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Sens, référence, idéographie : études sur et autour de Frege / Sense, reference, conceptual script : studies on Frege

Trebaul, Dewi 11 December 2015 (has links)
Notre travail de thèse aborde la question suivante : quel est le thème de l'idéographie frégéenne ? Nous y répondons en questionnant l'emploi de la terminologie modèle-théorique ordinairement employée. Notre méthode consiste en un examen détaillé des Grundgesetze, ainsi qu'en une approche comparative avec les œuvres de deux objecteurs contemporains de Frege, le Tractatus-logico philosophicus de Wittgenstein et les Fondements de la géométrie de Hilbert. Pour déterminer ce dont traite l'idéographie, il faut envisager la manière dont sont rendues signifiantes les expressions qu'elle contient. En vue de répondre à cette question, un examen du statut des notions de sens et de référence est accompli, au niveau épistémique, correspondant à la compréhension par un locuteur, ainsi qu'au niveau théorique, concernant leur place précise dans le compte-rendu des démonstrations en langage idéographique. Les notions de sens et de référence sont expliquées par des éclaircissements : leur introduction est déjà leur mise en œuvre. Nous privilégions une lecture interne de ces notions. Au centre de notre travail se trouve le défi formaliste : peut-on conjuguer l'idéal d'une corrélation bi-univoque entre signes et sens et l'exigence d'une pluralité de signes de même sens, nécessaire aux définitions ? Nous montrons que la distinction entre sens et référence conserve un rôle opératoire dans l'idéographie, qu'elle illustre la fécondité démonstrative du système, ce qui a peu été souligné jusqu'à présent dans les études frégéennes. Ainsi il est possible de défendre Frege face à ce défi en soutenant que la diversité des sens, même corrélée à la diversité des signes, ne lui est pas réductible. / Our doctoral thesis addresses the following question : what is the theme of the fregean conceptual script? We answer it in questioning the model-theoretical framework currently used. Our method consists in a close study of the fregean texts, especially the Grundgesetze, and in a comparative approach with the works of two contemporary critics of Frege, the Tractatus logico-philosophicus by Wittgenstein and the Foundations of geometry by Hilbert. To determine what the fregean conceptual script is about, we have to consider how the expressions it contains are made significant. For that purpose, a close examination of the notions of sense and reference is carried out, at the epistemic level, that corresponds to the understanding by a speaker, and at the theoretic level, that concerns the role it plays in the account of proofs in the conceptual script. Frege explains the notions of sense and reference through elucidations: their introduction is already part of their use. We favour an internal reading of these notions.Crucial in our work is what we reconstruct as a formalist challenge addressed to Frege: is it possible to combine the ideal of a one-one correlation between signs and senses with the demand of a plurality of signs with the same sense, necessary for the purpose of definitions? We show that the distinction between sense and reference retains an operative role in the conceptual script, that it highlights the fecundity of the system, which has seldom been underlined in the fregean studies. Thus we argue that Frege can face that formalist challenge, because the plurality of senses, even when it is correlated with the plurality of signs, cannot be reduced to it.
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La construction de la réalité historique chez le chroniqueur Jean Froissart / The Construction of Historical Reality in Jean Froissart’s Chronicles

Vejrychová, Věra 21 January 2017 (has links)
Le projet historique de Jean Froissart s’inscrit dans un discours particulier sur les genres historiques, sur les rapports entre la forme et la vérité que le récit des faits est censé véhiculer, sur la manière de construire l’autorité de l’histoire racontée. C’est au croisement entre ce contexte et l’individualité de l’auteur que nous avons voulu sonder les perspectives du chroniqueur sur l’écriture historique. Préoccupé dès le début par les questions de l’impartialité et de la crédibilité de son propos, Froissart met en place un système référentiel de plus en plus complexe qui a pour but d’authentifier son récit des grands événements qui secouaient les royaumes occidentaux depuis presqu’un siècle. La réalité historique que Jean Froissart recrée dans ses Chroniques est dépendante des facteurs personnels qui conditionnaient son appréhension du monde, des manières dont il s’identifiait dans la société de son temps. Elle est recréée avec un grand talent de raconter, mais aussi – ce que l’on a trop souvent méconnu – avec un souci de plus en plus accru de découvrir et d’exposer les réseaux de causes qui sont à l’œuvre dans le cours des événements. Cependant, les moyens littéraires auxquels Froissart faisait appel et qui sont associés notamment à l’art du conteur qu’il était, participent eux à l’authenticité de l’histoire qu´il raconte. Car si le chroniqueur se veut celui qui éternise les faits dignes de mémoire, il se refuse en même temps à écrire une autre histoire que véridique. Et cette préoccupation première de son écriture ne doit pas être obscurcie par le fait que son approche ne corresponde pas à nos critères contemporains de l’écriture de l’histoire. / Jean Froissart´s historical project falls within a specific discourse on historical genres, on relationships between form and truth which an account of deeds is expected to convey, on the manner in which the authority of a story being told is constructed. It is on the very intersection of this context and the individuality of the author that I based my search for the chronicler’s perspectives on the writing of history. Froissart was from the outset concerned with the issues of impartiality and credibility of his account and created a system of references, which grew more and more complex, designed to authenticate his version of important events which had been shaking the West for almost a century. The historical reality which Jean Froissart recreates in his Chronicles is dependent on personal factors which determined his understanding of the world as well as his self-identification within the society of his time. It is undeniably recreated with great storytelling talent, but also – and this has often been overlooked – with growing desire to discover and expose the relations of causes which were at work in the course of the events. Nonetheless, Froissart’s literary means, which are often associated with his artistry as a storyteller, do contribute, for their part, to the authenticity of the story. For if the chronicler presents himself as the one who eternalizes deeds worthy of remembrance, he refuses at the same time to write any other history than the true and truthful one. This primary concern of his should not be obscured by the fact that his approach and methods do not correspond to our contemporary criteria of historical writing.
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Romanciers cyniques : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq / Cynics novelists : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq

Fustin, Ludivine 11 January 2017 (has links)
À travers l’étude des romans de trois écrivains jugés cyniques – au sens antique ou moderne du terme –, il s’agit de chercher à définir un nouveau statut auctorial dans l’histoire du champ littéraire du XIXe au XXIe siècles : celui de romancier cynique. Le fil conducteur de cette recherche procède, avant tout, du rapport fondamental qu’entretient le cynisme avec la vérité. Vérité historique, lorsque ces écrivains envisagent le cynisme (notion qui touche aussi bien à la philosophie, à la psychologie qu’à la morale) comme un matériau romanesque, autrement dit, un thème, un caractère, une attitude à exposer afin de dévoiler au mieux la réalité de leur siècle respectif. Vérité transhistorique, quand ils s’attachent à révéler ce que sont l’homme et le monde. Le cynisme relève alors d’une pratique, celle du dire-vrai, qui favorise le caractère aléthique du texte littéraire et conditionne la teneur du discours véhiculé par le roman : c’est un centre autour duquel gravitent des thèmes, des éléments narratifs et des procédés d’écriture communs aux écrits romanesques de Mirbeau, de Drieu et de Houellebecq, dont les horizons sont pourtant bien distincts. Cette forte implication du cynisme dans l’espace littéraire suppose nécessairement un rapport singulier au réel ; elle exige du romancier qu’il ménage la rencontre du fictif et du vécu, tout en déclenchant un processus de dévoilement, franc et lucide, à l’égard de la littérature elle-même. Le romancier cynique se doit de mettre à nu les faiblesses, les contradictions, voire les travers de la littérature afin d’être au plus près de ce qu’elle est vraiment. / The antique and modern study of the novels by these three cynical writers aims at trying to portray a new authorial status in the history of nineteenth to twenty-first century literature : the status of the cynical novelist. First and foremost, the common thread of this research comes from the essential link between cynicism and truth. On the one hand, truth as historic truth is defined when cynicism (in its philosophical, psychological and ethical terms) is considered by these novelists as a novel material, in other words, a theme, a character, and an attitude, which exposes the reality of their respective century. On the other hand, truth as transhistorical truth is when they endeavour to unveil what mankind and world are. Cynicism comes therefore from the habit of truth-telling, the one that promotes the alethic aspect of the literary text and determines the content of the speech conveyed by the novel. Mirbeau, Drieu and Houellebecq novels have really definite horizons of their owns. But if I consider the common points to these three writers, I can say that this truth-telling process is a centre around which themes, narrative elements and writing processes gravitate. This strong involvement of cynicism in the literary space necessarily implies a singular connection to reality, therefore, it implies for the novelist both to handle carefully this melting of fiction and real-life experiences and to trigger a process of a honest and lucid disclosure towards literature itself. A cynical novelist must expose the weaknesses, the contradictions and even the quirks of literature in order to be as close as possible to what it really is.
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La quête de l'identité dans le récit : étude stylistique et poétique : Le premier homme d’Albert Camus : Les Oliviers de la justice de Jean Pélégri : Ébauche du père de Jean Sénac : Outremer de Morgan Sportes / The search for identity in the narrative stylistic and poetic study

Acharchour, Tassadit 27 June 2016 (has links)
Cette thèse porte sur la quête de l’identité narrative dans quatre récits : Le premier homme d’Albert Camus, Les Oliviers de la justice de Jean Pélégri, Ébauche du père de Jean Sénac et Outremer de Morgan Sportes. Les auteurs de ces récits ont appartenu à la communauté des Français d’Algérie et, par la suite, à celle des pieds-noirs. Les textes portent, en majeure partie, sur la fin de l’Algérie française. Ceci explique la référence, entre autres périodes, aux années 1954-1962 et aux conséquences dramatiques qui en ont découlé, tels que l’exil et le déracinement. La désignation « Algérie française » contient en elle-même une double référence identitaire, quand elle ne renvoie pas à une pluralité de composantes. Définir ou formuler son identité pose, dans le cas de nos auteurs, une réelle difficulté, qui s’accentue lorsque les origines sont ambiguës. C’est ce que nous avons essayé d’étudier, à travers notamment l’énonciation et la mise en place de l’interlocution, étant donné que le questionnement sur soi est une interrogation adressée par un locuteur à un tiers. Il s’agit, en outre, de mettre en évidence les notions d’altérité et du regard de l’autre, et leur rôle dans la constitution de soi ou de la revendication d’une quelconque identité, car la quête s’organise autour de la relation avec cet autre. Ce travail montre que s’il n’y a pas de réponses claires et suffisantes aux interrogations premières des narrateurs, la recherche d’une identité est un parcours qui aboutit à la construction d’une vérité sur soi donnant sens à l’existence. / This dissertation deals with the quest for narrative identity in four distinct narratives: Le Premier Homme, by Albert Camus; Les Oliviers de la justice, by Jean Pélégri; Ébauche du père, by Jean Sénac; and Outremer, by Morgan Sportes. The authors of these narratives belonged to the community of French people born in Algeria and, later on, to that of the pieds-noirs. The texts examine mainly the end of French Algeria. This accounts for the reference to the years 1954-1962, among other periods of time, and to the tragic consequences these years led to, including exile and uprooting. The designation “French Algeria” in itself contains at least a dual reference to identity, if not referring to a plurality of components. For each of the four authors considered, defining or expressing their identity creates a real difficulty, which increases when origins are ambiguous. This is what I have attempted to explore, notably through the enunciation and interlocution process, as questions about oneself are questions articulated by one person to a third party. Beyond this, my aim is to highlight the concepts of otherness and of the way one is seen by another person, as well as the role they play in the constitution of the self or in the construction of a claim about any identity, for the quest is organized around the relation to this other. This work shows that while there are no clear or satisfying answers to the initial interrogations of the narrators the search for identity is a journey that leads to the construction of a truth about oneself which imparts meaning to one’s existence.
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La détermination d'un verdict en action et contexte

Saghbini, Charbel January 2016 (has links)
Cette thèse tire son originalité du fait qu’elle se situe à la croisée des chemins entre droit et sciences sociales. En mettant en œuvre une sociologie juridique de notre système accusatoire au Canada, nous cherchons à comprendre les manières par lesquelles se construit une vérité judiciaire dans les procès criminels. Dans le cadre d’une perspective ethnométhodologique, cette thèse a pour finalité de cerner les méthodes pratiques employées par les acteurs judiciaires dans leur quotidien afin de produire une vérité judiciaire en tant que fait social objectif. Nous nous sommes ainsi penchés sur l’ensemble des pratiques et des raisonnements qui s’inscrivent dans un contexte d’action où chaque acteur judiciaire est propulsé à rendre compte de sa version de la « vérité », et par voie de conséquence, chercher l’adhésion du juge. Les cas examinés concernent des voies de fait jugés au Québec. Dans un premier temps, cette thèse montre qu’une vérité judiciaire résulte d’un processus de construction, dans lequel la poursuite catégorise des faits en « crime » et l’image d’un individu en « criminel », pour établir la culpabilité de l’accusé hors de tout doute raisonnable. Dans un deuxième temps, une vérité judiciaire est le résultat d’un processus de déconstruction où la défense remet en question ces catégorisations par l’examen de la vraisemblance des faits et de la crédibilité d’un témoin. Dans un troisième temps, la vérité judiciaire est le résultat d’un processus de reconstruction où la défense présente une version alternative aux catégorisations initiales de la poursuite. Alors que le premier processus s’acharne sur l’activité pratique de la poursuite, les deux derniers nous ont permis de comprendre comment le jeu du doute s’opère dans l’activité pratique de la défense. Dans un dernier temps, la thèse montre qu’une vérité judiciaire est déterminée par le juge, ce dernier étant porté à se positionner sur des versions contradictoires par l’examen de la rigueur, de la consistance, de la vraisemblance et de la crédibilité des témoignages.
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La christianisation des campagnes en Afrique romaine à la fin de l'Antiquité (312-439)

Hoohs, Muriel 03 June 2014 (has links)
Dans une société qui avait déjà fait une large place, non au monothéisme en tant que tel, mais à un certain hénothéisme, le christianisme a pu apparaître comme un phénomène inédit, en comparaison du polythéisme traditionnel. Plusieurs originalités le caractérisent, même si séparément, elles peuvent se retrouver dans d'autres mouvements religieux. Dans l'histoire de l'Afrique romaine cependant, l'élément déterminant qui peut expliquer la généralisation des conversions au christianisme se situe peut-être moins dans une croyance en un au-delà meilleur ou dans un rapport d'intimité inédit avec le sacré, que dans les aspects matériels mis en place par l'Église - assistance charitable, réseau d'évêchés, encadrement ecclésiastique - et dans le choix du Prince de faire de son empire un monde chrétien. Cette décision politique, initiée par Constantin et majoritairement suivie par ses successeurs, a sans doute représenté l'un des outils les plus efficaces de la christianisation dans la longue durée, mais elle pose la question des limites du processus, dans la mesure où les individus christianisés n'en sont pas pour autant nécessairement chrétiens, selon la définition que l'on retient pour ce terme. La dimension religieuse et individuelle est essentielle à la compréhension d'un processus qui, malgré la popularité de certaines pratiques, comme le culte des martyrs, a rencontré de nombreux obstacles : depuis le judaïsme et le paganisme, jusqu'au schisme donatiste et aux violences qui lui sont corrélées. Dans sa volonté de les annihiler, le pouvoir a donné à la christianisation de l'empire une dimension politique qui a renforcé l'institution ecclésiastique et sa légitimité. / .
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Thomas d’Aquin Physicien. Étude du Commentaire thomasien sur la Physique et de ses sources rushdienne et albertinienne / Thomas Aquinas as a Physicist. Study of his Commentary on Physics in comparison with Averroes’s and Albert’s works

Brochier, Emmanuel 03 December 2010 (has links)
Après les travaux de F. Del Punta, S. Donati et C. Trifogli, sur les commentaires inédits de la Physique au XIIIe siècle, cette étude propose une réévaluation du commentaire thomasien. En resituant celui-ci dans la tradition exégétique dominée par le Grand commentaire d’Averroès et la paraphrase de Maître Albert, l’intention plutôt énigmatique de Thomas prend un caractère moins théo-centré et, en un sens, plus physique, mais aussi plus paradoxal. / Following the works by F. Del Punta, S. Donati and C. Trifogli on the unpublished comments of Physics in the thirteenth century, this study puts forward a revaluation of Aquinas’s comment. By placing it in the exegetic tradition dominated by Averroes’s great comment and Albert’s paraphrase, Thomas’s rather puzzling intention becomes less theo-centred, and in a way, more physical, but also more paradoxical.
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Dire et représenter le vrai dans les chroniques et les romans chevaleresques catalans : Comparaison des chroniques de Bernat Desclot et Ramon Muntaner et des romans « Tirant lo Blanc » et « Curial e Güelfa » / The concept of truth in the Catalan chronicles and chivalric novels : Comparison betwenn the chronicles of Desclot ant Muntaner ant the novels « Tirant lo Blanc » and « Curial e Güelfa »

Dareys, Vincent 13 January 2012 (has links)
Notre étude comporte deux axes principaux : premièrement, une réflexion sur la signification de la notion de vérité pour les auteurs médiévaux des textes de notre corpus, historiens des XIIIe et XIVe siècles et romanciers du XVe, et sur la perception de cette signification par la critique actuelle; deuxièmement, une étude des rapports qu'entretiennent ces différentes œuvres, qui présentent une symétrie particulière du fait de la reprise de motifs caractéristiques de chacune des chroniques par chacun des romans. Ces deux axes sont mêlés et doivent s'éclairer mutuellement. Nous commençons par une approche sémantique de la notion dans les œuvres, par un repérage des problématiques concernées par notre sujet (littérature et réalité, distinction entre histoire et fiction au moyen âge, particularités du contexte culturel), et par une discussion des interprétations de la critique au sujet de la véridicité des œuvres. Nous recherchons ensuite dans la structure narrative de chacune des œuvres un rapport avec une conception commune de la notion de vérité, ce qui n'implique pas une même intentionnalité. Au contraire, ayant mis en évidence une référence commune à une certaine apparence de vérité, nous tâchons de mesurer la part de fictionnalisation et de parodie que ces œuvres comportent, à des degrés divers. Nous proposons ainsi une lecture des chroniques littéraire plutôt qu'historienne, et une conception de la reprise des chroniques par les romans comme parodie du discours historique. / Our study follows two main lines: first, a reflection on the understanding of the concept of truth by the medieval authors of the texts of our corpus, historians of the 13th and 14th centuries and novelists of the 15th century, and on how contemporary critics perceive this understanding; second, a study of the relations between these different texts which show a particular parallelism since some characteristic features of each chronicle are taken up in each novel. The two lines constantly cross and must throw light on each other. We begin with a semantic approach to the concept of truth in the texts, and then with a look into the issues related to the theme (litterature and reality, distinction between history and fiction in the Middlle Ages, particularities of the cultural context), and a discussion of critical interpretations of the veridicality of the texts. Then, in the narrative structure of each text of the corpus, we look for a relation with a common conception of the notion of truth, wich doesn't imply they have the same intentionality. On the contrary, after pointing out a common reference to a certain appearance of truth, we try to determine the levels of fictionalisation and parody in the different texts. So, we present a literary, rather than historical, reading of the chronicles, and a conception of the reuse of the chronicles by the novels as a parody of the historical discourse.
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Écriture du réel aux frontières de l'expérience mystique : lecture psychanalytique et théologie thérésienne

Silveira Rosa, Fernando 01 1900 (has links)
Cotutelle de thèse: PhD en philosophie par la Faculté de Philosophie de l’Université de Strasbourg et PhD en sciences des religions par l'Institut d’études religieuses de l'Université de Montréal. / Le réel, compris comme un impossible à signifier, apparait comme le point sur lequel philosophes, théologiens et psychanalystes achoppent quand ils lisent le récit d'une expérience mystique. En fait, la mystique se présente pour eux comme un réel, soit un impossible à maitriser par le langage. Pourtant les écrits de Thérèse d’Avila montrent que l’expérience mystique, au contraire, a un lien étroit avec le réel. Pour cerner ce qui, du réel, est en jeu dans ce qui, pour un mystique, constitue une expérience spirituelle singulière, nous nous appuierons d'une part sur le travail de Freud autour de la notion de trace et sur la façon dont Lacan a développé le concept de réel. D'autre part, il s'agira de mettre en perspective une théologie mystique chez Thérèse. Cette double approche marquée par l’attention à ce qui fait frontière entre le sens et le hors sens permettra d'aborder l’écriture comme un support matériel nécessaire pour reconnaitre les traces de l’émergence du réel. Cela nous permettra de postuler que le réel peut être lu comme une condition de possibilité d’existence de l’expérience mystique. À cet effet, Thérèse de Jésus sera convoquée à la fois comme mystique, soit comme celle qui a vécu une expérience avec Dieu, et à la fois comme théologienne, soit comme celle qui a réfléchi à cette expérience. Pour être en mesure de lire cette expérience vécue comme un impossible à représenter, nous nous servirons de la manière dont Freud et Lacan ont développé un savoir autour de ce réel, lu comme Dieu dans la mystique. Mais, là où Freud considérait le spirituel comme relevant du pulsionnel, Lacan définit l’expérience mystique à partir du champ de la jouissance, en l’inscrivant dans le champ de la logique signifiante dont le réel est un produit. Cela nous amènera à réinterpréter la trace inscrite dans le corps comme une dimension du réel qui résiste à la symbolisation du corps parlant. Ce rapport entre le signifiant et le réel permet de reconnaitre les savoirs psychanalytiques et mystiques comme un savoir-faire avec ce qui relève de l’impossible. Dans le cas de Thérèse, ce réel prend la forme du Dieu-Trinitaire comme vérité. Cependant, indiquer cette vérité ne lui suffit pas, car ce qui est en jeu dans cette expérience est vivre l’union avec ce Dieu qui ex-siste au langage. Le savoir-faire avec le réel en devient une conséquence possible, voire une grâce. / The real, understood as something impossible to signify, appears to be the point at which philosophers, theologians, and psychoanalysts stumble when they read an account of mystical experience. In fact, mysticism is presented as an impossible real to master through language. Yet, the writing of Teresa of Avila shows that mystical experience, on the contrary, has a close link with the real. To illuminate what of the real is at stake in what, for a mystic, constitutes a singular spiritual experience, we can look to Freud's work on the notion of trace and to the way in which Lacan developed the concept of the real to gain perspective of the mystical theology of Teresa. This dual approach, marked by attention to the boundary between the tangible and the intangible, makes it possible to consider these works as necessary material support for discerning emergent traces of the real. This allows us to postulate that real can be read as a condition of the possibility for the existence of the mystical experience. Thus, Teresa de Avila will be invoked as both a mystic, one who has lived an experience with God, and as a theologian, one who has also pondered this experience. To be able to understand this lived experience as impossible to represent, we can use the way Freud and Lacan discussions concerning the real, read here as God in mysticism. Yet, Freud considered the spiritual to be part of impulse, whereas Lacan defines the mystical experience in the field of jouissance, inscribing it in the field of signifying logic, of which the real is a product. This leads us to reinterpret the trace inscribed in the body as a dimension of real that resists the symbolic representation of the subject. This relationship between the signifier and the real makes it possible to recognize psychoanalytical and mystical knowledge as a kind of “know-how” of what is impossible. In the case of Teresa of Avila, the real takes the form of the Trinity as truth. To indicate this truth, however, is not enough for her, for what is at stake in this experience is living in union with God who ex-sist in language. In this case, the “know-how” with the real become possibly consequential, even a blessing.
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Sémantique et pragmatique de la musique: Une approche cognitive basée sur le travail de Philippe Schlenker et sur les oeuvres de Franz Liszt

Rodriguez, Hugo 30 March 2021 (has links) (PDF)
Ce travail propose une théorie générale de l'interface entre deux dimensions du fait musical : sa dimension sémantique (les significations que la musique peut contenir) et sa dimension pragmatique (ses usages en contexte). Cette théorie se situe dans une perspective naturaliste, au carrefour de trois disciplines : la philosophie de l'esprit, la psychologie cognitive et la musicologie historique. Elle part du postulat que la sémantique et la pragmatique de la musique sont des cas particuliers de certaines normes universelles (par exemple la norme de vérité) et certaines dispositions cognitives et sociales de l'être humain, pour l'essentiel non spécifiques à ce qu'on appelle la musique, l'art et l'esthétique. La première partie trace les grandes lignes de la théorie. Elle se fonde sur les travaux du linguiste et philosophe Philippe Schlenker. On y défend deux thèses principales : une thèse sémantique et une thèse pragmatique. La thèse sémantique soutient que toute signification musicale est indexicale, c'est-à-dire que toute signification musicale consiste dans le fait d'attribuer à une unité formellement cohérente de sons musicaux un ensemble de causes probables. Ces causes probables des sons musicaux peuvent être des entités réelles et/ou fictives, des entités objectives et/ou subjectives, des entités productrices de son ou non. Dans tous les cas, ces entités sont situées dans le contexte d'écoute de la musique, et la musique les « indique » à l'auditeur (d'où le terme « indexical »). Ces entités sont alors tenues pour être les contenus indexicaux vrais ou faux de la musique. La thèse pragmatique soutient que toute communication en musique consiste à organiser intentionnellement (y compris à distance, via des dispositifs de médiation adéquats, tels que des programmes, des techniques et lieux d'écoute, des rituels et autres conventions) la relation entre la musique composée/interprétée d'une part, et le contexte effectif ou supposé où cette musique sera perçue d'autre part, de sorte à maximiser la pertinence des significations indexicales, vraies ou fausses, inférées de l'écoute musicale dans ce contexte. La seconde partie du travail approfondit ces thèses en étudiant en détail trois phénomènes sémantico-pragmatiques suffisamment riches et complexes : la fiction, la narration et l'évocation. Cette seconde partie est bâtie sur l'analyse de trois poèmes symphoniques de Franz Liszt (Hamlet, Tasso et Mazeppa). Elle est ancrée dans le contexte de la querelle entre la musique à programme et la musique pure, qui a agité les milieux musicaux au XIXe siècle autour des mêmes problématiques que celles de ce travail. / This PhD aims to build a general theory of the interface between two dimensions of music : its semantic dimension (i.e. the meaningful nature of music) and its pragmatic dimension (i.e. the uses of music in context). The theory is grounded in a naturalistic perspective, at the intersection of three disciplines :philosophy of mind, cognitive psychology and historical musicology. The basic premise is that semantics and pragmatics of music are just particular cases of certain universal norms (i.e. the norm of truth) and certain social-cognitive dispositions of the human being, essentially non specific to what is usually called music, art or æsthetics. The first part outlines the main aspects of the theory, building on the work of linguist and philosopher Philippe Schlenker. We defend two claims :a semantic one and a pragmatic one. The semantic claim is that every musical meaning is indexical. In other words, a musical meaning is the set of possible causes attributed to a formally coherent unit of musical sounds, be they real and/or fictional causes, objective and/or subjective causes, sound producing or not sound producing causes. In any case, these possible causes are entities that are located within the listening context and are “indicated” by the music to the listener (hence the use of the word “indexical”). The entities that have possibly caused the musical sounds are, then, considered to be the true or false indexical content of the music. The pragmatic claim is that communication in music consists in organizing intentionally (including indirectly, at a distance, by means of relevant devices, such as programs, listening technologies, performance places, rites and other conventions, etc.) the relation between the composed and/or performed music and the supposed or effective context where the music would be listened, in order to enhance as much as possible the relevance of the true or false indexical meanings, inferred from the musical listening in this context. In the second part, the two hypotheses are further investigated by focusing on more complex semantico-pragmatic issues. We propose an in-depth analysis of three phenomena : fiction, narration and evocation. This three-part study is based on a detailed analysis of three symphonic poems by Franz Liszt (Hamlet, Tasso and Mazeppa). It is also grounded in the context of a central episode of 19th Century musical life :the quarrel between program music and pure music about the same semantic and pragmatic issues. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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