Spelling suggestions: "subject:"refondation"" "subject:"refondations""
1 |
L'agglomération dakaroise au tournant du siècle : vers une réinvention de la ville africaine ? / Dakar metropolitan area in the turn of the century : towards a reinvention of the african city?Sow, Mamadou 13 October 2010 (has links)
La métropole sénégalaise a changé de visage : elle s’étale tout en se « verticalisant ». Ce double mouvement géométrique qui s’accompagne d’un phénomène de densification du tissu résidentiel, s’est opéré dans un temps très court. La ville horizontale a désormais cédé la place à la ville verticale. De fait, la société se transforme et la métropole se réinvente. Une « transition citadine » s’est accomplie jusqu’au niveau des chefs de ménage. Elle exprime un processus d’individualisation, mais aussi d’individuation qui se met en valeur dans la distribution de l’espace domestique, et par des formes architecturales plus travaillées que naguère. Les migrants internationaux ont leur part dans cette mutation et deviennent des acteurs incontournables de la fabrique urbaine. Au niveau du pouvoir l’alternance politique en faveur des libéraux, en 2000, marque l’avènement d’un Etat investisseur. Des projets de grande envergure, financés par un partenariat public-privé, redéploient la métropole dans une nouvelle enveloppe spatiale. Une décennie auparavant, la décentralisation intégrale et l’application de la vérité des prix, prônées l’une et l’autre par les institutions de Bretton Woods, avaient redéfini la gestion urbaine et le pouvoir local, et réduit l’intervention de l’Etat sur les marchés foncier et immobilier. Ces réformes ont engendré un désir de faire autrement la ville. Cette réinvention prend parfois les traits d’une refondation. Mais les défis sont là : les loyers et les prix du logement sont constamment en forte hausse, le marché est de plus en plus discriminant, les délestages pèsent sur l’économie générale comme sur les ménages, la gestion locale est contestée. Bref, la capitale sénégalaise, qui réunit plus d’un cinquième de la population nationale et près de 60% du PIB, concentre aussi bien des espoirs que des inquiétudes du pays. Implicitement, à travers l’exemple dakarois, c’est l’urbanisation contemporaine de l’Afrique, à l’ère de la globalisation, qui est interrogée. / The Senegalese metropolis changed face: it sprawls while "verticalizing". This double geometrical movement which comes along with a phenomenon of densification of the housing environment took place in a very short time. The horizontal city henceforth gave up the place to the vertical city. Actually, the society is transformed and the metropolis reinvents: a " city transition " came true at the level of the heads of household and gives all its vigour to a process of individualization which the domestic space, through the distribution and the architectural forms, allows to emphasize, at the same time the international migrants become major actors of the urban factory; the change in power, in 2000, in favour of the liberals marks the advent of a State investor, who, by projects of large-scale infrastructures financed thanks to the model of the public-private partnership, is redeploying the metropolis in a new spatial envelope; a decade earlier, the complete decentralization and the application of the market prices lauded by the institutions of Bretton Woods redefined on one hand the architecture of the urban management and the stakes bound to the local power, and on the other hand advocate less state intervention on the land and real estate markets and push to a new way of city making. All this makes that this reinvention takes the features of a “refondation”. But the challenges are there: the rents as the prices of land and real estate are constantly in sharp increase in a more and more discriminating market, the power cuts weigh on the economy and the households, and local management is disputed. In brief, the Senegalese capital, more than fifth of the national population and about 60 % of the GDP, concentrates as well hopes as risks. Implicitly, through the example of Dakar, it is the contemporary urbanization of Africa in the era of the globalization that is questioned.
|
2 |
Un pied dedans un pied dehors : refonder l'Église pour le renouvellement de l'appartenance ecclésiale des Binams de Bafoussam-CamerounKougoum, Galbert January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
3 |
Éducation populaire en Colombie : entre résistance et refondation / Popular education in Colombia : between resistance and refoundationBermudez, Catalina 16 December 2010 (has links)
L’éducation populaire en Amérique latine est sensée être une alternative éducative afin de favoriser l’émancipation et la libération des classes sociales populaires. Ainsi, elle se bat principalement pour l’insertion sociale, le refus de l’exclusion et de la marginalisation. En Colombie, l’expression la plus violente de l’exclusion est le déplacement forcé, qui a été reconnu par le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale comme un crime contre l’humanité. D’après la CODHES, un Colombien sur dix est en situation de déplacement forcé. Le conflit armé est évoqué comme la cause principale de cette situation. Seulement, la situation de guerre semble plus un moyen d’expulsion des paysans de la campagne pour les déposséder de leurs terres. Néanmoins et malgré la « crise humanitaire » qu’a produit le déplacement, les populations déplacées ou en risque de l’être ont développé des processus de résistance et de refondation dont l’éducation est un axe transversal et fondamental. Dans les deux processus, l’éducation répond à la même idée refondatrice de création de la vie libre et démocratique. Finalement, le soutien à l’éducation qui rassemble l’école et la communauté est un élément moteur pour créer une société de paix. / The popular education in Latin America is supposed to be an alternative education in order to encourage emancipation and liberation of popular social classes. Thereby its fight is mainly in favour of the social integration, the exclusion refusal and the marginalization. The most violent expression of exclusion in the Republic of Colombia is the forced displacement which has been recognized by the Statut de Rome of the International Criminal Court as a crime against humanity. According to CODHES, one Colombian out of ten is in forced displacement situation. But the war seems to be a way of evicting farmers in order to strip them of their lands. Nevertheless, in spite of the “humanity crisis” caused by the displacement, the displaced populations or those exposed to be forced to leave their home have developed a resistance and refunding movement transversally and fundamentally focused on education. In both processes education responds to the same idea to reestablish the creation of free and democratic life. In the end support given to education assembling school and community is a driving force to a peaceful society.
|
4 |
Un juriste républicain, Emile Acollas : une "refondation" du droit et de la famille / A republicain jurist, Emile Accolas : a "rethinking" of law and familyGranjard, Benoit 17 December 2011 (has links)
Emile Acollas (1826-1891), brillant juriste républicain spécialiste des questions de droit civil, est une figure mal connue du monde juridique. Son combat s’inscrit dans la lutte radicale contre le Second Empire et la codification napoléonienne. Homme de convictions juridiques, ce professeur libre enseigne dans ses ouvrages critiques sa conception de la République qu’il veut gouvernée par le Droit et la Liberté. Son ambition d’instituer et de pérenniser la République le conduit à initier la refondation de l’ordre juridique. Une formule nouvelle permettra de mener à bien ce projet, « l’idéal démocratique ». Elle renferme l’héritage des principes de 1789 résumés dans la théorie de l’autonomie de l’individu. Régissant toute la « science politique », cette valeur suprême guidera donc la refonte du Droit. Dans ce processus de changement, la priorité doit être donnée à la famille car elle est l’assise même de la société, la pierre angulaire de l’ordre nouveau. C’est animé par son « Idée du Droit », qu’Acollas conceptualise l’avènement d’un droit familial républicain garant de l’individu et de la morale. Sa philosophie naturaliste de la liberté contredit le droit civil paternaliste de l’époque dicté par le Code Napoléon. Ses analyses juridiques sont pédagogiques et décèlent les lacunes existantes dans le droit du mariage et de la filiation. L’évolution du droit de la famille consacrera, indirectement, les solutions refondatrices du civiliste. Les tous récents aboutissements législatifs semblent même consacrer ce que fut son plaidoyer pour l’égalité / Emile Acollas (1826-1891), brilliant scholar of law, is a figure whose work demands to be discovered in the judicial world. As a civil rights specialist, he took part in the radical movement and fight against the Second Empire and the Napoleonic Code. He was a man of judicial convictions: throughout his work, he exposes his concept of a Republic that he believes should be governed by Law and Liberty.Acollas’ ambition to institutionalize and perpetuate the Republic leads him to initiate a rethinking of the judicial order. His « democratic ideal » becomes the new order that will serve to carry out this reform. It encompasses the heritage of the principles of 1789 summarized in the theory of the autonomy of the individual. It is this supreme value that will thus guide the revision of Law. In this process of change, priority is to be given to the family as the foundation of society and the cornerstone of the new order. Motivated by his « Idea of Law », Acollas creates this concept of Republican Family Law as a guardian of the individual and of ethics. His naturalistic philosophy of liberty contradicts the paternalistic civil law of the times dictated by the Napoleonic Code. His judicial analyses are pedagogical and bring out the existing gaps in the laws governing marriage and filiation. The evolution of Family Law will consecrate, indirectly, the reforms proposed by this civil rights advocate. The very latest legislative breakthroughs seem to consecrate his plea for equality
|
5 |
Refundação de direitos e Corte Interamericana de Direitos HumanosAguiar, Daiane Moura de 15 June 2016 (has links)
Submitted by Silvana Teresinha Dornelles Studzinski (sstudzinski) on 2016-11-18T16:10:44Z
No. of bitstreams: 1
Daiane Moura de Aguiar_.pdf: 2107632 bytes, checksum: 40f3cc9776319a8600183b8232d19abb (MD5) / Made available in DSpace on 2016-11-18T16:10:44Z (GMT). No. of bitstreams: 1
Daiane Moura de Aguiar_.pdf: 2107632 bytes, checksum: 40f3cc9776319a8600183b8232d19abb (MD5)
Previous issue date: 2016-06-15 / Nenhuma / O fenômeno da internacionalização do direito possui como um dos seus desafios os Direitos Humanos. Nesse sentido, analisar a dinâmica desse processo múltiplo e repleto de interdependências normativas- que retiram de seu espaço cômodo as categorias estáveis do direito interno e internacional - são a tônica que percorreu a pesquisa. Com efeito, a presente tese aprofundou sua investigação e focou sua atenção no cumprimento das sentenças proferidas pela Corte Interamericana de Direitos Humanos, revelando os métodos de interação entre a ordem interna e a ordem internacional. Para essa reflexão se esquadrinhou as dinâmicas que levaram no correr do século XX e XXI à internacionalização dos Direitos Humanos, perquirindo seus substratos teóricos e práticos. Da mesma forma, foram analisados os mecanismos de aproximação entre o que é decidido na Corte Interamericana de Direitos Humanos por meio de suas sentenças e as possibilidades de implementação desses comandos em solo doméstico, apurando processos institucionais que dificultam ou facilitam o reconhecimento e cumprimento dessas sentenças. Nesse sentido, por meio de pesquisa bibliográfica, documental e jurisprudencial, utilizando de método fenomenológico, avaliou-se que é necessário reconhecer a humanidade no âmago do seu entendimento e não somente quando esta já está violada e solapada de seus direitos. A força de reprovação das normas deve vir conectada com o poder de proteção, firmada de modo positivo a prevenir que ocorram as violações. Assim, cabe aos juristas reconhecer essas mudanças e sedimentar a defesa convencional dos direitos da humanidade. / The internationalization of Law phenomenon has, as one of its challenges, the Human Rights. Therefore, the emphasis that ran through the research was to analyze the dynamics of this multiple process, full with normative interdependencies– that push stable categories of domestic and international law out of the comfort zone. Indeed, this thesis deepened the investigation and focused its attention on the compliance with judgments from the Inter-American Court of Human Rights, revealing the methods of interaction between internal and international law. To this reflection, the research searched the dynamics that took to internationalization of Human Rights during the XX and XXI centuries, inquiring its theoretical and practical foundations. Likewise, the research analyzed the mechanisms of approximation between what is decided in the Inter-American Court of Human Rights through its judgments and the possibilities of implementation of these orders in domestic area, checking institutional processes that ease or hinder the acknowledgment and compliance of these judgments. Therefore, through bibliographic, documental and jurisprudential research, using the phenomenological method, it was evaluated that it is necessary to recognize humanity at the core of its understanding, and not only when its rights are already violated and undermined. The reprobation side of norms must be connected to the power of protection, firmed in a positive way to prevent violations to occur. Thus, it is up to jurists to recognize these changes and to consolidate the conventional defense for Human Rights.
|
6 |
Les Cités du théâtre politique en France de 1989 à 2007. Archéologie et avatars d'une notion idéologique, esthétique et institutionnelle plurielle.Hamidi Kim, Bérénice 12 November 2007 (has links) (PDF)
L'enjeu du présent travail consiste à saisir les différentes significations que peut prendre, sur la période 1989-2007, l'expression " théâtre politique ", aussi omniprésente dans la pratique et dans le discours des différents acteurs du théâtre - artistes, directeurs de théâtre, programmateurs, pouvoirs publics - que polysémique. Refusant une approche normative et téléologique, fondée sur un principe de dépassement chrono-logique d'une définition par une autre, et parce qu'il nous paraissait que coexistait sur cette période une pluralité mais non une infinité de significations à l'expression " théâtre politique ", nous avons adapté à la sphère théâtrale un concept emprunté au champ de la sociologie, et plus précisément aux travaux de Luc Boltanski et Laurent Thévenot : le concept de " cité ". Nous avons défini chaque " cité du théâtre politique " comme un discours théâtral cohérent, le terme discours recouvrant aussi bien les spectacles que les propos publics tenus par les artistes, par les pouvoirs publics et par la critique. Dans chaque cité, ce discours se fonde sur une vision du monde - induite par une conception spécifique de l'histoire et du politique - qui détermine une légitimation du théâtre et de l'artiste au sein du champ théâtral et au sein de la société. Nous avons distingué quatre cités du théâtre politique qui nous paraissaient actives sur cette période, quoiqu'à des degrés d'existence et de reconnaissance variables : la cité du théâtre postpolitique, la cité du théâtre politique œcuménique, la cité de refondation de la communauté théâtrale et politique et la cité du théâtre de lutte politique.
|
7 |
Nature de la réforme constitutionnelle de 1999 au VenezuelaRobert-Meunier, Patrick 02 November 2012 (has links)
Depuis la prise du pouvoir au Venezuela par le Mouvement Cinquième République (MVR) et son leader Hugo Chávez en 1998, ainsi que par l'implantation d'une nouvelle constitution en 1999, la face du pays a changé au plan politique. Alors que plusieurs chercheurs s’attardent à analyser les conditions ayant impulsé ces changements politiques, très peu tentent réellement d’en clarifier la nature intrinsèque. Ce que nous suggérons, c’est que la fin du monopole d’alternance au pouvoir entre les deux grands partis traditionnels (AD et COPEI) en 1998, puis l’implantation de la Constitution bolivarienne en 1999, ont fait entrer le Venezuela dans une nouvelle étape de la modernité. Cette nouvelle étape prendrait assise sur une extension des droits politiques, eux-mêmes devenus le socle de la démocratie. La conséquence de cela serait une refondation du politique inspirée des idéaux républicains promus lors de la fondation du pays en 1811 : la souveraineté et l’autodétermination.
|
8 |
Nature de la réforme constitutionnelle de 1999 au VenezuelaRobert-Meunier, Patrick 02 November 2012 (has links)
Depuis la prise du pouvoir au Venezuela par le Mouvement Cinquième République (MVR) et son leader Hugo Chávez en 1998, ainsi que par l'implantation d'une nouvelle constitution en 1999, la face du pays a changé au plan politique. Alors que plusieurs chercheurs s’attardent à analyser les conditions ayant impulsé ces changements politiques, très peu tentent réellement d’en clarifier la nature intrinsèque. Ce que nous suggérons, c’est que la fin du monopole d’alternance au pouvoir entre les deux grands partis traditionnels (AD et COPEI) en 1998, puis l’implantation de la Constitution bolivarienne en 1999, ont fait entrer le Venezuela dans une nouvelle étape de la modernité. Cette nouvelle étape prendrait assise sur une extension des droits politiques, eux-mêmes devenus le socle de la démocratie. La conséquence de cela serait une refondation du politique inspirée des idéaux républicains promus lors de la fondation du pays en 1811 : la souveraineté et l’autodétermination.
|
9 |
Nature de la réforme constitutionnelle de 1999 au VenezuelaRobert-Meunier, Patrick January 2012 (has links)
Depuis la prise du pouvoir au Venezuela par le Mouvement Cinquième République (MVR) et son leader Hugo Chávez en 1998, ainsi que par l'implantation d'une nouvelle constitution en 1999, la face du pays a changé au plan politique. Alors que plusieurs chercheurs s’attardent à analyser les conditions ayant impulsé ces changements politiques, très peu tentent réellement d’en clarifier la nature intrinsèque. Ce que nous suggérons, c’est que la fin du monopole d’alternance au pouvoir entre les deux grands partis traditionnels (AD et COPEI) en 1998, puis l’implantation de la Constitution bolivarienne en 1999, ont fait entrer le Venezuela dans une nouvelle étape de la modernité. Cette nouvelle étape prendrait assise sur une extension des droits politiques, eux-mêmes devenus le socle de la démocratie. La conséquence de cela serait une refondation du politique inspirée des idéaux républicains promus lors de la fondation du pays en 1811 : la souveraineté et l’autodétermination.
|
Page generated in 0.0839 seconds