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Les faits justificatifs spéciaux / Special justifications

Dejean de la Bâtie, Alice 06 July 2018 (has links)
Les faits justificatifs spéciaux ont été définis et identifiés, dans le cadre de ces travaux de recherche,comme des causes objectives d’irresponsabilité pénale affectées à une ou quelques infractions précises, et prévues – sauf pour les faits justificatifs spéciaux prétoriens – par un texte lui-même affecté à la fonction justificative. Face à cette tentative d’élaboration d’une définition et d’un régime cohérents, l’éclatement conceptuel et l’enchevêtrement normatif qui caractérisent le droit contemporain s’expriment toutefois avec une acuité troublante dans l’évolution de la justification spéciale. Parce qu’ils sont si discrets à l’échelle de la répression pénale, parce qu’ils n’ont pour garantir leur intégrité ou leur cohérence ni principe cardinal, ni institution dédiée, les faits justificatifs spéciaux ont été entraînés sans résistance parle courant puissant des faits divers, des aléas politiques, des réformes institutionnelles et des espoirs européens. Leur étude a ainsi permis d’étoffer la réflexion doctrinale portant sur la redéfinition jurisprudentielle des infractions, sous l’influence de la Cour européenne des droits de l’homme, et de revenir sur le dévoiement de la norme pénale instrumentalisée par d’autres domaines juridiques à la recherche de symbolisme, et participant ainsi à l’expansion du droit pénal sanctionnateur. Qu’ils pointent du doigt la jurisprudence ou le faiseur de lois, les faits justificatifs spéciaux trahissent par leur modestie et leur petitesse la démesure des ambitions des acteurs institutionnels du droit pénal. / In this work, special justifications have been defined as objective defenses assigned to one or very fewspecific crimes, and provided for – unless they are judge-made – by legal texts centered on their justificatory function. The attempt to construct an accurate definition and a coherent regime was complicated by the conceptual fragmentation and normative entanglement of contemporary French criminal law. Not only are special justifications very subtle mechanisms in the broad scheme of criminalliability, but they do not have, to guarantee their conceptual integrity, the shelter of a dedicated institution or core legal principle. Consequently, special justifications have been carried along by the steady stream of political change, current events, institutional reform and European ambitions. The study of special justifications allows us to reconsider jurisprudential debates regarding judicial (re)definition of crimes under the influence of the European Court of Human Rights. It also gives a new perspective on thewell-documented phenomenon of the “corruption” of criminal law caused by its instrumentalization. In a phenomenon some academics call “disciplinary” criminal law, other legal branches make use of criminallaw’s symbolic strength. In these respects, the subtlety of special justifications exposes the immodesty of judges and legislators with respect to their ambitions for criminal law.
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La notion de procès équitable selon la Cour interaméricaine des droits de l'Homme au regard de la jurisprudence de la Cour européenne et du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies : vers une spécificité latino-américaine / Rights under the light of the jurisprudence of the European Court and the Human Rights Committee of the United Nations : toward a Latin American specificity

De Melo e Silva, Fabia 17 December 2013 (has links)
Cette étude a voulu saisir la dynamique interprétative de la Cour interaméricaine qui permet de construire la notion interaméricaine de procès équitable, en prenant en compte la «perméabilité» de cet organe juridictionnel vis-à-vis de la production jurisprudentielle de la Cour européenne des droits de l'homme et du Comité des droits de l'homme des Nations Unies sur ce sujet. Cette «perméabilité» correspond à un mouvement d'inspiration de la Cour de San José de la jurisprudence des deux organes précités, aussi bien que des éléments normatifs issus d'autres espaces normatifs qui sont ressortis de la recherche. Le fondement de la légitimité d'une telle démarche se retrouve dans la Charte des Nations Unies, plus précisément, dans les articles 55, c et 56. Si dans le développement des garanties matérielles du procès équitable (institutionnelles et procédurales), un mouvement d'inspiration accentué a été perçu, pour ce qui est des garanties instrumentales (garanties d'accès à la justice et garanties d'effectivité de la justice), leur développement a été marqué par un mouvement d'affranchissement de la Cour qui a fait ressortir une spécificité interaméricaine. Ces mouvements, d'inspiration ou d'affranchissement peuvent adopter de multiples «visages». En plus de ces mouvements, nous avons perçu une circularité de normes entre les trois systèmes et là où aucun mouvement n'a été expressément perçu, mais où une compatibilité jurisprudentielle a été délectée, nous appelons d'alignement jurisprudentiel. Le mouvement de circularité de normes entre les systèmes renforce l'existence d'un ensemble minimal de garanties du procès équitable à respecter par les états. / This study aimed to understand the interpretative dynamics of the Inter-American Court in the construction of the Inter-American notion of due process, taking into account the “permeability" of this judicial body vis-à-vis the jurisprudential production of the European Court of Human Rights and the Committee of Human Rights of the United Nations in this regard. This “permeability" corresponds to a movement inspired by the Court of San Jose on the jurisprudence of the Iwo abovementioned organs, as well as on normative elements from other normative spaces that emerged from this research. The basis of the legitimacy of such an approach is found in the Charter of the United Nations more specifically in Articles 55, c and 56. If in the development of the material guarantees of due process (institutional and procedural), an accentuated movement of inspiration was seen regarding the instrumental guarantees (guarantees of access to justice and effective justice guarantees), their development has been marked by a movement of emancipation of the Court who does transpire inter-American specificity. These movements of inspiration and empowerment can adopt multiple "faces". In addition to these movements, it was observed a circulation of rules among the three systems and where no movement was explicitly seen, but a jurisprudential compatibility has been found, we call alignment jurisprudential. The movement of circulation of rules among systems reinforces the existence of a minimum set of guarantees of due process to be observed by countries.
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L'encadrement de la contrainte probatoire en procédure pénale française / The coercitive power’s legal framework on French criminal procedure

Copain, Carine 02 December 2011 (has links)
La procédure pénale française se caractérise par le pouvoir de contrainte probatoire accordé aux autorités chargées de la recherche de la vérité. Celui-ci a fait l’objet d’une activité législative importante au cours de ces quarante dernières années marquée tant par une multiplication des mesures que par un renforcement progressif de leur encadrement. Cette succession des réformes législatives, dont le rythme s’est accéléré depuis le début du XXIe siècle, souligne la difficulté de trouver un équilibre satisfaisant entre, d’une part, l’efficacité de la recherche de la vérité et, d’autre part, l’effectivité des prérogatives accordées à l’individu. La recherche d’un tel équilibre conduit à s’interroger sur l’encadrement de la contrainte probatoire en s’extrayant des classifications traditionnelles des diverses mesures. Une approche historique des prérogatives accordées à l’homme permet de déterminer les droits et principes constituant aujourd’hui cet encadrement. En effet, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 appréhende l’individu en tant que citoyen dans ses relations avec l’Etat. Le respect de la liberté individuelle est dès lors mis en exergue. A ce titre, la création des mesures de contrainte ne peut être arbitraire et leur mise en œuvre doit être raisonnable. A l’issue de la Seconde guerre mondiale, l’individu n’est plus envisagé seulement comme un citoyen mais également comme un membre de l’humanité. L’effectivité de sa dignité et du respect de ses droits, en particulier, de son droit à un procès équitable, complètent en conséquence l’encadrement de la contrainte probatoire. / The main feature of French criminal procedure is the coercitive power attributed to the authorities in charge of seeking the truth. Over the last forty years, the number of statutes relating to this coercitive power largely increased, reinforcing the boundaries of its legal framework. Since the beginning of the 21st century, the path of statutes enactments increased suggesting that there is difficulty in finding the right balance between the efficiency in the truth seeking and the effectiveness of individuals’ rights. Defining the right balance suggests to analyze the coercitive power’s legal framework without relying on the classical legal categories. An historical approach of the individuals’ rights allows us to identify the legal and theoretical framework of the said coercitive power. Indeed, the 1789 Declaration of the Rights of Man and of the Citizen considers the individual as a citizen relating to the State. The respect of individual freedom is the core of the Declaration, preventing arbitrary coercitive measures and an unreasonable use of the coercitive power. After Second World War, the individual has not been considered only as a citizen, but also as a member of Mankind. Accordingly, the respect of individuals’ dignity and rights, especially the right to a fair trial has reinforced the coercitive power’s legal framework.
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La vérité plurielle des médecins : Approche anthropologique de la vaccination contre l’hépatite B, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon / The plural truth of doctors : Anthropological approach to vaccination against hepatitis B, on les pentes de la Croix-Rousse in Lyon

Faya, Jean 25 October 2013 (has links)
La vaccination contre l’hépatite B est loin d’être un objet de consensus pour les médecins du quartier des pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Cette diversité des opinions interroge quand cette maladie semble tuer aujourd’hui en France, sept fois plus que le VIH. Alors nous nous demandons comment se construisent les vérités de chacun et de quelle façon les médecins pensent leur capacité à se mettre en lien avec la réalité du vivant ? Pour tenter de comprendre, nous avons suivi la voie classique de l’enquête de terrain, et nous avons saisi l’opportunité méthodologique d’être à la fois médecin généraliste et chercheur, pour proposer un point de vue anthropologique original, et promouvoir la réflexivité. Ainsi, nous voyons comment les discours de vérité des médecins généralistes, alternatifs ou spécialistes, à l’échelle d’un quartier, prennent forme dans la construction des identités et les jeux de pouvoir qui règlent les positions de chacun. Ces mécanismes offrent aux soignants du sens, autant pour leur existence que pour leur pratique professionnelle. Mais les vérités sont aussi le résultat d’un authentique effort pour accéder au réel. La science est alors considérée comme le principal outil. Le médecin aime encore à trouver d’autres médiateurs, un maître ou une société savante. Et la question de l’expérience vient timidement en dernier, comme non politiquement correcte ou non politiquement souhaitable. Le savoir par l’agir et le voir de la pratique, semble pourtant le point commun de tous. La différence entre le scientifique et le praticien est ainsi questionnée, tout comme la pensée objectiviste des professeurs de médecine et de la science en général. / Vaccination against Hepatitis B is far from being an object of consensus for physicians in the district of the ‘pentes de la Croix-Rousse’ in Lyon. This diversity of opinions questions when this disease seems to kill seven times more than HIV nowadays in France. So we ask ourselves how to construct our truths and how doctors are thinking their ability to establish a connection with the reality of living? To try understanding, we followed the traditional path of the field survey, and we took the methodological opportunity to be both general practitioner and researcher to propose an original anthropological point of view, and to promote reflexivity. Thus we see how the discourse of truth of GPs, specialists or alternative practitioners at the local level, taking shape in the construction of identities and the power games that regulate each other's positions. These mechanisms provide meaning for medical professionals, both for their existence and for their professional practice. But truths are also the result of a genuine effort to access to the reality. Science is then considered as the main tool. Doctors still like to find other mediators, a master or a learned society. And the issue of experience comes timidly last, as not politically correct or not politically desirable. Knowledge through action and seeing things in practice, seems though the common point of all. The difference between the scientist and the practitioner is thus questioned, as the objectivist thinking of professors of medicine and science in general.
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La construction du "droit à la vérité" en droit international: une ressource ambivalente à la croisée de plusieurs mobilisations / Construction of the "right to truth" in international law: an ambivalent tool at the crossroads of several Mobilizations

Naftali, Patricia 08 February 2013 (has links)
En l’espace d’une décennie, le concept de « droit à la vérité » est parvenu à s’imposer dans le paysage des institutions et juridictions de protection des droits de l’homme. Il a été initialement reconnu dans le cadre des disparitions forcées par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (2000), la Chambre des droits de l’homme de Bosnie-Herzégovine (2003) et dans la Convention internationale contre les disparitions forcées (2006), pour s’étendre aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme (Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies, 2006; Conseil des droits de l’homme, 2008; Cour pénale internationale, 2010). En plein essor, ce droit est actuellement au cœur de vives discussions à la Cour européenne des droits de l’homme, comme l’attestent les opinions séparées des juges dans l’affaire El-Masri c. Macédoine à propos de la restitution extraordinaire d’un citoyen allemand dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » menée par les États-Unis avec la complicité d’États européens (Grande chambre, arrêt du 13 décembre 2012). <p><p>Comment une notion aussi floue a-t-elle pu être consacrée si rapidement auprès de ces institutions, alors qu’elle n’est reprise dans aucun catalogue des droits fondamentaux ?Quelle est la portée de ce nouvel objet en droit international, et quels en sont les usages ?Mis à part son appellation, le « droit à la vérité » aurait-il réellement un contenu propre qui se distinguerait du catalogue des droits existants ?Sa reconnaissance offre-t-elle une illustration de la « rhétorique des droits » ou traduit-elle la cristallisation d’un nouveau droit justiciable?<p> <p>Alors même que le « droit à la vérité » est aujourd’hui convoqué de manière croissante par la communauté internationale pour légitimer la mise en place de nouvelles politiques de pacification internationales, à l’instar des « commission de vérité et de réconciliation » préconisées dans des sociétés affectées par des crimes d’ampleur massive (rapports du Secrétariat général et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, 2004, et de la Banque mondiale, 2011), cet objet d’étude demeure largement inexploré. Palliant cette lacune, ma thèse consiste en une reconstitution généalogique du « droit à la vérité » dans une perspective chronologique, des luttes sociales concrètes pour sa reconnaissance à ses développements juridiques contemporains, afin de déterminer les enjeux sociaux, politiques et juridiques de sa reconnaissance. <p><p>À travers une méthode interdisciplinaire qui articule l’approche critique du droit à la sociologie politique du droit, mes recherches apportent ainsi des connaissances originales sur deux plans :sur le plan juridique, d’une part, il s’agit de la première étude exhaustive des textes et décisions juridiques sur le « droit à la vérité » qui analyse de manière systématique sa nature, ses bénéficiaires, son contenu et ses contours en droit international; sur le plan de la sociologie du droit, d’autre part, elle offre une cartographie inédite des mobilisations sociales et professionnelles du « droit à la vérité » et propose une analyse des motivations qui les animent, susceptible d’enrichir les débats en sociologie du droit et de la justice sur la création et la diffusion empirique de nouvelles normes en droit international. <p><p>L’hypothèse de travail mise à l’épreuve tout au long de l’étude est la suivante :la reconnaissance d’un « droit à la vérité », notion à contenu variable par excellence, permettrait à une multitude d’entrepreneurs de normes de défendre, derrière la formalisation de ce droit, d’autres causes controversées en droit international. La thèse montre ainsi comment les mobilisations du « droit à la vérité » tentent d’orienter dans des sens particuliers certains débats qui demeurent ouverts en droit international et qui sont liés à des enjeux de justice contemporains :les victimes d’atrocités ont-elles un droit à la punition des responsables ?Les amnisties sont-elles licites en droit international, et le cas échéant, à quelles conditions ?Peut-on restreindre le privilège du secret d’État et contraindre les autorités à communiquer des informations aux victimes lorsqu’elles sont soupçonnées de couvrir des crimes internationaux ?Quelle est l’étendue et la nature de l’obligation des États d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes de masse ?En cas de circonstances exceptionnelles, comme la menace d’un coup d’État ou l’insuffisance de ressources financières, les gouvernements ont-ils une marge de discrétion sur ces questions ?Emblème des dilemmes de la justice transitionnelle, le « droit à la vérité » est ainsi revendiqué dans des directions opposées.<p> <p>En particulier, la thèse révèle la diversité irréductible des mobilisations du « droit à la vérité » en explorant la polysémie de ses usages, les jeux de compétition entre ses promoteurs et les tensions qui jalonnent sa formalisation en droit international. Cette analyse empirique permet de comprendre pourquoi ce droit fonde aujourd’hui des politiques contradictoires, à savoir tant des politiques de répression des violations graves des droits de l’homme, axées sur la condamnation pénale des responsables, que des politiques mémorielles axées sur la « réconciliation » des sociétés à travers des amnisties au bénéfice des auteurs de crimes, ainsi que des mesures de réparation matérielles et symboliques au bénéfice des victimes. Droit à une vérité judiciaire des victimes, et droit à une vérité « historique » et collective des peuples sur les causes de conflits passés coexistent ainsi au sein du même droit pour justifier un déploiement de la justice pénale international(isé)e ou à l’inverse, pour la paralyser au nom d’impératifs de démocratisation et de concorde civile. <p><p>Ma thèse démontre ainsi l’ambivalence du « droit à la vérité », qui agit tantôt comme ressource, et tantôt comme contrainte pour ses promoteurs :au final, il n’offre qu’une ressource limitée à ses promoteurs en raison de la compétition qui continue à se jouer au sujet de sa définition, sa nature et ses titulaires. <p> / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La vérité comme intersubjectivité dans la théorie de la connaissance de Jean Ladrière: contribution à l'éthique et à la politique à l'âge de la techno-science

Boende-Wa-Boende, Jean-Robert 25 May 2005 (has links)
Dans cette thèse, nous essayons de déconstruire et reconstruire le projet épistémologique de Jean Ladrière, inspiré par des préoccupations métaphysiques et théologiques en prenant pour cible le concept de vérité-adéquation dont la nature est à la fois une et trine; absolue et universelle en Jésus.<p>Contrairement à Ladrière nous disons que le concept de la vérité ayant comme lieu le langage via la proposition accomplissant sa triple fonction de cognition, expression et communication n'est pas une simple adéquation. Elle est intersubjectivité.<p>En tant que telle, la vérité est une norme pour l'organisation du pouvoir par la démocratie, de la gestion de l'avoir par la solidarité et de la promotion du savoir grâce à la discussion à l'âge de la techno-science. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Logique et paroissial : sur un problème fondamental de la conception de la logique de W. V. Quine / Logic and Parochial : On a Fundamental Problem of W.V. Quine’s Conception of Logic

Wagner, Henri 12 December 2016 (has links)
Cette étude constitue une interprétation de la philosophie de la logique de W. V. Quine à l’aune de ce que nous considérons comme étant un problème fondamental qui la gouverne et dont on peut considérer qu’elle en constitue une réponse. Ce problème a trait à la compatibilité entre logique et paroissial. Il admet la formulation condensée suivante : soit il y a un sens à dire que la logique est paroissiale, mais alors le paroissial se trouve être une restriction et est en droit éliminable ; soit le paroissial n’est pas une restriction et est inéliminable, mais alors il n’y a aucun sens à dire que la logique est paroissiale. Le problème se nourrit de ce que la qualification de la logique comme paroissiale fait l’objet d’une revendication explicite et délibérée par Quine, i.e. n’est ni de l’ordre d’une concession, ni de l’ordre d’un moment argumentatif dialectiquement résorbable. En d’autres termes, Quine revendique et cherche à se donner les moyens de revendiquer ce contre quoi une conception « universaliste » de la logique comme celle de Frege lutte, ordonnée qu’elle est à un présupposé ou une prémisse anti-paroissialiste d’unicité de la logique. Affirmer que Quine cherche à se donner les moyens de revendiquer la paroissialité de la logique, c’est dire qu’il prit tout à fait au sérieux les arguments anti-psychologistes de Frege contre toute conception paroissiale de la logique. Plus généralement,cette étude et la lecture de la conception quinienne de la logique que nous y proposons sont organisées par le principe d’une lecture frégéenne de Quine : si nous voulons comprendre ce que signifie de dire que la logique est paroissiale chez Quine, alors il faut revenir à Frege, que ce soit par la manière dont Quine s’y oppose ou par la manière dont il s’approprie certains thèmes et principes fondamentaux de la conception frégéenne de la logique. Cette étude consiste alors à mettre au jour et à examiner les raisons et les modalités de la revendication par Quine d’une paroissialité de la logique. Tout en étant ordonnés au traitement du problème de l’incompatibilité apparente du paroissial et de la logique, les cinq chapitres qui la composent parcourent successivement la critique de « Truth by Convention » du projet syntaxique de Carnap et de son principe de tolérance (chapitre 1), la philosophie de la notation logique de Quine (chapitre 2), le point de vue anthropologique en matière de logique que Quine fait sien (chapitre 3), le critère d’engagement ontologique (chapitre 4) et, enfin, la définition substitutionnelle de la vérité logique (chapitre 5). / This study is an interpretation of W.V. Quine’s philosophy of logic taken as an answer to what we consider to be a fundamental problem. This problem has to do with the compatibility between logic and parochial. It can be briefly expressed in the following manner: either that there is sense in saying that logic is parochial, but the parochial therefore happens to be a restriction and could be eliminated, or that the parochial is not a restriction and could not be eliminated, but that there is thus no sense in saying that logic is parochial. The problem is fueled by the fact that Quine explicitly and deliberately claims logic to be parochial. Such a qualification is neither a concession nor an argumentative moment that could be dialectically reduced. In other words, what Quine claims – and is seeking means to claim – is precisely that which a “universalist” conception of logic like Frege’s challenges, since it assumes an anti-parochial premise concerning the uniqueness of logic. Quine seeks means to claim the parochiality of logic in the sense that he seriously considered Frege’s anti-psychologist arguments against all parochial conceptions of logic. More generally, this study – and the understanding of Quine's conception of logic that it promotes – follows the principle of a Fregean reading of Quine: if one wants to understand what it means to say that logic is parochial in Quine, one has to go back to Frege, either through Quine’s opposition to him or through his appropriation of certain themes and fundamental principles of the Fregean conception of logic. Connected to the problem of the apparent incompatibility of logic and the parochial, the five chapters contained within this study successively explore the criticism of Carnap’s syntaxical project and of its principle of tolerance found in “Truth by Convention” (chapter 1); Quine’s philosophy of logical notation (chapter 2); the anthropological point of view in logic that Quine makes his own (chapter 3); the criterion of ontological commitment (chapter 4) and the substitutional definition of logical truth (chapter 5).
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Aporia in the work of D. H. Lawrence / L'aporie dans l'œuvre de D.H. Lawrence

Lebreton, Mélanie 28 November 2014 (has links)
Ces recherches doctorales démontrent comment l’aporie et ses voix/voies plurielles minent l’œuvre Lawrencienne: romans, essais, poèmes ou encore tableaux. Malgré le désir du lecteur de donner une voix/voie singulière – ou interprétation – à l’œuvre de D. H. Lawrence, seule une herméneutique et une vérité plurielle viennent à notre rencontre, nous laissant ainsi soumis à une impasse insurmontable. Tout au long de ce chemin doctoral, nul n’est à l’abri des culs de sacs et des trébuchements. Ainsi, une aporie génétique tisse le tissu textuel des premières ébauches de D. H. Lawrence, et la souveraineté logocentrique et herméneutique de l’homme est renversée. La rature s’impose et l’œuvre de D. H. Lawrence nous rappelle que le logos, et l’Être, résistent, pour mieux inscrire l’aporie dans son corpus. Les limites du langage, de la religion, du savoir, et de la représentation artistique de la réalité résonne désormais avec une question qui demeure sans réponse et en suspens. / This work of research aims at showing how aporia and its plural voices pervade D.H Lawrence’s work, be it through his novels, his essays, his poetry, or his paintings. Despite the reader’s desire to give one singular voice and meaning to D.H Lawrence’s work, plural meanings and multiples truths come our way, leaving us facing an uncrossable impasse. The road is paved with deadlocks and places to stumble upon. Indeed, genetic aporia weaves the very fabric of D.H. Lawrence’s first drafts and sketches, and the logocentric and hermeneutic sovereignty of man is put into question. In fact, we have to cross it out as Lawrence’s work reminds us that the logos, and Being, show some resistance, the result of which is to better inscribe aporia into his corpus. The limits of language, of religion, of knowledge, and of the artistic representation of reality resonate now with an everlasting and unanswered question.
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L'intelligibilité de la pratique : entre Foucault et Sartre / The intelligibility of practice : between Foucault and Sartre

Oulc'hen, Hervé 20 November 2013 (has links)
Partant d'un questionnement sur la logique de la pratique comme enjeu central de la vie intellectuelle française des années 1960, ce travail propose d'articuler une rencontre entre les pensées de Foucault et de Sartre. Sans minimiser leurs divergences, par quoi on a coutume de les opposer dans le cadre de la querelle de l'humanisme, il s'agit de faire apparaître un enjeu commun aux deux auteurs : la proposition d'une mise en intelligibilité de la pratique, entée sur un matériau historique dûment circonscrit. Cette rencontre permet de revisiter les notions de praxis, de généalogie, de politique de la vérité. Cela implique tout un renouvellement du geste théorique du côté d'une pensée en situation commune à l'intellectuel universel et à l'intellectuel spécifique, d'une pratique « historico-philosophique » soucieuse de saisir à bonne distance son objet – les « ensembles pratiques » – sans le déréaliser ni le surplomber, dans un rapport complexe entre passé et présent. L'espace théorique ainsi ouvert entre Foucault et Sartre sur cette question de l'intelligibilité de la pratique est également l'occasion d'une confrontation avec Marx et les marxismes (Althusser principalement), ainsi qu'avec les sciences sociales (Bourdieu surtout). / By questioning the logic of practice as the main topic of intellectual life in France in the 1960s, we shall undertake a confrontation between the ideas of Foucault and Sartre. Without playing down their differences of opinion, which have often been emphasized by the humanist dispute, we shall endeavor to bring forward a topic these two authors share: the proposal of an attempt at the intelligibility of practice, based on a duly defined historic material. Such a confrontation will enable us to examine thoroughly the notions of praxis, genealogy, and the politics of truth. This will entail radically new theories about a “situated thought” shared by both the universal intellectual and the specific intellectual, about a “historic and philosophical” practice which will not hold its object – the “practical ensembles” too close and will not derealize or overhang it, in a complex relation between past and present. The theoretical space which is open in this manner between Foucault and Sartre on the question of the intelligibility of practice also permits a confrontation with Marx and marxisms (Althusser mainly), as well as with social sciences (Bourdieu mostly).
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L’influence américaine et la fonction du religieux dans les mécanismes de réconciliation et de prévention contre le génocide : quel modèle de réconciliation pour le cas du Burundi ? / US Influence and the Role of religious actors in the works of reconciliation and genocide prevention : what possible model of reconciliation for Burundi?

Kamugisha, Yvonne 28 June 2019 (has links)
Tandis que le Burundi entame une phase clé dans la réconciliation nationale, l’immense travail de la mémoire collective initié par la signature des Accords de Paix d’Arusha en août 2000 offre une opportunité à la pénétration américaine de s’affirmer dans la Consolidation de la Paix dans la sous Région. L'erreur serait de voir l’investissement américain dans la Communauté de l'Afrique de l'Est comme un phénomène récent. Or, depuis l'ère postcoloniale jusqu'à la phase actuelle de la mise en place des mécanismes de réconciliation et prévention contre le génocide, la présence américaine en matière de politique africaine remonte bien plus loin ainsi que le prouve son entreprise missionnaire en Afrique. Beaucoup de travaux ont traité de la question des relations géopolitiques entre colonisateurs et colonisés en Afrique sub-saharienne. Cependant, peu d'études ont relevé l’importance ou l’ancienneté des rapports religieux et de leur influence dans les affaires politiques et sociales dans les pays de l'Afrique de l'Est tels que le Burundi ou le Rwanda. Expliquer la Politique Etrangère américaine en la rattachant à son investissement religieux dans la sous Région permet d'éviter une simplification erronée des intérêts américains. Notre étude du rôle des missions américaines et de leurs rapports complexes avec les missions chrétiennes des anciennes puissances coloniales nous permet de saisir sous un regard neuf les dynamiques politiques des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs en Afrique de l’Est. L’enjeu du projet de la Commission Verite et Réconciliation au Burundi offre un espace politique et religieux unique pour une étude à la rencontre de ces différents acteurs religieux. L’instrumentalisation de la justice transitionnelle au Burundi souligne non seulement l’affrontement des processus de justice et de pardon en période post-conflit mais elle relève la difficile négociation des mémoires plurielles sous fond d’intérêts géopolitiques. / As Burundi begins a key phase in national reconciliation, the vast work of collective memory initiated by the Arusha Peace Accords in August 2000 offers an opportunity to the US to penetrate and strategically position them in the Great Lakes’ Region Peacebuilding. A mistake would be to see such U.S. involvement in the East Africa Community as a recent phenomenon. Since the postcolonial era until the current phase of reconciliation mechanisms and genocide prevention, the American visibility in African politics goes back in time as its missionary activities prove it. Many studies explored the question on geopolitical relations between former colonial countries and colonial powers in sub-Sahara Africa. Yet, few pointed out the relevance or the deep religious relationships and their influence in sociopolitical events in East African countries such as Burundi or Rwanda. To explain the U.S. Foreign Policy linking it to its religious investment in the Great Lake prevents a misleading simplification of U.S. interests. Our study of the role of American missions and their complex relations with Christian missions of former colonial powers offers us a new look at the U.S. political dynamics in the Great Lakes’ Region in East Africa. The challenge of the Truth and Reconciliation Commission provides a unique political and religious space for a study of these different religious actors. The use of the transitional justice in Burundi underlines not only the confrontation of processes of justice and forgiveness in post-conflict periods, but it underlines the difficult negotiation of collective memories along with geopolitical interests.

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