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Variações do mito de Nêmesis nos escritos de Albert Camus / Variations of the myth of Nemesis in Albert Camuss writings

Raphael Luiz de Araujo 01 December 2017 (has links)
Dentre os planos que Albert Camus estabeleceu para a sua obra, prevaleceu nos seus escritos e declarações a tríplice que incluía os ciclos do absurdo, da revolta e do amor. Cada um dos ciclos seria composto de pelo menos uma peça de teatro, um romance e um ensaio, além de também ser acompanhado de um mito central, sendo respectivamente Sísifo, Prometeu e Nêmesis. Com a sua morte súbita em acidente de carro aos 46 anos, o escritor deixou alguns vestígios do que viria a compor o seu terceiro ciclo: o romance inacabado O primeiro homem, anotações sobre a peça Don Fausto e elementos para o ensaio O mito de Nêmesis. A presente pesquisa reúne e contextualiza os rastros deixados por Camus em torno da sua relação com o mito de Nêmesis a fim de oferecer uma chave de leitura para a sua obra e expor um panorama formal, temático e filosófico de um dos seus últimos projetos de ensaio. / Among the plans that Albert Camus has established to his work it has prevailed, in his writings and declarations, the triple that includes cycles of absurd, revolt and love. Each one of the cycles would be composed at least of a theater play, a novel and an essay. Besides, they are also followed by a central myth, being Sisyphus, Prometheus and Nemesis. After Camus sudden death at age 46, he left some traces of what would it be consisted his third cycle: the unfinished novel The first man, notes about the play Don Faust and elements for the essay The myth of Nemesis. The presented research reunites and contextualizes the traces let by Camus around his relationship with the myth of Nemesis in order to offer a reading key to his work and to expose a formal, thematic and philosophical overview of this essay project.
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La réception de l'oeuvre d'Albert Camus en Chine / The reception of the work of Albert Camus in China

Yao, Jie 29 June 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet de retracer l’histoire de la réception de l’œuvre d’Albert Camus en Chine et de mettre au jour l’influence qu’elle a pu exercer sur les écrivains chinois. Le processus de la réception de l’œuvre de Camus en Chine étant inséparable du processus de l’évolution politique et culturelle chinoise, il est examiné sous l’angle de la sociologie, de l’histoire politique, de la littérature comparée, et de la traductologie. L’étude met ainsi en lumière les circonstances historiques, sociales, culturelles, politiques des différentes périodes au cours desquelles l’œuvre de Camus a été reçue, traduite, publiée, et critiquée en Chine. / This thesis aims at retracing the history of the reception of the work of Albert Camus in China and exposing the influence it has on Chinese writers. The process of the reception of Camus' work in China is inseparable from the process of Chinese political and cultural evolution and is examined from the angle of sociology, political history, comparative literature, and Translatology. The study highlights the historical, social, cultural and political circumstances of the different periods during which Camus's work has been received, translated, published and criticized in China.
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Littérature in extremis. Poétique et éthique de la peine capitale dans les œuvres de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Albert Camus / Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert Camus

Morisi, Ève 02 May 2011 (has links)
Cette thèse a trait à la représentation de la peine capitale pendant la période moderne et se situe au carrefour des domaines poétique, politique et éthique. Trois auteurs majeurs qui appréhendent l’imaginaire de l’exécution de manière contrastée sont pris en considération — Hugo, Baudelaire et Camus. L’examen des stratégies de représentation qu’ils élaborent afin de promouvoir ou de dénoncer le couperet révèle que, après 1789, la littérature opère comme le support privilégié d’un questionnement sur l’efficacité de la justice létale et sur sa négation de l’intégrité et de la communication humaines. Réciproquement, l’image moderne de la décapitation met le langage littéraire face à sa difficulté à représenter des événements qui outrepassent à la fois solidarité sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue noué entre trois écritures qui explorent cette dynamique réciproque, l’on démontre qu’elles mettent à mal deux présupposés; l’un pénal, et l’autre littéraire. D’une part, malgré leur désaccord quant à la recevabilité de la peine capitale et quant à la fonction de la littérature, chacun des auteurs concernés invalide, de manière explicite ou implicite, les prémisses progressistes qui légitimèrent la guillotine depuis la Révolution française jusqu’à l’abolition. D’autre part, cette invalidation des prétendues vertus de l’échafaud figure dans des textes qui compliquent l’opposition conventionnelle entre une littérature essentiellement soucieuse d’esthétique et une autre inquiète des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les œuvres étudiées ouvrent le paradigme restreint de la littérature dite engagée à des formes inattendues de discours éthiques. / This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question “How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society’s most violent legal practice, the death penalty?” It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law’s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine’s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littérature engagée to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.]
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La nostalgie dans l'œuvre d'Albert Camus / Nostalgia in the works of Albert Camus

Ando, Tomoko 03 October 2014 (has links)
Au début des Carnets, exprimant ce qui le pousse à créer, Albert Camus mentionne « la nostalgie d’une pauvreté perdue ». Une nostalgie ambiguë, qui ne signifie pas un simple regret du temps perdu, mais qui se relève du « sentiment bizarre » que le fils porte à sa mère silencieuse. Elle consiste en réalité dans l’aspiration douloureuse à la tendresse, qui est liée intrinsèquement à la misère de l’existence que l’auteur a vécue dans son enfance. Dans le but de raconter son passé, il élabore sa nostalgie comme essence de sa sensibilité. Signe de complexité, une telle captivité comporte de plus le regret et la mauvaise conscience à l’égard du milieu pauvre qu’il a quitté. Quoique paraissant ambiguë, le nom de nostalgie est juste, s’agissant de la quête de l’identité au fond : dans la sensibilité déchirée s’inscrit la recherche inassouvissable d’une véritable origine de l’être. D’où le fait que, dans le contexte existentiel, la notion del’absurde s’établit sur la sensibilité nostalgique : l’homme se trouve déchiré entre sa condition limitée et son aspiration à une vie de plénitude. Il choisit de tenir sa nostalgie déchirante comme le fond de son être, son axe de vie et sa raison de vivre. Pour l’homme absurde, la création littéraire n’est pas une option, mais la volonté de lucidité et de liberté, en vue de « donner aux couleurs le pouvoir d’exprimer le vide ». L’oeuvre figure la dialectique de la présence et de l’absence, ce qu’expriment par moyens divers les romans camusiens. Enfin, le dernier Camus exprime la nostalgie de la patrie en tant que quête consciente de sonorigine, du « soleil enfoui », qui l’attire et le dirige, qu’il connaît depuis toujours. / In the beginning of Carnets, Albert Camus mentions “the nostalgia for a lost poverty” as he expresses what drives him to create. Ambiguous nostalgia, which does not mean a simple regret of lost time, concerns the “strange feeling” that the son carries toward his silent mother. In reality, it consists in the painful aspiration for tenderness, which is intrinsically bound up with the misery that the author has experienced in his childhood. In order to tell his past, he elaborates his nostalgia as the essence of his sensitivity. And as a signof its complexity, such captivity includes a regret and a sense of guilt towards the poor environment which he left behind. Despite its ambiguity, the name of nostalgia is just because it concerns the quest for identity: in the torn sensitivity, there is an insatiable quest for a true source of being. Therefore, in the existential context, the concept of the absurd is established upon the nostalgic sensibility: human beings are torn between their limited condition and their desire for a full life. They choose to hold their torn nostalgia astheir existential foundation, their life axis and their raison d’être. For the absurd man, literary creation is not an option. It embodies the will of lucidity and liberty, in order to “give power of expressing vacuum to colors”. The dialectic of presence and absence is represented in the novels of Camus in various ways. In his later years, Camus expresses nostalgia for the homeland, consciously searching for his origin; the quest after his “buried sun”. He has always known this “buried sun” which had been attracting him as his guidance.
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Réécritures bibliques chez Paul Claudel, André Gide et Albert Camus : Une étude intertextuelle sur dix oeuvres littéraires / Re-writings of the Bible by Paul Claudel, André Gide and Albert Camus

Rimpioja Riippa, Anne Suzanna 03 October 2013 (has links)
Cette thèse étudie la relation intertextuelle entre dix œuvres fictionnelles de trois auteurs français et la Bible. Il s'agit de montrer, en s'appuyant sur les catégories de Gérard Genette, comment la Bible est réécrite par Paul Claudel, André Gide et Albert Camus. Le degré de l'hypertextualité dans les œuvres étudiées va d'une réécriture massive à l'emploi des citations implicites. Chacun des textes fictionnels est aussi en relation paratextuelle avec le récit biblique : ce sont des textes narratifs ou dramatiques dont le titre déjà fait allusion aux Écritures. On examine trois formes du rapport au texte biblique et au christianisme : l'un est celui d'un catholique pratiquant, le deuxième celui d'un incroyant d'origine protestante et le troisième celui d'un incroyant d'origine catholique. La Bible réécrite par Claudel met en scène un christianisme affirmatif alors que les réécritures de Gide et de Camus prennent le contrepied de la religion chrétienne. / The focus of this study is on textual links between ten fictional works by three French writers and the Bible. The text-orientated study illuminates how palimpsestuous writing has been actualised in the works of Paul Claudel, André Gide and Albert Camus. In this dissertation, the biblical hypotext, an earlier text that the author's text imitates or transforms, is considered one of the most significant features in their works, opening up whole new interpretations of their stories. Some of the works are more hypertextual than others but all are in a paratextual relation to a biblical story: their titles build the first link to the writings of the Bible. Each author featured in this study has a very different relation to Christianity: Paul Claudel is a practicing Catholic; André Gide who comes from a Protestant background is anti-religion; Albert Camus is an agnostic from a Catholic background. The case of Claudel is interesting: in his oeuvre, the biblical re-writing integrates the Catholic dogma and the influence of Saint Thomas. The writing of Gide proves the influence of the French Protestantism of his era; whereas Camus' interpretation of the biblical text is a consequence of a personal and selective reading containing reflections of Saint Augustine's notions.
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Língua, Exílio e Memória: uma leitura comparativa de Le Premier Homme, de Albert Camus e La disparition de la langue française, de Assia Djebar / Language, Exile and Memory: a comparative reading of Le Premier Homme, by Albert Camus and La disparition de la langue française, by Assia Djebar

Cristianne Aparecida de Brito Lameirinha 18 October 2013 (has links)
Este estudo propõe uma análise comparativa entre Le Premier Homme, de Albert Camus, e La disparition de la langue française, de Assia Djebar, tendo como contexto os impasses que cercaram a colonização francesa da Argélia, bem como o período posterior à sua independência, a partir da reflexão sobre as inter-relações língua, exílio e memória. Albert Camus é um escritor de origem francesa, nascido na Argélia. Assia Djebar é uma argelina de origem árabe, que escreve em francês. Nos romances em questão, parte-se da perspectiva da vida privada dos protagonistas para alcançar o espaço da memória coletiva tanto de franceses pobres quanto de árabes. Jacques Cormery e Berkane constituem-se como porta-vozes de seus antepassados, restituindo-lhes o direito a uma memória esfacelada e vista como desimportante pelo poder colonial. A fim de estabelecer essa leitura comparativa, procura-se compreender a relevância da literatura magrebina de língua francesa, com destaque para a produção da Argélia, em paralelo aos princípios ético-culturais da École dAlger, movimento ao qual se associava Albert Camus. A seguir, refletimos sobre as relações entre os conceitos de literatura e história, ficção e autobiografia, fundamentais à análise propriamente dita de ambos os romances. / The aim of this study is to develop a comparative analysis of Albert Camus Le Premier Homme and La disparition de la langue française, by Algerian writer Assia Djebar, having as backdrop the context of French colonization deadlocks in Algeria, as well as in the period after independence. Our starting point is based around reflection on the relations between language, exile and memory. Albert Camus, of French origin, was born in Algeria, while Assia Djebar, of Arab descent, writes in French. The analysis of both novels begins from the perspective of the private lives of the main characters, to establish a space of collective memory of both poor people of French origin and people of Arab descent. Jacques Cormery and Berkane became spokesmen of their ancestors, thus restoring to them the right to a shattered memory, seen as unimportant by the colonial power. To achieve this comparative reading, it is necessary to understand the relevance of Maghrebian literature in French, with emphasis on the production of Algeria, in parallel to the ethical-cultural École dAlger, movement to which Albert Camus was associated. Next, we reflect upon the relationship between the concepts of literature and history, fiction and autobiography, fundamental to the analysis of both novels.
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Kazimoto and Meursault: `Brothers´in despair and loneliness.: Comparing Kezilahabi´s Kichwamaji and Camus´L`etranger

Řehák, Vilém 30 November 2012 (has links)
Makala haya yanashughulikia maswahli ya udhanaishi katika fasihi ya Kiswahili. Makala yanalinganisha riwaya mbili, Mgeni ya mwandishi wa Kifaransa anayeitwa Albert Camus na Kichwamachi ya mwandishi wa Kiwahili, Euphrase Kezilahabi, na kuonyesha jinsi riwaya hizo zinayofanana na zinavyotofautiana. Kwa vile Kichwamaji inafanana na Mgeni, ni sahihi humwita Kezilahabi mwandishi ya udhanaishi, lakini kuna tofauti nyingi pia baina ya riwaya hizo mbili. Tofauti moja ni kwamba Albert Camus anamtazama mtu peke yake na hali yake iliyotengwa kabisa na watu wengine, na Kezilahabi, licha ya mtu peke yake, anaizingatia jamii nzima na hali yake vilevile. Tofauti hii ni tokeo la sifa za communalism katika mawazo Kiafrika ya kimapokeo yanayotilia mkazo jamaa na jami, siyo mtu peke yake. / This article analyses and compares the the two writings Kichwamaji by Euphrase Kezilahabi and L´etranger by Albert Camus. Written in the tradition of existentialism, the two writings have many similarities but also differ in some important aspects. While Camus sees the individual just by itself, Kezilahabi also includes the whole family and is writing with it in the tradition of the african communalism.
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Le voci di Camus tra soggettività e ritraduzione

Sanseverino, Giulio 30 September 2022 (has links)
In quanto poiesi ibrida sul piano estetico e culturale, frutto della duplice enunciazione di autore e traduttore, oltre che di numerosi interventi intermedi da parte di agenti esterni, il testo letterario tradotto racchiude un dialogo umbratile (Prete 2011) che, se studiato da vicino, può rivelare l’irriducibilità del testo originario in quei suoi tratti di plasticità semantica (Hawthorne 2006) che varcano le frontiere linguistiche e temporali di un canone per confluire, tramite nuove parole, in un altro. In prospettiva diacronica, un simile dialogo si compone di molte voci, ognuna delle quali acquista senso sia nella catena di traduzioni che nel tempo rende fruibili differenti interpretazioni del testo e poetiche del tradurre, sia in quanto complemento concreto dell’ininterrotto lavoro di analisi critica compiuto sul testo dopo la comparsa dell’opera originale. Partendo da queste premesse, il progetto di ricerca prende le mosse dalla recente comparsa, sul mercato editoriale italiano, delle ritraduzioni de L’Étranger (1942) e La Peste (1947) di Albert Camus per i tipi Bompiani: Lo Straniero (2015), ad opera di Sergio Claudio Perroni, e La Peste (2017) di Yasmina Melaouah, che dopo parecchi decenni avviano infine un dialogo con le prime traduzioni, rispettivamente di Alberto Zevi (1947) e Beniamino Dal Fabbro (1948). L’obiettivo è quello di esporre alcune delle forme di somiglianza e divergenza dalle quali sia possibile sondare la postura traduttiva dei rispettivi autori, che su quei testi hanno proiettato inevitabilmente una propria concezione del tradurre, una storia, una poetica individuale, nondimeno figlia del proprio tempo, ossia radicata in un sistema culturale retto da norme linguistiche, editoriali e traduttive con le quali la voce del singolo deve necessariamente misurarsi. Attraverso una metodologia eclettica che si muove tra la stilistica, la semiotica, la linguistica e la narratologia delle forme letterarie, il confronto analitico condotto tra le prime e la seconde traduzioni delinea i profili di lavoro dei quattro traduttori seguendo tre principali direttrici di indagine: in primo luogo, verificare le eventuali discordanze tra le rispettive dichiarazioni paratestuali (reperite in pre/postfazioni, note alla traduzione, saggi, interviste, diari di bordo, etc.) a proposito della strategia adottata e gli esiti dell’operato concreto sui testi; in secondo luogo, esaminare l’imprescindibile manifestarsi in diacronia delle norme traduttive operanti all’atto del tradurre ma attraverso il filtro delle voci individuali, che si sono espresse sotto l’influenza di vincoli differenti e in momenti distinti della vita di questi testi, contribuendo alla loro longevità; infine, testare l’adeguatezza della cosiddetta Retranlsation Hypohtesis avanzata da Berrman e Bensimon (1990) e poi formalizzata in anni più recenti da Chesterman (2000). L’indagine ha dunque interessato tanto i paratesti reperibili che fossero latori di una certa concezione del tradurre, quanto una moltitudine di passi topici estratti dalle tre versioni (i due testi di partenza e i quattro d’arrivo) de L’Étranger e de La Peste che, messi in parallelo, fungessero sul piano quantitativo e qualitativo da campo di ispezione sensibile della realizzazione dei comportamenti individuali. Questi ultimi sono stati studiati per mezzo di un modello analitico fondato, da una parte, sull’isotopia come strumento di coerenza testuale; dall’altra, sulla distinzione tra shift opzionali, obbligatori e non-shifts quale nervo scoperto del processo traduttivo (Pekkanen 2010), accogliendo inoltre proposte molteplici riguardo agli strumenti di descrizione traduttiva (Vinay e Darbelnet 1958; Murtisari 2013; Dussart 2005; Ladmiral 1979, 1997; Harvey 1995). I risultati dell’analisi sono eterogenei e non conformi alla Retranslation Hypothesis. La predominanza del letteralismo nelle prime traduzioni difficilmente si concilia con quello sforzo di acclimatazione rivolto al lettore d’arrivo che l’ipotesi assegnerebbe sistematicamente alle prime traduzioni-introduzioni, benché l’attitudine assimilatrice si rilevi nel conformismo ad alcuni imperativi culturali ed editoriali dell’epoca (l’italianizzazione onomastica; la tendenza interpuntiva nel segno dell’ipotassi; la nobilitazione del lessico). Allo stesso tempo, le due ritraduzioni, pur con spirito assai diverso e sebbene risultino in effetti più attente alle peculiarità stilistiche dei rispettivi prototesti (come vorrebbe l’ipotesi), non adottano tuttavia procedimenti che esibiscano, senza una motivazione fondata, l’alterità del testo straniero, che anzi tendono a naturalizzare in senso fraseologico, senza per questo snaturarlo. Se di miglioramento si possa parlare all’infuori dell’evoluzione dei parametri estetici tra le due epoche (fine anni ’40 del Novecento e metà degli anni ’10 del nuovo millennio), esso andrà riconosciuto, da una parte, nell’integrità oggettivamente superiore delle ritraduzioni in termini di completezza testuale e riproduzione degli stilemi – dato che nelle prime non mancano transfert imprecisi, incompleti o scorretti dovuti a calchi strutturali o lessicali, falsi amici e interpretazioni contrarie al senso degli enunciati; dall’altra parte, le migliorie vanno attribuite senza ombra di dubbio alla professionalizzazione del mestiere e a una maggiore competenza dei ritraduttori come lettori modello dei testi affrontati, che hanno potuto studiare grazie a una straordinaria disponibilità di strumenti critici non esistenti all’epoca delle prime traduzioni. Ciò sembra aver permesso loro di scandagliare le tecniche narrative e le isotopie più significative così da porle come dominanti del proprio lavoro. / Cette étude envisage les retraductions littéraires comme les étapes d'un parcours où chaque manifestation textuelle est le résultat unique de la rencontre entre les nécessités historico-culturelles qui l'ont déterminée et la poétique de l'individu qui la prend en charge en tant que médiateur. Contre l'hypothèse de la retraduction avancée par Berman et Bensimon (1990), formalisée ensuite par Chesterman (2000) et préconisant une perspective logocentrique en dehors de l'expérience concrète de la retraduction - à savoir une progression à rebours vers la lettre du texte source - la ligne de recherche adoptée ici adhère à une idée moins déterministe de l'évaluation des séries de retraduction, afin d'étudier leurs inévitables différences internes, également dans un sens positif, à la lumière tant des nombreux facteurs qui les influencent que de l'herméneutique subjective de ceux qui les réalisent. La comparaison analytique menée entre la première et la deuxième traduction de L'Étranger (1942) et de La Peste (1947) d'Albert Camus permet ainsi de délimiter les profils de travail des quatre traducteurs en suivant deux lignes principales d'investigation : d'une part, elle vérifie les éventuelles divergences entre les déclarations paratextuelles respectives (trouvées dans les pré/postfaces, les notes de traduction, les essais, les entretiens, etc.) concernant la stratégie adoptée et les résultats du travail concret sur les textes ; d'autre part, elle examine l'inévitable manifestation en diachronie des normes de traduction opérant au moment de la traduction, mais à travers le filtre des voix individuelles qui se sont exprimées sous l'influence de différentes contraintes et à des moments distincts de la vie de ces textes, contribuant à leur longévité. Les résultats de l'analyse sont hétérogènes et non conformes à l'hypothèse de retraduction. La prédominance du littéralisme dans les premières traductions est difficilement conciliable avec l'effort d'acclimatation vers le lecteur cible que l'hypothèse attribuerait systématiquement aux premières traductions-introductions, bien que l'attitude assimilatrice se révèle dans le conformisme à certains impératifs culturels et éditoriaux de l'époque (italianisation onomastique ; tendance interponctive sous le signe de l'hypotaxe ; ennoblissement du lexique). En même temps, les deux retraductions, bien que dans un esprit très différent et bien qu'elles soient effectivement plus attentives aux particularités stylistiques de leurs proto-textes respectifs (comme le voudrait l'hypothèse), n'adoptent pas pour autant des procédés qui exhibent, sans motivation fondée, l'altérité du texte étranger, qu'elles tendent plutôt à naturaliser dans un sens phraséologique, sans pour autant le dénaturer. Si l'on peut parler d'amélioration en dehors de l'évolution des paramètres esthétiques entre les deux époques (fin des années 1940 et milieu des années 2010), il faut la reconnaître, le cas échéant, dans l'intégrité objectivement supérieure des retraductions en termes de complétude textuelle et de reproduction stylistique - étant donné que les premières ne manquent pas de transferts imprécis, incomplets ou incorrects dus à des calques structuraux ou lexicaux, des faux amis et des interprétations contraires au sens des énoncés. Par ailleurs, les améliorations sont sans doute à attribuer à la professionnalisation du métier et à la plus grande compétence des retraducteurs en tant que lecteurs modèles des textes abordés, qu'ils ont pu étudier grâce à une extraordinaire disponibilité d'outils critiques qui n'existaient pas à l'époque des premières traductions. Cela leur a permis de sonder les techniques narratives et les isotopies les plus significatives afin de les rendre dominantes dans leurs propres œuvres.
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Albert Camus et son engagement dans la Résistance : étude des valeurs éthiques défendues dans Combat, Lettres à un ami allemand et La Peste

Sadler, Nadine 18 April 2018 (has links)
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, Camus comptait parmi les intellectuels engagés qui avaient défendu les droits de l'homme pendant l'Occupation allemande. Camus écrivit des articles pour le journal Combat, dans lesquels il incitait le peuple français à résister collectivement contre les forces de l'ennemi. Témoignent également de son engagement, les quatre Lettres à un ami allemand, écrites pendant l'Occupation, et dans lesquelles il justifie les raisons de son engagement dans la Résistance. Après avoir documenté l'histoire de la Résistance en France, l'objectif du présent mémoire est de procéder à une analyse sémiotique des valeurs défendues par Camus dans ses articles tirés de Combat et dans ses lettres publiées dans le recueil Lettres à un ami allemand. Dans un deuxième temps, le mémoire interroge la possible mise en fiction de ces mêmes valeurs dans son oeuvre romanesque La Peste. Il s'agit d'examiner, par le moyen d'une analyse sémiotique, les valeurs véhiculées par le /faire/ des différents personnages.
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La plume et le glaive : Caligula et la création littéraire chez Camus

Nadeau, Jean-Philippe 08 1900 (has links)
Pour Albert Camus, la littérature était à la fois une activité essentielle à son bonheur et un objet de réflexion. Afin de saisir quelle conception de la littérature et quelle vision du rôle de l’écrivain se dégagent de son oeuvre, ce mémoire aborde dans un même mouvement ses deux principaux essais, Le Mythe de Sisyphe et L’Homme révolté, et une pièce de théâtre, Caligula. Notre premier chapitre consiste dans la recherche de ce qui, pour Camus, fait de la création artistique une activité privilégiée dans l’horizon de la pensée de l’absurde et de la révolte. Dans le deuxième chapitre, les différents commentaires émis par la critique à propos de Caligula seront examinés. La pièce, malgré l’opinion dominante, ne raconte pas l’histoire d’un empereur absurde qui se révolte contre son destin. L’importance du thème de la création littéraire dans cette pièce a également été grandement sous-estimée. Enfin, le troisième chapitre de ce mémoire présente notre propre analyse de la pièce. La confrontation de la fiction avec la théorie révèle une grande concordance entre les deux aspects de l’oeuvre de Camus. L’accord n’est cependant pas parfait, et l’étude des points de friction découverts permet d’apporter des éclaircissements sur un des points les plus obscurs des essais de Camus : l’éthique du créateur placé dans une situation où il doit choisir entre tuer et mourir. / For Albert Camus, literature was both an activity crucial to his happiness and a study object. In order to understand what conception of literature can be found in Camus’ writings and the responsibilities of the writer that this definition implies, this memoir studies his two main essays, The Myth of Sisyphus and The Rebel, and one play, Caligula. Our first chapter consist in a research of what makes artistic creation an exceptional activity in the light of Camus’ thoughts on absurd on revolt. In our second chapter, the critics’ various commentaries about Caligula are examined. In spite of what is still the opinion of a majority of critics, the play is not the tale of an absurd emperor who would revolt against his destiny. Also, the theme of literary creation has not been sufficiently studied in that play, in which it plays a determinant role. Finally, the third chapter of this memoir presents our own analysis of the play. The confrontation of fiction and theory reveals a great similarity between the two aspects of Camus’ writings. However, the match is never perfect, and the study of the friction points allows us to shed light on one of the most obscure part of Camus’ essays: the ethic of the creator placed in a situation where he must kill or be killed.

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