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Les interprétations de la doctrine platonicienne de la réminiscence dans la tradition médio et néoplatonicienne grecque / The readings of Plato’s doctrine of recollection in the greek medio and neoplatonician tradition

Youm, Paul 11 February 2010 (has links)
Auteurs de la philosophie grecque médioplatonicienne ( Philon le juif, Plutarque, Alkinoos, Maxime de Tyr,l’auteur anonyme du Commentaire sur le Théétète, Longin, Numénius ) et neuf auteurs de philosophienéoplatonicienne ( Plotin, Porphyre, Syrianus, proclus, Damascius, Simplicius, Jean Philopon, Olympiodore,Elias ) ont servi de matière textuelle à ce travail qui a essayé de tracer l’évolution des interprétations de la doctrine platonicienne de la réminiscence : l’expérience à travers laquelle l’âme se souvient des réalités intelligibles qu’elle a oubliées d’une certaine façon devient, chez ces auteurs, l’occasion de considérer l’oubli comme une sorte d’évidence ontologique, de telle sorte que la question n’est pas souvent abordée, contrairement à la place qu’elle prend chez Platon. Le difficile problème du lien entre l’âme et le corps de renverse au bénéfice d’une valorisation du donné sensible, en particulier de la beauté sensible, qui devient le point de départ nécessaire de la réminiscence : c’est donc qu’il y a une trace de l’intelligible et de l’universel dans ce sensible : toute la question de la réminiscence devient, avec ces auteurs, une enquête sur comment l’âme saisit ces objets intelligibles qui avec le Néoplatonisme entrent dans uns structure ontologique de plus en plus complexe. La saisie du sensible par l’âme révèle la possession par l’âme de ce que les Médio platoniciens appelleront les notions communes, dont le statut cognitif est évolutif, savoirs innés a priori, appelées à devenir de vraies connaissances à condition qu’elles soient articulées correctement par l’intellect. Ces philosophes voient ainsi apparaître, dans le champ platonicien, une raison d’établir une concorde philosophique entre Platon et Aristote,afin de réussir à démontrer que la beauté intelligible est l’objet du souvenir de l’âme à partir de la beauté sensible : les Néoplatoniciens en particulier y arrivent en expliquant que l’objet de la réminiscence, le savoir et la beauté intelligible, se déclinent en plusieurs états progressifs ( forme dans le sensible ou universel sensible,universel abstrait) jusqu’à l’état ultime, l’universel intelligible, résultant du fait les formes qui sont dans l’âme convoquent le souvenir des formes paradigmatiques. C’est tout ce processus qui fait la spécificité de la réminiscence dans la pensée tardo-antique, sans compter que par rapport à l’emploi du mythe chez Platon, Plotin,Plutarque et Hermias ont travaillé à rendre cette notion du souvenir en abordant précisément la question du désir par une réflexion sur « Eros » et les formes psychiques (logoï), le coup de foudre ou l’élan de l’âme vers la beauté dont elle se souvient. A l’arrivée, au VI eme siècle après J.C, c’est donc Platon et Aristote réunis qui font la nouvelle doctrine de la réminiscence à travers les lectures qui ont été faites du Ménon, du Phédon, du Phèdre,du Banquet, du Théétète et du Timée. / From Philo of Alexandria to Elias through Alkinoos, Plutarch of Cheroneus, Plotinus, Porphyrus, Syrianus,Hermias, Proclus, Damascius, Simplicius, Olympiodorus, twenty eight texts written by sixteen authors of medioand neoplatonician philosophy have permitted us to deal with how these commentators read and understand thePlato’s theory of recollection. Reading Plato was, for them, dealing with how truth is being revealed to thehuman soul; that is to say, how the soul which have known things before entering bodies recollect them, how itovercomes oblivion.It is usually claimed that recollection in Plato is in the Meno, Phaedrus and Phaedo dialogues.Thus, we notice that Theaetetus and Timaeus were visited by commentators whose aim was to show that thetheory of recollection is the way truth is revealed in the soul’s discurse. For Plato, recollection is an a properexperience for human beings, for the tradition, that is the same attitude, except a surprising formula of Proclusthat we can find in an Elias’s text. For Plato, the soul, as it is said in the Meno, possesses knowledge; due to theMedioplatonicians specially, the common notions («koinai ennoiai» ), we have seen that the human knowledgecomes out as the product of recollection, but by a starting step in which these knowledge are need stimulation andclarification. Moreover, as soon as with Plotinus appeared the philosophical concept of forms in the soul, itbecame clearer for Syrianus, Hermias, Proclus, Damascius, Simplicius and others that intelligible forms werepresent in the soul as images. Concerned a lot by philosophical «symphonia» between Plato and Aristotle, theyintroduce the problematic of Universals through Aristotle writings, particularly through Categories. From thenon, recollection became a process which can be divided in various cognitive steps or various attainments ofdifferent types of «logoi». The consider the role of sensible beauty, the important place of abstraction, but finally,for most of them, recollection is specially the crucial moment when the soul recollect the intelligible forms,moving itself, as dynamic as «Eros», and, in its turn, produce forms. As a conclusion, recollection start later thenin Plato’s conception and moreover, it may go trough out and concern the realities above the level of intelligibleforms. Those are variations of the theory according to commentators who were generally convince that theirsearch was strictly truth and only truth, rather than fidelity toward Plato himself.
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Nature et origine évolutive de la religion : conciliation des perspectives anthropologique et psychobiologique

Deschênes, Roxanne 08 1900 (has links)
La religion est un phénomène culturel universel et un sujet d'étude central en anthropologie. Pourtant, on constate un manque flagrant de consensus sur sa définition et son origine dans les manuels d'introduction et les dictionnaires d'anthropologie. Des hypothèses et des modèles explorant cette question sont toutefois disponibles depuis une vingtaine d'années du côté de la psychobiologie. Le présent projet cherche à déterminer si la définition et les explications de la religion que propose l'anthropologie sont compatibles, en tout ou en partie, avec les données et modèles de la psychobiologie. Une synthèse des hypothèses psychobiologiques est d'abord présentée; elle sert de point de comparaison analytique avec les théories anthropologiques de la religion. Deux de ces théories, celles de Edward Burnett Tylor ([1874] 1889) et Clifford Geertz ([1966] 2010), sont résumées et ensuite analysées en rapport avec leur définition de la religion, leurs éléments universels (explicites et implicites) et leurs principes théoriques. Ces deux auteurs sont reconnus pour leur influence majeure dans ce domaine et ils s'appuient sur des fondements théoriques opposés. L'analyse démontre que seule la théorie de Tylor confirme l'hypothèse de ce mémoire, à l'effet que certaines conceptions et explications anthropologiques de la religion sont compatibles avec les explications psychobiologiques. Malgré tout, une conciliation de l'ensemble des sources analysées et l'esquisse d'un modèle sur la nature et l'origine évolutive de la religion semblent se dessiner. / Religion is a universal cultural phenomenon that is central to anthropology, yet a lack of theoretical agreement about its definition and origin is obvious when comparing dictionaries and introductory handbooks. Hypotheses addressing this question have been available for the past two or three decades in the field of psychobiology, and this thesis explores whether anthropological theories of religion can offer a definition and explanations as to the origin of religion that are, at least in part, in agreement with psychobiology. First, a summary of the hypotheses offered by psychobiology is presented. This will serve as an analytical benchmark with which to compare anthropological theories on religion. Two such theories are summarised and analysed in terms of their proposed definition of religion, their universal elements, and their theoretical bases, that of Sir Edward Burnett Tylor ([1874] 1889) and that of Clifford Geertz ([1966] 2010). Both are influential theories, but have opposing theoretical foundations. The analysis shows that only Tylor’s theory supports the hypothesis of this thesis, which states that some anthropological conceptions and explanations of religion are compatible. Regardless the discrepancy between all the analysed sources, these could be conciliated, in a preliminary model of the nature and the evolutionnary roots of religion.
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Le premier commentaire de Boèce à l’Isagogè de Porphyre : introduction, traduction et commentaire / Boethius’ first commentary on Porphyry’s Isagoge : introduction, translation and commentary

Huh, Min-Jun 30 November 2013 (has links)
Notre thèse en deux volumes vise à donner une traduction inédite du premier commentaire de Boèce à l’Isagogè de Porphyre à partir de l’édition critique de Samuel Brandt publiée en 1906. De fait, Boèce s’appuie sur la traduction latine de Marius Victorinus et non, comme le suggère le titre, sur le texte grec de Porphyre. Le premier volume contient une introduction générale articulée en quatre parties: examen critique des études secondaires; les sources matérielles du premier commentaire de Boèce à l’Isagogè; le traitement des questions de Porphyre sur les universaux; et l’Isagogè de Marius Victorinus et la tradition rhétorique latine. Les thèses que nous défendons sont les suivantes : le commentaire perdu de Porphyre sur les Catégories (A Gédalios) pourrait avoir été la source principale de ce traité logique de Boèce ; historiquement, les trois questions de Porphyre ont été apparentées à la réfutation porphyrienne de la position anti-aristotélicienne de Plotin ; et, contrairement à Victorinus qui considère l’Isagogè comme une introduction aux Topiques de Cicéron, Boèce la conçoit dans la perspective néoplatonicienne qui fait d’elle une introduction aux Catégories d’Aristote. Cette introduction est suivie de la traduction française accompagnée du texte latin de l’édition de Brandt. Notre commentaire à la traduction est développé dans le second volume qui contient également une traduction française inédite du commentaire d’Ammonius à l’Isagogè de Porphyre et une réfutation de la thèse soutenue par Brandt dans ses prolegomena de son édition critique à propos des parallèles textuels attestés dans les commentaires à l’Isagogè de Boèce et d’Ammonius (cf. appendices 1 et 2). / Our thesis in two volumes aims to give an original French translation of Boethius’s first commentary on Porphyry’s Isagoge based on the critical edition published by Samuel Brandt in 1906. Actually, Boethius commentary deals with the Latin translation of Marius Victorinus and not, as the title seems to suggest, with the greek treatise of Porphyry. The first volume contains a general introduction divided into four parts : a critical studies of the secondary sources; the material sources of the Boethian first commentary on Isagoge; the Boethian analysis of Porphyry’s three questions about universals; and Marius Victorinus’ Isagoge and the Latin rhetorical tradition. The thesis we defend in the introduction can be summarized as follows : Porphyry’s lost commentary on Categories (Ad Gedalium) may have been the main source of the first Boethian commentary on Isagoge ; historically, the three questions on universals had been related to the Porphyrian refutation of anti-Aristotelian position of Plotinus ; and, unlike Victorinus which considers Isagoge as an introduction to Cicero’s Topica, Boethius adopts the Neoplatonic perspective which makes it an introduction to Aristotle’s Categories. This introduction is followed by the French translation accompanied by the latin text edited by Brandt. Our commentary on the Boethian treatise is developed in the second volume, which also contains an original French translation of Ammonius’ commentary on Porphyry’s Isagoge and a full refutation of the thesis supported by Brandt in his prolegomena to his critical edition about the textual parallels attested in the Boethian and Ammonian commentaries on Isagoge (cf. appendix 1 and 2).
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La dimension philosophique et théologique de la pensée de Jérôme de Prague / The Philosophical and Theological Dimension of the Thought of Jerome of Prague / Filosofická a teologická dimenze myšlení Jeronýma Pražského

Pavlíček, Ota 30 October 2014 (has links)
Cette thèse est la première étude analytique approfondie consacrée à la dimension philosophique et théologique de la pensée de Jérôme de Prague († 1416) qui prend en compte tous les textes connus et conservés de ce philosophe tchèque, maître ès arts des universités de Paris, Cologne, Heidelberg et Prague, ami et collègue du réformateur Jean Hus. Le travail s’occupe des différents sujets philosophiques et théologiques présents dans l’œuvre de Jérôme, plaçant ses idées dans le contexte de l’histoire de la pensée médiévale. Dans ce cadre, la thèse montre de manière nouvelle les doctrines de cet auteur représentatif du courant réformiste de l’Université de Prague au tournant des XIVe et XVe siècles ; elle essaie aussi de présenter une compréhension nouvelle de la pensée philosophique et théologique de Jérôme sur la base des nouvelles trouvailles concernant ses sources anciennes et médiévales. À part la pensée de Jérôme, elle se consacre en outre à l’étude approfondie de sujets voisins, par exemple la question de la représentation de la Trinité par le bouclier de la foi. Ce travail ouvre aussi des nouvelles questions, par exemple le thème de l’influence des successeurs philosophiques de Jean Wyclif à Oxford (par exemple Robert Alyngton) sur les doctrines des maîtres de l’Université de Prague. Une des autres contributions à la connaissance du patrimoine culturel tchèque et européen présentées par cette thèse est l’editio princeps de la quaestio Utrum omne dependens habeat esse aeternum in prima causa d’Étienne de Páleč, accompagnée par une interprétation doctrinale. / This dissertation is the first thorough analytical study of the philosophical and theological aspects of the thought of Jerome of Prague († 1416), based on all the known extant texts of the significant Czech philosopher, master of arts of the universities of Paris, Cologne, Heidelberg and Prague and a friend and colleague of the church reformer Jan Hus. The work deals with individual philosophical and theological topics present in Jerome’s opus, explains his ideas and places them into the context of the history of medieval thought. In this frame, the work newly illustrates hitherto only partially known doctrines of this representative of the reformist current at the Prague University at the turn of the fifteenth century and tries to provide insight into Jerome’s thought, also on the basis of a series of new findings concerning Jerome’s ideas and his ancient and medieval sources. Apart from Jerome’s thought, the work pays attention to and clarifies more profoundly some of the related topics, for example the question of representation of the Trinity by the shield of faith. This dissertation also opens certain new questions, for example the topic of the influence of the Oxford philosophical successors of John Wyclif (such as Robert Alyngton) on the doctrines of the masters at the Prague University. An additional contribution of this thesis to a better knowledge of the Czech and European cultural heritage is the editio princeps of a quaestio of Štěpán of Páleč, Utrum omne dependens habeat esse aeternum in prima causa, accompanied by a doctrinal interpretation.
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Nature et origine évolutive de la religion : conciliation des perspectives anthropologique et psychobiologique

Deschênes, Roxanne 08 1900 (has links)
La religion est un phénomène culturel universel et un sujet d'étude central en anthropologie. Pourtant, on constate un manque flagrant de consensus sur sa définition et son origine dans les manuels d'introduction et les dictionnaires d'anthropologie. Des hypothèses et des modèles explorant cette question sont toutefois disponibles depuis une vingtaine d'années du côté de la psychobiologie. Le présent projet cherche à déterminer si la définition et les explications de la religion que propose l'anthropologie sont compatibles, en tout ou en partie, avec les données et modèles de la psychobiologie. Une synthèse des hypothèses psychobiologiques est d'abord présentée; elle sert de point de comparaison analytique avec les théories anthropologiques de la religion. Deux de ces théories, celles de Edward Burnett Tylor ([1874] 1889) et Clifford Geertz ([1966] 2010), sont résumées et ensuite analysées en rapport avec leur définition de la religion, leurs éléments universels (explicites et implicites) et leurs principes théoriques. Ces deux auteurs sont reconnus pour leur influence majeure dans ce domaine et ils s'appuient sur des fondements théoriques opposés. L'analyse démontre que seule la théorie de Tylor confirme l'hypothèse de ce mémoire, à l'effet que certaines conceptions et explications anthropologiques de la religion sont compatibles avec les explications psychobiologiques. Malgré tout, une conciliation de l'ensemble des sources analysées et l'esquisse d'un modèle sur la nature et l'origine évolutive de la religion semblent se dessiner. / Religion is a universal cultural phenomenon that is central to anthropology, yet a lack of theoretical agreement about its definition and origin is obvious when comparing dictionaries and introductory handbooks. Hypotheses addressing this question have been available for the past two or three decades in the field of psychobiology, and this thesis explores whether anthropological theories of religion can offer a definition and explanations as to the origin of religion that are, at least in part, in agreement with psychobiology. First, a summary of the hypotheses offered by psychobiology is presented. This will serve as an analytical benchmark with which to compare anthropological theories on religion. Two such theories are summarised and analysed in terms of their proposed definition of religion, their universal elements, and their theoretical bases, that of Sir Edward Burnett Tylor ([1874] 1889) and that of Clifford Geertz ([1966] 2010). Both are influential theories, but have opposing theoretical foundations. The analysis shows that only Tylor’s theory supports the hypothesis of this thesis, which states that some anthropological conceptions and explanations of religion are compatible. Regardless the discrepancy between all the analysed sources, these could be conciliated, in a preliminary model of the nature and the evolutionnary roots of religion.
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Le role de l'anticipation dans l'apprentissage d'une langue seconde : etudes et applications didactiques pour l'enseignement du francais langue etrangere. / The mechanism of anticipation in language learning : studies and didactical prospective for the teaching of French as a second language

Vanleene, François 29 March 2013 (has links)
Notre étude se propose de décrypter de façon expérimentale le parcours interprétant dans l’apprentissage d’une langue étrangère telle que le français, en remettant en cause le concept traditionnel du décodage analytique et en lui substituant celui d’anticipation. Notre hypothèse est que la compréhension d’un énoncé ne repose pas sur une addition chronologique et continue de signes mais se construit à partir de procédures invariantes d’identification du sens, de reconnaissance de structures et de schèmes universaux. Le premier chapitre pose les jalons de notre recherche en introduisant trois théories fondamentales dans l’explication possible du phénomène d’anticipation : celle de la Grammaire Universelle (Chomsky), celle des Opérations Énonciatives et Prédicatives (Culioli) et celle de la Sémantique Générale (Pottier). Nous discutons des différents éclairages qu’apportent ces théories et nous les mettons en relation avec l’objet de notre recherche. Dans le second chapitre, nous présentons les supports iconographiques à partir desquels nous avons élaboré notre expérience, lesquels présentent l’avantage d’être neutres, syntaxiquement ajustables et interprétables dans la langue maternelle des participants autant que dans la langue cible. Nous introduisons notre public chinois, ainsi que la nature de l’expérience, qui consiste à convertir des énoncés oraux en séquences iconographiques. Nous présentons également la spécificité linguistique des phrases que nous utilisons en les analysant à l’aide des théories introduites dans notre première partie. Notre troisième chapitre analyse les productions des 14 sujets, en tenant compte de la nature des icônes sélectionnées, l’ordre de leur sélection et la disposition dans laquelle elles ont été placées. Ces trois paramètres permettent de révéler différents schèmes d’anticipation tout en appuyant la théorie selon laquelle la compréhension est un processus de reconstruction, à partir de savoirs conceptuels, cognitifs et linguistiques. Le dernier chapitre résume l’ensemble de l’expérience, synthétise nos conclusions et les confronte avec les théories portant sur les universaux et les invariants. Il définit également des orientations possibles dans le domaine de la didactique des langues étrangères, qui tiennent compte du concept d’anticipation / This study intends to decrypt experimentally the interpreting process in the learning of a second language such as French, by questioning the traditional concept of analytical decoding and by substituting it the principle of anticipation. Our hypothesis is that utterances are not understood through a continuous and chronological adding of signs, but is rather constructed from invariant procedures of identification of the meaning and from the recognition of structures and universal schemes. The first chapter prepares the ground for this research by introducing three essential theories which could explain the phenomenon of anticipation: the theories of Universal Grammar (Chomsky), of Enunciative and Predicative Operations (Culioli) and of General Semantics (Pottier). We discuss the various prospects brought by these theories and we relate them with the topic of our research. In the second chapter, we present the iconographic material we have conducted our experiment with, the advantages of which consist in being neutral, syntactically adjustable andinterpretable in the subjects’ native tongue as much as in the target language. We introduce the Chinese participants and the principles of our experiment, which consists in converting oral utterances to iconographic sequences. We present the linguistic features of the sentences we have used by the aid of the theories we reviewed in the first section. In our third chapter, we make the analysis of the 14 subjects’ productions by taking account of the nature of the chosen icons, the order in which they are selected and their placement in the sequences. These three parameters allow us to reveal various schemes of anticipation and to confirm the theory according to which comprehension is a process of reconstruction from conceptual, cognitive and linguistic knowledge. The last chapter sums the experiment up, summarize our conclusions and test them against the theories about language universals and invariants. It defines also some possible threads that can be followed in the field of language acquisition and which consider the role of anticipation.
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Topologies et faisceaux en sémantiques des textes : pour une herméneutique formelle / Topologies and sheaves in semantics of texts : towards a formal hermeneutics

Prosorov, Oleg 17 December 2008 (has links)
Cette thèse vise à établir une théorie sémantique des textes appelée herméneutique formelle qui applique des méthodes mathématiques rigoureuses dans l'étude des processus d'interprétation des textes en langue naturelle, dits admissibles, que nous dirons écrits « avec bonne volonté » en tant que messages destinés à la compréhension. Dans le paradigme phonocentrique de lecture, une langue est décrite dans une catégorie Logos dite des espaces textuels. Un genre particulier des textes y définit une sous-catégorie pleine des schémas formels discursifs. Définies pour un texte X donné, la catégorie Schl(X) des faisceaux des significations fragmentaires, dite de Schleiermacher, sert à formaliser un principe compositionnel généralisé de Frege, et la catégorie Context(X) des espaces étalés des significations contextuelles sert à formaliser un principe contextuel généralisé de Frege. Établie par le foncteur de sections et le foncteur de germes, une équivalence de catégories Schl(X)?Context(X), dite dualité de Frege, donne lieu à une représentation fonctionnelle des significations fragmentaires, ce qui permet de décrire le processus de la compréhension d'un texte. Nous considérons comme universaux linguistiques la connexité et la T0–séparabilité de Kolmogoroff de la topologie phonocentrique sous-jacente à un texte. Dans le paradigme logocentrique de lecture, une langue est décrite dans une catégorie appelée site textuel qui est une catégorie munie de la topologie de Grothendieck moyennant les familles couvrantes d'explications fragmentaires ; un principe compositionnel généralisé de Frege dit que tout préfaisceau d'explications fragmentaires sur un site textuel est en fait un faisceau. / This thesis aims to establish a discourse interpretation theory named formal hermeneutics that applies rigorous mathematical methods in studying the process of interpretation of natural language texts supposed to be written “with a good grace” as the messages intended for human understanding; we call them admissible. In the phonocentric paradigm, a natural language is described in the category of textual spaces Logos. A particular genre of texts defines there a full subcategory of formal discourse schemes. For a given admissible text X, we introduce the category Schl(X) of sheaves of fragmentary meanings, called category of Schleiermacher, in termes of which a generalized Frege's compositionality principle is formulated, and we also introduce the category Context(X) of étale bundles of contextual meanings in termes of which a generalized Frege's contextuality principle is formulated. Established by the section-functor and the germ-functor, an equivalence of categories Schl(X)?Context(X), called Frege duality, gives rise to a functional representation for fragmentary meanings that allows one to describe the process of text understanding. We consider as linguistic universals the connectidness and the Kolmogoroff’s T0–separability of the phonocentric topology underlying to a text. In the logocentric paradigm of interpretation, our approach describes a natural language in a category named textual site which is a category endowed with a Grothendieck topology by means of covering families of fragmentary explications; a generalized Frege's compositionality principle states that any presheaf of fragmentary explications on a textual site is really a sheaf.
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Raisonnement et Argumentation : une approche interculturelle et développementale / Reasoning and Argumentation : a cross-cultural and developmental approach

Castelain, Thomas 15 December 2016 (has links)
Dans le domaine des sciences cognitives, la plupart des études sur la communication humaine se sont intéressées à la manière dont on comprend la communication et non pas à la manière dont on l’évalue. D’après le cadre théorique de la vigilance épistémique (Sperber et al., 2010) les êtres humains disposent d’un ensemble de mécanismes dédiés à l’évaluation des messages qui servent à se protéger d’informations potentiellement trompeuses et qui permettent de communiquer de manière fluide et relativement honnête. D’après ce cadre théorique, le raisonnement aurait évolué pour permettre une discrimination plus fine des messages. La principale fonction du raisonnement serait argumentative : il s’agirait de trouver des arguments pour convaincre les autres et d’évaluer les arguments d’autrui afin d’acquérir des croyances plus solides (Mercier & Sperber, 2011). Si le raisonnement est le résultat d’une adaptation, ces compétences devraient être relativement universelles et on ne devrait pas avoir à les enseigner. L’universalité et le développement précoce de ces compétences permettraient donc de montrer qu’elles ne reposent pas sur un apprentissage culturel spécifique. Cependant, la plupart des études sur le raisonnement et l’argumentation chez les adultes comme chez les enfants, et par conséquent les principaux résultats qui soutiennent la théorie argumentative du raisonnement, se limitent à un échantillon restreint des sociétés humaines : les cultures occidentales. Aussi, on pourrait penser que ces caractéristiques du raisonnement sont davantage l’expression de facteurs culturels plutôt que des traits universaux. Ce travail de thèse s’intéresse à cette question en déployant une approche interculturelle (en comparant les sociétés occidentales, orientales et traditionnelles) et développementale. Les cultures traditionnelles et orientales diffèrent des cultures occidentales sur de multiples aspects - tels que la tradition philosophique, l’approche parentale ou l’accès à l’éducation formelle - qui sont particulièrement pertinents pour tester ces prédictions adaptatives. Le rôle de la discussion a souvent été sous-estimé dans le domaine du raisonnement, à l’exception de certaines études développementales très influentes (Doise & Mugny, 1984; Perret-Clermont, 1980). En coupant le raisonnement de son contexte argumentatif, les psychologues du raisonnement l’ont privé de l’une de ses forces : l’échange d’arguments avec les autres. Dans une première étude, nous avons montré que dans une population traditionnelle – les Mayas indigènes du Guatemala – la discussion en groupe amène à de meilleures performances que le raisonnement individuel. De tels résultats avaient déjà été rapportés pour des populations occidentales et orientales. Deux caractéristiques du raisonnement peuvent expliquer ces résultats : the biais vers son côté, qui empêche les individus d’améliorer leurs performances individuelles, et l’habilité à évaluer les arguments des autres, qui permettent aux individus de bénéficier des discussions de groupes (Article 1). Dans trois études exploratoires, nous avons apporté des preuves que le bénéfice de l’argumentation peut aussi s’étendre au raisonnement moral. La première étude confirme que les arguments peuvent faire changer les individus d’avis même dans des jugements moraux impliquant une forte charge émotionnelle. En revanche, les seconde et troisième études n’ont pas permis de révéler des effets notables de la discussion sur les jugements moraux (Chapitre 2). Avant l’âge de trois ans, les enfants échangent des arguments avec leurs parents et leurs frères et sœurs. Cependant, aucune expérience n’a montré que les enfants de cet âge sont sensibles à la qualité des arguments. Dans une première étude, nous fournissons des preuves expérimentales que les enfants de deux ans sont sensibles à la force des arguments (Article 3)... / Within cognitive science, most studies of communication have focused on how we understand communication and not on how we evaluate it. According to the epistemic vigilance framework (Sperber et al., 2011) a set of mechanisms would be devoted to evaluating other people's messages to protect us from potentially misleading information, allowing communication to work smoothly and to remain mostly honest. In this framework, reasoning would have evolved to allow for a finer grained discrimination of messages. The main function of reasoning would be argumentative: to find reasons in order to convince others, and to evaluate others' reasons in order to adopt better supported beliefs (Mercier & Sperber, 2011).If reasoning is an evolved adaptation, these skills should be relatively universal and they should not have to be taught. Universality and early development is suggestive of skills that do not rest on specific cultural learning. However, most of the studies on reasoning and argumentation, either with adults or children, and consequently the main results supporting the argumentative theory of reasoning, are limited to a small range of human societies: Western cultures. One can argue that the features of reasoning might be the expression of specific cultural factors rather than universals traits. The present thesis addresses this question by deploying a cross-cultural (comparing Western, Eastern, and traditional societies) and a developmental approach. Traditional and Eastern cultures differ from Western cultures in dimensions such as philosophical tradition, parenting styles, or access to formal education that are particularly relevant to test these adaptive predictions.The role of discussion has been often underestimated in the field of reasoning, with the exception of some influential developmental research (Doise & Mugny, 1984; Perret-Clermont, 1980). Cutting reasoning from its argumentative contexts, psychologists of reasoning deprived it from one of its strength, the exchange of arguments with others. In a first study we showed that, as reported in Western and Eastern populations, group discussion yields better performance than individual reasoning in a traditional population – indigenous Maya from Guatemala. Two features of reasoning can account for this improvement: the myside bias, which precludes individuals from improving their performance on their own, and the ability to soundly evaluate others’ arguments, which allows individuals to benefit from group discussions (Article 1). In three exploratory studies we brought some evidence that the benefit of argumentation could be extended to moral judgments. The first one confirms that arguments can make people change their mind even on some emotionally charged moral judgments. By contrast, the second and the third ones failed to reveal consistent effects of discussion on moral judgments (Chapter 2).Before the age of three, children exchange arguments with their parents and siblings, but no experiment has demonstrated that they are sensitive to argument quality. In a first study we provide experimental evidence that 2-year-olds are sensitive to argument strength (Article 3). However, these skills might have been fostered by the particular cultural context of Western middle- and upper-class families, to which most children studied belong. No experimental data had been gathered in Eastern or traditional societies. A series of experiments first revealed that, as reported in Western culture, Mayan (Article 4) and Japanese (Article 7) children can discriminate between a strong (perceptual) argument and a weak (circular) argument. Second, Mayan (Article 4) and Western (Article 5) children are shown to follow the testimony of a dominant over that of a subordinate while Japanese participants favor the testimony of the subordinate (Article 8). ...
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Les quantités dans la nature : les conditions ontologiques de l’applicabilité des mathématiques / Quantities in Nature : the Applicability of mathematics and its ontological conditions

Tricard, Julien 05 December 2019 (has links)
Si nos théories physiques peuvent décrire les traits les plus généraux de la réalité, on sait aussi que pour le faire, elles utilisent le langage des mathématiques. On peut alors légitimement se demander si notre capacité à décrire, sinon la nature intime des objets et phénomènes physiques, du moins les relations et structures qu’ils instancient, ne vient pas de cette application des mathématiques. Dans cette thèse, nous soutenons que les mathématiques sont si efficacement applicables en physique tout simplement parce que la réalité décrite par les physiciens est de nature quantitative. Pour cela, nous proposons d’abord une ontologie des quantités, puis des lois de la nature, qui s’inscrit dans les débats contemporains sur la nature des propriétés (théorie des universaux, théorie des tropes, ou nominalisme), et des lois (régularités, ou relations entre universaux). Ensuite, nous examinons deux sortes d’application des mathématiques : la mathématisation des phénomènes par la mesure, puis la formulation mathématique des équations reliant des grandeurs physiques. Nous montrons alors que les propriétés et les lois doivent être comme notre ontologie les décrit, pour que les mathématiques soient légitimement, et si efficacement, applicables. L’intérêt de ce travail est d’articuler des discussions purement ontologiques (et très anciennes, comme la querelle des universaux) avec des exigences épistémologiques rigoureuses qui émanent de la physique actuelle. Cette articulation est conçue de manière transcendantale, car la nature quantitative de la réalité (des propriétés et des lois) y est défendue comme condition d’applicabilité des mathématiques en physique. / Assuming that our best physical theories succeed in describing the most general features of reality, one can only be struck by the effectiveness of mathematics in physics, and wonder whether our ability to describe, if not the very nature of physical entities, at least their relations and the fundamental structures they enter, does not result from applying mathematics. In this dissertation, we claim that mathematical theories are so effectively applicable in physics merely because physical reality is of quantitative nature. We begin by displaying and supporting an ontology of quantities and laws of nature, in the context of current philosophical debates on the nature of properties (universals, classes of tropes, or even nominalistic resemblance classes) and of laws (as mere regularities or as relations among universals). Then we consider two main ways mathematics are applied: first, the way measurement mathematizes physical phenomena, second, the way mathematical concepts are used to formulate equations linking physical quantities. Our reasoning has eventually a transcendental flavor: properties and laws of nature must be as described by the ontology we first support with purely a priori arguments, if mathematical theories are to be legitimately and so effectively applied in measurements and equations. What could make this work valuable is its attempt to link purely ontological (and often very ancient) discussions with rigorous epistemological requirements of modern and contemporary physics. The quantitative nature of being (properties and laws) is thus supported on a transcendental basis: as a necessary condition for mathematics to be legitimately applicable in physics.
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L’argumentaire antiréaliste de Guillaume d’Ockham dans les chapitres 14 à 17 de la Somme de Logique I : analyse critique des mérites, limites et enjeux d'une position nominaliste

Larocque, Alexandra 09 1900 (has links)
Ce mémoire propose une étude critique des chapitres 14 à 17 de la première partie de la Summa logicae de Guillaume d’Ockham (v. 1285-1347), philosophe et théologien du bas Moyen-Âge. Ces quatre chapitres présentent la position d’Ockham dans la querelle des universaux, débat intellectuel marqué qui a opposé plusieurs écoles de pensée du milieu universitaire médiéval. Pour sa part, Ockham défend une position nominaliste selon laquelle 1. tout ce qui existe est de soi singulier; et 2. les universaux, ces concepts uniquement accessibles par l’esprit, n’existent pas. S’opposant au réalisme, Ockham s’y adresse notamment à l’un de ses collègues franciscain, Jean Duns Scot (v. 1266-1308). Ce mémoire a pour objectif d’identifier d’abord les mérites de la position nominaliste face au réalisme quant au statut des universaux et à la philosophie du langage et ensuite les tensions internes au nominalisme ockhamiste lorsque nous tentons de concilier celui-ci à l’ontologie et à la théologie catholique. Il s’agira donc de montrer que l’antiréalisme parvient à défaire le réalisme dans une perspective logique, mais que certains problèmes demeurent lorsque nous l’analysons dans une perspective ontologique ou théologique. Mots-clés : Guillaume d’Ockham, philosophie médiévale, Moyen-Âge, universaux, Jean Duns Scot, scolastique, ontologie, théologie catholique, logique, sémantique / This thesis proposes a critical study of chapters 14 to 17 of the first part of William of Ockham’s Summa logicae, a philosopher and theologian of the late Middle Ages (c. 1285-1347). These four chapters present Ockham's position in the problem of universals, a marked intellectual debate that opposed several philosophical and theological schools of the medieval academic world. For his part, Ockham defends a nominalist position according to which 1. everything that exists is inherently singular; and 2. universals, those concepts only accessible to the mind, do not exist. Opposing realism, Ockham addresses one of his Franciscan colleagues in particular, John Duns Scotus (c. 1266-1308). This thesis’s first aim is to identify the merits of a nominalist position vis-à-vis realism in regard to the status of universals, and second, to mark the tensions internal to Ockham’s nominalistic approach in its conciliation with ontology and catholic theology. It will thus be shown that antirealism succeeds in defeating realism from a logical perspective, but that some problems remain when we analyse it from an ontological or theological perspective. Keywords: William of Ockham, medieval philosophy, Middle Ages, universals, John Duns Scotus, scholastic, ontology, catholic theology, logic, semantics.

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