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Identité, filiation et problèmes de parenté dans les romans du Graal en prose / Identity, filiation and relationships problems in the Grail romance in prose

Serp, Claire 25 May 2012 (has links)
Le cycle Lancelot-Graal, et le Perlesvaus, écrits dans la première moitié du XIIIe siècle, sont construits autour d’un temps horizontal, organisé autour de la figure du roi Arthur, ce qui rend toute idée de succession problématique. Mais dans le même temps, la société a subi de profonds bouleversements. Qu’il s’agisse de l’institution du mariage, des règles de transmission de l’héritage, ou encore de l’ancrage du lignage dans des lieux géographiques très précis, les relations entre les individus se sont lentement modifiées. Les auteurs doivent donc faire coexister des éléments disparates, voire même contradictoires. La généalogie entre dans le roman arthurien par le biais du cycle de la Vulgate. Ce temps vertical influe sur le roman, et les relations de parenté sont déterminantes dans les constructions narratives des personnages. / The cycle Lancelot-Graal, and the Perlesvaus, written in the first half of the thirteenth century, are built around a horizontal time, organized around the figure of King Arthur, which makes any idea of succession problematic. But at the same time, society has undergone profound changes. Whether it is about the institution of marriage, rules of transmission of the inheritance, or the anchoring of the lineage in very specific geographic locations, relationships between individuals have slowly changed. Authors should therefore ensure the coexistence of disparate elements, even contradictory. Genealogy get in Arthurian romance through the Vulgate Cycle. The vertical time affect the novel, and relationships are crucial in narrative constructions of characters.
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Contact linguistique et emprunts onomastiques entre grec et lycien : apports à la phonétique et à la morphologie / Language Contact and Borrowed Names between Greek and Lycian : a Contribution to Phonetics and Morphology

Réveilhac, Florian 23 November 2018 (has links)
La Lycie antique, aire de polyglossie située sur la côte sud-occidentale de l’Asie Mineure, fut un lieu de contact entre le lycien et le grec. La langue lycienne, qui appartient au groupe anatolien des langues indo-européennes, est attestée dans deux cents inscriptions environ et sur des monnaies datant du Ve et du IVe siècle avant J.-C. À partir du IIIe siècle, en effet, le grec s’est imposé dans la région, à l’écrit du moins, au détriment de la langue locale. L’onomastique indigène a cependant persisté en Lycie jusqu’aux premiers siècles de notre ère, comme en témoigne le nombre important d’anthroponymes lyciens que l’on trouve dans les inscriptions grecques des époques hellénistique et romaine. Cette thèse étudie donc le contact entre le lycien et le grec à partir des emprunts onomastiques réciproques, avec quatre objectifs principaux. Le premier est de collecter tous les anthroponymes indigènes de Lycie dans les sources lyciennes et grecques, afin d’en offrir un répertoire complet. Nous offrons ensuite une description phonologique et phonétique du lycien à partir des équivalences onomastiques identifiées, en traitant également de problèmes spécifiques comme celui des consonnes géminées. Il s’agit, troisièmement, d’examiner les différentes formations à l’œuvre dans l’anthroponymie lycienne — noms à un radical, à deux radicaux, raccourcis de composés, Satznamen ou encore noms inanalysables — et les lexèmes employés. Nous étudions, enfin, les processus morphologiques de l’emprunt de noms étrangers en lycien, mais aussi et surtout en grec, où plusieurs suffixes sont utilisés. / Ancient Lycia, a polyglossian area located on the south-western coast of Asia Minor, was a place of contact, especially between Lycian and Greek. The Lycian language, which belongs to the Anatolian group of Indo-European languages, is documented in about two hundred inscriptions and on coins dating from the 5th and 4th centuries B.C. From the 3rd century onwards, Greek became predominant in the region, at least in writing, to the detriment of the local language. However, indigenous names persisted in Lycia until the first centuries A.D., as evidenced by the large number of Lycian personal names found in Greek inscriptions from the Hellenistic and Roman periods. This dissertation therefore studies the contact between Lycian and Greek, drawing on reciprocal name borrowings, with four main objectives. The first one is to collect all the Lycian names from sources in Lycian and in Greek, in order to give a complete repertoire. We then offer a phonological and phonetic description of Lycian, based on the identified name equivalences, while also addressing specific problems such as that of geminated consonants. The third objective is to examine the different formations used in Lycian personal names — one stem names, two stem names, shortened compounds, Satznamen, or unanalysable names — and the lexemes used. Lastly, we study the morphological processes of the borrowing of foreign names in Lycian, but most of all in Greek, where several suffixes are used.
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Étude comparative de la construction littéraire du personnage dans le roman grec de l'Antiquité et le roman byzantin du XIIe siècle / Comparative study of the literary construction of the character in the Ancient Greek novel and the Byzantine Novel of the 12th century

Bastick, Jérôme 04 July 2017 (has links)
La première naissance du roman de langue grecque a coïncidé avec l’avènement de l’Empire romain, dans un contexte de bouleversement des structures sociales où l’individu tendait à remplacer les valeurs collectives jusqu’alors incarnées par les grands héros épiques ou tragiques : les nombreux personnages de ce nouveau genre littéraire, soumis aux aléas de la Fortune et aux traits de l’Amour dans un monde qui les dépasse, en constituent un marqueur fort. Le récit s’organise désormais autour d’un couple de héros qui s’aiment, d’opposants qui veulent les séparer et d’adjuvants qui essaient de conjurer ceux-ci, sans compter tous les personnages secondaires. Presque disparu à partir du IVe siècle, le roman grec continue d’être lu mais sa production ne refait vraiment surface qu’au XIIe siècle, dans le contexte bien différent de la cour byzantine des Comnènes. Il s’agit alors d’œuvres écrites en langue savante par et pour une élite restreinte et lettrée. Si les topoi de l’ancien roman sont souvent repris (amour, épreuves, séparation, retrouvailles, polythéisme, etc.), des changements sont néanmoins notables sur la forme (versification) comme sur le fond (caractérisation). Les personnages, qui restent un élément constitutif du genre comme support de l’action, reflet d’un ethos, noyau de l’intrigue et vecteur de l’intérêt du lecteur dont ils sont une co-création, y sont moins nombreux mais plus approfondis, agissent moins mais parlent plus. Aussi, dans une perspective de littérature comparée, le propos de notre thèse vise à déterminer, en partant de la notion de mimésis, les procédés d’écriture onomastiques, ecphrastiques et rhétoriques mis en œuvre pour caractériser ces personnages, en tentant de dégager en quoi et pourquoi les personnages des romans byzantins correspondent ou diffèrent de leurs modèles antiques. Nous proposons enfin dans un second volume, avec les annexes et la bibliographie, une traduction des romans byzantins qui n’ont pas été récemment publiés en français. / The earliest birth of the novel in Greek language coincided with the advent of the Roman Empire, in a context of major changes in the social structures where the individual tended to replace collective values until then embodied in the great epic or tragic heroes. The numerous characters of this new literary genre, subjected to Fortune’s vicissitudes and to Eros’s arrows in a world that overwhelms them, represent a strong marker. From then on, the narrative has been organized around a couple of heroes in love, of opponents wanting to separate them and helpers trying to undermine the will of the latter, not to mention all the minor characters. The production of Greek novels sank in the 4th century, though they were still read, to only re-emerge really in the 12th century, in a very different context: the Byzantine court of the Komnenoi, under the form of literary works written in scholarly language by and for a restricted learned elite. Even if the topoi of the ancient novel are often reused (love and lost love reunions, hardships, polytheism, etc.), changes were nevertheless notable on the form (versification) as well as on the substance (characterization). The characters, who remain a constituent element of the genre as agents of the action, reflection of an ethos, core of the plot and vectors of the interest of the reader, by whom they are co-created, are fewer but deeper, they act less but speak more. Thus, from a perspective of compared literature and in the light of the notion of mimesis, our thesis aims at determining the onomastic, ekphrastic and rhetorical writing processes implemented in the crafting of these characters by trying to highlight how and why the characters of the Byzantine novels match or differ from their antique models. In a second volume, for the Byzantine novels with no recent translation into French published yet, we finally propose a personal translation, together with appendices and bibliography.
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IM'A et NAME : etude comparée des anthroponymes germaniques et slaves et leurs plus anciennes manifestations chez les Anglo-Saxons et les Russes. / IM’A and NAME : a Comparative Study of Germanic and Slavic Given Names with their oldest manifestations among the Anglo-Saxons and the Russians.

Boiché, Olga 09 November 2012 (has links)
Le présent travail constitue une analyse philologique et historique des plus anciens anthroponymes germaniques et slaves. Le corpus est composé d’anthroponymes germaniques attestés avant la fin du 5e siècle, d’anthroponymes germaniques féminins attestés avant la fin du 7e siècle, d’anthroponymes anglo-saxons attestés avant la fin du 9e siècle, d’anthroponymes slaves attestés avant la fin du 9e siècle et d’anthroponymes russes attestés avant la fin du 14e siècle. Ont été analysées les notions cultuelles et culturelles exprimées dans les noms personnels et partagées par deux peuples, tels que : la sacralité des héros élus par les dieux, la vénération des ancêtres et la croyance en leur renaissance, la croyance en les femmes-gardiennes, les esprits tutélaires, le désir et le souhait de richesse pour la descendance. La croyance en la force protectrice des anthroponymes apotropaïques est analysée sur l’exemple des noms exprimant des émotions négatives par rapport à l’enfant, des anthroponymes se rapportant au loup et des anthroponymes à caractère obscène. L’analyse des noms des femmes germaniques et slaves a permis d’expliquer la prédominance des anthroponymes belliqueux chez les premières et l’absence de ceux-ci chez les deuxièmes. / The present dissertation is a philological and historical analysis of the oldest Germanic and Slavic given names. The corpus comprises the Germanic names attested before the end of the 5th century, the names of Germanic women attested before the end of the 7th century, the Slavic names attested before the end of the 9th century and the Russian names attested before the end of the 14th century. I analyse the cultic et cultural notions expressed in the personal names and shared by both traditions such as: sacrality of the hero chosen by gods, veneration of the ancestors and belief in their rebirth, belief in female guardian spirits, the desire and hope of wealth for the progeny. The belief in the protective force of the apotropaic names isanalysed from examples of names expressing negative emotions toward the child, names referring to a wolf and names with an obscene meaning. The close examination of German and Slavic female names reveals and explains the predominance of warlike anthroponomical themes among the former and their absence among the latter.
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Contribution à la connaissance de la langue libyque : l'apport de l'onomastique / Contribution to the knowledge of the Libycal language : the contribution of onomastics

Sfaxi, Intissar 15 November 2016 (has links)
Partant du constat qu'il existe pour les autres domaines linguistiques représentés dans l'Afrique antique (punique, latin) des inventaires et outils onomastiques très complets, notre ambition a été d'élaborer, pour le domaine libyque un instrument comparable, qui rassemble les matériaux et en propose une étude linguistique et étymologique aussi systématique que possible. Dans le vaste champ de l'onomastique, notre recherche s'est focalisée prioritairement sur l'anthroponymie, l'ethnonymie, et dans une moindre mesure sur la théonymie. On a postulé que les matériaux onomastiques pouvaient apporter quelques lumières sur la langue libyque puisque une grande part des noms étudiés sont des vocables indigènes d’une authenticité incontestable. L'analyse linguistique et étymologique des données onomastiques permet ainsi un accès immédiat à la langue libyque. La documentation, rassemblée, commentée et analysée, constitue les bases d'un corpus onomastique (Onosmasticon libycum), qui compte actuellement 636 bases lexicales, et autorise un certain nombre de considérations sociolinguistiques sur les univers libyco-punique et libyco-romain. Sur le plan linguistique, l'étude du corpus onomastique permet d'avoir à la fois un ensemble de renseignements lexicaux et grammaticaux utile pour l'histoire de la langue, et un ensemble de données ponctuelles relatives à la situation linguistique antique. L'examen des données onomastiques libyques et les résultats obtenus constituent une première approche de la langue libyque et une base de réflexion et de travail qui pourra être développée dans des recherches ultérieures. / Starting from the observation that there are inventories and comprehensive onomastic tools for the other linguistic spheres represented in ancient North Africa (Punic, Latin), my goal has been to develop a comparable instrument for the Libyan sphere which would bring together materials and provide a linguistic and etymological study as systematic as possible. In the vast field of onomastics, my research has focused primarily on anthroponomy, ethnonymy, and to a lesser extent on theonymy. It has been postulated that the onomastic materials could shed some light on the libycal language as the largely studied names are indigenous terms whose authenticity is beyond question. The linguistic and etymological analysis of onomastic data from epigraphic and historical sources provides an immediate access to the Libycal language. The materials of our work cover all of Ancient North Africa, which enables us to offer a global vision. Assembled, annotated and analyzed documentation is the basis for an onomastic corpus (Onosmasticon libycum), which currently has 636 lexical bases, and authorizes a number of sociolinguistic considerations on the Libyco-Punic and Libyco-Roman worlds. Linguistically speaking, the study of the onomastic corpus allows for both a set of useful information for lexical and grammatical history of the language, and a precise set of data relating to the ancient linguistic situation. The examination of the Libycal onomastic data and its results constitute a first approach to the Libycal language and a starting point and working basis which could be developed in future research.
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Les élites de la confédération cirtéenne (Constantine, Algérie) d'Auguste à Dioclétien / The elites of Cirtean confederation from Augustus to Diocletian

Baroni, Anne-Florence 27 May 2014 (has links)
Durant le Haut-Empire romain, la région de Cirta (aujourd’hui Constantine, Algérie) pose essentiellement deux problèmes historiographiques. D’une part, la « confédération cirtéenne », une respublica de quatre colonies dont Cirta est la capitale, représente dans l’Empire un « extraordinaire hapax administratif » (J. Heurgon). D’autre part, la présence de nombreux Cirtéens dans l’entourage des empereurs antonins (comme Fronton et Antistius Burrus, respectivement professeur et gendre de Marc Aurèle) a souvent été interprété comme les signes de l’existence d’un « lobby » africain à la cour impériale. Le présent travail a pour but de revenir sur ces deux questions. Il s’agit d’abord de faire le point sur le fonctionnement et l’évolution des institutions cirtéennes, en s’interrogeant sur leur caractère exceptionnel et en comparant les résultats avec les recherches récentes concernant l’histoire municipale des cités, notamment en Afrique. La question de l’originalité cirtéenne permet également d’aborder la question des rapports entre élites locales et pouvoir romain. On tentera alors d’expliquer les ressorts de la réussite des Cirtéens dans l’aristocratie romaine, par l’analyse de leur fortune, des réseaux sociaux et politiques dont ils disposent, et de leur éventuelle implication dans l’approvisionnement de Rome. / The present study aims to investigate two problems raised by Cirta (Constantine, Algeria) and its territory during the High Empire. The first problem to question is the existence of a Cirtean Confederation, a res publica IIII coloniarum, ruled by magistrates from Cirta, which represents a unique organization in the Roman Empire. On the over hand, a large number of men born in Cirta entered the Roman Senate in the second century – among them Fronto, the famous rhetorician, tutor and friend of Marcus Aurelius, and Antistius Burrus, son‐in law of the emperor. According to many scholars, this concentration resulted from the development of an African lobby in Antonine Rome. This work proposes to examine the functioning and evolution of Cirtean institutions and to question their peculiarity in the light of recent research on the municipal history in Africa. It also attempts to explain the success of Cirtean senators in the Roman aristocracy, by analyzing their wealth, their social and political networks, and their possible involvement in the supply of Rome.
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Une société mixte dans un cadre colonial : l'exemple de la colonie romaine de Dion (Piérie, Macédoine) du Ier siècle a.C. au IIIe siècle p.C. / A mixed society in a colonial context : the example of the Roman colony of Dion (Pieria, Macedonia) from the 1st century B.C. to the 3rd century A.D.

Demaille, Julien 19 January 2013 (has links)
Fondée sur les ordres de Jules César peu de temps avant les Ides de Mars, la colonie de Dion (Piérie, Macédoine) fait partie d’un vaste programme de colonisation qui a touché tout l’empire à l’époque césaro-augustéenne. Les données épigraphiques, rassemblées en un corpus des inscriptions latines et grecques de Dion et de son territoire, permettent d’analyser, dans le temps et dans l’espace, les évolutions d’une société mixte, constituée des colons romains, de leurs descendants et des anciens habitants grecs. Dans cette société qui s’hellénise peu à peu, se met en place un panthéon original qui mêle les divinités romaines aux divinités grecques et orientales. Les éléments de romanité, dominant au début de la période, s’atténuent progressivement, alors que les institutions perdurent jusqu’à une date avancée du Bas-Empire. / Founded on Julius Cesar's orders, shortly before the Ides of March, the Dion colony (Pieria, Macedonia) was part of a large colonization program that involved the whole empire at the Caesar and Augustan time period. The epigraphic data, in the form of a corpus collecting the Latin and Greek inscriptions from Dion and its territory, make it possible to analyse, in time and space, the evolution of a mixed society constituted of Roman settlers and their descendants, as well as native Greeks. In this progressively hellenising society, a distinctive pantheon arises, mixing Roman gods to Greek and Oriental ones. The roman elements, while dominating in the early era, will progressively fade although, the institutions will remain much later during the Late Empire.
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Fray Luis de Leon à l'épreuve de la traduction : un negocio de particular juicio / Fray Luis de León and the experience of translation : un negocio de particular juicio

Vidal, Marion 30 November 2018 (has links)
Fray Luis de León (1527-1591) est connu pour ses poésies originales, il l’est beaucoup moins pour ses traductions. Pourtant, c’est bien autour de la traduction que se nouent les principaux enjeux du XVIe siècle : traduire permet de comprendre les trésors littéraires du passés (la Bible et les auteurs gréco-latins), et de forger la langue vernaculaire. Il y a là aussi un grand danger : fray Luis passe plus de quatre ans en prison, accusé par l’Inquisition de « judaïser » entraduisant le Cantique des Cantiques depuis sa version hébraïque. Une lecture minutieuse de ses traductions, les confrontant aux textes-sources (Virgile et Horace en latin, la Bible en hébreu et en latin), vise à esquisser les contours d’une « théorie luisienne de la traduction ». / Fray Luis de León (1527-1591) is well known for his original poetry, but not as recognized for his translations. However, most of the sixteenth century’s stakes are tied to translation: translate allows one to understand the literary treasures of the past (the Bible and the Greco-Roman authors), and forge vernacular language. But, in translation also lies serious danger: fray Luisspends more than four years in jail, accused by the Inquisition of “Judaizing” by translating the Song of Songs from its Hebrew version. A close reading of his translations aims to outline a “luisian theory of translation”, by comparing them with their original text sources (Vergil and Horace in Latin, the Bible in Hebrew and Latin).
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoire

Colin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.
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Les langages de J.K. Rowling / The Langages of J.K. Rowling

Mulliez, Carole 21 March 2009 (has links)
Les Harry Potter, depuis le début de leur publication en 1997, n’ont cessé de susciter un engouement international avec leur version originale anglaise tout comme avec leurs traductions. Leur auteur, l’écrivain britannique, J.K.Rowling, se voit depuis lors félicitée pour sa créativité et notamment pour son inventivité langagière. Celle-ci (dans les six premiers volumes) est le sujet de la présente recherche ainsi que sa trad-aptation en langues étrangères et tout particulièrement en français ainsi qu’en néerlandais. Œuvre littéraire pour la jeunesse à l’origine, ces livres ont néanmoins conquis un lectorat plus large pour devenir des cross-over books. Ce développement trouve une justification dans l’expression du récit et non seulement dans la diégèse. Cette recherche tente d’analyser les multiples facettes des langages utilisés et/ ou inventés, d’une part, et démontre qu’il est possible de parler de l’élaboration d’un idiolecte spécifique littéraire - le rowlinguisme - en étudiant les références culturelles intrinsèques au langage dans une première partie, puis la texture sonore et les traits humoristiques dans une deuxième partie (jeux sur les sons et sur les mots, descriptions visuelles et auditives, idiolectes) avant d’aborder l’étude des passages de styles, et donc de formes, différentes. Ces trois axes sont envisagés aussi bien pour le texte d’origine que pour les versions étrangères mentionnées ci-dessus. Or, la traduction est le sujet de la dernière partie plus spécifiquement aussi bien en partant des observations lexicales portant sur le texte de J.K. Rowling que sur les pratiques économiques et professionnelles (traductologie, édition, lectorat, ré-écriture) des traducteurs. D’autre part, il s’agit aussi de tirer une conclusion quant au résultat, à savoir qu’il fut plus aisé pour le traducteur néerlandais (avec une langue germanique) que pour celui français d’œuvrer du fait des ressources linguistiques disponibles. / Ever since the Harry Potter books started being published, they have triggered much enthusiasm around the world be it in their original English version or in translation. Their British author, J.K. Rowling has been praised for her creativity, and especially for her linguistic inventiveness. The latter – in the first six volumes – is the subject of the present dissertation and so is its trad-aptation into foreign languages – more precisely into French and Dutch. Originally literary works for young people, these books, however, have reached a wider readership, thus becoming cross-over books. This development can be justified by the way the story is expressed – and not only on account of the diegesis itself. This research tries to analyse the various features of the languages which are used and/or invented, on the one hand, and demonstrates that one can refer to the conception of a specific literary idiolect – rowlinguism – studying the cultural references within the language itself in a first part, then the phonological quality and the humour of the text in a second part (plays on sounds and words, visual and oral descriptions, idiolects) before tackling the analysis of passages with different styles and forms. These three aspects are considered both as far as the original text is concerned as well as the foreign versions mentioned above. Indeed, translation is the very subject of the last part, based on both lexical observations on J.K. Rowling’s text and on economical and professional practices (translating, publishing, reading, re-writing). On the other hand, therefore, a conclusion had to be drawn concerning the result, namely it has been easier to translate into Dutch – a Germanic language - than into French – a Latin language – due to available linguistic resources

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