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The role of European Union integration in post-communist democratization in Bulgaria and MacedoniaMitropolitski, Simeon 03 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE).
J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique.
Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes.
Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations.
Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national.
Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs. / This research focuses on the interpretative dimension of EU integration and on its role in post-communist democratization. It offers an understanding of the significance of taking part in political life, becoming politically competent and taking part in collective actions. This significance takes shape under specific circumstances, which are part of the asymmetrical power relation with the European Union (EU).
I discuss the existing literature on the role of EU integration in post-communist democratization and discern two main theoretical paradigms, which put emphasis either on institutionalist learning or on the strategic instrumental process. Within these two approaches I present authors who see the EU either as a pro-democratic or anti-democratic factor in the context of post-communist political transition.
This research does not follow exactly, theoretically or methodologically, in the footsteps of the studies presented in the literature review. It starts from a theoretical model, inspired by McFalls’ research on German cultural reunification after 1989. This model, without neglecting institutional and strategic approaches, emphasizes the importance of other theoretical schools, interpretative and constructivist.
My findings are based on field trips in two post-communist countries that are situated at different stages of the EU integration process: Bulgaria, which became a EU member in 2007, and Macedonia, which is a candidate country. Methodologically, I use qualitative methods and ethnographic techniques that triangulate findings from different sources into converging dynamic trajectories of cultural change under the influence of EU integration. These findings show the specific conditions under which the conventional ideal-types of political change, institutionalist and strategic, represent useful theoretical models. I also display their limitations that call for an alternative approach.
I conclude that EU integration, as a complex phenomenon within the world of meaning, acts simultaneously as a booster and an inhibitor of democratic political culture. People create different subcultures where different interpretations of the EU integration process lead to dissimilar effects on their political participation, competence and collective action. Discursive conversations between people representing these different subcultures may also produce dissimilar effects on the national level.
This research is not an analysis of the EU as an institutional mechanism and therefore, it is not research that takes the EU as an institution affecting post-communist democratization. This research focuses on the way the process of EU integration as an interaction affects political culture in post-communist societies, and via this influence, how it affects the process of democratization. It is not about Europeanization, understood as becoming more European-like, unless this Europeanization becomes part of political culture, which affects political behavior.
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National-populisme en Roumanie. Tradition et renouveau post-communisteAdam, Robert 18 February 2016 (has links)
Le thème que nous nous proposons d’aborder dans la présente thèse est celui du populisme comme idéologie avec ses manifestations dans le monde, en Europe et surtout en Roumanie, où ses amples développements ont été à notre avis insuffisamment explorés jusqu’ici. L’hypothèse que nous avançons et que nous essaierons de valider par notre étude est celle que le populisme roumain n’est pas récent ou de fraiche importation, mais qu’il est solidement enraciné dans l’histoire et que ses évolutions ont un intérêt académique certain. L’interrogation méthodique, approfondie de la bibliographie spécialisée nous a révélé l’existence d’un intérêt minimum pour les variantes roumaines du populisme. La bibliographie internationale sur le populisme roumain est restreinte (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, tous d’origine roumaine, sont actuellement les références citables). En Roumanie, quelques recherches isolées, surtout des dix dernières années, ont abordé des aspects ponctuels.Notre démarche tient sur trois piliers. Un premier chapitre théorique vise à interroger et clarifier la notion de populisme. Nous sommes partis à la recherche du populisme en utilisant la méthodologie de Margaret Canovan et Guy Hermet. Nous avons donc entrepris de refaire l’histoire du concept (narodniki russes, populistes américains, agrariens est-européens de l’entre-deux guerres, populismes latino-américains et d’Europe occidentale d’après guerre. L’étude taxonomique s’est accompagnée d’un passage en revue des conditions locales ayant généré les avatars du populisme sur quatre continents. Nous avons par la suite procédé à un état de la recherche sur la notion de populisme pour aboutir à une définition propre qui intègre des éléments dus à Jaguaribe, Hermet, Albertazzi et Mc Donnel, Laclau.Forts de la définition, nous avons passé en revue les rapports entre populisme et les diverses variantes du nationalisme, en insistant sur le national-populisme théorisé en première par Gino Germani, fort présent en Europe centrale et orientale et sans doute en Roumanie. Nous avons insisté sur les spécificités et les variables (temps, existence d’un leader charismatique) du populisme dans cette région, en retraçant, à la manière de Hermet, l’histoire politique de ces pays (Bulgarie, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie) avec un accent sur les mouvements considérés (à raison ou à tort) comme populistes.Le premier chapitre constitue la trame de fond du second, qui fait un panorama des avatars du populisme roumain des origines et jusqu’au début de la seconde guerre mondiale. Nous y avons surtout utilisé des sources roumaines (monographies de courants idéologiques, biographies, études et synthèses historiques, collections de revues et journaux, documents d’archives). En Roumanie, le populisme s’est manifesté depuis les débuts de la modernité politique, au XIXe. Le problème paysan a représenté la matrice du populisme roumain et l’examen des solutions pour y répondre constitue le fil conducteur de ce chapitre. Nous en avons dressé l’inventaire :populisme d’État modernisateur à la Peron (prince Cuza), socialisme de Gherea avec la paysannerie en arrière-garde du prolétariat, radicalisme bourgeois de gauche (le poporanism de Stere), populisme romantique et passéiste (le semeurisme de Iorga), boulangisme tardif (général Averescu), paysannisme avec sa doctrine coopératiste (PNP de Maniu et Mihalache), mais aussi le fascisme déviant de la Garde de Fer, qui a ciblé elle aussi les campagnes. Tous ces projets politiques ont illustré l’échec du populisme face aux problèmes de la société roumaine en voie de modernisation.Le troisième chapitre est consacré à la récrudescence populiste après la longue parenthèse communiste. Une analyse du national-communisme de Ceauşescu nous permet d’identifier bien des facteurs ayant façonné la société roumaine de 1989. Le national-populisme a connu un important essor en Roumanie post-communiste. Nous avons mis à profit des recherches internationales (De Waele, Tismăneanu), mais aussi locales comme des discours, articles de presse, sondages, archives électroniques. Nous avons accordé une attention particulière au Parti de la Grande Roumanie de Corneliu Vadim Tudor, le cas typique auquel nous avons consacré une étude. D’autres formations (PUNR, PNG de George Becali, Parti du Peuple – Dan Diaconescu, les anémiques héritiers du Mouvement Légionnaire) ont été passées en revue, pour constater leur inconsistance doctrinaire et leur faible impact électoral. De même, nous avons conclu que le national-populisme roumain post-communiste s’inscrit dans la continuité du national-communisme et très marginalement dans celle de ‘entre-deux-guerres. S’adressant aux perdants de la transition, ces partis ont failli à laisser leur marque. Deux leaders ayant fini en prison, un autre mort, la voie populiste semble momentanément fermée, bien qu’elle ait réussi une percée récente dans le discours des partis mainstream. Notre thèse retient une fin qui saurait aussi bien s’avérer un nouveau commencement. / The theme we intend to investigate in this dissertation is populism as an ideology with its embodiments throughout the world, in Europe and most of all in Romania, where its vast developments have been in our view insufficiently explored until now. The hypothesis we submit and which we shall try to validate by our research is that Romanian populism is not recent or freshly imported, but it is deeply rooted in history and its evolutions are of undoubted academic interest. The deep, thorough examination of specialized bibliography revealed us a limited interest for the Romanian variants of populism. The international bibliography on Romanian populism is far from extensive (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, all of Romanian origin, are now the quotable references). In Romania, the research is not abundant either, but over the ten last years some individual aspects of the topic have been investigated. Our approach is threefold. A first theoretical chapter aims to questioning and clarifying the notion of populism itself. We set off in search of populism making use of Margaret Canovan and Guy Hermet’s methodology. We have thus ventured to trace back the concept’s history (Russian narodniki, American populists, East-European agrarianisms in-between the world wars, Latin-American and Western European populisms after WWII. The taxonomic study was accompanied by a review of local contexts having generated the avatars of populism on four continents. We have subsequently drawn a state-of-play of the research on populism as a concept in order to come up with our own definition which integrates elements owed to Jaguaribe, Hermet, Albertazzi & Mc Donnel, Laclau.On the solid ground of the definition, we have reviewed the relationships between populism and the diverse variants of nationalism, focusing on the national-populism first theorized by Gino Germani. National-populism is to be widely encountered in Central and Eastern Europe and undoubtedly in Romania. We have insisted on the specificities and variables (time, existence of a charismatic leader) of populism in this region, by recounting in the manner of Hermet the political history of these countries (Bulgaria, Czech Republic, Hungary, Poland, Romania, Slovakia) with special regard to movements rightly or wrongly considered as populist. The first chapter sets the framework of the second one, which brings about a panorama of the Romanian populist avatars from its origins to the start of WWIII. We have mostly made use of Romanian sources (monographs of ideological trends, biographies, historical studies, collections of magazines and newspapers, documents from the archives).Populism has been a constant presence in Romania, since the beginnings of the country’s political modernity in the 19th century. The peasant problem represents the matrix of Romanian populism and the review of the foreseen solutions to solve it represents the unifying thread of this chapter. We have proceeded to an inventory :modernizing state populism à la Peron (prince Cuza), Gherea’s socialism with the peasantry seen as the rearguard of the proletariat, left bourgeois radicalism (Stere and his poporanism), Romanticist & revivalist populism (Iorga and his sămănătorism), late boulangisme (General Averescu), agrarianism with the underlying cooperatist doctrine (National Peasant Party of Maniu and Mihalache), but also the Iron Guard’s deviant fascism, which targeted rural areas as well. All these political projects illustrated the failure of populism to address the problems of Romanian society on its way to modernity. The third chapter deals with the populist revival in Romania after the fall of communism in 1989. An analysis of Nicolae Ceauşescu’s national-communism enables us to identify many factors having shaped the Romanian society of 1989. National-populism enjoyed massive success in post-communist Romania. We took advantage of international (De Waele, Tismăneanu), but also local research and explored speeches, press items, polls, electronic archives.Particular attention was paid to Corneliu Vadim Tudor’s Greater Romania, the typical case which we studied. Other parties (PNUR, George Becali’s NGP, Dan Diaconescu’s People’s Party, the feeble heirs to the Legionary Movement) were reviewed, only to conclude to their doctrinal shallowness and weak electoral impact. We have come to the conclusion that Romania’s post-communist national-populism is based on the legacy of national-communism and only marginally on the heritage of Romania’s interwar populisms. Targeting the losers of transition, these parties failed to achieve major success. Two of their leaders ended up in prison, a third one is dead, so the populist path seems momentarily shut, though it has managed a recent breakthrough into the discourse of mainstream parties. Our dissertation closes on an end note which may well prove a new beginning. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les nouveaux mouvements sociaux : le cas du mouvement écologique en Bulgarie / The new social mouvements : the case of the Bulgarian green movementKrastanova, Radosveta 27 June 2015 (has links)
Le présent travail étudie le mouvement écologique en Bulgarie (1987-2014) comme un représentant typique et spécifique des nouveaux mouvements sociaux. Il s'agit de questionner en particulier les rapports qui lient l'écologie, la politique et l'engagement. L'évolution du mouvement est observée dans sa continuité historique, au niveau macro (dans sa relation avec les enjeux politiques majeurs de notre temps), au niveau méso (dans son contexte structurel et culturel) et au niveau micro (celui de l’individu engagé). L'approche générale est interdisciplinaire, elle réunit histoire politique, anthropologie, sociologie, philosophie et psychologie. L'analyse fait combiner méthodes qualitatives et comparatives et quantitatives. Le mouvement écologique en Bulgarie est un acteur sociopolitique d'un nouveau type qui a ancrage profond et une dimension éthique et politique. En tant que mouvement contestataire et trans-partisan véhiculant une “politique citoyenne” authentique opposée à “la politique politicienne” du statu quo, il fait promouvoir une culture civique participative; la personnalité humaine y joue un rôle fondamental. Il apparaît également comme un des facteur de la démocratisation de fait de la vie politique du pays après la chute du régime totalitaire. Le mouvement se construit en espace de dépassement de la politique héritée du siècle passé annonçant la nécessité d'une nouvelle «politique planétaire», fondée sur de nouvelles synthèses de valeurs et de pratiques. Par ailleurs, il reflète une attitude particulière envers la nature liée aux spécificités de la culture nationale. / This study examines the Green Movement in Bulgaria (1987-2014) as a typical and specific example of the New Social Movements. It focuses on the interconnection between environmentalism, politics and participation. We present the movement along with its evolution and analyse it on three levels: macro (through its relation to the most important contemporary issues, phenomena and processes); meso (in the national context during the past three generations); and micro (through the prism of individuals and their experience). Our general approach is interdisciplinary, combining qualitative, comparative and quantitative methods. Bulgaria’s green movement is a citizen and political movement of a new type. In the context of the New Social Movements, it is an actor of challenging the status quo; a moral corrective of the power, which implements a genuine ‘citizen environmental politics.’ Secondly, it introduces and fosters New Culture and New Politics based on a novel set of values, practices and behavioural models: one where the individual is essential. Thirdly, it is one of the pillars of Bulgarian civil society, a key factor in democratizing the socio-political life. Last but not least, it is a vehicle of an Eco-humanism originating in the specific environment that gave birth to the citizens’ movements in Eastern Europe under the totalitarian regimes and during the Democratic Transition. It also embodies a specific national attitude towards nature, traditionally stemming from peculiarities of Bulgarian culture.
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Les évolutions de la règle électorale dans les systèmes politiques transitionnels : les élections législatives en Europe du Sud-Est (1989-2009) / Changes in the electoral rule in transitional political systems : the parliamentary elections in South Eastern Europe (1989-2009)Ogou, Dogba Blaise 04 February 2016 (has links)
Le sujet central de cette thèse concerne les évolutions de la règle électorale dans les régimespost-communistes et traite de la contribution de ces évolutions à la démocratisation dessystèmes politiques de l’Europe du Sud-Est, à partir d’un échantillon d’Etats (Albanie,Bulgarie, Macédoine, Roumanie et Serbie-Monténégro). La transition démocratique et lechangement de régime impliquent la construction d’une nouvelle légitimité politique. Cettelégitimité passe par les élections qui sont au coeur de la démocratie. Ce travail cherche àcomprendre comment sont choisies les règles régissant ces élections. Le choix du systèmeélectoral est, dans une grande mesure, la conséquence de plusieurs processus. L’accent mis surles facteurs déterminants de l’adoption et de la réforme électorale permet de comprendre lesmotivations et les objectifs des évolutions de la règle électorale en Europe post-communiste.L’étude de la législation réformée et l’analyse du comportement des acteurs électorauxpermettent de constater que les leaders politiques ont très souvent contourné le sensdémocratique de la norme électorale. Dans cet échantillon d’Etats, les évolutions de la règleélectorale ont eu des conséquences relatives sur le nombre des partis politiques représentés auParlement. Le changement de régime a favorisé l’alternance des majorités électorales etparlementaires. Cette alternance démontre que les principes démocratiques des électionscontribuent à la stabilisation démocratique, même si le contexte et les enjeux politiques propresà cette région favorisent une relative instabilité des majorités parlementaires etgouvernementales. / The central subject of this thesis concerns the developments of the electoral rule in postcommunistregimes and discusses the contribution of these changes to the democratization ofpolitical systems of Southeast Europe, from a sample of states (Albania, Bulgaria, Macedonia,Romania and Serbia-Montenegro). Democratic transition and regime change involves theconstruction of a new political legitimacy. This legitimacy is through elections that are at theheart of democracy. This work seeks to understand how the rules are chosen these elections.The choice of electoral system is, to a large extent, the result of several processes. The focus onthe determinants of adoption and electoral reform to understanding the motivations and goalsof the developments of the electoral rule in post-communist Europe. The study of the reformedlegislation and behavior analysis of electoral allow players to see that the political leaders haveoften bypassed the democratic sense of the electoral standard. In this sample of countries,changes in the electoral rule had consequences on the number of political parties represented inParliament. Regime change has favored the alternation of parliamentary and electoralmajorities. This alternation shows that the democratic principles of elections contribute to thedemocratic stabilization, even if the context and the political stakes in this region favor a relativeinstability of parliamentary and government majority.
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L'établissement des chemins de fer dans les Balkans à l'époque ottomane : structuration de l'espace et organisation des échanges (1856-1913) / The establishment of railways in the Balkans at the Ottoman period : structuring space and organizing exchanges (1856-1913)Belbachir, Walid 22 December 2017 (has links)
Titre de la Thèse : L'établissement des chemins de fer dans les Balkans à l'époque ottomane : structuration de l'espace et organisation des échanges (1856-1913)Rejoindre l'Orient, voici sans doute l'une des obsessions de l'Occident. Peut-être l'épopée d'Alexandre le Grand a t-elle contribué à construire cet objectif quasi mystique. Quoi qu'il en soit, le XIXe siècle est celui de sa rationalisation. L'invention de la locomotive et celle du navire à vapeur permettent d'amorcer un processus de mise en réseau du monde. Sur les cinq continents, les villages, les villes et les ports s'interconnectent progressivement, engendrant une mondialisation des flux commerciaux et humains. Ce mouvement est orchestré par les grandes puissances européennes, dont le pouvoir est fondé sur la conquête de nouveaux marchés et sur l'importation des matières premières essentielles à leur essor. Londres et Bombay forment alors deux pivots incontournables, permettant de rediriger les flux en circulation à l'échelle trans-continentale. Entre ces deux points, Suez joue le rôle d'interface entre la mer Rouge et la Méditerranée. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l'espace balkanique est progressivement intégré à ce système-monde. L'introduction du rail y induit une profonde redéfinition des rapports de force, que ceux-ci soient d'ordre économique, militaire ou politique. A ce titre, la mise en place de voies ferrées dans les Balkans, à l'époque sous domination de l'Empire ottoman, résulte d'une imbrication de stratégies d'influence, s'exprimant à différentes échelles. Cette thèse se propose de les mettre en lumière. / Reaching the East : this is undoubtedly one of the obsessions of the West. Maybe Alexander the Great's conquests contributed to forge this quasi-mystical aim. Wherever it comes from, the XIXth century is the one of its rationalization. Inventions such as steam locomotive and steamship allow to begin a global networking process. On five continents, villages, cities and ports, are progressively interconnected, generating a globalization of human and trade flows. This movement is orchestrated by the major European powers, whose expansion is based on the conquest of new markets and on the importation of natural resources required for their development. London and Mumbay play at that time a pivotal role, allowing to reroute flows in circulation at the inter-continental scale. Between these two major cities, Suez is an unavoidable crossing point between the Mediterranean and the Red Sea. During the second half of the XIXth century, the Balkan space is progressively integrated to this world-system. In that region, the introduction of railway induces a radical restructuring of power relations, whether political, economical or military. For this reason, the establishment of railways in the Balkans results from an interlacing of influencing strategies, articulated at various scales. This thesis sets out to highlight them.
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La social-démocratie en Europe centrale et orientale: convergences et divergences par rapport à l'identité sociale-démocrate "occidentale"?Gueorguieva, Petia January 2005 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Regards sur une francophonie locale : réimaginer l’imaginaire de la communauté bulgare francophone : une aspiration de francophonistes pour l’européanisation et la francophonisationCrouton, Romain 12 1900 (has links)
Ce mémoire est une étude de cas sur une francophonie locale et sur la réinterprétation de l’imaginaire d’une communauté francophone. Nous nous sommes basés sur le cas de la Bulgarie et de sa communauté bulgare francophone. Nous avons alors questionné la réinterprétation de l’imaginaire communautaire bulgare francophone depuis 1989. Pour répondre à cette interrogation, nous avons analysé les programmes scolaires du Ministère de l’Éducation bulgare pour l’apprentissage du Français Langue Étrangère, les manuels scolaires utilisés dans les lycées bilingues bulgares francophones. Puis, nous nous sommes entretenus avec des personnalités politiques, diplomatiques et professeurs de français en Bulgarie.
Nos résultats soutiennent que l’imaginaire communautaire bulgare francophone a été réinterprété selon deux logiques. D’abord, dans une volonté d’européaniser la langue française et le Bulgare francophone, c’est-à-dire, d’interpréter le français comme langue de l’Europe, et former ensuite un individu européen plurilingue. La seconde logique consiste à déployer l’imaginaire bulgare francophone et la langue française en Bulgarie vers d’autres francophonies locales à défaut d’une vision seulement francocentrée. Ces deux aspirations ont été soutenues par des francophonistes – des individus qui ont re-pensé les représentations de la langue française et la définition de la francophonie bulgare. Ces francophonistes ont été placés dans diverses institutions en Bulgarie, notamment au sein de l’Association des professeurs de et en français de Bulgarie. En parallèle des actions de ces individus, d’autres structures et individus en place ont soutenu ou modéré ces deux aspirations – maintenant alors parfois le francocentrisme au sein de l’imaginaire bulgare francophone. / This paper is a case study of a local francophonie and the reinterpretation of the imaginary of a Francophone community. We focused on the case of Bulgaria and its Bulgarian francophone community. Then we questioned the reinterpretation of the imaginary of the Bulgarian French-speaking community since 1989. To answer this question, we analysed the Bulgarian Ministry of Education's curricula for learning French as a foreign language and the textbooks used in bilingual French-speaking Bulgarian high schools. We also interviewed leading Bulgarian politicians, francophone diplomats and French teachers.
Our results show that the Bulgarian francophone community imaginary has been reinterpreted according to two logics. On the one hand, into a desire to Europeanise the French language and French-speaking Bulgarian, meaning, to interpret French as the language of Europe, and then to form a plurilingual European individual. The second aim is to extend the French-speaking Bulgarian imaginary and the French language in Bulgaria to other local francophonies, rather than having only a francocentric vision. These two aspirations have been supported by francophonists - individuals who have rethought the representations of the French language and the definition of the Bulgarian francophonie. These francophonists were placed in various institutions in Bulgaria, notably within the Association des Professeurs de et en français de Bulgarie. Alongside the actions of these individuals, other structures and individuals in place have supported or moderated these two aspirations - sometimes maintaining Francocentrism within the Bulgarian Francophone imaginary.
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La politisation des partis à caractère ethnique dans les pays postcommunistes d’Europe Centrale et Orientale : une comparaison des trajectoires de la Bulgarie, la Serbie, le Monténégro et le Kosovo / The politicization of ethnic parties in post-communist countries of Central and Eastern Europe : a comparison of the trajectories of Bulgaria, Serbia, Montenegro and KosovoBa, Oumar 12 December 2013 (has links)
Les révolutions de l’Est ont induit la fragmentation des Etats qui s’est accompagnée, sur le plan interne par une renaissance des partis ethniques ; ce qui ne va pas sans poser de problèmes à la démocratie politique. Les transitions et a fortiori les consolidations démocratiques font émerger un double phénomène d’interaction entre les acteurs et le système, dans la recherche d’un nouvel équilibre. Les partis ethniques se politisent alors que le système s’ouvre à l’acteur ethnique. On assiste donc à un réajustement évolutif du système devant la nouvelle donne. Le système s’ouvre aux nouvelles demandes à caractère ethnique de différentes façons et à différents degrés : entre la légalisation et la tolérance. Côté acteurs, les partis ethniques rentrent progressivement dans le jeu politique ; de différentes façons et à différents degrés. Dans notre champ problématique les relations interactives se déploient entre acteurs multi-niveaux (partis-Etats) et dans les divers champs (politique, sociétal et juridique). Leurs connexions sont croisées entre l’espace étatique et internationale, public et civil, politique et sociétal ; avec les Etats d’accueil ou d’origine, mais aussi, les Etats-tiers. Ils sont à velléités indépendantistes ou simplement des lobbies politiques. Nous avons essayé de mettre en lumière les principaux aspects de la complexité de la question ethnique dans les jeunes démocraties politiques ‘‘en consolidation’’. La problématique ethnique des PECO peut-elle nous aider à compléter en actualisant certaines visions généralistes des sciences politiques ? Les acteurs impliqués sont ainsi invités à éviter les pièges des nationalismes perçus comme ‘‘mesquins’’, voire ‘‘chaotiques’’ tout en servant la cause d’une plus souple intégration politique alias la ‘‘paix démocratique’’. / The revolutions of Eastern induced fragmentation of States were accompanied internally by a revival of ethnic parties, which is not without its problems in political democracy. Transitions and even more democratic consolidation are emerging a double phenomenon of interaction between actors and the system in search of a new equilibrium. Ethnic parties then politicize the system opens the ethnic actor. We are witnessing an evolutionary adjustment of the system to the new situation. The system opens to the new demands ethnic ways and to different degrees: between legalization and tolerance. Side actors, are gradually returning ethnic parties in the political game, in different ways and to different degrees. In our problem the field deploy interactive relationships between multi-level actors (parties-States) and in the various fields (political, societal and legal). Their connections are crossed between the State and international space, public and civil, political and social, with host countries or origin, but also the third States. They are separatist ambitions or simply political lobbies. We tried to highlight the main aspects of the complexity of the ethnic issue in young democracies political '' in consolidation ''. The ethnic problem of CEEC can help us to complete updating some general visions of political science? The actors involved are invited to avoid the pitfalls of nationalism perceived as '' petty '' or '' chaotic '' while serving the cause of a more flexible policy integration to the ‘‘democratic peace’’.
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