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Les constructions identitaires du sujet à travers la mise en place de pseudonymes et l'émergence d'un nouveau code langagier via l'outil InternetMartin, Marcienne 30 September 2005 (has links) (PDF)
Les recherches entreprises dans le cadre de cette thèse ont pour objet l'analyse des nouvelles constructions identitaires du sujet communiquant, générées par l'usage de l'outil Internet. Ces constructions vont se définir à la fois à travers le pseudonyme choisi par l'internaute et le nouveau code langagier mis en place par les usagers de cet outil de communication. Nos recherches touchent principalement des domaines comme l'onomastique, la communication et ses codes langagiers. De nombreuses problématiques seront abordées : l'usage du pseudonyme sur l'Internet, comme seule alternative anthroponymique, ne signe-t-elle pas un espace social spécifique et différent de ceux existants dans la vie réelle ? Nous nous interrogerons également sur l'ambiguïté de ce nouveau code langagier mis en place sur l'Internet. En effet, elle réside dans cette double fonction antagoniste : l'utilisation de la fonction de l'écrit en ce qui concerne le support et la sollicitation de la fonction de l'oral lors de l'acte conversationnel. A travers tous ces questionnements, c'est le statut de l'homme qui est renégocié. Nous assistons à la naissance d'une nouvelle forme de communication : chacun est en relation avec un autre, présent quelque part, mais que nous ne rencontrerons peut-être jamais. Ne sommes-nous pas à l'aube d'une nouvelle ère qui ouvrirait un monde sur un imaginaire roi ?
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Champs associatifs des noms propres et mécanismes de la compréhension textuelleShokhenmayer, Evgeny 28 April 2009 (has links)
La ligne directrice du présent travail participe pour l'essentiel de la sémantique onomastique. Les fondements de la sémantique cognitive propriale reposent, dans les recherches en linguistique, sur l'hypothèse que l'unité onomastique a déjà inévitablement perdu sa singularité. Or, si les Npr constituent des signes monoréférentiels lorsqu'ils sont employés en discours, l'approche lexicologique conduit précisément à les contextualiser, en montrant comment leur contenu se construit par des déterminations successives qui permettent autant de propagations de sèmes par afférence. Les Npr relevant des domaines culturels français, russe, anglais et allemand, et par ailleurs repérés dans les dictionnaires lexicographiques, font l'objet de notre recherche. Le sujet de l'étude est la sémantique des onymes dans les micro- et macrocontextes, et leur interprétation en fonction des connaissances de l'allocutaire.L'objectif principal est de décrire les associations que l'onoma évoque chez les franco-, russo-, anglo- et germanophones, et par là, de déterminer comment les Npr sont utilisés, selon les conventions linguistico-discursives, en tant que stéréotypes culturels. Nous avons en particulier exploité les théories des onomasticiens russes sur la problématique de l'unité propriale et de sa sémantique. L'objectif fixé dans cette thèse est également de révéler les différents degrés de " propritude " et de " communitude " des Npr recatégorisés, et l'évolution des Npr à référent stéréotypé. On admet que la signification non assertive de ces unités référentiellement modifiées est constituée, de façon associative, par des représentations. Reconnaître la nature de ces représentations, c'est essayer de comprendre les processus cognitifs mis en jeu pour qu'une telle entité onymique puisse s'inscrire (d'un point de vue logique et sémantiquement) dans le discours. / The studies of Proper Names start to be very fruitful. The present work allows an illuminating insight into some of the major issues at stake in contemporary proprial semantics. In fact, one of the main implicit presuppositions underlying onomastics is a certain vacuity, or, quite the contrary, superfluity of the sense. Our purpose is to acknowledge the personal name as the linguistic sign with its meaning and sense, by recognizing the "reflecting faculty of semantics" by means of the associations and representations in the culture or a context. We bestow on onoma's dialectics a leading role in the correlation of the generalized meaning in the language and the personalized sense in the discourse, reflecting the time-varying changing world. Our Ph.D. thesis aims at a twofold task. The objective is to survey the literature on the meaning of proper names from the point of view of appellativization, that is semantic change of proper names. The second task is closely linked to this : to find a possible model for the appellativisation of proper names which is acceptable for different languages and various types of proper names; we attempt at stressing those factors which contribute to the formation of such semantic change and at exploring the general characteristics of such a change. Finally we show the characteristics of this change on a selected material of given names. Onomastic material to be analysed now was selected in a way appropriate for the illustration of significant proportions and tendencies. This helped to develop our own proposal regarding both the semantics and the pragmatics of Proper Names. According to this view a semantic theory dealing with Proper Names should account for the connotative semantics of Names, their foundational semantics, and the semantics of modal statements in which they figure. Connotative semantics focuses on the contribution a Recategorized Proper Name makes to the associative fields in which it occurs. Based on such an analysis, a semantically Modified Proper Name is assigned a psychosemantic value, which is supposed to provide us with an interpretation of that name, /deonym/. A crucial part of this task is to see just what kind of thing the associatively semantic value of a Proper Name is and how this appellativization is gradually proceed.
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Onomastique de l’art culinaire en France / Onomatics of the Culinary Art in FranceFaivre, Carole 14 September 2012 (has links)
La gastronomie et l'onomastique n'ont encore jamais fait l'objet d'étude, de manière conjointe, d'un point de vue linguistique. L’objectif de cette thèse est de proposer un point de départ à une réflexion sur la structure, la nature et la place du nom propre dans la gastronomie française. Pour ce faire, après avoir exposé les différentes problématiques liées à la définition des concepts de gastronomie et de nom propre, nous avons réalisé une synthèse des principaux éléments théoriques qui servent de base à la recherche sur les noms de plats, tant sous un angle linguistique, historique qu’artistique ou législatif. La nécessité d’effectuer une distinction entre appellation culinaire et dénomination gastronomique selon la place qu’occupe le nom de plat sur un axe nom propre / nom commun s’est vite imposée et pour vérifier dans quelle mesure les types de noms propres dans les noms de plats sont conditionnés par le contexte, deux sortes de corpus ont été constitués. Sera d’abord traitée l’évolution du nom propre dans la gastronomie à travers le prisme de la norme dictionnairique au cours des 70 dernières années, au moyen d'une comparaison lexicographique des deux éditions du Larousse Gastronomique (1938 et 2007). Pour ce faire, une catégorisation des noms propres relevés dans le corpus a été établie. Dans un deuxième temps, la place des noms propres dans un corpus témoignant de l’usage a été examinée, en rassemblant des menus de restaurants parisiens ainsi que des dépliants publicitaires de la restauration livrée. / Gastronomy and onomastics have never previously been the subject of a joint study from a linguistic point of view. The objective of this thesis is to provide a starting point for research on the structure, nature and place of proper names in French gastronomy. After considering the various problems related to the definition of such concepts as gastronomy and proper name, we achieved a synthesis of the main theoretical elements that form the basis for research on the names of dishes from a linguistic, artistic, historic or legislative perspective. Then, a distinction was made between culinary denomination and gastronomic designation in relation to the place of a dish name on a proper name / common name axis, although the separation between the two poles is sometimes blurred and cannot be considered to be strict. Two kinds of corpus are established in order to verify that the types of proper names in gastronomy depend on the context where dish names originate. First, the evolution of the proper name in gastronomy over the past 70 years is studied from a normative perspective through the lexical comparison of the first and the latest editions of the Larousse Gastronomique (1938 and 2007) and the establishment of a categorization of proper names. Second, proper names in a corpus reflecting the use was examined using Parisian restaurant menus and flyers advertising for food delivery. The comparison of the results for the two types of corpus will shed light on the differences, both quantitative and classificatory, in the use of proper names in a normative or in a creative context.
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La population de la Dacie Romaine : étude anthroponymique et prosopographique / The population of the Roman Dacia : anthroponymic and prosopographical studyDragostin, Raluca-Monica 08 October 2012 (has links)
Parmi les provinces romaines, la Dacie, par son emplacement aux confins des civilisations grecque et latine, a abrité une population cosmopolite, caractérisée par le multilinguisme et le multiculturalisme, pour laquelle le latin et le mode de vie romain ont joué un rôle de catalyseur. En l’absence des investissements coûteux dans les projets archéologiques, l’onomastique a su suppléer avec succès les résultats des fouilles, en fournissant un matériel fertile qui complète le tableau historique de la province et qui redonne une image assez fidèle de ses habitants. L’essor des études onomastiques dans l’après guerre, la transformation de l’onomastique de science auxiliaire de l’histoire en science autonome, s’est traduit en Roumanie par une série d’enquêtes qui essayent de reconstituer, au moins partiellement, des anciennes langues aujourd’hui disparues (l’illyrien, le thrace) à partir de leurs uniques vestiges : les noms propres. Suivant la tradition de l’époque, les ouvrages désormais classiques de I. I Russu ne retiennent que les aspects linguistiques, la morphologie et l’étymologie des noms, dans l’esprit des études indo-européennes qui dominaient alors l’historiographie occidentale. Dans ce sillage, les auteurs qui ont suivi, ont adopté la même perspective philologique qu’ils ont enrichie plus récemment par des études prosopographiques, mais leurs travaux restent ponctuels, limités à une certaine communauté ethnique, à une catégorie sociale ou bien à la population des grandes villes. De là naît le besoin d’un projet plus étendu qui porte sur l’ensemble de la province et qui, tout en tenant compte du caractère interdisciplinaire de l’onomastique, traite à la fois de la position des noms dans le système de la langue et des aspects légaux, politiques et sociaux révélés par les anthroponymes. Dans cette thèse je vise à étudier, de manière critique et détaillée, l’anthroponymie de la Dacie Romaine, en complétant l’enquête prosopographique tournée vers les aspects sociaux par une approche philologique. Les deux jalons chronologiques que j’ai choisi pour encadrer mon ouvrage, seront l’an 106, la date de la défaite des Daces face à Rome, comme terminus post quem, et 271 année qui marque conventionnellement la fin du gouvernement romain en Dacie.L’onomastique de la Dacie est marquée par des influences multiples : influence politique (gentilices ajoutés), religieuse (théophores), ethnique (noms « barbares), influence du milieu militaire (noms latins), de la culture classique (noms grecs), des pratiques étrangères (noms celtes). Il n’y a pas une influence dominante, pareil à la romanisation, l’onomastique telle qu’elle nous a été conservée est un produit entièrement nouveau, née de l’intersection de tous les usages que les habitants de la province ont fait des noms. / By virtue of its location on the borders of Latin and Greek civilizations, Dacia, one of the Roman provinces, housed a cosmopolitan population. This cosmopolitanism was characterized by multilingualism and multiculturalism, with the Latin language and the Roman lifestyle acting as catalysts. Despite the absence of much investment in archaeological projects, onomastic studies successfully compensated for the lack of excavation. Onomastics provided rich material, filling in the historical picture of the province (the history of the province), and giving a fairly accurate impression of its inhabitants. The sudden growth of onomastic studies in the postwar period and their transformation from an ancillary science of history to a science in its own right, was reflected in Romanian historiography in a series of studies that attempted to reconstruct ancient languages (Illyrian, Thracian), at least partially, through their unique remains: proper names. The classic work of I.I. Russu focuses only on linguistic aspects, morphology and etymology of names, following the scientific practice of the time, in the wake of the domination of Western historiography by Indo-European studies. The followers of this line of investigation continued to adopt a philological perspective, which has been recently enriched by a prosopographic approach. Yet, such investigations remain limited to a specific ethnic community, a social group or the population of large cities. Hence the need for a larger project that studies the onomastics of the whole province, and (given the interdisciplinary nature of onomastics) that investigates the position of a name in a language as well as the legal, political or social aspects revealed by anthroponyms. In this thesis I study, in a detailed and critical manner, the onomastics of Roman Dacia, and to the prosopographical investigation, usually oriented toward social aspects, I add a philological perspective. The two chronological milestones that I have chosen for my study are 106 A.D., the date of the final defeat of the Dacians as terminus post quem, and 271 A.D., the conventional date marking the abandonment of the Dacian provinces as a case of terminus ante quem.Dacian onomastics is marked by multiple influences: political (added gentile names), religious (theophoric names), ethnic ("barbarian" names), and the influences of the military milieu (Latin onomastics), of classical culture (Greek names) and of foreign onomastic practices (Celtic names). There is no single dominant influence: in the form in which it has been preserved, onomastics, like Romanization, is a completely new product, born at the intersection of all the uses that the inhabitants of the province gave to proper names.
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Quelques aspects de la vie sociale, culturelle et religieuse à Antioche et dans ses environs à travers l'étude des stèles funéraires dans l'Antiquité / Some aspects of social, cultural and religious life in Antioch and its environs through the study of funerary steles in antiquityGüven, Evrim 23 May 2014 (has links)
Les stèles funéraires d’Antioche et de ses environs datant de l’Antiquité sont en si grand nombre qu’elles méritent une étude approfondie. Aucune des recherches menées tout au long du XXe siècle n’offre en effet un corpus complet ni illustré. De plus, le matériel découvert non seulement à l’époque ottomane impériale, mais aussi lors du mandat français notamment lors des fouilles de l’Université de Princeton a été dispersé entre la Turquie, la France, les États-Unis, la Syrie et le Liban. Consciente des enjeux multiples qu’une telle étude d’ensemble serait susceptible de nous livrer sur les éléments manquant dans notre connaissance des divers aspects de la vie sociale, culturelle et religieuse à Antioche et dans ses environs dans l’Antiquité, nous nous sommes efforcée de rassembler le plus grand nombre possible de stèles et de les illustrer, de les analyser minutieusement avant d’élaborer une synthèse sur le sujet. Dans cet objectif, nous avons mené des recherches au Musée archéologique d’Antakya et aux Archives du département d’Art et archéologie de l’Université de Princeton, deux principaux endroits où sont conservés les fruits des fouilles, pour pouvoir comparer les enregistrements d’inventaire, en établir une concordance et obtenir des données complémentaires. Quoique leurs collections soient relativement restreintes, nous avons également étudié les stèles du Musée archéologique d’Istanbul, et celles du Musée du Louvre et du Musée d’art de Worcester. Pour maîtriser nos résultats, nous avons utilisé le programme de File Maker Pro Advanced 11.0v2, qui permet de construire une base de données sans laquelle les documents recueillis seraient impossibles à gérer.Même si la langue grecque est régulièrement choisie pour graver les épitaphes des stèles, on peut constater de nombreuses variations qui peuvent être dialectales mais semblent surtout résulter d’une maîtrise médiocre de la langue. En dépit de la convention de l’épigraphie latine saisissable à travers l’onomastique romaine quoique transcrite en grec, les règles sont appliquées avec peu de rigueur dans les textes de notre corpus. Des noms théophores sont formés à partir des divinités aussi bien grecques, romaines qu’orientales. À partir de ces constatations, nous avons pu reconstituer des pans d’une société qui a réussi à concilier tant bien que mal les Hellènes, les Romains, les Orientaux hellénisés et romanisés sinon d’origine du moins de nom. / The funerary steles of Antioch and its surrounding areas dating from Antiquity are so numerous that they deserve a thorough study. None of the researches performed throughout 20th century offered either a comprehensive or an illustrated corpus. Furthermore, the materials discovered in the Ottoman imperial period as well as throughout the French mandatory rule —particularly during the excavations conducted by Princeton University— were dispersed among Turkey, France, United States of America, Syria and Lebanon.Observing such deficiencies in the preliminary studies we became conscious of the necessity to cover the missing elements and gaps regarding the various aspects of social, cultural and religious life in Antioch and its surrounding areas in Antiquity through a comprehensive study. We endeavoured to collect largest possible number of steles, to illustrate them, and consequently to elaborate our synthesis based on minute analyses.For this purpose, we conducted researches in Antakya Archaeological Museum and in the Archives of the Department of Art and Archaeology at Princeton University (two main places where the outcome of the aforesaid excavations are preserved) in order to compare the inventory records, to establish a correspondence and to obtain complementary data. Although their collections are relatively small, we also studied the steles of the Archaeological Museum of Istanbul, the Louvre Museum and the Worcester Art Museum. We used the software program File Maker Pro Advanced 11.0v2 for designing an extensive database which rendered the collected material manageable. Although Greek is regularly chosen in engraving epitaphs, we may observe many variations that are dialectal, most likely due to poor command of the language. Notwithstanding that the Latin epigraphic conventions are perceptible through Roman onomastics even though transcribed in Greek, these rules are applied with little rigor in the texts of our corpus. Theophoric names are formed after the names of Greek, Roman as well as the Oriental gods. Based on these observations, we were able to reconstruct parts of a society that somehow managed to reconcile the Hellens, the Romans, the Hellenized and the Romanized Orientals on the level of name, if not on the level of ethnic origins.
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Problèmes et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais / Problems and Methods in French Toponymy? : an Essay of Historical Linguistics Applied on Place Names of the RoannaisGouvert, Xavier 04 October 2008 (has links)
Le présent travail vise à dresser un bilan critique des travaux de toponymie française et à formuler les principes d’une science des noms de lieux rigoureuse, exigeante et ouverte à la linguistique sous tous ses aspects. La première partie aborde, sous la forme d’une réflexion épistémologique et rétrospective, la place de la toponymie dans l’histoire de la linguistique en France, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. La deuxième est consacrée aux problèmes théoriques de la toponymie, et notamment à une (re)définition du « signe toponymique » : nous soutenons la thèse selon laquelle le nom propre est par essence un signe linguistique « préactualisé », c’est-à-dire actualisé en langue et non en parole. Dans ce cadre, nous redéfinissons la notion même de « lieu » comme une catégorie foncièrement linguistique, i.e. arbitraire, relative et oppositive. Dans une troisième partie, nous entreprenons de définir les buts et les techniques de la toponymie, d’un point de vue pratique et concret. À nos yeux, la toponymie ne saurait emprunter ses méthodes qu’à la linguistique historique, dont elle est une sous-discipline. Afin de mettre en pratique les conceptions et les méthodes élaborées dans les trois premières sections de notre travail, la quatrième partie prend la forme d’un dictionnaire raisonné des noms de lieux de l’ancienne province du Roannais (nord-ouest du département de la Loire). Chaque section du répertoire (fonds français, fonds dialectal, fonds protoroman et fonds gaulois/prélatin) est précédée d’un chapitre introductif où nous livrons une analyse méthodique des problèmes majeurs que pose la strate linguistique considérée. La cinquième et dernière partie se propose d’illustrer, sur la base de trois études de cas approfondies, ce qu’une toponymie plus « contrainte » peut apporter aux autres sous-disciplines de la linguistique, ainsi qu’aux sciences connexes : phonétique géohistorique ; histoire des institutions ; histoire du peuplement. / Le présent travail vise à dresser un bilan critique des travaux de toponymie française et à formuler les principes d’une science des noms de lieux rigoureuse, exigeante et ouverte à la linguistique sous tous ses aspects. La première partie aborde, sous la forme d’une réflexion épistémologique et rétrospective, la place de la toponymie dans l’histoire de la linguistique en France, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. La deuxième est consacrée aux problèmes théoriques de la toponymie, et notamment à une (re)définition du « signe toponymique » : nous soutenons la thèse selon laquelle le nom propre est par essence un signe linguistique « préactualisé », c’est-à-dire actualisé en langue et non en parole. Dans ce cadre, nous redéfinissons la notion même de « lieu » comme une catégorie foncièrement linguistique, i.e. arbitraire, relative et oppositive. Dans une troisième partie, nous entreprenons de définir les buts et les techniques de la toponymie, d’un point de vue pratique et concret. À nos yeux, la toponymie ne saurait emprunter ses méthodes qu’à la linguistique historique, dont elle est une sous-discipline. Afin de mettre en pratique les conceptions et les méthodes élaborées dans les trois premières sections de notre travail, la quatrième partie prend la forme d’un dictionnaire raisonné des noms de lieux de l’ancienne province du Roannais (nord-ouest du département de la Loire). Chaque section du répertoire (fonds français, fonds dialectal, fonds protoroman et fonds gaulois/prélatin) est précédée d’un chapitre introductif où nous livrons une analyse méthodique des problèmes majeurs que pose la strate linguistique considérée. La cinquième et dernière partie se propose d’illustrer, sur la base de trois études de cas approfondies, ce qu’une toponymie plus « contrainte » peut apporter aux autres sous-disciplines de la linguistique, ainsi qu’aux sciences connexes : phonétique géohistorique ; histoire des institutions ; histoire du peuplement.
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Prosopographie de la société juive du royaume de Judée de 134 av. J.-C. à 73/74 siècle ap. J.-C., d’après l’œuvre de Flavius Josèphe / Prosopography of the Jewish society of the kingdom of Judea between the end of the II th century B.C. and the Ier century AD, in Flavius Josephus readingMasuez, Nicolas 24 April 2014 (has links)
Le royaume de Judée va, entre la fin du IIème siècle av. J.-C. à l’an 70 ap. J.-C., connaître de profonds bouleversements. La société juive face aux puissances hellénistiques et romaine va réussir à conserver son identité tout en perdant son phare qu’est le Temple. La guerre contre Rome, à partir de 66 ap. J.-C,. révèle des tensions politiques, sociales et religieuses. Il n’y a pas un judaïsme mais des judaïsmes. L’aristocratie sacerdotale de plus arrogante va tenter de conserver son influence à tout prix. Une partie de la population va remettre en cause la structure de la société. Bien souvent ces révoltés, insurgés, tant méprisés par Flavius Josèphe, vont se battre pour défendre un idéal alliant une forme de patriotisme au judaïsme. / The realm of Judea went through profound changes between the end of the 2nd century B.C and theyear 70 A.D. Facing the Hellenistic and Roman powers, Jewish society was going to keep its identity while losing its lighthouse : the Temple.From 66 A.D., the war against Rome revealed political, social and religious tensions. There were different Judaisms, not only one. More and more arrogant, sacerdotal aristocracy tried to maintain its influence at any price.A part of the population challenged the structure of society. These rebels, so much criticized by Flavius Josephus, were often to fight to defend an ideal combining a form of patriotism to Judaism.
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Onomastique commerciale et genre polysémiotique : les catalogues de jouetsFèvre-Pernet, Christine 23 November 2007 (has links) (PDF)
Inscrit dans le cadre d'une linguistique sur corpus, ce travail met en œuvre diverses procédures explicatives pour rendre compte de la construction du sens au sein d'un document polysémiotique – le catalogue de jouets. Le nom de jouet, le nom de marque, la photographie et le texte fonctionnent en synergie dans les modules-jouets – microstructures autonomes du catalogue. Nous utilisons les éclairages croisés de plusieurs approches et disciplines – morphologie lexicale, linguistique textuelle, linguistique communicationnelle (contrat de communication), analyse du discours, entre autres – pour mieux décrire les fonctionnements du catalogue. Nous avons analysé séparément et successivement la photographie, le système dénominatif (noms de jouets et noms de marques) et le texte du module-jouet. Une fois stabilisée la description de chaque système, les processus dynamiques engendrés par leur interaction ont pu être analysés. Deux dispositifs sont imbriqués : un dispositif descriptif en lien avec la diffusion d'une information sur un produit et un dispositif persuasif lié à la situation de communication (sphère commerciale). La (re)construction du sens qui s'opère dans le cadre d'une textualité « située » est mise en évidence ainsi que les stratégies discursives à l'œuvre.
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Notables nîmois. Sénateurs, chevaliers et magistrats issus de la cité de Nîmes à l'époque romaine.Chulsky, Céline 20 September 2012 (has links) (PDF)
La cité de Nîmes se distingue, à l'époque romaine, par sa riche aristocratie connue grâce aux inscriptions et à quelques mentions littéraires. Au premier siècle av.n.è., des préteurs sont attestés ; ils semblent être à la tête de la confédération des Volques Arécomiques, rassemblant une trentaine d'agglomérations indépendantes. A l'époque césarienne, ces agglomérations reçoivent le droit latin et Nîmes devient une colonie latine dirigée par des quattuorvirs. Au début du règne d'Auguste, Nîmes est refondée ; la plupart des autres agglomérations de la région passent sous sa domination politique. C'est peut-être à cette occasion que le cursus est modifié et élargi. A cette époque, les notables semblent souvent être les descendants d'aristocrates ayant reçu la citoyenneté de grands généraux de la République, et donc être issus de l'ancienne élite dirigeante indigène. Les plus importants intègrent le Sénat de Rome. La carrière sépare nettement des élites anciennes suivant le parcours en trois à quatre étapes et des personnages plus modestes ne prenant en charge que la questure ou l'édilité. Le cursus n'est strict que pour ceux qui n'appartiennent pas à l'ordre équestre et les sénateurs ne le suivent jamais. Au cours du premier siècle de n.è., l'origine des notables se diversifie, même si les descendants des aristocrates issus des clientèles républicaines dominent encore la vie politique. La période la plus faste pour Nîmes est le deuxième siècle de n.è. Nîmes ne produit quasiment plus de sénateurs, mais les chevaliers locaux ont une ampleur sans précédent, et la cité rayonne sur la Narbonnaise. Les magistrats sont alors très largement issus de nouvelles familles indigènes n'ayant pas appartenu aux clientèles républicaines. L'élite nîmoise se recentre ainsi progressivement sur sa province, alors qu'elle était tournée vers Rome au premier siècle de n.è. Au deuxième siècle, elle multiplie les attentions envers sa cité et les communautés de Narbonnaise, celles-ci lui rendant les dépenses par l'octroi d'honneurs. Nîmes attire désormais non seulement les élites des communautés arécomiques anciennement indépendantes, mais aussi celles d'autres cités de la région. Toutefois, un arrêt progressif de l'usage des inscriptions ne nous permet presque plus, à partir du début du troisième siècle de n.è., de connaître les notables.
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Du vers à la prose et de prose en prose : les réécritures de la "Charette", du "Cligès" et de l'"Érec et Énide" de Chrétien de Troyes dans les proses des XIIIe, XIVe et XVe siècles / From verse to prose and from prose to prose : the rewriting of Chrétien de Troye's "Charette", "Cligès" and "Érec and Énide" within the prose of the XIIIth, the XIVth and the XVth centuriesSassi, Sana 25 January 2013 (has links)
Les romans de Chrétien de Troyes ont suscité beaucoup de réécritures. A partir du XIIIè et jusqu’au XVè siècle, plusieurs romanciers ont repris la trame du Champenois en dépassant l’écriture en vers et en adoptant une écriture en prose jugée mieux garante de la véridicité et de la vraisemblance de l’histoire. Les versions se font concurrence, mêlant différents styles et différentes stratégies et célébrant un phénomène qui s’épanouit surtout dans la prose du Lancelot, l’entrelacement. La langue évolue aussi au fil des siècles. Cette évolution se fait remarquer dans des mises en prose qui sont mieux structurées que d’autres, et ce tant sur le plan narratologique que syntaxique. Cependant, ce souci d’organisation va jusqu’à créer parfois des amalgames sémantiques. Mais dans tous les cas, il révèle la spécificité de chacun des auteurs et leurs choix d’écriture respectifs dans les différentes réécritures des romans de Chrétien de Troyes. / Chrétien de Troyes’ novels aroused many rewritings. From the XIIIth until the XVth century,several novelists resumed the framework of Chrétien’s language by overtaking the writing inverse. They adopted writing in prose considered best granter of truth, similitude andcredibility for the story. The versions would compete through mixing various styles andstrategies and mainly by celebrating a phenomenon which blooms particularly in the prose ofthe Lancelot, the interlacing. The language also evolved in the course of the centuries. Thisevolution is getting noteworthy when used in prose style as such it looks much betterstructured than the other styles in both narration and syntax. Nevertheless, this care fororganization goes as far as creating sometimes some semantic confusion. And yet in mostcases, it reveals the specificity of each author and his own preferences in terms of writingwhen rewriting Chrétien de Troyes’ novels.
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