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Frontières quotidiennes : exploration de mon processus de création : études sur les effets de vérité au sein des productions médiatiques / Exploration de mon processus de création : études sur les effets de vérité au sein des productions médiatiquesBeauchesne, Luc 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente le travail de réflexion qui a conduit à la création d’une œuvre nommée Frontières quotidiennes. La recherche prend pour thème initial le quotidien d’un artiste. Par une série de questions, l’auteur s’interroge sur la notion de vérité en art. Il passe en revue les étapes de création de son projet, de l’idée à l’exposition. Il positionne son travail en relation avec d’autres œuvres réalisées par des artistes ayant une grande renommée. En conclusion, ce mémoire révèle la vérité. Elle tient au fait qu’il existe de multiples vérités. Les artifices mis en place par l’artiste dans son projet amènent le spectateur à construire un moteur d’inférence qui oriente sa perception et son interprétation du réel. L’auteur incite le spectateur à porter un regard critique sur les images numériques qui lui sont soumises par les médias actuels.
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La lecture derridienne de HeideggerOuellette, Régis 18 February 2021 (has links)
Notre question est la suivante : à partir du programme philosophique inauguré et élaboré par Derrida autour de la question du signe dans De la grammatoloqie (1967), est-il possible de déceler et de juger de la cohérence de sa démarche et par là de comprendre son «interprétation» innovatrice de la pensée de Heidegger dont l'un des aboutissements théoriques se trouve, selon nous, dans son livre intitulé Heidegger et la question (1987)? Le programme philosophique inaugural de De la grammatologie démontre que le concept derridien d'écriture excède le phonocentrisme de la tradition métaphysique occidentale et qu'il est le fondement sans cesse différé de l'expérience de la vérité. Tout cela se reproduit-il dans les lectures derridiennes de Heidegger ?
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Vérité et conscience dans la Phénoménologie de l'esprit de HegelLamontagne, Marc 21 February 2021 (has links)
Notre mémoire dégage la nature du rapport de la conscience et de la vérité dans la Phénoménologie de l'esprit de Hegel selon deux aspects. D'un côté, la vérité est ce à quoi la conscience se rapporte comme une réalité en soi normative qu'elle distingue de son savoir. Mais, dès lors qu'elle veut s'assumer de la vérité de son savoir, elle fait l'expérience de la non-vérité de ce qu'elle tenait pour le Vrai. Cette expérience que fait la conscience et qui entraîne la perte d'elle-même, Hegel l'appelle la dialectique. De l'autre côté, l'absolu n'a pas seulement pour Hegel la teneur d'une substance, il est bien plutôt sujet, c'est-à-dire auto-mouvement mouvement d'advenir qui se manifeste phénoménalement en se déployant au cœur de l'opposition conscientielle du concept et de l'être, pour s'y montrer comme leur unité fondamentale. Le mémoire tente de cerner comment ces deux mouvements se concilient et quelles en sont les modalités d'accomplissement.
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L'évolution du concept de vérité et l'interprétation critique de Platon chez Heidegger de 1927 à 1943Côté, Gabriel 27 September 2018 (has links)
Ce mémoire se donne pour objectif de montrer le lien entre le développement de la thèse de Martin Heidegger au sujet de l’essence de la vérité et son interprétation critique de la philosophie de Platon au cours de la période du « tournant ». Pour ce faire, nous retracerons dans une première partie la genèse de la thèse heideggérienne sur l’essence de la vérité d’Être et Temps (1927) à « De l’essence de la vérité » (1930). Nous nous intéresserons ensuite dans une deuxième partie aux diverses interprétations de Heidegger de la philosophie de Platon entre 1931 et 1943. Nous chercherons alors à montrer la complémentarité de ces interprétations par-delà leurs nombreuses différences. L’ensemble de ce parcours fera ressortir que la matrice de l’évolution de la thèse de Heidegger sur l’essence de la vérité réside dans l’évolution de son rapport à Platon, lequel vacille toujours entre l’admiration et la reconnaissance d’une dette, et la nécessité d’un dépassement.
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Les commissions vérité et les violations droits de l’homme et du droit international humanitaire / Truth commissions and human rights and international humanitarian law violationsGuematcha, Emmanuel 18 December 2012 (has links)
Après la commission de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et dans le cadre parfois d’une transition ou d’une situation post conflictuelle difficile, les Commissions vérité ont été de plus en plus créées au sein des Etats. Parce qu’elles sont destinées à l’examen de violations de règles établies en droit international, se pose la question de leur rapport avec ce droit. Par leurs spécificités formelles et la flexibilité de leurs règles, leur utilisation du droit international et leur prise en compte des victimes, elles constituent un cadre particulièrement novateur dédié à l’examen des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Cependant, instances non judiciaires et eu égard aux évolutions du droit international, elles conduisent à s’interroger sur la responsabilité pour ces violations et des obligations internationales de l’Etat à cet égard, et à exiger la mise en œuvre de la responsabilité pénale pour la commission des violations les plus graves qu’elles ont constatées. / In time of transition or in post conflict situations, many truth Commissions have been increasingly created within many States to deal with a past caracterised by many human rights and international humanitarian law violations. Because they are dedicated to investigate violations of established rules of international law, the question emerge on their relationships with international law. Their formal characteristics and their flexibility, their use of international law and the focus and attention they give to the victims of these violations, make them appear to be an innovative mean allowing specific review of violations of human rights and international humanitarian law. However, because there are non-judicial bodies and taking into consideration the developments of international law, they raise questions about responsibility for these violations and international obligations of the State in this regard, and lead to the requirement of prosecution and the implementation of criminal liability for the serious violations they reported.
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Dialogue sur l'avenir de la démocratie libérale : John Rawls, Richard Rorty et Leo StraussBoulet, Paul-Emile 10 1900 (has links)
Réalisé en cotutelle avec l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV). / Nos recherches ont pour point de départ le constat d’un manque de dialogue entre trois philosophies politiques du XXe siècle nous provenant des États-Unis alors même que cet État devrait être le chef de file et un modèle d’ouverture en matière de réflexion sur la démocratie libérale. Les trois philosophies politiques en question sont celles de John Rawls, de Richard Rorty et de Leo Strauss. Nous avons donc procédé à l’amorce d’un dialogue en mettant en relation les idées des trois auteurs sur les grands thèmes de la vérité, de l’histoire, des dimensions de l’homme et des principes démocratiques, et avons fait un effort supplémentaire de rapprochement en montrant le rapport de chacun à onze dualismes classiques liés à ces quatre thèmes. Ces dualismes sont des oppositions binaires habituellement vénérables qui classent et divisent deux ordres de réalité. Avec ce langage commun des dualismes classiques, les obstacles aux rapprochements dus aux jeux de langage ou aux vocabulaires trop particuliers des trois auteurs sont tombés. Nous montrons d’abord qu’aucun vainqueur clair ne ressort de notre confrontation, mais qu’il y a moyen de porter un jugement sur les trois auteurs en fonction de critères non controversés (cohérence, complexité ou nuances, capacité à réfuter les deux autres). Ensuite, une confrontation et un dialogue directs des trois positions permettent de les faire s’exprimer sur les mêmes enjeux et de dégager des conclusions d’intérêt général dépassant le débat d’auteurs. Ces conclusions montrent quel genre de compromis peut être trouvé entre les principes de vérité et d’histoire, approuvent le projet de résoudre les tensions dans la vision de l’homme, en particulier entre les sphères publiques et privées, mais rappellent l’importance du point de vue ancien sur les principes repris par la démocratie (liberté, égalité, justice), ne serait-ce que pour faire contrepoids à la tendance générale. Ultimement, nous montrons comment de cette confrontation peut se dégager le programme pour la philosophie politique de vivre dans une tension féconde entre critique (prémoderne) et confiance (moderne), ainsi que la nécessité réaffirmée de poursuivre les efforts de dialogue pour rendre notre pensée digne de l’idée de la démocratie libérale. / Our study stems from the awareness that three twentieth-century political philosophies emanating from the United States have not partaken in any serious dialogue, even though this country should be a leader and model of openness regarding the topic of liberal democracy. The three political philosophies in question are those of John Rawls, Richard Rorty and Leo Strauss. Consequently, we have initiated a dialogue by confronting the ideas of these three thinkers on matters concerning truth, history, the dimensions of man, and democratic principles, having furthered this effort by highlighting the opinion of each on eleven classical dualisms related to these four matters. These dualisms are binary oppositions, generally venerable, which classify and divide two orders of reality. Using the common language of classical dualisms allowed us to overcome the obstacles due to the particular language game or vocabulary of each. In the first place, we show that if no real victor emerges from our confrontation, it is possible to judge each of the thinkers according to non contentious criteria (consistency, complexity or subtlety, capacity to refute the other positions). Then we illustrate that the direct confrontation through dialogue allows each of the three positions to express itself on the same issues and leads one to conclusions regarding matters beyond simple exegetic analysis. These conclusions show what kind of compromise is possible between the principles of truth and history. They support the project of resolving the tensions in our understanding of man, in particular, between the public and private spheres. Finally, they remind us of the importance of the ancient view of democratic principles (freedom, equality, justice), if only to counterbalance the current overwhelming trend. Ultimately, we explain how this confrontation can lead to a program for a political philosophy which balances the claims of (premodern) criticism and (modern) confidence, as well as restates the importance of continuing the dialogue in order that our thought be worthy of the idea of liberal democracy.
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Autoritarismes étatiques et régulation religieuse du politique en République démocratique du Congo : analyse discursive de la parole épiscopale catholique sur les élections (1990-2015)Ndongala Maduku, Ignace 07 1900 (has links)
Centrée essentiellement autour de la parole épiscopale congolaise, la présente recherche porte sur les articulations de la religion et du politique dans une perspective limitée au catholicisme en RDC. En prenant pour base empirique la ville de Kinshasa, elle thématise les effets des dynamiques religieuses sur les fermentations sociales et les changements politiques dans un contexte d’autoritarisme. Celui-ci est, dans ce travail, problématisé comme le fait conjoint de l’institution étatique et de l’organisation religieuse catholique. Le choix de cette approche relationnelle basée sur les interactions entre religion et politique, permet d’inscrire ce travail dans le champ d’études des sciences des religions. L’approche retenue s’appuie également sur les avancées de la sociologie politique et éclaire la régulation religieuse du politique, rarement étudiée par les sciences humaines. Cette recherche s’inscrit donc à l’intersection entre l’histoire, la sociologie, les sciences politiques, l’anthropologie, l’analyse du discours, la philosophie et la théologie. Sa thèse centrale est organisée autour d’une question principale : comment la religion participe-t-elle à la régulation du politique dans le contexte d’autoritarisme caractéristique de la RDC ? La réponse à cette question croise l’approche fonctionnelle de la religion et l’analyse des déclarations institutionnelles de l’épiscopat congolais. Elle esquisse les relations entre, d’une part, contextes et événements sociopolitiques et d’autre part, discours et pratiques religieuses. Elle construit la scène religieuse à partir de la trajectoire sociopolitique, économique et culturelle de la RDC entre 1990 et 2015, sous les Présidents J.-D. Mobutu, L.-D. Kabila et J. Kabila. Elle étudie l'offre normative de sens de leurs éminences J.-A. Malula, F. Etsou et L. Monsengwo. L’analyse de la rhétorique de l’épiscopat sur les élections vérifie la plausibilité sociale et l’efficience politique de la parole épiscopale congolaise. Elle se ressource dans la pragmatique de la communication telle que mise en œuvre dans l’analyse argumentative du discours de R. Amossy et dans celle du discours politique de P. Charaudeau. En mettant la focale sur l’objet linguistique « vérité des urnes », la recherche pose au niveau normatif, juridique et éthique, le problème de l’institutionnalisation d’un État de droit en RDC. Les élaborations sur ce dernier niveau s’articulent autour de l’inscription de l’éthique dans l’agir politique. L’examen des modes conventionnels d’action des chrétiens (élections de 2006 et 2011) et non conventionnels (marche des chrétiens de 1992 et 2012) conduit à éclairer les modes de reproduction ou de contestation de l’autoritarisme étatique par l’organisation religieuse. Il permet de promouvoir une démocratie des valeurs et d’action adossée à la parrhêsia. L’introduction de l’aléthique dans la vie publique donne à voir la parole épiscopale congolaise comme un discours ethopoïétique. C’est sur ce point précis que les élaborations de M. Foucault sur la parrhêsia aident à thématiser la capacité de la religion à informer et à influencer la démocratisation de la RDC. De là, la requête formulée pour un nouveau système d’action institutionnelle de l’organisation religieuse, susceptible de promouvoir le courage de la vérité en situation autoritaire. Cette innovation permet de tenir ensemble les valeurs démocratiques et les valeurs de l’Évangile, en les corrélant à la cohérence axiologique, à la probité morale et à l’intégrité existentielle des protagonistes de la démocratisation de la RDC. / Articulated mainly around the Congolese Episcopal speech, this research focuses on the joints of religion and politics in a limited perspective to Catholicism in the DRC. Taking as empirical basis Kinshasa, she thematizes the effects of religious dynamics on social fermentations and policy changes in an authoritarian context. This is, in this work, problematized as Partner of state institution and the Catholic religious organization. The choice of this relational approach based on the interaction between religion and politics, allows to place this work in the field of study of Religious Studies. The approach is also based on the advances in political sociology and illuminates the religious regulation policy, rarely studied by the humanities. This research is therefore the intersection between history, sociology, political science, anthropology, discourse analysis and theology. Its central thesis is organized around a central question: how religion she participates in the policy of regulation in the context of authoritarianism characteristic of the DRC? The answer to this question crosses functional approach to religion and the analysis of institutional statements by the Congolese bishops. It outlines the relationship between on the one hand, and socio-political events and contexts other, speech and religious practices. It built the religious scene from the sociopolitical, economic and cultural trajectory of the DRC between 1990-2015, Under the Presidents J.-D. Mobutu L.-D. Kabila and J. Kabila. She studies the normative sense to offer their eminences J.-A. Malula, F. Etsou and L. Monsengwo. The analysis of the rhetoric of the episcopate on elections plausibility checks social and political efficiency of the Congolese Bishops' word. The resource in the pragmatics of communication as implemented in the argumentative discourse analysis R. Amossy and in the political discourse of P. Charaudeau. By putting the focus on linguistic object "truth of the polls", the research raises the normative, legal and ethics, institutionalization problem of the rule of law in the DRC. Elaborations on this last level revolve around the inclusion of ethics in political action. The review of conventional modes of action of Christians (2006 elections and 2011) and unconventional (on Christians in 1992 and 2012) led to enlighten reproduction modes or challenge to the state authoritarianism by the religious organization. It helps promote democracy values and action backed parrhesia. The introduction of the alethic in public life gives you the Congolese Episcopal ethopoïétique speech as a speech. It is on this point that M. Foucault elaborations on parrhesia help thematize the ability of religion to inform and influence the democratization of the DRC. From there, the request made for a new system of institutional action of the religious organization, capable of promoting the courage of truth in authoritarian situation. This innovation allows to hold together the democratic values and the values of the Gospel, by correlating the consistency axiological, moral probity and existential integrity of the protagonists of democratization of the DRC.
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Enjeux politiques du rationalisme critique chez Karl Popper. / Political stakes of critical rationalism in Karl Popper's worksAbessolo Metogo, Christel-Donald 27 June 2013 (has links)
L'intérêt de l'humanité pour la connaissance se joue sur deux fronts : celui de la réduction de l'ignorance, et celui de l'action tant individuelle que collective. Aussi la manière dont nous acquérons le savoir est-elle essentielle, parce qu'elle préjuge aussi bien de notre perception du monde que de notre conscience de nous-mêmes et de la société. Car si, avec la raison comme alliée, l'homme se découvre des potentialités illimitées, nous aurions pourtant tort de passe outre une stricte réalité, celle de notre ignorance infinie, celle, au fond, de notre incapacité à cerner, de façon sûre et certaine, quoi que ce soit de ce monde complexe et en évolution constante qui nous accueille. C'est pourquoi, pour Karl Popper, toute rationalité véritable doit être critique, c'est-à-dire pluraliste et débattante, seule façon de considérer objectivement l'écart qui nous sépare de la vérité et, par suite, d'agir avec prudence et discernement, dans l'intérêt de la science comme dans celui de la collectivité. / Our interest for knowledge is based on two essential principles : the first one aims at reducing ignorance while the second one emphasizes individual and collective actions. So, the way we acquire knowledge is essential as it foresees at the same time our perception of the world as well as our being aware of our existence and that of the society as a whole. Indeed, if the Man uses reason his ally, he will discover unlimited potentialities, then we will be mistaken in not taking in consideration this strict reality of our unlimited ignorance, the one that, in reality, anf from the bottom of our not being able to certainly and surely encircle anything in this fast-growing world that dewells us. That is why Karl Popper, any real rationality has to be critical, it means pluralist and debating. That is the only way to separate the gap between us and the truth, and then, lead us to act with caution and discernment ib the interest of science and in the interest of the community.
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Certitude, évidence et vérité chez Descartes : La question du fondement cartésien de la connaissance / Certainty, evidence and truth in Descartes : The question of the cartesian foundation of knowledgePeretti, François-Xavier de 01 March 2014 (has links)
Une des interprétations dominantes de la philosophie de Descartes consiste à considérer que Dieu garantit une parfaite correspondance entre l'ordre des raisons et l'ordre des choses, de sorte que nos idées peuvent être tenues pour conformes à la réalité telle qu'elle est hors de notre pensée. Nous suggérons que Descartes n'a jamais espéré faire jouer ce rôle à Dieu dans sa théorie de la connaissance et qu'il n'a pas plus prétendu que nous soyons assurés de disposer d'idées adéquates à ce qu'est la réalité hors de notre pensée. Pour cela, nous soutenons que l'importance accordée par Descartes à l'hypothèse d'un Dieu trompeur, est largement surestimée par les commentateurs, et qu'elle ne sert qu'à justifier, par contrecoup, le rôle que la véracité divine ne joue pas dans sa philosophie première. Nous défendons la thèse selon laquelle le fondement de la vérité revient, en ultime instance, chez Descartes, à l'"ego cogitans", de sorte que la vérité, du point de vue de l'esprit humain, n'est pas ce à quoi la pensée doit d'être conforme, mais ce qui ne peut qu'être conforme à notre pensée. Par conséquent, nous suggérons que l'ego joue, par défaut, dans la philosophie première de Descartes, le rôle trop souvent accordé à Dieu par ses commentateurs. / One of the dominant interpretations of Descartes' philosophy consists in considering that God assures a perfect conformity between the order of reasons and the order of things, in such a way that our ideas can be regarded in accordance with the reality such as it is out of our thought. We suggest that Descartes has never hoped that God could play this part in his theory of knowledge and that he has no more claim that we would be certain of having adequate ideas according to the reality as it is out of our thought. In this aim, we argue that the importance conceded by Descartes in favour of the deceiving God argument is widely over-valued by the scholars, and that it is used only to justify, by repercussion, the part that the veracity of God doesn't play in Descartes' first philosophy. We defend the thesis from which the foundation of the truth in Descartes' philosophy is, in the final analysis, built on the "ego cogitans" in such a way that the truth, for the human mind, is not what the mind has to conform to, but what is necessary conformed to our mind. Consequently, we suggest that the ego, in Descartes' first philosophy, plays, in absence, the role too frequently awarded to God by the scholars.
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Anegnôn - Egnôn - Kategnôn. Aspects littéraires de la polémique antichrétienne dans l'Antiquité / Anegnôn - Egnôn - Kategnôn. Literary features of anti-Christian polemics in AntiquityPiscini, Gianluca 13 December 2018 (has links)
Ce travail porte sur les fragments du Discours véritable de Celse, du Contre les chrétiens de Porphyre, du Discours ami de la vérité adressé aux chrétiens d’Hiéroclès et du Contre les Galiléens de Julien. Son but est d’étudier la façon dont ces traités antichrétiens se rattachent à la tradition littéraire de l’Antiquité. Dans une première partie, nous discutons des problèmes liés à l’étude de ces œuvres. Dans une deuxième partie, nous étudions l’emploi polémique des références littéraires chez les polémistes. Une troisième partie est consacrée aux attaques ad hominem contre les personnages bibliques et contre les chrétiens. Enfin, une quatrième partie étudie la forme littéraire de ces œuvres : le choix du titre et du public, mais aussi la structure et le genre littéraire. / This work deals with the fragments of Celsus’ True Discourse, Porphyry’s Against the Christians, Hierocles’ Truthful Discourse to the Christians and Julian’s Against the Galileans. Its purpose is to study the way these anti-Christian treatises use the literary tradition of Antiquity. In the first part, we discuss some problems related to the study of these works. In a second part, we study the polemical use of literary references in these texts. A third part is devoted to ad hominem attacks against biblical characters and against Christians. Finally, a fourth part studies the literary form of these works : the choice of the title and the audience, but also their structure and their literary genre.
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