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Scènes négligées ou vaudeville, opéra-comique et la transformation du théâtre à Rio de Janeiro, dans les années 1840 / Forgotten scenes, or vaudeville, opéra-comique and the transformation of the theatre in Rio de Janeiro, of the 1840sScandarolli Inacio, Denise 27 May 2013 (has links)
Dans les années 1840, deux troupes françaises sont arrivées à Rio de Janeiro, elles se sont installées dans les théâtres de la Cour où elles ont présenté des genres théâtrales spécifique, des vaudevilles et des opéra-comiques. C’est précisément de la Compagnie Dramatique Française et de la Compagnie Lyrique Française que cette thèse s’attachera. Bien qu’il y a un vrai silence à propos de la histoire de ces deux troupes, l’impacte que leurs actions ont suscité dans les pratiques théâtrales de la Cour du Brésil est fondamental dans le développement de plusieurs axes liés à cet art, par exemple la critique d’art, les régiments de fonctionnement des salles de spectacle, le discours qui cherchait l’organisation d’un théâtre national, la censure, le confrontation avec les significations de « civilisé » e des valeurs français. Ainsi, la compréhension des mécanismes d’action de ces artistes français à Rio de Janeiro et les relations qu’ils ont établie entre les différentes entités liées à l’art, permet comprendre les processus de formation cultural de la Cour et des dialogues établies avec l’art français, qui implique bien l’éloignement que la reconnaissance. / In the 1840s, the French theater companies Compagnie Française Dramatique, and Compagnie Française Lyrique arrived in Rio de Janeiro. They settled in the Brazilian court with a specific repertoire composed mostly by vaudeville and opéra-comiques, and even though little was known about the story of these two group, their actions impacted theatrical practices of the court. This thesis addresses the story of these French companies. They were fundamental in the development of multiple axes, and remarkably connected with regiments of spectacle rooms, artistic criticism, censorship, to structure a national theater and confronted with the meanings of "civilized" and French values. One can therefore understand the cultural dialogues established with French art by the mechanisms of action of these artists in Rio de Janeiro, and the relationships established among the different entities related to the Art.
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Pour une dramaturgie de la comédie mêlée d’ariettes (1750-1810) / Towards a dramaturgy of comédie mêlée d’ariettes (1750-1810)Schang-Norbelly, Marie-Cécile 04 December 2017 (has links)
La comédie mêlée d’ariettes, genre d’opéra-comique apparu au milieu du XVIIIe siècle, fait l’objet d’un regain d’intérêt depuis les années 1990 de la part des artistes et des chercheurs. Elle naît dans des circonstances marquées par le renouvellement de la comédie, et par l’apparition de l’esthétique en tant que discipline philosophique. De ce fait, elle témoigne d’une prise de distance vis-à-vis de la poétique classique, et d’un déplacement des critères d’évaluation de l’oeuvre d’art : la critique se détourne en partie de l’objet pour considérer le sujet : l’oeuvre est désormais jugée du point de vue de l’effet qu’elle produit. Dans ce contexte de libération vis-à-vis des normes académiques, la très grande diversité des pièces qui composent le répertoire de la comédie mêlée d’ariettes est telle que leur parenté ne va pas forcément de soi. Leur point commun le plus évident est l’alternance de dialogues parlés et d’airs, qui crée une discontinuité formelle à laquelle il faut ajouter une discontinuité stylistique et générique. Pour toutes ces raisons, on lui refuse parfois la qualité de « genre ». Il s’avère en tout cas qu’elle se dérobe à toute tentative de poétique. Toutefois, l’analyse des effets produits sur le public par la comédie mêlée d’ariettes met en évidence l’unité du répertoire et la cohérence interne à chaque pièce. Il semble donc pertinent d’adopter une approche esthétique plus que poétique, c’est-à-dire d’élaborer une dramaturgie du genre, en privilégiant une logique impressive qui conduit à opérer des rapprochements avec la peinture et le roman. La progression dramatique non linéaire du genre apparaît alors comme la conséquence d’une esthétique polarisée autour de « tableaux », autrement appelés « situations ». Ceux-ci favorisent l’irruption de la sensibilité au sein du réel prosaïque, et l’émergence d’une voix poétique, au service de l’expression d’une nostalgie dont la poésie lyrique traditionnelle n’est plus à même de se faire l’écho. / The comédie mêlée d’ariettes is a type of opéra-comique which emerged in the middle of the 18th century in France. Since the 1990s, artists and academics have shown renewed interest for this genre which came into being in a context characterized by the renewal of comedy and the emergence of aesthetics as a philosophical discipline. As a consequence, the comédie mêlée d’ariettes illustrates a shift of focus away from classical poetics and a significant change in the criteria used to judge the value of a work of art: critics partly turned away from the object in order focus on the subject – from then on, what mattered in the assessment of a work of art was the effect it produced. As playwrights let go of academics standards, the comédie mêlée d’ariettes repertoire is very diverse and therefore the kinship between the various plays is not self-evident. Their most obvious common point is the alternation of spoken dialogues and aria – or tunes, which creates a formal discontinuity that is to be added to the stylistic and generic discontinuity. For all these reasons, the comédie mêlée d’ariettes has often been denied the name of a “genre”. In any case, it proves difficult to formalize it into a poetics. However, analyzing the impact the comédie mêlée d’ariettes made on the public highlights both the unity of the repertoire and the internal coherence of each play. Consequently, it seems relevant to adopt an aesthetical rather than a poetical approach, that is to say to elaborate a dramatic theory of the genre favouring an impressionist logic which leads to comparisons with painting and the novel. The non-linear dramatic progression of the genre therefore appears to be the consequence of an aesthetics polarized around “stage pictures” (tableaux) also called “situations” The latter encourage both the sudden emergence of sensitivity amid the trivial reality and the apparition of a poetical voice which expressed a nostalgia that traditional lyrical poetry could no more voice.
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Figures of sympathy in eighteenth-century Opéra comiqueLeavens, Janet Kristen 01 December 2010 (has links)
Eighteenth-century opéras comiques often turn around moments of sympathy--moral and affective bonds through which the Enlightenment imagined a natural basis for the social order as well as the pleasures and transformative potential of art. Through musico-literary analysis informed by models of moral and aesthetic relationality that I derive from Dubos, Marivaux, Rousseau and Diderot, I argue that opéras comiques written and performed between 1835and the Revolution feature three distinct forms of sympathy: 1) a worldly-sensuous sympathy most typically found in the common subgenre of the sentimental pastorale and characterized by a happy blending of moral and sensual connections; 2) an amorous intersubjectivity found occasionally in sentimental comedies and characterized by a sometimes empowering, sometimes trying encounter with an other experienced as a site of subjective freedom; and finally 3) a sacrificial sympathy found most frequently in Michel-Jean Sedaine's sometimes pointedly anti-worldly, morally sober lyric dramas and characterized by an obstacle-triggered leap into an identificatory, affective imagination.
Although there is much that distinguishes these forms of sympathy, they are all shaped by eighteenth-century empiricist assumptions as to the existence of a basic relationality between the self and his or her social environment and thus resist a standard critical model that sees such emotional ties as merely the effect of some more fundamental separation between self and other.
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L’opéra sauvetage en France de 1769 à 1813, une étude dramaturgique / The rescue opera in France from 1769 till 1813, a study of musical dramatic artSaulneron, Charlotte 22 February 2010 (has links)
L’opéra sauvetage s’est développé rapidement en France durant la Révolution française, principalement dans l’opéra-comique, puis est assez vite passé de mode sous l’Empire. L’opéra sauvetage se définit surtout en fonction de ses caractéristiques littéraires. Le livret met en scène un héros ou un groupe sauvé de la mort ou d’un avenir contraire à ses désirs après que l’injustice ou la malveillance l’a persécuté. Le sauvetage arrive à l’instant le plus critique. Nous nous sommes interrogée sur l’efficacité dramatique des intrigues, musiques et mises en scènes proposées dans ces créations. Notre étude travaille donc sur l’énergie dramatique mise en œuvre dans les opéras sauvetage et surtout sur son calibrage selon le déroulement de l’action. Le terme « énergie dramatique » doit être compris comme le lien entre la construction d’un opéra et l’émotion que cette construction doit engendrer. Cette étude sur l’énergie dramatique se justifie d’autant plus que ce concept est au centre de l’intérêt d’un opéra sauvetage à défaut d’autres notions comme la virtuosité par exemple. / The rescue opera developed quickly in France during the French Revolution, mainly in the light opera, then is rather fast old-fashioned under the Empire. The rescue opera defines itself especially according to its literary characteristics. The notebook stages a hero or a group saved from the death or from the future against its desires after the injustice or the hostility persecuted him. The rescue arrives at the most critical moment. We wondered about the dramatic efficiency of the intrigues, music and directions were proposed in these creations. Our study works on the implemented dramatic energy in the rescue operas and especially on its grading according to the progress of the action. The term "dramatic energy" must be understood as the link between the construction of an opera and the emotion which this construction has to engender. This study on the dramatic energy justifies itself especially since this concept is in the center of the interest of a rescue opera for lack of the other notions as the virtuosity for example.
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Text und ’Subtext’ in der frühen Opéra-comique: Zur Semantik des VaudevillesBetzwieser, Thomas 08 January 2020 (has links)
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De l'opéra-comique à la zarzuela : modalités et enjeux d'un transfert sur la scène madrilène (1849-1856) / From opéra-comique to zarzuela : terms and issues of a transfer on Madrid lyrical stage (1849-1856)Porto San Martin, Isabelle 21 September 2013 (has links)
Genre lyrique espagnol né au XVIIe siècle, la zarzuela connait un nouvel essor à partir de 1849. En effet, une génération de compositeurs souhaite lui donner une dimension nationale. Il s’agit principalement de Francisco Asenjo Barbieri, Joaquín Gaztambide, Cristóbal Oudrid, Rafael Hernando, José Inzenga et, dans une certaine mesure, Emilio Arrieta. Cette thèse étudie la manière dont musiciens et librettistes ont construit ce répertoire qui, paradoxalement, s’il se veut espagnol, est en certains points inspiré de la scène lyrique française et plus particulièrement de l’opéra-comique. Le transfert s’opère à travers la dimension littéraire, musicale, humaine, mais aussi culturelle. C’est donc la question des influences, de ses modalités et de ses enjeux, qui fait l’objet d’une réflexion et qui est illustrée par des correspondances entre des oeuvres emblématiques de part et d’autre de la frontière / Zarzuela is a Spanish lyrical genre which was born in the 17th century and experienced a revival from 1849 on; Indeed, a generation of composers wished to give it a national dimension. The most important ones are Francisco Asenjo Barbieri, Joaquín Gaztambide, Cristóbal Oudrid, Rafael Hernando, José Inzenga and to a certain extent Emilio Arrieta; This dissertation analyses the way some musicians and authors constructed the repertoire which, paradoxically, even though it was supposed to be Spanish, was, in certain ways, inspired by the French lyrical stage and more particularly by comic opera. The transfer occurs through the literary, musical, human and even cultural dimensions. Consequently, what is discussed here is the issue of influences, their characteristics and challenges as the basis for a thorough analysis illustrated by the links between emblematic works on the two sides of the boarder
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Les traductions françaises de Die Entführung aus dem Serail et Die Zauberflöte de W. A. Mozart sur les scènes parisiennes de 1798 à 1954 / The french translations of Mozart's Entführung aus dem Serail and Zauberflöte performed in Paris between 1798 and 1954Obert, Julie 24 September 2013 (has links)
De la fin du 18e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle, la plupart des opéras de Mozart ont été joués en français sur les scènes parisiennes. Condition essentielle aux représentations, la traduction a donc joué un rôle décisif dans la diffusion des œuvres lyriques de Mozart en France. Cette thèse étudie les traductions françaises des deux plus célèbres opéras de Mozart en langue allemande, Die Entführung aus dem Serail und Die Zauberflöte, représentées sur les scènes parisiennes entre 1798 et 1954. S’appuyant sur de nombreuses sources encore inédites, cette étude cherche à comprendre comment les traducteurs affrontent les multiples enjeux que représente la traduction des livrets allemands pour le public français. Loin de n’assurer que le transfert d’une langue à l’autre, les traductions remodèlent sans cesse le livret comme la partition des opéras mozartiens, donnant souvent naissance à des œuvres entièrement nouvelles. En croisant l’approche historique et les méthodes de l’analyse textuelle, il s’agit de mettre en lumière les spécificités de chaque traduction, d’éclairer les choix des traducteurs et d’interroger l’évolution des traductions au fil du temps. En permettant au public français de découvrir et d’entendre les opéras de Mozart, les traductions façonnent la réception française de ces œuvres en même temps qu’elles en témoignent. Ce qui est en cause est tout autant la situation particulière du monde lyrique français et ses rapports avec les pays de langue allemande, que la conception de la traduction et de l’œuvre d’art. / The two German operas of Mozart, Die Entführung aus dem Serail and Die Zauberflöte were performed primarily in French from the end of the 18th century until the middle of the 20th century. Cultural conventions and market conditions required that the libretti of German operas be translated into French. In consequence, translation was a vital element in the diffusion of Mozart’s operatic corpus in France. This dissertation is the first to focus on all four sequential translations of Die Entführung aus dem Serail and the five of Die Zauberflöte, performed in Paris between 1798 and 1954. Based on a number of unpublished manuscripts and unknown publications, this scholarly study of the process of translation discloses the transformations of the original works into new versions of Mozart’s operas, not only in the libretti but also in the music. What matters most is to understand how these translations were made and how they evolved over time, as well as exploring the way translators approached the particular difficulties presented by the need to translate texts meant to be sung. What we see is not only a set of changes in the nature of translations, but also a shift in the professional and popular understanding of what constitutes a work of art. Translation both transmitted and framed the meanings of Mozart’s operas at the same time as they made them available to the French musical world. In this context we can see how fruitful it is to braid together musicological research and the insights of literary scholarship in German studies. / In Frankreich wurden Mozarts Opern vom Ende des 18. Jahrhunderts bis in die zweite Hälfte des 20. Jahrhunderts hinein in erster Linie auf Französisch aufgeführt. Um kulturellen Konventionen Genüge zu tun und Markttauglichkeit zu sichern, mussten deutsche Opernlibretti ins Französische übertragen werden, damit das Publikum die Werke verstehen konnte. Folglich waren Übersetzungen eine unumgängliche Voraussetzung für die Verbreitung von Mozarts Opernschaffen in Frankreich. Die vorliegende Dissertation untersucht zum ersten Mal alle Übersetzungen der beiden bekanntesten deutschsprachigen Opern Mozarts, Die Entführung aus dem Serail und Die Zauberflöte, die zwischen 1798 und 1954 auf Pariser Bühnen zu hören und zu sehen waren. Die Studie zieht eine Reihe unveröffentlichter Handschriften und in Vergessenheit geratener Veröffentlichungen heran und zeigt, dass die Übersetzer nicht nur am Text, sondern auch an der Musik Veränderungen vornahmen, die die neuen Fassungen gleichsam zu eigenständigen Werken machten. Das vorrangige Ziel der Arbeit besteht darin zu verstehen, wie die jeweilige Gestaltung der Übersetzungen zustande kam, und wie sie sich im Lauf der Zeit entwickelten. Dabei wird nicht nur ein Wandel in der Übersetzungsart festgestellt: vielmehr wird auch sichtbar, dass sich bei den Übersetzern wie beim Publikum die Auffassung verändert von dem, was ein Kunstwerk ist, und wie man mit ihm umgehen sollte. Indem sie Mozarts Opern der französischen Musikwelt zugänglich machten, bestimmten die Übertragungen das Verständnis der Werke mit, so dass sie aufschlussreiche Quellen zur französischen Mozart-Rezeption darstellen. Um diesen Verschiebungen und wechselseitigen Wirkungen nachzugehen, werden die Methoden der Übersetzungskritik mit den Grundlagen historischmusikwissenschaftlicher Forschung zusammengeführt.
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La pratique des interprètes de Berlioz et la construction du comique sur la scène lyrique au XIXe siècle / The practices of Berlioz’s performers and the construction of the comic element on the 19th century lyrical stageLoriot, Charlotte 15 November 2013 (has links)
La pratique des interprètes de Berlioz qui créèrent Benvenuto Cellini, La Damnation de Faust et Béatrice et Bénédict gagne à être mieux connue : ils observaient d’autres traditions que les nôtres, et saisir leurs usages et leur contexte artistique offre un autre regard sur les œuvres. La présente thèse examine le cadre de travail de ces artistes, c’est-à-dire leurs formations, leurs carrières, le déroulement des répétitions d’une œuvre et les corps de métier convoqués, mais aussi les écoles de jeu, de chant, et les étapes de préparation d’un rôle. Ces artistes seront aussi présentés, en particulier ceux qui jouèrent dans les scènes comiques des œuvres concernées. Les derniers chapitres, qui explorent la manière dont les œuvres du corpus furent interprétées sur les scènes de l’Opéra et du théâtre de Bade, ainsi qu’à l’Opéra-Comique et au théâtre de Weimar, mêlent l’ensemble de ces sources et croisent aspect scéniques et musicaux. / The practices of the performers who first produced Berlioz’s Benvenuto Cellini, La Damnation de Faust and Béatrice et Bénédict deserves to be better known: they followed other traditions than ours, and to understand their habits, practices and artistic context offers another way of conceiving these musical works. The present thesis considers the framework in which these artists worked, that is to say their training, their careers, the progress of the rehearsal of an opera and the trades involved, as well as the schools of acting, of singing, and the preparation of a role. The individual artists will also be introduced, in particular those who played in the comic scenes of the concerned works. The last chapters, which explore the way in which the corpus’ works were performed on the stage of the Paris Opera and the theater of Bade, as well as at the Paris Opera-Comic and the theater of Weimar, mix all these sources and documents and combine musical and scenic elements.
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Defining Manon: Three Operas on Abbé Prévost’s Manon LescautBoudreaux, Emily 16 September 2013 (has links)
Abbé Prévost’s novel L’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (1731) has inspired at least four operas, notably by Daniel Auber, Jules Massenet, Giacomo Puccini, and Hans Werner Henze. This study will look at the three nineteenth-century operas based on that novel: Auber’s Manon Lescaut (1856), Massenet’s Manon (1884), and Puccini’s Manon Lescaut (1893). Massenet’s treatment receives the most attention because it is the most popular, and arguably the most well-known, of the three operas. I will discuss Manon’s role in the novel and operas, and its impact on the dramatic conception of each work. In the three operas I will examine her arias and other music, and her relationships with other characters. The goal is to gain a better understanding of each composer’s interpretation of Prévost’s heroine and to explore why Manon is different in each work.
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La contribution de Florimond Ronger, dit Hervé, au développement de l'opérette (1848-1870) : éléments biographiques et mécanismes du comiqueBlanchet, Pascal 08 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). / Aujourd’hui, le nom du « père de l’opérette », Florimond Ronger, dit Hervé (1825-1892), se résume bien souvent à une note de bas de page dans les volumes d’histoire de la musique. S’il est vrai, pour emprunter la formule de Jules Lemaître, que l’opérette est le seul genre dramatique qu’ait produit la seconde moitié du XIXe siècle, on peut s’interroger sur les raisons de l’oubli dans lequel est tombé un compositeur qui, de son vivant, remporta pourtant des succès comparables à ceux de son plus célèbre rival, Jacques Offenbach (1819-1880).
Cette thèse a pour objectif d’évaluer l’apport d’Hervé à la naissance et au développement du genre de l’opérette de 1848 à 1870. Pour ce faire, ce travail survole dans un premier temps la vie et la carrière d’Hervé pour observer la nature de sa participation au développement du genre et l'impact de sa biographie sur cette trajectoire ; dans un deuxième temps, nous étudions son approche du comique telle qu’elle se manifeste dans le livret et la musique de ses œuvres. Le premier des quatre chapitres qui composent cette thèse dresse un bilan des données biographiques qu’on peut extraire des trois livres qui ont été consacrés au moins en partie à Hervé (Schneider 1924, Ghesquière et Cariven-Galharret 1992 et Rouchouse 1994). Le chapitre 2 montre le nouvel éclairage que jette sur la carrière du compositeur le dépouillement d’archives, et aborde entre autres le sujet délicat et fortement occulté jusqu’à maintenant du procès et de la condamnation du compositeur pour détournement de mineur. Le chapitre 3 propose un inventaire des ressorts du comique employés dans les opérettes de Hervé entre 1848 et 1870 et plus spécifiquement dans L’œil crevé (1867), première œuvre ambitieuse en trois actes où se cristallisent l’ensemble des procédés comiques du compositeur. Le chapitre 4 observe l’application de ces procédés dans Le petit Faust (1869), une parodie du Faust (1859) de Gounod, qui s’est avéré le plus grand succès d’Hervé et constitue probablement son chef-d’œuvre. / Today, the name of “the father of operetta”, Florimond Ronger, who worked under the moniker Hervé (1825-1892), is generally relegated to a footnote in the annals of music history. Yet, if Jules Lemaître's contention that operetta is the only dramatic genre produced by the second half of the nineteenth century is indeed true, one may well ponder how its leading exponent, a composer whose works attained a level of success during his lifetime comparable to that of his most famous rival, Jacques Offenbach (1819-1880), could fall into obscurity.
The purpose of this dissertation is to evaluate the contribution of Hervé to the birth and development of operetta from 1848 to 1870. To do this, this work shall first survey Hervé's life and career to examine the nature of his participation in the development of the genre and the impact of his biography on its trajectory. Next, we shall study his approach toward the comic as it manifests in both the libretti and music of his works. Chapter 1 of the four which comprise this dissertation provides an overview of the biographical data which can be extracted from the three books devoted at least in part to Hervé (Schneider, 1924; Ghesquière and Cariven-Galharret, 1992; and Rouchouse, 1994). Chapter 2 is a distillation of the information gleaned from an examination of the archives which sheds new light on the career of the composer. Among other topics, the delicate and heretofore highly obscure subject of Hervé's trial and conviction for enticement of a minor will be explored. Chapter 3 consists of a general inventory of the comic devices used in the operettas of Hervé between 1848 and 1870 and more specifically a detailed analysis of those found in L’œil crevé (1867), his first ambitious work in three acts wherein is found the synthesis and crystallization of all the composer’s comic devices. Chapter 4 examines the implementation of these same techniques in Le petit Faust (1869), a parody of Gounod’s Faust (1859), which proved to be Hervé's greatest success and probably his masterpiece.
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