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Nature en politique: Mutations. sociologie du travail scientifique dans le projet de Parc National en Guyane Française (1930-2007).Ranoux, Maëlle 04 December 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse comment et pourquoi la mise en politique de la nature amène à repenser la frontière entre nature et culture. Cette analyse est menée à travers l'étude du processus d'élaboration du Parc National de Guyane Française créé en 2007. Nous mobilisons la sociologie relationiste de Latour afin de comprendre la place de la recherche scientifique dans cette élaboration. Par les liens que la recherche noue entre différents éléments de la réalité, elle construit des objets de recherche. L'intérêt de notre travail est de suivre ces objets de recherche lorsqu'ils se transforment en objets politiques à l'intérieur du projet de parc. Nous analysons alors les éléments qui construisent le processus d'action politique et notamment leur appartenance à la nature aussi bien qu'à la culture. Dès lors, aux moments clefs du processus de création du parc, le registre de la santé apparaît. Il est nécessairement un lien entre nature et culture puisqu'il traite de la biologie de l'homme. Au final, cette recherche démontre que la mise en politique de la nature crée des mutations, aussi bien au sein de cette dernière que dans l'élaboration de son approche collective. On observe alors un passage de l'ontologie naturaliste, telle que définie par Descola, habituelle en Occident vers l'ontologie analogique vers laquelle les acteurs du projet de parc tendent.
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Communautés locales et implantation/intégration d'un parc national : le cas de la réserve de l'Archipel-de-MinganDavid, Jacinthe January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La patrimonialisation des parcs nationaux : aux frontières de la nature et de la culture : le cas du Parc national de la Jacques-CartierCrépin-Bournival, Mathilde 23 April 2018 (has links)
Depuis plusieurs années, les activités anthropiques, alimentées par des technologies plus efficaces et performantes, créent de fortes pressions sur les écosystèmes. En réponse à cette dynamique, la conservation revêt un aspect primordial. Elle vise à assurer la protection des écosystèmes tout en y permettant l’accès, afin de sensibiliser et d’éduquer le public et de favoriser les contacts entre les personnes et la nature. Les politiques de patrimonialisation constituent un aspect clé des processus de conservation des milieux naturels. Elles désignent l’ensemble des actions organisées dans le domaine public en rapport avec la conservation et la mise en valeur du patrimoine naturel. À ce jour, les chercheurs n’ont pas abordé systématiquement les politiques de patrimonialisation des milieux naturels. Ce mémoire cherche à alimenter la réflexion en matière de conservation en posant l’hypothèse que le patrimoine naturel, dans ses mécanismes de constitution, est à l’interface de la nature et la culture. Ainsi, les politiques de patrimonialisation de la nature s’inspireraient des dynamiques de la formation du patrimoine culturel. En effet, désormais bien documentée, la notion de patrimoine culturel constitue une construction qu’effectuent les sociétés pour des motifs économiques, idéologiques et disciplinaires. Reposant sur un fort potentiel discursif, le patrimoine culturel modifie les usages des objets et des lieux en leur retirant leur fonction première et en les encadrant par des politiques nourries par l’idéologie de la conservation. Le mémoire interroge la dynamique des politiques de patrimonialisation des milieux naturels, au Québec, dans le contexte des parcs nationaux. Il prend appui sur une méthodologie qui emprunte à l’analyse des discours et fait appel au cas du parc national de la Jacques-Cartier qui, pendant les années 1970, a été au cœur d’une controverse d’où sont nées les premières législations québécoises en matière de conservation du patrimoine naturel. / For several years, human activities, fuelled by more efficient and effective technologies, create strong pressures on ecosystems. In response to this dynamic, conservation is of primary aspect. It aims to ensure the protection of ecosystems while allowing an access to them, sensitize and educate the public and promote contacts between people and nature. Patrimonialization policies are a key aspect of the processes of conservation of natural environments. They refer to all actions organized in the public domain related to the conservation and enhancement of the natural heritage. To date, researchers did not discuss systematically patrimonialization policies of natural environments. This thesis aims to provide food for thought for conservation under the assumption that the natural heritage in its formation mechanisms, is at the interface of nature and culture. Thus, the nature patrimonialization policies would be guided by the dynamics of the formation of cultural heritage. Indeed, now well documented, the concept of cultural heritage is a construction being done by companies for economic, ideological and disciplinary reasons. Based on a discursive potential, cultural heritage modifies the uses of objects and places by removing their primary function and by mentoring them with policies nourished by the ideology of conservation. The dissertation examines the dynamics of the natural environments patrimonialization policies in Quebec in the context of national parks. It is based on a methodology that borrows to the analysis of discourse and uses the case of the Jacques-Cartier National Park, which, during the 1970s, was at the heart of a controversy from which the first laws were born in Quebec in the conservation of natural heritage field.
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Conservation et utilisation durable de la biodiversité autour et dans les aires protégées du Sud-Est du Tchad : cas du parc national de Manda et de la forêt classée de Djoli-Kera. Usages et risques, quelles stratégies pour la revalorisation et le développement local ? / Non communiquéOuya, Bondoro 10 December 2010 (has links)
Durant ce troisième millénaire d’angoissants problèmes politiques, économiques et de sécurité se posent aux habitants de la planète terre. Leur ampleur et leur gravité, font oublier la perte de la biodiversité et l’amenuisement de ses ressources naturelles face aux activités anthropiques. Il s’avère cependant urgent de s’en préoccuper car la moindre négligence entraînerait des pertes irréparables de la biodiversité. La situation est inquiétante pour les pays sous-développés comme le Tchad et plus particulièrement pour le parc national de Manda et sa périphérie. Des aléas climatiques, des mauvaises pratiques agricoles et la surexploitation des ressources naturelles l’exposent à une succession de crises écologiques depuis le début des années 1980. L’accroissement actuel de la population, le surpâturage, l’instabilité politique, les guerres civiles multiplient les effets pervers et compliquent la gestion de cette biodiversité. [...] / During this third millennium of agonizing political, economic and security faced by the inhabitants of planet earth. Their intensity and gravity do forget the loss of biodiversity and the depletion of its natural resources in front of human activities. There is however urgent attention because the slightest negligence would result in irreparable loss of biodiversity. The situation is worrying for underdeveloped countries like Chad and especially for the Manda National Park and its periphery. Vagaries of the weather, bad agricultural practices and overexploitation of natural resources are exposed to a succession of environmental crises since the early 1980’s. The current population growth, overgrazing, political instability, civil wars perverse multiply and complicate the management of biodiversity. [...]
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Entre conservation et développement local : étude des projets écotouristiques dans deux groupes quechua au PérouRochat, Lauren 12 1900 (has links)
Depuis les années 1980, les projets intégrés de conservation et de développement (PICD) sont des modèles fonctionnels de développement durable. L’écotourisme est une de ces stratégies, combinant les objectifs sociaux et économiques de développement pour les populations locales dans un contexte de conservation des ressources naturelles. Cette maîtrise étudie un projet écotouristique réalisé dans la zone de transition du parc national Huascarán (Pérou) dans deux communautés quechuaphones, Vicos et Humachucco.
Un PICD « réussi » combine la participation et la satisfaction des besoins de la population tout en contribuant à la conservation des écosystèmes. Cette étude a donc deux objectifs principaux : 1) une analyse de la participation pour mieux comprendre si et comment ce projet a su impliquer les populations et pour connaitre les facteurs favorisant un partenariat entre différents acteurs du projet; 2) une analyse des impacts environnementaux, économiques et socioculturels de l’écotourisme pour déterminer si les besoins des populations et les objectifs du projet ont été atteints, apportant ainsi une nouvelle dynamique à la communauté.
La méthodologie combine les approches de l’écologie culturelle, de l’approche exploratoire et de l’étude de cas. Les données sont issues du terrain de recherche, soit des données écrites, de l’observation participante et des entretiens semi-dirigés. Elles ont été traitées en utilisant différentes grilles d’analyse.
Les résultats démontrent que, malgré un manque de clarté et de transparence, de nombreux efforts ont permis de favoriser la participation et d’impliquer la population locale, créant des impacts économiques favorables. / Since the beginning of the 1980s, Integrated Conservation and Development Projects (ICDP) have offered a functional model of sustainable development, and have become an attractive option for international donors. Ecotourism is one of the strategies that can be used to combine social and economic development of local communities with natural resources conservation.
A successful ICDP combines community participation while meeting local peoples’ needs and sustaining ecosystems. This research analysed an ecotourism project which had been developed with two indigenous Quechua communities within the buffer zone of the Huascarán National Park in Peru. The research aimed at two main objectives: 1) an analysis of community participation in order to investigate levels and type of community involvement in the various stages of the project, and in order to find out whether or not a successful collaborative partnership has been created among the different stakeholders; 2) an analysis of the environmental, economic and socio-cultural impacts of this ecotourism initiative to determine whether communities’ needs have been addressed and to find out whether the project gave rise to innovative dynamics within the villages.
The methodology employed in this study combines different approaches, such as cultural ecology, an exploratory approach and case study analysis. Field research was carried out and data were collected using semi-structured interviews, participant observation and literature analysis. Different analytical frameworks were employed for data analysis.
The results of this study showed that the initiative has encouraged local participation and enhanced community involvement. However, results also revealed a lack of clarity and transparency.
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Analyse des facteurs microbiens régissant le caractère invasif d'Acacia mearnsii dans la subéraie du parc national d'EL-Kala(NE algerien) / Analysis of factors governing microbial invasiveness Acacia mearnsii in the cork oakEl kala National Park (North East of Algeria)Boudiaf, Imène 18 December 2012 (has links)
Les plantes invasives constituent un phénomène très répandu sur la planète qui entraîne des problèmes environnementaux majeurs aboutissant à des perturbations significatives dans les processus régissant la conservation de la diversité végétale et microbienne des sols. Acacia mearnsii (De Wild) est l'une des espèces d'Acacia ayant un potentiel invasif important. Cette légumineuse d'origine australienne a été introduite dans les subéraies du Parc National d'El-Kala (PNEK), au Nord-Est de l'Algérie, où elle induit des dégradations drastiques sur l'écosystème forestier de chêne-liège Quercus suber (L.) et la diversité végétale et microbienne de cette formation forestière. L'objectif de cette étude a été d'évaluer les transformations induites par A. mearnsii sur les caractéristiques et microbienne du sol (particulièrement les communautés de symbiotes microbiens) et d'en déterminer les conséquences sur le développement de chêne-liège. Une série d'expérimentations a été réalisée sur les sols de trois sites dans le PNEK : forêt naturelle de Q. suber (site non envahi), peuplement mixte Q. suber et A. mearnsii (site envahi récemment par A. mearnsii) et peuplement d'A. mearnsii (site anciennement envahi par A. mearnsii). Les analyses de sol, de la diversité fonctionnelle et structurelle des microorganismes telluriques ont révélé l'existence de modifications liées à la présence de l'espèce envahissante. D'autre part, il a été déterminé que A. mearnsii avait un effet inhibiteur sur le développement du chêne-liège et sur son cortège ectomycorhizien associé. De plus, cette essence semble avoir la capacité de s'adapter facilement au milieu d'introduction, du fait de sa forte mycotrophie vis à vis des champignons mycorhiziens arbusculaires, et de sa facilité de nodulation spontanée avec des bactéries symbiotiques principalement du genre Bradyrhizobium. La présence de symbiotes compatibles avec A. mearnsii dans les habitats envahis représente probablement un des facteurs susceptibles de faciliter le processus d'envahissement de l'espèce. Nos résultats suggèrent que la régression du développement du chêne-liège peut être liée aux modifications induites par A. mearnsii sur le fonctionnement du sol et la structure des microorganismes telluriques. Cet effet est probablement lié à d'autres éléments biotiques et abiotiques du milieu envahi influencé par cet arbre. Il sera donc important d'affiner cette étude, et d'analyser plus précisément les paramètres pouvant être à l'origine du succès de l'invasion par A. mearnsii afin de définir un cadre de lutte contre cette espèce invasive et ainsi sauvegarder la subéraie . / Invasive plants are a global phenomenon causing major environmental problems leading to significant disruptions in the processes governing the conservation of plant diversity and soil microbial communities. Acacia mearnsii (De Wild) is one of the Acacia species with a significant invasive potential. This Australian native legume was introduced in the cork forests of the National Park of El Kala (PNEK), North-eastern Algeria, and induced drastic degradation of the cork oak (Quercus suber (L.)) forest ecosystem, on understorey plant species and soil microbial diversity. The objective of this study was to evaluate changes resulting from the A. mearnsii invasion on chemical characteristics and soil microbiota (especially symbiotic microbial communities) and to determine their impact on cork oak development. Experiments were conducted on soils collected from three sites in the PNEK: Q. suber natural stand (non-invaded site), mixed Q. suber and A. mearnsii stand (recently invaded site) and A. mearnsii stand (fully invaded site). Both chemical and microbiological soil characteristics were affected by the presence of the invasive species. On the other hand, it was determined that A. mearnsii had an inhibitory effect on the development of the cork oak tree and its associated ectomycorrhizal community. In addition, this tree species seems to easily interact with arbuscular mycorrhizal fungi in the introduction area, being abundantly infected. It is also spontaneously nodulated by local symbiotic bacteria, mainly of the genus Bradyrhizobium. The presence of symbionts, compatible with A. mearnsii in invaded habitats are probably one of the factors that facilitate the process of invasion. Our results suggest that the development of the cork oak can be linked to changes induced by A. mearnsii with soil functioning and with the composition of soil microorganism communities. This effect is probably related to other biotic and abiotic components of the environment influenced by this invasive tree species. It seems thus important to analyze more precisely the parameters that cause the success of the invasion by A. mearnsii in order to better control this invasive species and save the cork oak forest in Algeria.
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Frugivory and Seed Dispersal: Ecological Interactions between Baboons, Plants, and Dung Beetles in the Savanna-Forest Mosaic of West Africa / Frugivorie und Samenausbreitung: Ökologische Interaktionen zwischen Pavianen, Pflanzen und Dungkäfern im Savannen-Wald-Mosaik WestafrikasKunz, Britta K. January 2008 (has links) (PDF)
Das Guinea-Savanne-Wald-Mosaik Westafrikas weist einen hohen Reichtum an Pflanzenarten auf, deren Samen durch Frugivore ausgebreitet werden. Afrikanische Savannen beherbergen zudem die artenreichste Dungkäferfauna weltweit. Dennoch wurden Interaktionen zwischen Fruchtpflanzen, Primaten und Dungkäfern in Savannenökosysteme bisher kaum erforscht. Meine Untersuchungen am Anubispavian (Papio anubis Lesson 1827, Cercopithecinae) im Comoé Nationalpark (CNP), im NO der Elfenbeinküste, zeigten, dass sich westafrikanische Pavianpopulationen in verschiedener Hinsicht von Populationen in Ostafrika unterscheiden. Paviane werden zumeist vornehmlich als Prädatoren der Samen ihrer Nahrungspflanzen angesehen. Im Savannen-Wald-Mosaik Westafrikas ernähren sie sich jedoch überwiegend frugivor und sind bedeutende Samenausbreiter einer Vielzahl von Gehölzpflanzenarten mit unterschiedlichen Fruchttypen und Samengrößen. Sie breiten intakte Samen von mind. 22% der regionalen Gehölzpflanzenarten aus. Ihr "Ausbreitungspotential" bzgl. Samenzahl und Samengröße ist mit dem der großen Menschenaffen vergleichbar. Der Anteil der Baumarten im Nahrungsspektrum der Paviane ist signifikant höher als es aufgrund des Anteils im regionalen Artenpool der Gehölzpflanzen zu erwarten wäre. Fruchtarten, die von Pavianen gefressen wurden, waren signifikant größer als nicht konsumierte Arten. Von verschiedenen morphologischen Fruchtmerkmalen eignen sich Fruchttyp und Farbe am besten, um vorherzusagen, ob die Früchte einer Art Nahrungsbestandteil der Paviane im CNP sind. Fruchttyp und Samengröße wiederum sind am besten geeignet, um auf die Art der Nutzung (Samenausbreitung bzw. -prädation) zu schließen. Die Samengröße einer Pflanze ist ein wichtiges Fitnessmerkmal, das verschiedene Abschnitte von der Fruchtentwicklung bis zur Etablierung des Keimlings beeinflussen kann. Sie weist bei vielen Pflanzenarten erhebliche intraspezifische Schwankungen auf. Primaten könnten aus unterschiedlichen Gründen Früchte mit bestimmter Samengröße auswählen, zum Beispiel um unverdaulichen Ballast zu reduzieren oder um den Fruchtfleischgewinn pro Frucht zu optimieren. Bei acht von zehn untersuchten Pflanzenarten, die sich in Fruchttyp, Samenzahl und Samengröße unterscheiden, erwiesen sich die Paviane als selektiv in Bezug auf die Samengröße. Für die intraspezifische Fruchtauswahl der Paviane scheint unter anderem das je nach Frucht- und Samenform unterschiedlich variierende Verhältnis von Fruchtfleisch zu Samen eine Rolle zu spielen. Als Habitatgeneralisten (mit einer Präferenz für Waldhabitate), die relativ große Gebiete durchstreifen, scheinen Paviane besonders wichtig für den genetischen Austausch der Pflanzen zwischen entfernten Waldinseln. Da die meisten Gehölzpflanzenarten im Savannen-Wald-Mosaik des CNP mittelgroße bis große Früchte und Samen haben, kommt den Pavianen eine herausragende Rolle bei der Samenausbreitung und natürlichen Regeneration dieses Ökosystems zu. Die Bedeutung der Paviane für die Samenausbreitung von Pflanzenarten mit kleinen Früchten sollte jedoch nicht unterschätzt werden. Meine Untersuchungen an typischen "vogelausgebreiteten" Baumarten, von denen Vögel fast ausschließlich unreife Früchte fraßen, weisen darauf hin, dass eine qualitative und quantitative Beurteilung verschiedener Frugivorengruppen allein aufgrund der Fruchtsyndrome nicht immer zuverlässig ist. Anubispaviane breiten in der Regel mehrere Pflanzensamen in einzelnen Fäzes aus was üblicherweise als ungünstig für die Pflanze angesehen wird. Die Samen aller Pflanzenarten, die in Pavianfäzes im CNP während Zeiten saisonal hoher Dungkäferaktivität zu finden waren, können jedoch potentiell von Dungkäfern ausgebreitet werden. Die Dungkäfer-Aktivität im Untersuchungsgebiet an Pavianfäzes war hoch, es wurden 99 Arten aus 26 Gattungen nachgewiesen. Sowohl die Wahrscheinlichkeit sekundärer Samenausbreitung durch Dungkäfer als auch das sekundäre räumliche Ausbreitungsmuster hängen von der Struktur und Zusammensetzung der Dungkäfergemeinschaft am Ort der primären Ausbreitung ab. Die Dungkäfergemeinschaft wiederum scheint stark von der Vegetation beeinflusst zu sein. Im Savannen-Wald-Mosaik Westafrikas erwartete ich daher deutliche Unterschiede in der sekundären Ausbreitung zwischen Samen, die von Pavianen in die Savanne bzw. in den Wald ausgebreitet werden. Experimente ergaben, dass Samen, die von Pavianen in die Savanne ausgebreitet werden, eine höhere Wahrscheinlichkeit haben (a) überhaupt sekundär durch Dungkäfer ausgebreitet zu werden, (b) horizontal von Telekopriden vom Ort der primären Ausbreitung wegbewegt zu werden, (c) relativ schnell aus den Fäzes entfernt zu werden und (d) über relativ größere Distanzen ausgebreitet zu werden als Samen im Wald. Generell sollten Savannenpflanzen und Habitatgeneralisten unter den Pflanzenarten, deren Samen von Pavianen in die Savanne ausgebreitet werden, am ehesten von sekundärer Ausbreitung durch Dungkäfer profitieren. / The Guinea savanna-forest mosaic of West Africa is particularly rich in animal-dispersed plants. African savannas harbour the richest dung beetle community worldwide. The role of primates and dung beetles in natural plant regeneration and biodiversity maintenance in this ecosystem, however, is still poorly understood. The present study on olive baboons (Papio anubis Lesson 1827, Cercopithecinae) at Comoé National Park (CNP), north-eastern Ivory Coast, revealed that western olive baboon populations differ in several ways from their eastern conspecifics. Baboons are commonly regarded as predators of the seeds of their food plants. In the savanna-forest mosaic of West Africa, however, they are highly frugivorous and are important seed dispersers of a high number of woody plant species that differ in fruit type and seed size. They disperse intact seeds of at least 22% of the woody plant species of the regional plant pool. Their "seed dispersal potential", regarding seed number and seed sizes, is comparable to that of the much larger great apes. Relative to the availability in the regional pool of woody plant species, baboons preferred trees to shrubs and lianas as fruit sources and especially included larger fruit into their diet. Among several morphological fruit traits investigated, fruit type and fruit colour best described whether baboons included a species into their diet, whereas fruit type and seed size best predicted whether baboons predated upon the seeds of a food plant species. Seed size is an important plant fitness trait that can influence several steps between fruiting and the establishment of a plant´s offspring. Seed size can vary considerably within and among individuals of the same species. Primates may select for certain seed sizes within a species for a number of reasons, e.g. to decrease indigestible seed load or to increase pulp intake per fruit. Within eight out of ten plant species investigated, which differed in fruit type, seed number and seed size, olive baboons were selective in fruit choice regarding seed size. Seed size selection by olive baboons seems to be influenced, among other traits, by the amount of pulp rewarded per fruit relative to seed load, which varies with fruit and seed shape. Being a habitat generalist (with a preference for forest habitats) and able to move comparatively long distances, the olive baboon might be especially important for the biodiversity maintenance of distant forest islands. Because most woody plant species at the study site had medium-sized to large fruits and seeds, olive baboons may be crucial for seed dispersal and plant recruitment in this ecosystem. Their importance for seed dispersal of plants with small fruits should not, however, be underrated. Observation of frugivores at a typical "bird-dispersed" tree species showed that classification of seed dispersers on the basis of fruit syndromes alone can be misleading. Olive baboons disperse seeds in their faeces in a clumped manner, which generally is regarded disadvantageous for plants. Yet, seeds from all plant species being naturally present in baboon dung during seasonal peaks of dung beetle activity apparently can be scattered locally by dung beetles. Dung beetle activity at baboon faeces deposited in the two habitats was high, totalling 99 species from 26 genera. The probability and pattern of secondary seed dispersal by dung beetles depend on the structure and composition of the dung beetle community, which, in turn, seems to be strongly determined by vegetation type. I thus expected pronounced differences in secondary seed dispersal by dung beetles between seeds deposited by baboons in the savanna and in the forest. Experiments indicated that compared to seeds dispersed by baboons into the forest, seeds that end up in the savanna generally have a higher probability of (a) being removed by dung beetles, (b) being horizontally scattered by telecoprids, (c) being rapidly removed from the place of primary deposition and (d) being secondarily dispersed over larger distances. In general, savanna plants and plant habitat generalists the seeds of which baboons disperse into the savanna should profit most from secondary seed dispersal by dung beetles.
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Environnementalistes et Mbororo : esquisses des représentations de l'espace au Parc National de Waza (extrême-nord Cameroun) / Environmentalists and Mbororo : sketch representations of space Waza National Park (far north Cameroon)Tsitsy Sijoscky, Alex 13 November 2012 (has links)
Cette thèse traite des conflictuelles entre les Environnementalistes (Etat du Cameroun, Projet Waza-Logone, agents du parc, Ongs internationales) et les pasteurs semi-nomades mbororo au Parc National de Waza, en période d’urgence écologique. Ils ont lieu sur un même territoire où le triptyque conservation - protection - valorisation en termes d’activités pratiquées par les Environnementalistes croise le pastoralisme semi-nomade, la collecte des matériaux de construction et des produits alimentaires spécifiques aux Mbororo. Chaque activité induit des conflits de même nature. Comme objet d’étude, les conflits montrent l’ignorance réciproque des légitimités et intérêts qu’ont chaque groupe de protagoniste face à l’autre, à un premier niveau de l’étude. La progression du travail de recherche identifie les représentations de l’espace, comme les noyaux centraux de la pérennité des conflits. Elles font agir les personnes qui les produisent, sans qu’elles n’en soient conscientes. Ainsi chez les Environnementalistes, le territoire abritant le Parc National de Waza est une banque de la biodiversité génétique in situ, parce que toute la biodiversité y vit. Il est un produit commercial valorisé par le tourisme, car la délectation des paysages nécessite une contrepartie financière. C’est aussi un espace approprié par l’Etat du Cameroun, qui en est le propriétaire légal. Tandis que chez les Mbororo, on parle d’un espace exproprié à cause de l’expulsion orchestrée par les Environnementalistes, qui est un acte de dépossession du territoire ancestral. La plantation et le lieu de mémoire sont deux autres représentations, puisque le ravitaillement en produits floristiques, la connexion à leur être et à la nature se font encore sur ce territoire. Ayant pris la mesure des conflits et les limites constatées par rapport à leur résolution, les représentations de l’espace sont des éléments importants à cerner, pour arriver à une accalmie définitive. Celle-ci passe par la convergence des compétences née de l’association des Environnementalistes, des Mbororo et des chercheurs, dans l’élaboration des solutions pratiques adaptées aux contextes local et international, dans lesquels s’inscrivent ces conflits. Ce qui fait que par une anthropologie appliquée, nous préconisons la conjonction des intérêts écologiques et sociaux adaptés à ce cas précis / This thesis is focused on the conflictual relationships between the Environmentalists (State of Cameroon; Project Waza-Logone, parc agents, international NGOs) and the half-nomad pastors by the name of mbororo, to whom the same territory is an environnemental bank for the former and a social bank for the latter. This contribution goes from the protagonists, to question the conflicts, in order to encompass their producers that are the representations. Thus, out of ethnography and of the analysis, are created these main conflicts due to nomad pastoralism, to the collection of material of constructions, food products, and traditional therapists. This latter are brought about by a flagrant ignorance that faces the mbororo with the tryptic protection-conservation- valorization of the ecology holders. However, this situation makes that the level of coercition is confronted to the permanent violation of the norms to be upheld. By exploring the conflicts, the parc represents to the Environmentalists a bank of genetic biodiversity in situ; all the biodiversity stays there. It is a business product valuable by tourism, without omitting that there is also a space appropriated by the State of Cameroon, which is the legal owner of the space. On the mbororo side, it is about an expropriated space and the orchestrated expulsion by the Environmentalists is a vibrant proof. The plantation and the place of memory are two others representations, validated by the fact that they are refuelled in diverse products to meet their needs, then it is inside that space that the connection with their lives and nature is made. Having measured the conflicts and the visible limits as far as the solution is concerned, we argue about some hypothesis proper to engage the protagonists toward the new understanding of the respective stakes. At last, they are located at different registers, translated into practical propositions capable of allowing a truly co-management
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Les ressorts et effets de la participation locale à la conservation de la nature (Madagascar) : éthnographie des pratiques de leadership dans les projets de développement associés / Motivations and effects of local participation to nature conservation (Madagascar) : an ethnography of leadership practices in associated development projectsLhoutellier, Louise 14 December 2016 (has links)
En périphérie du Parc National de Ranomafana (Madagascar), les ONG de conservation de la nature et de développement promeuvent des projets qui mettent en avant de manière accrue l’importance de la délibération et de la confrontation des points de vue des différents acteurs, comme un préalable à la décision politique. De nouvelles scènes officiellement dédiées à la participation locale voient le jour, notamment dans la capitale régionale située à cinquante kilomètres, dans lesquelles doivent se rencontrer les représentants des administrations forestières, ceux des populations locales, et les employés de ONG. L’étude menée dans cette thèse analyse la médiation réalisée par les leaders villageois entre les différentes scènes de la participation, en portant une attention particulière aux modes d’interaction langagiers et culturels associés à l’exercice local du pouvoir. En modifiant l’accès aux ressources, les projets peuvent remettre en cause les positions sociales établies dans la communauté : les villageois les voient comme des sources de conflit, ce qui va à l’encontre de la règle du fihavanana, valeur d’entraide entre co-résidents. Face à la difficulté de mobiliser les villageois autour des projets, les leaders tentent de gagner leur confiance en traduisant le projet dans le langage du village. En effet, les leaders sont des urbains de retour au village, qui utilisent les compétences acquises en ville dans leur médiation entre village et projets. Ils ont recours à des modes d’interaction verbaux formalisés, et redistribuent l’aide à des membres actifs qu’ils chargent d’assurer la prise en charge et le fonctionnement les activités des projets. / In the surrounding area of the Ranomafana National Park (Madagascar), the projects implemented by NGOs that primarily deal with nature conservation and development increasingly value debates and the fact that the views of the different actors involved are confronted prior to political decisions. New places officially dedicated to local participation are created, in particular in the regional capital located at 50 km from the Park, making possible the encounter between NGO employees and representatives of the forestry administration and of local people. This study analyses the mediation carried out by leaders between different places of participation, with a particular focus on the cultural and linguistic interaction modes associated with local ways of exercising power. Because they change the access to resources, projects may question the established social statuses: villagers perceive them as a potential cause of conflict, and consequently contrary to the fihavanana rule, a value based on mutual aid among co-residents. In front of the difficulty to give rise to a large mobilisation for projects, the leaders try to gain the villagers’s confidence by translating the project into the language of the village. Leaders are urban people who came back to the village, and take advantage of the skills acquired in the cities for their task of mediation between the village and the projects. They use formal verbal interaction patterns, and redistribute aid to active members that they make responsible for being in charge of the projects and their functioning.
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Étude et analyse anthropologique de la politique environnementale au Gabon : le cas du parc national des Monts De Cristal / Study and anthropological analysis of the environmental policy of the Gabon : those of the national park of crystal mountsMekemeza Engo, Aimée Prisca 14 November 2014 (has links)
Ce travail est une réflexion sur les politiques de gestion des Parc Nationaux au Gabon, et particulièrement celles des Monts de Cristal. Il cherche à comprendre, dans une perspective anthropologique, les processus de mise à l'écart des populations autochtones du milieu naturel dans lequel ils s'approvisionnent en ressources naturelles. Un concept clé guide les analyses de cette thèse : celle de « gestion féodale ». Les politiques environnementales, dont l'objectif est la conservation durable des écosystèmes gabonais, s'avèrent « marginalisantes » et produisent des effets « pervers ». Parmi ceux-ci, la mutation des statuts sociaux des personnes vivant à la périphérie du parc des Monts de Cristal, passant du statut d'autochtone à celui de« braconnier ». La législation en vigueur relative à la protection environnementale bouleverse et transforme le mode de vie des populations autochtones. En réaction à ces politiques et en l'absence de mesures sociales compensatoires, ces populations s'inscrivent dans des processus de résistance, redoublant toujours d'ingéniosité à côté des « populations migrantes » pour prélever les ressources du parc et préserver leur mode vie. C'est donc dans des modalités de conflits permanents que s'organisent les rapports entre l'acteur institutionnel, les populations autochtones et les populations migrantes. / This work focuses on the management policies of the Park National in Gabon, and particularly those of the Cristal Mounts. It tries to understand, from an anthropological point of view, the processes of sidelining of the autochtonous populations of the natural environment in which they stock up with natural resources. The main concept which guides this thesis is the one of the "feudal management". Environmental policies, the objective of which is the long-lasting preservation of the Gabonese ecosystems turn into "marginalizing" and produce "perverse effects". Among these, the change of the social status of people living in the periphery of the park of Cristal Mounts, passing from "native" to "poacher". The legislation in force relative to the environmental protection upsets and transforms the lifestyle of the autochtonous populations. In reaction to these politics and in the absence of compensatory social measures, these populations join processes of resistance, always doubling ingenuity, next to the "migrant populations ", to take the resources of the park and protect their mode life. It is thus in modalities of permanent conflicts that get organized reports between the institutional actor, the autochtonous populations and the migrant populations.
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