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Un’emozione puramente visuale : film scientifici tra sperimentazione e avanguardia, 1904-1930 / A purely visual emotion : scientific films between experimentation and avant-garde, 1904-1930 / Une émotion purement visuelle : films scientifiques entre expérimentation et avant-garde, 1904-1930Bernabei, Maria Ida 21 June 2017 (has links)
Par sa systématique inclusion au sein de la programmation de salles spécialisées et ciné-clubs qui poussent nombreux tout au long de la deuxième moitié des Années Vingt dans les principales villes d’Europe, le film scientifique se trouve à jouer un rôle déterminant dans la construction de l’avant-garde cinématographique. Notamment en raison des techniques spécifiques qu’il développe, il peut revendiquer sa propre place dans la réflexion sur la spécificité du médium, tout en catalysant la définition de quelques concepts fondamentaux des théories esthétiques de l’époque. Pourquoi l’avant-garde est-elle si magnétiquement attirée par le film scientifique? Comment est-il possible que des films qui ne sont pas de l’art soient entrés, de façon programmatique, dans son horizon esthétique? Après avoir proposé une cartographie du film scientifique et avoir passé en revue sa réception esthétique d'avant-guerre, j’essaye une réponse à cette question, en proposant une “taxinomie de la révélation” à travers laquelle l’objectif cinématographique, potentialisé par les techniques scientifiques, révèle aux avant-gardes les occurrences multiples de ce que Walter Benjamin appellera dans ces mêmes années l’inconscient optique. Cette taxinomie suit deux axes, dont le premier est dédié au Janus constitué du ralenti et de l’accéléré, qui foudroient l’avant-garde en raison de leur capacité à modifier la temporalité en travaillant sur la cadence variable de l’échantillonnage et de la reproduction des photogrammes, et le deuxième traite du rapprochement aux corps et est dédié au film animalier, aux prises de vues sous-marines, à la micro et radiocinématographie. / Systematically included in the screenings of film societies and ciné-clubs emerging in the late Twenties throughout Europe, scientific film took a pivotal role in the construction of the film avant-garde. In particular, through the special techniques that it developed, it carved its own niche in the growing discourse on medi um specificity, catalysing the definition of several key concepts of the aesthetic theories of the time. Why was the avant-garde so magnetically attracted to scientific film? How was it possible that films that are not art could have entered its aesthetic horizon in such a programmatic way? In the first part of the dissertation I propose a cartography of the scientific film, while in the second I review its pre-war aesthetic reception. In the third part I finally try an answer this question, by proposing a “taxonomy of revelation” through which the cinematographic objective, potentiated by scientific techniques, reveals to the avant-garde the multiple occurrences of what Walter Benjamin will call in these same years the optical unconscious. Avant-garde's investigation of the invisible through the powerful eye of cinema is twofold, so the first axis of this taxonomy is dedicated to the Janus made up of slow motion and time-lapse, two techniques that dazzled the avant-garde by virtue of their ability to modify temporality through the different speeds of filmed and and projected frames. On the other hand, since the avant-garde’s eye gradually gazed upon bodies – enveloping, penetrating, sectioning and x-raying them –, the second axis is dedicated to animal and underwater films, microcinematography and x-ray films.
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L'altération filmique : pour une expression écocentrique de la natureDelignou, Cécile 01 1900 (has links)
Notre thèse s’intéresse à des pratiques expérimentales et contemporaines du cinéma qui explorent la matière de l’image cinématographique (argentique ou numérique) via des altérations visuelles. Les œuvres sélectionnées supposent un travail de captation, d’enregistrement d’espaces naturels, produit en amont de l’expérimentation matérielle. Les textures et les effets visuels représentent le point de départ de nos analyses filmiques ainsi que de nos recherches théoriques, dont l’altération représente le cœur battant. Nous réfléchissons un ensemble d’œuvres matérialistes de nature, exprimant la nature par l’intermédiaire de la matière cinématographique, en leur adressant la question suivante : comment le cinéma se ferait-il l’expression écocentrique de la nature ? En replaçant ces œuvres dans notre contexte environnemental, nous questionnons aussi l’engagement écologique qu’elles suscitent : que peut exprimer le cinéma de notre nature anthropocène ? Comment adresse-t-il ces enjeux naturels, environnementaux ? Réciproquement, nous interrogeons aussi l’influence des espaces naturels filmés dans cette expression : comment leurs caractéristiques esthétiques, leur topographie, leur état actuel, conditionnent-ils cette expressivité cinématographique ? À ces questions, le postulat tenu est le suivant : les altérations visuelles de l’image en mouvement développent une expression plus directe de la nature, une mise en présence. L’expérimentation altérante de certaines caractéristiques du cinéma (mouvement, couleur, durée) accorde cette expression médiale sensorielle à la nature filmée qui propose d’en faire l’expérience, de façon sensible. Elle s’appuie sur la sensorialité et l’esthétique initiales de ces espaces naturels, que les artistes démultiplient à travers les altérations. Cette expression naît donc de la complémentarité entre les potentiels esthétiques des lieux naturels filmés et de ceux du cinéma.
Cette expressivité de la nature se constitue selon nous à travers trois principales actions altérantes, chaque film en présentant au moins l’une d’entre elles : 1- les altérations de l’image décrivent les espaces filmés ; 2- elles composent un milieu à/dans l’image, un milieu à la fois naturel et filmique (s’appuyant sur les caractéristiques de la nature filmée et sur les possibilités du média) ; 3- elles renouvellent l’attention à la nature, en sensibilisant notamment à sa dimension anthropocène. L’altération de l’image témoigne donc de notre expérience vécue de la modification d’environnements en captant leurs transformations et en en figurant la trace visible (l’altération). Présenter, par l’image altérée, l’actualité de cette nature contemporaine soulève ainsi les enjeux complexes et pluriels du contexte qui a fait advenir cet état dégradé de la nature. L’espace de l’image travaillé par l’altération renvoie métaphoriquement à celui que nous occupons dans le monde naturel, et à la façon dont nous l’investissons (à l’altération que nous engendrons dans ces espaces). Une expression écocentrique de la nature en ressort et nous sensibilise, nous engage dans sa condition dégradée, ruinée. / Our thesis focuses on experimental and contemporary cinema practices that explore the materiality of the cinematographic image (analog or digital cinema) via visual alterations. The artworks selected presuppose an effort of capturing and recording natural spaces, produced upstream of material experimentation. Textures and visual effects are the starting point for our filmic analysis and theoretical research, of which alteration is the beating heart. We reflect on a range of materialist artworks of nature, expressing nature through the medium of cinematic material, addressing the following question to them: how can cinema become the ecocentric expression of nature? By placing these artworks in our environmental context, we also question the ecological commitment they engender: what can cinema express about our anthropocenic nature? How does it address these natural, environmental issues? Reciprocally, we also question the influence of the natural spaces filmed in this expression: how do their aesthetic characteristics, their topography, their current state, condition this cinematic expressivity? To these questions, our postulate is the following: visual alterations to the moving image develop a more direct expression of nature, a mise en présence. The altering experimentation of certain characteristics of cinema (movement, color, duration) grants this sensory medial expression to the filmed nature which offers to experience it, in a sensitive way. It draws on the initial sensoriality and aesthetics of these natural spaces, which the artists multiply through alteration. This expression is born of the complementarity between the aesthetics potentials of filmed natural sites and those of cinema.
According to us, this expressiveness of nature is constituted through three main altering actions, with each film presenting at least one of them: 1- the alterations to the image describe the filmed spaces; 2- they compose a setting in/within the image, a setting that is both natural and filmic (drawing on the characteristics of the nature filmed and on the possibilities of the media); 3- they renew our attention to nature, notably by raising awareness of its anthropocenic dimension. The alteration of the image therefore bears witness to our lived experience of changing environments by capturing their transformations and representing their visible trace (alteration). Presenting the actuality of contemporary nature through altered images raises the complex and plural issues of the context that brought about this degraded state of nature. The space of the image worked by alteration metaphorically refers to the space we occupy in the natural world, and to the manner we invest it (to the alteration we generate in these spaces). An ecocentric expression of nature emerges, sensitizing us and engaging us in its degraded, ruined condition.
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L'adaptation cinématographique, une pratique hypertextuelleTrudel, Dominique 12 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire étudie l'adaptation cinématographique considérée comme
une pratique hypertextuelle, c'est-à-dire comme une pratique unissant un texte
filmique à un texte littéraire duquel il dérive à travers une relation de
transformation. Dans cette perspective la caractéristique première de
l'adaptation cinématographique n'est pas de « traduire » un texte, mais plutôt de
le relancer dans un nouveau circuit de sens, celui d'un lecteur.
Dans un premier temps, à partir des théories sémio-pragmatiques de
Roger Odin, nous tentons de définir l'adaptation cinématographique à travers le
mécanisme de « lecture-scénarisation / lectures-réalisation» qui est à son
origine. Dans un second temps, en partant principalement des théories mises de
l'avant par Gérard Genette dans son essai Palimpsestes, mais faisant également
appel à différentes recherches effectuées en narratologie tant littéraire que
filmique, nous mettons en place des outils d'analyse permettant de retracer, si
possible, ce nouveau circuit de sens dans lequel le texte littéraire se voit
transformé. Finalement, dans un troisième temps, nous nous appliquons à
déterminer, à l'aide de ces outils d'analyse, les transformations subies par le
roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac, lors de sa transposition
cinématographique effectuée par H.-G Clouzot dans Les Diaboliques.
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Jean Cocteau et l'Italie : regards cinématographiques croisésZemignan, Roberto 14 November 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse, qui croise l'oeuvre de Jean Cocteau avec la culture italienne, a un double but. D'une part, il s'agit de retracer les éléments qui ont contribué à donner vie à la partie italienne de l'imaginaire du poète, au cours de ses séjours dans la Péninsule. D'autre part, elle vise à faire connaître le point de vue italien sur sa présence dans le pays, en particulier pour ce qui concerne ses films et sa réflexion critique. Elle s'articule en trois parties. Dans la première, il s'agit de détecter comment l'imaginaire italien de Cocteau est né, ainsi que de retracer l'historique des relations qu'il a entretenues avec l'Italie. Dans la deuxième partie, elle aborde le domaine cinématographique dans sa spécificité, également sousun double aspect. D'une part, à travers l'analyse des commentaires que Cocteau a écrits après sa découverte des films italiens, pour pouvoir dégager sa conception de ce cinéma sous une forme générale, et comprendre son intérêt pour certains de ses protagonistes en particulier. D'autre part, elle retrace et analyse la place que la presse spécialisée italienne a accordé à son oeuvre dans l'univers cinématographique du Bel Paese. Enfin, la troisième partie examine les liens concrets que Cocteau a noués avec trois cinéastes italiens : Roberto Rossellini pour l'adaptation cinématographique de La Voix humaine; Luciano Emmer, pour la rédaction et la lecture des commentaires français de Venise et ses amants et de La Légende de Sainte Ursule; enfin Michelangelo Antonioni pour la réalisation de son Mystère d'Oberwald, adaptation de la pièce de théâtre L'Aigle à deux têtes.
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Pour une histoire esthétique et technique de la production animée : le cas de la Tôei Dôga (1956 - 1972) / For an aesthetic and technological history of animation production : the case of Tôei Dôga (1956-1972)Pruvost-Delaspre, Marie 19 November 2014 (has links)
Le studio de la Tôei Dôga, fondé en 1956, est dans le Japon d’après-guerre tout à la fois le creuset d’une certaine conception de l’animation, le cœur de la formation d’une grande partie des techniciens qui vont soutenir l’industrie, mais aussi le lieu d’émergence, d’intégration et de réinvention de l’animation japonaise. En effet, si Hiroshi Ôkawa, qui dirige le studio jusqu’à sa mort en 1971, cherche à définir la structure comme le « Disney de l’Orient », le modèle américain, avidement recopié, a aussi été rapidement mis de côté, pour donner lieu à de nombreuses réinventions, appropriations et innovations technologiques. Etudiées d’un point de vue esthétique et technique, grâce à la conjonction de l’analyse formelle des films et de la prise en compte systématique des témoignages et des documents de production, ces innovations donnent à voir un processus de réappropriation du médium qui touche de près à l’histoire des techniques. Un enjeu important, dans le cadre de ce travail, consiste également à replacer aussi précisément que possible la production animée dans l’environnement économique et culturel de son époque. Ceci ne prend cependant pas nécessairement la forme d’une approche purement culturelle, mais cherche plutôt à conjuguer, grâce à des outils empruntés à l’histoire de l’art et à l’histoire culturelle, la matière filmique et la mise en question de son « contexte ». Si l’enjeu central de cette thèse aura été de définir, sur un plan esthétique et technique, une histoire de la production animée raisonnée et fondée sur une étude précise des documents disponibles, il apparaît que ses conclusions mettent en jeu les différents modèles de production traversés successivement par la Tôei, comme autant de propositions artistique, politique et stratégique, de ce que peut être le cinéma d’animation. / The Tôei Doga studio, founded in 1956, is the place in post-war Japan where was developped a new conception of animation, trained a large part of the technicians who will support the industry in the next decades, but also the place of emergence, integration and reinvention of Japanese animation. Indeed, if Hiroshi Okawa, who will run the studio until his death in 1971, seeks to define the structure as the "Disney of the East", the American model, eagerly copied, was also quickly set aside by Tôei, a process originating many technological innovations. Studied from an aesthetic and technical point of view, through a combination of a formal analysis of Tôei Dôga’s production from 1956 to 1971 and the systematic consideration of the animators’ testimonies and production documents, these innovations make a process of appropriation of the medium visible, questionning the history of technology. A crucial issue in the context of this dissertation also includes replacing as accurately as possible Tôei Dôga’s production in the vibrant economic and cultural environment of its time. This however does not necessarily involve an approach similar to that of cultural studies, but is rather seeking to combine, with tools borrowed from art history and cultural history, film material with the questioning of its "context." If the central issue here has been to implement, on an aesthetic and technical level, a history of the animation production process based on a careful study of available records, it appears that Tôei’s successive production models involve many artistic, political and strategic suggestions of what animation may be.
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Finalités culturelles et esthétiques d'un cinéma arabo-africain en devenir : les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) / An esthetic and cultual aims of Arab African cinema in the working : the Carthage film festival (JCC)Bourguiba, Sayda 25 February 2013 (has links)
Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) est un festival arabo-africain du cinéma créé en 1966, le plus vieux du continent africain et asiatique. Ces dernières décennies, il a connu de nombreux dysfonctionnements au niveau de l'organisation et des choix esthétiques des films sélectionnés pour la compétition, réservée exclusivement aux films arabes et africains. Mais, d'autres sections parallèles projettent hors compétition des films venant du monde entier. Dans cette thèse nous nous basons sur des entretiens que nous avons réalisés avec différents protagonistes, liés directement ou indirectement à la réalisation de ce festival depuis sa création jusqu'à ce jour. A partir de ces documents nous avons étudié l'organisation et la gestion du festival, et considéré l'esthétique qui se dégage du choix des films, étant donné qu'ils ont une portée militante, autour de thèmes évoqués qui relèvent de la dénonciation sociale politique et culturelle. Cette recherche est une tentative d'offrir un travail universitaire et un nouvel outil pour approcher le cinéma arabe et africain grâce au festival de Carthage, jusqu'ici peu étudié. / The JCC (« Carthagian days of cinematography ») is an Arab-African film festival established in 1966, the oldest on the continent. Over the last decade, the festival has seen number of challenges on the organizational level as well as in its film selection; the competition remained exclusively reserved to African and Asian films. In parallel sections not being part of the competition films were shown from around the world. The present thesis is based on interview conducted with a wide range of protagonists directly or indirectly responsible for managing the festival ever since its creation. Based on these primary sources, the organization and the management of the festival were analyzed as well as the aesthetic concept that could be derived through the selection of films especially through from their political or cultural content. This research is an academic accomplishment and an attempt to offer a new working tool to ease research on Arabic and African cinematography through the festival of Carthage that until now remains a festival hardly studied.
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À côté des objets. Leur présence et visibilité a l’écran / At the side of objectsMerlo, Alessandra 16 December 2010 (has links)
Le thème de cette thèse est le questionnement autour des objets cinématographiques. Par le terme « objet » on entend ici toute chose manipulable, tout outil ou objet décoratif qui se situe dans la scène filmique et à l’intérieur du cadre. On a choisi le terme « objet » - au lieu de « chose » - pour son caractère d’opposition étymologique et conceptuelle au « sujet ». L’objet en question – au-delà de las séparations entre l’accessoire et le décoratif, entre fonctionnel et contextuel – est donc présent, mais sa visibilité varie selon le cadrage, la mise au point, les relations de compositions, la vraisemblance. Mais elle dépend aussi des prédispositions du spectateur. Par conséquent, à partir d’une définition et d’une première étude des ses caractéristiques physiques [de position, de gosseur, de mouvement et de relation], le travail aborde la question de comment, quand et pourquoi l’objet se montre [et le spectateur le perçoit]. D’un point de vue méthodologique, le travail enrichit chaque cas par un exemple analysé et illustré à partir d’un répertoire iconographique. Cependant, au moment d’exposer et développer un système d’objets cinématographiques, l’analyse a été conduite sur un seul film, I pugni in tasca, de Marco Bellocchio [1965] : ce qui nous intéressait ici c’était la possibilité d’arriver à établir – dans le cas particulier – le fonctionnement systématique des objets. / The present thesis examines cinematographic objects. It is here understood by the term “object” anything that is able of being manipulated, each utensil or decorative apparel that is placed in the filmic scene and inside its frame. The decision of using the term “object” - instead of “thing”- was taken because of its conceptual and etymological opposition to the term “subject”. Hence, the object under inquiry –trying to go further than the mere distinctions between accessories and decoration, functional and contextual- is present; its visibility varies depending on the chosen scene, its composition, focalization and veracity. Moreover, its visibility also depends on the spectator’s dispositions. Therefore, departing from a definition and an initial study of its physical characteristics [position, size, movements and relations], this thesis addresses the questions about how, when and why the object is shown [and the spectator perceives and sees it]. From a methodological standpoint, the present thesis enriches each one of its study cases with the analysis of an example, which is illustrated from an iconographic repertoire. Nonetheless, at the moment of presenting and developing a system of cinematographic objects, the analysis focuses itself on a single film: I pugni in tasca, by Marco Bellocchio [1965]. This is done with the aim of establishing –for a particular case- the systemic workings of objects.
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Anthropophonie : comment susciter une immersion sensorielle à la rencontre d’une perception non-humaine ?Brochet, Clémentine 05 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Ce projet de recherche-création, intitulé Anthropophonie, investit la problématique de la pollution sonore sous-marine d’origine anthropique à travers l’expérience du béluga du Saint-Laurent. J’explore la création d’un contexte d’expérience pour susciter une immersion sensorielle à la rencontre d’une perception non-humaine. Je m’intéresse à la notion de mobilisation, autant à celle de l’artiste dans sa pratique, qu’à celle du corps, de l’écoute et de la citoyenneté qui émane de l’expérience. Ce mémoire s’articule dans une approche autopoïétique et rend compte du cheminement théorique, pratique et processuel de ce projet de création.
Ma démarche s’ancre dans un écosystème de collaborations, à la fois scientifique et créatif, qui rassemble les savoirs et les pratiques de chercheurs (biologiste, bioacousticien, écologiste) et d’artistes (compositeur, programmeur, plasticien). Ce projet a notamment été réalisé avec l’équipe de recherche du professeur-chercheur Clément Chion (UQO) qui s'intéresse à l’impact du bruit sur les bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent. / This research-creation project, entitled Anthropophony, addresses the issue of anthropogenic underwater noise pollution through the experience of the St. Lawrence beluga whale. I explore the creation of an experiential context to elicit a sensory immersion with a nonhuman perception. I'm interested in the notion of mobilization, both that of the artist in his or her practice, and that of the body, listening and citizenship emanating from experience. This thesis takes an autopoietic approach and gives an account on the theoretical, practical and processual development of this project.
My approach is rooted in a collaborative ecosystem, both scientific and creative, bringing together the knowledge and practices of researchers (biologist, bio-acoustician, ecologist) and artists (composer, programmer, plastic artist). This project was carried out in collaboration with the research team of Professor Clément Chion (UQO), who is studying the impact of noise on beluga whales in the St. Lawrence Estuary.
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Laboratoire de création cinématographique : kinesthésie de l'œuvre d'art filmique et de Faux pas à partir de la sémiotique de C.S. PierceArsenault, Michel 24 April 2018 (has links)
La présente thèse développe une approche sémiotique d'inspiration peircienne d'une analyse et d'une création au cinéma. Une telle démarche présente l'avantage de fournir à l'analyste et au créateur un outil intéressant pour comprendre les signes dans leur action à l'intérieur du monde. La sémiotique cinématographique procure ainsi une alternative originale à la sémiologie qui se limite, généralement, à considérer les signes en fonction de leur appartenance à un code. Cet avantage le modèle de Peirce le doit à sa base logico-mathématique qui reconnaît au signe une structure agissante dans la réalité, une architecture triadique. Ainsi toute chose (1) mise à la place d'une autre (2) pour quelqu'un (3) sera considérée comme un signe à part entière. Dans le but de fonder l'utilisation du modèle peircien pour l'analyse et la création filmiques, cette thèse définit plus loin une phanéroscopie cinématographique comme le champ d'action de toute la sémiotique cinématographique à partir de la phénoménologie globale de CS. Peirce. Suite à cette élaboration d'un espace cinématographique spécifique dans le monde, nous présentons un exemple filmique des dix catégories de signe de la sémiotique peircienne. Cette section propose aussi une hypothèse qui caractérise ce qui fait d'un signe qu'il devient cinématographique. Tout au long de la partie théorique les principaux concepts seront illustrés par une analyse d'une scène du film Je vous salue Marie de Jean-Luc Godard. Comme son titre l'indique, cette thèse se veut aussi un laboratoire de création cinématographique: elle explore l'écriture littéraire et l'essai filmique en tant qu'esquisses, en tant que répétitions d'un film à tourner. Le roman Faux pas et la version filmique de son premier chapitre représentent les résultats concrets de notre recherche à ce niveau. Dans sa dernière partie, cette étude utilise la sémiotique cinématographique pour expliquer le fonctionnement des principaux sous-signes composant le premier chapitre du roman et leur transformation en signes filmiques par les choix de mise en scène à l'intérieur de son «prototype» cinématographique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Antoine Lemay : l'histoire d'une passionLafrance, Pierre-Luc 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Partie création :
II s'agit d'une adaptation de la nouvelle Berlin rêvé sous forme de faux documentaire sur un écrivain qui n'a jamais existé. Antoine Lemay : l'histoire d'une passion raconte l'histoire d'un auteur obsédé par la ville de Berlin. Pendant des années, il a écrit des textes se passant dans cette ville sans jamais y mettre les pieds. Un jour, il entend parler d'un concours radiophonique pour gagner un voyage à Berlin. Il y voit un signe du destin et participe. Il fait partie des gagnants, mais découvre, avant de partir, qu'il s'agit d'un voyage organisé. Il choisit donc de ne pas y aller et s'enferme chez lui où il rêve un voyage à Berlin.
Partie essai :
Nous avons cherché à voir s'il est possible de faire un film fantastique en adoptant la forme du documentaire. Nous avons donc étudié différents films appartenant au genre du documenteur (faux documentaire) et au genre fantastique pour les comparer avec le scénario Antoine Lemay : l'histoire d'une passion.
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