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La critique de la chrétienté chez la revue catholique de gauche Maintenant (1962-1974)

Lafontaine, Anthony Maxime 04 1900 (has links)
Maintenant est une revue catholique québécoise fondée par les Dominicains et publiée de 1962 à 1974. Ses animateurs et animatrices sont des catholiques qui adhèrent à la philosophie du personnalisme. D'après celle-ci, la vraie foi catholique est vécue dans l'engagement au sein de la société : chaque croyant et chaque croyante est invité.e à transformer le monde profane selon les critères évangéliques. Les auteurs et autrices du mensuel voient dans les nombreuses institutions catholiques du Québec - la chrétienté - un obstacle à la réalisation de cet idéal et mènent par conséquent une charge à fond de train contre cette « politique » du clergé canadien-français. Pour appuyer leur critique, ils développent une analyse complexe et cohérente du paysage religieux québécois qui lie la chrétienté au conformisme et à l'ignorance religieuse, elle-même facteur décisif dans le décrochage religieux observé à leur époque. À partir du milieu des années 1960, la chrétienté n'existe plus - notamment en raison de l'entrée en vigueur du « Bill 60 » du gouvernement de Jean Lesage - et les auteurs portent progressivement leur attention du côté de la sécularisation des mentalités : ils proposent des réformes pastorales, liturgiques et ecclésiologiques pour adapter le catholicisme à la « mentalité séculière ». Le tout se déroule sur la toile de fond des travaux de Vatican II (1962-1965) qui s'inspirent de la philosophie personnaliste chère à Maintenant. Or, la revue s'avère très critique et déçue des réformes romaines qu'elle juge peu ambitieuses et mal appliquées. / Maintenant is a French Canadian catholic paper created by the Dominican Order and published from 1962 to 1974. Its authors are proponents of Emmanuel Mounier’s personalism. According to this philosophy, the true catholic faith calls for believers to positively transform profane society following evangelical lines. Maintenant’s writers postulate that Québec’s numerous catholic institutions are an obstacle to this ideal : rather than encourage believers to reshape their environment, these institutions seek to isolate them from society in order to shield them from nefarious beliefs and temptations. This « system », la chrétienté, is relentlessly criticized and painted as the main cause behind the observed religious decline. Indeed, the monthly publication argues that these institutions are indissociable from an authoritarian stance that breeds conformism and religious ignorance. From 1965 onward, secularism in Québec dramatically reduces the Catholic Church’s institutional presence. The Liberals’ « Bill 60 », for example, makes the government the primary actor in matters of public education. In turn, the intellectuals of Maintenant gradually shift their focus from la chrétienté to secularism’s impact on religious belief and practice. Convinced that Catholicism and the rising secular mentality can coexist, they put forward ideas of pastoral, liturgical and ecclesiological reform aimed at reconciling the two. These propositions are deeply influenced by the Second Vatican Council (1962-1965) during which a majority of the clergy is won over by personalist ideals. The paper’s authors are nonetheless disappointed by the reforms emanating from the works of the Council as they are deemed unambitious and badly implemented.
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La personne et la société politique selon Emmanuel Mounier

Boutin, Bernard. 22 October 2021 (has links)
Le personnalisme se fait le défenseur de la personne car il connaît l'importance de la dignité humaine. Il défend la personne contre le libéralisme et le totalitarisme. le personnalisme a mis en garde la personne contre l'ampleur du fascisme et du marxisme. Ces courants d'idées amènent la personne à vivre une fausse liberté. C'est dans cette confusion qu'un groupe de jeunes chrétiens langèrent le personnalisme. Emmanuel Mounier a été l'un des personnages les plus influents. le personnalisme exprime la personne dans son sens total aussi bien au niveau physique, moral, social et spirituel. le libéralisme nuit au devenir communautaire de la personne et le totalitarisme méprise la personne. l'individu et la personne sont confondus. Dans ce mémoire, nous démontrerons comment la personne a évolué dans ces courants selon Emmanuel Mounier.
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Théorisation et contextualisation des microchromies dans le cheminement artistique et spirituel de Fernand Leduc

Blais-Racette, Marianne 08 1900 (has links)
No description available.
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L'instance de la personne : une métaphysique sans substance / The instance of the person : a metaphysics without substance

Hours, Nil 19 December 2015 (has links)
La personne est un concept tributaire de la catégorie de substance, à laquelle la métaphysique contemporaine continue souvent de l'assimiler. Or, la substance méconnaît la nature profondément relationnelle de la personne, et n'est quasiment plus d'aucune utilité en dehors de la métaphysique elle-même. Nous lui substituons d'autres catégories, afin de distinguer méthodiquement la personne d'une part de l'animal humain, comme nous y invite l'ontologie animaliste, et d'autre part de l'ego cartésien, si fortement critiqué par Parfit. Ce faisant, nous retrouvons les deux thèses les plus puissantes de la personne : la thèse chrétienne* qui en fait un centre de relations, et la thèse bouddhiste* qui en fait un complexe de propriétés. Toutefois, la première affilie la personne au modèle particulier de la Sainte Trinité, tandis que la seconde aboutit le plus souvent à un nihilisme de la personne tout aussi spéculatif. Nous proposons de penser la personne comme un processus, ou une série d'événements, afin de faire droit à l'idée de "personhood" : c'est à travers l'interaction entre les niveaux psychologiques et sociaux que la personne émerge, comme une activité auto-organisatrice qui ne se réduit pas à des propriétés biologiques, et n'est pas davantage soluble dans des structures collectives. Le saut quantique que la personne accomplit au sein de la nature, sans correspondre à une rupture ontique, peut être mieux apprécié : l'agentivité et la dignité propres à la personne sont aussi des phénomènes émergents, et des caractéristiques objectives. La personne est donc moins une entité qu'une instance, ou un réseau particulier de relations au sein d'un monde en perpétuel mouvement. / The concept of a person is historically dependent on the metaphysical category of substance, and contemporary metaphysics keeps assimilating one and the other. But the substance ignores the deeply relational nature of the person, and is virtually of no use outside of metaphysics itself. That is why we substitute other categories, to systematically distinguish the person firstly from the human animal, as prompted by the animalist ontology, and secondly from the Cartesian ego, so strongly criticized by Derek Parfit. In doing so, we find the meaning of the two most powerful theories of the person: the Christian thesis*, making it a center of relationships, and the Buddhist thesis*, making it a complex of properties. However, the first one affiliates the person to the particular model of the Holy Trinity, while the second leads most often to a nihilism of the person just as much speculative. We therefore propose to consider the person as a process, or series of events, so as to stand for the the metaphysical idea of an emergent personhood: it is through the interaction between psychological and social levels that the person continuously emerges as a self-organizing activity that cannot be reduced to biological properties, and is not more soluble in collective structures. The quantum leap that the person accomplishes in nature, without corresponding to an ontological rupture, can in turn be best appreciated: the agentivity and the dignity of the person, are also emerging phenomena, which count as objective features. The person is considered less as an entity than as an instance, that is to say a particular network of relations in a changing world.
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L'implication jésuite dans la modernité québécoise de 1940 à 1960 à travers Jacques Cousineau : syndicaliste, professeur, journaliste, personnaliste et homme de Dieu

Quilleré, Éric 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à un homme qui fut représentatif de la mouvance de l'Église catholique au Québec entre 1942 et 1950. En pleine période duplessiste, il a fait partie d'un groupe de prêtres formés en Europe à l'éthique personnaliste. Ces clercs ont eu une certaine influence au sein de l'Église et du mouvement ouvrier en mettant de l'avant un projet visant à réformer le monde moderne libéral et capitaliste. Pour ce faire, Jacques Cousineau et ses collègues ont entrepris une vaste campagne d'éducation sociale visant les milieux scolaires, ouvriers, religieux et le grand public. Pour bien comprendre l'orientation de ce jésuite, nous pensons qu'il est nécessaire de se pencher sur un courant de pensée l'ayant influencé, c'est-à-dire le personnalisme. Nous voulons être en mesure de mieux comprendre le Québec des années 40 et 50, ainsi que la raison du « virage à gauche » d'un groupe de clercs qui vont influencer, à la fin des années 1940, les autorités religieuses. En tant que journaliste, Cousineau a suivi les grands débats de son époque. Il s'est opposé à Duplessis sur le Code du travail. À la fin des années 40, ses énergies ont été grandement monopolisées par l'affaire silicose, la grève de l'amiante et la rédaction de la Lettre sur le problème ouvrier. Entre 1950 et 1956, Cousineau est forcé au mutisme par la hiérarchie catholique et ne s'implique plus dans aucun dossier d'ordre social. Deux grands débats font revenir Cousineau sur la place publique. Celui qui a eu lieu entre lui et Trudeau à propos de la grève d'Asbestos retient d'abord notre attention. L'autre débat se rapporte à la laïcisation de la CTCC à la fin des années 50. À travers ces quelques éléments qui ont façonné l'implication de Jacques Cousineau dans le monde syndical, nous croyons être en mesure de mieux comprendre les grandes lignes idéologiques qui l'ont guidé de même que l'impact qu'il a eu dans son milieu. Notre hypothèse, inspirée par les travaux récents sur le catholicisme, soutient que pour trouver les racines de la modernité québécoise, l'on ne peut passer à côté du travail fait par un groupe de clercs progressistes animé par une nouvelle conception de la doctrine sociale de l'Église. Dans les années 40 et 50, ces clercs progressistes, en formant notamment une nouvelle génération de laïcs, ont largement contribué au processus de transformation sociale qui mènera à la Révolution tranquille. L'image collective que nous avons du lien entre l'Église et Duplessis, si elle s'applique bien aux années 50, ne peut en aucun cas être dupliquée sur celle des années 40. Nous allons tenter d'expliquer quelles en sont les raisons. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : doctrine sociale de l'Église, personnalisme, Confédération des travailleurs catholiques du Canada, 1940-1960, Duplessis.
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Ethique et démocratie: la problématique du personnalisme de Jacques Maritain :essai d'éthique politique

Nkulu Kabamba, Olivier January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le processus de sécularisation : l'implication des élites catholiques laïques

Desautels, Eric 08 1900 (has links)
À partir des études récentes démontrant l’importance des élites catholiques dans la foulée des changements et de la modernisation de la société québécoise entre les années 1930 et 1970, nous tentons de mieux comprendre ces élites, leurs motifs et leur destin. Issues des jeunes générations de laïcs contestataires des années 1930 et 1940, nous montrons d’abord que les élites catholiques laïques ont été influencées par des courants philosophiques de renouveau chrétien et par leur formation dans l’Action catholique spécialisée. En contestant le cléricalisme et le conservatisme présents au Québec entre 1930 et 1960, elles ont développé une pensée réformiste se situant dans l’esprit du concile Vatican II et de la Révolution tranquille. Un trait caractérise ces élites: même en étant critiques envers l’Église catholique, elles sont tout de même demeurées loyales envers le catholicisme. Nous proposons de nous réapproprier la sociologie de Max Weber afin de mieux comprendre l’implication des élites catholiques laïques à la modernisation de la société québécoise et, par là, de saisir le type particulier de sécularisation qu’a connu le Québec des années 1950 à 1970. Pour ce faire, nous retenons les parcours de vie et le discours de trois représentants de ces élites: Guy Rocher, Jacques Grand’Maison et Claude Ryan. À partir de ces acteurs, nous délinéons trois « voies » distinctes empruntées par les élites catholiques laïques pour s’engager dans la société. Ces trois « voies » relatent certes des types d’engagement différents, mais elles renvoient aussi à un ancrage catholique commun. En considérant le point de vue de ces élites face aux transformations du paysage religieux au Québec, nous examinons enfin l’utilisation du concept de sécularisation par rapport à la laïcisation et la déconfessionnalisation ainsi que les enjeux actuels liés à la religion. / Based on recent studies acknowledging the importance of Catholic elites in the changes leading to the modernization of Quebec society between 1930 and 1970, this master thesis try to provide a better understanding of these elites, their motives and their destiny. Stemming from the young generations of lay protesters of the 1930’s and 1940’s, the lay Catholic elites were influenced by philosophical tendencies within the Christian renewal and their formation in the “Action catholique”. Questioning the clericalism and the social and political conservatism prevalent in Quebec between 1930 and 1960, they put forward a reformist thought tuned with the “spirit” of the Vatican II council and of the Quiet Revolution. One characteristic of these elite: even if they were critical of the Catholic Church, they retained a loyalty towards the Catholicism. I propose to “reappropriate” the sociology of Max Weber in order to better understand the involvement of lay Catholic elites to the modernization of Quebec society and, thus, grasp the particular kind of secularization that take place between 1950 and 1970 in Quebec. In order to do so, I study the life trajectories and discourses of three actors from these elites: Guy Rocher, Jacques Grand’Maison and Claude Ryan. With these actors in mind, I describe three distinct “ways” taken by the lay Catholic elites to get involved in their society. Those three “ways” certainly relate three different types of involvement, but they also refer to a common Catholic feeling of belonging. Considering the point of view of these elites together with the transformations of Quebec’s religious landscape, I can question the use of the concepts of secularization, laicization, and deconfessionalization and, thus, describe the way religious issues are dealt with.
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Le processus de sécularisation : l'implication des élites catholiques laïques

Desautels, Eric 08 1900 (has links)
À partir des études récentes démontrant l’importance des élites catholiques dans la foulée des changements et de la modernisation de la société québécoise entre les années 1930 et 1970, nous tentons de mieux comprendre ces élites, leurs motifs et leur destin. Issues des jeunes générations de laïcs contestataires des années 1930 et 1940, nous montrons d’abord que les élites catholiques laïques ont été influencées par des courants philosophiques de renouveau chrétien et par leur formation dans l’Action catholique spécialisée. En contestant le cléricalisme et le conservatisme présents au Québec entre 1930 et 1960, elles ont développé une pensée réformiste se situant dans l’esprit du concile Vatican II et de la Révolution tranquille. Un trait caractérise ces élites: même en étant critiques envers l’Église catholique, elles sont tout de même demeurées loyales envers le catholicisme. Nous proposons de nous réapproprier la sociologie de Max Weber afin de mieux comprendre l’implication des élites catholiques laïques à la modernisation de la société québécoise et, par là, de saisir le type particulier de sécularisation qu’a connu le Québec des années 1950 à 1970. Pour ce faire, nous retenons les parcours de vie et le discours de trois représentants de ces élites: Guy Rocher, Jacques Grand’Maison et Claude Ryan. À partir de ces acteurs, nous délinéons trois « voies » distinctes empruntées par les élites catholiques laïques pour s’engager dans la société. Ces trois « voies » relatent certes des types d’engagement différents, mais elles renvoient aussi à un ancrage catholique commun. En considérant le point de vue de ces élites face aux transformations du paysage religieux au Québec, nous examinons enfin l’utilisation du concept de sécularisation par rapport à la laïcisation et la déconfessionnalisation ainsi que les enjeux actuels liés à la religion. / Based on recent studies acknowledging the importance of Catholic elites in the changes leading to the modernization of Quebec society between 1930 and 1970, this master thesis try to provide a better understanding of these elites, their motives and their destiny. Stemming from the young generations of lay protesters of the 1930’s and 1940’s, the lay Catholic elites were influenced by philosophical tendencies within the Christian renewal and their formation in the “Action catholique”. Questioning the clericalism and the social and political conservatism prevalent in Quebec between 1930 and 1960, they put forward a reformist thought tuned with the “spirit” of the Vatican II council and of the Quiet Revolution. One characteristic of these elite: even if they were critical of the Catholic Church, they retained a loyalty towards the Catholicism. I propose to “reappropriate” the sociology of Max Weber in order to better understand the involvement of lay Catholic elites to the modernization of Quebec society and, thus, grasp the particular kind of secularization that take place between 1950 and 1970 in Quebec. In order to do so, I study the life trajectories and discourses of three actors from these elites: Guy Rocher, Jacques Grand’Maison and Claude Ryan. With these actors in mind, I describe three distinct “ways” taken by the lay Catholic elites to get involved in their society. Those three “ways” certainly relate three different types of involvement, but they also refer to a common Catholic feeling of belonging. Considering the point of view of these elites together with the transformations of Quebec’s religious landscape, I can question the use of the concepts of secularization, laicization, and deconfessionalization and, thus, describe the way religious issues are dealt with.
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Cinéma et modernité : le Festival international du film de Montréal de 1960 à 1967, du personnalisme au néonationalisme

Godin-Hébert, Antoine 12 1900 (has links)
En 1960, Fernand Cadieux et Pierre Juneau créent le premier Festival international du film de Montréal. Chaque année le Festival a lieu au mois d’août jusqu’à l’Expo 67, événement qui marque à la fois le point culminant et final de cette aventure culturelle. L’histoire de cette institution touche à la culture, au personnalisme, au nationalisme, à la cinéphilie ainsi qu’à l’institutionnalisation et à l’industrialisation du cinéma au Canada et au Québec pendant les années cinquante et soixante. Conçu sous le régime politique de Duplessis par d’anciens membres de la Jeunesse étudiante catholique qui deviendraient presque tous fédéralistes, le Festival constitue un objet idéal d’histoire culturelle propice à étendre la compréhension des origines catholiques de la Révolution tranquille. Au plan culturel, il permet aussi de comprendre plus finement la resynchronisation du Québec dans la trajectoire de la modernité, ainsi que les répercussions du choc entre nationalistes et gauchistes québécois contre libéraux fédéralistes. Ce mémoire permet aussi de découvrir le FIFM comme institution cinématographique québécoise, le réseau d’acteurs et d’établissements qui le soutiennent et l’objet de leur passion : les films. La présente analyse explore la manifestation dans ses dimensions à la fois cinématographique et politique, artistique et historique. / In 1960, Fernand Cadieux and Pierre Juneau founded the first Montreal International Film Festival. This great cultural adventure was held each August, up until what became its culminating and final year: that of Expo ’67. The history of the festival is intrinsically linked to culture, personalism, nationalism, and cinephillia, as well as the institutionalization and industrialization of cinema in Canada and Quebec during the 1950s and 60s. Created under the political regime of Duplessis by former members of the Jeunesse étudiante catholique (Young Christian Students), who would almost all become federalists, it became apparent to me that the festival constituted a cultural-historic event conductive to expanding our understanding of the Catholic origins of the Quiet Revolution. It also allowed for a finer understanding of the resynchronization of Quebec with modernity and the shock waves that emanated from this change, in particular, between leftists Quebec nationalists against federal Liberals. Moreover, this paper allows us to discover the FIFM in its role as a Quebec cinemagraphic institution, as well as the community of actors and establishments that supported it and the object of their passion: film. The wager is therefore, to analyze in one hundred or so pages, the multiple facets of these issues: the cinemagraphic, political, artistic and historic.
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Dimensions de la personne selon Emmanuel Mounier

Boutin, Bernard. 02 March 2021 (has links)
Le personnalisme conçoit la personne comme une fin, jamais comme un moyen. La personne surpasse toutes ses propriétés pour devenir une réalité transcendante grâce à ses particularités. Elle donne un sens à l'histoire de l’humanité et préserve sa place dans l'univers par le principe de personnalisation. Le personnalisme conteste l'individualisme parce qu'il s’oriente vers l'expression et l'ouverture de la personne. Celui-là défend la personne au nom de la dignité humaine. En outre, le personnalisme enseigne à la personne comment vivre dans la réalité, harmoniser la nature et aimer son prochain. Ainsi, il s'oppose à la fois au libéralisme et au marxisme. Ces deux idéologies condamnent la personne; de plus, le libéralisme méprise la dimension communautaire. Dans cette thèse "Dimensions de la personne selon E. Mounier", nous démontrerons de quelle manière le recours au personnalisme d ’Emmanuel Mounier combat et dépasse ces deux conceptions fausses de la politique. Selon Emmanuel Mounier, le personnalisme, l’existentialisme et le marxisme se partagent en France le royaume de l'esprit. Néanmoins, ils possèdent chacun leurs particularités. Le marxisme se définit comme un système indépendant et précis en lequel il réalise sa philosophie par une révolution sociale et économique. L’existentialisme s'engendre dans la pensée nietzschéenne et kierkegaardienne. Cette conception s'affirme sous la plume de Sartre, Merleau Ponty et Gabriel Marcel. Le personnalisme, pour sa part, surpasse ces systèmes car il assure la promotion de la personne et se met à l’écoute de l'événement. A la suite de Kant, le personnalisme présente la personne comme une fin qui ne doit jamais servir de simple moyen. La personne ne constitue pas une chose ou un objet à utiliser mais "un centre de réorientation de l’univers objectif” (E. Mounier). La personne donne un sens à l'histoire de l’humanité. Elle a sa place dans l'univers; ce qui fait intervenir le principe de personnalisation. Le personnalisme montre à la personne de vivre dans la réalité, de s’ouvrir vers le monde, d'aimer son prochain et d'harmoniser la nature positivement. Il y a deux principales conditions de la personne. Premièrement, la condition infra-consciente et, en deuxième lieu, la condition supra-consciente. La dimension infra-consciente amène la personne à grandir parmi les choses qui l’entourent. Le personnalisme surpasse la condition infra-consciente pour raviver la dimension spirituelle (condition supra-consciente). La personne se situe dans un environnement vivant mais participera aussi au destin de l'univers. Elle s'incarne et vit dans le réel car elle communique avec son milieu. Mounier parle de la révolution personnaliste et communautaire, cependant cette révolution se voit colorée par la dimension morale, sociale et politique. La personne vivra dans l'amour et l'apprentissage du "tu”. L'existence personnelle bascule entre un mouvement d'extériorisation et d’intériorisation. Ces deux mouvements soutiennent l'existence personnelle. La connaissance possède le même principe. Le rationalisme sépare la raison humaine de l’homme lui-même comme s'il sollicitait une preuve concrète. Le personnalisme, dans sa pensée, lie la raison à l’homme connaissant. Le rationalisme extrême situe sa foi au niveau de la raison. Le personnalisme, quant à lui, parle en termes de foi philosophique qui devient la base de toutes les connaissances.

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