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L'opposition en république démocratique allemande avant 1989 : une évolution singulièreTalbot-Fournier, Isabelle January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur l'évolution de l'opposition en République démocratique allemande (RDA) avant 1989. Cette opposition s'est avérée singulière en raison de sa marginalité et de son désir de réformer le régime communiste de l'intérieur. Notre examen du phénomène contestataire est-allemand s'appuie d'abord sur la typologie des oppositions sous les régimes léninistes proposée par Christian Joppke. Cette typologie distingue trois types d'opposition : le révisionnisme, la dissidence et le nationalisme. Ce cadre d'analyse nous permet de constater que l'opposition est-allemande a été caractérisée par sa tendance révisionniste. Nous cherchons ensuite à connaître les facteurs qui permettent d'expliquer cette particularité de l'opposition ainsi que sa marginalité. Notre thèse stipule que ces spécificités sont dues à la situation particulière de la RDA, c'est-à-dire à ses particularités historiques, culturelles et géopolitiques. Cette thèse comporte quatre principaux axes. En premier lieu, il appert que l'opposition est demeurée fidèle à l'idéologie socialiste à cause du mythe fondateur antifasciste de l'État est-allemand. En second lieu, la délégitimation du nationalisme a fait en sorte que les opposants n'ont jamais pu utiliser un discours nationaliste contre le communisme. L'opposition s'en est, par conséquent, trouvée affaiblie. En troisième lieu, l'Église évangélique, qui a soutenu les groupes contestataires dans les années 1980, a fait également obstacle à l'émergence d'un mouvement contestataire plus large. Enfin, la situation géopolitique de la RDA, c'est-à-dire son statut de partie d'une nation divisée ayant comme vis-à-vis la République fédérale d'Allemagne (RFA), a eu un impact majeur sur la trajectoire de l'opposition en contribuant à sa marginalisation et au maintien de la tendance révisionniste. Nous appuyons notre thèse en décrivant et en analysant l'évolution de l'opposition jusqu'à la fin des années 1980. Les différents épisodes contestataires qui ont marqué l'histoire de la RDA sont ainsi examinés dans le but de mettre en lumière les particularités de l'opposition est-allemande. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : République démocratique allemande (RDA), Opposition, Révisionnisme, Dissidence, Régime communiste.
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La " Nouvelle histoire de l'Ouest " : historiographie et représentationsMassip, Nathalie 29 June 2011 (has links) (PDF)
L'objectif de cette étude est de mettre en lumière la complexité de l'écriture de l'histoire et du processus de renouvellement historique, en prenant pour cas d'étude l'histoire de l'Ouest américain. De la théorie de la Frontière, développée par Frederick Jackson Turner à la fin du dix-neuvième siècle, à la " New Western History ", apparue dans les années 1980, le sujet a fait l'objet de diverses interprétations au cours du vingtième siècle. Sa complexité réside en outre dans la mythologie véhiculée par la culture populaire, ainsi que la place centrale de l'Ouest dans l'inconscient collectif américain. Très controversées, les réécritures de la Nouvelle Histoire de l'Ouest ont redonné de l'intérêt et du dynamisme au domaine de recherche, tout en suscitant des débats passionnés, dont la médiatisation fut tout à fait inédite. Enfin, l'analyse de la transmission de ces réécritures au grand public, à travers l'enseignement et l'histoire publique, permet d'évaluer l'impact du mouvement au-delà des frontières universitaires et, de fait, offre une meilleure compréhension des enjeux et défis de la discipline historique.
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La « Nouvelle histoire de l’Ouest » : historiographie et représentations / The “New Western History” : historiography and representationsMassip, Nathalie 29 June 2011 (has links)
L'objectif de cette étude est de mettre en lumière la complexité de l'écriture de l'histoire et du processus de renouvellement historique, en prenant pour cas d'étude l'histoire de l'Ouest américain. De la théorie de la Frontière, développée par Frederick Jackson Turner à la fin du dix-neuvième siècle, à la « New Western History », apparue dans les années 1980, le sujet a fait l'objet de diverses interprétations au cours du vingtième siècle. Sa complexité réside en outre dans la mythologie véhiculée par la culture populaire, ainsi que la place centrale de l’Ouest dans l’inconscient collectif américain. Très controversées, les réécritures de la Nouvelle Histoire de l’Ouest ont redonné de l’intérêt et du dynamisme au domaine de recherche, tout en suscitant des débats passionnés, dont la médiatisation fut tout à fait inédite. Enfin, l’analyse de la transmission de ces réécritures au grand public, à travers l’enseignement et l’histoire publique, permet d’évaluer l’impact du mouvement au-delà des frontières universitaires et, de fait, offre une meilleure compréhension des enjeux et défis de la discipline historique. / Taking the history of the American West as a case study, the aim of this dissertation is to analyze the complex way in which history is written and rewritten over the years. From the first historian of the Frontier, Frederick Jackson Turner, to the “New Western History”, born in the 1980s, the Frontier and the American West have generated different interpretations and revisions over the course of the twentieth century. The subject is all the more complex as the West has a special place in the American psyche, and its myths pervade popular culture. Not only did the emergence of the New Western History revive a field of study that had become dated, it also triggered debates that were so heated that they received ample coverage in the American press. Studying the way the New Historians’ reinterpretations were transmitted to the general public, through teaching and public history, allows an assessment of the impact of the New Western History on a lay audience and, thus, a better understanding of the complex mechanics of history-making.
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La biographie historique et son influence sur la fiction réaliste de l'entre-deux-guerres en Irlande : l'exemple de Sean O'Faolain / Historical biography and its influence on realist fiction in the Interwar years in Ireland : the example of Sean O'FaolainSablayrolles, François 29 November 2013 (has links)
Tandis qu’elle accède à son indépendance, l’Irlande voit émerger une nouvelle génération d’écrivains soucieux de promouvoir une littérature dite « réaliste ». Ce réalisme, qui peut d’abord s’appréhender comme une forme d’anti-idéalisme, est inspiré par des motivations certes littéraires, mais également politiques et identitaires. Par là, sa démarche rejoint celle d’un mouvement, plus tard qualifié de révisionniste, qui se dessine en histoire au même moment avec l’ambition de rééquilibrer les représentations d’une historiographie nationaliste. Ainsi, parallèlement à leurs ouvrages de fictions, nombre de ces écrivains réalistes, parmi lesquels Sean O’Faolain, choisissent-ils d’aborder l’histoire par le biais de la biographie historique. Située à la frontière de l’histoire et de la littérature, celle-ci répond tant à des enjeux littéraires, permettant à des auteurs frustrés par une censure institutionnelle de laisser libre cours à leur sensibilité artistique, qu’à des considérations historiographiques. S’infiltrant dans les biographies, imposant son propre tempo, la fiction participe de la révision de l’histoire. En retour, les biographies, par-delà leur fonction de refuge, constituent de véritables laboratoires dans lesquels le biographe élabore des antidotes aux maux qui rongent la fiction en même temps qu’il y forge les pièces maîtresses de son réalisme. Ainsi, alors que le personnage biographique constitue le vecteur privilégié de toutes les tensions politiques et littéraires dont l’auteur tâche de se défaire, l’esthétique réaliste mûrit au fil de paysages biographiques densifiés par l’histoire. Après avoir dû cohabiter avec la fiction et avec le témoignage, la biographie reprend ses droits et conditionne la fiction réaliste de façon décisive, jusqu’à en redéfinir les thèmes, le fonctionnement et la forme. / The period after independence in Ireland saw the emergence of a new generation of writers eager to promote a literature described as ‘realist’. This realism, which can be understood as a form of anti-idealism, was inspired by literary motivations, but also by motives that were both political and identity driven. In this, it was in tune with the approach of a historiographical movement of the same period, later qualified as revisionism, which aimed at nuancing the dominant nationalist narrative of history. In parallel to their works of fiction, a number of realist writers, including Sean O’Faolain, chose to approach history from the angle of historical biography. Situated at the frontier between history and literature, these biographies were at once historiographical and literary in their intentions, thus giving authors, who were hampered by the censorship regime in place, an avenue of expression in which they could give free rein to their literary sensibilities. On the other hand, fiction, by infiltrating the biographies, and by imposing its tempo, contributed to some extent to the revising of history. Beyond their function as refuge, the biographies can be seen as a laboratory in which the biographer elaborates antidotes to the ills that afflict fictional writing of the period while at the same time perfecting key set pieces of his realist fiction. The biographical character concentrates within him the political and literary tensions of which the author is seeking to divest himself. His realist aesthetic matures as the realist landscapes become ever more steeped in history and bring more realist representations to his fiction. Biography having accommodated fiction and memory in turn permeates the realist fiction in a decisive way, to the point of redefining its themes, its functioning and its form.
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L'invention de l'architecture de la Renaissance française au XIXè siècle : le regard de Léon Palustre. / The invention of the French Renaissance architecture in nineteenth century's historiography : the sight of Leon PalustreBen Jemâa, Hadhami 18 December 2013 (has links)
La littérature artistique française du XIXe siècle est bipolaire dans sa représentation de l’introduction de l’italianisme en France. Entre décadence du génie français et célébration de la rénovation architecturale opérée par des agents de la Péninsule, rares se font les positions nuancées. La figure de Léon Palustre marque le paysage historiographique de l’époque par une approche dialectique aboutissant à une synthèse réconciliant les styles. Le présent travail analyse les topoï d’une historiographie où le récit événementiel, la rhétorique et l’attributionnisme postulent une symbiose entre Renaissance et génie national / Nineteenth century’s French artistic literature states a dualism in its representation of Italian forms’ appearance in France. Nuanced opinions were rare in between those who pretended the decadence of French genius and those who, contrariwise, extolled the architectural renovation carried out by agents of the Peninsula. Léon Palustre distinguished himself in the historiographical landscape by a dialectical approach generating a reconciling synthesis of styles. This work analyses the topos of a dissertation where history, rhetoric and attributionnism postulate a symbiosis between Renaissance and national genius
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La logique et les logiques : la question du pluralismePoirier, Sébastien 08 1900 (has links)
Partant des travaux séminaux de Boole, Frege et Russell, le mémoire cherche à clarifier l‟enjeu du pluralisme logique à l‟ère de la prolifération des logiques non-classiques et des développements en informatique théorique et en théorie des preuves. Deux chapitres plus « historiques » sont à l‟ordre du jour : (1) le premier chapitre articule l‟absolutisme de Frege et Russell en prenant soin de montrer comment il exclut la possibilité d‟envisager des structures et des logiques alternatives; (2) le quatrième chapitre expose le chemin qui mena Carnap à l‟adoption de la méthode syntaxique et du principe de tolérance, pour ensuite dégager l‟instrumentalisme carnapien en philosophie de la Logique et des mathématiques. Passant par l‟analyse d‟une interprétation intuitive de la logique linéaire, le deuxième chapitre se tourne ensuite vers l‟établissement d‟une forme logico-mathématique de pluralisme logique à l‟aide de la théorie des relations d‟ordre et la théorie des catégories. Le troisième chapitre délimite le terrain de jeu des positions entourant le débat entre monisme et pluralisme puis offre un argument contre la thèse qui veut que le conflit entre logiques rivales soit apparent, le tout grâce à l‟utilisation du point de vue des logiques sous-structurelles. Enfin, le cinquième chapitre démontre que chacune des trois grandes approches au concept de conséquence logique (modèle-théorétique, preuve-théorétique et dialogique) forme un cadre suffisamment général pour établir un pluralisme. Bref, le mémoire est une défense du pluralisme logique. / Starting from the seminal work of Boole, Frege and Russell, the dissertation seeks to clarify the issue of logical pluralism in the era of the proliferation of non-classical logics and the developments in theoretical computer science and proof theory. Two “historical” chapters are scheduled: the first chapter articulate the absolutism of Frege and Russell, taking care to show how it condemns the possibility to consider alternative structures and logics; the fourth chapter describes the path that led Carnap from the adoption of the syntactic method to the formulation of the principle of tolerance, then goes on to display Carnap‟s instrumentalism in philosophy of Logic and mathematics. Opening with the analysis of an intuitive interpretation of linear logic, the second chapter then turns to the establishment of a form of logico-mathematical pluralism with the help of order theory and category theory. The third chapter delineates the playground of revisionism (philosophical positions surrounding the debate between monism and pluralism) and then provides an argument against the thesis that denies the reality of the conflict between rival logics, all this being done by adopting the substructural logic point of view. The fifth chapter shows that each of the three main approaches to the concept of logical consequence (model-theoretic, proof-theoretic and dialogical) supplies a framework sufficiently general to establish pluralism. In short, the dissertation is a defence of logical pluralism.
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La politique allemande de la France telle que perçue par la presse française (1919-1926)Chartier Jacques, Christopher 08 1900 (has links)
La France est souvent perçue comme la principale garante du traité de Versailles. Le révisionnisme français envers l’ordre établi par le traité, contrairement au même courant chez les responsables allemands, est un sujet peu étudié. Il a été abordé par quelques auteurs, tels George-Henri Soutou et Stanislas Jeannesson, mais la question mérite davantage d’élaboration. Grâce à l’analyse de la presse française, ce mémoire vérifie l’existence d’une volonté de rendre le traité de paix plus favorable à la France.
Une Machtpolitik ainsi qu’un révisionnisme français sont apparents de 1919 à 1923 avec, comme zénith, l’occupation de la Ruhr. Les années suivantes virent la situation de la France se détériorer sur les plans politique, économique et diplomatique. La dégradation de sa posture inclina la France à se tourner vers une conciliation qui émanait de l’esprit du traité de Versailles. La couverture de l’actualité internationale de trois journaux français (Le Temps, L’Action française et L’Humanité) avant et après l’invasion de la Ruhr est analysée. On constate l’existence d’un révisionnisme français qui mène, après son échec en 1924, à un recentrage de la politique allemande de la France. En liant la perception des différents journaux à leur idéologie, nous avons aussi expliqué les variations dans leurs analyses des mêmes événements.
L’étude de la presse, conjuguée aux sources secondaires, révèle un discours teinté d’une volonté révisionniste. Elle porte à croire, aussi, que le traité de Versailles ne fut réellement défendu en France qu’après l’échec de la politique de puissance et du révisionnisme français. / There is a common perception of France as being the guarantor of the Treaty of Versailles. French revisionism towards the established order by that treaty, unlike its German counterpart, is a subject which has yet to receive much attention. It was first addressed by authors such as George-Henri Soutou and Stanislas Jeannesson, but the issue requires further inquiry. Grounded in an analysis of the French press, this memoir confirms the existence of a will to make the peace treaty more favourable to France.
Machtpolitik and French revisionism are noticeable traits from 1919 until 1923 with, at its pinnacle, the occupation of the Ruhr. The following years witnessed a worsening of the French situation at the political, economic and diplomatic levels. Its degrading position hauled France into a conciliation which stemmed from the spirit of the Treaty of Versailles. The international news coverage in three French newspapers (Le Temps, L’Action française and L’Humanité) before and after the Ruhr invasion is the object of analysis. The study confirms the existence of a French revisionism which, after its downfall in 1924, led to a refocusing of France’s German policy. By linking the different newspapers’ perception to their ideology, it explained variations that occurred in their analyses of the same events.
The newspaper study coupled with the secondary sources reveals a discourse marked by a revisionist will. It also suggests that the Treaty of Versailles was not supported in France until after the demise of power politics as well as French revisionism.
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La politique allemande de la France telle que perçue par la presse française (1919-1926)Chartier Jacques, Christopher 08 1900 (has links)
La France est souvent perçue comme la principale garante du traité de Versailles. Le révisionnisme français envers l’ordre établi par le traité, contrairement au même courant chez les responsables allemands, est un sujet peu étudié. Il a été abordé par quelques auteurs, tels George-Henri Soutou et Stanislas Jeannesson, mais la question mérite davantage d’élaboration. Grâce à l’analyse de la presse française, ce mémoire vérifie l’existence d’une volonté de rendre le traité de paix plus favorable à la France.
Une Machtpolitik ainsi qu’un révisionnisme français sont apparents de 1919 à 1923 avec, comme zénith, l’occupation de la Ruhr. Les années suivantes virent la situation de la France se détériorer sur les plans politique, économique et diplomatique. La dégradation de sa posture inclina la France à se tourner vers une conciliation qui émanait de l’esprit du traité de Versailles. La couverture de l’actualité internationale de trois journaux français (Le Temps, L’Action française et L’Humanité) avant et après l’invasion de la Ruhr est analysée. On constate l’existence d’un révisionnisme français qui mène, après son échec en 1924, à un recentrage de la politique allemande de la France. En liant la perception des différents journaux à leur idéologie, nous avons aussi expliqué les variations dans leurs analyses des mêmes événements.
L’étude de la presse, conjuguée aux sources secondaires, révèle un discours teinté d’une volonté révisionniste. Elle porte à croire, aussi, que le traité de Versailles ne fut réellement défendu en France qu’après l’échec de la politique de puissance et du révisionnisme français. / There is a common perception of France as being the guarantor of the Treaty of Versailles. French revisionism towards the established order by that treaty, unlike its German counterpart, is a subject which has yet to receive much attention. It was first addressed by authors such as George-Henri Soutou and Stanislas Jeannesson, but the issue requires further inquiry. Grounded in an analysis of the French press, this memoir confirms the existence of a will to make the peace treaty more favourable to France.
Machtpolitik and French revisionism are noticeable traits from 1919 until 1923 with, at its pinnacle, the occupation of the Ruhr. The following years witnessed a worsening of the French situation at the political, economic and diplomatic levels. Its degrading position hauled France into a conciliation which stemmed from the spirit of the Treaty of Versailles. The international news coverage in three French newspapers (Le Temps, L’Action française and L’Humanité) before and after the Ruhr invasion is the object of analysis. The study confirms the existence of a French revisionism which, after its downfall in 1924, led to a refocusing of France’s German policy. By linking the different newspapers’ perception to their ideology, it explained variations that occurred in their analyses of the same events.
The newspaper study coupled with the secondary sources reveals a discourse marked by a revisionist will. It also suggests that the Treaty of Versailles was not supported in France until after the demise of power politics as well as French revisionism.
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La logique et les logiques : la question du pluralismePoirier, Sébastien 08 1900 (has links)
Partant des travaux séminaux de Boole, Frege et Russell, le mémoire cherche à clarifier l‟enjeu du pluralisme logique à l‟ère de la prolifération des logiques non-classiques et des développements en informatique théorique et en théorie des preuves. Deux chapitres plus « historiques » sont à l‟ordre du jour : (1) le premier chapitre articule l‟absolutisme de Frege et Russell en prenant soin de montrer comment il exclut la possibilité d‟envisager des structures et des logiques alternatives; (2) le quatrième chapitre expose le chemin qui mena Carnap à l‟adoption de la méthode syntaxique et du principe de tolérance, pour ensuite dégager l‟instrumentalisme carnapien en philosophie de la Logique et des mathématiques. Passant par l‟analyse d‟une interprétation intuitive de la logique linéaire, le deuxième chapitre se tourne ensuite vers l‟établissement d‟une forme logico-mathématique de pluralisme logique à l‟aide de la théorie des relations d‟ordre et la théorie des catégories. Le troisième chapitre délimite le terrain de jeu des positions entourant le débat entre monisme et pluralisme puis offre un argument contre la thèse qui veut que le conflit entre logiques rivales soit apparent, le tout grâce à l‟utilisation du point de vue des logiques sous-structurelles. Enfin, le cinquième chapitre démontre que chacune des trois grandes approches au concept de conséquence logique (modèle-théorétique, preuve-théorétique et dialogique) forme un cadre suffisamment général pour établir un pluralisme. Bref, le mémoire est une défense du pluralisme logique. / Starting from the seminal work of Boole, Frege and Russell, the dissertation seeks to clarify the issue of logical pluralism in the era of the proliferation of non-classical logics and the developments in theoretical computer science and proof theory. Two “historical” chapters are scheduled: the first chapter articulate the absolutism of Frege and Russell, taking care to show how it condemns the possibility to consider alternative structures and logics; the fourth chapter describes the path that led Carnap from the adoption of the syntactic method to the formulation of the principle of tolerance, then goes on to display Carnap‟s instrumentalism in philosophy of Logic and mathematics. Opening with the analysis of an intuitive interpretation of linear logic, the second chapter then turns to the establishment of a form of logico-mathematical pluralism with the help of order theory and category theory. The third chapter delineates the playground of revisionism (philosophical positions surrounding the debate between monism and pluralism) and then provides an argument against the thesis that denies the reality of the conflict between rival logics, all this being done by adopting the substructural logic point of view. The fifth chapter shows that each of the three main approaches to the concept of logical consequence (model-theoretic, proof-theoretic and dialogical) supplies a framework sufficiently general to establish pluralism. In short, the dissertation is a defence of logical pluralism.
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La presse nationale française et la remise en question du traité de Versailles par l’Allemagne (1933-1939)Boulanger, Xavier 11 1900 (has links)
Lors des années 1930, la France fut frappée par une crise politique, économique et diplomatique qui dévoila de nombreuses divisions au sein de la société. Les journalistes français, cherchant une solution à la crise nationale, accordèrent un intérêt particulier à leur voisin d’outre-Rhin à la suite de la nomination d’Hitler comme chancelier d’Allemagne le 30 janvier 1933. Ce dernier profita de la faiblesse de la France pour remettre en question les clauses du traité de Versailles jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale le 1er septembre 1939.
L’objectif de ce mémoire vise à mesurer la prise en compte du révisionnisme allemand par la presse nationale française de 1933 à 1939. Dans ce contexte, la perception de la presse face aux actions d’Hitler, ainsi que la façon dont son regard sera amené à se modifier ou non, sont intéressantes parce qu’elles révèlent le portrait que se faisaient les journaux français d’événements en Allemagne qui touchaient directement la France. En consultant des éditoriaux et des articles d’opinion de cinq quotidiens d’orientations politiques différentes, soit L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien et Le Temps, nous avons analysé l’opinion de la presse nationale sur la révision du traité de Versailles.
Cette étude répond ainsi à un double débat historiographique montrant, d’une part, qu’il n’y avait pas d’aveuglement face aux visées révisionnistes d’Hitler au sein de la presse, et d’autre part, qu’il n’y eut aucun « redressement moral » de l’opinion française en 1939. La sauvegarde des clauses du traité de Versailles ainsi que du système versaillais devant maintenir l’équilibre européen polarisa la presse française et créa un sentiment national qui s’est révélé moins convaincu lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le révisionnisme allemand alimenta ainsi de profonds désaccords dans les quotidiens étudiés de 1933 à 1939. / During the 1930s, France was hit by a political, economic, and diplomatic crisis which revealed many divisions in society. French journalists, seeking a solution to the national crisis, showed a particular interest towards their neighbor across the Rhine after the nomination of Hitler as Chancellor of Germany on January 30th, 1933. Hitler took advantage of France’s weakness and divisions to question but also oppose and act against the clauses of the Treaty of Versailles until the outbreak of World War II on September 1st, 1939.
The objective of this research is to analyze how the French national press reacted to German revisionism from 1933 to 1939. In this context, the press’ perception of Hitler’s actions and how its opinions changed (or not) over time reveals the ways in which French newspapers interpreted events in Germany that affected France itself. By consulting editorials and opinion articles from five daily newspapers of different political orientations, namely L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien and Le Temps, this memoire analyse the opinion of the French national press on the revision of the Treaty of Versailles.
This study contributes to the historiography of the interwar period and France’s reaction to German aggression in two ways. First, it shows that the press was not blind to Hitler’s revisionist plan. It also demonstrates that the French press remained divided concerning the actions of Nazi Germany until 1939. The protection of the Treaty of Versailles’ clauses and its system, which maintained the balance of power in Europe, polarised the French press and created a weakened national feeling until the outbreak of World War II. German revisionism fuelled the disagreements in the daily newspapers studied from 1933 to 1939.
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