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Africanité et mondialisation à travers la production romanesque de la nouvelle génération d'écrivains francophones d'Afrique noire / Africanity and globalisation through fiction production by the new generation of francophone black African writers

Manirambona, Fulgence 09 May 2011 (has links)
Le roman africain de la nouvelle génération s’élabore au carrefour des langues et des cultures. Dans son orientation théorique et paratextuelle, le discours romanesque de la nouvelle génération se résume en une « modernité universalisante », lieu de l’articulation dialectique entre l’africanité et la mondialisation. Le contexte idéologique de création de cette littérature et le questionnement identitaire nous amènent à considérer l’africanité comme une notion dynamique et la mondialisation littéraire comme une ouverture à la concurrence et à la légitimité littéraire. Le discours péritextuel, ce haut lieu de la lisibilité/visibilité, amorce les stratégies de cette altérité que le romancier développe largement dans l’énonciation textuelle. La reconfiguration de l’énonciation dégage les ressorts d’une écriture nouvelle marquée par une narration éclatée, une spatialité multiple et une innovation thématique. La transgression narrative s’intègre au rang des discours de la déconstruction caractéristique de la postmodernité et se donne à lire comme le reflet de l’être de l’entre-deux qu’est l’écrivain migrant comme d’ailleurs son protagoniste. L’espace dans lequel évolue ce dernier peut être interprété comme une transteritorialité dans laquelle se moule la création littéraire marquée du sceau de l’altérité et traduit la « transidentité » du personnage évoluant dans cet espace. La perspective thématique renforce cette idée de l’altérité mondiale structurant le récit africain contemporain. Elle s’engage dans la voie des mutations et des transgressions caractéristiques de la mise en relation de l’africanité et de la mondialisation comme lieu de l’écriture/lecture du roman contemporain. Le mode d’écriture nous offre un cadre linguistique et stylistique dans lequel se joue l’altérité africanité-mondialisation. Le romancier de la nouvelle génération retravaille la langue française à l’aide des ingrédients des langues et des cultures dans lesquelles il baigne. Cette manipulation linguistico-stylistique est rendue possible par le jeu interlinguistique et le registre humoristico-ironique qui produisent une esthétique du « risible » face aux défis de l’altérité. L’écrivain africain contemporain, décomplexé par ces manipulations linguistique et stylistique, exploite les ressources de l’oralité en vue de concilier la pluralité des formes d’expression et des pratiques langagières de son environnement. Cette stratégie d’écriture produit une esthétique de l’oraliture, celle-là même qui, tout en exaltant les vertus de l’écriture, recourt aux différents procédés offerts par l’oralité, versant de l’africanité du texte contemporain, pour marquer une opposition contre l’écriture et l’Occident qui l’incarne./The African novel by the new generation is made at the meeting point of languages and cultures. In its theoretical and paratextual orientation, the fiction discourse by the new generation can be summed up as a « universality-oriented modernity », a place of dialectic link between africanity and globalization. The ideological context of creation of this literature and the identity questioning bring us to consider africanity as a dynamic notion and the literary globalization as a way to competition and literary legitimacy. The peritextual discourse, which is a high place of readability/visibility, initiates the strategies of this otherness which the novelist develops largely in textual enunciation. Reshaping the enunciation shows the motivation of a new writing characterized by a breaking up narration, a multiple area coverage and a thematic innovation. Narrative transgression is integrated in the rank of discourses of deconstruction characterizing postmodernity. It is to be read as a reflection of the being in the space between, this is the migrant writer as well as his protagonist. The space in which the latter evolves can be interpreted as a transterritoriarity in which is moulded literary creation sealed by otherness and shows « transidentity » of the character evolving in that space. The thematic perspective reinforces this idea of global otherness structuring the African contemporary narration. It moves into mutations and transgressions characterizing the relationship between africanity and globalization as a place of writing/reading of contemporary novel. The writing mode gives us a linguistic and stylistic framework in which takes place the otherness africanity-globalization. The new generation novelist works on the French language he uses by means of ingredients of languages and cultures surrounding him. This linguistic and stylistic manipulation is made possible by an interlinguistic game and the humoristic and ironic register which produce aesthetics of the “funny” in front of otherness challenges. The contemporary African writer, encouraged by these linguistic and stylistic manipulations, exploits the oral ressources in order to reconcile the plurality of forms of expression and of language practices of his environment. This writing strategy produces aesthetics of orality, the one which, in addition to exalting the virtues of writing, has recourse to different procedures of orality, showing thus africanity of contemporary text, to mark an opposition against writing and the Western world which embodies it.
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Éthique de la métafiction : éléments pour un postréalisme en littérature anglaise

Williams-Wanquet, Eileen 09 December 2006 (has links) (PDF)
Cette synthèse, qui porte sur un corpus de travaux antérieurs, ne se limite ni à un bilan ni à un arrêt sur image. En tentant de dégager une permanence dans le questionnement, elle répond à des exigences contradictoires : tournée à la fois vers le passé et vers l'avenir, elle présente l'unité des travaux antérieurs tout en la construisant et en la dépassant. Soumettant mes travaux à un éclairage théorique, elle vise à les situer à la fois dans l'histoire de la critique littéraire et dans mon propre parcours épistémologique, jetant ainsi les bases de recherches futures. <br /> Les discours critiques ayant constaté l'existence, en littérature anglaise, surtout à partir des années 1980, d'un type de roman qui effectue un retour au monde après les expérimentations formelles de l'avant-garde " postmoderniste " dite " autonome ", j'ai voulu, dans cette synthèse, cerner avec plus de précision les contours de cette nouvelle forme à laquelle je m'intéresse depuis ma thèse. Celle-ci portait sur les douze premiers romans d'Anita Brookner, et a été suivie d'un ouvrage qui ouvre le corpus aux vingt-et-un romans alors publiés (1981-2002), tout en les abordant sous un autre angle. Mes autres travaux portent sur : les romans de Penelope Lively (1977-2003) ; Wide Sargasso Sea (1966) de Jean Rhys, comme reprise de Jane Eyre (1847) de Charlotte Brontë ; Boating for Beginners (1985) de Jeanette Winterson, qui reprend l'épisode biblique de l'Arche et du Déluge; The Wild Girl (1984) de Michèle Roberts, qui se présente comme un " cinquième évangile "; Indigo (1992) de Marina Warner, comme révision de The Tempest (1611-12) de Shakespeare; The Rape of Sita (1993) de Lindsey Collen, conçu comme une réécriture d'un épisode de l'épopée du Ramayana.<br /> Ces romans font partie de ce qui a été appelé " l'explosion des métafictions historiographiques des années 1980 ", ou encore le " retour à l'éthique des années 1990 ". En effet, ils représentent un type de roman essentiellement paradoxal par son curieux mélange d'autoréflexivité et d'historicité, conjuguant les jeux formels de l'avant-garde " postmoderniste " (située à partir de 1960) et la fonction morale et sociale du roman réaliste des XVIIIe et XIXe siècles. Le terme " postréalisme " a l'avantage de signifier l'époque visée, tout en plaçant cette catégorie de romans dans le droit-fil du réalisme. Pour comprendre l'émergence de ce type de fiction, il m'a fallu remonter le cours du temps et me demander pourquoi les techniques narratives du " réalisme " avaient dû changer pour dire le monde. J'ai été amenée à poser la question des fondements philosophiques du roman, genre qui, à mon avis, ne saurait être étudié indépendamment d'un contexte socio-historique qui le conditionne (sans toutefois le déterminer) et dont il contribue à façonner les valeurs. <br /> La synthèse se divise en trois chapitres. Le premier prolonge les travaux que j'ai consacrés à la réflexion philosophique qu'offrent les romans de Brookner. Je les interprète ici comme illustrant l'impasse rencontrée par le " texte réaliste classique ", qui serait né avec la " modernité ", en tant que notion historique (dont les origines remontent à la Renaissance) et nouvelle " attitude " ou " vision du monde ", caractérisée par une sécularisation de la pensée. Le roman résulterait d'un désir de retrouver l'harmonie perdue entre l'individu et le monde -- la mimésis est en fait muthos, tentative pour imposer un sens à une réalité discordante. Mais, lorsque le projet de " modernité " des Lumières, avec ses notions de " sujet kantien autonome " raisonnablement maître de sa vie et d'une réalité universelle extérieure -- fondées sur la primauté du " signifié transcendantal " (la présence pleine) sur le " signifiant " (le langage) -- est remis en question, le roman " réaliste " perd les présupposés philosophiques dont découlent ses caractéristiques formelles. Vouloir remplacer le terme " postmodernisme " par " postréalisme " pour situer tout un pan du roman dans l'histoire de la littérature anglaise m'a conduite à distinguer plus nettement philosophie et esthétique et clarifier des termes dont l'emploi reste parfois flou. <br /> Ainsi, le deuxième chapitre présente le " postmodernisme " (ou l'esthétique " postmoderniste ") des années 1960 comme représentant l'exacerbation des jeux formels du " modernisme " (ou esthétique " moderniste ") des années 1910 à 1930, qui prenait le contre-pied du " postréalisme ". " Modernisme " et " postmodernisme " seraient tous deux une réponse à la remise en cause " postmoderne " de l'" attitude moderne ", qui se préparait déjà dès le milieu du XIXe siècle, se manifeste surtout avec le structuralisme des années 1960 et 1970, et aboutit à l'inversion pure et simple du modèle de pensée binaire des Lumières : lorsque le signifiant vient à primer sur le signifié, les notions de sujet et de réalité sont invalidées et le texte " postmoderniste " se retire du monde pour ne se référer qu'à lui-même. Alors que les esthétiques " réaliste ", " moderniste " et " postmoderniste " se situeraient toutes à l'intérieur d'un système de pensée fondé sur des oppositions binaires, l'esthétique " postmoderniste " signalant la fin de l'" attitude moderne ", le " postréalisme " serait la forme privilégiée d'une nouvelle " attitude ", véritablement " postmoderne ", qui tente alors de se libérer d'un mode de pensée binaire, de conjuguer signifié et signifiant, de réconcilier le sujet cartésien (qui se fonde lui-même) et la tradition nietzschéenne (qui le réduit à un simple effet linguistique). Mais, si le roman veut retrouver son rôle politique après la " mort de l'auteur " et la remise en cause de l'existence d'une réalité objective universelle, il doit trouver une nouvelle façon de commenter le monde. <br /> Le troisième chapitre pose la question de la forme que prend le " postréalisme " pour dire le monde, alors que le " réalisme " a été invalidé. Les notions d'auteur et de mimésis étant indissociables de celles de sujet et de réalité, philosophes et critiques littéraires se rejoignent dans les années 1980 pour ressusciter l'auteur comme " fonction du texte ", réintroduire la notion d'intention, et redéfinir la réalité comme mise en intrigue idéologique du monde. Les outils théoriques de " décontextualisation ", de " recontextualisation " et de " resignification " se sont avérés cruciaux pour comprendre le fonctionnement de ce type de texte, dont j'essaie de dégager quelques caractéristiques en m'appuyant sur mon corpus de thèse et d'articles.<br /> La " métafiction " (fiction sur la fiction) est reconnue comme une constante de la littérature britannique contemporaine. Une intertextualité foisonnante indique la présence de textes antérieurs, la relation transtextuelle privilégiée étant l'hypertextualité comme transformation parodique. La réécriture d'un hypotexte, comme répétition avec différence, représente en fait un dialogue entre muthoi : l'hypertexte reprend les personnages et événements de l'hypotexte et les réorganise selon une nouvelle mise en intrigue du monde. C'est donc la fameuse " autonomie " de l'écrit qui lui rend son rôle politique. Si le monde est mis en intrigue par le langage, il peut être réécrit selon une nouvelle vision du monde. Ces textes sont enracinés non seulement dans un autre texte, mais aussi dans le monde. L'ancrage spatio-temporel est double : des références à des personnages et événements historiques " contextualisent " l'hypotexte dans un passé empirique qui lui est contemporain ; divers procédés " réalistes " situent l'hypertexte dans un autre univers contemporain qui est le sien. Il s'agit, en effet, d'une " décontextualisation ", puis d'une " recontextualisation " de mêmes faits, qui, arrachés en amont à leur contexte d'origine, sont réorganisés selon un nouveau point de vue -- étant ainsi " resignifiés " -- et renvoyés comme " contre-interpellation " au monde en aval, appelant au changement. Ces réécritures " postréalistes " portent toutes sur des textes qui font partie du patrimoine culturel de la culture occidentale " moderne ", traitent des questions fondamentales de prise de possession de soi, des autres, du monde et véhiculent l'idéologie dominante. En posant la question éthique de la " vie bonne ", de ce qui pourrait être, en redistribuant les positions de chacun, les réécritures " postréalistes " sont à la fois répétition et rature, révisant toute l'" attitude " de la " modernité ".
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La nouvelle université : réponse à la thèse du naufrage de l'université de Michel Freitag

Tremblay, Thomas January 2008 (has links) (PDF)
Nous proposons un essai traitant du rôle de l'université d'aujourd'hui. Pour articuler notre étude, nous avons choisi de critiquer la thèse de Michel Freitag présentée dans Le naufrage de l'université. Selon cet auteur, le rôle fondamental de l'université serait d'orienter réflexivement la civilisation. Constatant l'effritement de sa capacité à élaborer une normativité civilisatrice, l'auteur déclare donc le naufrage de l'université en tant qu'institution. Cette étude critique la position de Freitag en fonction du modèle universitaire auquel il se rattache. Le rôle de l'université y est questionné. Doit-elle nécessairement contribuer au développement d'une transcendance normative pour remplir son rôle d'institution? Nous sommes d'avis que non. Pour bien défendre cette position, cet essai présente trois théories qui placent la finalité de l'université dans la subjectivité. À l'aide de la théorie de la postmodernité de Jean-François Lyotard, il est possible de comprendre que l'université d'aujourd'hui correspond aux vérités théoriques de la postmodernité. Au sens de cette théorie, l'université doit répondre aux exigences mouvantes de la subjectivité. Par la suite, à l'aide de la théorie de la démocratie de Jacques Rancière, nous avons pu démontrer que la nouvelle université d'aujourd'hui répondait aux conditions de la démocratie réelle au plus près de la vie. Au sens de cette théorie, l'université doit chercher à se définir en fonction des subjectivités qui la fréquentent pour être réellement démocratique. Finalement, nous avons présenté la théorie phénoménologique de Michel Henry qui soutient que l'essence de toute chose s'exprime dans sa manifestation. Au sens de cette théorie, l'université existerait seulement dans les relations subjectives qu'elle entretient avec les individus qui la fréquentent. En s'inscrivant contre l'idée d'un naufrage de l'université, nous soutenons donc la thèse selon laquelle la nouvelle université se définit maintenant en puisant dans la subjectivité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Michel Freitag, Université, Modernité, Normativité, Postmodernité, Subjectivité.
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La transformation du récit identitaire au Québec : de l'art au politique

Thériault, Anne January 2009 (has links) (PDF)
L'art ouvre des portes, permet de saisir l'air du temps, de mettre des mots, couleurs, images, gestes sur ce qui est parfois difficile à saisir. Il est des cas où l'art peut véritablement agir comme un révélateur d'une certaine réalité sociopolitique. Au Québec, le milieu socioculturel a un énorme impact sur les différents récits identitaires articulés autant dans le politique, mais aussi dans les médias et évidemment au sein des arts et de la culture. Saisir le politique par l'art peut donc sembler être une voie marginale mais nous croyons que cette voie est essentielle pour analyser ce que nous qualifions être une transformation du récit identitaire au Québec. Par récit identitaire, terme que nous empruntons à Jocelyn Maclure dans son livre du même titre, nous englobons une réalité plus large que ce que peut contenir le concept d'identité, car si le questionnement identitaire est bien à l'oeuvre au niveau sociopolitique, les réalités identitaires contemporaines sont aujourd'hui beaucoup plus floues et peuvent même varier selon les besoins du sujet, particulièrement en cette ère postmoderne. Nous nous pencherons ici davantage sur deux champs de la pratique artistique québécoise, soit les arts visuels et plus partiellement sur la littérature. Nous émettons l'hypothèse que certaines manifestations dont témoignent ces deux champs artistiques ont laissé présager d'une transformation du récit identitaire au Québec et ce, bien avant que celle-ci ne devienne perceptible au plan politique. L'actuelle « crise » identitaire perceptible au niveau politique peut ainsi être comprise comme le deuxième acte d'une histoire en deux temps de cette transformation du récit identitaire dont le premier acte s'est joué dans les arts et la culture. Le récit identitaire est passé d'un pôle ethniciste, nationaliste et indépendantiste -particulièrement incarné dans les différents courants artistiques, avant-gardistes et même au niveau de la culture populaire -pour se déplacer, ou se réarticuler, vers un pôle civique et valorisant le métissage culturel. Notre démarche sera donc de démontrer que l'art et la culture ont été parties prenantes de la transformation du récit identitaire québécois, passant du récit de l'émancipation nationale à celui de la citoyenneté, du métissage culturel et de l'hybridation identitaire. Nous avons choisi de situer notre démarche dans le cadre théorique de la pensée postmodeme avec les thèses de certains auteurs ayant contribué à la recherche sur la postmodemité ; Michel Maffesoli, Gianni Vattimo, Jean-François Lyotard et Umberto Eco. Nous croyons que certaines idées que nous leur empruntons peuvent nous permettre de mieux comprendre le devenir du récit identitaire et l'analyser aussi bien sur le plan des arts et de la culture que sur celui du politique, notamment les notions de métissage, de la tribalisation du monde, de la fin des métarécits, de la transfiguration du politique et de l'oeuvre ouverte. Dans la question de l'identité québécoise, cette approche se veut un apport de fragmentation, d'identités plurielles. Et dans le cas qui nous occupe plus particulièrement, l'analyse de la transformation du récit identitaire par la voie des arts et de la culture, l'approche postmodeme a le mérite de créer un pont avec la notion d'esthétique, mais aussi dans les sphères sociales et politiques et de rendre ainsi compte d'une impasse qu'il y a à clairement définir l'identité collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité, Art et politique, Québec contemporain, Postmodernité.
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Le totalitarisme, ou, Le meurtre du langage

Nguyen, Minh Quang January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à situer les conséquences de l'émergence de différentes formes de totalitarisme sur le langage. L'épistémologie et la méthode de travail qui sous-tendent ce travail théorique sont fortement inspirées de la pensée politique d'Hannah Arendt et de la sociologie dialectique de Michel Freitag. La réflexion théorique présentée dans ces pages montre d'abord, à partir d'une analyse arendtienne du totalitarisme, que ce dernier est caractérisé par une forme de domination totale sur la vie humaine et qu'il permet le déploiement de deux moments du mal: le mal radical et la banalité du mal. Le mal radical renvoie à l'idée de rendre la vie humaine superflue alors que la banalité du mal renvoie à l'absence de pensée. Nous verrons dès lors que le mal est une sortie de l'humanité par l'humain. Par la suite, nous ferons le lien entre le langage, l'humain et la pluralité humaine. Ce faisant, nous serons en mesure de penser le langage dans sa relation à l'être humain nous permettant ainsi de saisir conceptuellement ce que signifie l'humanité. Dans les troisième et quatrième chapitres, nous analyserons les modalités par lesquelles le langage se déploie dans les contextes totalitaires du 20e siècle puis dans le contexte postmoderne. L'hypothèse que nous soutenons dans ce mémoire est que toutes formes de totalitarisme, pour exercer une domination totale sur le corps social, doit perpétrer un crime que nous appelons le « meurtre du langage ». Les résultats de notre analyse sont multiples. II est question d'un meurtre parce que le langage est quelque chose de vivant. II est aussi question de meurtre parce qu'un langage humain permet au sujet d'entrer réflexivement en rapport avec le monde et avec lui-même, chose que la logique totalitaire veut annuler. L'ingénierie linguistique perpétrée par les totalitarismes viserait donc à annuler cette dimension du langage en orchestrant une refonte linguistique radicale. Cependant, le meurtre du langage n'est pas quelque chose de final, puisque contrairement à des formes de vies biologiques, le langage est une forme de vie qui ne peut que mourir si elle est oubliée des hommes. Dans ce sens, le meurtre du langage est un processus réversible. Et c'est parce que c'est réversible qu'il est important de saisir conceptuellement le modus operandi de ce crime. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Langage, Hannah Arendt, Michel Freitag, Nazisme, Postmodernité, Propagande.
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L'attrait de l'islamisme politique chez les jeunes des banlieues en France : un avatar de la posmodernité?

N'Dir, Mbissane January 2006 (has links) (PDF)
Le passage de la modernité à la postmodernité a entraîné le changement du mode de reproduction de la société. On passe d'un mode de reproduction sociétal politico institutionnel dans la modernité à un mode de reproduction sociétal décisionnel-opérationnel dans la postmodernité. L'entrée dans la société postmoderne va donc se faire sentir dans toutes les formes explicites de régulation sociale ainsi que dans les orientations significatives des acteurs sociaux. La postmodernité va développer un nouvel urbanisme qui est caractérisé par un abandon de l'espace physique traduisant un abandon social. En effet, les plus pauvres seront relégué par les détenteurs du capital dans un lieu spécifique où ils seront abandonnés et surveillés par l'État. La postmodernité va entraîner également des changements dans la société salariale d'où vont découler l'augmentation du chômage et la précarité de l'emploi. En conséquence, on assistera au phénomène de désaffiliation, c'est-à-dire une perte de sens lié à la non inscription dans le monde du travail. L'arrivée de la postmodernité en France a donc entraîné des changements dans l'urbanisme avec la création des banlieues où ont été reléguées les populations les plus démunies. Les jeunes banlieusards ont dû faire face, en plus de cette relégation physique et sociale dans l'espace, à d'autres problématiques importantes. En effet, les jeunes doivent vivre avec le risque constant d'exclusion de l'intérieur au sein de l'institution scolaire et avec le risque d'être victimes de désaffiliation sur le marché du travail. Lorsque les jeunes sont pris dans cet engrenage mis en place par le mode sociétal postmoderne, la crise du lien social entraîne les jeunes banlieusards dans une culture de la délinquance et de la violence qui leur permet de retisser un lien social. Nous postulons dans notre mémoire que l'islamisme politique s'avère également une réponse à cette crise du lien social et que par conséquent cette ressource culturelle propre des jeunes s'inscrit comme avatar de la postmodernité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Postmodernité, Islamisme Politique, Lien social, Désaffiliation.
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La figuration de la violence dans Shame de Salman Rushdie : subversion, altérité et dualisme

Châteauvert, Ann 08 1900 (has links) (PDF)
Le traitement actuel de la violence exprime nos inquiétudes et nos préoccupations devant un monde rendu de plus en plus incertain. Cette violence nous convie à de nouveaux paradigmes, imaginaires, signes et représentations. Conséquemment, l'inflation des images de la violence entretient le désordre et le chaos de notre monde moderne, en plus d'en faire la propagande sous la forme d'un spectacle convenable et standardisé. À partir du roman Shame de Salman Rushdie, il sera montré que les images de la violence proposées par cet écrivain font émerger une violence fondatrice, un objet de pensée riche en interprétations, contrairement à une violence spectaculaire dénuée d'ambiguïtés et de nuances. À ce propos, les positions de plusieurs penseurs sur la question de la violence, du rapport à l'image et à la fiction seront abordées afin de mieux comprendre le rôle de la figuration de la violence dans l'œuvre romanesque de cet écrivain. L'étude du processus de figuration servira à dégager un réseau de figures construites autour de la violence et caractérisées par le dualisme et l'altérité. À partir du personnage principal de Shame, une idiote qui incarne et transcende le sentiment de honte, il s'agira d'examiner la relation subversive qu'entretiennent figure et affect. Dans ce cas-ci, la figure de l'idiot qui est à la fois une puissance d'affect et de concept, nous autorise à penser l'origine de la violence, mais permet aussi de poser un regard neuf sur le monde. Ce mémoire dépeint la manière singulière dont le récit décante le processus de figuration, c'est-à-dire en mettant une distance avec ses propres figures consentant ainsi à la prise de recul nécessaire d'une posture critique. Une critique de la violence deviendra donc le moteur d'une écriture peuplée de ruptures, de répétitions et d'exacerbations visant à détourner la violence contemporaine en l'attaquant avec ses propres armes. La figuration de la violence autorise la représentation de l'irreprésentable et l'aveu de l'inavouable et est en ce sens perçue comme une stratégie de subversion narrative et textuelle qui détruit les formes sclérosées de la littérature et vient modifier l'acte de lecture. Cette violence qui s'immisce dans l'imaginaire de Rushdie, en plus d'exposer les complexités de l'identité et notre rapport avec l'Autre, se mêle aux procédés littéraires des romans postmodernes afin de les transformer et les enrichir. Ce mémoire propose enfin une étude des particularités de la métafiction, de l'imaginaire contemporain, ainsi que de la satire, tactique de subversion par excellence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence, figuration, imaginaire, subversion, dualisme, identité, métafiction, postmodernité, Salman Rushdie, Shame.
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Voyage au(x) bout(s) du paradoxe : métafiction, écriture de soi et traumatisme dans A heartbreaking work of staggering genius de Dave Eggers

Ladouceur, Moana 03 1900 (has links) (PDF)
À partir du récit autobiographique de Dave Eggers, A Heartbreaking Work of Staggering Genius, notre mémoire entend éclaircir les rapports entre métafiction, écritures de soi et traumatisme. Ce récit publié en 2000 raconte comment, à l'âge de vingt-et-un ans, l'auteur a perdu ses parents, décédés tous deux du cancer à quelques semaines d'intervalle à peine, et relate son expérience de gardien légal de son jeune frère de huit ans. Nous verrons, à l'aide des théories de Patricia Waugh et de Linda Hutcheon, qu'Eggers fait un usage paradoxal de l'autoréférentialité littéraire : si les interventions métafictionnelles au sein de la narration remettent en doute la teneur référentielle de son récit, celles-ci, étrangement, sont conçues de façon à en renforcer la crédibilité. Les écrits de soi entretiennent également certains paradoxes; l'autobiographie, selon Lejeune, ne se définit pas par un rapport de ressemblance à son objet. Au contraire, les inexactitudes du récit constituent la voix autobiographique, c'est-à-dire l'expression personnelle de la vérité subjective de l'auteur; cette voix, qu'investissent entre autres les autofictionnistes se situant dans la lignée de Serge Doubrovsky, est en définitive ce que l'autobiographie offre de plus précieux à la lecture. Le témoignage s'occupe également de la question de la transmission de la vérité. Le témoin, selon Jacques Derrida, se voit dans l'obligation de donner en lieu de son récit une explication de son incapacité à se dire. Mais la transmission n'est pas qu'une question métatextuelle; en effet, comme le souligne Nancy K. Miller, le décès parental implique des questions d'héritage familial. La problématique de la passation ou du rejet de cet héritage constitue généralement le propos du récit de l'orphelin; celui-ci devient un dialogue avec les parents continué par-delà la mort, une consignation à la mémoire de leur apport à sa personnalité en même temps qu'une affirmation de son autonomie. En définitive, si Eggers exploite systématiquement ces caractéristiques de la métafiction et des écritures de soi qui sont propices à nourrir des dynamiques paradoxales, cette obsession prend ultimement racine dans le traumatisme tel que le conçoit la théorie psychanalytique. Eggers écrit à partir d'un incident traumatique, un événement violent et inattendu auquel la conscience n'était pas préparée et qui, selon Freud, la pousse à mettre en œuvre une compulsion de répétition par laquelle la victime se replonge perpétuellement dans des réitérations de l'événement initial afin de comprendre ce qui en est demeuré incompris. Mais le traumatisme ne peut être reproduit que dans sa nature inattendue, qui le définit; la victime n'apprend donc autre chose que l'existence de cette incompréhension même. C'est cette dynamique circulaire propre à l'événement traumatique qui détermine, selon notre analyse, l'usage paradoxal que fait Eggers des procédés littéraires principaux de son récit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eggers Dave, A Heartbreaking Work of Staggering Genius, Littérature américaine, Métafiction, Postmodernisme, Autobiographie, Autofiction, Témoignage, Traumatisme, Deuil, Référentialité.
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Du "nous femmes" au "nous féministes" : l'apport des critiques anti-essentialistes à la non-mixité organisationnelle

Mayer, Stéphanie 10 1900 (has links) (PDF)
Les espaces politiques non-mixtes entre « femmes » représentent, en raison de l'autonomie qu'ils permettent d'acquérir, un mode d'organisation qui s'est avéré efficace pour mener des luttes en faveur de la liberté. Ce type de rassemblement se constitue sur la base du « Nous femmes » qui fait l'objet depuis près de trois décennies de nombreuses résistances de la part des féministes post modernes et poststructuralistes. Ces critiques de l'essentialisme remettent en cause les fondements du « Nous femmes » et ébranlent, par le fait même, le mode d'organisation en non-mixité construit sur l'identité « femmes ». Ce mémoire vise trois objectifs principaux : 1) retracer l'importance politique du mode d'organisation en non-mixité « femmes »; 2) explorer à partir d'une perspective féministe postmoderne et poststructuraliste les tensions relatives au « Nous femmes » et à l'expérience qui lui est propre; et 3) montrer la pertinence du déplacement vers le « Nous féministes » qui permet de penser une non-mixité entre féministes. Cette analyse épistémologique met en dialogue les cadres théoriques des féministes radicales, principalement matérialistes, avec ceux des féministes postmodernes et poststructuralistes au sujet du « Nous femmes » et de son expérience spécifique. Cette discussion aboutit sur une proposition actualisée en termes de concepts féministes mobilisés dans le cadre d'une organisation en non-mixité, qui conjugue anti-essentialisme et radicalisme politique. La proposition centrale de ce mémoire entend inciter les féministes (militantes et théoriciennes) à emprunter le passage du « Nous femmes » vers le « Nous féministes ». Ce déplacement permet la conceptualisation d'une non-mixité entre féministes invitée à se saisir, dans une perspective féministe, de l'ensemble des enjeux sociaux. Cette démarche repose sur le postulat que les féminismes représentent une réflexion politique qui concerne l'ensemble de la société; ils constituent un projet démocratique. Les conclusions de ce mémoire rappellent l'importance de ce déplacement épistémologique et politique du « Nous femmes » vers le « Nous féministes » afin de contourner les paradoxes théoriques que revêtent ces ancrages essentialistes associés à la catégorie « femmes » et la non-mixité sur cette base. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : non-mixité organisationnelle, mixité sociale, mouvements des femmes, mouvements féministes, féminisme radical, féminisme postmoderne, féminisme poststructuraliste, «Nous femmes», «Nous féministes», démocratie.
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Du divertissement à l'institution de sens : pour une compréhension du phénomène du clubbing commercial

Langlais-Blais, Jean-Philippe 12 1900 (has links) (PDF)
De manière générale, ce mémoire vise à rendre compte du déploiement global du nightclubbing commercial montréalais en tant qu'option de divertissement nocturne de premier plan ainsi que phénomène sous-culturel institué important pour plusieurs jeunes adultes de dix-huit à vingt-cinq ans. Dans une perspective plus précise, il s'agit d'une « proposition de compréhension » (Paillé, 2006, p.117) visant à déceler et à mettre en lumière de potentiels éléments signifiants sous-jacents aux divers comportements et pratiques ritualisés observés lors d'une vingtaine de séances de terrain dans cinq établissements différents de la grande région métropolitaine de Montréal. Le processus d'observation utilisé pour recueillir les données pendant chaque session pivote autour d'une grille semi-ouverte, assurant flexibilité et polyvalence au chercheur, mais restreignant toutefois volontairement les enquêtes au déroulement même du phénomène ainsi qu'aux expressions corporelles et aux habitudes qui le constituent. L'interprétation des informations récoltées, ces dernières réorganisées en sept catégories thématiques exposant chacune un aspect particulier du phénomène, est basée sur un cadre théorique multidisciplinaire mettant à l'avant plan une perspective postmoderniste inspirée des conceptions de Maffesoli et de Jeffrey, une construction analytique interactionniste de Riis et Woodhead assurant une compréhension dynamique de la dialectique réunissant les sphères de l'individuel, du collectif et du symbolique, puis quelques notions issues du courant religiologique utilisées pour leur capacité à rendre compte de l'indicible dans l'expérience de certains moments paroxystiques. Ceci dit, l'idée d'une perspective signifiante larvée dans la pratique du clubbing est soutenue, dans le dernier chapitre, par l'irréductible lien symbiotique unissant le participant et la collectivité, dans un élan de dépassement des limites, de proximité des corps et d'exaltation festive régénératrice, mais également dans une logique consommatrice, expressive et désinhibitrice. Celle-ci est mise en scène, dans un rapport spatio-temporel réorienté vers le présent, l'imminent, l'ici et le maintenant, par plusieurs pratiques ritualisées. C'est par l'entremise de ces dernières ainsi que par les représentations symboliques auxquelles elles réfèrent que les potentialités significatives deviennent saisissables, intelligibles, expérimentables. Enfin, les conclusions laissent à penser que cette production de sens est possiblement un facteur à considérer dans la reproduction, la réactualisation et l'institution de ce divertissement nocturne si populaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nightclub, postmodernité, fête, sous-culture, communauté.

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