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Sortir de Babel : une République des Langues en quête d'une " langue universelle " à la Renaissance et à l'Age classique ?

Simon, Fabien Dimitri 02 December 2011 (has links) (PDF)
L'Europe de la Renaissance et de l'Âge classique a été le terrain d'une quête protéiforme de la langue universelle (recherches sur la langue d'Adam, encyclopédies de tous les idiomes de la terre, langues créées ex nihilo...). Afin de percevoir les conditions sociales de production de ce savoir linguistique, cette étude se propose d'élaborer une histoire, moins de la langue universelle elle-même que de ses concepteurs ; une histoire sociale et culturelle de ces pratiques intellectuelles, dans une perspective pluridisciplinaire et à l'échelle européenne. Les acteurs sociaux impliqués dans cette quête s'inscrivent dans des réseaux particuliers, liés à des institutions qui participent pleinement de la transformation du monde moderne (Royal Society, ordre jésuite...). Ils sont souvent des figures de la République des Lettres et en forment, par leurs travaux linguistiques et les correspondances fournies qu'ils suscitent, une province particulière : la " République des Langues ". S'y joue rien moins que le choix, non pas de la langue du bon usage - celle des grammairiens - mais de la langue de la science et de la vérité, la langue de la République des Lettres elle-même. Comment des savants européens contribuent-ils par cet espace social virtuel à faire exister leurs utopies linguistiques ? Discutés dans le cadre de ces réseaux européens transnationaux, les projets apparaissent comme des technologies littéraires et sociales, maîtrisées seulement par un petit nombre d'individus ; ces langues pour tous sont donc indissociablement des langues à l'usage du " moins grand nombre ", des langues de distinction
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Le travail psychique de victime : essai de psycho-victimologie

Pignol, Pascal 10 December 2011 (has links) (PDF)
Le but de ce travail est de théoriser une pratique à visée de changement développée dans le cadre d'une consultation hospitalière publique à destination de personnes victimes et psychotraumatisées. Cette pratique a été conçue en réponse aux impasses psychiques présentées par ces sujets suite à la traversée d'événements ou de contextes de vie extrêmes.Notre parcours nous a conduit du trauma à l'après-trauma, de l'après-trauma à l'épreuve de réalité qu'il représente, de celle-ci au Travail psychique de victime et de ce denier à l'accompagnement psycho-victimologique. Il trouve sa raison dans ce qui est apparu comme une surdétermination du concept de trauma, objet de multiples usages et acceptions de sa naissance à aujourd'hui, à mesure que nous en avons retracé l'histoire et dégagé les soubassements anthropologiques avec de ce que nous avons dénommé la " victimité ". En référence à la notion d'épreuve de réalité, développée par S. Feud à propos du deuil, nous avons dégagé les principes d'un travail psychique particulier nécessité par cette traversée d'événements extrêmes, le Travail psychique de victime. Il sera appréhendé à partir de quatre dilemmes revoyant aux questions de responsabilité et de culpabilité qu'a soulevées l'événement. L'échec à soutenir ces dilemmes nous permettra de rendre compte d'un ensemble de positions victimales problématiques ordonnées en une typologie et illustrées par des situations cliniques tirées de notre pratique. Nous nous attacherons alors, sous le terme de guidance psycho-victimologique, à dégager les principes de l'aide psychologique sous transfert nécessitée par les singularités de ces positions, et en proposerons des exemples détaillés
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Une perspective sémantique et dialogique sur l'activité de validation en mathématiques

Barrier, Thomas 07 December 2009 (has links) (PDF)
La thèse s'intéresse aux situations de validation au sens de la Théorie des Situations Didactiques Mathématiques (TSDM). Son objectif est d'interroger la filiation revendiquée de cette théorie à la logique dialogique de Lorenzen. La thèse soutient la pertinence didactique de l'adoption d'une perspective sémantique et dialogique sur les processus de validation en mathématiques. Cette approche consiste à analyser les relations entre les assertions et les objets dénotés au sein des jeux de langage à travers les liens stratégiques de validation qui les relient. La méthodologie générale de la recherche s'appuie à la fois sur des ressources philosophiques et didactiques, l'hypothèse de travail est celle de la complémentarité des méthodes analytique et expérimentale en didactique des mathématiques. Au niveau du travail analytique, la référence principale est la sémantique selon la théorie des jeux de Hintikka et sa correction par Vernant. Elle est mobilisée pour reconsidérer les fondements de la TSDM. Sur le plan expérimental, j'ai analysé les pratiques de quantification d'étudiants en mathématiques lors de leur évaluation de deux preuves en Analyse réelle. Le choix de ces preuves repose sur une brève enquête épistémologique.
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Pour une approche globale et intégrée du phénomène sériel appliquée à une situation criminelle spécifique, le néonaticide

Heurtevent, Anita 24 October 2011 (has links) (PDF)
Le propos de ce travail de recherche est de présenter la notion de série puis d'en montrer les apports pour une exploitation du phénomène sériel lorsqu'il se joue dans le champ criminel. L'étude de la série dans les divers registres qu'elle occupe nous a mené à la proposition globalisante du phénomène sériel à entendre comme un système dynamique chaotique dont l'attracteur étrange serait la répétition. Il a ensuite été choisi d'identifier le concept de répétition pour insister sur le fait que larépétition n'est pas seulement celle d'une même chose où d'un même élément. La question est ici : qu'est ce qui insiste et comment ? Les quatre axes compréhensifs de la répétition que nous soutenons sont ceux de : production de différence, négation, réparation, interpellation. Appliqué au champ criminel nous avons émis l'hypothèse que la série criminelle n'est qu'une variante, un avatar d'une série non criminelle, qui vient comme une ultime interpellation. Cette hypothèse nous l'avons soumise à une deuxième hypothèse : la logique interne de la répétition criminelle se joue dans les interfacesséquentiels de la série criminelle, dans un hors champ. Dans un deuxième temps nous avons choisi comme terrain d'observation une situation criminelle spécifique : le néonaticide, meurtre d'un enfant nouveau-né. Pourquoi s'interroger plus particulièrement sur l'enjeu psychique des femmes qui tuent leurs enfants à la naissance ? Parce qu'elles induisent une réflexion fondamentale sur le couple agresseur victime, illustrent l'acte infractionnel comme interpellation ultime du lien social et bouleversent la norme de la maternité. Pour vérifier nos hypothèses nous avons eu recours à la mise en travail de l'analyse sérielle séquentielle qui se prévaut de référents tels que les processus et les vulnérabilités axiomatiques, l'étude des impasses et des aménagements défensifs. Nous avons mis en travail l'analyse sérielle séquentielle au sein de l'analyse psycho criminologique d'un cas sériel.Le résultat de cette mise en travail a corroboré nos hypothèses sur le phénomène sériel, système dynamique chaotique régi par une loi déterministe mais au devenir aléatoire, d'une part et d'autre part il nous a permis de consolider les propositions de l'analyse sérielle séquentielle. La série peut devenir un mode d'appréhension, une méthode de lecture faisant ressortir des cohérences internes, des processus de structuration singuliers
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Nationalism as a Social Imaginary: Negotiations of Social Signification and (Dis)Integrating Discourses in Britain, France and Poland

Sayegh, Pascal Yan 08 April 2011 (has links) (PDF)
Depuis 1989, le nationalisme est progressivement redevenu un thème discursif majeur dans les espaces publics et politiques européens. Le nationalisme s'est alors " banalisé " (selon l'expression de Michael Billig), reléguant le complexe des histoires sociales à de simples altérités culturelles. Les tensions sociales et symboliques ainsi produites trouvent leur origine commune dans les discours nationalistes centrés autour de l'Etat et des institutions nationales. Percevant une remise en cause en présence d'altérités multiples, il apparait que le discours dominant sur les identités nationales œuvre à reproduire une continuité de valeurs et des histoires nationales traditionnelles. Cette étude transversale a pour but de présenter une analyse sociale-historique de l'endurance des imaginaires nationaux et du paradigme moderne d'exclusion qu'ils entretiennent. En élaborant un cadre théorique sous la forme d'un système ouvert (Edgar Morin) pour exprimer les relations complexes entre les textes, l'idéologie et l'imaginaire social (Cornelius Castoriadis), le but de la thèse est l'analyse de la dynamique de promotion, d'expression et de contestation symbolique - des négociations de signification sociale - des imaginaires nationaux. C'est dans ce cadre que, à travers l'étude de textes exprimant certaines de ces négociations, que sont articulées la formation et la consolidation des imaginaires nationaux britannique, français et polonais pendant la période moderne. L'analyse est ensuite centrée sur des discours de dirigeants politiques britanniques, français et polonais entre 2004 et 2009, mis en contraste par l'analyse de textes de la culture populaire contemporaine.
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Références et inférences depuis le document enregistré ; de quoi l'enregistrement sonore peut-il nous rendre témoin ?

Pascal, Frédéric 26 November 2006 (has links) (PDF)
La connaissance dont peut profiter un organisme donné peut être conçue comme l'articulation fonctionnelle de sa confrontation continue à la somme des stimulations dont il est récepteur, parmi lesquelles celles des sons. L'analyse de cette connaissance a été largement placée sous celle d'un contenu informationnel indistinct. Or, il peut être distingué entre un niveau d'articulation direct ou sensori-moteur et un niveau proprement symbolique, fruit d'une observation partagée. Il s'agit d'enquêter sur le contenu informationnel spécifique dont l'accès est permis par le transfert d'inscriptions qui, si elles sont analogiques, sont néanmoins constitutives de la définition d'un certain document. L'instrument d'observation ainsi constitué, même si dérogeant à la règle de la transparence, permet une analyse distincte par un aller-retour entre l'appréciation des qualités perçues par le développement méthodique de concepts et la définition de leurs caractères physiques.
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Le Propre et l'Etranger : le concept d'identité vécue en première personne

Nizzi, Marie-Christine 21 May 2011 (has links) (PDF)
L'objectif de la thèse est de déterminer, du point de vue subjectif, ce qui constitue le vécu identitaire. Conscients que la notion d'identité a été travaillée principalement du point de vue objectif en épistémologie, nous voudrions nous pencher plus avant sur l'identité telle qu'elle est vécue par le sujet. Il nous semble que ce concept prend sens pour le sujet à la fois dans le temps, comme continuité d'une présence à soi, et dans un sentiment d'appartenance ou de reconnaissance indissociable de l'expérience incarnée d'être soi. Dans une conception naturaliste de l'identité, nous illustrerons notre propos philosophique par l'étude expérimentale de deux pathologies qui affectent directement le sentiment d'identité du sujet, l'une dans le sens d'une fragmentation de son histoire qui perturbe alors l'appropriation d'un vécu comme sien propre (maladie d'Alzheimer), l'autre dans le sens d'une dépossession du corps comme outil de la volonté qui menace alors l'appropriation du corps comme corps propre (locked-in syndrome). Cette étude se situe donc d'emblée à l'intersection des philosophies du corps et des sciences cognitives contemporaines, proposant un renouveau épistémologique du concept d'identité.
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Couleur, culture et cognition : examen épistémologique de la théorie des termes basiques

Jraissati, Yasmine 11 November 2009 (has links) (PDF)
La catégorisation de la couleur, à l'interface entre lexique et perception, est un champ de recherche d'élection pour les théories qui soutiennent la dépendence/ indépendance du langage et des concepts. Le débat concernant l'interaction entre culture et cognition dans la catégorisation de la couleur oppose traditionnellement les perspectives dites ‘relativistes' et ‘universalistes', respectivement représentées par l'hypothèse Sapir-Whorf et la Théorie des termes basiques (TTB). Dans la perspective relativiste, on soutient que le langage détermine la perception et que la catégorisation des couleurs dépend du langage. Elle est donc arbitraire. Dans la perspective universaliste, on soutient qu'il y a un nombre déterminé de catégories basiques de couleur (11), communes à toutes les langues. De plus, ces catégories émergent dans le lexique suivant une séquence évolutionnaire partiellement contrainte (blanc, noir, rouge, jaune, vert, bleu, marron, rose, orange, gris, violet). En résultat, les défenseurs de la TTB soutiennent que les catégories de couleur ne sont pas déterminées par la langue et la culture de façon arbitraire. Au contraire, la perception détermine la catégorisation et la sémantique des couleurs. Aujourd'hui cependant, ces différents points de vue semblent converger, bien que la littérature considère généralement séparément la détermination du lexique ou la détermination perceptuelle. L'objectif de cette thèse est de dépasser le débat traditionnel et contraignant opposant les relativistes aux universalistes, et de contribuer à la littérature en tentant de poser les bases d'une approche de la catégorisation de la couleur à l'interface entre langage, perception et contexte. La TTB s'étant établie comme un paradigme de recherche et une théorie de référence concernant la catégorisation de la couleur et le rapport entre culture et cognition, elle sert de point de départ et de cadre théorique pour cette thèse. Dans l'établissement de son argument universaliste, la TTB se sert de plusieurs notions et concepts, dont deux sont clés : les notions de ‘terme basique de couleur' et de détermination perceptuelle'. Pour cette raison, après avoir passé en revue la TTB et son évolution entre 1969 et 2006 dans le chapitre 1, je me consacre à la notion de ‘termes basiques' dans le chapitre 2, et à celle de la détermination perceptuelle dans le chapitre 3. Plus précisément, le chapitre 2 reprend les 8 critères avancés par la TTB pour identifier les termes basiques d'un lexique. Je soutiens que cette définition opérationnelle des ‘termes basiques de couleur' ne peut pas être appliquée de façon cohérente et systématique, comme l'illustrent plusieurs cas de la littérature. Je propose le critère alternatif de ‘référence consensuelle' selon lequel sont basiques, ou cognitivement significatifs, les termes de couleur qui sont employés à travers une communauté linguistique en référence aux mêmes échantillons de couleur. Dans la mesure où la stabilité référentielle est graduelle, la ‘basicité' est donc, elle aussi, une notion graduelle. Les termes de couleur sont plus ou moins basiques ou cognitivement significatifs. A part son avantage expérimental, cette approche des termes basiques a aussi un avantage théorique, dans la mesure où elle permet conceptuellement, une considération du rôle du contexte dans la catégorisation. L'idée sous-tendant cette approche des termes basiques est la suivante : plus un terme de couleur est utilisé, plus il se stabilise, plus il est basique. Le chapitre 3 se concentre sur la nature de la détermination perceptuelle mise en avant par la TTB pour rendre compte de la régularité observée dans la catégorisation. Je soutiens dans cette partie de la thèse que la TTB a hérité d'une approche traditionnelle ‘fondationnelle' de la cognition de la couleur, incompatible avec certains de ses aspects. La TTB doit abandonner son fondationnalisme afin de pouvoir répondre aux défis auxquels elle est aujourd'hui confrontée. Sont ‘fondationnelles' toutes les approches de la cognition de la couleur qui reposent sur un petit nombre de couleurs fondamentales généralement dites ‘primaires'. Ces couleurs ‘primaires' sont considérées nécessaires dans un sens sémantique, épistémique, perceptif ou métaphysique. De plus, j'argue que dans sa dernière tentative d'explication de la régularité de la catégorisation, la TTB pourrait bien être en train d'indiquer la voie vers une approche non fondationnelle de la cognition de la couleur. En effet, dans mon interprétation de cette dernière tentative, la cognition de la couleur repose sur une notion relative de saillance perceptuelle. C'est-à-dire : a) La saillance perceptuelle est relative au positionnement des couleurs dans un espace perceptif irrégulier ; b) La catégorisation étant considérée comme ‘optimale', la saillance perceptuelle est relative au nombre existant de catégories basiques dans un lexique donné. Dans cette optique, et contrairement à ce que suggèrent les défenseurs de la TTB, ce dernier développement de la théorie n'est pas en continuité avec l'approche de la catégorisation par les couleurs focales, soutenue pendant des décennies. Les couleurs focales sont prises pour être fondées sur les couleurs pures, qui, en raison de leur qualité inhérente de ‘pureté', opèrent comme des points de repère absolus dans notre espace perceptif, alors que la saillance perceptuelle est nécessairement relative. En me basant sur cette analyse des termes de couleur ‘basiques', ou cognitivement significatifs, ainsi que sur la nature de la détermination perceptuelle, je suggère enfin dans le chapitre 4, une hypothèse sur la façon dont pourraient interagir contexte, lexique et perception dans la catégorisation de la couleur. Ma suggestion s'appuie sur deux études expérimentales. La première est une tâche de tri contraint qui a pour but de tester l'hypothèse soutenue par la TTB selon laquelle des mécanismes perceptifs et cognitifs universels déterminent la catégorisation. La deuxième expérience est une étude du lexique des bilingues libanais, qui se caractérise par l'instabilité de la région dite ‘violet' en français. Cette instabilité de la région ‘violet' ne peut être expliquée sur la base exclusive de facteurs perceptifs ou lexicaux et contextuels, et constitue un argument en faveur de notre approche de la catégorisation à l'interface entre contexte, lexique et perception.
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Théories, modes d'emploi : une perspective cognitive sur l'activité théorique dans les sciences empiriques

Vorms, Marion 05 December 2009 (has links) (PDF)
Qu'est-ce qu'une théorie scientique, et quelle pertinence cette notion a-t-elle pour l'étude de la connaissance scientique ? Cette thèse vise à montrer que, si l'on considère les théories comme des outils de représentation et d'inférence, l'analyse de leur contenu doit prendre en compte la manière dont elles sont comprises, en pratique, par leurs utilisateurs, c'est-à-dire par les agents, profanes et experts, qui les apprennent, les développent et les appliquent. Dans une telle perspective, la forme sous laquelle les théories sont présentées, ainsi que le contexte de leur utilisation, deviennent primordiaux. En critiquant certaines approches classiques de la notion de théorie, cette thèse propose des outils d'analyse et dénit une méthode pour étudier l'activité théorique ; deux études de cas - en mécanique classique et en génétique - la mettent en oeuvre et en montrent la fécondité.
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La dialectique de la reconnaissance : la renaissance d'un thème hégélien dans le discours philosophique du XXème siècle

Abid, Hammadi 16 February 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie la réception plurielle de Hegel dans le discours philosophique du XXème siècle. En prenant comme fil rouge la dialectique hégélienne de la reconnaissance, cette thèse soumet à l'examen ses réappropriations successives chez Kojève, Lacan et Honneth. La première réception de Hegel fût une théorie de l'anthropogenèse qui mettait l'accent sur la lutte pour la reconnaissance et sur la fameuse dialectique du maître et de l'esclave. La reconnaissance de soi atteinte par l'esclave et sa victoire imaginaire ouvrant sur la terre promise de la reconnaissance correspondent à la fin du Temps Historique. Mais à la suite de Kojève, c'est cette version de l'anthropologie hégélienne qui a inspiré la psychanalyse lacanienne. Celle-ci constitue une critique de la conscience de soi considérée comme synonyme d'aliénation imaginaire. Bien qu'indispensable pour la constitution d'un soi et d'un monde stables, la reconnaissance spéculaire de soi est forcément méconnaissance. Contrairement à Kojève et à sa reprise par Lacan, la théorie de la reconnaissance d'Honneth constitue l'envers de la domination puisqu'elle autorise le passage de la tyrannie de l'inconscient et du déni résiduel à une lutte pour la reconnaissance. Son entreprise consiste à renouer avec Hegel, mais celui-ci n'est pas lu comme une pensée de l'historicité, mais celle de la constitution intersubjective de l'autonomie du sujet. Ainsi, l'horizon de la vie éthique ne procède plus d'une dialectique du développement historique, il est inscrit plutôt dans la formation psycho-sociologique de l'identité

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