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Bruit et émotion dans la littérature akkadienne

Rendu Loisel, Anne-Caroline 12 March 2011 (has links) (PDF)
À la suite d'un mémoire de DEA consacré à la perception et aux cinq sens dans la littérature suméro-akkadienne, il s'agissait d'étudier du point de vue du lexique et des images littéraires, les rapports entre le bruit et les émotions en Mésopotamie ancienne. L'étude du bruit s'intègre dans une anthropologie du paysage sonore qui témoigne d'une réflexion de l'homme sur son propre environnement et la manière dont il se l'est approprié par la voix. L'étude du vocabulaire révèle les différents mécanismes de la langue akkadienne pour décrire les phénomènes sonores (réduplication, redoublement, onomatopées...). Les traités de divination décrivent toute une mosaïque sonore du quotidien en suggérant la charge affective des sons. L'imaginaire sonore de la douleur est construit autour de l'amertume des larmes, mais aussi du mugissement, du braiement, ou du grondement. Le cri de fureur, quant à lui, est un mal dont il faut se prémunir. Le monstrueux et le sauvage, associés à l'inarticulé qui les caractérise, en sont une source inépuisable d'images. Le bruit et les modulations de la voix de l'officiant se font aussi arme efficace dans le cadre de certains rituels. Les résultats de ce doctorat s'ouvrent sur un programme de recherche ambitieux, original et fondamental pour approfondir notre connaissance de la culture et des hommes du Proche-Orient ancien.
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Tracer des limites, les franchir : essai sur la notion de frontière, en Syrie, à la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. / Tracing Boundaries, Crossing Boundaries : An Essay on the Concept of “Border” in Syria at the End of the Second Millennium BC

Racine-Dognin, Elisabeth 09 January 2015 (has links)
Si, comme nous le suggérons, le mot « frontière » désigne un lieu de contact et d’échanges entre deux espaces plutôt qu’une ligne de séparation bien tracée, de nombreuses frontières existent, politiques, sociales, culturelles, linguistiques dans un Proche-Orient ancien qu’on qualifie souvent de « monde sans frontières » parce qu’il partage la même culture cunéiforme. Du XIVe siècle av. J.-C. au début du XIIe, les États syriens sont dans la mouvance successive d’empires puissants, Mitanni, Égypte, Hatti, qui se les disputent et fixent leurs frontières politiques, tandis que les frontières juridiques (de qui est-on justiciable ?) ou économiques (qui édicte les obligations fiscales ?) se superposent. Dans une Syrie où les langues parlées sont diverses, il existe, et même il se crée, des « entre-deux » linguistiques. Les zones frontières sont traversées sans cesse, volontairement (nomades, marchands) ou sous la contrainte (captifs). Dire qui est « un étranger » n’est possible en Syrie que de façon relative. Cependant, ni tout à fait étranger, ni membre de la communauté, un étranger résident peut, parce qu’il bénéficie d’une certaine protection et peut s’intégrer, devenir un de ceux par lesquels les cultures se transmettent. / If, as we would define it, the word “border” indicates a place of contact and exchanges between two spaces rather than a well-drawn line of separation, numerous borders exist: political, social, cultural, linguistic in an Ancient Near East often characterized as “a world without borders” since it shares the same cuneiform culture. From the fourteenth century BC to the beginning of the twelfth, the Syrian States have belonged to successive spheres of influence of powerful empires, Mitanni, Egypt, Hatti, which dispute them between themselves and fix their political borders, whereas the legal borders (to which jurisdiction you are under?) or economic ones (which authority imposes the tax obligations?) overlap. In Syria where the spoken languages are diverse, linguistic interspaces exist, are even created. Fringe areas are crossed ceaselessly, voluntarily (nomads, traders) or under duress (captives). To determine who is “a foreigner” is only possible in Syria in a relative manner. However, neither a true foreigner, nor a member of the community, a “resident foreigner” (since he is partly protected and may become integrated) can be one of these through whom the cultures are passed on.
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Le véhicule et son iconographie au Proche-Orient ancien du IVème au début du premier millénaire avant J.C. / Vehicle and iconography in the ancient Near East from the fourth millenium BC to the early first millenium

Gerun, Yvan 12 December 2015 (has links)
L’apparition du véhicule s’inscrit dans l’espace géographique du Proche-Orient ancien qui joue un rôle de premier plan dans la domestication, le dressage et le contrôle des grands mammifères. Dès les origines, à la fin du IVème millénaire, une iconographie se développe en lien étroit avec l’idéologie royale qui s’exprime sous la forme de rites collectifs. La fonction sociale du véhicule est donc privilégiée au dépend d’un rôle dans le transport dont l’importance reste incertaine. Une composante religieuse paraît souvent présente en arrière plan avec, en particulier, la présence de modèles réduits en terre cuite au rôle probablement votif. La production de ces représentations se poursuit au moins jusqu’au premier millénaire avant J.C. avec des thèmes constants : chasse, domination, ennemi piétiné. Un apogée, dans la variété des scènes et des supports, se situe aux DA IIIb. La production globale reste assez irrégulière et semble associée à des sites spécifiques, souvent dans des périodes d’apogée politique. / The appearance of the vehicule in the Ancient Near East occurs in a space who is a leader for the taming, the training and the control of the big mammals. From the origins, at the end of the 4th millennium, an iconography develops linked with royal ideology (with social rituals). The social function is more important than the transport function. There is always a link with religion. Probably terracotta models have a votive function. There are numerous vehicles in the iconography at least until the first millennium BC. The themes are : hunting, domination, trampled enemy. There is a peak of quality in the ED IIIb. Globally the production is irregular: in some powerful estates.
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Prophéties de contestation du Proche-Orient contre les puissances hellénistiques et la Rome républicaine

Buelens, Marie-Astrid 16 September 2017 (has links)
Le but poursuivi dans ce projet de recherche vise l’analyse des formes de contestations et des relations de méfiance attestées chez les populations locales du Proche-Orient envers les élites dirigeantes hellénistiques ou romaines, telles qu’elles sont énoncées dans des sources oraculaires de l’époque hellénistique. Ces textes témoignent de contextes et de situations politiques très variés et n’ont pas encore fait l’objet d’une étude comparative systématique. Il s’agit d’oracles dits « anti-hellénistiques » (dans un ordre purement régional :l’Oracle du Potier en Egypte, la Prophétie Dynastique dans l’Empire achéménide, le Livre de Daniel et certains textes de Qumran en Judée et le Bahman Yasht en Iran) et « anti-romains » (l’Oracle d’Hystaspes en Asie Mineure, le troisième chant des Oracles Sibyllins et plusieurs fragments du Περί Θαυμασίων de Phlégon de Tralles). Nous nous proposons d'étudier l’évolution du phénomène de contestation oraculaire durant l’époque hellénistique en fonction des allusions politiques qui se sont glissées dans ces textes, ainsi qu’observer les spécificités littéraires du genre à cette période.Ce type de rapports, qui est souvent évoqué par le terme « résistance » et n’a plus été étudié pendant longtemps, doit en outre être envisagé en tenant compte du canevas établi par la recherche actuelle, qui met l’accent sur les relations coopératives et la grande interpénétrabilité culturelle du monde hellénistique avec les populations extérieures ou périphériques.Le présent projet doctoral se propose d’atteindre les objectifs suivants :A) faire le point sur chacun des oracles concernés par une étude textuelle et contextuelle, afin de pouvoir les insérer dans une analyse critique comparative et diachronique ;B) définir, à partir de ces analyses, les images symboliques et religieuses qui sont communes aux prophéties et qui reflètent les représentations que les populations du Proche-Orient pouvaient se faire des pouvoirs hellénistiques et romains ;C) avancer des hypothèses chronologiques, culturelles et sociétales sur la ressemblance apparente entre ces oracles et, de ce fait, les positionner dans le contexte historiographique de l’apocalyptique et du messianisme des origines ;D) sonder les répercussions que peut avoir ce projet de recherche sur les notions actuelles de « résistance » ou de « coopération » et « négociation » dans l’histoire des relations interculturelles à l’époque hellénistique. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Histoire politique des royaumes du Sud-Sindjar à l'époque amorrite (XIXe-XVIIe siècle avant notre ère) / A political history of South-Sinjar kingdoms in the amorite period (XIXe-XVIIe century BCE)

Vollemaere, Benjamin 26 January 2016 (has links)
En quelques décennies, entre le XXIe et le XIXe siècle, le visage de la Mésopotamie fut profondément bouleversé par l'immigration massive de populations amorrites qui se sédentarisèrent et investirent les centres urbains laissés vacants au tournant du millénaire précédent. Le phénomène toucha particulièrement la Haute‑Mésopotamie dans laquelle s'insère un petit ensemble rendu singulier par sa topographie : le sud du Djebel Sindjar.Si cette région n'a encore livré que peu de vestiges archéologiques, la documentation écrite exhumée sur plusieurs sites dans ou à l'extérieur du Sud-Sindjar (Tell Hariri, Tell Leilan et Tell al‑Rimah principalement), apporte de nombreuses informations sur sa géographie, sur ses habitants et leur mode de vie mais également et surtout sur les événements politiques qui la touchèrent entre le XIXe et le XVIIe siècle avant notre ère. C'est l'enjeu de cette thèse que de dater, d'ordonner et d'analyser ces informations dans une optique qui se veut double. Dans un premier temps, il s'agit de reconstituer le paléo-environnement et la géographie historique de cette région, avec comme l'un des principaux points de mire la localisation des villes évoquées dans ces textes. L'autre approche tient à la découverte de son histoire politique en premier lieu par la description des ensembles politiques et humains qui s'y constituèrent, royaumes et groupes tribaux, mais également par l'analyse des rapports que ces entités entretinrent entre elles. Enfin, il s'agit de considérer les enjeux que la région revêt et qui expliquent autant les choix politiques de ces royaumes que les interventions étrangères dans la région. / In a few decades, between the XXIst and the XIXth century, the appearance of Mesopotamia deeply changed because of the immigration on a massive scale of amorite populations which settled down and flooded upon the cities left unoccupied at the end of the previous century. The phenomenon particularly struck the Upper Mesopotamia in which there is a small area made singular owing to its topography : the plains south of the Jebel-Sinjar. This area has revealed only a few archaeological vestiges but the written documentation which was found in several sites inside or outside South-Sinjar (especially in Tell Hariri, Tell Leilan and Tell al-Rimah) brought many pieces of information about its geography, its inhabitants and their way of life, but also, and most importantly, about the political events which occurred there between the XIXth and the XVIIth century before our era. The issue of this thesis is to date, to order and to analyze these pieces of information in a double perspective. On one hand, it is about rebuilding the old environment and the historical geography of this area, aiming especially the location of the cities mentioned in these texts. Secondly, its political history will be studied, first of all throughout the description of the political and human groups which appeared there, kingdoms and tribal groups, and secondly through the analysis of the relationships between these entities. Finally, we will consider the issues represented in the area which explain the political decisions made by those kingdoms as well as the foreign interventions in the region.
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Recherches sur les ivoires du Proche-Orient ancien (Âge du Bronze - Âge du Fer) : les documents égyptisants et leurs sources égyptiennes / Research on the ivories of the Ancient Near East (Bronze Age - Iron Age) : the egyptianizing ivories and their Egyptian sources

Mehmedi, Rijad 20 December 2013 (has links)
L’objet de cette thèse est l’étude d’un groupe d’ivoires, trouvés dans plusieurs sites du Proche-Orient ancien, connu sous le nom d’ivoires égyptisants. Nous avons examiné les différentes interprétations possibles, quant à l’origine et la signification de ces objets, en examinant les sources bibliographiques à notre disposition. Sans proposer une révision fondamentale des hypothèses présentées jusqu’à aujourd’hui, ce travail, en se fondant sur des témoignages archéologiques, iconographiques et textuels, essaye de mettre en évidence les différentes voies de transmission des motifs iconographiques égyptiens dans le répertoire iconographique du Proche-Orient ancien et cela notamment dans l’art de l’ivoire. Après une discussion générale sur l’ivoire et sur les différentes sources dont disposaient les artistes de l’antiquité, nous sommes arrivés à la conclusion que les ivoires égyptisants étaient le produit des artistes locaux du Proche-Orient ancien, qui se sont inspirés de l’art égyptien,soit à travers les échanges commerciaux, soit à travers les objets égyptiens trouvés dans plusieurs sites du Levant. Quant à l’interprétation de ces motifs, nous pensons que les artistes du Proche-Orient ancien ont représenté les objets de culte égyptien sans forcément comprendre la signification religieuse ou symbolique que ces motifs représentaient pour les Égyptiens. Ceci dit, ces artistes n’ignoraient pas complètement le message général attaché à ces objets ; ils ont adopté et adapté l’iconographie égyptienne en suivant les conventions de l’art proche-Oriental selon leur besoin du moment. / The purpose of this thesis is the study of a group of ivories found in several sites of the ancient Near East, known as egyptianizing ivories. We studied various interpretations as to the origin and meaning of these objects by consulting the bibliographic sources at our disposal. Without proposing a fundamental revision of the hypotheses made so far, this study, based on archaeological, iconographical and textual evidence, tries to highlight the different routes of transmission of the Egyptian iconographic motifs into the iconographical repertoire of the Ancient Near East, with a special emphasis on the art of ivory carving. After a general discussion on the ivory and the various sources available to the artists of antiquity, we concluded that the egyptianizing ivories were the product of local artists of the ancient Near East, that were inspired by the Egyptian art, either through trade or through the Egyptian artefacts found at several sites in the Levant. As for the interpretation of these motifs, we believe that the artists of the Ancient Near East have represented Egyptian cult objects without necessarily understanding the religious or symbolic meaning that these motifs had for the Egyptians. That said, these artists were not completely unaware of the general message attached to these objects; they have adopted and adapted the Egyptian iconography by following the conventions of the ancient neareastern art according to their needs.
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Mise en scène du pouvoir au Proche-Orient au IIIe millénaire : étude iconographique du matériel d'incrustation en coquille de Mari

Couturaud, Barbara 02 July 2013 (has links) (PDF)
Le IIIe millénaire au Proche-Orient voit l'essor d'une riche production d'objets ornés d'images. Cette production matérielle est propre à une période durant laquelle la société mute et crée des objets et des images susceptibles de suggérer et de véhiculer les principes mêmes qui la définissent. Elles mettent en scène des individus à travers la figuration de thèmes récurrents, principalement centrés sur la victoire militaire et les cérémonies sociales et religieuses. Une des formes de cette production visuelle est incarnée par les panneaux figuratifs, constitués de bois, incrustés de pièces en coquille marine et organisés en registres. Ces panneaux n'ont pas été préservés, et seules subsistent les incrustations. Le sujet de cette thèse porte sur les fragments d'incrustations retrouvés à Mari, datés du deuxième tiers du IIIe millénaire. À ce jour, Mari est la cité qui a fourni le plus grand nombre de fragments et sa production doit être envisagée comme faisant partie intégrante de la culture matérielle et visuelle du Proche-Orient à cette époque. Notre approche de ces objets s'articule autour de trois axes : une analyse matérielle des pièces et de leur contexte de découverte ; une analyse iconographique ; une analyse comparative de fragments d'incrustations retrouvés dans d'autres cités du Proche-Orient et datés de la même période. Cette étude nous a ainsi permis d'aborder la nature et la fonction de ces objets, ainsi que les modalités de représentation de cette époque et de ce type de support.
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La répartition des pouvoirs en Syrie à l’époque du Bronze Récent : d’après les textes akkadiens d’Emar et d’Ougarit / The distribution of power in Syria in the Late Bronze Age : according to the Akkadian texts from Emar and Ugarit

Mahmoud, Omar 02 April 2011 (has links)
L’intérêt historique suscité par la richesse des vestiges provenant d’Emar et d’Ougarit ainsi que de plusieurs autres cités de l’époque, notamment Alalaḫ, nous a poussé à nous intéresser à la répartition des pouvoirs en Syrie à l’époque du Bronze Récent, question pour laquelle peu d’études des synthèse ont été consacrées à l’heure actuelle.Nous concentrerons notre étude sur plusieurs villes à l’époque du Bronze Récent, depuis le début de la deuxième moitié de deuxième millénaire jusqu’au début de XIIe siècle av. J.-C.Certes, Il existe un pouvoir religieux, économique ; mais le plus souvent la notion de pouvoir sous-entend la présence d’une puissance politique à laquelle est soumise une communauté. Nous distinguerons donc les termes d’ « autorité » et de « pouvoir », ce dernier devant être considéré comme l’application et la manifestation de l’autorité.Les textes anciens représentent pour notre étude une documentation directe. Les tablettes provenant des cités syriennes de cette époque sont au cœur de notre étude. Il s’agit surtout de tablettes cunéiformes écrites en akkadien.Nous pensons qu’une recherche analytique et comparative nous aidera de mieux connaître les différents types de pouvoir en Syrie, de repérer les divers détenteurs du pouvoir au Bronze Récent et de définir les caractéristiques propres à l’organisation politique syrienne durant cette même période. / The historical interest generated by the rich archaeological remains from Emar and Ugarit as well as several other cities of the era, including Alalah, encouraged us to take an interest in the distribution of power in Syria at the Late Bronze Age, a question for which few synthesis studies have been devoted today. We focus our study on several cities during the Late Bronze Age, since the beginning of the second half of the second millennium to the early twelfth century BC.Certainly, there is a religious power and economic power, but more often the notion of power implies the presence of a political power which is subject to a community. We therefore distinguish the terms “authority” and “power”, the latter to be considered the application and demonstration of authority. The ancient texts represent a direct documentation for this study. The akkadian cuneiform tablets from the Syrian cities of this period are in the middle of our research.We believe that a comparative and analytical research will help us better understand the different types of power in Syria, to identify the various rulers of the Late Bronze Age and define the characteristics of the Syrian political organization during this period.
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Les bas-reliefs rupestres des montagnes du Kurdistan (Irak) : (IIIème millénaire avant J.C..- IIIème siècle après J.C.) / Rock reliefs in the mountains of Kurdistan (Iraq) : (3rd millennium BC– 3rd century AD)

Hasan, Bekas 10 May 2019 (has links)
Cette étude concerne les bas-reliefs rupestres des montagnes du Kurdistan irakien, notamment ceux découverts dans les trois provinces de Dohuk, Erbil et Sulaymaniyeh.Les bas-reliefs sont une source importante de données sur les sociétés du Proche-Orient ancien. Ils sont des témoignages d’idéologies, de croyances, de cérémonies et de rituels anciens. Nous avons pris en compte une large période depuis le début de l’âge du Bronze jusqu’au 3e siècle après J.-C. Cela concerne un corpus d’étude de 132 objets dont 43 bas-reliefs du Kurdistan irakien. Les bas-reliefs étaient aussi un moyen de satisfaire le désir d'immortalité des gouvernants ; une partie de ces bas-reliefs représentent une iconographie royale avec des scènes de guerre et de victoire sur les ennemis, de couronnement royal, la mise en place des projets d’irrigation, d’autres concernent des événements religieux.L’analyse des bas-reliefs a été effectuée à partir d’observations réalisées sur le terrain et l’étude de la bibliographie existante afin de mieux connaître les causes de leur création. Nous disposons de mesures précises, de photos et de schémas de ces bas-reliefs, élaborés de façon exhaustive et similaire, ce qui permet ensuite de les comparer avec d'autres vestiges archéologiques bien datés. Nous les avons traité sur les plans technique et artistique, en étudiant l’iconographie, les décors, les personnages, les vêtements, les armes et les symboles divins que l’on retrouve sur ces œuvres. Cette analyse détaillée des éléments figurés et des scènes de ces reliefs est très utile pour connaitre leur contexte historique qui étaient encore mal connues, en raison du grand nombre d’avis contradictoires émis par les précédents chercheurs.Nous retraçons à travers ces bas-reliefs une fresque de l’histoire du Kurdistan irakien qui va de 3000 avant J.-C à 300 ans après J.-C. / This study concerns the rock reliefs of the mountains of the Kurdistan (Iraq), including those discovered in three provinces of Dohuk, Erbil and Sulaymaniyeh.The reliefs are an important source of data concerning the societies of the Ancient Near East. They have been used as evidence of former ideologies, beliefs, ceremonies and rituals. We have taken in account a large period from the early Bronze Age until the 3rd century after AD. This concerns a corpus of study including 132 objects which 43 low-reliefs found in the Iraqi Kurdistan. The reliefs were also a way to satisfy the desire for immortality of previous rulers; some of these reliefs represent a royal iconography with scenes of war and victory on the enemies, royal coronation, the implementation of projects of irrigation; others relate to religious events.The analysis of the low-reliefs was conducted from observations of the field and by the study of the previous bibliography to have a better knowledge of the causes of their creations. We have a description of these reliefs with accurate measurements, photos, and drawing, done with exhaustive and similar methods, which then allows them to compare with other well dated archaeological evidence. Then we have dealed with these reliefs on technical and artistic level, by studying their iconography, the decors, the characters, the clothes, the weapons and the divine symbols found on these works. This detailed analysis of the figuredelements and sceneries of these reliefs is very useful to know their historic context that were still not wellknown, because of the large number of conflicting opinions from the previous researchers.We track through these low-reliefs a fresco of the Iraqi Kurdistan history that goes from 3000 BC to 300 years after AD.
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Comment en sommes-nous arrivés à « God Hates Fags » ? : analyse de la matrice des possibilités interprétatives de Lévitique 18,22 et 20,13

Haskel-Martinez, Brandon 10 1900 (has links)
Historiquement et jusqu’à aujourd’hui, la Bible a été utilisée afin de justifier une homophobie, soit-elle religieuse ou laïque. Les passages de prédilection employés à cet effet sont le récit de Sodome et de Gomorrhe en Genèse (Gn) 19 et les interdits du Lévitique (Lv) en 18,22 et 20,13. Depuis au moins les travaux de Derrick Sherwin Bailey (1955), le récit de Genèse 19 est souvent interprété à travers le prisme du thème de l'inhospitalité au sein des traditions chrétiennes, plutôt qu’un interdit spécifique de l'homosexualité. En revanche, les extraits du Lévitique, en tant que textes de loi, présentaient un autre type d'autorité et ont eu droit à une réception distincte. Ainsi, selon une approche historique maximaliste, il serait considéré comme historiquement illégal pour un homme d'avoir des rapports sexuels avec un autre homme, sous peine de mort. Dans le cadre de ce mémoire, je propose d'explorer Lv 18,22; 20,13 et ses interprétations contemporaines, à partir d'une analyse exégétique et d’une excursion comparatiste en histoire des religions. En somme, quelles lectures pouvons-nous faire du Lévitique 18,22 et 20,13 concernant les relations sexuelles entre hommes à la lumière du contexte sociohistorique du Proche-Orient ancien ? / Historically and up to the present day, the Bible has been used to justify homophobia, whether religious or secular. The preferred passages employed for this purpose are the account of Sodom and Gomorrah in Genesis (Gen) 19 and the prohibitions in Leviticus (Lev) 18:22 and 20:13. Since at least the works of Derrick Sherwin Bailey (1955), the narrative of Genesis 19 has often been interpreted through the lens of the theme of inhospitality within Christian traditions, rather than as a specific prohibition of homosexuality. On the other hand, the Leviticus verses, as legal texts, held a different type of authority and received distinct reception. Thus, according to a maximalist historical approach, it would be considered historically illegal for a man to engage in sexual relations with another man, punishable by death. In the scope of this paper, I propose to explore Leviticus 18:22 and 20:13 and their contemporary interpretations through exegesis and a comparative excursion into the history of religions. Ultimately, what interpretations can we derive from Leviticus 18:22 and 20:13 regarding sexual relations between men in light of the sociohistorical context of the ancient Near East?

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