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Réception de l’Histoire des colonies grecques dans la littérature coloniale des XVIIe-XVIIIe siècles

Faelli, Nicolas 01 June 2016 (has links)
Les XVII et XVIIIe siècle furent marqués par l'apogée des premiers empires coloniaux européens en Amérique du nord. Cette course aux colonies culmina avec la Guerre de sept ans (1756-1763) et la guerre d'Indépendance américaine (1775-1783). Cette époque fut également celle de la redécouverte des sources antiques, mythologiques ou historiques, qui inspirèrent nombre d'auteurs modernes dans leur compréhension du phénomène colonial.Ce travail s'attachera à comprendre la manière dont fut perçue la colonisation grecque dans le courant des Temps modernes, et comment les auteurs français, britanniques, néerlandais ou américains établirent des parallèles entre la colonisation de leur temps et les colonies des anciens Grecs. On s'intéressera à cet égard aux sensibilités politiques ou culturelles des divers auteurs, qui influèrent sur leurs façons de percevoir le colonialisme, que ce soit pour le soutenir ou le combattre. / During the XVIIth and XVIIIth centuries were the first european colonal empires at their highest points. The colonial race ended with the French and Indian war and the American Independence war. That period saw the rediscovery of ancient mythologic or historic sources, that helped many writers to understand the colonial evolution.The purpose of this thesis will be to understand how ancient Greek colonization was percieved during Modern Times and how authors compared the ancient colonies to current situations in North America. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La conception de la modernité dans Holzwege de Heidegger

Dion, Jean-François 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le problème de la signification, dans la pensée de Heidegger, de la métaphysique moderne, à partir de la conception de l’histoire de l’être qu’il développe dans les années 1930. Plus précisément, nous nous baserons sur l’écrit Die Zeit des Weltbildes, que l’on retrouve dans le recueil nommé Holzwege, mais également, dans une moindre mesure, sur l’écrit Niezsches Wort « Gott ist tot » du même recueil. Nous commencerons par introduire le lecteur à l’idée qu’il se fait de la métaphysique en général dans son rapport à l’homme, et du nihilisme que constitue son histoire, lequel s’accentue à l’époque moderne. Nous rentournerons alors brièvement aux premiers commencements de la métaphysique, chez Parménide et Platon principalement, dans le but de dégager les aspects de la métaphysique moderne qui y ont trouvé leur source. C’est alors que nous entrerons dans le vif du sujet, en expliquant en quoi consiste l’inauguration de la métaphysique moderne chez Descartes qui, face à l’obligation religieuse, pose la confirmation autonome de la vérité qui trouve son lieu propre dans la conscience de soi. Il sera dès lors question de montrer précisément comment se fait cette confirmation par soi-même du vrai, au travers de certaines notions centrales de l’analyse heideggerienne : la pro-position, la présentation et la représentation, l’instauration, la production, l’obtention, la préhension et la compréhension, notamment. Nous analyserons ensuite le mouvement de la volonté du sujet qui sous-tend cette confirmation autonome du savoir jusqu’à son aboutissement chez des penseurs tels que Schopenhauer. Nous mettrons par le fait même en évidence le rapport fondamental, souligné par Heidegger, entre le sujet et son objet, l’homme moderne se soulèvant et se donnant lui-même le statut éminent de centre de référence de toute chose, rapportant à lui-même tout chose. Ce mémoire se terminera par l’analyse que fait Heidegger d’un phénomène propre à la modernité, et donc émanent de la métaphysique qui aura été examinée au préalable, soit la science moderne. Celle-ci constitue la voie privilégiée où l’homme moderne, après avoir sciemment pris position au centre du monde, peut « procéder » dans le monde comme dans son royaume, un monde qui se révèle alors comme étant essentiellement à sa disposition. La science, émanant selon Heidegger de la conception moderne de la vérité et de l’étant, se révèle alors non seulement comme une réalisation de la métaphysique qui aura été analysée dans les chapitres précédents, mais peut-être même comme le phénomène duquel Heidegger semble s’être inspiré pour développer son idée de la métaphysique moderne. / The present thesis explores the nature of the Heideggerian critique of Modern Times and of the metaphysics that constitutes their foundation, a critique that is based on the notion of the history of Being as conceived by Heidegger in the1930s. We will do so through a close reading of Die Zeit des Weltbildes, as well as of Nietzsches Wort « Gott ist tot », two essential writings found in the collection of texts called Holzwege. First, we will have a look at his idea of metaphysics in general, and of nihilism as the principle behind it’s history, of which we will then examine the first phases, leading to the emergence of Modern Times. At that point, we will explain of the nature of the inauguration of this era in Descartes’ philosophy, where he opposes the self-confirmation of truth by the human subject to religious obligation, a confirmation happening in self-consciousness. The modalities of this modern principle of knowledge will be examined, through key notions of Heidegger’s analysis: proposition, presentation, representation, production, objet, prehension, comprenhension, etc. After which a look at the human will as the main motor of this autonomous confirmation of truth, all through modern history up to philosophies such as that of Schopenhauer, is necessary to understand how Heidegger interprets this determination of truth in the light of the relation between man and his world. In his eyes, the Modern Times see man standing up to consciously assert himself as the center of reference of the whole world, bringing everything back to himself, therefore reducing ontology to anthropology. This paper will then, at the end of it’s path, take a close look at the way Heidegger interprets one of Modern Time’s main phenomena, originating according to him in modern metaphysics, that is to say modern science. It will reveal itself to be the privileged way by which man, after his positioning at the center of the world, proceeds through the world as his kingdom, all beings essentially being at his disposal. Modern science, this accomplishment of modern thought, almost seems to be the main inspiration from which he derives his theory concerning the essence of this thought.
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La conception de la modernité dans Holzwege de Heidegger

Dion, Jean-François 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le problème de la signification, dans la pensée de Heidegger, de la métaphysique moderne, à partir de la conception de l’histoire de l’être qu’il développe dans les années 1930. Plus précisément, nous nous baserons sur l’écrit Die Zeit des Weltbildes, que l’on retrouve dans le recueil nommé Holzwege, mais également, dans une moindre mesure, sur l’écrit Niezsches Wort « Gott ist tot » du même recueil. Nous commencerons par introduire le lecteur à l’idée qu’il se fait de la métaphysique en général dans son rapport à l’homme, et du nihilisme que constitue son histoire, lequel s’accentue à l’époque moderne. Nous rentournerons alors brièvement aux premiers commencements de la métaphysique, chez Parménide et Platon principalement, dans le but de dégager les aspects de la métaphysique moderne qui y ont trouvé leur source. C’est alors que nous entrerons dans le vif du sujet, en expliquant en quoi consiste l’inauguration de la métaphysique moderne chez Descartes qui, face à l’obligation religieuse, pose la confirmation autonome de la vérité qui trouve son lieu propre dans la conscience de soi. Il sera dès lors question de montrer précisément comment se fait cette confirmation par soi-même du vrai, au travers de certaines notions centrales de l’analyse heideggerienne : la pro-position, la présentation et la représentation, l’instauration, la production, l’obtention, la préhension et la compréhension, notamment. Nous analyserons ensuite le mouvement de la volonté du sujet qui sous-tend cette confirmation autonome du savoir jusqu’à son aboutissement chez des penseurs tels que Schopenhauer. Nous mettrons par le fait même en évidence le rapport fondamental, souligné par Heidegger, entre le sujet et son objet, l’homme moderne se soulèvant et se donnant lui-même le statut éminent de centre de référence de toute chose, rapportant à lui-même tout chose. Ce mémoire se terminera par l’analyse que fait Heidegger d’un phénomène propre à la modernité, et donc émanent de la métaphysique qui aura été examinée au préalable, soit la science moderne. Celle-ci constitue la voie privilégiée où l’homme moderne, après avoir sciemment pris position au centre du monde, peut « procéder » dans le monde comme dans son royaume, un monde qui se révèle alors comme étant essentiellement à sa disposition. La science, émanant selon Heidegger de la conception moderne de la vérité et de l’étant, se révèle alors non seulement comme une réalisation de la métaphysique qui aura été analysée dans les chapitres précédents, mais peut-être même comme le phénomène duquel Heidegger semble s’être inspiré pour développer son idée de la métaphysique moderne. / The present thesis explores the nature of the Heideggerian critique of Modern Times and of the metaphysics that constitutes their foundation, a critique that is based on the notion of the history of Being as conceived by Heidegger in the1930s. We will do so through a close reading of Die Zeit des Weltbildes, as well as of Nietzsches Wort « Gott ist tot », two essential writings found in the collection of texts called Holzwege. First, we will have a look at his idea of metaphysics in general, and of nihilism as the principle behind it’s history, of which we will then examine the first phases, leading to the emergence of Modern Times. At that point, we will explain of the nature of the inauguration of this era in Descartes’ philosophy, where he opposes the self-confirmation of truth by the human subject to religious obligation, a confirmation happening in self-consciousness. The modalities of this modern principle of knowledge will be examined, through key notions of Heidegger’s analysis: proposition, presentation, representation, production, objet, prehension, comprenhension, etc. After which a look at the human will as the main motor of this autonomous confirmation of truth, all through modern history up to philosophies such as that of Schopenhauer, is necessary to understand how Heidegger interprets this determination of truth in the light of the relation between man and his world. In his eyes, the Modern Times see man standing up to consciously assert himself as the center of reference of the whole world, bringing everything back to himself, therefore reducing ontology to anthropology. This paper will then, at the end of it’s path, take a close look at the way Heidegger interprets one of Modern Time’s main phenomena, originating according to him in modern metaphysics, that is to say modern science. It will reveal itself to be the privileged way by which man, after his positioning at the center of the world, proceeds through the world as his kingdom, all beings essentially being at his disposal. Modern science, this accomplishment of modern thought, almost seems to be the main inspiration from which he derives his theory concerning the essence of this thought.
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Imprimeurs, sociétés et réseaux dans les villes de langue romane des Pays-Bas méridionaux (1580-ca1677)

Afonso, Sébastien 14 January 2016 (has links)
L’histoire de la diffusion de la typographie et du fonctionnement du groupe socioprofessionnel des imprimeurs dans les cités francophones des Pays-Bas méridionaux de l’union d’Arras (1579) à la paix de Nimègue (1678) figurent au centre de cette dissertation doctorale. En l’espace de deux générations, des imprimeries se sont établies durablement dans les principaux centres urbains: à Douai (dès 1563 dans le sillage de l’université, et donc antérieurement au début de notre étude), Mons (1580), Arras (1591), Lille et Cambrai (1594), Valenciennes et Saint-Omer (1601), Ath et Tournai (1609), et pour finir Namur (1616). L’ordonnancement de cette étude épouse les interrogations suivantes :quels facteurs ont poussé des artisans expérimentés à venir s’établir dans des espaces jusqu’ici restés à l’écart des grands centres productifs de livres et d’imprimés ?Comment ont-ils réussi à s’adapter et à capter de nouveaux marchés ?Quels sont les rapports familiaux et professionnels entretenus par le groupe des typographes? Quelle place occupent les imprimeurs dans l’espace urbain ?Pour répondre à ces questions aux multiples développements, ce travail se décompose en quatre parties. En premier lieu, le schéma d’intégration urbaine des typographes a été examiné ainsi que les origines des précurseurs venus s’installer. Dans un second temps, notre regard s’est déporté sur le temps long de la conjoncture, de la production et de la censure pour nous permettre, non seulement de définir les positions respectives des villes, mais aussi pour dégager les principales orientations éditoriales investies par les imprimeurs. Le troisième volet met en lumière la structure sociale, familiale et professionnelle, le degré de fermeture du métier, ainsi que la place des femmes dans les ateliers. Enfin, les examens des réseaux professionnels et de l’identité urbaine acquise par les typographes clôturent cette étude. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La diffusion des projets de voies de circulation concentriques. Les multiples versions d'une forme urbaine générique à Bruxelles, Genève et Reykjavík (1781-1935). / The spreading of projects of concentric roads. Multiple versions of a generic urban form in Brussels, Geneva and Reykjavík (1781-1935).

Lelarge, Astrid 30 September 2016 (has links)
C’est une étude d’histoire de l’urbanisme, une recherche qui appréhende la manière dont se constitue le paysage urbain par le biais de l’implantation d’une forme urbaine. Il s’agit d’une analyse historique qui vise à comprendre pourquoi et comment une forme s’est imposée dans différentes villes et à la définir par l’étude des différents projets qui y ont été élaborés sur une longue période. Cette forme est la voie de circulation concentrique. C’est une voie de communication ayant pour caractère principal de contourner un territoire donné et de le former. Qualifiée de « boulevard » en français et de « route annulaire » dans les langues germaniques (« ring road » en anglais, « ringstrasse » en allemand, « hringbraut » en islandais), c'est une forme mal connue qui s'est déployée dans de nombreuses villes européennes durant l'époque contemporaine et qui continue fréquemment d'être aménagée. L'étude retrace l'histoire de la diffusion et de l'implantation de cette forme urbaine depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle par le biais des projets élaborés par les architectes et les ingénieurs pour Bruxelles, Genève et Reykjavík. Et la thèse exposée est la suivante :la voie de circulation concentrique est une forme urbaine générique à la diffusion grandissante qui se décline en une multitude de versions à l’époque contemporaine. En d’autres termes, il n’y a pas un boulevard circulaire ou une ring road mais des boulevards circulaires ou des ring roads aux origines diverses, aux morphologies et aux typologies variées, aux fonctions multiples et parfois contradictoires car conçues pour servir des objectifs parfois opposés. Des voies de circulation concentriques ayant pour point commun d’adopter les principes élémentaires de la forme (contourner et former) hérités des circulations concentriques envisagées en lien avec les fortifications urbaines, des circulations déjà auparavant préconisées par la théorie de l’aménagement pour des raisons défensives. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Transitions sociales et culturelles :Frédéric de Marselaer (1584/6-1670), homme de lettres et de pouvoir ?

Roland, Nathalie 15 December 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude de Frédéric de Marselaer (1584/6-1670) bourgmestre et échevin de la ville de Bruxelles au XVIIe siècle. Originaire d’Anvers, cet homme de pouvoir est aussi l’auteur de plusieurs traités imprimés et manuscrits qui ont connu un certain succès. Ce double parcours à la fois politique et littéraire permet d’explorer la manière dont un homme s’insère dans un groupe :les élites sociales. L’accent est mis en particulier sur la dimension culturelle, et plus spécifiquement, l’écriture comme moyen d’insertion sociale au sein des élites au XVIIe siècle dans les Pays-Bas méridionaux. Cette recherche est développée en trois parties. La première explore le statut d’écrivain et la façon de se percevoir en tant qu’auteur ou d’être reconnu en tant que tel par les autres. L’analyse, la reconstitution et la remise en contexte de l’œuvre imprimée et manuscrite de Marselaer laissent apparaître sa position d’auteur entre conformisme et originalité. La deuxième partie est un approfondissement de certains chapitres d’une de ses œuvres, le Legatus, en vue d’explorer sa vision du pouvoir, construite entre théorie et réalité. La dernière partie s’intéresse aux mécanismes du pouvoir en étudiant les modèles et les idéaux qui sous-tendent une bonne réputation, l’influence du réseau dans la création et la diffusion de cette image idéale et les objectifs qui sont à la base d’une telle démarche. Au final, il ressort que la culture, combinée à d’autres éléments, est un facteur déterminant pour s’insérer dans le monde des élites. / This PhD thesis focuses on Frédéric de Marselaer (1584/6-1670), mayor of the city, deputy burgomaster of Brussels city in the 17th century. Coming from Antwerp, this man of power has also written several printed and hand-written treatises which have achieved a certain success. This double experience in politics and in literature field allows to explore how a man gets into a group: the social elites. The emphasis lies in particular on cultural dimension, especially, writing as medium for social inclusion in elites in the 17th century in the Southern Netherlands. This research is developed over three parts. The first investigate the status of writer and the way to perceive oneself as an author or to be recognised by the others. The analysis, reconstruction and setting in context of printed and hand-written work of Marselaer let appear his position of author between conformism and originality. The second part is an in-depth study of some chapters extracted from one of his treatise, the Legatus, with the aim of investigating his view of power, developed with ideal and realist conceptions. The last part focuses on the mechanisms of the power in studying the models and the role models which underpin a good reputation, the influence of the network on creation and diffusion of this ideal representation and the goals which underlie this approach. At last, it appears that the culture, combined with others elements, is a determining factor to integrate the elites’world. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Réception de l’Histoire des colonies grecques dans la littérature coloniale des XVIIe-XVIIIe siècles

Faelli, Nicolas 04 1900 (has links)
No description available.
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Opposizioni: Il Memoriale Italiano ad Auschwitz, «Oppositions» e la nascita della Scuola di NY

Carboni Maestri, Gregorio 03 March 2015 (has links)
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'atelier bruxellois des du Quesnoy :catalogue raisonné et pratiques d'atelier

Patigny, Géraldine 07 May 2020 (has links) (PDF)
La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-Bruxelles, 1650), arrivé à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils :François (Bruxelles, 1597-Livourne, 1643) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seules la vie et l’œuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient été l’objet d’études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 pour sodomie avait entraîné dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son œuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cette thèse étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements sous-jacents à la recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siècle, que sur l’existence d’une transmission intergénérationnelle au sein de l’atelier. L’analyse des sculptures du catalogue tend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l’histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l’originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d’une part, par l’importante contribution de François du Quesnoy et, d’autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l’unique fondateur de l’art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes.La reconstitution du fonctionnement de l’atelier (composition, pratiques, collaborations extérieures, spécialisations, tâches principales et secondaires, matériaux mis en œuvre et technique) a permis de présenter de nombreuses découvertes et de montrer un changement dans la pratique de la sculpture entre le père et le fils ;cette reconstitution s’insère dans un cadre prédéfini par la corporation des Quatre Couronnés, dont l’organisation a aussi été étudiée dans ses rapports avec l’atelier. À partir d’une analyse pointue du catalogue des deux sculpteurs, plusieurs caractéristiques typiques de la manière des du Quesnoy et de nombreux apports, notamment à l’iconographie, ont été révélés. La particularité du schéma iconographique de plusieurs groupes figurant Sainte Anne et la Vierge, outre la nouveauté dans la présentation du thème, a permis d’établir pour la première fois une filiation entre l’œuvre de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Du Quesnoy le Vieux apparaît désormais comme un artiste ouvert à divers courants artistiques, mêlant l’art du XVIe siècle flamand et français, ainsi que l’antique. L’œuvre de Jérôme le Jeune, qui constitue une sorte de livre ouvert sur le parcours du sculpteur, entre Flandre, Italie et Espagne, a instillé dans la sculpture flamande une veine baroque originale. Ses productions ont souvent fixé dans le marbre certains évènements de l’histoire de ses commanditaires, au rang desquels l’évêque de Gand Antoine Triest (1576-1657) ou le gouverneur des anciens Pays-Bas du Sud, Léopold Guillaume. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Du fondouk de la nation à l’hôtel consulaire. Les dimensions spatiales et symboliques de la diplomatie dans le quartier consulaire de Tunis (XVIIe-XIXe)

El Ghali, Adnen 27 January 2021 (has links) (PDF)
This thesis describes the functioning and development of the consular triad made up of consuls, consular establishments as well as the physical and symbolic territories in which they are inscribed, in the Ottoman Regency of Tunis, covering the period from the construction of the first model building (1660) to the advent of the French Protectorate (1881). The research questions the materialisation of relations between powers through a series of formal practices and physical spaces with which cultural and social processes overlap purporting at cultivating differences in a quest for distinction and competition between states representatives.The collected data come from the study of sources and the examination of the consular and diplomatic archives of eight major powers having representatives in Tunis during the studied period. They are written in five languages mainly (French, Arabic, English, Italian, Spanish) and were analysed through the prism of global micro-history. This analysis included the consultation of the diocesan and congregational archives documenting the daily life of the Christian communities living under consular jurisdiction as well as the travel reports and the guides that completed the studies, descriptions, illustrations and memoirs assigned to scientists and other European officers on mission in the Regency.The research has allowed us to determine, from the 17th century, the position of these buildings in the city and to trace back the genealogy of the consular district. The thesis has also revealed the existence of three phases in the development of consular spaces. The first one (1660-1792) was initiated by the construction of the Fondouk des Français (1660) and it inaugurated a cumulative and linear process of consular houses multiplication and concentration in the lower part of the city. The granting of fondouk, its shape, dimensions, and location, testify to the importance of the nation and its place in the Regency’s diplomatic scene. Archetype of the origins, the fondouk will emancipate itself from its primitive typology by integrating spaces of conquest, symbols of privileges consecrating rank and prestige, in an atmosphere of competing powers and rising tensions with the hosting state.This first phase was followed by a second one of "overthrow of clarity" (1792-1816), following the outbreak of the French Revolution, marked by the loss of old powers and the appearance of new actors. This phase is followed by the third and final one (1816-1881) which arises in the shadow of nationalism, bureaucratisation and the assertion of the consular function as an economic and political institution. The burgeoning consular corps challenges the established order and engages in a quest for distinction and symbolic superiority demonstrated by a spatial conquest in the city. Ruptures and continuities are identified as milestones punctuating the changes in consular houses which, from the archetype of the fondouk, will gradually adopt the European model of town house (Hôtel particulier), by appropriating its architectural, ornamental and spatial elements. This process culminates in the establishment of the French consulate (1860) outside the walls in a hôtel particulier, signaling thus the death of the Fondouk des nations model.The representational work of consuls is also expressed in terms of mobility, submission but also circumvention of court ceremonial and reception rules. Geographical spaces are overlapped by symbolic spaces where a subtle war is played out, that of the conquest of privileges testifying to the rank of the State and its prestige. Everything becomes a pretext to treat "on the stronger foot" and any privilege is good to take and to maintain. Use of four-wheeled carriages, submission to the hand-kissing ceremony, wearing of sword and shoes during audiences with the Bey, provision of a country house, are subject to harsh negotiations with the local authorities who play with competition and egos by dispensing privileges and sermons according to its policy.Through its buildings, its specific territory forming a fragment of historic urban landscape and the consular habitus, the consular district constitutes a tangible and intangible heritage, revealed by the thesis, which needs to be known. Its recognition as a heritage is a prelude to its future protection, which has become urgent. / Cette thèse décrit le fonctionnement et l’essor de la triade consulaire composée des consuls, des établissements consulaires et de leurs territoires d’inscription, physiques et symboliques, dans la capitale de la Régence ottomane de Tunis, en couvrant la période allant de la construction du premier spécimen (1660) à l’avènement du Protectorat français (1881). La thèse questionne la matérialisation des relations entre puissances par une série de pratiques formelles et d’espaces physiques auxquels se superposent des processus culturels et sociaux visant à cultiver la différence sur fond de quête de distinction et de compétition entre puissances mandataires. Les données recueillies par l’étude des sources et le dépouillement des archives consulaires et diplomatiques de huit puissances disposant de représentants accrédités à Tunis en la période étudiée, principalement en cinq langues (français, arabe, anglais, italien, espagnol), s’est faite au prisme de la micro-histoire globale. Cette analyse a compris la consultation des archives diocésaines et congrégationnelles documentant la vie quotidienne des communautés chrétiennes sous juridiction consulaire ainsi que les relations de voyage et les guides qui sont venus compléter les études, descriptions, illustrations et mémoires commandités à des scientifiques et autres officiers européens en mission dans la Régence. Le travail entrepris a permis de déterminer, à partir du XVIIe siècle, la position de ces édifices dans la ville et de reconstituer le quartier consulaire en en dressant la généalogie. La thèse a mis au jour l’existence de trois phases de développement des espaces consulaires. Une première phase d’existence (1660-1792) est initiée par la construction de fondouk des Français (1660) et inaugure un processus cumulatif et linéaire de multiplication des représentations consulaires concentrées dans la partie basse de la ville. L’octroi de fondouk, sa forme, ses dimensions et sa position témoignent de l’importance que revêt la nation mandataire et de sa place dans l’échiquier diplomatique de la Régence. L’archétype des origines, figé dans sa typologie, va s’en émanciper en intégrant, sur fond de tensions et de contestations avec l’Etat hôte et les représentants des autres puissances, des espaces de conquêtes, symboles de privilèges consacrant le rang et le prestige de l’Etat mandataire. A cette première phase, succède, par suite de l’éclatement de la Révolution française, une deuxième de « renversement des clartés » (1792-1816), marquée par la disparition d’anciennes puissances et l’apparition de nouveaux acteurs. Cette seconde phase est suivie de la troisième et dernière (1816-1881) qui nait sur fond de nationalismes, de bureaucratisation et d’affirmation de la fonction consulaire comme institution économique et politique. Le corps consulaire en gestation bouscule l’ordre établi et s’engage dans un processus de quête de distinction et de supériorité symbolique se manifestant par une conquête de l’espace dans la ville. Ruptures et continuités sont identifiées en tant que jalons rythmant les mutations des maisons consulaires qui, de l’archétype du fondouk, vont adopter progressivement le modèle européen d’hôtel particulier dont ils s’approprient les éléments architecturaux, ornementaux et spatiaux par à-coups. Ce processus culmine avec l'installation du consulat de France dans un hôtel particulier (1860) hors-les-murs actant ainsi la mort du fondouk des nations. L’œuvre de représentation du consul s’exprime de même en termes de mobilité, de réception, de soumission et de contournement du cérémonial de cour. Aux espaces géographiques se joignent des espaces symboliques où se joue une guerre subtile, celle de la conquête de privilèges témoignant du rang de l’Etat et de son prestige. Tout est prétexte à traiter « sur le pied le plus fort » et tout privilège est bon à prendre et à préserver. Usage des carrosses à quatre roues, soumission au cérémonial du baisemain, port du sabre et des souliers lors des audiences avec le Bey, mise à disposition d’une maison de campagne, font l’objet d’âpres négociations avec le pouvoir local qui se joue des concurrences et des égos en dispensant privilèges et sermons au gré de sa politique. Par les bâtiments qu’il contient, par son territoire spécifique formant un fragment de paysage urbain historique et par l’habitus consulaire dont les rites ont façonné la pratique des lieux, ce quartier constitue un patrimoine matériel et immatériel, révélé par la thèse, qu’il incombe de faire connaître afin que sa reconnaissance soit un prélude à sa protection future, désormais urgente. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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