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Le courant intellectuel en Iran des années 1990 à nos jours : Les débats sur l’Etat et la religion / The Iranian Intellectual Stream since 1990 until today : Debates on State and ReligionBayat, Mahboubeh 17 June 2011 (has links)
Les intellectuels iraniens ont toujours été un groupe social important au sein de la société civile iranienne. Depuis 1990, ce champ d’intellectuels aux vois discordantes, s’élève face à la tentative d’islamisation de la société enclenchée par le pouvoir politique. Constitué en différents groupes, ces penseurs se penchent sur la potentialité d’instaurer Etat-Nation démocratique iranien. Cette recherche rend compte des différentes mouvances qui traversent la sphère intellectuelle iranienne actuelle et prend le parti de réfléchir à quatre groupes importants : les intellectuels "religieux", le cercle des philosophes, les historiens et enfin les sociologues politiques. Tous reconnaissent le risque d’une politisation du religieux et conjointement d’une certaine sacralisation du politique. Leurs réflexions construites autour d’un axe commun questionnant les notions «Etat » et « religion » révèlent un profond souci de changement. A travers cette étude qui met en parallèle les différents discours et les arguments de chacun, ce projet aborde les rapports qu’entretiennent ces intellectuels avec d’autres groupes de la société civile tels les femmes ou les étudiants. L’ambition de cette thèse est d’offrir un panorama théorique des interrogations actuelles en réfléchissant aux stratégies de ces intellectuels. / The Iranian intellectual has been always an important part of civil society. Since 1990, this intellectual field with conflicting voices, rising against islamization of society which has been enforced by political power. This intellectual stream is constituted of different groups bend over study of potentiality of establishment of democratic Iranian Nation-State. This study examines various spheres which crossing the actual Iranian intellectual domain and deliberates over four important categories: religious intellectual, philosophical circle, historians and political sociologists. All these thinkers conjointly consider the risk of politization of religion and the sacralization of politics. Their reflections are constructed around a common axe of two notions “State” and “religion”, which reveal the crucial question of change in political system. Through this approach which puts in a parallel direction different discourses and arguments beside each other, this study looks into the relations between the intellectual field and the other units of civil society. The ambition of this research is offering a theoretical panorama on present problematic of intellectual society with probing their strategies.
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Ordre et temps. Eric Voegelin, Karl Löwith et la temporalité du politique / Order and Time. Eric Voegelin, Karl Löwith and the Politics of TimeGodefroy, Bruno 05 May 2017 (has links)
Dans le chapitre du Contrat social consacré à la mort du corps politique, Rousseau rappelle que cette mort est « la pente naturelle et inévitable des Gouvernements les mieux constitués ». En effet, poursuit-il, « si Sparte et Rome ont péri, quel État peut espérer de durer toujours ? Si nous voulons former un établissement durable, ne songeons donc point à le rendre éternel ». Malgré l’avertissement de Rousseau, la tendance à rendre l’ordre politique éternel semble être un phénomène constant, jusqu’à nos jours. En témoigne l’idée d’une « fin de l’histoire » résultant de l’alliance du capitalisme et de la démocratie libérale, ou d’un modèle occidental se comprenant comme la réalisation du seul but de l’histoire, à laquelle ne s’opposeraient que des puissances « retardatrices ». À travers ces phénomènes se manifeste une « politique du temps », un discours de légitimation de l’ordre politique donnant un sens politique à sa dimension temporelle.Compris de cette manière, le problème que pose la « politique du temps » ne peut être abordé par une critique limitée à ses derniers avatars, telle la thèse de la fin de l’histoire. Il est au contraire nécessaire de remonter à la racine du problème, c’est-à-dire à la place qu’occupe cette question au sein du rapport entre temps et politique. Si la politique du temps s’avère aussi tenace, c’est en effet parce qu’elle s’inscrit dans un questionnement intrinsèquement lié à l’ordre politique, confronté à la nécessité d’assurer son « être-dans-le-temps ». La politique du temps répond à cette nécessité par une politisation du temps et de l’histoire pouvant conduire, dans sa forme extrême, à une éternisation de l’ordre politique, qui prétend alors englober la totalité du temps, du passé au futur.Compte tenu de la persistance de cette conception temporelle de l’ordre politique, de même qu’il ne suffit pas de limiter la critique à ses avatars actuels, de même serait-il impropre de la diriger contre sa seule forme extrême, dans la mesure où ce sont précisément certains discours proclamant la fin des idéologies qui tendent à reproduire aujourd’hui les structures de la politique du temps. Par conséquent, ce n’est qu’en abordant dans son ensemble le problème formé par la atemporalisation du politique et la politisation du temps qu’il est possible d’attaquer à la racine ce type de discours de légitimation, sous toutes ses formes.Pour mener à bien ce projet, deux objectifs complémentaires, correspondant aux deux fils directeurs de l’analyse, sont traités en parallèle. D’une part, nous proposons de systématiser la question du temps politique afin de montrer les grands traits communs aux phénomènes qui s’y rattachent et quelles directions s’ouvrent à la critique. Le second axe de lecture met l’accent sur les œuvres d’Eric Voegelin et de Karl Löwith en tant qu’elles apportent une contribution décisive tant à la systématisation du problème que, surtout, à son dépassement.Notre hypothèse de départ est que Löwith et Voegelin eux-mêmes sont conscients de la relation problématique entre temps et politique et cherchent, par l’intermédiaire de la dimension temporelle, à aborder un problème politique dont l’importance s’explique non seulement par la situation historique à laquelle ils sont directement confrontés, mais aussi par sa valeur systématique intrinsèque, en tant qu’il représente une évolution de la conception du politique. Tous deux sont convaincus de la nécessité de surmonter le nihilisme et l’absence de toute fondation durable en tant que tels, c’est-à-dire de surmonter la temporalisation radicale de l’ordre politique, mais également les tentatives visant à l’éterniser. C’est dans ce cadre que prennent sens leurs projets, qui cherchent à dissocier le politique et le temps et, en repensant leur relation, à éviter que tout point de référence permanent ne soit dissout par le cours du temps sans toutefois produire une éternité artificielle et absolue. / In the chapter of the Social Contract on the death of the body politic, Rousseau emphasizes that its death is “the natural and inevitable propensity even of the best constituted governments”. Indeed, he continues, “if Sparta and Rome have perished, what state can hope to last for ever? If we want the constitution we have established to endure, let us not seek, therefore, to make it eternal”. Despite Rousseau’s warning, the tendency to make the political order eternal seems to be a pervasive phenomenon even in our time, as can be seen in the idea of an “end of history” that results from the combination of capitalism and liberal democracy, or in a Western model conceived as the realisation of the sole aim of history that only “delaying” powers would resist. These are examples of a “politics of time”, a concept that refers to a type of discourse contributing to the legitimization of the political order by giving a political meaning to its temporal dimension. Understood in this way, the problem of the “politics of time” cannot be addressed by focusing only on its recent developments, such as the “end of history” thesis, it is also crucial to understand these developments in the broader context of the relation between time and politics. Consequently, only a fundamental critique can put an end to the “politics of time”. The origin of the persistence of the “politics of time” has to be traced back to an essential problem that the political order is facing, namely the necessity to ensure its existence in time. The “politics of time” answers this problem by politicizing time and history, which can lead, in its most extreme form, to an eternisation of the political order that pretends to last for all time.Considering that this temporal conception of the political order is still widely present in many contemporary discourses, it would be insufficient to limit the critique to contemporary phenomena or to the extreme forms of the politics of time in modern ideologies, since precisely some proclamations of the end of ideologies tend to repeat the structure of the politics of time. It is therefore necessary to tackle the problem of the temporalisation of politics and politicisation of time as a whole. This is the only way to question the different occurrences of this kind of legitimising discourse.To achieve this, this study has two parallel aims. First, I begin by reconstructing a systematic account of the question of political time in order to highlight the main characteristics of the phenomena that are related to it. My second aim is to analyse Eric Voegelin’s and Karl Löwith’s works regarding their contribution to the systematisation of the problem, but first and foremost insofar as they offer an answer to it.Central to this work is the claim that Löwith and Voegelin not only develop a theory of the problematic relation between time and politics, but also defend a solution to tackle this problem. This problem, as they see it, is not restricted to their particular historical situation but remains of interest as an evolution of the concept of the political itself. Both Löwith and Voegelin are convinced that nihilism and the lack of any durable foundation must be overcome as such or, in other words, that it is necessary to overcome not only the temporalisation of the political order but also the attempts to “eternalise” it. The meaning and significance of Löwith’s and Voegelin’s projects appear clearly in this framework, as they can be seen as two attempts to dissociate the political from the temporal and, by reworking this relation, to prevent the relativisation of any durable foundation in the flow of time without, however, creating an artificial and absolute eternity.
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De l'Hospice Saint-Thomas de Montmagny au Foyer d'Youville, 1885-1971 : évolution de la charité comme principe moteur du fonctionnement d'une institution pour personnes âgées au QuébecCôte, Sophie 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire étudie l'évolution de la charité comme principe moteur du fonctionnement d'une institution hébergeant des personnes âgées entre 1885 et 1971 à Montmagny, soit l'Hospice Saint-Thomas/Foyer d'Youville. Cette évolution est analysée à travers le rôle joué par les principaux acteurs que sont les résidants, le personnel, la communauté magnymontoise, l'État et le Service social de l'Enfance et de la Famille. Il montre que des phénomènes tels que l'affaiblissement de l'influence de l'Église catholique allant de pair avec l'intensification des interventions de l'État dans le champ du social, l'accélération de la laïcisation du personnel, la syndicalisation des employés et la disparition des interactions entre des membres de la communauté locale et les résidants des institutions affaiblissent progressivement le caractère charitable de l'institution magnymontoise de telle sorte que, en 1971, son fonctionnement ne se définit plus par son caractère charitable et ce, bien que certaines traces en subsistent encore.
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Les aumôniers et la déconfessionnalisation des institutions économico-sociales québécoises (1940-1972)Bois, Hélène 24 April 2018 (has links)
Durant la première moitié du XXe siècle, l'Église du Québec a promu la formation d'institutionséconomico-socialesconfessionnelles(syndicatsouvriers,enseignants) infirmiers et agricoles) et elle y nomme des aumôniers, ce qui lui permet d'orienter l'évolution de ces mouvements conformément aux prescriptions de la doctrine sociale de l'Église. Mais le caractère confessionnel étant difficilement compatible avec les pratiques syndicales et la législation sociale québécoises, ces associations cherchent bientôt à l'abandonner. La thèse vise à faire la lumière sur la déconfessionnalisation de ces groupements en faisant ressortir les rôles joués par les aumôniers et par la Commission sacerdotale d'Études sociales au cours de ce processus. La fonction et la vie d'aumônier d'action sociale sont ainsi décrites à partir de divers documents, de témoignages et des profils des différents groupes d'aumôniers, dressés après l'analyse des données biographiques recueillies. Il en ressort que ces prêtres s'acquittent généralement plutôt bien de leur tâche. De plus, on constate que les aumôniers de la C.T.C.C. sont, dans l'ensemble, plus jeunes et plus instruits, mais moins bien préparés à leur mission que ceux de l'U.C.C. Pour sa part, la C.S.É.S., malgré son attachement à la cause du syndicalisme catholique, contribue à l'émancipation de ce dernier, en bonne partie par la formation d'aumôniers respectueux de l'autonomie des associations professionnelles à l'égard de l'Église. Par ailleurs, l'éducation syndicale des membres permet à ces groupements de se libérer de l'ingérence cléricale trop souvent gênante qu'on leur impose depuis leur fondation, puis de se départir de leur caractère confessionnel. La polémique sur la non-confessionnalité des coopératives fournit des arguments de poids en faveur de cette démarche. Celle-ci est longue et déchirante pour la C.T.C.C, mais n'occasionne pas de rupture avec l'Église, et, une fois la voie ouverte, elle se fait presque sans débat pour les autres groupements. Le Concile Vatican II et les changements sociaux intervenus au Québec confirment d'ailleurs la nécessité de couper les liens formels qui les attachent encore à l'Église catholique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les espaces du catholicisme francais contemporain : dynamiques communautaires polarisées et recompositions d’un paysage religieux éclaté : (1980-2013) / The aeras of contemporary French catholicism : polarized community dynamics and recompositions of a fragmented religious scene : (1980-2013) / Espacios del catolicismo contemporáneo francés : recomposiciones y dinamicas de un paisaje religioso fragmentado : (1980-2013)Herbinet, Vincent 03 July 2018 (has links)
Cette thèse vise à analyser dans la contemporanéité (1980-2013) la trajectoire du catholicisme, dans le sillage de la microhistoire, par l’étude de ses acteurs, de ses territoires et de ses communautés, des modes de gouvernement ecclésial. Nous mettrons en lumière le paradoxe du tissu de l’Eglise locale qui se dilate et se morcelle, mais aussi se contracte et se polarise, obligeant l’Ordinaire, dans son gouvernement, à penser un changement de paradigme : passer du défi de la proximité à celui de l’unité, compte tenu de la pluralité des communautés et des territoires associés. Nous étudierons, pour appuyer nos analyses, les diocèses de Rennes, Autun et Fréjus-Toulon. Un glissement de la logique d’enclos à la dynamique de pôles centralisateurs sera appréhendé, parfois en tensions, par les acteurs d’Eglise, à la lumière de quatre enjeux structurant l’argumentation : le « biotope » (rural/urbain), la diversité communautaire, le militantisme et la question de l’identité (statuts des clercs, coresponsabilité, modalités de l’évangélisation, communautarisme…).L’histoire et la géographie sociale permettront de renouveler les problématiques de l’appartenance spatiale et religieuse en partant d’interrogations sur le territoire selon des indicateurs précis : réseaux de fidèles et des militants, apport des nouvelles communautés (effectifs, choix pastoraux, gouvernement), options épiscopales en faveur de tel territoire ou tel groupe ecclésial… Pour l’historien, l’espace peut être considéré comme un outil heuristique, dans lequel des changements d’échelle se sont imposés dans le temps court. En délimitant nos recherches (1980-2013), nous voulons nous attarder à l’intérieur d’espaces qui ne possèdent plus la relative homogénéité que l’histoire leur prêtait avant le XXème siècle.Nos recherches s’inscrivent dans une structure en trois parties. La première partie se veut avant tout contextuelle, à la lumière de la postmodernité et de la sécularisation qui modifient les modes d’appartenance à une religion déclarée par beaucoup en soins palliatifs. Nous analyserons les liens étroits entre le catholicisme et ses modes d’insertion territoriale (rural/urbain) à partir de nos diocèses de référence. Nous présenterons les dé/recompositions des formes de militantisme dans le diocèse de Rennes, terreau d’Action catholique de plus en plus stérile et laissant la place à une militance familialiste très urbaine.La seconde partie de la thèse abordera les enjeux de la gouvernance ecclésiale dans les trois diocèses d’étude. Nous étudierons, dans le temps court, l’évolution du « munus regendi » des évêques et des prêtres avec le croisement des générations, avec le principe de coresponsabilité et le développement différencié selon les diocèses du diaconat permanent et des laïcs en mission ecclésiale. Nous développerons tout particulièrement le cas toulonnais pour lequel peu d’études approfondies ont été réalisées.Enfin, la troisième partie mettra l’accent sur la problématique du développement croissant d’un catholicisme attestataire polarisé en quête de visibilité. Nous analyserons la genèse du Renouveau et sa trajectoire dans le diocèse de Rennes. Nous nous pencherons particulièrement sur la communauté de l’Emmanuel, sur sa promotion de la nouvelle évangélisation et l’intégralisme de ses modes pastoraux. Ensuite, fort d’une certaine fécondité sacerdotale et d’un dialogue chaotique avec Rome (Motu proprio en 1988 et 2007), la galaxie traditionaliste très hétéroclite reste le cadre de mutations contemporaines que nous étudierons dans les diocèses de Rennes et d’Autun. Enfin, nous changerons d’échelle en nous focalisant sur la ville-sanctuaire de Paray-le-Monial, pôle militant et laboratoire incubateur d’un « nouveau catholicisme », sur l’articulation entre les différents territoires (ville, sanctuaire, paroisse) et les acteurs en place. / This thesis aims at analysing, in the contemporary world (1980-2013), the trajectory of catholicism, in the wake of microhistory, through the study of its actors, its territories and its communities, the modes of ecclesial government. We will highlight the paradox of the fabric of the local Church which expands and fragments, but also contracts and polarizes, forcing the Ordinary, in his government, to think of a paradigm shift: from the challenge of proximity to the one of unity, taking into account the plurality of communities and associated territories. To support our analyses, we will study the dioceses of Rennes, Autun and Frejus-Toulon. A shift from the logic of enclosures to the dynamics of a centralizing pole will be apprehended, sometimes in tension, by Church actors, in the light of four issues structuring the argument: « biotope » (rural/urban), community diversity, activism and the question of identity (status of clerics, co-responsibility, modalities of evangelization, communautarism...).History and social geography will enable us to renew the problems of spatial and religious belonging by starting from questions about the territory according to precise indicators: networks of the faithful and militants, the contribution of new communities (numbers, pastoral strategies, government), episcopal options in favour of a particular territory or ecclesial group... For the historian, space can be considered as a heuristic tool, in which changes of scale have been imposed in short time. By delimiting our research (1980-2013), we want to focus on the interior of aeras that no longer possess the relative homogeneity that history lent them before the 20th century.Our research are presented in a three-part structure. The first part is intended above all to be contextual, in the light of postmodernity and secularization, which modify the modes of belonging to a religion declared by many in palliative care. We will analyse the close links between Catholicism and its modes of territorial integration (rural/urban) from our dioceses of reference. We will present the recompositions of the forms of militancy in the diocese of Rennes, a breeding ground for Catholic Action that is increasingly sterile and leaving room for very urban familyist militancy.The second part of this thesis will address the issues of ecclesial governance in our three dioceses of study. We will study, in the short time, the evolution of the « munus regendi » of bishops and priests with the crossing of generations; with the principle of co-responsibility and the differentiated development according to the dioceses of the permanent diaconate and of the laity in ecclesial mission. We will particularly develop the Toulon case for which few in-depth studies have been carried out.Finally, the third part will focus on the problem of the growing development of a polarized Catholic witness in search of visibility. We will analyze the genesis of the Renewal and its trajectory in the diocese of Rennes. We will look particularly at the Emmanuel community, its promotion of the new evangelization and the fundamentalism of its pastoral modes. Then, with a certain priestly fruitfulness and a chaotic dialogue with Rome (Motu proprio in 1988 and 2007), the very heterogeneous traditionalist galaxy remains the framework of contemporary mutations that we will study in the dioceses of Rennes and Autun. Finally, we will change scale by focusing on the city-sanctuary of Paray-le-Monial, militant pole and laboratory incubator of a « new Catholicism », on the articulation between the various territories (city, sanctuary, parish) and the actors in place. / La modernidad desafía "parroquia civilización". Los cambios en espacial e institucional llevada a cabo por la Iglesia católica, entre ellos diócesis, son simples adaptaciones renovadas o por el contrario, inauguran un proceso de desarrollo en el centro de nuevas áreas de distribución, en particular con el creciente impacto de los nuevos jugadores? Las iglesias se vacían todas partes en Francia, pero las comunidades y diócesis han recuperado algunos lugares para hacer los pilares de las nuevas formas de práctica religiosa, si es posible, la supervivencia no sólo de la institución, sino también la transmisión de la fe. ¿Cuál es el proceso? ¿Es sostenible en el tiempo? ¿Con qué herramientas?
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