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Les transformations du populismes en Amérique Latine. Réflexions à partir des cas argentin, bolivien et péruvien / Transformations of populism in Latin America. Reflexions from the cases of Argentina, Bolivia and PeruBasset, Yann 04 July 2009 (has links)
Depuis les années 1990, la notion de populisme a connu un renouveau d'intérêt en Amérique latine pour caractériser de nouveaux phénomènes politiques tels que le menemisme en Argentine, le palenquisme et l'ucésisme en Bolivie et le fujimorisme au Pérou. Ces nouveaux usages invitent à réexplorer le concept de populisme dans cette région. Ce travail argument en faveur d'une nouvelle définition du populisme sur la base du discours politique. Il y est analysé comme un discours politique fondé sur la volonté du peuple de manière absolue et exclusive, et au-delà, comme un principe de légitimation que le populisme emprunte à l'idée démocratique de souveraineté populaire, tout en en minimisant l'héritage libéral qui se traduit dans le constitutionalisme. / Since the 1990 decade, the concept of populism has known a revival of interest in Latin America to characterize new political phenomena such as the menemism in Argentina, the palenquism and the ucesism in Bolivia and the fujimorism in Peru. These new uses invite to explore one more time the concept of populism in this area. This work argues in favor of a new definition of populism on the basis of political speech. It is analyzed there as a political speech founded on the will of the people in an absolute and exclusive way, and beyond, as a principle of legitimacy which the populism borrows from the democratic idea of popular sovereignty, while minimizing the liberal heritage of democracy which lye in constitutionalism.
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El presidencialismo populista : sus efectos en el sistema político argentino contemporáneo / Le présidentialisme populiste : ses effets sur le système politique argentin contemporain / Populist presidentialism : its effects on Argentina’s contemporary political systemBurdman, Julio 12 May 2015 (has links)
La Constitution argentine de 1853, comme toutes les constitutions de l'Amérique latine du XIXe siècle, a établi un rôle central du président dans le système politique. Mais ce système, bien que potentiellement démocratique, limitait la participation populaire. Les constituants de 1853 croyaient que la démocratisation du régime se produirait par le Congrès, ayant le pouvoir de représentation. Mais ce qui est arrivé était différent: la présidence étant le centre du système, lorsque les réformes démocratiques du XXe siècle se produisent, une relation entre le président et le public a été institué. Et donc, la présidence a été transformée en quelque chose de très différent de ce que les fondateurs des institutions argentines avaient envisagé. Le président moderne, ou populiste, a un pouvoir électoral incontesté et est devenu le sujet de la représentation populaire. Et en conséquence, le président est devenu aussi l'agent principal du changement dans les politiques publiques. Dans cette thèse, nous proposons de conceptualiser la relation entre le président et le public, appelé «présidentialisme populiste» comme l'un des trois dimensions institutionnelles du pouvoir présidentiel. Cette transformation structurelle de la présidence a également impliqué un certain nombre de changements dans le système politique. La centralité électorale de l'exécutif, en particulier la présidence, a fait que des processus institutionnels comme les élections législatives, les stratégies de nouveaux partis politiques ou les interprétations de l'opinion publique soient trop orientées vers la présidence. La centralité de la présidence est donc en augmentation. La conclusion de cette thèse, qui ouvre un programme de recherche, c'est que le système présidentiel ne doit pas être abandonné, mais que le législateur devrait envisager des mécanismes pour réglementer et équilibrer les effets du présidentialisme populiste. / The Argentine Constitution of 1853, like most Latin American constitutions of the nineteenth century, established a central role of the president in the political system. But this system, although potentially democratic, was limiting popular participation. The framers of 1853 believed that the democratization of the regime would occur by Congress, which was designed with representational powers. But what actually happened was different: being the presidency the center of the system, when the democratic reforms of the XXth century took place, a new relationship between the president and the public was established. And so, the presidency has been transformed into something very different from what the founders of Argentine institutions might have thought. The modern, or populist, president has an undisputed electoral power and became the subject of popular representation. And as a result, the president has also become the main agent of change in public policy. In this thesis, we propose to conceptualize the relationship between the president and the public, called "populist presidentialism" as one of the three institutional dimensions of presidential power. This structural transformation of the presidency has also involved a number of changes in the political system. The electoral centrality of the executive power, mainly the presidency, that some institutional processes such as elections, the strategies of new political parties or public opinion beliefs are too oriented towards the presidency, and therefore its centrality is still increasing. The conclusion of this thesis, which opens a research agenda on presidential powers in Latin America, is that the presidential system should not be abandoned, but that the legislator should consider mechanisms to regulate and balance the effects of the populist presidentialism.
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La production de sens des termes populisme et populiste lors de l’élection présidentielle française de 2012, dans les discours politiques et complémentairement dans les discours journalistiques / The production of meaning of the terms populism and populist during the French presidential election of 2012, in political discourses and additionally in journalistic discoursesAbdulsattar, Mudhar 22 October 2015 (has links)
La présente recherche porte sur l'emploi des termes populisme et populiste lors de l'élection présidentielle française de 2012. Cette étude a été réalisée en traitant deux corpus : les discours politiques et complémentairement les discours journalistiques, recouvrant la période d'octobre 2010 à mai 2012. En se positionnant dans le cadre des théories de la sémantique discursive et de la praxématique, nous avons convoqué l'analyse du discours afin d'analyser la production de sens desdits termes.L'objectif étant de comprendre comment les candidats à la présidentielle de 2012 et les commentateurs dans la presse écrite emploient les termes en question dans leurs discours et de déterminer les procédés linguistiques qui interviennent dans ces discours afin de représenter ces termes.Les résultats obtenus illustrent qu'à partir du point de vue de la production de sens, il existe un jeu sur le sémantisme de ces termes : nous les recevons avec une production de sens majoritairement négative, même si certains locuteurs/écrivains essayaient d'injecter le sens positif dans son sens négatif antérieur. / This research focuses on the use of the terms populism and populist during the French presidential election of 2012. This study had carried out by treating two corpuses : political discourses and additionally journalistic discourses, covering the period from October 2010 to May 2012. By positioning in the theories of discursive semantics and of praxématique, we convened the discourse analysis to analyze the production of the meaning of those terms.The goal is to understand how the presidential candidates of 2012 and commentators in the press use the terms in question in their discourses, and to determine the linguistic processes involved in these discourses to represent these terms.The results show that from the point of view of the production of meaning, there is a semantic act on these terms, which we receive mostly with a negative meaning, although some speakers / writers was trying to inject the positive direction in their previous negative meaning.
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Le phénomène Le Pen : analyse relationnelle, historique et esthétique d'une singularité politique / The Le Pen phenomenon. Relational, historical and aesthetic analysis of a political singularity.Ecuvillon, Pierre 09 April 2015 (has links)
Le « phénomène Le Pen » désigne la somme constituée par l’élaboration d’une marquepolitique située à l’extrême droite et les réactions conflictuelles qu’elle suscite au sein de lasociété française. L’objectivation de ce phénomène réside dans l’analyse de l’idéologie duFront National en tant qu’elle est celle d’une marque politique devant produire un contenudoctrinal original pour se distinguer des autres partis mais également dans l’étude dumouvement social – ou du mouvement du social – dont elle est à l’origine. La catégorie dusacré vient éclairer les dispositifs discursifs qui sont décelables aussi bien dans les mots duFront National que dans ceux de ses adversaires politiques et associatifs. La recherche sepoursuit avec l’analyse des principaux schèmes idéologiques de l’extrême droite française,qui est basée sur une histoire des idées qui commence avec la pensée contre-révolutionnaire.La méthodologie durandienne du bassin sémantique permet d’identifier les étapes cardinalesde la formation idéologique du nationalisme d’extrême droite. L’examen de cette idéologies’achève avec l’analyse du discours contemporain du Front National et la comparaisonmythanalytique des candidatures de Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen lors des électionsprésidentielles françaises de 2007 et de 2012. / The “Le Pen phenomenon” designates the sum constituted by the elaboration of a politicalbrand located at the far-right and by the conflictual reactions that it provokes within theFrench society. The objectivization of this phenomenon lies in the analysis of the FrontNational ideology as it is this of a political brand which must produce an original doctrinalcontent in order to distinguish it from the others parties but also in the study of the socialmovement – or the movement of the social – which it is the cause of. The category of thesacred comes to shed the discursive sets which are discernible just as well in the FrontNational words as those of its political and associative opponents. The research is going onwith the analysis of the French far-right main ideological schemas, which is based on ahistory of ideas which starts with the counter-revolutionary thought. The Durandianmethodology of the semantic basin allows to identify the cardinal stages of the far-rightnationalism ideological formation. The examination of this ideology comes to an end with theanalysis of the Front National contemporary discourse and the mythanalytic comparison ofthe Jean-Marie Le Pen and Marine Le Pen candidacies at the time of 2007 and 2012 Frenchpresidential elections.
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Comment les médias couvrent-ils les causes de justice? : l'affaire Guy Turcotte sous la loupeDuval, Marie-Chloé 08 1900 (has links)
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La réception de l’opinion publique par le système de droit criminelFranco Xavier, José Roberto 16 October 2012 (has links)
Cette thèse traite des possibilités d’intégration de l’opinion publique dans les opérations du système de droit criminel. En s’appuyant sur le cadre de la théorie des systèmes de Niklas Luhmann et sur le concept de rationalité pénale moderne d’Alvaro Pires, cette thèse prétend faire une double contribution. D’un côté, il est question d’avancer des distinctions et des précisions théoriques sur ce qui peut constituer cette opinion publique – et même, de façon plus générale, les stimuli externes apparentés à ce concept (public, mouvements de protestation, victimes) – et d’examiner la façon de concevoir son rapport avec le système de droit criminel. D’un autre côté, il est question d’observer empiriquement les mécanismes que ledit système met en place pour gérer la pression qu’il ressent de son environnement. Qui plus est, en nous servant de ce concept de rationalité pénale moderne, nous essayons de montrer dans cette thèse que des stimuli externes qui prônent un système plus punitif et intolérant ont beaucoup plus de chances d’être entendus que des communications qui sont critiques à l’égard de la punitivité du système. Finalement, nous devons ajouter que ce travail a eu l’ambition de faire une « sociologie du droit avec le droit », c’est-à-dire que la sociologie qui a été mise en place ici a eu l’intention de prendre en considération le point de vue interne du droit. Ses catégories, son raisonnement et ses opérations sont traités à partir d’un cadre théorique de la sociologie, mais toujours en considérant que le système juridique a une logique propre qui est souvent oubliée par la sociologie du droit.
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Les populismes en Bulgarie / The bugarian populismMateeva, Maria 17 November 2015 (has links)
Cette thèse analyse les causes de l’apparition, la nature des discours, les modes d’institutionnalisation et les effets sociaux produits par les populismes bulgares pendant une période de plus de vingt ans : de 1992 à 2013. On soutient notamment l’hypothèse que les populismes bulgares catalysent une « révolution rampante » qui remet en cause les hiérarchies sociales et les canaux de représentation politique émanant de la « révolution du palais » de 1989. Elle résulte de la dialectique entre l’institutionnalisation de l’idéologie populiste en tant que grille d’analyse de la réalité et de l’impossibilité de sa réalisation par les partis formés autour des leaders qui la mobilisent. / This thesis analyses the reasons of the appearance, the type of discourse, the modes of institutionalization and the social effects generated by the Bulgarian populisms over a period of more than twenty years: from 1992 to 2013. We argue that Bulgarian populism catalyses a "creeping revolution": it questions the social hierarchies and the channels of political representation that results from the "palace revolution" of 1989; it is a consequence of the dialectic between the institutionalization of the populist ideology as an analytical framework and the impossibility of its implementation by the parties formed around the leaders who mobilize it. / Дисертацията анализира причините за появата, природата на дискурса, типовете институционализация и социалните ефекти, породени от популизмите в България през период от повече от двадесет години: от 1992 г. до 2013 г. Защитава се хипотезата, че популизмите в България катализират “пълзяща революция”. Тя поставя под съмнение социалните йерархии и каналите за политическо представителство, произтичащи от “дворцовия преврат” от 1989 г. Причина за това е диалектиката между институционализацията на популистката идеология като аналитична рамка за разбиране на политическите и икономически процеси и невъзможността за нейната реализация от партиите, формирани около лидерите, които я изповядват.
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La réception de l’opinion publique par le système de droit criminelFranco Xavier, José Roberto 16 October 2012 (has links)
Cette thèse traite des possibilités d’intégration de l’opinion publique dans les opérations du système de droit criminel. En s’appuyant sur le cadre de la théorie des systèmes de Niklas Luhmann et sur le concept de rationalité pénale moderne d’Alvaro Pires, cette thèse prétend faire une double contribution. D’un côté, il est question d’avancer des distinctions et des précisions théoriques sur ce qui peut constituer cette opinion publique – et même, de façon plus générale, les stimuli externes apparentés à ce concept (public, mouvements de protestation, victimes) – et d’examiner la façon de concevoir son rapport avec le système de droit criminel. D’un autre côté, il est question d’observer empiriquement les mécanismes que ledit système met en place pour gérer la pression qu’il ressent de son environnement. Qui plus est, en nous servant de ce concept de rationalité pénale moderne, nous essayons de montrer dans cette thèse que des stimuli externes qui prônent un système plus punitif et intolérant ont beaucoup plus de chances d’être entendus que des communications qui sont critiques à l’égard de la punitivité du système. Finalement, nous devons ajouter que ce travail a eu l’ambition de faire une « sociologie du droit avec le droit », c’est-à-dire que la sociologie qui a été mise en place ici a eu l’intention de prendre en considération le point de vue interne du droit. Ses catégories, son raisonnement et ses opérations sont traités à partir d’un cadre théorique de la sociologie, mais toujours en considérant que le système juridique a une logique propre qui est souvent oubliée par la sociologie du droit.
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« Il faut faire le peuple ! » : sociologie d’un populisme « par le bas » dans les conseils de barrio en Amérique latine contemporaine (Venezuela et Bolivie) / « We have to create the people ! » : sociology of a populism « from below » in township assemblies in contemporary Latin AmericaTarragoni, Federico 11 December 2012 (has links)
Le Venezuela d’H. Chávez et la Bolivie d’E. Morales sont les nouvelles terres d’élection du populisme et de la démocratie participative. Si ces deux formes politiques ont tendance à s’y hybrider et à témoigner d’un certain nombre d’affinités électives, les analystes ne se penchent jamais sur les expériences sociales spécifiques auxquelles elles donnent lieu. À travers une ethnographie des pratiques participatives dans des comités de décentralisation des politiques publiques situés dans les barrios - Conseils communaux vénézuéliens et Juntas vecinales boliviennes - cette thèse se propose de problématiser la relation entre pouvoir populiste et politique populaire. Son but est celui d’étudier le champ de pertinence d’un concept largement discrédité dans les sciences sociales, le populisme, à l’aune des politiques du peuple qu’il produit chez les exclus. À la confluence de sociologie des rapports ordinaires au politique et d’histoire « from below », notre thèse propose ainsi une nouvelle conceptualisation du populisme à l’aune des régimes d’identité, d’action et de rupture qu’il ouvre chez les dominés, et qui tournent autour du peuple comme opérateur. / Either as two exemplary democracies or two democracies of excesses, H. Chávez’s Venezuela and E. Morales’s Bolivia seem to attract nowadays more the ideological interpretations operating a rhetorical manipulation than informed social analyses. Far from wanting to discuss Chávez's ou Morales’s “exemplary” skills, the author proposes a policy ethnography focusing on the two radical populisms dynamics that can be observed in township assemblies for public planning (Consejos comunales and Juntas vecinales). These hybrid institutions are true political laboratories where lower classe people living in the country neighbourhoods can meet. Combining decentralization, deliberative democracy and populism, such institutions keep alive the treasure of the social construction of revolutionary policy in Venezuela and Bolivia. The participatory experience of ordinary people, which implies a community to integrate, an interest to defend and a collective identity to build, permits to track down the paradoxes and contradictions of a revolution in progress, and to reveal a sociology of action hidden by stereotyped concepts of faulty democracy or excessive democracy.
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La réception de l’opinion publique par le système de droit criminelFranco Xavier, José Roberto January 2012 (has links)
Cette thèse traite des possibilités d’intégration de l’opinion publique dans les opérations du système de droit criminel. En s’appuyant sur le cadre de la théorie des systèmes de Niklas Luhmann et sur le concept de rationalité pénale moderne d’Alvaro Pires, cette thèse prétend faire une double contribution. D’un côté, il est question d’avancer des distinctions et des précisions théoriques sur ce qui peut constituer cette opinion publique – et même, de façon plus générale, les stimuli externes apparentés à ce concept (public, mouvements de protestation, victimes) – et d’examiner la façon de concevoir son rapport avec le système de droit criminel. D’un autre côté, il est question d’observer empiriquement les mécanismes que ledit système met en place pour gérer la pression qu’il ressent de son environnement. Qui plus est, en nous servant de ce concept de rationalité pénale moderne, nous essayons de montrer dans cette thèse que des stimuli externes qui prônent un système plus punitif et intolérant ont beaucoup plus de chances d’être entendus que des communications qui sont critiques à l’égard de la punitivité du système. Finalement, nous devons ajouter que ce travail a eu l’ambition de faire une « sociologie du droit avec le droit », c’est-à-dire que la sociologie qui a été mise en place ici a eu l’intention de prendre en considération le point de vue interne du droit. Ses catégories, son raisonnement et ses opérations sont traités à partir d’un cadre théorique de la sociologie, mais toujours en considérant que le système juridique a une logique propre qui est souvent oubliée par la sociologie du droit.
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