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Élaboration d’un répertoire de ressources pour soutenir la planification de l’enseignement lexical au primaire : une recherche-développementProulx, Caroline 12 1900 (has links)
L’objectif général de cette recherche est d’élaborer un répertoire de ressources composé de capsules informatives sur la didactique du lexique et de nombreuses propositions d’activités lexicales afin de soutenir les enseignantes du primaire à planifier leur enseignement lexical. Cette idée est née de nos propres besoins de praticienne. Ces besoins faisaient écho aux travaux s’intéressant aux pratiques d’enseignement lexical qui ont relevé que malgré le rôle important joué par le vocabulaire dans la réussite scolaire, un temps limité était accordé à son enseignement, les interventions étaient plus spontanées que planifiées et les dispositifs choisis étaient peu variés. Bien que le champ de recherche de la didactique du lexique soit en plein essor, les enseignantes du primaire semblent peu outillées pour planifier des interventions lexicales de qualité. Nous nous sommes donc intéressée à l’étape préalable aux interventions en classe : la planification.
Pour concevoir le répertoire, 19 professionnelles de l’éducation (enseignantes titulaires, enseignantes ressources, conseillères pédagogiques) ont été rencontrées en entretiens de groupe semi-dirigés afin de répondre au premier objectif de recherche : mieux connaitre leurs pratiques et leurs besoins en matière de planification. Ces entretiens ont également permis de relever les caractéristiques essentielles d’un outil de planification et de récolter les premiers commentaires au regard d’un prototype de répertoire de ressources pour soutenir la planification de l’enseignement lexical au primaire. Le deuxième objectif de recherche était de décrire les différentes mises à l’essai de notre répertoire. Une version améliorée du répertoire a été soumise à une mise à l’essai fonctionnelle auprès de huit expertes en didactique du lexique ou ayant une forte expérience en recherche-développement. Au moyen d’un questionnaire, elles ont donné des rétroactions au regard de l’utilité, l’utilisabilité et la valeur d’estime du prototype dans une visée d’amélioration. Enfin, des mises à l’essai empiriques auprès de 16 professionnelles de l’éducation ont permis d’apporter de nouvelles modifications au prototype. Plus de 13 versions ont été développées entre le prototype initial et le produit final que l’on retrouve au lien suivant : https ://view.genial.ly/64f11263810d1b001cc8da20. Les rétroactions des participantes ont porté sur l’utilité, l’utilisabilité et la valeur d’estime du répertoire. / The general objective of this research is to develop a resource directory consisting of informative capsules on lexical didactics and numerous proposals for lexical activities in order to support primary school teachers in planning their lexical interventions. This idea originated from our own practitioner needs. These needs resonated with studies focusing on lexical teaching practices, which highlighted that despite the significant role played by vocabulary in academic success, limited time was devoted to its teaching. Interventions were more spontaneous than planned, and the chosen methods were not very diverse. Although the field of lexical didactics research is growing rapidly, primary school teachers seem to lack the tools to effectively plan quality lexical interventions. Thus, we focused on the preliminary stage of classroom interventions: planning.
To design the directory, we conducted semi-structured interviews with 19 education professionals (regular teachers, resource teachers, educational advisors) to better understand their planning needs (specific objective 1). These interviews also helped identify essential characteristics of a planning tool and gather initial feedback on a first prototype of the directory. The participants' responses enabled us to improve the prototype and submit an enhanced version for functional testing to eight experts in lexical didactics or those with strong experience in research and development. Through a questionnaire, they provided feedback on the usefulness, usability, and perceived value of the prototype for the purpose of improvement.
Finally, empirical tests with 16 education professionals led to further modifications of the prototype. Over 13 versions were developed. Read more
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Leveraging foundation models towards semantic world representations for roboticsKuwajerwala, Alihusein 06 1900 (has links)
Un défi central en robotique est la construction de représentations du monde exploitables. Pour accomplir des tâches complexes, les robots doivent construire une représentation 3D de leur environnement qui représente les informations géométriques, visuelles et sémantiques de la scène, et qui est efficace à utiliser. Les approches existantes encodent les informations sémantiques en utilisant un ensemble (fini) d’étiquettes de classes sémantiques, tels que “personne” et “chaise”. Cependant, pour des instructions ambiguës données à un robot, telles que “apporte-moi une collation saine”, cette approche est insuffisante. En conséquence, des travaux récents ont exploité de grands réseaux de neurones pré-entraînés appelés “modèles de fondation”, dont les représentations latentes apprises offrent plus de flexibilité que les étiquettes de classe, mais ces approches peuvent être inefficaces.
Dans ce travail, nous construisons des représentations de scènes 3D qui tirent parti des modèles de fondation pour encoder la sémantique, permettant des requêtes à vocabulaire ouvert et multimodales, tout en restant évolutives et efficaces. Nous présentons initialement ConceptFusion, qui construit des cartes 3D à vocabulaire ouvert en assignant à chaque point 3D un vecteur de caractéristiques qui encode la sémantique, permettant des requêtes nuancées et multimodales, mais à un coût de mémoire élevé. Nous présentons ensuite ConceptGraphs, qui s’appuie sur l’approche précédente avec une structure de graphe de scène qui assigne des vecteurs de caractéristiques sémantiques aux objets au lieu des points, augmentant ainsi l’efficacité, tout en permettant la planification sur le graphe de scène construit. Les deux systèmes ne nécessitent pas d’entraînement supplémentaire ni de réglage fin des modèles, mais permettent aux robots d’effectuer des tâches de recherche et de navigation inédites, comme le montrent nos expériences dans le monde réel. / A central challenge in robotics is building actionable world representations. To perform complex tasks, robots need to build a 3D representation of their environment that represents the geometric, visual, and semantic information of the scene, and is efficient to use. Existing approaches encode semantic information using a (finite) set of semantic class labels, such as “person” and “chair”. However, for ambiguous instructions to a robot, such as “get me a healthy snack”, this approach is insufficient. As a result, recent works have leveraged large pre-trained neural networks called “foundation models”, whose learned latent representations offer more flexibility than class labels, but these approaches can be inefficient. For example, they may require prohibitive amounts of video memory, or an inability to edit the map.
In this work, we construct 3D scene representations that leverage foundation models to encode semantics, allowing for open-vocabulary and multimodal queries, while still being scalable and efficient. We initially present ConceptFusion, which builds open-vocabulary 3D maps by assigning each 3D point a feature vector that encodes semantics, enabling nuanced and multimodal queries, but at high memory cost. We then present ConceptGraphs, which builds upon the previous approach with a scene graph structure that assigns semantic feature vectors to objects instead of points, increasing efficiency, while also enabling planning over the constructed scene graph. Both systems do not require any additional training or fine-tuning of models, yet enable novel search and navigation tasks to be performed by robots, as shown by our real world experiments. Read more
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Le rôle de la connaissance du vocabulaire, de la conscience syntaxique et de la conscience métacognitive dans la compréhension en lecture de textes de nature académique en français langue tierce chez des étudiants iraniens à l'Université LavalMahdavi, Adelehsadat 22 April 2024 (has links)
Plusieurs facteurs mais non les seuls tels, la connaissance du vocabulaire, les connaissances antérieures, la connaissance linguistique, la conscience syntaxique, les stratégies de lecture, etc., ont une influence sur la compréhension de textes de nature académique en langue seconde (L2). Cependant, parmi les études déjà menées auprès d’apprenants d’anglais L2 (p. ex., Guo & Roehrig, 2011; Nergis, 2013, ) pour déterminer lesquels ont le plus grand poids explicatif pour saisir comment les lecteurs arrivent à la compréhension réussie des textes universitaires en L2, il ne semble pas y avoir consensus. Notre étude avait pour but de déterminer, auprès d’une population de 75 étudiants iraniens, apprenants de français langue seconde, inscrits aux études supérieures à l’Université Laval, quels facteurs seraient les plus importants, à savoir la connaissance du vocabulaire (la profondeur et la taille), la conscience syntaxique et la conscience métacognitive, pour faciliter la compréhension en lecture en français langue tierce. Les 5 mesures utilisées ont été les suivantes: une mesure de la profondeur de la connaissance du vocabulaire (Qian & Schedl, 2004), un test de niveau du vocabulaire (Nation, 1990), une mesure de la conscience syntaxique (Brown, Hammill, Larsen & Wiederholt, 2007), un questionnaire sur les stratégies métacognitives en lecture (Taraban, Kerr & Ryneason, 2004) et le Test de Connaissance du Français-Compréhension Écrite (TCF-CÉ). Les résultats des analyses indiquent que le score de compréhension en lecture est corrélé significativement avec toutes les autres variables et que ces associations sont toutes positives mais parfois modérées. Le résultat d’une analyse de régression a révélé qu'avec un échantillon homogène d'apprenants, les variables Taille3kTotale et PhraseTotale ont davantage contribué à la compréhension en lecture académique en français, une langue tierce pour nos sujets. Nos résultats vont donc dans le même sens que ceux obtenus par Guo et Roehrig (2011). Néanmoins, ils viennent en contradiction avec ceux obtenus par Nergis (2013), selon lesquels la conscience métacognitive était le meilleur prédicteur de la compréhension en lecture. / Academic reading comprehension in L2 is shown to be affected by several factors including, but not limited to, vocabulary knowledge, background knowledge, linguistic knowledge, syntactic awareness, reading strategies. However, there seems to be no consensus among previous studies with respect to the type of factors that have the greatest impact on L2 learner’s comprehension of academic texts (Guo & Roehrig, 2011; Nergis, 2013). The present study conducted with a population of 75 Iranian French as a Second Language (FSL) learners enrolled in graduate programs at Laval University (Quebec), seeks to explore the degree to which the knowledge of vocabulary (depth and size), syntactic awareness and metacognitive awareness, facilitate the academic reading comprehension in FSL learner’s. The data was gathered using 5 different instruments: a measure of depth of vocabulary knowledge (Qian & Schedl, 2004), a vocabulary level test (Nation, 1990), a measure of syntactic awareness (Brown, Hammill, Larsen & Wiederholt, 2007), a questionnaire on metacognitive strategies in reading (Taraban, Kerr & Ryneason, 2004) and the reading component of the Test de Connaissance du Français (TCF). The results of the quantitative data analysis indicate that the reading comprehension score is significantly correlated with all other variables and that these associations are all positive though moderate at times. The result of a regression analysis revealed that, for this group of homogeneous learners, the variables Taille3kTotal and PhraseTotal contributed the most to the academic reading comprehension, in French, a third language for our subjects. Our findings are consistent with those obtained by Guo and Roehrig (2011), thus contradicting Nergis’ 2013 conclusions which identified the metacognitive consciousness as the best predictor of reading comprehension. Read more
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Orocowewin notcimik itatcihowin : ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globales / Ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globalesÉthier, Benoît 06 September 2024 (has links)
Cette recherche doctorale s’inscrit dans les champs des études autochtones, de l’anthropologie juridique et de l’ontologie politique. À partir d’une analyse du processus d’élaboration du code de pratiques chez les Atikamekw Nehirowisiwok, cette étude s’intéresse à l’articulation et à la traduction de pratiques, de processus et de principes normatifs nehirowisiwok dans un contexte de négociations territoriales et de dialogue avec les institutions étatiques. Cette recherche s’intéresse au phénomène du pluralisme juridique – à la description empirique et à l’analyse des processus de négociations, de traductions et de reformulations qui se produisent, dans un rapport souvent asymétrique, entre, par exemple, les ordres normatifs autochtones et le droit étatique. À l’instar d’autres Premières Nations, les Atikamekw Nehirowisiwok sont engagés, depuis les dernières décennies, dans des revendications d’autodétermination visant à faire reconnaître à la fois leurs droits et leurs propres pratiques politiques et de gestion territoriale. Contrairement toutefois à d’autres Premières Nations, comme les Cris (Eeyouch / Eenouch) de la Baie James ou les Nisgaa’ de la Côte-Ouest canadienne, les Atikamekw Nehirowisiwok n’ont, à ce jour, signé aucun traité, historique ou moderne, avec les gouvernements du Québec et du Canada. Les Atikamekw Nehirowisiwok sont pleinement conscients du risque de négocier et d’utiliser les systèmes et instances politiques et juridiques de l’État pour faire reconnaître leur droit à l’autodétermination. Ils sont aussi pleinement conscients qu’ils sont confrontés à la présence inévitable de conflits ontologiques et épistémologiques. Toutefois, et en dépit des nombreux obstacles, ils demeurent mobilisés et engagés dans ces négociations inévitables avec les institutions étatiques. Dans cette mobilisation, les Atikamekw Nehirowisiwok maintiennent l’espoir de faire reconnaître leurs propres visions du politique, manières d’êtres-au-monde et aspirations. Pour reprendre le terme de Blaser (2004), ces démarches articulent et présentent des « projets de vie » autochtones fondés sur des rapports particuliers aux territoires et aux non-humains, sur des mémoires, des attentes et des désirs. Ces « projets de vie » se mobilisent concrètement dans les pratiques quotidiennes, les relations aux territoires familiaux, les activités de chasse et dans les mobilisations des Atikamekw Nehirowisiwok autour de la reconnaissance de leurs droits. / This doctoral research encompasses the fields of Indigenous studies, legal anthropology and political ontology. Through an analysis of the elaboration of the Atikamekw Nehirowisiwok code of practices, this study examines the articulation and translation of Nehirowisiwok normative practices, processes and principles in a context of territorial negotiations and dialogue with state institutions. This research focuses on the phenomenon of legal pluralism – the empirical description and analysis of the processes of negotiations, translations and reformulations that often take place, in asymmetrical relationship, notably between indigenous normative orders and state law. Like other First Nations, the Atikamekw Nehirowisiwok have, over the past few decades, been involved in self-determination claims for the recognition of their rights, as well as their political and territorial management practices. Unlike other First Nations, however, such as the James Bay Cree (Eeyouch / Eenouch) or the Nisgaa' of the Canadian West Coast, the Atikamekw Nehirowisiwok have not so far signed any treaty, historical or modern, with the governments of Quebec and Canada. The Atikamekw Nehirowisiwok are fully aware of the risk involved in such negotiations and of using the political and legal systems of the State in order to have their right to self-determination recognized. They are also conscious of the unavoidable ontological and epistemological conflicts they face. However, in spite of these obstacles, they remain mobilized and engaged in these inevitable negotiations with state institutions. In this mobilization, the Atikamekw Nehirowisiwok remain hopeful that their own political visions, as well as their ways of being-in-the-world and aspirations will be recognized. These efforts articulate and exhibit what Blaser (2004) defines as indigenous “life projects”, based on specific relations to the land and non-human agencies, on memory, expectations and desires. These “life projects” are mobilized concretely in daily practices, relationships to family territories, hunting activities and through the various mobilizations enacted by the Atikamekw Nehirowisiwok around the recognition of their rights. Read more
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de françaisAnctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales).
Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire.
L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé.
Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire.
Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire.
Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided).
The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students.
The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word.
The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews.
When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary. Read more
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La motivation des décisions juridictionnelles du Conseil d’Etat / The motivation of the Conseil d’État’s court’s decisionsDelanlssays, Thomas 13 December 2017 (has links)
Cette étude se donne pour ambition de saisir et de comprendre ce qu’est la motivation des décisions juridictionnelles du Conseil d’État, au demeurant souvent critiquée. Notion fondamentale en droit processuel, la motivation est un discours argumentatif, expression d’une technique juridique, à savoir un discours visant à justifier au plan juridique et factuel la décision à travers un raisonnement afin de persuader l’auditoire. Ainsi faudra-t-il analyser à la fois son architecture et ses fonctions dans une perspective dynamique. En tout état de cause, on constate,depuis au moins le début du XXIe siècle, une certaine évolution de la motivation. Ce phénomène résulte, notamment, de l’européanisation et de la complexité normatives, de la protection renforcée des droits fondamentaux, des exigences de sécurité juridique ou encore de la volonté du Conseil d’État de promouvoir une politique communicationnelle afin de légitimer son action. L’étude implique de revisiter certaines thématiques traditionnelles, en particulier le syllogismejudiciaire, l’argumentation, l’interprétation, le style de la motivation ou encore le pouvoir normatif jurisprudentiel pour constater et mesurer cette évolution. / The aim of this research is to tackle and understand the Conseil d’Etat’s court’s decisions motivation which are often criticised. Fundamental notion in procedural law, motivation is an argumentative discourse expressing a jurisdictional technique but moreover it is specifically a discourse trying trough a legal reasoning to justify a decision in order to convince the audience. Thus we shall have to analyse its architecture and its functions in a dynamic perspective. Either way we can note that since the beginning of the 21st century the court’s motivation has evolved.This phenomenon is the result of the Europeanization and the complexity of the normative production and is also due to enhanced protection of the fundamental rights, legal certainty and the Conseil d’Etat’s wish to promote a communicational policy in order to legitimise its action. This research entails to revisit certain traditional topics such as jurisdictional syllogism, argumentation, interpretation, the motivation’s style or the normative jurisprudential power to both note and measure this evolution. Read more
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de françaisAnctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales).
Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire.
L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé.
Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire.
Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire.
Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided).
The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students.
The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word.
The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews.
When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary. Read more
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Lecture de livres bilingues par six duos parent-enfant allophones du préscolaire : description des lectures et des interactions et relations avec l’acquisition du vocabulaireGosselin-Lavoie, Catherine 06 1900 (has links)
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L’influence de l’âge de début d’acquisition et de l’input linguistique sur l’apprentissage du FLE : Une étude empirique d’étudiants suédois du lycée et de l’université au niveau A2 / The influence of starting age and linguistic input on the acquisition of FFL : An empirical study of Swedish high school and university students at level A2Öberg, Elin January 2021 (has links)
In the light of recent findings regarding age and cumulative language exposure in the domain of Second Language Acquisition, the present study examines how starting age and linguistic input influences Swedish learners of French in a formal instructional setting. In contrast to natural settings, research suggests that a younger starting age in formal settings does not result in more advanced long-term competences in the target language. For the benefits associated with a younger age to be triggered, significant amounts of rich linguistic input need to be obtained by the learner on a daily basis. To test the validity of these findings, two groups with different starting ages were asked to fill in a questionnaire about their age and language contact as well as to perform a grammar and vocabulary test. A correlation analysis showed that an older starting age did in fact have a statistically significant relationship with higher test results and that the participants who reported having more frequent self-regulatory habits of studying French also performed better than the ones with little to no extracurricular exposure. However, a regression analysis did not manage to confirm these correlations and did instead find that other variables such as motivation and which group the participants belonged to have a much stronger significance than mere starting age and the amount of received input. Read more
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Vocabulaire employé pour l'accès thématique aux documents d'archives patrimoniaux : étude linguistique exploratoire de termes de recherche, de description, d'indexationGuitard, Laure 04 1900 (has links)
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