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Développement du modèle de spécificité clinique chez les personnes atteintes de troubles mentaux graves associés à des problèmes de violence et de comportements antisociaux

Dumais, Alexandre 03 1900 (has links)
Depuis la désinstitutionalisation dans les milieux psychiatriques, il a été souvent mentionné qu’une augmentation des admissions dans les milieux carcéraux et de psychiatrie légale était en cours afin de prendre soin des personnes atteintes de troubles mentaux graves (TMG). Parallèlement, plusieurs auteurs ont rapporté que les individus ayant des troubles mentaux sévères sont plus à risque de perpétrer des gestes antisociaux ou de violence. À l’égard de cette problématique, nous soutenons le modèle de la spécificité clinique. Celui-ci précise que des profils psychopathologiques particuliers augmentent le risque de violence, conduisent à différents types de fonctionnement social et articulent la demande de soins. L’environnement a, de plus, un effet modulateur au niveau du fonctionnement distinctif de l’individu. Une relation bidirectionnelle se construit entre la spécificité psychopathologique et l’environnement, plus particulièrement en ce qui a trait aux relations interpersonnelles, au milieu socioéconomique, au patron d’utilisation des services de psychiatrie et à l’interaction avec le système de justice qui déterminent subséquemment le type de prise en charge ou le statut légal du patient. Afin d’appuyer ce modèle, les profils des patients atteints de TMG en fonction des statuts légaux, du milieu de soins (psychiatrie générale et psychiatrie légale) et de l’utilisation des mesures d’isolement et de contentions ont été examinés. Les patients ont été évalués par des mesures sociodémographiques (indicateurs du fonctionnement social, des relations interpersonnelles et du milieu socioéconomique), psychodiagnostiques (SCID-I et II) et de la psychopathie. De même, le dossier criminel, les dossiers médicaux hospitaliers et administratifs (MED-ECHO et RAMQ) ont été observés. Les devis étaient rétrospectifs. Par ailleurs, au niveau de l’interaction entre les services de psychiatrie et l’individu atteint d’un TMG, nous avons exploré la perception subjective des intervenants en santé mentale quant à l’agressivité et la violence. Nous avons considéré l’impact de cette perception sur la manière d’offrir des soins, plus particulièrement en ce qui a trait aux mesures coercitives (mesures d’isolement avec ou sans contentions), lors des hospitalisations. Les cinq études ont appuyé l’idée d’une spécificité clinique tant sur le plan des profils cliniques des individus que sur la manière d’offrir les services, spécialement au niveau des mesures de contrôles. Les caractéristiques de la personne et de l’environnement semblent de ce fait jouer un rôle important dans le type de services que recevra un individu souffrant de TMG. Ces travaux ouvrent sur la possibilité de mieux déterminer l’étiologie et la gestion de la violence de même que la manière dont le système s’occupe des patients à risque de violence. / Since deinstitutionalization in psychiatry, it has often been mentioned that individuals who in the past would have been cared for in psychiatric hospitals are today ending up in forensic hospitals or, worse, in prison. Meanwhile, several authors have reported that individuals with severe mental illness are more likely to commit antisocial acts or violence. In respect of this issue, we support the clinical specificity model. It specifies that psychopathological profiles increase the risk of violence and lead to different types of social functioning. The environment has also a modulating effect on the functioning of the individual distinctiveness. A bidirectional relationship is built between the specific psychopathology and the environment, particularly with regard to interpersonal relationships, socioeconomic background, the pattern of psychiatric services use and the interaction with the justice system that subsequently determine the type of care or patient's legal status. To support this hypothesis, we examined the profiles of patients with severe mental illness based on legal status and care setting (general psychiatry and forensic psychiatry) and the use of seclusion and restraint. Patients were evaluated by sociodemographic measures (indicators of social functioning, interpersonal relationships and socioeconomic background) and measures of psychodiagnostic (SCID-I and II) and psychopathy. In addition, criminal records, official provincial government physician-billing and hospitalization files (MED-ECHO and Medicare) were observed. The designs were retrospectives. Moreover, in order to explore the subjective perception of aggression and violence of mental health workers, the level of interaction that occurs between psychiatric services and the individual suffering from severe mental illness, were evaluated. We considered the impact of this perception on how to provide care, particularly with respect to coercive measures (measures of seclusion with or without restraints) during hospitalization. The five studies have supported the clinical specificity of both the clinical profiles of individuals and the way to deliver services, especially coercion. The characteristics of the individual and the environment seem to play an important role in the type of service received by an individual with severe mental illness. This work opens the possibility in subsequent studies to better determine the etiology of aggression, how to manage violence and to identify the care offered on the issue.
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Les interventions psy dans les communautés autochtones du Nord du Québec : la transculturation d’une pratique nomade

Blanchet, Edgar 10 1900 (has links)
Ce mémoire est catégorisé dans la sous-discipline de l'anthropologie culturelle, car la culture - comme phénomène - occupe un rôle important dans l'analyse. Il aborde néanmoins des questions de santé et de santé mentale. On pourrait donc le catégoriser également dans une sous-sous-discipline de l'anthropologie de la santé mentale. / L’étiologie et l’épistémologie biomédicale sont importées par les psychiatres, les thérapeutes et les intervenants-es qui pratiquent en milieux autochtones. Elles entrent parfois en conflit avec des conceptions locales des troubles (Laplantine 1998 ; Summerfield et al. 2016). C'est en réaction à ce problème que des champs d'études interdisciplinaires relativement récents tels que la psychiatrie transculturelle et l’ethnopsychiatrie se sont développés. Ces disciplines proposent une épidémiologie socioculturelle et contextuelle de la santé mentale ainsi que des traitements alternatifs originaux (Lecompte et col. 2006). La différence culturelle ferait partie des obstacles au succès du travail de prévention, au traitement et particulièrement au développement d’une alliance thérapeutique (Chandler et Lalonde 1998 ; Kirmayer 2003 et 2009 ; Sterlin et Dutheuil 2000). Dans le Nord du Québec, l’enjeu de la différence sociale et culturelle s’ajoute au fait que certains services de santé sont parfois difficiles à offrir dans les communautés nordiques et donc éloignées des centres urbains et hospitaliers. De plus, le roulement des employés y serait plus grand (Paré 2004). Cette recherche étudie spécifiquement la rencontre clinique dans un contexte interculturel précis et l‘adaptation des services et des cadres psychothérapeutiques qui en suit. Le travail des intervenantes et leur vécu est documentés et analysés en profondeur. Cette recherche accorde une attention particulière à l’analyser de la dynamique originale du soin de type « fly-in, fly-out » (FIFO) et à ses effets sur l’issue des rencontres cliniques. Les données de l’étude témoignent de plusieurs modifications apportées à la pratique des soignantes suite à ce que j’appelle leur psytinéraire interculturel en contexte colonial. Mon étude est fondée sur une approche inductive et qualitative. L’analyse conjugue des données provenant d'une quinzaine d’entrevues semi-dirigées avec des informateurs-trices psy- de même que du matériel de prévention et de formation que ces informatrices ont développé. En bref, je m’intéresse à la manière dont s’articulent la prévention et les soins de santé mentale et aux défis rencontrés par les intervenantes psy. Les variables mises en cause sont : les effets de l’éloignement et de l’isolement (« fly in fly out » - FIFO), la différence sociale et culturelle et d’autres particularités liées au contexte colonial qui entrent en jeux lors des rencontres thérapeutiques (violences coloniales, traumatismes, pauvreté, etc.). Finalement, je me questionne sur les éléments des modèles d’interventions transculturelle et ethnopsychiatrique qui pourraient être importés dans ce contexte afin que le travail clinique ait davantage de succès. En trame de fond, j’interroge quelle place prend la culture portée par les différents acteurs de la rencontre dans les traitements. Une perspective systémique complémentariste inspirée des travaux de George Devereux et de Grégory Bateson s’est avérée très utile. / This exploratory study focuses on the mental health care services provided within aboriginal communities in Northern Québec, through a systemic and ethnopsychiatric perspective. Based on an approach both inductive and qualitative, this analysis relies on data from some fifteen semi-structured interviews with informants from the psychological and psychiatric fields, combined with educational and prevention materials developed by those actors. This study first wishes to document and examine the peculiar dynamics of mental health care within northern communities and how the medical staff adapts its methods, yet it also wishes to question the very own nature of the provided mental health care system, focusing especially on the impact of the alternating care providing system (the "fly-in, fly-out") on the outcomes of clinical meetings. While presenting some advantages, this structure of care still raises numerous issues, from the constraints emerging from cultural differences, to the geographical and demographical situations of those communities, even raising issues linked to the colonial history of Quebec. In this context, all the boundaries of medical intervention are increased, as well as risks associated with errors, re-traumatization, even neo-colonisation. Consequently, therapists seem to see their practice transcultured once immersed in a new environment. I therefore examine potential elements for a new model of transcultural and ethnopsychiatric intervention, that once developed, might help clinical works be more successful. Moreover, the idea is to think more generally about what should be the place given to the culture of the care providers, in order to start creating an environment more in line with the issues brought by the testimonies I collected. Finally, this Master Thesis wishes to link theories of ethnopsychiatry and transcultural psychiatry to field work in the Northern territories, in order to offer a reflection on the decolonization of mental health care, through the use of a complementarist systemic perspective and a community-based, partnership-based approach.
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Une souffrance silencieuse : analyse critique des représentations gouvernementales institutionnelles de la souffrance psychique au Québec (1989-2015)

Larivière, Marianne 09 1900 (has links)
Plusieurs auteurs se sont penchés sur les conceptions sociales de la maladie mentale et des interinfluences entre la société et la construction des problèmes de santé mentale. Dans une perspective critique, la présente étude exploratoire qualitative porte sur les représentations de la souffrance associée aux problèmes de santé mentale au sein d’un corpus institutionnel, soit la Politique de santé mentale de 1989 et les plans d’action en santé mentale de 1998, 2005 et 2015 du gouvernement du Québec. Au terme d’une analyse de discours thématique, nos résultats s’organisent en deux grands axes : la façon dont la souffrance est appréhendée et présentée au sein du corpus et la façon dont on prévoit y répondre. L’analyse transversale du corpus met en évidence l’influence croissante de perspectives normalisantes et médicalisantes et un prisme de valeurs néolibérales (notamment gestionnaires et économiques). Une responsabilisation de l’individu par une évacuation des dimensions sociales des problèmes de santé mentale est aussi observable. / Several authors have worked on social conceptions of mental illness and the inter-influences between society and the construction of mental health problems. In a critic perspective, the present qualitative exploratory study concerns the representations of suffering related to mental health issues, in an institutional corpus, namely the Politique de santé mentale de 1989 and the three mental health policies of 1998, 2005 and 2015, of Quebec government. At the end of a thematic discourse analysis, our results are organized in two areas: the way suffering is comprehended and presented in the corpus and the way they outlook to response to it. The cross-sectional analysis of the corpus shows the growing influence of some normalizing, medicalizing and neoliberalism (in particular, managing and economics) perspectives. An accountability of the individual, by an evacuation of social dimensions of mental health problems is also observable.
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Is a picture worth a thousand words? : the development and validation of a picture-based knowledge transfer tool for university students

Birchwood, Che Cherrilyn 03 1900 (has links)
Cette thèse porte sur le développement et la validation d’un outil visuel de transfert de connaissances en santé mentale. Cet outil est nommé le PicMH-U, un acronyme pour picture-based mental health tool – university version. Cet outil de transfert de connaissances a été développé avec la participation de la population cible, soit les étudiant.e.s universitaires. L’information qu’il contient porte sur les problèmes de santé mentale qui ont le plus grand impact sur les étudiant.e.s universitaires, tel que recensé en 2016 par l’Enquête sur la santé psychologique étudiante (ESPE), et une liste de ressources psychosociales à laquelle les étudiant.e.s peuvent accéder. Ces éléments ont été ciblées pour répondre aux taux disproportionnés de problèmes psychologiques et l’importance de mettre en place des interventions psychosociales appropriées pour les étudiant.e.s universitaires. Cette thèse poursuivait deux objectifs: 1) connaître l’état de la recherche sur l’utilisation des images pour communiquer/transférer la recherche en santé mentale et en psychologie aux adultes nord-américains; et 2) de développer et valider des outils de transfert de connaissances avec un échantillon de cette population, soit : des étudiant.e.s d’une université canadienne. Le premier objectif a été satisfait à l’aide d’une revue systématique de la littérature (Article 1; Chapitre 3) et le deuxième grâce à des consultations avec la population cible (Chapitre 2) et un essai contrôlé randomisé longitudinal (Article 2; Chapitre 4). Les deux articles sont soumis à des revues évaluées par des pairs mais ils ne sont pas publiés. Les résultats présentés dans le premier article montrent que la recherche sur l’utilisation des images pour transférer des connaissances en santé mentale auprès d’adultes nord-américains se limite exclusivement à la lutte anti-tabagique. Les résultats présentés dans le deuxième article montrent de meilleurs résultats pour la condition « avec les images » (PicMH-U) que pour la condition « texte » (TextMH-U) sur tous les tests de mémoires, mais pas sur la satisfaction des utilisateurs, l’intention d’utiliser les ressources, ni l’utilisation des ressources. Cette thèse contribue à l’amélioration des domaines portant sur la communication à l’aide d’images et le transfert de connaissances en santé mentale communautaire en étudiant une intervention fréquemment utilisée dans les communautés de pratique mais qui n’est pas validée par la recherche empirique. En validant l’utilisation des images pour la communication de résultats de recherche en santé mentale chez la population étudiante, cette thèse fournit des données probantes permettant de renforcer cette pratique. / This thesis documents the development and validation of a picture-based mental health Knowledge Transfer tool for university students, named the PicMH-U. As a knowledge transfer tool, the PicMH-U was developed with the participation of the potential users (stakeholders): Canadian university students. The information it seeks to communicate is the mental health difficulties that have been found to most affect Canadian university students – as assessed by the 2016 Enquête sur la Santé Psychologique Étudiante – along with psychosocial resources they can access to seek assistance. This information and population are used in order to address the demonstrated alarming rate of mental health difficulties among university students and need for mental health awareness and intervention. The objectives for this thesis are two-fold: 1) to describe the state of the field of using images to communicate mental health/psychological research to North American adults; and 2) to develop and validate a mental health knowledge transfer/mobilization (KT) tool for a section of the adult population: university students. The first objective was satisfied through a systematic review (Article 1; Chapter 3) and the second objective through consultation with stakeholders (Chapter 2) and a longitudinal randomized controlled trial (Article 2; Chapter 4). The articles in this thesis have been submitted to peer-reviewed journals but are currently unpublished. Results from the systematic review (SR) indicate that experimental research on image-based mental health communication to North American adults is limited to tobacco use and control. The SR found that Picture Warning Labels spurred more negative affect and more conversations about the Health Warning Labels, were rated as more effective at encouraging quitting, and increased actual quit behaviors. Secondly, the randomized controlled trial found that the PicMH-U (image condition) had better results on tests of short-term, long-term, prompted and free recall, but not on user satisfaction, intention to use services, or actual use of services when compared to the text condition. This thesis contributes to the advancement of the field of picture-based communication, knowledge transfer and community mental health by researching an intervention often used in community practice but not commonly validated by experimental research. By validating the use of the picture-based mental health tool among university students, this thesis aims to provide empiric evidence to support the use of picture-based communication methods within mental health.
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Exploration des interactions de l’étudiant-athlète commotionné et de son réseau de soutien social pendant sa convalescence et son retour au jeu

Boukhari, Makine 09 1900 (has links)
Mémoire en recherche-sciences de l'activité physique / Les étudiants-athlètes universitaires ayant subi une commotion cérébrale liée au sport peuvent éprouver de nombreux symptômes, y compris des implications psychosociales telles que la frustration, la colère, l'isolement, l'anxiété et la dépression. Nous savons encore peu de choses sur la façon dont le soutien social est communiqué aux étudiants-athlètes et interprété par eux. Cette étude de cas qualitative a tenté de mieux comprendre ces interactions. Nous avons étudié six cas, chacun composé d'un étudiant-athlète ayant subi une commotion cérébrale (n = 6 ; M = 21,5 ans, durée moyenne de la commotion = 9,8 mois, intervalle de 3 à 18 mois) et de 2 ou 3 membres de son réseau de soutien social (n = 16 ; M = 31 ans, intervalle de 18 à 64 ans). Chaque étudiant-athlète a participé à deux entrevues semi-structurées (M = 65min, intervalle = 34-102min) et chaque membre du réseau de soutien social a participé à un entretien (M = 36min, intervalle = 23-53min). Chaque participant a également rempli une frise chronologique pour détailler l'évolution du soutien social (reçu et fourni) tout au long du rétablissement de l'étudiant-athlète. Les données ont été analysées en utilisant les six phases de l'analyse thématique. Les résultats de cette étude montrent que les interactions des étudiants-athlètes pendant leur convalescence sont motivées par leur peur de l'isolement. De plus, les étudiants-athlètes ayant subi une commotion cérébrale interagissaient principalement avec leur home network et leur treatment network pendant la rehabilitation phase de leur convalescence. Enfin, certaines interactions des étudiants-athlètes avec d’autres individus (ex., professeures, membres de la famille) peuvent avoir un impact négatif sur leur convalescence. Cette étude fournit de nouvelles informations sur l'impact du soutien social chez les étudiants-athlètes pendant leur convalescence après une commotion cérébrale. / University student-athletes who have suffered a sports-related concussion may experience many symptoms, including psychosocial implications such as frustration, anger, isolation, anxiety, and depression. We still know little about how social support is communicated to and interpreted by student-athletes. This qualitative case study attempted to better understand these interactions. We studied six cases, each consisting of a concussed student-athlete (n = 6; M = 21.5 years, mean concussion duration = 9.8 months, range 3-18 months) and 2-3 members of their social support network (n = 16; M = 31 years, range 18-64 years). Each student-athlete participated in two semi-structured interviews (M = 65min, range = 34-102min) and each member of their social support network participated in one interview (M = 36min, range = 23- 53min). Each participant also completed a timeline to detail the evolution of social support (received and provided) throughout the student-athlete's recovery. Data were analyzed using the six phases of thematic analysis. The results of this study show that student-athletes' interactions during recovery are driven by their fear of isolation. In addition, concussed studentathletes interacted primarily with their home network and treatment network during the rehabilitation phase of their recovery. Finally, some of the student-athletes' interactions with other individuals (e.g., professors, family members) may have a negative impact on their recovery. This study provides new information on the impact of social support among studentathletes during their recovery from concussion.
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Experiences of accessing mental health services among homeless youth : differences between linguistic majority and linguistic minority youth

Arbaud, Camille 12 1900 (has links)
Contexte: Les problèmes de santé mentale émergent majoritairement chez les adolescents et jeunes adultes. Les jeunes en situation d’itinérance (JSI) ont d’importants besoins non-comblés en lien avec leur santé mentale et ce possiblement davantage pour les jeunes de minorités linguistiques (JML). Objectifs: Décrire les facteurs associés aux expériences d’accès aux services de santé mentale chez les JSI, en comparant les expériences des jeunes de majorité linguistique (francophones) aux JML (anglophones et allophones). Méthodes: 22 jeunes de 18 à 25 ans ont participé à la cartographie communautaire, méthode de recherche qualitative utilisant les arts, où les participants ont créé leurs cartes des ressources d’aide en santé mentale. Des groupes de discussion ont permis aux jeunes d’exprimer leurs perceptions de l’accès et des services. Les résultats sont générés par une analyse thématique. Résultats: Les facteurs liés aux expériences d’accès aux services se regroupent en deux catégories: (1) des soins adaptés à l’individu, et (2) la disponibilité et la structure des services. Les JSI veulent des services adaptés aux besoins spécifiques des JSI et des minorités (incluant les JML), avec une approche centrée sur les besoins de l’individu. Les JML identifient moins de diversité de services et se tournent vers des stratégies alternatives de soins ou des services itinérance adulte. Conclusion: Des services co-localisés et intégrés, répondant aux besoins de base et de santé mentale, permettraient de diminuer les obstacles à l’accès aux soins pour les JSI. Une attention particulière aux JML est nécessaire puisqu’ils rencontrent davantage d’obstacles que leurs pairs JSI. / Background: Most mental illnesses begin in youth. The homeless youth population reports a high level of unmet mental health needs; a situation which is possibly worse for linguistic minority homeless youths. Objectives: To describe the factors associated with homeless youths’ experiences of accessing mental health services and to highlight differences in such experiences between linguistic majority (Francophones) and linguistic minority (Anglophones and Allophones) groups. Methods: 22 youths between 18 to 25 years old participated in community mapping, an arts-based qualitative research method in which participants draw maps of resources they use to receive help with their mental health. Discussion groups enabled youths to express their emotions and perceptions towards access and services. Thematic analysis was user on verbal and visual data. Results: Factors associated with of access to mental health services were grouped into two categories: (1) care adapted at the individual level, and (2) availability and structure of services. Homeless youths need services that are adapted to the specific needs of homeless youths and minorities (including linguistic minorities), with an approach to care centered on an individual’s needs. Linguistic minority homeless youths identify less diversity in services and often turn to informal mental health strategies or to adult-oriented homeless services. Conclusion: Services that are co-located and integrated with mental health and basic needs services help bypass a lot of identified barriers to care for homeless youths. Particular attention needs to be paid to linguistic minority homeless youths as they experience more barriers than their counterparts.
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Les attentes en matière de consultation des aidants de personnes âgées dépressives dans une perspective communautaire

Laprise, Réjeanne 03 March 2021 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans une démarche exploratoire d'un nouveau concept élaboré, celui des «attentes de consultation». À partir d'une recension des travaux, deux recherches sont mises en place. Une première recherche opérationnalise les attentes de consultation des aidants de personnes âgées dépressives selon le modèle de Caplan. Une deuxième recherche explore quels facteurs parmi le problème de santé des personnes âgées, les ressources psychologiques et sociales ainsi que la détresse psychologique des aidants sont le plus associés à leurs attentes de consultation. Les résultats mettent en évidence le rôle central du contrôle personnel et de la détresse psychologique dans la formation des attentes de consultation des aidants de personnes âgées dépressives alors que les troubles d'autonomie fonctionnelle des personnes âgées ont un rôle secondaire. Il appert également que l'identification des attentes de consultation constitue un moyen efficace pour recadrer les pratiques de consultation sur le «pouvoir d'agir» (empowerment ) des aidants.
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Stigmatisation associée à l'anxiété et la dépression chez la population âgée

Lortie, Ariane 17 May 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / Les troubles anxieux et dépressifs sont parmi les problématiques de santé mentale les plus fréquemment diagnostiquées chez les aînés. Malgré la disponibilité de traitements efficaces, une sous-utilisation des services de soins en santé mentale est observée dans la population âgée par rapport aux jeunes adultes. La stigmatisation des troubles de santé mentale pourrait être une explication de cette sous-utilisation parce qu'elle peut entraver la recherche d'aide et la participation aux traitements. Le présent mémoire a pour objectif de comparer les aînés (n = 103) et les jeunes adultes (n = 96) sur trois types de stigmatisation (l'auto-stigmatisation, la stigmatisation personnelle et la stigmatisation perçue) en lien avec la dépression et l'anxiété tout en ajustant pour des variables potentiellement confondantes (sexe, niveau de scolarité, symptômes passés et actuels et le fait de connaître quelqu'un qui a déjà vécu de l'anxiété ou la dépression). Les participants ont répondu à une série de questionnaires mesurant les différents types de stigmatisation ainsi que les symptômes dépressifs et anxieux. Les résultats montrent que les aînés présentent des niveaux de stigmatisation personnelle plus élevés que les jeunes mais des niveaux de stigmatisation perçue et d'auto-stigmatisation moins élevés que les jeunes. Les résultats appuient donc en partie l'idée que les aînés ont une plus grande SSM que les personnes plus jeunes et démontrent la nécessité d'interventions adaptées à l'âge pour améliorer la littératie en santé mentale.
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Qui "mérite" la déjudiciarisation? : analyse de la population cible des tribunaux de santé mentale québécois selon la perspective des bureaucrates de proximité

Richard-Pelchat, Daniel 01 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 22 novembre 2023) / Les tribunaux de santé mentale (TSM) proposent un cheminement judiciaire alternatif qui est adapté aux besoins des personnes psychiatrisées et judiciarisées, une population actuellement surreprésentée dans l'appareil pénal et carcéral québécois. L'approche des TSM consiste à traiter les causes sous-jacentes de la petite criminalité chronique plutôt qu'à simplement punir les comportements criminels. Dans le Plan d'action interministériel en santé mentale 2022-2026, le gouvernement du Québec (2022) a annoncé qu'un TSM sera implanté dans chaque district judiciaire québécois au cours des prochaines années. Or, l'accès aux TSM dépend de la manière dont les bureaucrates de proximité utilisent leur pouvoir discrétionnaire. En effet, les bureaucrates de proximité sont des professionnels chargés d'interpréter et d'appliquer concrètement les critères formels d'admissibilité et d'exclusion des politiques publiques. La façon dont ils utilisent leur pouvoir discrétionnaire dans l'accomplissement de leur rôle peut induire une distorsion dans la population cible d'une politique publique comme les TSM. La présente recherche vise donc à identifier les principes informels et les biais individuels qui influencent l'exercice de ce pouvoir discrétionnaire dans le cadre du processus de sélection des participants potentiels aux programmes des TSM québécois. Plus spécifiquement, la recherche a pour but de mesurer l'influence des attitudes des bureaucrates de proximité sur les recommandations formulées dans le cadre de ce processus. Les analyses ont été conduites à partir de données provenant d'un sondage factoriel rempli par un échantillon de 156 professionnels québécois. Le sondage comportait deux vignettes présentant le cas fictif d'une personne accusée d'un délit. Les caractéristiques des vignettes étaient itérées aléatoirement. Les répondants ont formulé leurs recommandations quant au cheminement pénal de la personne accusée présentée dans chaque vignette. Des analyses bivariées et multivariées ont été réalisées afin d'identifier les caractéristiques de l'événement, de la personne accusée, ainsi que du répondant qui ont exercé une influence sur ses recommandations. Ces résultats ont ensuite été interprétés à partir d'une analyse de contenu basée sur les commentaires fournis par les répondants pour justifier leurs décisions pénales. D'après les résultats des analyses quantitatives, plus les bureaucrates de proximité présentent une attitude négative envers les personnes psychiatrisées et judiciarisées, plus ils sont susceptibles de recommander une peine d'incarcération, de recommander le maintien dans le système pénal traditionnel et d'être en désaccord avec un référencement au programme d'un TSM québécois. De plus, les bureaucrates de proximité qui ont une perception négative de l'efficacité pénale des TSM sont plus susceptibles de recommander le maintien dans le système pénal traditionnel, d'être en désaccord avec le référencement de la personne accusée au programme d'un TSM et d'être en désaccord avec l'inclusion des personnes accusées d'un délit violent dans les programmes de déjudiciarisation en santé mentale. Enfin, la perception qu'entretiennent les bureaucrates de proximité de l'efficacité thérapeutique des TSM est fortement corrélée avec leur perception de l'efficacité pénale des TSM, mais elle n'exerce aucune influence directe sur leurs recommandations. Les résultats indiquent également la présence de plusieurs biais préférentiels basés sur les caractéristiques de la personne accusée. En effet, les personnes psychiatrisées de genre féminin, les personnes qui sont accusées d'un délit mineur et les personnes qui n'ont pas d'antécédents criminels sont plus susceptibles d'être référées et admises dans le programme d'un TSM québécois. Ces biais provoquent une distorsion entre la population ciblée en principe et en pratique pour les programmes des TSM, mais ne sont pas justifiés par les données probantes. Au contraire, ils favorisent l'admission de personnes pour qui les TSM sont peu efficaces et efficients, voire contre-productifs, tout en favorisant l'exclusion de personnes vulnérables ayant de grands besoins. Finalement, les analyses qualitatives ont montré que les bureaucrates de proximité ont tendance à évaluer le mérite des candidats potentiels aux programmes des TSM en se basant sur l'ampleur de leurs besoins, mais que plusieurs principes de la justice pénale traditionnelle interfèrent avec l'évaluation des besoins. Ces principes sont la protection du public par la prévention de la récidive, la responsabilité criminelle, la rétribution et la proportionnalité de la peine. / Mental health courts (MHC) are jail diversion programs which provide an alternative judicial path that is adapted to the specific needs of mentally ill persons charged with a criminal offense. The objective of MHC is to reduce the criminalization of mentally ill persons and their overrepresentation in jail. MHC aims to directly address the underlying causes of chronic criminality instead of simply punishing criminal behaviors. In Plan d'action interministériel en santé mentale 2022-2026, Quebec government (2022) announced that a MHC will be implemented in every Quebec judicial district over the next few years. However, the access to MHC depends on how street-level bureaucrats (SLB) use their discretion. SLB are professionals responsible of interpreting and applying formal inclusion and exclusion criteria for policy. The way they use their discretion while accomplishing their role can induce distortions in the target population of a policy. This research aims to identify informal principles and individual bias that influence how SLB use their discretion in the selection process of potential MHC participants in Quebec. More specifically, this research aims to quantify the influence of street level bureaucrat's attitudes over their recommendation they make in the context of that process. Analyses have been conducted on data collected with a factorial survey from a sample of 156 Quebec professionals. That factorial survey contained two vignettes presenting a fictional case of a person charged with a criminal offense. Characteristics of the defendant and the offense presented in each vignette were randomly iterated and assigned to respondents. Respondents were asked to make recommendations about the judicial treatment of the defendant presented in each vignette. Bivariate and multivariate analyzes were conducted to identify which characteristics of the case, the defendant and respondents influenced their recommendations. Then, the results of those quantitative analyses were interpreted in the light of a qualitative analysis of the respondents' comments about the motives for their recommendations. According to the results of quantitative analyses, negative attitude towards mentally ill offenders increases the probability that street-level bureaucrats recommend imprisonment for the accused, that they don't recommend a jail diversion program for the accused and that they disagree with referring the accused specifically to MHC. Likewise, negative perception of the MHC capacity to attain standard criminal justice goals increases the probability that street-level bureaucrats don't recommend a jail diversion program for the accused, that they disagree with referring the accused specifically to MHC and that they disagree with the inclusion of violent offenders in mental health diversion programs. The street-level bureaucrats' perception of MHC therapeutic effectiveness was highly corelated with their perception of MHC criminal justice effectiveness but didn't influence respondents' recommendations. Results also showed the existence of multiple preferential biases based on the defendant's characteristics: female defendants, defendants that were charged with less serious offense and defendants without criminal history were more likely to be referred and accepted into MHC's program. Those biases induce distortion between the formal target population of MHC and their target population in practice and were not justified by evidence-based practices. On the contrary, those biases favor the selection of offenders for who MHC are known to be less effective, less efficient, and even possibly counter-productive. Those biases also favor the exclusion of offenders that are more vulnerable and with greater needs. Qualitative analysis showed that street-level bureaucrats tend to evaluate deservingness of potential candidates for MHC by basing their judgment on the needed-deservingness principle. However, multiples traditional criminal justice sentencing principles interfere with the evaluation of offenders' needs: public safety and recidivism prevention, criminal responsibility, retribution, and proportionality of punishment.
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Action en santé mentale au travail et syndicalisme québécois : l'expérience de représentants syndicaux

Deslauriers, Jean-Simon 24 April 2018 (has links)
Dans certains milieux syndicaux québécois, des initiatives porteuses destinées à prévenir les problèmes de santé mentale au travail ont vu le jour. Des représentants syndicaux pionniers ont mis en place des structures d’entraide opérantes, obtenu des jurisprudences importantes et développé des approches innovantes pour corriger ou bonifier l’organisation du travail, et ce depuis plus de trois décennies. Alors que la montée de l’idéologie néolibérale et les principes d’organisation du travail qu’elle sous-tend engendrent une intensification du travail qui fragilise la psyché des travailleurs et que le rapport de force des syndicats s’effrite, il apparaît porteur d’interroger l’expérience de ces représentants syndicaux pour mieux comprendre comment se structure l’action syndicale en santé mentale au travail. Cette thèse fait l’étude de réalisations syndicales québécoises en matière de santé mentale au travail visant à prévenir et à corriger les problèmes de détresse psychologique, d’épuisement professionnel, de harcèlement, de dépression, de violence, de suicides reliés au travail, etc. Pour ce faire, un cadre théorique mixte a été utilisé. D’une part, une perspective large a été adoptée pour comprendre les enjeux entourant les rapports humains au travail et l’action. Pour ce faire, quatre auteurs influents de la philosophie des Lumières et de la philosophie contemporaine ont été sélectionnés, soit Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx et Hannah Arendt. Dégager ces différentes perspectives du monde, de l’action et du lien social avait pour objectif de mettre en place une grille d’analyse susceptible de relier l’expérience de représentants syndicaux à ces visions du monde. Il est apparu essentiel de mieux saisir les bases idéologiques sur lesquelles ces derniers ont construit leur action pour comprendre comment elles ont influencé leur démarche singulière et collective. D’autre part, la théorie de l’expérience sociale a été retenue (Dubet, 2009; 1994) pour analyser plus finement le travail des représentant syndicaux. Celle-ci distingue trois logiques d’action complémentaires et en tension avec lesquelles doivent composer les acteurs sociaux : une logique d’intégration, une logique stratégique et logique appuyée sur la subjectivation. La coexistence de ces trois logiques signifie que l’expérience que les individus font du monde n’est pas une simple reproduction de déterminismes qui les précèdent. Les acteurs sont aussi sujets de leur expérience et capables de prendre une distance du social pour comprendre les significations de leur agir; ils s’inscrivent dans le monde dans une dialectique critique. Cette théorie apporte un éclairage permettant de dégager à la fois ce qui freine et ce qui facilite l’action individuelle et collective en matière de santé mentale au travail et de décrire comment des représentants syndicaux se mobilisent pour répondre aux nombreuses attentes des membres. Cette recherche qualitative s’est appuyée sur une méthodologie de récit de vie (Rhéaume 2008; Bertaux 2006). Vingt représentants syndicaux ont témoigné de la souffrance au travail (Dejours, 2008) vécue par leurs membres et ont présenté des actions déployées pour leur venir en aide. Les réalités décrites par les participants montrent comment certains éléments de l'organisation du travail sont associés à des expériences de domination (Martuccelli, 2004): les méfaits du productivisme et de l’hyperflexibilité, les accidents de travail, les maladies professionnelles et les situations d’horreur au travail, les rapports sociaux au travail devenus délétères et les utilisations abusives de l’appareil judiciaire. L’étude démontre aussi à quel point des initiatives portées par des représentants syndicaux contribuent à une résolution de problèmes dans une perspective d’interdépendance, de développement du pouvoir d'agir, de justice sociale et de lutte pour la dignité. Quatre catégories d’initiatives ont été retenues : l’entretien du lien social dans l’entraide au quotidien, la défense juridique et légale des membres, les clauses de convention collective et les actions sur l’organisation du travail. Enfin, la recherche dégage trois profils de représentants syndicaux : la militance qui tente de former un nous, la professionnalisation qui tente de faire reconnaitre son utilité et sa compétence, et l’entraide qui cherche à développer une action engageant le Je. Leur rencontre laisse entrevoir le développement d’une praxis syndicale qui vise à promouvoir et protéger la dignité du travail et des travailleurs. / In some of Quebec’s unionized sectors, important initiatives have been deployed in order to prevent mental health problems in the workplace. For over three decades, visionary union representatives have built working peer assistance structures, won important legal struggles and have developed innovative approaches aiming to correct or improve work organization. As the neoliberal ideology and its related work organization principles contribute to intensify work, leading to a weakening of the workers psyche, and as the balance of power favors employers more and more, it seems like an opportune time to survey the experience of those visionary union representatives in order to get a better understanding of union actions regarding mental health in the workplace and its structuring process. This thesis studies Quebec’s union initiatives concerning mental health in the workplace and aiming to prevent and correct problems like psychological distress, burnout, harassment, depression, violence, work related suicide, etc. In order to achieve this objective, a mixed theoretical approach is used. On the one hand, a large philosophical perspective is adopted. Authors Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx and Hannah Arendt are referred to in order to forge a better understanding of human interactions and action. By extracting their respective views of the world, of action and of social link, an analytic model is built, which could tie the life experience of union representatives to these different views, therefore achieving a better understanding of the ideological basis on which they built up their action and how it had influenced their individual and collective history. On the other hand, the social experience theory (Dubet, 2009; 1994) is selected as a way to analyze more precisely the work of union representatives. This theory identifies three logics of action, all complementary and in tension with one another, with which all social actors must deal with: integration, strategy and subjectivation. The coexistence of these three logics means that the actor’s experience of the living world is not a simple reproduction mechanism, applying social determination learned from their predecessors. Actors are also subjects of their own experiences and capable of distancing themselves from their own socialization in order to understand their act; they take place in the world in a critic dialectic. This theory sheds a light on what eases or restrains individual and collective action in regard to mental health in the workplace and describes how union representatives mobilize themselves in order to respond to the many needs of their members. This qualitative research uses a life trajectory methodology (Rhéaume 2008; Bertaux 2006). Twenty union representatives describe the suffering work experiences (Dejours, 2008) lived by workers and present initiatives they deployed in order to help them. The situations described by the participants show how some work organization elements are linked to domination experiences (Martuccelli, 2004) and have impacts on mental health in the workplace: the collateral damage of productivism and hyperflexibility, occupational injuries, occupational diseases and horror situations in the workplace, pernicious workplace social dynamics and abusive uses of the judicial system. The study also demonstrates the extent to which union initiatives contribute to solve these problems and the key factors in that regard: interdependence, empowerment, social justice and struggle for dignity. Four categories have been forged to describe those initiatives: social link care with peer assistance, legal defense, collective agreement clauses and actions targeting the work organization. Finally, the thesis presents three union representative profiles: militance which tries to build an us in the workplace, professionalization which tries to have its utility and competence recognized, and the peer assistants which aims to develop an action centered on the self. Their meeting shows the development of a union praxis which promotes and protects dignity of work and workers.

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