociales qui ont étudié la Roumanie de l’entre-deux-guerres ont rarement exploré les relations entre monarchisme, nationalisme et modernisation, surtout en ce qui concerne le règne du roi Carol II (1930-1940). Cette recherche explique les limites théoriques des ouvrages sur l’autoritarisme monarchiste, montrant le fait que ce phénomène doit être envisagé non pas comme étant simplement un résultat de la volonté du roi, mais dans un contexte historique et idéologique beaucoup plus large. Nous avons essayé d’enrichir le débat sur une série d’idées fondamentales sur le gouvernement et sur la modernisation dans la Roumanie de cette époque par une analyse de l’idéologie et de la carrière politique du monarque et de ses partisans. Selon l’hypothèse centrale de notre étude, le carlisme roumain devrait être compris comme un mouvement politique qui défend un projet politique moderne destiné à être accompli à travers des réformes nationalistes dirigées par une monarchie autoritaire. Les plus importants chapitres de la thèse portent ainsi sur la façon dont l’idéologie carliste et la pratique politique carliste développées dans les années 1920 et 1930 ont été centrées sur l’idée d’un leader destiné à faciliter la mise en place d’un programme de régénération nationale. La propagande officielle et les partisans du roi ont toujours présenté les initiatives politiques, culturelles ou sociales de celui-ci comme étant orienté précisément vers cet objectif. Afin d’explorer la manière de laquelle la montée de l’autoritarisme monarchique est légitimée par une série d’idées et de pratiques modernisatrices, cette recherche utilise un cadre conceptuel et analytique lié à l’étude de l’histoire des idées politiques pour essayer de comprendre la nature de la symbiose entre monarchisme et projets de renaissance nationale dans la Roumanie des années 1930. / The scholarship on interwar Romania has rarely explored the relationship between monarchism, nationalism and modernisation, especially under King Carol II (1930-1940). This research reveals the limits of the main strands of work on monarchical authoritarianism by showing that this phenomenon should be understood not only as the result of the kingʼs will, but in a more wider historical and ideological context. We tried to make a contribution to the debate over some fundamental ideas about government and modernisation in interwar Romania by examining both the ideology and the political career of the king and of his supporters. Therefore, the central argument of our study is that the Romanian carolism should be understood as a political movement which advocates a modern political project meant to be accomplished through nationalist reforms led by an authoritarian monarchy.The main chapters of our thesis focus on how the carolist ideology and the carolist political practice developed in the 1920ʼs and 1930ʼs have been grounded on the idea of a ruler destined to lead an endeavour of national regeneration. The official propaganda and the Kingʼs supporters have always presented the monarch’s political, cultural or social initiatives as being oriented towards achieving this goal. In order to explore the way in which the rise of monarchical authoritarianism is legitimized by modernist ideas and practices, this research applies a conceptual framework related with the study of the history of political ideas in an attempt to understand the nature of the symbiosis between monarchism and projects of national renewal in 1930ʼs Romania.
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Territorialité et nationalisme écossais : le rhizome du sentiment national (1707-2011) / Territoriality and Scottish nationalism : the rhizome of national sentiment

Fiasson, Arnaud 05 July 2017 (has links)
Les années 1707 et 2011 marquent deux dates singulières du nationalisme écossais. Alors que l’union des royaumes d’Ecosse et d’Angleterre laisse place à la formulation d’une identité qui revendique la spécificité de l’Ecosse sans pour autant remettre en question le pouvoir central britannique, la victoire du « Scottish National Party » aux élections parlementaires symbolise la montée au pouvoir d’un parti qui revendique l’indépendance politique de l’Ecosse. Cette thèse se propose d’étudier la nature du sentiment national écossais et de ses représentations en analysant le rôle joué par le territoire national dans l’élaboration de l’idéologie nationaliste. Nous utilisons les concepts de la territorialité et du rhizome, comme définis respectivement par Jan Penrose d’une part et Gilles Deleuze et Félix Guattari d’autre part, afin de montrer que l’exploitation des représentations du sentiment national écossais donne naissance à des conceptions territoriales divergentes qui façonnent aujourd’hui encore l’identité nationale écossaise. / The years 1707 and 2011 hold a particular significance in the history of Scottish nationalism. Whereas the union of the kingdoms of Scotland and England gave way to the negotiation of a Scottish identity held within the larger structure of the British State, the victory of the "Scottish National Party" in the parliamentary elections symbolises the rise of a party claiming political independence for Scotland to a position of power. This thesis explores the nature of Scottish national sentiment and its representations while analyzing the role played by the national territory in the construction of nationalist thought. The concept of territoriality developed by Jan Penrose on the concept of rhizome as defined by Gilles Deleuze and Félix Guattari are used in order to demonstrate that harnessing the representations of the Scottish national sentiment spawned two diverging conceptions of the national territory which still shape Scottish national identity.
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Culture politique du nationalisme allemand en Autriche. Les associations de défense nationale et leurs almanachs illustrés [1880 -1918 ] / Political culture of German nationalism in Austria. The associations of national defense and their illustrated almanacs [1880-1918]

Dedryvère, Laurent 11 May 2010 (has links)
En analysant les almanachs illustrés et les autres publications associatives [1880-1918], on tente de cerner la culture politique propre au milieu national-allemand d'Autriche. On étudie tout d'abord les lieux de mémoire mis en avant par les intellectuels et les leaders nationalistes, tels qu'ils se manifestent dans la liturgie politique et dans les grandes narrations historiques. On s'emploie à montrer que suivant leur degré de radicalité, les militants ne leur donnent pas le même éclairage et n'établissent pas la même hiérarchie entre les référents historiques. On montre également que les activistes observent très attentivement les organisations rivales [tchèques, slovènes, italiennes] et s'approprient leurs lieux de mémoire, tout en leur donnant une interprétation radicalement di é- rente. On montre ensuite que les leaders associatifs cherchent à mettre le sentiment d'appartenance locale au service du sentiment national. Pour ce faire, la jeune discipline de la Volkskunde [ethnologie nationaliste] leur apparaît comme un instrument adéquat, parce qu'elle théorise l'insertion des individus dans des cercles concentriques [famille, lignée, communauté linguistique, etc.]. On s'intéresse donc aux collections des petits musées locaux créés par les antennes locales des associations, au catalogue de leurs bibliothèques, qui ont toujours pour mission de sensibiliser les visiteurs aux spécificités de leur environnement géographique immédiat, et de leur montrer que ce dernier s'insère harmonieusement dans la grande nation allemande. / Working from an analysis of illustrated almanacs and other publications by nationalist organizations established in Austria between 1880 and 1918, this study attempts to outline the political culture of the German-national milieu in Austria. It focuses first on the significant landmarks of historical memory which nationalist intellectuals and leaders called attention to and which were highlighted in the political commemorations and the grand historical narratives which they upheld. Our work shows that depending on their degree of radicalization, activists did not regard these landmarks in the same way, and they didn't establish the same hierarchy between them. It also reveals that activists observed rival [czech, solvene or italian] organizations very closely, and that they appropriated their signi cant "realms of memory", albeit with radically different interpretations. This study then attempts to explore how organization leaders sought to make the sentiment of local belonging serve the feeling of national belonging. With this aim in view, the new discipline known as Volkskunde [nationalist ethnology] was perceived as an adequate tool, because it provided a theoretical frame inserting individuals into a series of concentric circles [family, genealogical line, linguistic community, etc.]. This work looks at the collections of small local museums created by local branches of organizations, and at their library catalogues, whose mission was always to make visitors aware of the specificities of their immediate geographical surroundings and to show them how these surroundings were a part of the overall harmony of the great German nation.
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L'enseignement étranger en Egypte et les élites locales (1920-1960)<br />Francophonie et identités nationales

Abécassis, Frédéric 17 January 2000 (has links) (PDF)
On a tenté, dans cet ouvrage d'histoire sociale, d'étudier les élites d'Égypte d'après l'investissement éducatif qu'elles ont réalisé sur les écoles étrangères, et notamment françaises, de 1920 à 1960. La période envisagée correspond au moment où se façonnent les discours de l'identité nationale, où se mettent en place la nationalité et la citoyenneté égyptiennes et où prend "corps", de façon conflictuelle, une société politique. <br />Les écoles étrangères, qu'elles soient françaises, anglaises ou américaines, confessionnelles ou "laïques", furent un des lieux de cet affrontement. Monopolisées jusqu'à la Seconde guerre mondiale par une clientèle de "minoritaires" ou de hauts fonctionnaires liés à la monarchie, elles étaient l'expression d'un système "trans-communautaire" dont la municipalité d'Alexandrie fut le modèle achevé. Elles purent ainsi développer à l'abri des capitulations leur propre réseau d'assistance et de recrutement, mais elles firent, avant même la révolution nassérienne, l'objet d'une véritable appropriation par des élites "nationales" elles-mêmes produites par le développement de la scolarisation dans les années vingt. <br />A travers le prisme des "écoles étrangères", des discours d'institutions et des politiques culturelles vouées au "rayonnement de la France", c'est la construction de l'État-nation dans la vallée du Nil qui se laisse entrevoir, et avec elle, le pouvoir de nommer et de distinguer "l'Égyptien" de "l'étranger".
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Nationalism as a Social Imaginary: Negotiations of Social Signification and (Dis)Integrating Discourses in Britain, France and Poland

Sayegh, Pascal Yan 08 April 2011 (has links) (PDF)
Depuis 1989, le nationalisme est progressivement redevenu un thème discursif majeur dans les espaces publics et politiques européens. Le nationalisme s'est alors " banalisé " (selon l'expression de Michael Billig), reléguant le complexe des histoires sociales à de simples altérités culturelles. Les tensions sociales et symboliques ainsi produites trouvent leur origine commune dans les discours nationalistes centrés autour de l'Etat et des institutions nationales. Percevant une remise en cause en présence d'altérités multiples, il apparait que le discours dominant sur les identités nationales œuvre à reproduire une continuité de valeurs et des histoires nationales traditionnelles. Cette étude transversale a pour but de présenter une analyse sociale-historique de l'endurance des imaginaires nationaux et du paradigme moderne d'exclusion qu'ils entretiennent. En élaborant un cadre théorique sous la forme d'un système ouvert (Edgar Morin) pour exprimer les relations complexes entre les textes, l'idéologie et l'imaginaire social (Cornelius Castoriadis), le but de la thèse est l'analyse de la dynamique de promotion, d'expression et de contestation symbolique - des négociations de signification sociale - des imaginaires nationaux. C'est dans ce cadre que, à travers l'étude de textes exprimant certaines de ces négociations, que sont articulées la formation et la consolidation des imaginaires nationaux britannique, français et polonais pendant la période moderne. L'analyse est ensuite centrée sur des discours de dirigeants politiques britanniques, français et polonais entre 2004 et 2009, mis en contraste par l'analyse de textes de la culture populaire contemporaine.
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La question de la langue dans les milieux des savants grecs au XIXe siecle : projets linguistiques et reformes

Diatsentos, Petros 15 May 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire étudie la manière dont s'est construite la vision de la réforme du grec moderne, ce qu'il est nommé aussi le projet puriste, dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'objectif est de mettre en lumière certains facteurs qui ont conduit la langue puriste (katharevousa) à un échec, à l'aube du nouveau siècle. Cette recherche porte d'abord sur la consolidation, dans la conjoncture historique des années 1850-1880, d'une idéologie qui appuie et légitime la place d'une variété archaïsante du grec moderne (katharevousa) comme langue nationale. D'autre part, il est aussi question d'étudier, dans ce cadre idéologique précis, la formation de projets linguistiques et de stratégies visant à accomplir le processus de construction d'une langue nationale. Ces projets concernent, entre autres, une série de représentations portant sur l'idée que l'on se fait de la langue cible, de sa fixation et de sa diffusion, de la perspective temporelle de la réforme, ainsi que de la place des acteurs sociaux, ou bien de la place qui est réservée à la langue vernaculaire dans ce processus. Nous constatons que la perception de l'histoire de la langue grecque et de son rôle au sein de la société a des répercussions sur la façon de définir la langue cible, sur l'orientation de la réforme et sur la hiérarchisation de ses objectifs. L'intérêt de la recherche se porte également sur les attentes et l'attitude des élites lettrées face à l'État, sur les champs où le pouvoir politique intervient, ainsi que sur ceux où il reste en retrait. En guise de conclusion, nous esquissons le cadre au sein duquel émerge le mouvement démoticiste, au crépuscule du XIXe siècle.
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De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israëlins originaires du Maroc

Elouagagui Elidrissi, Latifa 14 December 1999 (has links) (PDF)
De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israéliens originaires du Maroc<br /><br /><br /><br />La disparition, constatée après coup, des Juifs du Maroc suscita bien des interrogations : les motivations de cette envolée étaient-elles de nature mystique ou sioniste ? Ou la conséquence de persécution ? Dans le Maroc des années 80, le mellah seul en montrait les vestiges et témoignait d'une existence révolue... Un passé proche et lointain gisant dans les mémoires de ceux pour qui le Juif fut du voisinage. <br />Dans le Maroc d'avant le Protectorat, la coexistence judéo-arabe donnait lieu à une organisation socio-économique que l'on peut, malgré tout, qualifier d'interdépendance. L'existence juive en société musulmane était reconnue nécessaire au plan économique. Il en découlait une coexistence dont la nature variait selon les périodes et les règnes entre symbiose et hostilité. Les corps de métiers qu'un musulman ne pouvait ou ne voulait faire étaient laissés aux Juifs depuis l'import-export jusqu'au commerce itinérant. Ce partage de fonction qui est perçu à la fois comme une discrimination et une répartition, comporte en soi l'ambiguïté du rapport juif-arabe. Cette ambiguïté embarrasse le travail du chercheur dans ce domaine. Que le Juif ne fut que toléré, soumis au statut discriminatoire, soit, il n'en demeure pas moins que sa présence était généralement reconnue nécessaire par le Musulman. Parallèlement, le sous-statut politique du Juif dans la société musulmane lui était une force permanente contre l'assimilation et pour le maintien d'un lien ancestral avec la terre antique. Le mellah qui symbolisait l'exclusion, permettait aussi à la communauté juive d'être un groupe social, politique, économique et culturel homogène, une micro-société dont l'identité religieuse se cultivait continuellement et rigoureusement en un ensemble de rites et de pratiques. La tradition véhiculait l'identité ; celle d'être juif, animée par une seule prière celle de retrouver la Terre Sainte.<br /><br />Le fragile équilibre judéo-arabe, méconnu par ceux qui rêvent de coloniser l'Afrique du Nord (à partir du 19ème siècle), se déstabilise avec le Protectorat français (1912-1956) au Maroc. Par son idéologie colonialiste, ce dernier avance une politique éloignant encore plus les Juifs des Musulmans en exacerbant leurs différences religieuses et en affectant leurs rapports.<br />Le Maroc du Protectorat s'ouvre brutalement aux influences extérieures : invasion du capitalisme européen, réformes administratives et modernisme, causent une destruction accélérée des valeurs traditionnelles. La masse populaire s'appauvrit, faute de pouvoir suivre le rythme effréné de cette révolution, tandis que la jeunesse intellectuelle musulmane, privée de ses privilèges traditionnels, élabore des formes de lutte contre la mainmise étrangère sur son pays. La flamme naissante du nationalisme est attisée par la politique dite --berbère-- du Protectorat, dont le projet est de distinguer les berbères du peuple marocain par une possible conversion française et catholique. La lutte anti-coloniale trouve alors sa voie dans une identité islamique accrue qui attire les masses et rallie les leaders marocains aux luttes d'Orient.<br /><br />Dans la communauté juive, l'effet du Protectorat est plus conséquent. Le processus d'occidentalisation attire une élite qui aspire à s'élever au niveau des Européens par le moyen de la langue et de la culture française, et veut légitimement s'affranchir du statut réducteur de la dhimma. Loin de la population de base qui subit le même sort que les musulmans, les privilégiés de la communauté juive s'écartent à la fois de la tradition religieuse véhiculant l'identité juive et des coutumes judéo-arabes séculaires. Cette distinction se traduit par l'instruction et l'éloignement géographique. La nouvelle classe juive européanisée abandonne l'usage de la langue vernaculaire au profit du français et laisse le mellah aux pauvres, non instruits, démunis.<br /><br />Les tensions entre Juifs et Arabes en Palestine, affûtées par la Déclaration de Balfour (1917), alimentent, par effet sympathique, l'identité arabo-musulmane à laquelle s'identifient et adhèrent les nationalistes musulmans. Cette option éloigne la communauté juive de la scène politique et donc des perspectives marocaines d'avenir. Tandis que la masse musulmane est gagnée au combat, la masse juive continue, à l'écart des bouleversements politiques qui secouent le monde arabe, à rêver de la terre Promise et en cultiver la nostalgie. Nostalgie qui trouve son accomplissement à la déclaration de l'Etat d'Israël en 1948 et commence alors la 'aliya marocaine.<br /><br />L'exil c'était la grande mémoire, la nostalgie mystique, l'errance et la précarité, le déracinement et l'affirmation du spirituel. L'ancrage marocain ne fut que de circonstance quand bien même il perdura tant et tant de générations, quand bien même les Juifs du Maroc y ont enterré la cohorte de leurs aïeux, créé des us et coutumes partagés, entretenus leurs chers cimetières, forgé leurs langues...et néanmoins le Maroc ne fut, spirituellement, qu'une terre d'attente, un lieu transitoire, un moindre mal dans l'adversité ?<br /><br />Errance et précarité ne sont plus, mais qu'en-est-il de cette terre promise ? Une sève nourricière pour le corps et l'esprit, l'âme et le cœur, a-t-elle monté dans ce nouveau terreau où s'est accompli le réenracinement si longtemps différé ?<br /><br />Dans le grand rassemblement se sont affrontées les composantes de la mémoire plurielle : lieux, mœurs, sentiments, perceptions sociétales, dénonçant au grand jour les lignes de partage, les diversités et les empreintes d'exils, faisant apparaître les disparités socio-théologico-politiques. Disparité que le sionisme, dans son aspiration à l'unité du peuple juif, projetait d'uniformiser et de dissoudre dans l'unicité. Projet qui ne parvint pas sans éviter aux Orientaux le déracinement culturel et la crise d'identité.<br />Envolés vers Israël à partir de 1948, les Juifs marocains rencontrent un modèle occidental établi par les pionniers issus du socialisme européen : les Ashkénazes. Très tôt, la population israélienne est divisée en deux classes ; les Ashkénazes, fondateurs du pays dont ils sont l'élite dirigeante, et leurs coreligionnaires récemment immigrés : les Orientaux, qui durant les vingt premières années de leurs vie israélienne en constitueront le prolétariat.<br />L'idéal messianique qui motivait la 'alya marocaine se heurte à la conception laïque de l'état israélien. Conception qui implique le rejet de l'héritage diasporique et du Juif de l'exil pour une nouvelle nation "normale" à l'image des sociétés occidentales évoluées. L'état, laïque, basé sur une représentation légitime du peuple juif, remplace l'identification religieuse par une identification nationale, statut inconnu des immigrants marocains à peine coupés de leur statut séculaire de minorité religieuse traditionnelle. Au judaïsme de condition succède un judaïsme d'élection et à l'organisation communautaire une organisation étatique complexe et hermétique aux nouveaux citoyens. Aux yeux des immigrés marocains, l'identité juive devait suffire à les intégrer en terre promise, mais une fois là, la mise en présence de différences notables concernant la pratique religieuse, la langue, les coutumes, la tradition, les disparités économiques, produisirent la désillusion du rêve sacré confronté à la réalité concrète : "Au Maroc, il était juif, juif de par l'héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, juif empêtré dans la sainte et sacré Loi de Moïse. (...) En Israël, il est devenu --ô farce du destin !- arabe". <br /><br />De cette désillusion naquit la nostalgie, nostalgie de la nostalgie première, nostalgie de l'exil que certains auteurs (Ami Bouganim, Erez Bitton) chanteront sans cesse : "Elle chante l'exil, un embrun nostalgique autour de la voix, l'exil de Jérusalem, l'exil d'Espagne, l'exil du Maroc. (...) Elle passe d'une sérénade en espagnole à une chanson en français, d'une mélopée en arabe à un cantique en hébreu. (...)Sans cesse, les chants de Zohra reconstituent les décors fabuleux de son passé." <br /><br />Reconstituer les décors du passé pour lutter contre l'oubli des morts et la dépersonnalisation des vivants. Retrouver une identité perdue au cours d'un processus d'assimilation qui imposait l'oubli du Juif de la diaspora et la renaissance de l'Hébreu moderne. Ainsi la mémoire retrouve son rôle ; celui de reconstituer une identité et une culture parallèle à l'identité et à la culture nationale israélienne. Et c'est par la mémoire maternelle d'abord que se réactive cette reconstitution, une mémoire domestique faite de coutumes ancestrales, d'odeur de cuisine, de rires, de petits devoirs, de jeu, de musique festives, de superstition et de rumeurs, de blagues en parler local...mémoire folklorique. Car la mère est le personnage de la tradition que le maelström de la 'alya a corrodé le moins.<br /><br />C'est dans l'expression littéraire d'Israéliens issus du Maroc que pointe cette nostalgie avec des personnages qui ne se sentent pas dans une entité israélienne cohérente. Le parler, la culture, la mentalité exacerbent leurs différences et laissent agir leur particularisme.<br /><br />Bien que ce soit une particularité historique, la formation de la société israélienne a subi les règles de l'immigration. Plus qu'ailleurs, le terrain israélien est celui qui, le mieux, se prête à l'examen des problèmes posés par l'immigration : intégration, acculturation, mélange ethnique, en tant qu'hypothèse du devenir des sociétés dans la mondialisation.

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