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La dialectique spatiale : le cas de Québec, 1960-2002

Boutin, Marc 19 October 2022 (has links)
Théâtre d'un rivalité entre deux dynamiques antagoniques mais indissociables, la ville tend vers un équilibre toujours contrarié. L'une de ces dynamiques, dite utopienne, basée sur la force diffusante d'une fonction domiciliaire à fragmentation régulière, spatialise le champ de la reproduction sociale. Elle urbanise l'espace en favorisant la mixité et l'intégration des fonctions, des classes sociales, des âges de la vie, des modes de transport, etc. L'autre, dite albertienne, basée sur le pouvoir focalisant des fonctions non domiciliaires à fragmentation variable, spatialise le processus de production des biens matériels. Elle industrialise l'espace en favorisant la ségrégation et la concentration des fonctions, des classes sociales, des âges de la vie, des modes de transport, etc. À partir de 1959, la Rénovation urbaine a plaqué un modèle focalisant sur une ville de Québec depuis 1608 utopienne. Une vaste ceinture distributive non domiciliaire, rattachée au réseau routier peut-être le plus dense au monde, s'est intercalée entre deux demi-couronnes domiciliaires placées autour d'un noyau central réservé à l'industrie touristique. Une résistance opiniâtre s'est organisée dans les faubourgs pour protéger la frontière séparant les espaces utopien et albertien, frontière le long de laquelle se sont déroulées les principales luttes urbaines depuis 1967.
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La requalification des friches industrielles urbaines : la caractérisation typo-morphologique des établissements papetiers au Québec (1880-1930)

Nadon-Roger, Maxime 09 November 2022 (has links)
Le patrimoine industriel façonne le paysage de nombreuses villes au Québec au 20e siècle. L'industrie des pâtes et papiers et les villes papetières sont notamment des cas représentatifs issus de la deuxième révolution industrielle à la fin du 19e siècle au Québec fondée sur l'essor de l'hydroélectricité et l'extraction des ressources naturelles. En tout, 125 établissements papetiers ont été édifiés en sol québécois depuis 1805. En 2001, il en existait 62 en exploitation tandis qu'en 2021, il n'en restait que 38. Le présent mémoire propose de caractériser l'implantation, la transformation et les réalités morphologiques existantes des établissements papetiers au Québec à travers autant d'échelles dimensionnelles d'analyses que de sous-objectifs : le territoire, la ville papetière, le tissu urbain et l'usine. La caractérisation morphologique concerne les usines construites pendant la période de forte croissance (1880-1930) et aborde prioritairement le tissu spécialisé, mais suggère une première ébauche typologique du tissu urbain de base. La finalité de la recherche est de nourrir un regard prospectif sur la requalification éventuelle de sites post-industriels. Ce projet confronte trois lacunes dans la littérature récente : le silence relatif au sujet de l'aménagement des friches post-industrielles ; l'importance donnée à l'histoire sociale de ces territoires industrialisés négligeant les enjeux urbains et architecturaux dans leur caractérisation morphologique ; et l'omniprésence du domaine affectif dans les analyses patrimoniales conventionnelles orientées vers les objets d'exception plutôt que le caractère commun. Prenant racine dans un cadre d'analyse mixte issu de la morphologie urbaine - combinaison des approches historico-descriptive, typo-morphologique et historico-géographique -, l'étude porte sur la forme urbaine en tant que patrimoine vivant. L'analyse à l'échelle territoriale porte sur toutes les usines construites depuis 1805 (N=125), tandis que la caractérisation morphologique aborde le phénomène à la fois de manière synchronique et diachronique à l'échelle des systèmes de structure, des structures d'éléments et des éléments agrégés à l'aide d'un échantillonnage intentionnel (n=16). La lecture comparée permet d'éclairer les récurrences et les exceptions pour définir des typologies. En somme, l'examen des données principalement cartographiques permet d'expliquer les phénomènes urbains et architecturaux propres au domaine des pâtes et papiers en plus de nuancer le concept connu de « ville de compagnie ». Le mémoire s'ouvre sur le potentiel que présente la compréhension élargie des phénomènes architecturaux et urbains dans leur relation à l'espace entre bâtiments, parcelles et formes urbains afin de mettre en lumière les futures interventions à apporter sur le cadre bâti de demain. De plus, cette analyse profitera à une éventuelle vie urbaine de meilleure qualité en améliorant l'utilisation et la planification des sites vacants ou qui le seront prochainement. / Industrial heritage shaped the urban landscape of many Quebec cities and towns in the 20th century. During the second industrial revolution (1880-1940), the pulp and paper industry in Quebec developed out of initial advantages that enabled industrial production, including the growth of new cities and neighbourhoods. A total of 125 paper mills were built since 1805. In 2001, only 62 remained in operation while in 2021, there were only 38. This master's thesis suggests characterising the implantation, transformation and existing morphological realities of paper mills in Quebec through as many dimensional scales of analysis as sub-objectives: the territory, the city, the urban fabric and the mill itself. The morphological characterisation concerns the mills built during the period of string growth (1880-1930) and primarily addresses the specialised fabric but suggests a typology of basic urban fabric. The purpose of the research is to provide a look forward on the possible requalification of urban post-industrial sites. This study confronts three gaps in recent literature: the relative silence about the transformation of the post-industrial brownfields ; the place given to social history neglecting urban and architectural issues in their characterisation ; and the omnipresence of the affective domain in conventional heritage analyses oriented towards exceptional objects rather than common character. Taking roots in a mixed framework borrowed from urban morphology - a combination of historical-descriptive, typo-morphological and historical-geographical approaches -, the study addresses the urban form as a living heritage. The analysis at the territorial level covers all mills built since 1805 (N=125). Using intentional sampling (n=16), the morphological analysis addresses the phenomenon at the scale of the structural systems, structures of elements and aggregated elements both in a synchronic and a diachronic way. Comparative reading allows to note recurrences and exceptions to define typologies. Finally, the examination of cartographic data explains the urban and architectural phenomena specific to the pulp and paper field, in addition to nuance the known concept of « company town ». The thesis opens on the potential of a broader understanding of architectural and urban schemes in their relationship to space, plots and urban forms to highlight future interventions on the built environment for future generations. Also, this analysis will benefit a possible better urban life by improving the land use and planning of vacant sites or those that will soon be.
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Une perception historienne contemporaine des grands travaux du Second Empire (1852-1870)

Lapointe, Marie-France 12 April 2018 (has links)
En 1852, à l'avènement du Second Empire, Paris manque cruellement d'hygiène, ses rues sont tortueuses, peu sûres, et ne répondent pas aux besoins modernes introduits par le développement du chemin de fer. Avec la ferme intention de résoudre ces problèmes, en plus de conférer du prestige à Paris et de la stabilité à l'Empire, Napoléon III entreprend une rénovation de sa capitale, et il en confie la réalisation à son préfet de la Seine, Georges Eugène Haussmann. Cette rénovation suscite évidemment une vive controverse chez les contemporains de l'Empire. Accusant le régime de détruire le Vieux Paris, en plus d'endetter les générations futures, les auteurs critiquent ce régime honni par le biais de son grand projet de rénovation urbaine. Soumises à des facteurs conjoncturels, les opinions des contemporains de l'Empire suscitent chez nous des interrogations. Nous souhaitons examiner si, plus de cent ans plus tard, les auteurs s'intéressant au sujet émettent une opinion aussi tranchée et défavorable envers cette œuvre de rénovation urbaine. / In 1852, at the rising of the French Second Empire, the city of Paris suffers a great lack of public health, its streets were winding and unsafe, and the road System wasn't answering the new needs of the railroad which was developping at this time. To solve ail those problems, and also to keep himself in power, Napoléon III has undertaken the redevelopment and modernization of the French capital. To do this job, he placed his confidence in George Eugène Haussmann, Prefect of the Seine. During its realization, this great modernization wasn't a good thing according to many authors (journalists, historians, poets, politicians, and so forth). They used the modernization of Paris to criticize a regime they disapproved. They accused Haussmann and Napoléon III of destroying the Old Paris, as well as getting future generations into debt. From our research, we want to understand ail those critics according to the period of time they were written, and by whom. We also want to see if more than one hundred years later, the opinion of the authors is still clear-cut and unfavourable concerning this work of modernization undertaken by the French Second Empire.
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Cambios socio-espaciales en el centro de Santiago de Chile: Formas de anclarse y prácticas urbanas de los nuevos habitantes

Contreras, Yasna 19 March 2012 (has links) (PDF)
La thèse a comme objet géographique la commune de Santiago, située dans la partie centrale de la ville de Santiago, spécifiquement quatre zones caractérisées par une profonde transformation sociale, urbaine et territoriale, que ce soit en raison de l'arrivée de nouveaux habitants, de la construction de nouveaux édifices, des travaux urbains et de l'amélioration des infrastructures routières, et également de l'apparition de nouvelles offres commerciales et culturelles, autant d'indices de processus de changements socio-urbains. La thèse aborde donc les choix et ancrages résidentiels des habitants disposant de revenus moyens ou moyens supérieurs qui arrivent dans des logements nouveaux et recyclés dans quatre zones de transformation de la commune de Santiago depuis le début des années 90. Il ne faut pas perdre de vue que dans le centre de Santiago arrivent également des habitants disposant de revenus inférieurs, en particulier de jeunes pauvres urbains représentés par des immigrants internes et latino-américains pour qui le centre de Santiago est devenu un espace significatif dans les dix dernières années. Dans ces quatre zones se conjuguent un nombre significatif de mutations socio-urbaines qui révèlent l'arrivée d'habitants disposant de revenus plus élevés ou de revenus similaires à ceux des résidents pré-existants : verticalisation à travers la construction d'édifices en hauteur, recyclage et réhabilitation d'anciennes constructions et récupération d'espaces publics. A cela s'ajoutent la rénovation et la création d'offres commerciales comme les cafés, galeries d'art, restaurants, salons de thé, entre autres modalités de consommation de plus en plus sophistiquées qui seraient le signe d'un processus de gentrification résidentiel, culturel et de changement socio-spatial. La gentrification abordée par la thèse se réfère à un processus de changement socio-spatial, commercial et culturel des quartiers centraux. Toutefois, dans le cas de Santiago, la gentrification est différente : elle ne suppose pas une expulsion des habitants disposant de plus faibles ressources, sinon plutôt l'invasion, la succession ou le remplacement d'habitants disposant de revenus similaires ou supérieurs à ceux des habitants pré-existants, mais avec une plus forte demande en termes de biens et services de consommation culturelle et commerciale.
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La mobilité contextuelle à l'épreuve de la mobilité résidentielle contrainte : dans le cadre de la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social à Angers et à Trélazé

Buchot, Nathalie 07 December 2012 (has links) (PDF)
Habiter, c'est être mobile. C'est à partir de cette hypothèse issue d'une expérienceprofessionnelle de plus de quinze d'ans d'accompagnement au logement auprès de ménagesvulnérables, que s'est engagée une étude sur les effets, les freins et les leviers de la mobilitérésidentielle contrainte sur les quartiers de l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine(ANRU) d'Angers et de Trélazé (France). Associant les résultats de l'étude à la notion dela mobilité contextuelle, se révèle l'étroite relation homme-environnement. En effet, leprocessus cognitif de la mobilité et de l'habiter se met en oeuvre dans une atmosphèresécurisante et apaisante. Or, vivre dans les quartiers d'habitat social dégradé, dévalorisé,empêche cette mise en oeuvre. Ainsi, l'étude du relogement contraint montre la nécessaireconjugaison entre les politiques d'aménagement urbain, les politiques sociales et lespolitiques environnementales.
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Operational research on an urban planning tool : application in the urban development of Strasbourg 1982 / Approche empirique de la restructuration urbaine : application d'un Système Multi Agent (SMA) à Strasbourg 1982

Kaboli, Mohammad Hadi 28 June 2013 (has links)
L’Impact des caractéristiques spatiales sur les dynamiques de développement urbain est d’un grand intérêt dans les études urbaines. L’interaction entre les résidents et les caractéristiques spatiales est d’un intérêt particulier dans le contexte des modèles urbains car de nombreux modèles urbains sont fondés sur le processus d’installation des individus dans des parties spécifiques des villes. Il s’agit d’une étude sur la dynamique de développement urbain avec des Automates Cellulaires et un Système Multi-Agent. Le développement urbain de cette étude recouvre le « urban renewal » et la mobilité résidentielle. Il correspond à la mobilité résidentielle des ménages qui sont attirés par le confort résidentiel et le confort de centralité ; ces conforts sont localisés dans quelques quartiers de Strasbourg. La diversité et la qualité de ces conforts deviennent des critères pour les choix résidentiels de telle façon que chaque ménage recherche la proximité de ces conforts. Dans cette étude l’Automate Cellulaire modélise les caractéristiques techniques des unités spatiales, celles-ci sont identifiées par des attributs inhérents qui sont égaux aux conforts dans les résidences et dans les zones urbaines. Dans le Système Multi-Agent la population de la ville de Strasbourg interagit entre elle et avec la ville. Les agents représentent les classes socio-professionnelles des ménages. Pendant un changement spatio- temporel, l’aspiration des ménages forme le développement socio-spatio-temporelle de la ville. / The impact of spatial characteristics on the dynamics of urban development is a topic of great interest in urban studies. The interaction between the residents and the spatial characteristics is of particular interest in the context of urban models where some of the most famous urban models have been based on the process of individual settlements in some specific parts of cities.This research investigates the dynamism of urban development modeled by Cellular Automata and Multi-Agent System. The urban development, in this study embraces urban renewal and residential mobility. It corresponds to the residential mobility of households, attracted by residential and centrality comfort; these comforts are crystallized in some areas and residences of Strasbourg. The diversity and quality of these comforts become criteria for residential choice in a way that the households seek for proximity to these comforts.The Cellular Automata in this study, models the spatial characteristics of urban spatial units and they are identified by some inherent attributes that are equal to the comfort in residences and urban areas. The Multi- Agent System represent a system in which the population of the city interact between them and between them and the city; the agents delegate the socio-professional classes of households. During the spatiotemporal change, the aspiration of households forms the socio-spatio-temporal development of the city.
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L’accueil de la coupe du Monde 2014 et des JO 2016 et les impacts de la « révolution des transports » sur la justice socio-spatiale à Rio de Janeiro : tout changer pour que rien ne change ? / The hosting of 2014 football World Cup and 2016 Olympic games and the impacts of the « transport revolution » on socio-spatial justice in Rio de Janeiro : everything changes so that nothing changes?

Legroux, Jean 30 May 2016 (has links)
L’accueil de la coupe du Monde 2014 et des JO 2016 à Rio de Janeiro représente la consécration d’une stratégie de construction de ville attractive qui se base sur l’organisation de méga-événements, un contexte économique favorable et une entente conjoncturelle entre les différents niveaux de gouvernement brésiliens. Cette politique néolibérale de fabrique et de gouvernance de l’espace urbain – impliquant une nouvelle reconfiguration des coalitions d’acteurs historiquement présents dans le circuit de l’accumulation urbain – se fonde sur la rénovation de la ville de Rio dans le but de l’insérer dans la compétition internationale des villes, mais aussi pour échapper, sur le plan national, à sa trajectoire de décadence sur fond de crise économique et politique (qui débuta dans les années 1970-1980). Dans les discours officiels, les transformations urbaines à l’œuvre répondent aux besoins de la « ville olympique » tout en provoquant des impacts positifs pour les habitants de la ville (et par conséquent pour ceux de la région métropolitaine). Dans ce contexte, les investissements en infrastructures de mobilité sont les plus importants, en termes de montants investis et d’impacts sur l’espace urbain, amenant les pouvoirs publics à parler d’une « révolution des transports » capable de résoudre la crise de la mobilité qui aggrave les processus de ségrégation et d’exclusion urbaine. L’objectif de cette thèse est d’évaluer, à travers une analyse multi-scalaire, c’est-à-dire les échelles métropolitaine, municipale et intra-municipales), les impacts différenciés des projets de transport sur la justice socio-spatiale à Rio de Janeiro. Outre une mise en perspective des différents projets et composantes de la « révolution des transports » et de leurs effets sur les dynamiques urbaines, il s’agit d’appliquer différents critères de justice à l’analyse géographique pour proposer une évaluation complexe des impacts des projets de transport, qu’ils portent sur la satisfaction de la demande en termes de capacité et de qualité, ou sur des externalités dépassant ceux de la mobilité (expropriations d’habitants, spéculation immobilière, etc.). La méthodologie qualitative (observation de terrain et entretiens semi-directifs) combinée à cette grille de lecture multicritère de la justice permet de d’appréhender les effets à différentes échelles, de repérer les divers groupes d’acteurs en conflit dans ce contexte de ville attractive et d’identifier quels sont les gagnants et les perdants de cette stratégie urbaine. Finalement, les impacts de la « révolution des transports » provoquent des changements qui n’impliquent pas de rupture réelle, ni avec le modèle routier de mobilité ni avec les logiques de ségrégation de la ville néolibérale. Tout changer pour que rien ne change ? / Rio de Janeiro’s hosting of the World Cup 2014 and the Olympics Games 2016, is the consecration of the "attractive city" strategy, which is based on the triplet organization of mega-events, dynamic economic context and circumstantial alignment between the three levels of Government. This neoliberal policy and governance related to the construction of the urban space implies a reconfiguration of coalitions of historical actors present in the circuit of urban accumulation. Rio’s urban renewal aims to link this city to the global circuit of cities competition, but also to evade from its path of economic and political decay, which began in the 1980s. In official statements, the ongoing urban transformations meet the requirements of the "Olympic city" and generate positive impacts for local and metropolitan inhabitants. In this context, investments in mobility infrastructure are the most meaningful, both in financial and impacts on urban space terms. This leads the government rhetoric of a "transport revolution", able to solve the urban mobility city crisis, clearly attached to processes of urban segregation and exclusion. The object of this thesis is to evaluate, through a multiscale analysis, which includes metropolitan, municipal and intra-urban dimensions, the various impacts of transportation projects on social and spatial justice in Rio de Janeiro. Then, based on justice theories applied to Geography, a multicriteria analytic model of justice is constructed, to assess the impact of transportation projects on terms of demand satisfaction and the effects on other processes such as expropriations and land speculation. The qualitative methodology (semi-structured interviews and field observation), along with the multicriteria framework of justice, allowed the identification of the various groups of conflicting actors in the constitution of the "attractive city" and, among them, those who "win" and those who "lose". The results indicate that the impact of the "transport revolution" in Rio de Janeiro, for the 2014 World Cup and 2016 Olympic Games, causes shifts that tear down neither the Brazilian road mobility model, nor the neoliberal’s city segregation rationale. Change everything in order to nothing change?
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Réinventer Montréal : une archéologie du discours urbanistique des Trente Glorieuses

Mercure Jolette, Frédéric 11 1900 (has links)
Cette thèse porte sur le fonctionnement du discours urbanistique à Montréal durant les Trente Glorieuses. Contre l’interprétation dominante selon laquelle l’urbanisme des Trente Glorieuses serait démesurément technophile et confisquerait le pouvoir de parler de la ville, nous montrons qu’en dramatisant la décomposition de l’objet urbain et en faisant de la définition même de la ville un problème, l’urbanisme crée un espace discursif ouvert dans lequel la technique se présente à la fois comme un problème et une solution. Dans un premier temps, nous analysons la prégnance de la critique de l’urbanisme technocratique (dont l’expression typique se trouve chez Jane Jacobs) dans la théorie politique contemporaine, au moyen d’une analyse du livre à succès Seeing Like a State de James C. Scott. Nous montrons que cette critique repose sur une hypothèse du surplomb dont le fonctionnement est analogue à ce que Michel Foucault appelle « l’hypothèse répressive ». Nous expliquons son succès en montrant qu’elle correspond à la vision dominante de la critique comme procès de la raison. Rejetant la réception qui en a été faite par les anti-planificateurs, nous montrons enfin que l’on retrouve dans la méthode archéologique de Foucault des éléments pour une analyse de l’urbanisme qui ne soit pas uniquement centrée sur les tares de l’idéologie moderniste et la croissance démesurée du pouvoir technocratique. Dans un deuxième temps, nous forgeons une hypothèse quant à la structure du discours urbanistique au moyen d’une relecture d’Emmanuel Kant, Reinhart Koselleck et Hans Jonas. Plutôt que d’assimiler l’urbanisme à une forme démesurée (hubris) du rationalisme, il s’agit d’y trouver une réflexion particulièrement sophistiquée sur les limites du pouvoir de connaître, dont l’analytique de la finitude kantienne est la forme paradigmatique. Nous utilisons ensuite l’histoire des concepts de Koselleck pour éclairer le fonctionnement et les effets intradiscursifs de la remise en question du concept traditionnel de ville à laquelle procède l’urbanisme. Enfin, l’éthique de la technique de Jonas nous permet de montrer que la planification moderne s’appuie sur (et se justifie par) les dangers que pose un développement techno-industriel incontrôlé. Dans un troisième temps, nous testons cette hypothèse au moyen d’une étude du discours urbanistique montréalais de 1941 à 1967. Analysant comment les premiers professionnels du Service d’urbanisme de la Ville se représentent Montréal, nous traitons de l’idée de « ville en mouvement », des modalités de représentation de l’espace urbain et de l’injonction à réinventer la ville que l’on retrouve dans le discours urbanistique. À partir de trois figures transversales, soit Hans Blumenfeld, Claude Robillard et Jean-Claude La Haye, nous montrons que le discours urbanistique montréalais des Trente Glorieuses est polyphonique, c’est-à-dire qu’on y retrouve différentes tactiques de légitimation qui forment toutes des variations d’une même grande stratégie discursive de décomposition et recomposition de l’objet urbain. Nous verrons ces tactiques à l’œuvre dans la rénovation urbaine (le plan Dozois et le projet pour le quartier de la Petite-Bourgogne), l’organisation de l’expertise urbanistique (l’Institut d’urbanisme et la Commission provinciale d’urbanisme), et les velléités de planification métropolitaine (Horizon 2000). / This dissertation focuses on the structure of the urban discourse in Montreal during the Trente Glorieuses (Glorious Thirty). Against the dominant interpretation, according to which the urban planning of the Glorious Thirties was disproportionately technophile and had confiscated the power to speak of the city, we show that by dramatizing the decomposition of the urban object and by making the very definition of the city a problem, urban planning creates a discursive space in which technique presents itself as both a problem and a solution. First, we analyze the significance of the critique of technocratic urban planning (the typical expression of which is found in Jane Jacobs) in contemporary political theory, by means of an analysis of the best-selling book Seeing Like a State by James C. Scott. We show that this critique is based on an “overhang hypothesis”, the operation of which is analogous to what Michel Foucault calls “the repressive hypothesis”. We explain its success by showing that it corresponds to the dominant view of criticism as the trial of reason. Rejecting the reception given to it by the anti-planners, we then show that one can find in Foucault's archaeological method elements for an analysis of urban planning that is not only centered on the flaws of modernist ideology and the disproportionate growth of technocratic power. Secondly, we forge a hypothesis about the structure of the urbanistic discourse by means of a rereading of Immanuel Kant, Reinhart Koselleck and Hans Jonas. Rather than assimilating urban planning with a disproportionate form (hubris) of rationalism, it is a question of finding in it a particularly sophisticated reflection on the limits of the power to know, of which the analytic of Kantian finitude is the paradigmatic form. We then use the history of Koselleck's concepts to shed light on the functioning and the intradiscursive effects of the questioning of the traditional concept of city that is carried out by urban planners Finally, Jonas’s ethics of technology allows us to show that modern planning relies on (and is justified by) the dangers of uncontrolled techno-industrial development. Thirdly, we test this hypothesis by means of a study of Montreal's urban planning discourse from 1941 to 1967. Analyzing how the first professionals of the City's Planning Department represented Montreal, we deal with the idea of a city in motion, the methods of representing urban space and the injunction to reinvent the city that we find in urban discourse. Based on three transversal figures—namely Hans Blumenfeld, Claude Robillard and Jean-Claude La Haye—we show that the urban planning discourse of the Glorious Thirties in Montreal is polyphonic, which is to say, we find different legitimization tactics that all form variations of the same great discursive strategy of decomposing and recomposing the urban object. We will see these tactics at work in urban renewal (the Dozois plan and the project for the Little Burgundy district (Petite-Bourgogne)), the organization of urban planning expertise (l’Institut d’urbanisme et la Commission provinciale d’urbanisme), and metropolitan planning ideas (Horizon 2000).
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La revitalisation du quartier Saint-Roch (Ville de Québec) et ses effets sur l'expérience d'exclusion des femmes itinérantes

Bourgeois, Fanny 12 April 2018 (has links)
La revitalisation amorcée dans le quartier Saint-Roch fait couler beaucoup d'encre depuis quelques années. Ce quartier a vécu de nombreuses transformations depuis sa création, devenant tour à tour un quartier marchand, ouvrier et industriel avant de connaître son déclin. Depuis, des tentatives de revitalisation ont eu lieu mais sans grand succès. Or, c'est l'initiative du plan d'action « RevitalisAction au cœur de la capitale » amorcée au cours des années 1990 qui donne lieu à la revitalisation que nous connaissons actuellement. Les points de vue divergent toutefois quant aux effets d'une telle revitalisation du quartier. Certains la perçoivent comme un second souffle alors que d'autres y constatent davantage une forme d'exclusion territoriale des personnes itinérantes, que l'on nomme aussi gentrification. Dans ce débat d'opinion très actuel, on remarque que l'avis des personnes itinérantes prend très peu de place alors qu'elles sont directement touchées par les transformations qui s'opèrent dans leur milieu de vie. C'est pour cette raison que nous ayons décidé, dans le cadre de ce mémoire, de rendre la parole aux principales personnes concernées. Toutefois, puisque l'itinérance se caractérise par des parcours de vie extrêmement diversifiés, nous avons choisi de nous limiter à la réalité de l'itinérance au féminin. Ainsi, nous nous sommes demandé si la revitalisation du quartier Saint-Roch est expérimentée comme un processus d'exclusion territoriale par les femmes itinérantes. Plus précisément, nous étudions les changements urbains au plan socio-politique, au plan économique et au plan symbolique liés à la revitalisation du quartier, afin de mieux cerner les dimensions qui peuvent accroître ou diminuer l'expérience d'exclusion. Nous avons donc donné la parole à quarante-quatre femmes itinérantes afin de mieux connaître leur expérience et leur opinion en matière d'exclusion territoriale.
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De la mixité à l'exclusion : témoignages du nouveau Saint-Roch à Québec

Freedman, Martine 17 April 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse est de comprendre l’influence réciproque entre la territorialité et la revitalisation d’un quartier. En effet, un des enjeux de la revitalisation urbaine est le réaménagement des espaces publics. Pour ce faire, nous avons eu recours à des mémoires et des rapports de consultations publiques, à des entretiens semi-dirigés et à l’observation directe, dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Si, plusieurs recherches qui ont été consacrées à la revitalisation urbaine ont démontré que la mixité sociale domine dans les discours des acteurs, notre étude demeure originale. Nous avons constaté que les raisons qui poussent les acteurs à choisir la mixité sociale diffèrent. D’une part, en optant pour la mixité sociale, les acteurs conservent la possibilité de se reconnaître dans leur quartier : la variété de la population augmente les chances de rencontrer des personnes qui leur ressemblent en reflétant une ou plusieurs facettes de leur identité. De cette façon, les répondants peuvent trouver et conserver leur place dans leur quartier. L’extériorité et l’altérité, composantes de la territorialité, font alors office de miroir, miroir qui réfléchit les faces sombres, les faces idéales ou les multiples facettes de chacun. D’autre part, choisir la mixité sociale peut produire de l’exclusion. En effet, sous couvert de vouloir attirer une population diversifiée, certaines catégories socioéconomiques se trouvent exclues des projets d’aménagement et leur présence n’est pas désirée. Tel est le cas des itinérants qui ont de plus en plus de difficultés à rester dans le quartier en raison de l’augmentation de la présence policière et des mesures visant à améliorer la sécurité des habitants, des personnes à petits revenus qui doivent s’approvisionner régulièrement à l’extérieur de leur quartier et des personnes à mobilité réduite ou qui ont des difficultés à se déplacer (comme c’est le cas de certains aînés) qui n’ont plus accès l’ensemble des services du quartier. Mots clefs : territorialité, miroir, mixité sociale, exclusion, revitalisation urbaine

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