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Le pilori au Moyen âge dans l'espace français / The Pillory during the Middle Ages in French Area

Artagnan, Isabelle d' 16 November 2019 (has links)
Au cours du XIIe siècle, au cœur des villes du royaume de France rendues prospères par les développements des échanges commerciaux, apparaît un nouveau monument qui incarne l’autorité du haut justicier local et son emprise sur l’espace urbain. Ce poteau armorié, appelé dès l’origine « pilori », est certes un instrument pénal qui permet d’exposer les criminels à la vindicte populaire. Ses usages sont pourtant plus riches que sa fonction punitive. Le pilori est aussi un outil de prévention du scandale, une institution au service de la paix du marché, où il est implanté, ainsi qu’un symbole de l’état du rapport de forces entre les différentes juridictions urbaines. Alors qu’il est central dans le paysage urbain, l’étude de ce signe de justice a longtemps été délaissée par l’historiographie. Le renouveau continu de l’histoire de la justice médiévale depuis les années 1990 invite à l’analyser avec le même sérieux dont les fourches patibulaires ont récemment bénéficié. Pour rendre compte de la pluralité de facettes du pilori et de la peine qui porte son nom, nous avons privilégié une approche anthropologique, centrée sur les parcours des agents confrontés à ces objets juridiques. Cela nous a amené à explorer les stratégies discursives des juges et juristes qui ont contribué à l’invention du pilori, puis à sa rapide diffusion dans tout le royaume. Nous observons ensuite comment les sens et usages de la peine d’exposition évoluent à mesure que de nouvelles juridictions s’en emparent. En parallèle, nous décrivons la prise en charge du rituel d’exposition par le public, moment de refondation, autour du personnel de justice et aux dépens du condamné, d’une confiance commune. Enfin, une sociographie des condamnés au pilori débouche sur une réflexion plus large visant à brosser le devenir des infâmes dans la société médiévale. / During the 12ᵗʰ century, at the heart of the French kingdom’s towns that thrive thanks to the development of trade, a new monument, embodying the local high justice and its foothold on the urban space, emerges. While this armorial stake, called « pillory » from the beginning, is indeed a penal device used to submit criminals to popular punishment, it has many other uses. The pillory also prevents scandals, helps protect peace on the market, where it stands, and embodies the balance of power between the different urban jurisdictions. Despite the pillory’s central location in the urban landscape, its study has been long neglected by historiography. The ongoing renewal of medieval justice studies since the 1990s encourages an analysis of the pillory as thorough as the recently-studied gallows have been. In order to expose the many facets of both the pillory and the punishment bearing the same name, an anthropological approach was favored, focusing on the stories of all the different people who were faced with these objects of justice. This brought us to explore the storytelling strategies of the judges and lawyers who contributed to the pillory’s invention and its subsequent fast spread throughout the entire kingdom. We then observe how the meanings and uses of the public exhibition sentence evolve as new jurisdictions make it their own. In the meantime, we describe how the public takes over the penal ritual, and how it rebuilds trust in each other. Finally, a sociography of the convicted to the pillory leads to broader thoughts on the fate of the infamous in medieval society.
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L’isolement cellulaire des détenus associé au risque de récidive violente et non violente : une revue systématique et méta-analyse

Luigi, Mimosa 06 1900 (has links)
La récidive en communauté est associée à de lourdes conséquences financières et une atteinte à la santé publique. L’isolement cellulaire (IC) est une pratique adoptée pour répondre aux comportements perturbateurs en milieu carcéral, sans indications quant à l’impact sur la récidive. Environ 7% des détenus nord-américains sont logés en IC et plusieurs vivront une détérioration psychologique. De plus, la littérature ne démontre pas une réduction de l’inconduite suite à l’IC, mettant en doute la possibilité d’un changement comportemental. Clarifier l’effet de l’IC sur la récidive permettrait d’informer les débats récents autour de son rendement coût-efficacité et d’évaluer les risques de victimisation associés. Une revue systématique et une méta-analyse ont donc été menées afin d’élucider l’impact de l’IC sur la récidive. Des modèles à effets mixtes ont été employés pour quantifier l’association entre l’IC et la réarrestation, réincarcération ou récidive violente. Des sous-analyses ont permis d’évaluer le risque de récidive associé à différentes formes d’IC, la durée d’exposition et le temps écoulé entre la sortie d’IC et la libération. Notre article a démontré une association modérée entre l’IC et l’augmentation de la récidive, laquelle résistait au contrôle de facteurs confondants. L’IC était associé à l’augmentation des trois formes de récidive. De surcroît, une plus longue et récente exposition augmentait davantage ce risque. Ainsi, ce mémoire contribue à démontrer que l’IC ne présente pas de retombées comportementales pouvant contrebalancer ses coûts opérationnels ou sur la santé mentale des détenus. Plusieurs initiatives sont proposées pour faciliter la réintégration des détenus exposés à l’IC. / Recidivism amongst releasees bears heavy consequences for society in terms of financial costs and public health strain. Placing inmates in solitary confinement (SC) was adopted as a solution for disordered behaviors in prison, without indication as to its impacts on recidivism. Approximately 7% of North American inmates are housed in SC, many of whom will suffer psychological deterioration. Moreover, studies dispute that SC can reduce institutional misconduct, casting doubt on its potential for inspiring behavioral change. To clarify the effects of SC on recidivism would inform recent debates around its cost effectiveness and the evaluation of associated victimization risks. Therefore, a systematic review and meta-analysis were conducted to clarify the impact of SC on recidivism. Random-effects meta-analyses were carried out to quantify the association between SC and rearrest, reincarceration, and violent reoffense. Additional sub-analyses allowed to characterize recidivism risk following different forms of SC, lengthier periods of exposure, and shorter transition time between release from SC and to the community. Our article showed a moderate association between SC and increased recidivism, which remained robust to confounders. SC was associated with an increase in all forms of recidivism. Finally, longer and more recent exposure to SC upon release both further increased recidivism risk. This memoir thus provides further evidence that SC does not present significant benefits that could outweigh its associated mental health and financial costs. Finally, multiple initiatives are discussed in the context that they could facilitate community reentry for inmates exposed to SC.
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Le traitement judiciaire des femmes au Canada : une analyse des disparités liées au genre dans le processus pénal

Perrin-Plouffe, Roxane 08 1900 (has links)
Au cours des dernières années, plusieurs réformes pénales ont été implantées, surtout aux États-Unis, dans l’objectif d’uniformiser les pratiques des tribunaux. Alors que ces nouvelles mesures devaient empêcher l’apparition d’écarts injustifiés basés sur les caractéristiques individuelles des justiciables, les chercheurs s’entendent encore aujourd’hui pour dire que des variations liées au genre existent toujours à travers les décisions judiciaires. Les femmes feraient généralement l’objet d’un traitement plus clément, notamment à l’étape de la détermination de la peine. Cependant, très peu de cet intérêt scientifique s’est concentré sur le contexte pénal canadien. Ainsi, l’objectif général de cette étude est de vérifier si le genre influence les décisions des tribunaux criminels canadiens. Plus spécifiquement, les analyses permettent d’évaluer comment le traitement judiciaire varie selon le genre du justiciable à quatre étapes du processus judiciaire : la détention provisoire, la poursuite des accusations, le verdict de culpabilité ainsi que la détermination de la peine. Pour ce faire, les données administratives de l’Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle (EITJC) sont examinées. Elles comprennent plus de trois millions d’accusations criminelles portées contre des adultes de 18 à 98 ans à travers le Canada, de 2007 à 2016 inclusivement. L’effet du genre est mesuré à l’aide de régressions multiples et logistiques, en contrôlant pour divers facteurs tels que les antécédents criminels et le type d’infraction. Les analyses révèlent que le genre a un effet significatif sur l’ensemble des décisions étudiées. De manière générale, une plus grande clémence est accordée aux femmes dans le processus judiciaire canadien, celles-ci ayant plus de probabilités d’obtenir une décision moins sévère que les hommes à toutes les étapes analysées. Cependant, comme les disparités liées au genre pourraient s’expliquer par des facteurs qui n’ont pas été inclus dans les modèles prédictifs, les résultats présentent certaines limites. La question entourant la légitimité du traitement différentiel des femmes lors de leur passage en justice demande à être explorer plus en profondeur. / Over the past few years, several sentencing reforms have been implemented, particularly in the United States, to standardize judicial discretionary practices. Although these new measures were created to prevent unwarranted disparities related to individual characteristics, researchers agree that gender disparities still exist in various courts decisions today. Women are often given more leniency, especially at the sentencing stage. However, very little of this scientific interest has focused on the Canadian criminal context. Therefore, the main goal of this research is to analyze the influence of gender on Canadian criminal court decisions. More specifically, the study assesses how judicial treatment differs between men and women at four stages of the Canadian legal process: pre-trial detention, prosecution, conviction and sentencing. To verify this, administrative data from the Integrated Criminal Courts Survey (ICCS) are examined. They include more than 3 million criminal charges against adults aged from 18 to 98 across Canada, from 2007 to 2016 inclusively. The effect of gender is measured using multiple and logistic regressions, controlling for various factors such as criminal record and type of offense. Statistical analyses reveal that gender has a significant effect on all the decisions studied. Overall, women benefit from more leniency in the Canadian legal process, as they are more likely to receive a less severe decision than men at all stages analyzed. However, because gender disparity may be explained by factors that were not included in the predictive models, the results have certain limitations. Questions remain regarding the legitimacy of the differential treatment of women in the justice system and therefore, the gender gap should be further explored.
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Les facteurs favorisant la réussite de l'instigation en matière de drogues à Montréal en 2018

Robitaille, Maurice Jr 08 1900 (has links)
La montée de la nouvelle gestion publique est « l’une des tendances internationales les plus marquantes de l’administration publique » (Hood, 1991). Les services de police n’ont pas été épargnés par ce nouveau type d’administration (Dupont, 2003). C’est dans ce contexte de reddition de compte, de gestion entrepreneuriale, de contraintes économiques, de recherche de l’efficacité et de l’efficience que de nombreuses études sur l’évaluation et la performance de la police ont été effectuées à partir des années 1970, notamment en lien avec la priorisation des dossiers et les facteurs favorisant sa résolution. La présente étude s’inscrit dans cette visée d’évaluation des enquêtes criminelles, plus particulièrement à l’efficacité et l’efficience de la gestion des enquêtes en matière de drogues et les facteurs favorisant sa réussite. La présente étude a pour but de répondre à trois objectifs. Le premier objectif est de dresser un portrait détaillé des dossiers d’instigation en matière de drogue au SPVM en 2018. Le second objectif est, de façon exploratoire, de tester la transférabilité du modèle de l’instigation de Kilfeather (2011) à l’instigation en matière de drogue au SPVM en 2018. Enfin, le troisième objectif, directement en lien avec l’efficacité policière, est d’identifier les facteurs non institutionnels et institutionnels qui favorisent la réussite de l’instigation. Des analyses descriptives ont été produites afin de répondre aux deux premiers objectifs et des régressions logistiques et linéaires ont été utilisées afin de dégager les facteurs favorisant la réussite de l’enquête en matière de drogue à Montréal en 2018. L’analyse descriptive des 324 dossiers d’enquête en matière de drogue à Montréal en 2018 permet de constater un processus similaire à Kilfeather (2011) dans lequel trois éléments sont essentiels dans ce type d’enquête, soient l’utilisation d’une source humaine, l’utilisation de la surveillance physique et la saisie de drogue, lors d’une perquisition ou par un agent d’infiltration. Les analyses multivariées de l’étude suggèrent que, pour les trois définitions de la réussite qu’est la résolution, l’arrestation et la soumission d’une demande d’intenter des procédures, les trois facteurs significatifs qui favorise la réussite sont le fait que l’infraction est commise sur la voie publique, le fait que le suspect se déplace en véhicule et le nombre de surveillances. / The rise of new public management is "one of the most significant international trends in public administration" (Hood, 1991). The police services were not spared by this new type of administration (Dupont, 2003). It is in this context of accountability, entrepreneurial management, economic constraints, the search for effectiveness and efficiency that many studies on the evaluation and performance of the police have been carried out based on 1970s, particularly in relation to the prioritization of files and the factors favoring its resolution. This study is in line with this aim of evaluating criminal investigations, in particular the effectiveness and efficiency of the management of drug investigations and the factors favoring its success. The present study aims to meet three objectives. The first objective is to draw up a detailed portrait of the drug instigation files at the SPVM in 2018. The second objective is, in an exploratory manner, to test the transferability of the model of Kilfeather's instigation (2011) to the drug instigation at the SPVM in 2018. Finally, the third objective, directly related to police efficiency, is to identify the non-institutional and institutional factors that promote the success of the instigation. Descriptive analyzes were produced in order to meet the first two objectives and logistic and linear regressions were used to identify the factors favoring the success of the drug investigation in Montreal in 2018. Descriptive analysis of the 324 files drug investigation in Montreal in 2018 reveals a process similar to Kilfeather (2011) in which three elements are essential in this type of investigation, namely the use of a human source, the use of physical surveillance and drug seizure, during a search or by an undercover officer. The study's multivariate analyzes suggest that, for the three definitions of success of resolving, arresting and submitting a lawsuit, the three significant factors that promote success are the fact that the offense is committed on public roads, the fact that the suspect is traveling in a vehicle and the number of watches.
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Le libre arbitre à l'épreuve du déterminisme : les troubles du psychopathe en tant qu'instruments d'étude de la défense de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.

Moustapha Adou, Kévin 12 1900 (has links)
No description available.
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L'ingénierie sociale : la prise en compte du facteur humain dans la cybercriminalité / Social engineering : the importance of the human factor in cybercrime

Gross, Denise 08 July 2019 (has links)
La révolution numérique a favorisé l’apparition d’une nouvelle forme de criminalité : la cybercriminalité. Celle-ci recouvre un grand nombre de faits dont la plupart sont commis à l’aide de stratégies d’ingénierie sociale. Il s’agit d’un vieux phénomène, pourtant mal connu qui, encouragé par l’accroissement de données circulant sur Internet et par le développement de barrières techniques de sécurité, s’est adapté aux caractéristiques de l’univers virtuel pour une exploitation combinée des vulnérabilités « humaines » avec des outils numériques. L’ingénierie sociale transforme les utilisateurs qui deviennent, inconsciemment, facilitateurs des cyberattaques, au point d’être perçus comme le « maillon faible » de la cybersécurité. Les particuliers, les entreprises et les Etats sont tous confrontés au défi de trouver une réponse à ces atteintes. Cependant, les moyens juridiques, techniques, économiques et culturels mis en place semblent encore insuffisants. Loin d’être éradiquée, l’utilisation de l’ingénierie sociale à des fins illicites poursuit son essor. Face au manque d’efficacité de la politique criminelle actuelle, le travail en amont nous apparaît comme une piste à explorer. Savoir anticiper, détecter précocement et réagir promptement face à la délinquance informatique sont alors des questions prioritaires nécessitant une approche plus humaniste, axée sur la prévention et la coopération. Si nous sommes d’accord sur ce qu’il reste à faire, le défi est de trouver le« comment ». / The digital revolution has encouraged the emergence of a new type of criminal activity : cyber-crime. This includes a vast array of activities and offences that often use social engineering techniques. These techniques are old and not widely understood, yet benefit from the increase of data available online and the use of firewalls and other security systems. They have been adapted to work with the Internet and digital technologies in order to exploit the “vulnerabilities” of human psychology. Social engineering targets the user, who often unconsciously, allows access to systems or data, making the user the weakest link in the cyber-security chain. Individuals, companies and governments are all facing the same challenge in trying to solve these issues, utilising current legal, financial, technological and social resources which seem to be insufficient. Far from being eradicated, fraudulent activities that use social engineering continue to increase in prevalence. The inefficiency of current judicial polices forces us to consider alternative strategies upstream. Being proactive, predicting early and reacting quickly to computer related crimes should be the priority of a more humanistic approach which is focused on prevention and cooperation. Although one can agree on the approach ; the challenge is to find out how to implement it.
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Des délits et des hommes : portrait des auteurs d’actions indécentes du Québec et caractéristiques associées à la récidive et à la commission de crimes sexuels avec contacts

Paquin-Lafleur, Stéphanie 10 1900 (has links)
Le crime d’action indécente a longtemps été défini par la communauté scientifique et administré par la justice davantage comme une nuisance qu’un crime sexuel. Cette situation peut s’expliquer du fait que ce type de délit n’implique pas de contacts sexuels physiques avec la victime et que les conséquences négatives associées à l’agression sur la victime sont souvent minimisées. Ainsi, cette étude s’inscrit dans le cadre d’un stage à la Division des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec. Cette recherche a comme application concrète de soutenir le processus de ciblage des récidivistes potentiels en matière d’actions indécentes dans le cadre de dossiers d’enquêtes. Le but est donc de décrire un portrait rétrospectif de la carrière criminelle des 3 572 auteurs présumés ou avérés d’actions indécentes dénoncés au Québec entre 2011 et 2018 Des analyses univariées, bivariées et multivariées ainsi qu’une courbe ROC ont été effectuées sur la population à l’étude. Les résultats de l’étude suggèrent que près de 22% des infracteurs sont récidivistes en matière d’action indécente et que 18% de la population à l’étude ont commis un crime sexuel avec contacts sur une victime. Les deux groupes se sont également avérés être en grande majorité des hommes, plus jeunes en termes d’âge, plus prolifiques et plus diversifiés en termes de variété de catégories de crimes que ceux qui n’ont jamais récidivé ou commis de crime sexuel avec contact. Finalement, les meilleurs prédicteurs se sont avérés être le sexe des infracteurs, la présence d’antécédents de crimes sexuels, de crimes violents et de crimes de la catégorie « Autres infractions criminelles » pouvant être associés à des bris d’ordonnances ou des omissions de se conformer à des engagements de la Cour. Ces individus demeurent toutefois marginaux puisque la grande majorité de la population d’auteurs d’actions indécentes n’a pas commis de récidive ou encore de crime sexuel avec contact sur une victime. / The crime of indecent act has long been defined by the scientific community and administered by justice more as a nuisance than a sexual crime. This can be explained by the fact that this type of crime does not involve physical sexual contact with the victim and that the negative consequences associated with the assault on the victim are often minimized. Thus, this study is part of an internship at the Crimes Against the Person Division of the Sûreté du Québec. The concrete application of this research is to support the process of targeting potential recidivists for indecent acts in investigation files. The goal is therefore to describe a retrospective portrait of the criminal careers of the 3,572 alleged or proven perpetrators of indecent acts reported in Quebec between 2011 and 2018. Univariate, bivariate and multivariate analyses and a ROC analysis were performed on the study population. The results of the study suggest that nearly 22% of the offenders are repeat offenders in indecent acts and that 18% of the study population have committed a sexual crime with contact with a victim. Both groups were also found to be overwhelmingly male, younger in terms of age, more prolific, and more diverse in terms of the variety of crime categories than those who had never re-offended or committed a contact sexual crime. Finally, the best predictors were found to be the gender of the offenders, the presence of a history of sexual crimes, violent crimes, and crimes in the "Other Criminal Offences" category that may be associated with breaches of orders or failures to comply with court undertakings. However, these individuals remain marginal since the vast majority of the indecent act offender population has not committed a recidivism or a sexual crime involving contact with a victim.
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Repenser la mobilité criminelle

Michaud, Patrick 08 1900 (has links)
Notre compréhension de la mobilité criminelle repose presque exclusivement sur des études sur le journey-to-crime qui portent sur l'analyse des distances parcourues par les délinquants entre leur domicile et le lieu de leurs crimes. Dans cette thèse, nous nous demandons d'abord si la pertinence théorique et la validité méthodologique sous-jacente à la mesure de journey-to-crime ont été suffisamment démontrées pour justifier son influence dominante dans le domaine de la criminologie environnementale. Sur la base d'une analyse critique des recherches sur le journey-to-crime, nous soutenons que si l'intérêt pour la mesure est compréhensible, il existe de meilleures façons de mesurer la mobilité criminelle. Nous démontrons que certains postulats implicites qui la sous-tendent sont trompeurs et que de nombreux biais méthodologiques limitent son utilité. Nous suggérons que pour mieux comprendre la mobilité criminelle, le journey-to-crime devrait devenir complémentaire à de nouvelles mesures plus raffinées. Des implications pour les études futures sont proposées. Nous quantifions ensuite de manière empirique les différents biais méthodologiques de la mesure de journey-to-crime en examinant dans quelle mesure ceux-ci affectent sa capacité à estimer le « véritable » trajet effectué par les délinquants lors de la perpétration de leurs crimes. À l'aide de données policières, d'entrevues et de technologies numériques de cartographie, l'itinéraire détaillé emprunté par 98 délinquants lors de 449 crimes de vol est reconstitué afin de tester certaines des hypothèses qui sous-tendent la mesure de journey-to-crime. Les données policières utilisées pour calculer les distances résidence-crime se sont révélées être suffisamment fiables au niveau du lieu du crime, mais peu fiables pour ce qui est du lieu de résidence du délinquant. Plusieurs raisons sont fournies pour expliquer pourquoi les policiers ont de la difficulté à identifier correctement où un délinquant réside réellement le jour d'un crime donné. La résidence des délinquants s'est distinguée comme un endroit important de leur parcours criminel, mais le trajet effectivement emprunté par ces derniers s'est avéré beaucoup plus complexe que l'itinéraire résidence-crime-résidence présumé par la mesure de journey-to-crime. Malgré ses nombreuses lacunes, nos résultats ont démontré que cette mesure pouvait quand même être considérée comme une estimation valide et utile de la distance totale réellement parcourue lors d'un crime par les auteurs de vols qualifiés et d'autres vols, mais pas par les auteurs de cambriolages et de vols de véhicule à moteur. Les implications pour la recherche sur la mobilité criminelle et les études futures sont abordées. Nous investiguons finalement le nomadisme criminel, soit la propension d'un individu à s'engager dans des déplacements interurbains continus ou intermittents comme moyen de faire face aux conséquences de son mode de vie criminel (p. ex., stigmatisation, pauvreté, désorganisation, etc.) et/ou comme stratégie d'adaptation à la réalité d'être un « criminel de carrière ». L'itinéraire des crimes commis au Canada pendant la carrière criminelle de 448 hommes reconnus coupables d'infractions sexuelles a été reconstitué grâce à des entrevues individuelles et à l'analyse détaillée de casiers judiciaires. Cinq composantes distinctes du nomadisme criminel (c.-à-d., nombre de trajets, nombre de points nodaux, longueur des routes, étendue géographique de la criminalité et superficie de la zone d'activité mesospatiale), inspirées de la théorie des patrons criminels (crime pattern theory), sont suggérées et analysées. Les résultats montrent que le nomadisme criminel est davantage la réalité de gens de race blanche, jeunes et éduqués, qui ont une carrière criminelle prolifique entrecoupée de longues peines d'incarcération. Les délinquants nomades n'errent pas au hasard, mais semblent plutôt chercher des opportunités et un retour à une certaine forme d'anonymat. Les variables relatives aux infractions sexuelles n'ont pas apporté une contribution significative aux modèles de prédiction, ce qui donne à penser que le nomadisme criminel est davantage un phénomène criminel général que spécifique aux infractions sexuelles. Nos résultats suggèrent qu'une carrière criminelle prolifique est généralement associée à un mode de vie nomade et géographiquement dispersé. Les implications pour les politiques publiques et les études futures sont abordées. / Our collective understanding of criminal mobility relies almost exclusively on journey-to-crime research, which focuses on the distances traveled by offenders from their homes to the location of their crimes. In this thesis, we first ask whether the theoretical relevance and the methodological validity underlying the journey-to-crime measurement are sufficient for it to continue to be a leading influence in the field of environmental criminology. Based on a critical review of the foundations of journey-to-crime research, we argue that while the interest in the journey-to-crime measurement is understandable, there are better ways to assess criminal mobility. Some likely misleading implicit presuppositions and methodological biases are identified, and the manner in which they affect our comprehension of criminal mobility is discussed. We suggest that a better understanding of criminal mobility would come from complementing journey-to-crime with new, more refined, measures. Implications for future studies are proposed. We then empirically quantify the methodological biases of the journey-to-crime measurement, by investigating the extent to which they affect its ability to estimate the itineraries offenders actually travel during the perpetration of their crimes. With the support of police-arrest records, interviews, and web-mapping technologies, the detailed route taken by 98 offenders during 449 theft-related crimes are reconstructed in order to test some of the key assumptions underlying journey-to-crime research. Police data used to compute home-crime distances have been found to provide satisfactorily accurate crime-location addresses, but poorly accurate offender home-addresses. Several explanations of why the police have problems correctly identifying where an offender is truly residing on the day of a given crime are presented. Even if the offender's residence was the most important node in their crime journey, the actual travel undertaken by offenders was much more complex than the home-crime-home itinerary assumed by the journey-to-crime measurement. Despite its numerous drawbacks, the traditional journey-to-crime measure is still a valid and useful proxy for the total distance actually traveled by offenders in robbery and “other theft”, but not in burglary and motor-vehicle theft. Implications for criminal mobility research and future studies are discussed. We finally investigate criminal nomadism ― an individual’s propensity to engage in continuous or intermittent interurban travel as a way to cope with the consequences of their criminal lifestyle (e.g., stigma, poverty, disorganization, etc.) and/or as a strategy to adapt to the reality of being a “career criminal.” The criminal-career itinerary across Canada of 448 men convicted of sex offenses was reconstructed through individual interviews and analysis of detailed criminal records. Five distinct components of criminal nomadism (i.e., trips, nodes, paths, range, and mesolevel activity space), inspired by crime pattern theory, are suggested and analyzed. Results show that criminal nomadism is the reality of young and educated Whites who have a prolific criminal career interspersed with long incarceration sentences. Nomadic offenders did not wander freely and randomly, but rather seemed to be looking for opportunities and privacy. Sex-offending variables did not make a significant contribution to predictions, suggesting that criminal nomadism is more a general offending phenomenon than something specific to sex offending. This provides supporting evidence for the hypothesis that an extensive criminal career is generally associated with a geographically scattered and nomadic lifestyle. Implications for public policies and future studies are discussed.
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Troubles mentaux et carrières criminelles : une étude sur la violence au sein de parcours atypiques

Nouvian, Arthur 08 1900 (has links)
La relation entre troubles mentaux graves et violence criminelle, bien qu’étant la cible de nombreuses recherches, n’est, à l’heure actuelle, pas totalement établie. Ainsi, en explorant la piste d’une tierce partie – à savoir la présence d’un trouble d’abus ou de dépendance à une substance psychoactive – la présente étude vise à améliorer la compréhension du processus de passage à l’acte violent au sein des carrières criminelles des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Sur la base des récits narratifs de neuf usagés d’un service de psychiatrie légale présentant un parcours de violence, les données récoltées ont pour objectif d’explorer la carrière criminelle des contrevenants atteints de troubles mentaux graves. Ainsi, il s’agit d’approfondir le sens que représentent leurs actes, de comprendre l’implication des substances psychotropes au sein de cette dynamique en déterminant l’enchaînement des éléments entrant en interaction, et de supposer quelles dimensions sont les plus à risques quant au passage à l’acte violent. La première contribution, comme d’autres avant nous, est de faire état d’un lien entre l’abus de substances psychoactives et la perpétration d’actes criminels, notamment violents, au sein des carrières criminelles des personnes présentant des troubles mentaux graves. Deuxièmement, l’identification des facteurs de risques et de facilitateurs cliniques, contextuels, historiques et relationnels nous ont permis de constater que le processus du passage à l’acte criminel va plus loin que l’interaction des troubles mentaux graves et de l’abus de substances. Troisièmement, l’approche qualitative de l’étude des carrières criminelles, trop peu utilisée dans les précédentes recherches portant sur le sujet, a permis d’étayer et de nuancer le modèle typologique de Hodgins et coll. (1998) présentant le parcours de vie des criminels atteints de troubles mentaux graves. Finalement, cette recherche permet d’orienter le développement de programmes d’interventions visant la réinsertion au sein des structures médico-légales. / The relationship between severe mental illness and criminal violence is strongly studied in the field. However, the link between these two elements is still misunderstood. In fact, this study aims to improve the understanding of violence emergence in psychiatric population’s criminal career by exploring the interaction of substance abuse disorder. The data collected in this study come from self-narrative stories of 9 participants who frequent a forensic psychiatry structure. These data intend to explore the criminal career of people with severe mental illness, deepen the meaning of their actions, understand the involvement of substance use in this dynamic by ascertain the interactional elements’ sequence and find which dimensions are more likely to produce violent acts. Like many before, the first contribution of this research project is, to establish a link between violent criminal actions and substance use in psychiatric population. Secondly, it appears that the outbreak of criminal behavior goes farther than this interaction between substance uses and severe mental illness. Indeed, the method used in this project allowed us to identified risk factors and clinical, contextual, historical, and relational facilitators leading to violent crimes. Third, the qualitative approach, less used in this research field, enable to support and qualify the typological model of Hodgins et al. (1989), presenting the life course of criminals with severe mental disorders. In the end, this study helps guide the development of intervention programs, for reintegration, into forensic psychiatry structure.
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La représentation juridique des personnes en situation d’itinérance par les avocats de la défense criminelle et pénale

Spallanzani-Sarrasin, Nicolas 08 1900 (has links)
La recherche démontre que les personnes en situation d’itinérance (PSI) sont contrôlées, exclues, (sur)judiciarisées et qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles lorsqu’elles se retrouvent devant les tribunaux (accès à un avocat, capacité à négocier, sentences mésadaptées, etc.). Toutefois, malgré leur influence sur les procédures judiciaires et l’accès à la justice, nous en savons peu sur le travail des avocats de la défense qui représentent les PSI. Comment identifient-ils une situation d’itinérance (visible ou cachée) et de quelle manière adaptent-ils leur pratique lorsqu’ils travaillent avec cette clientèle ? Quelles stratégies utilisent-ils pour négocier avec les autres acteurs impliqués (procureurs, juges, intervenants socio-judiciaires, etc.) aux différentes étapes du processus judiciaire, notamment le cautionnement et la détermination de la peine ? Enfin, dans quels contextes collaborent-ils avec les programmes de justice thérapeutique et quels sont les impacts de leurs interactions avec les parties prenantes non juridiques, comme les travailleurs sociaux ou les intervenants communautaires ? Pour répondre à ces questions, je me base sur les données provenant d’entretiens semi-dirigés réalisés auprès d’avocats de la défense criminelle et pénale (N=41) œuvrant dans la région du Grand Montréal (Montréal, Laval, Longueuil) entre juillet et décembre 2021. Suivant une analyse de type « codebook » fondée sur les entretiens et la littérature socio-légale, je soutiens que les avocats qui représentent des PSI sont limités dans leur capacité de négociation, principalement en raison du manque de ressources (sous-financement de l’aide juridique, manque de logements abordables, de services en santé mentale et de thérapies, etc.) ainsi que du fonctionnement même du système judiciaire (rythme expéditif, emphase mise sur la responsabilité individuelle, etc.). Afin de pallier les obstacles, ils sont appelés à remplir diverses tâches extrajudiciaires (accompagnement pour la demande d’aide juridique, référencement vers ressources psychosociales, collaboration avec intervenants, etc.), allant parfois jusqu’à adopter un rôle s’apparentant à celui d’un travailleur social. Ces constats soulignent l’importance de modifier les lois qui ciblent disproportionnellement les PSI, d’investir dans le soutien communautaire et d’offrir les outils nécessaires aux professionnels du droit afin qu’ils puissent dégager des alternatives à la judiciarisation non seulement des PSI, mais aussi de plusieurs accusés socio-économiquement défavorisés et/ou marginalisés. / Research shows people experiencing homelessness (PEH) are controlled, excluded, (over)criminalized and that they face many obstacles when they find themselves in court (access to a lawyer, ability to negotiate, inappropriate sentences, etc.). Despite the influence they have on legal proceedings and access to justice, we know little about the work of defense lawyers representing PEH. How do they identify who is experiencing homelessness (visible or hidden) and how do they adapt their practice when working with this clientele? What strategies do they use to negotiate with other actors involved (crown attorney, judges, socio-judicial stakeholders, etc.) at different stages of the judicial process, in particular bail and sentencing? Finally, in what contexts do they collaborate with therapeutic justice programs and what are the impacts of their interactions with non-legal actors, like social workers or community stakeholders? To answer these questions, I rely on data from semi-structured interviews conducted with criminal defense lawyers (N=41) working in the Greater Montreal area (Montreal, Laval, Longueuil) between July and December 2021. Following a “codebook” type analysis based on interviews and socio-legal literature, I argue that lawyers who represent PEH are limited in their ability to negotiate, mainly due to lack of resources (underfunding of legal aid, lack of affordable housing, mental health services and therapies, etc.) as well as the very functioning of the judicial system (fast pace, emphasis on individual responsibility, etc.). To overcome these obstacles, criminal defense lawyers are called upon to perform various extrajudicial tasks (accompaniment for the application for legal aid, referral to psychosocial resources, collaboration with community organizations, etc.), sometimes going as far as adopting a role similar to the one of a social worker. My findings underscore the importance of modifying laws that disproportionately target PEH, investing in community support and providing the necessary tools to legal professionals so that they can find alternatives to the criminalization not only of PEH, but also of several socio-economically disadvantaged and/or marginalized defendants.

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