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Determinants of party policy preferences: evidence from party manifestos in BelgiumDandoy, Régis 19 March 2012 (has links)
Our study aimed at contributing to the understanding of party policy preferences in Belgium, i.e. how far can we explain the attention that political parties allocate to different policy issues in their electoral manifestos. One of the added values of our study was located in our research design. We reversed the perspective that is used in most of previous works and we used party policy preferences – via the analysis of party manifestos – as a dependent rather than an independent variable. We were not interested in what could be explained by party preferences but in what could actually explain them. In addition, we observed that, in the few works that considered party policy preferences as a dependent variable, party competition was rarely mobilised as an explanatory variable. Our study aimed at contributing to the understanding of the content of party manifestos by confronting the hypothesis of party competition with other possible explanations.<p><p>With the help of new data about party preferences in Belgian party manifestos collected in the framework of the CAP project, we quantitatively analysed the content of all party manifestos between 1977 and 2007 and coded them according policy domains and issues (up to about 250 policy issues and coding categories). Based on the selection of four specific policy issues (environment, decentralisation, migration and morality issues) and on regression analyses (panel data), we hypothesised that party preferences on theses policy issues is best explained by party competition variables.<p><p>Our findings confirmed that party policy preferences are not static but rather that they evolve over time. Party preferences are different over time and space and we aimed at providing clues about what could explain these differences. Based on the literature, a large set of potential explanatory variables has been mobilised in order to explain these differences. But most of these independent variables have no or few impact on party preferences, such as the fractionalisation of the party system or ‘real-world’ indicators. Contrary to previous findings, changes in party manifestos are not explained by the fact that the party grows in size and gets older or by the fact that it wins or loses the elections. Similarly, we observed that party strategies – including party name change and the creation of electoral alliances – had no impact of the content of part manifestos. Even if our bivariate analyses indicated the importance of phenomena related to the government formation and participation, we found out that this effect disappears in multi-variate analyses.<p><p>Still, the introduction of our party competition variables – based on the niche party’s size, electoral fortunes and government participation – provided ambiguous results, depending on the policy issue at stake. Party competition contributes to the understanding of party policy preferences on environment and migration. Nonetheless, our models do not demonstrate an impact of party competition on preferences concerning decentralisation and morality. When controlling for party families, we observe that party competition has a significant impact on party preferences, meaning that political parties react to the electoral strength of a niche party by paying more attention to the niche party’s issue in their manifesto. Finally, the observed impact of party competition on policy preferences concerns certain parties only and the other parties display preferences that appear independent from the existing patterns of party competition. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’Europe, envers et contre tout ?Étude typologique des rapports partisans à l’Europe en France, en Grande-Bretagne et en Belgique de 2001 à 2014Jadot, Clément 28 June 2017 (has links) (PDF)
Cette thèse est consacrée à l’étude du positionnement des partis politiques nationaux vis-à-vis de l’intégration européenne ;ce qu’ils pensent de cette dernière sous sa forme actuelle ainsi qu’au sens large, du projet européen dont ils se font les porteurs. Bien qu’importante, la littérature consacrée à ce sujet reste à ce jour influencée par l’axiome selon lequel l’ensemble des positionnements possibles peuvent être identifiés le long d’un axe unique opposant supporters et adversaires de la cause européenne. Dans les faits, une telle lecture a pour conséquence d’aboutir à des classifications confuses, voire erronées, des rapports partisans à l’Europe. En particulier, celles-ci s’avèrent incapables de surmonter le problème de l’existence d’orientations politiques divergentes dans le chef des partis en fonction de la nature des enjeux européens évalués.À partir de la définition du soutien politique telle que théorisée par David Easton, cette thèse rompt avec le reste de la littérature en faisant le choix de décomposer systématiquement la nature des positionnements partisans à l’Europe. En particulier, une triple distinction est introduite entre le rapport à i) la Communauté européenne, à savoir le projet et les valeurs qui doivent la sous-tendre, ii) le régime institutionnel de l’Union européenne, c’est-à-dire la nature du processus décisionnel qu’ils souhaitent voir se mettre en place à l’échelle européenne ;iii) la gouvernance européenne, soit les décisions de politique publique qui devraient être prises à l’échelle européenne, ainsi que leur orientation politique. Théoriquement, ce choix est élaboré au travers de la constitution d’un modèle original de l’étude du soutien politique vis-à-vis de l’intégration européenne, construit sur une grille d’analyse comportant un ensemble de vingt-cinq variables ordinales. Empiriquement, le modèle est testé sur une trentaine de partis répartis entre la France, la Grande-Bretagne et la Belgique de 2001 à 2014. Dans chaque cas, l’analyse repose sur une collecte de données propres, extraites des programmes européens des partis considérés ainsi que, dans chaque pays, les débats parlementaires entourant la ratification des traités européens au cours de la période. Une fois les principaux résultats d’analyse croisés, une observation transversale des similitudes et des divergences constatées entre partis est opérée pour construire une typologie originale et exhaustive des rapports à l’Europe organisée sous la forme d’une matrice intégrée. Sous sa forme simplifiée, celle-ci amène à l’identification de onze idéaux-types dans le positionnement des partis politiques nationaux vis-à-vis de l’intégration européenne. Cette liste détaillée constitue l’aboutissement de cette recherche. Facile à appréhender, la classification que propose cette thèse constitue un outil d’analyse efficace, tant sur le plan conceptuel que sur le plan opérationnel, qui s’adresse non seulement aux experts de l’intégration européenne, mais aussi plus largement au grand public. Simple à l’emploi, elle ne renonce pour autant pas aux objectifs de sophistication qui ont amené à son élaboration. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La cartellisation politique québécoise : une étude de cas quantitativeSavoie, Justin 23 February 2019 (has links)
En 2012 puis en 2014, d’importants changements à la Loi électorale québécoise ont transformé la façon par laquelle les partis politiques se financent au Québec. La contribution maximale individuelle a été radicalement réduite et le financement public des partis politiques a été augmenté. Cette étude de cas quantitative tente de mesurer l’impact de cette réforme sur la participation électorale, les dépenses des partis en circonscription et l’offre politique partisane. À l’aide de la régression linéaire multiple, nous montrons qu’un effet sur la participation peut être possible. Nous montrons également que la réforme ne semble pas avoir affecté la façon par laquelle les partis se financent en circonscription. À l’aide de l’analyse textuelle automatisée, nous montrons que l’offre partisane a convergée de façon significative entre 2003 et 2014. Ce mémoire s’inscrit dans un axe de recherche général de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires.
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À la croisée des bouleversements systémiques : analyse comparée des inégalités économiques et de la polarisation idéologiqueSt-Jacques-Renaud, Simon 08 1900 (has links)
Les inégalités économiques et la polarisation idéologique ont tendance à augmenter au sein de la majorité des démocraties avancées depuis maintenant plusieurs décennies. Ce mémoire évalue statistiquement le lien unissant ces deux variables en portant une attention particulière sur quatre théories explicatives ressortant de la littérature sur le sujet, soit (1) la théorie de l’indignation politique, (2) la théorie du conflit politique, (3) la théorie du pouvoir relatif et (4) la théorie du pluralisme polarisant. L’analyse quantitative de ces quatre approches se base par ailleurs sur la construction d’un nouvel indice de polarisation issu des données de la Varieties of Party Identity and Organization Dataset visant à évaluer les fluctuations idéologiques des partis politiques. Deux principales conclusions découlent de cette étude. D’abord, la polarisation idéologique des démocraties avancées semble en grande partie être due à une « gauchisation » de l’ensemble des partis politiques majeurs des pays analysés, confirmant partiellement l’argumentation de la théorie du conflit politique. Ensuite, les États multipartistes avec des régimes électoraux proportionnels se sont en moyenne davantage polarisés en réponse à l’augmentation des inégalités économiques que les pays caractérisés par des systèmes majoritaires ou mixtes. Ces résultats confirment donc la logique de la théorie du pluralisme polarisant et permettent au final de mieux comprendre comment le design institutionnel des États peut jouer un rôle influent dans le déploiement conjoint des inégalités et de la polarisation des partis politiques. / Economic inequalities and ideological polarization have tended to increase within the majority of advanced democracies over the past decades. This analytical study aims to statistically assess the link between these two variables by putting a particular focus on four explanatory theories drawn from the existing literature: (1) the political outrage theory, (2) the political conflict theory, (3) the relative power theory, and (4) the polarized pluralism theory. The quantitative analysis of these four explanations is based on the construction of a new polarization index derived from data from the Varieties of Party Identity and Organization Dataset and aims to evaluate ideological fluctuations among political parties inside a specific country. Two main conclusions emerge from this study. First, a leftward shift in most of the major political parties of the analyzed countries seems to be the largest contributor to the ideological polarization of advanced democracies, partially confirming the logic of the political conflict theory. Secondly, multi-party systems with proportional elections have, on average, become more polarized in response to increasing economic inequalities compared to countries with majoritarian or mixed systems, thus confirming the logic of the polarized pluralism theory. These results ultimately shed light on the way institutional design can play an influential role in the simultaneous unfolding of economic inequalities and party polarization.
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Does working-class representation affect parties’ policy proposals? Evidence from post-war UK and Canadian parliamentsRafie, Thomas 04 1900 (has links)
Des recherches approfondies ont démontré que la représentation descriptive est importante. Les membres de groupes sociaux partagent souvent des intérêts communs et les élus qui font partie de ces groupes peuvent exercer leur pouvoir pour promouvoir les intérêts de leur groupe. Alors que la plupart des études sur la représentation descriptive portent sur les femmes et les minorités ethniques, peu d'entre elles s'intéressent à la représentation descriptive des groupes économiques. Cette étude tente de remédier à cette situation en posant deux questions : comment la représentation descriptive de la classe ouvrière a-t-elle évolué et comment ces changements de représentation sont-ils liés aux politiques des partis ? J'utilise des informations sur l'ancien emploi des députés du Royaume-Uni et du Canada comme indicateur de classe sociale pour analyser les tendances de la représentation de la classe ouvrière depuis la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, je combine ces données avec les données du Comparative Manifesto Project (CMP) pour mesurer l'ampleur du lien entre la proportion de députés issus de la classe ouvrière et l'orientation idéologique des plateformes électorales des partis. Les résultats relatifs aux tendances de représentation démontrent que même si le nombre total de travailleurs au parlement a progressivement diminué, la classe ouvrière dispose d’une meilleure représentation descriptive aujourd'hui. En outre, les résultats de régression montrent que la présence de députés issus de la classe ouvrière pousse vers la gauche les politiques proposées par les partis britanniques et canadiens, indiquant un lien clair entre la représentation descriptive et substantive de la classe ouvrière. Les implications de ces résultats alimentent le débat sur l'importance de la représentation des classes sociales et démontrent que l'élection de membres d'un groupe économique est un moyen efficace de voir les intérêts de ce groupe pris en compte dans les politiques des partis. / Extensive research has demonstrated that descriptive representation matters. Members of groups often share common interests and elected officials who are part of these groups can wield their power to advance their group’s interests. While most research on the topic of representation focuses on women and ethnic minorities, few have inquired into the descriptive representation of economic groups. This study seeks to address this gap in the literature by asking two questions: how has descriptive representation of class changed over time, and how are changes in representation connected to party policy? First, I use information on the former occupation of UK and Canadian MPs to analyze trends in the representation of class since the Second World War. Second, I combine this information with data from the Comparative Manifesto Project (CMP) to establish a link between the proportion of working-class MPs and party policy. Results pertaining to trends in representation show that even though the total number of workers in parliament has gradually declined, the working class is better represented descriptively today than before. Furthermore, regression results show that the presence of working-class MPs pushes the policies proposed by UK and Canadian parties to the left, indicating a clear link between the descriptive and substantive representation of the working class. The implications of these findings fuel the debate on the importance of class representation and demonstrate how electing members of an economic group is an effective way to see the group’s interests reflected in policy.
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New pragmatic nationalists in Europe: experienced flemish and scottish nationalists in times of economic crisis, 2004-2012Ferreira Antunes, Sandrina 25 April 2013 (has links)
In the 90´s, Europe used to be depicted as the most privileged political arena for regional nationalist political parties to access for “more” political power. In that sense, whereas formal channels of regional interest representation were taken for granted by those standing within federal political systems; informal channels of regional interest representation were highly valued by regional nationalists standing in decentralized or devolutionary constitutional settlements. In spite of nuanced institutional preferences, Europe was rationally inspired (Ostrom 2005) as it used to be perceived as an aggregation of formal-legal structures that could be used as a means to prescribe, proscribe and permit a certain behavior in exchange of a personal utility. Moreover, regional nationalists were policy “maximizers” who acted in isolation, away from the center, using their own limited political resources to maximize their policy gains by pursuing distinctive forms of political autonomy. However, by the end of the 90’s, both categories of regional nationalists plunged into European disillusion due to the limits of a sovereign logic prevailing in Europe.<p>However, in the 21st century, as soon as a new European policy cycle started to emerge and the economic crisis started to cripple, experienced regional nationalists realized that they could use the benefits of regional economic resources in face of the European Economic strategy to justify further concessions of policy competences that are still shared, either in theory or in practice, as well as to argue for new ones. The political plan would consist of using the reference of the European Economic targets to deliver policies, which would allow them to legitimize their nationalist aspirations, in both layers of governance, as well as to induce regional citizens into their political plan so they can finally reach the legal threshold to endorse a new state reform. Moreover, since they were rationally bounded, in the sense that they were lacking the policy expertise to perform these goals, they have learned to rely on a policy narrative (Shabahan et al 2011; Jones and Beth 2010; Radaelli 2010) embedded in a territorial economic argument to make sense of an advocacy coalition framework (Sabatier and Jenkins-Smith 1993), using informal channels of regional interest intermediation as “cognitive” structures (Scot 1995a) to articulate a policy strategy to be implemented in Europe and at the regional level of governance. <p>Therefore, and irrespectively of nuanced constitutional settlements, all experienced regional nationalists have returned to the center, using informal channels as an instrument of governance (Salamon 2002) to clarify the best policy options to be implemented in both layers of governance. In other words, regional nationalists have become “policy satisficers” (Simon 1954) who have learned to forgo immediate satisfaction in Europe to collect major gains of political power across multiple layers of governance. If the term “usage” can be defined as the act of using something to achieve certain political goals (Jacquot and Wolf 2003), in this research, we will apply the concept of “usage” to demonstrate that experienced regional nationalists in government have moved from a rational to a cognitive “usage” of the European institutions to perform renewed political preferences across multiple layers of governance. <p>Departing from an actor centered institutionalist approach (Mayntz and Sharp 1997), we will demonstrate that the N-VA in Flanders, since 2004, and the SNP in Scotland, since 2007, have become new pragmatic nationalists. In that sense, we will argue that, in a clear contrast with pragmatic nationalists of the 90’s who expected to legitimize their nationalist aspirations in Europe by the means of a rational “usage” of the European institutions; experienced regional nationalists have become new pragmatic nationalists as they have learned to rely on a cognitive “usage” of the European institutions to legitimize their nationalist aspirations, no longer in Europe, but through Europe. <p>We will then conclude that in the 21st century, and against traditional dogmas of the 90’s, the “usage” of Europe by regional nationalists is cognitively twisted, economically driven and collectively performed. It embraces all experienced regional nationalist political parties in government, irrespectively of their constitutional settlement or nationalist credo, as long as they possess the ability to anchor a political strategy embedded in “identity” without sticking to strict politics of nationalism. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Trois partis verts latino-américains en perspective comparée avec les pays européens. Concurrence avec la gauche et stratégies de démarcation / Three Green Parties from Latin America in Comparative Perspective with Europe. Competiton with Left-wing Parties and Demarcation StrategiesHanry-Knop, Diana 18 December 2015 (has links)
Le Partido Verde brésilien, le Partido Ecologista chilien et le Proyecto Sur argentin sont des partis politiques appartenant à la mouvance des partis verts ou de tendance écologiste. Ils constituent, dans leurs pays respectifs, des forces politiques nouvelles, qui entendent se distinguer par l’affirmation d’une identité particulière, fondée sur la place centrale accordée à la protection de l’environnement et au développement durable ainsi que sur la volonté de « faire de la politique autrement ». Si les membres de ces partis estiment ainsi se démarquer de la gauche, ils s’en rapprochent néanmoins par les idées qu’ils défendent en matière sociétale, mais aussi en matière économique et sociale. Ils participent ainsi au mouvement plus vaste de recomposition de la gauche et se trouvent en concurrence avec les autres forces de gauche, dont ils partagent l’électorat. Ces trois partis ont émergé, dans un contexte de renouvellement démocratique, en lien avec les acteurs de la société civile. Ils continuent à entretenir des liens étroits avec le monde associatif, syndical et artistique. Leur organisation est fondée sur un modèle basé sur des principes démocratiques tels que le pluralisme, la représentativité, la territorialité. Néanmoins, comme leurs homologues d’Europe occidentale et d’Europe centrale et orientale, ils font face à la difficulté de mettre effectivement ces principes en œuvre dans leur fonctionnement quotidien et sont confrontés à un phénomène de concentration du pouvoir à la tête du parti. Si le Partido Eccologista chilien, le Partido Verde brésilien et le Proyecto Sur argentin ont chacun su occuper un espace jusqu’alors vacant sur la scène politique de leur pays respectif, leurs perspectives d’évolution et de développement demeurent incertaines. / The Partido Verde from Brazil, the Partido Ecologista from Chile and the Proyecto Sur from Argentina are political parties belonging to the movement of green or ecologist parties. They represent, in each country, new political forces which aim at differentiating themselves through a particular identity, built on the focus on sustainable development and the strong will to do politics in a new fashion. Members of those three political parties believe they are apart from left-wing activists. Nevertheless, they do share similar ideas, regarding societal issues, as well as economic and social questions. These parties appeared in a particular context, influenced by democratic renewal, in connection with civil society activists. They continue to keep strong ties with associations, unions, and artistic movements. Their organisation is based on democratic principles such as pluralism, representativeness and territoriality. However, like their European counterparts, they have trouble applying these principles in actual fact. They also face the issue of monopolized power by party leaders. The Partido Verde, the Partido Ecologista and the Proyecto Sur were able to fill a political vacuum in their respective countries, yet their prospects in terms of electoral success remain uncertain.
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La désaffiliation partisane: pourquoi les adhérents quittent leur parti? étude de cas: le Parti socialiste francophone en BelgiqueAmjahad, Anissa 13 September 2013 (has links)
Cette recherche appréhende la désaffiliation partisane, définie comme le fait de tout membre qui n’assure plus le paiement de ses cotisations au parti, qu’il s’agisse d’un acte volontaire ou involontaire, d’une démarche active ou passive et indépendamment du type d’engagement qui le caractérisait. Cet objet d’étude est quasi inexploré par les politistes et fait des désaffiliés une figure totalement méconnue. Dans ce cadre, il était nécessaire de choisir un cas d’étude et des données appropriés. La recherche se concentre sur le Parti socialiste francophone en Belgique et utilise les données de deux enquêtes par questionnaire auprès des membres et des désaffiliés ainsi que des entretiens menés avec des désaffiliés. Se basant sur le niveau individuel et sur une conception multidimensionnelle du phénomène étudié et utilisant une méthodologie mixte, cette recherche répond à trois interrogations. Pour répondre à la question « qui sont les désaffiliés ?», un cadre théorique systématisé de la désaffiliation partisane a été construit. Suite aux analyses, il s’avère que les anciens membres se distinguent par certains traits des membres qui restent dans l’organisation. Il est donc possible de prédire la désaffiliation par des causes latentes. Ensuite, pour comprendre quelles sont les raisons de sortie de ces membres, cette recherche examine la diversité des parcours d’adhésion et identifie quatre types de désaffiliés :les fidèles, les désengagés, les sympathisants et les décalés. Enfin, il est également question de savoir comment se déroule la désaffiliation. Découlant directement du cadre hirschmanien et de l’approche sociologique du désengagement, l’étude met en exergue différents processus de désaffiliation selon les classes de désaffiliés. Cette partie met en exergue l’existence d’un processus de disqualification du parti opérant à la base des sections locales ou des sollicitations d’adhésion, les conditions de l’occurrence de la prise de parole, des temps de passivité ainsi que le rôle des évènements politiques et personnels. Avec ces trois questionnements, cette recherche analyse les différentes dimensions de la désaffiliation :la variance intergroupe (désaffiliés versus membres), la variance intragroupe (types de désaffiliés) et la dimension compréhensive (déroulement et perceptions). Cette recherche apporte une connaissance fine d’un phénomène inexploré. Elle permet, entre autres, de dégager des pistes de réflexion sur les approches théoriques de la participation, sur les processus de sélection à l’œuvre dans les partis politiques et sur la substance de l’adhésion partisane au 21ème siècle. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le rapport des adhérents à l'idéologie: un facteur discriminant entre partis ?contribution à l'analyse de l'idéologie et de l'adhésion au sein du CD&V et du VLD en FlandreVan Haute, Emilie 18 January 2008 (has links)
Notre analyse se centre sur l’étude approfondie du rapport des adhérents à l’idéologie. Nous avons opté pour une approche qui envisage ces positionnements comme des facteurs explicatifs potentiels. En effet, nous partons du postulat selon lequel l’homogénéité idéologique qui peut être perçue entre partis au sein d’un système, ou même entre partis auxquels on attribue une place similaire sur l’échelle générique gauche-droite, reflète en réalité des sensibilités parfois très divergentes. Nous avançons, à l’instar de Sartori, que les différences en termes d’idéologie ont un potentiel explicatif fort .Ce postulat va à contre-courant de beaucoup d’études qui prennent comme point de départ l’homogénéisation des idéologies, la convergence au centre, la dissolution des différences.<p>Le choix d’envisager le rapport des adhérents à l’idéologie comme facteur explicatif a été opéré au terme d’une revue de la littérature ayant mis en évidence les lacunes et axes de recherche originaux potentiels. Cette revue de la littérature a mené à l’élaboration d’un cadre synthétique des recherches sur la participation politique et l’adhésion (Chapitres I et II). Celui-ci distingue six grands types d’études, selon que l’adhésion soit envisagée en tant que variable dépendante ou indépendante, et en fonction du niveau d’analyse (macro, méso, micro). Au vu de ce grand nombre d’approches potentielles, il nous a fallu effectuer des choix pour élaborer notre problématique.<p>Parmi l’ensemble des analyses possibles, nous avons opté pour une approche au niveau méso. La littérature sur les partis aborde la question de l’adhésion, mais de façon souvent périphérique, et sur base de postulats qui sont rarement appuyés. Ce rapport indirect à l’adhésion a suscité notre curiosité et notre volonté de l’approfondir. Parmi les études envisageant les rapports entre adhésion et organisation, plusieurs approches sont développées en parallèle dans la littérature (approche fonctionnaliste, de choix rationnel, institutionnelle et génétique). Au final, nous en avons retenu deux, complémentaires :les approches institutionnelle et génétique des partis. Toutes deux postulent un certain rapport à l’adhésion et à l’idéologie. Ces deux approches sont complémentaires plus qu’exclusives. Sur base de ces deux approches, nous avons formulé deux hypothèses centrales. La première vise à vérifier si les caractéristiques de l’adhésion en termes d’idéologie permettent ou non de différencier les types d’organisations partisanes entre elles (approche institutionnelle). La seconde vise à vérifier si les positionnements idéologiques des adhérents permettent de confirmer ou d’infirmer la structuration des clivages à l’œuvre au sein des partis (approche génétique).<p>Afin de tester ces hypothèses et de mener à bien notre démonstration, la recherche est présentée sous forme de trois grandes parties correspondant aux étapes du raisonnement et de l’argumentaire. <p>La première partie a pour objectif de définir le cadre d’analyse et la problématique de notre recherche. Elle s’attache dans un premier temps à définir les concepts centraux de notre étude et à proposer des cadres analytiques pour chacun d’eux (Partie I, Chapitres I et II). Ces deux concepts centraux sont les notions de participation politique et de participation partisane, ou d’adhésion. Ces deux premiers chapitres reviennent sur ces deux notions de participation politique et de participation partisane ou d’adhésion, en définissent les contours, les modalités, et proposent des cadres d’analyse pour leur étude. Ils permettent de mieux cerner notre objet d’étude par un triple travail de définition et de classification, d’état de la littérature, de présentation et de discussion critique d’un cadre d’analyse pour les approches retenues.<p>Cette démarche facilite et autorise dans un deuxième temps l’élaboration de notre problématique (Partie I, Chapitre III). Le chapitre consacré à la précision de celle-ci revient dans un premier temps sur la notion de positionnement idéologique. Nous précisons la notion à l’aide des travaux de Sartori, qui distingue deux niveaux au concept :un aspect cognitif (rapport à la connaissance) et un aspect émotif (degré d’attachement) ,et quatre formes de rapport à l’idéologie en fonction de la position sur chaque niveau (fixe, souple, ferme, flexible). Cette distinction originale est appliquée aux approches institutionnelle et génétique développées dans le Chapitre II. Cette démarche autorise à préciser les hypothèses qui guident la suite de l’analyse. Après avoir ainsi déterminé le cœur de la problématique, le Chapitre III revient sur la justification de la sélection des cas retenus pour l’analyse (CD&V et VLD). Il s’attarde également sur la méthode adoptée et les sources mobilisées pour mener à bien la démonstration et vérifier les hypothèses (méthode d’enquête par questionnaire principalement). Toutes les informations relatives à la sélection et au traitement des sources sont fournies.<p>La deuxième partie de la recherche a pour objectif de présenter les informations nécessaires au test de nos hypothèses. Trois chapitres y sont consacrés. Le premier (Chapitre IV) a pour ambition de situer les deux partis retenus pour l’analyse dans le paysage politique belge en général, et flamand en particulier. Il adopte pour cela une perspective chronologique, mettant en évidence les évolutions en termes de structuration progressive des clivages en Belgique, et les impacts éventuels sur le système partisan belgo-flamand, et sur nos deux cas d’étude en particulier. Cette vision met en avant l’origine différente des deux partis. Elle attire également l’attention sur l’accroissement progressif des clivages actifs au sein du système de partis.<p>Après cette mise en perspective générale, les deux chapitres suivants fournissent une série d’informations sur les partis retenus. Le Chapitre V présente quatre caractéristiques du parti en relation avec l’adhésion, retenues par l’approche institutionnelle :les effectifs d’adhésion, l’activité des adhérents, leur profil, et leur place dans l’organisation. Le Chapitre VI vise pour sa part à esquisser le projet idéologique et la structuration des clivages au sein du CD&V et du VLD.<p>Après avoir recueilli ces informations, la troisième et dernière partie de la recherche se constitue du test de nos hypothèses (Chapitre VII). Elle s’attache au rapport à l’idéologie et aux positionnements idéologiques des adhérents des deux partis. Dans un premier temps, elle tente de les qualifier et d’en identifier le caractère fixe, souple, ferme ou flexible, soit de manière générale (test de la première hypothèse), soit sur des thématiques particulières liées aux clivages (test de la seconde hypothèse). Dans un deuxième temps, l’objectif est de vérifier si ce rapport des adhérents à l’idéologie permet de prédire le type de parti auquel l’adhérent est affilié, et de confirmer une certaine structuration des clivages au sein des deux partis. Dans un troisième temps, nous discutons les implications des résultats empiriques pour nos postulats théoriques.<p>Enfin, la conclusion revient sur les hypothèses de départ. Elle s’attache à mettre en évidence les aspects originaux de notre travail, et revient sur les apports principaux. Elle effectue également un retour sur les hypothèses de départ, et met en évidence le rôle et l’impact du rapport des adhérents à l’idéologie, à la fois dans la capacité à identifier un type de parti, mais aussi à en identifier la configuration des clivages en interne.<p><p> / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Parties and Nationalism : Assessing the Influence of Parties on Support for Regional Nationalism in SpainGuntermann, Eric 08 1900 (has links)
In this dissertation, I consider whether parties influence support for regional nationalism in four regions of Spain: the Basque Country, Catalonia, the Valencian Community, and Galicia. I argue that the fundamental way parties influence citizens' opinions is by offering party cues. Citizens adapt their opinions to party cues even in the absence of persuasive arguments or other information. The current literature suggests that such influence takes place via partisan motivated reasoning.
However, it is not clear whether parties influence people in the context of nationalism, since party influence seems to involve adjusting preferences to people's partisan identities, while nationalism involves a competing identity, with a collectivity people may consider a nation. There is also substantial ambiguity about whether citizens are influenced by parties they like, by parties they dislike or whether they are influenced by both at the same time. I propose that exposing citizens to the positions of parties citizens dislike is key to party influence.
I then analyze both observational and experimental data to determine whether citizens of the four Spanish regions where nationalism is present adapt their nationalist preferences to the positions expressed by parties. In chapter 4, I focus on the measurement of party positions using automated text analysis of legislative speeches. In chapter 5, I consider whether people who like a party move in the same direction as that party when it changes its nationalist positions and whether those who feel distant from a party move in the opposite direction when it shifts its positions. We will see that the results suggest that nationalist parties influence their partisans in the Basque Country and Catalonia. Statewide parties seem to play a stronger role in Galicia and the Valencian Community.
In chapter 6, using experimental data, I show that, people who did not already know the position of their most liked party, when exposed to that position as well as to the position of a party they dislike, adapt their opinions to make them more consistent with the position of their most liked party. The positions of parties citizens like are not enough to induce them to change their opinions.
I conclude that parties influence the opinions of citizens on nationalism. However, this influence depends on the presence of the positions of parties citizens do not like. Parties cannot simply influence their own partisans by adopting the positions they would like them to adopt. / Dans cette thèse, je cherche à déterminer si les partis politiques influencent l'appui au nationalisme régional dans quatre régions espagnoles: le Pays basque, la Catalogne, la Communauté valencienne et la Galice. Je souligne d'abord l'importance de l'influence de l'information concernant les positions des partis sur les opinions des citoyens. Les partis influencent les opinions des citoyens même sans qu'ils présentent des arguments persuasifs ou d'autre informations. La littérature suggère actuellement que cette influence passe par le biais du raisonnement motivé partisan.
Cependant, il n'est pas clair si les partis influencent les opinions dans le contexte du nationalisme, parce que l'influence des partis semble impliquer l'ajustement des préférences aux identités partisanes, alors que le nationalisme implique une identité concurrente, avec une collectivité que les citoyens peuvent considérer une nation. Il y a aussi une ambiguïté substantielle par rapport au parti (ou aux partis) qui influence les citoyens. Il n'est pas clair si les partis que les citoyens aiment influencent leurs opinions, si ce sont les partis qu'ils n'aiment pas qui les influencent ou si ce sont les deux en même temps. Je propose que l'exposition aux positions des partis que les citoyens n'aiment pas est nécessaire pour que les partis influencent leurs opinions.
Ensuite, J'analyse des données observationnelles et expérimentales pour déterminer si des citoyens de quatre régions espagnoles où le nationalisme est présent adaptent leurs préférences nationalistes aux positions exprimées par les partis. Dans le chapitre 4, je me concentre sur la mesure des positions des partis à l'aide de l'analyse automatisée des discours législatifs. Dans le chapitre 5, je considère si, quand un parti change sa position, ses partisans changent leurs opinions dans le même sens et si les citoyens qui n'aiment pas ce parti changent leurs opinions dans le sens contraire. Nous verrons que les résultats suggèrent que les partis nationalistes influencent leurs partisans au Pays Basque et en Catalogne. En Galice et dans la Communauté valencienne, les partis nationaux semblent jouer un rôle plus important.
Dans le chapitre 6, à l'aide de données expérimentales, je démontre que, quand les citoyens sont exposés à la position du parti qu'ils aiment le plus et à celle d'un parti qu'ils n'aiment pas, ils adaptent leurs opinions pour les rendre cohérentes avec celle du parti qu'ils aiment le plus. Les partis que les citoyens aiment n'influencent pas elles seules les préférences des citoyens.
Je conclus que les partis influencent les opinions des citoyens au sujet du nationalisme. Cependant, cette influence dépend de la présence des positions des partis que les citoyens n'aiment pas. Les partis ne peuvent donc pas tout simplement influencer leurs propres partisans en exprimant les positions qu'ils veulent qu'ils adoptent.
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