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Facteurs associés à l’implantation d’un programme de formation interprofessionnelle au sein d’un Centre de santé et de services sociaux au QuébecJefferson-Falardeau, Justin 05 1900 (has links)
INTRODUCTION: La collaboration interprofessionnelle a émergé comme étant l’un des aspects essentiels à consolider pour améliorer l’organisation de la première ligne de soins et assurer un accès adéquat aux ressources disponibles. Pour favoriser l’accroissement de la collaboration interprofessionnelle, il est suggéré que les professionnels des sciences de la santé soient formés en interdisciplinarité, particulièrement à l’occasion des stages cliniques.
OBJECTIFS: Ce projet vise à mesurer le degré d’implantation du programme de formation interprofessionnelle (PFI) du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) à l’étude comparativement au modèle proposé initialement. De plus, ce projet vise à comprendre comment les facteurs systémiques, les facteurs organisationnels et les caractéristiques du programme de formation mis en place influencent l’implantation du PFI.
MÉTHODOLOGIE : Il s’agit d’une étude de cas unique effectuée au sein d’un CSSS situé dans la grande région de Montréal au Québec, Canada. Les données ont été recueillies à l’aide de 11 entrevues semi-dirigées qui ont été réalisées auprès de professionnels et administrateurs responsables de l’implantation du PFI et d’un étudiant en stage ayant participé au PFI. Une analyse des documents administratifs et cliniques écrits concernant l’implantation du PFI a également été effectuée.
RÉSULTATS : L’implantation du PFI est toujours en évolution comme le traduit la présence des différentes composantes définissant la mise en œuvre du PFI qui est de moyenne à élevée et l’intensité des différentes composantes qui est généralement faible. Les facteurs systémiques, les facteurs organisationnels et les caractéristiques du programme de formation mis en place influencent l’implantation du PFI en milieu clinique et il existe des interrelations entre ces différents facteurs. L’analyse des facteurs influençant l’implantation d’un PFI en milieu clinique doit également s'attarder aux différents facteurs influençant le développement des pratiques collaboratives dans ce milieu. / INTRODUCTION: Interprofessional collaboration emerged as one of the key aspects that have to be consolidated to improve the organization of primary care and to ensure an appropriate access to available resources. In order to increase interprofessional collaboration, it has been suggested that health sciences professionals should be trained in an interdisciplinary fashion, especially during clinical training.
OBJECTIVES: The aim of this research is to measure the degree of implementation of an initiative in interprofessional education (IPE) which takes place in the Health and social service centre (HSSC) studied, as compared to the initially proposed model. Furthermore, the objective of this research is to understand how systemic factors, organizational factors and the training program’s attributes influence the IPE initiative’s implementation.
METHODS: This is a case study based on an HSSC located in the greater Montreal region in Quebec, Canada. Data was collected through 11 semi-structured interviews performed with professionals and administrators responsible for the IPE initiative’s implementation, together with one student who participated in the IPE initiative during his clinical training. An analysis of administrative and clinical documents regarding the IPE initiative’s implementation was also performed.
RESULTS: The implementation of the IPE initiative is still an ongoing process as it is showed by the medium-high presence of the different elements which define the IPE implementation and the generally low intensity of these elements. Systemic factors, organizational factors and the training program’s attributes influence the implementation of the IPE initiative in a clinical setting and there is an interaction between all of these factors. An analysis of the different factors influencing the implementation of an IPE initiative in a clinical setting should also consider the different factors influencing the development of collaborative practice in this environment.
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Interactions entre les professionnels d'une équipe de soins intensifs : les déterminants influençant la collaborationDubé, Jean-Nicolas 05 1900 (has links)
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Collaboration interprofessionnelle de navigateurs autochtones au sein d’une équipe communautaire dans l’offre de soins de proximité aux personnes en situation d’itinéranceDesroches, Odile-Anne 07 1900 (has links)
La navigation autochtone en santé a le potentiel de favoriser l’accès aux soins de santé de personnes autochtones en situation d’itinérance. Cette étude de cas unique descriptive explore les pratiques de collaboration interprofessionnelle au sein d'une équipe de soins de santé de proximité, dans le but d'identifier la nature de la collaboration et les facteurs qui l'influencent. Le cas étudié cible un programme de navigation autochtone au sein d’un organisme allochtone Montréalais, où dix entrevues semi-dirigées ont été effectuées auprès de 8 professionnels (navigateurs, infirmières, gestionnaire), complémentées de sept sessions d’observations sur le terrain. Une analyse thématique hybride, combinant une approche déductive basée sur le cadre conceptuel de Reeves (2010) et inductive ancrée dans les données, a été utilisée. Celle-ci a mis en lumière le fait que la collaboration pouvait faciliter la référence des patients différentes ressources, les soins holistiques et les suivis. La collaboration est influencée par différents types de facteurs, tels que des facteurs contextuels comme la complexité et l'imprévisibilité qui sont intrinsèques à l'offre de soins de santé de proximité dans la rue. D'autres facteurs sont plus internes à l'équipe, comme l'ambiguïté des rôles et les tensions liées aux attentes des professionnels découlant de l'expérience individuelle et de facteurs organisationnels. Les tensions au sein de l'équipe peuvent être associées à la formation de sous-groupes parmi les personnes partageant des expériences et des antécédents culturels communs, mais les relations positives individuelles entre les membres des sous-groupes permettaient meilleure compréhension mutuelle. Les résultats indiquent que les pratiques de soutien telles que la formation à la diversité, l'instauration d'une confiance partagée et la réflexivité des professionnels sont essentiels pour favoriser la collaboration. / Indigenous health navigation can promote access to healthcare for Indigenous people experiencing homelessness. This descriptive single case study explores interprofessional collaborative practices within a community-based outreach healthcare team, with the aim of identifying the nature of collaboration and the factors influencing it. The case study focuses on an Indigenous navigation program within a Montreal non-Indigenous organization offering community health care in the streets. Ten semi-structured interviews were conducted with 8 professionals (navigators, nurses, manager) and analysed combining a deductive approach based on Reeves' (2010) conceptual framework and an inductive approach rooted in the data. Seven field observation sessions allowed additional nuance. Data highlighted that collaboration could facilitate referrals of patients and holistic care and follow-ups. Collaboration was influenced by various types of factors, such as contextual factors like complexity and unpredictability that are intrinsic to offering healthcare in the streets. Other factors were more internal to the team, where there was role ambiguity and tensions related to work expectations of professionals stemming from individual experience and organisational factors. Tensions within the team can be associated with the formation of subgroups among people sharing common cultural backgrounds and experiences, but individual positive relationships between members of subgroups allowed better mutual understanding. The results point to supportive practices such as diversity training, shared trust building and reflexivity as essential to fostering collaboration.
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Étude du suivi conjoint par un médecin spécialiste chez les adultes avec maladies chroniques suivis en première ligneLarochelle, Jean-Louis 01 1900 (has links)
Contexte : Les médecins spécialistes peuvent participer aux soins ambulatoires des personnes atteintes de maladies chroniques (MCs) et comorbidité comme co-gestionnaire ou consultant selon qu’ils sont responsables ou non du suivi du patient. Il y a un manque d’évidences sur les déterminants et l’impact du type d’implication du médecin spécialiste, ainsi que sur la façon optimale de mesurer la comorbidité pour recueillir ces évidences.
Objectifs : 1) déterminer chez les patients atteints de MCs les facteurs associés à la cogestion en spécialité, dont les caractéristiques des organisations de première ligne et la comorbidité; 2) évaluer si le type d’implication du spécialiste influence le recours à l’urgence; 3) identifier et critiquer les méthodes de sélection d’un indice de comorbidité pour la recherche sur l’implication des spécialistes dans le suivi des patients.
Méthodologie : 709 adultes (65 +/- 11 ans) atteints de diabète, d’arthrite, de maladie pulmonaire obstructive chronique ou d’insuffisance cardiaque furent recrutés dans 33 cliniques de première ligne. Des enquêtes standardisées ont permis de mesurer les caractéristiques des patients (sociodémographiques, comorbidité et qualité de vie) et des cliniques (modèle, ressources). L’utilisation des services de spécialistes et de l’urgence fut mesurée avec une base de données médico-administratives. Des régressions logistiques multivariées furent utilisées pour modéliser les variables associées à la cogestion et comparer le recours à l’urgence selon le type d’implication du spécialiste. Une revue systématique des études sur l’utilisation des services de spécialistes, ainsi que des revues sur les indices de comorbidité fut réalisée pour identifier les méthodes de sélection d’un indice de comorbidité utilisées et recommandées.
Résultats : Le tiers des sujets a utilisé les services de spécialistes, dont 62% pour de la cogestion. La cogestion était associée avec une augmentation de la gravité de la maladie, du niveau d’éducation et du revenu. La cogestion diminuait avec l’âge et la réception de soins dans les cliniques avec infirmière ayant un rôle innovateur. Le recours à l’urgence n’était pas influencé par l’implication du spécialiste, en tant que co-gestionnaire (OR ajusté = 1.06, 95%CI = 0.61-1.85) ou consultant (OR ajusté = 0.97, 95%CI = 0.63-1.50). Le nombre de comorbidités n’était pas associé avec la cogestion, ni l’impact du spécialiste sur le recours à l’urgence. Les revues systématiques ont révélé qu’il n’y avait pas standardisation des procédures recommandées pour sélectionner un indice de comorbidité, mais que 10 critères concernant principalement la justesse et l’applicabilité des instruments de mesure pouvaient être utilisés. Les études sur l’utilisation des services de spécialistes utilisent majoritairement l’indice de Charlson, mais n’en expliquent pas les raisons.
Conclusion : L’implication du spécialiste dans le suivi des patients atteints de MCs et de comorbidité pourrait se faire essentiellement à titre de consultant plutôt que de co-gestionnaire. Les organisations avec infirmières ayant un rôle innovateur pourraient réduire le besoin pour la cogestion en spécialité. Une méthode structurée, basée sur des critères standardisés devrait être utilisée pour sélectionner l’indice de comorbidité le plus approprié en recherche sur les services de spécialistes. Les indices incluant la gravité des comorbidités seraient les plus pertinents à utiliser. / Background: Medical specialist physicians can be involved either as comanagers (responsible for follow-up of patients) or consultants (provide advice/specialized interventions) in the care of patients with chronic diseases (CDs) managed in a primary health care (PHC) setting. Evidences concerning determinants and impact of type of specialist involvement are currently lacking, in particular the influence of comorbidity and how best to measure this factor.
Objectives: The objectives were 1) to determine clinical, patient and PHC organizational characteristics associated with type of specialist involvement in patients with CDs; 2) to assess whether type of specialist involvement is associated with emergency department (ED) use and; 3) to identify methods for selecting a comorbidity index for specialist services research.
Methods: 709 adults (65 +/- 11 years) with diabetes, heart failure, arthritis, or chronic obstructive pulmonary disease were recruited in 33 PHC practices. Standardized surveys were used to measure patient (gender, age, education, income, comorbidity, quality of life) and practice characteristics (model, remuneration mode, resources, role of nurse). Information on specialist services and ED use was procured from the Quebec physician claims database. We used multivariate logistic regression to 1) model variables associated with being comanaged and 2) compare ED use among persons with different types of specialist involvement. We conducted two systematic reviews: 1) review articles on comorbidity indices to identify proposed selection procedures and 2) studies on specialist services utilization to identify selection processes actually used.
Results: One third of our sample saw a specialist; the majority (62%) was as a comanager. Comanagement was associated with higher disease severity, younger age, higher education level and income and primary care management in practices without a nurse in advanced practice role. There was no difference in rates of ED use over one year between patients with or without specialist involvement, either as a comanager (adjusted OR = 1.06, 95%CI = 0.61-1.85) or as a consultant (adjusted OR = 0.97, 95%CI = 0.63-1.50). Quantity of comorbidity was not associated with either comanagement or impact of specialist involvement on ED use. Our systematic review revealed no standardized selection process of a comorbidity index. However, 10 distinct criteria related to accuracy and applicability of a measurement scale or validity of reported studies were compiled. Studies on specialist services utilization mostly used the Charlson comorbidity index, but none justified their choice.
Conclusion: Specialist support in the management of patients with CDs and comorbidity should be provided on a consultant basis. The PHC practice model with a nurse in an advanced practice role may reduce the need for specialist comanagement. When adjusting for comorbidity, researchers should use a structured process to select the appropriate index based on standard criteria such as validity and applicability. Indices considering severity of comorbidities may be more useful than sole disease count in specialist services research.
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Étude du suivi conjoint par un médecin spécialiste chez les adultes avec maladies chroniques suivis en première ligneLarochelle, Jean-Louis 01 1900 (has links)
Contexte : Les médecins spécialistes peuvent participer aux soins ambulatoires des personnes atteintes de maladies chroniques (MCs) et comorbidité comme co-gestionnaire ou consultant selon qu’ils sont responsables ou non du suivi du patient. Il y a un manque d’évidences sur les déterminants et l’impact du type d’implication du médecin spécialiste, ainsi que sur la façon optimale de mesurer la comorbidité pour recueillir ces évidences.
Objectifs : 1) déterminer chez les patients atteints de MCs les facteurs associés à la cogestion en spécialité, dont les caractéristiques des organisations de première ligne et la comorbidité; 2) évaluer si le type d’implication du spécialiste influence le recours à l’urgence; 3) identifier et critiquer les méthodes de sélection d’un indice de comorbidité pour la recherche sur l’implication des spécialistes dans le suivi des patients.
Méthodologie : 709 adultes (65 +/- 11 ans) atteints de diabète, d’arthrite, de maladie pulmonaire obstructive chronique ou d’insuffisance cardiaque furent recrutés dans 33 cliniques de première ligne. Des enquêtes standardisées ont permis de mesurer les caractéristiques des patients (sociodémographiques, comorbidité et qualité de vie) et des cliniques (modèle, ressources). L’utilisation des services de spécialistes et de l’urgence fut mesurée avec une base de données médico-administratives. Des régressions logistiques multivariées furent utilisées pour modéliser les variables associées à la cogestion et comparer le recours à l’urgence selon le type d’implication du spécialiste. Une revue systématique des études sur l’utilisation des services de spécialistes, ainsi que des revues sur les indices de comorbidité fut réalisée pour identifier les méthodes de sélection d’un indice de comorbidité utilisées et recommandées.
Résultats : Le tiers des sujets a utilisé les services de spécialistes, dont 62% pour de la cogestion. La cogestion était associée avec une augmentation de la gravité de la maladie, du niveau d’éducation et du revenu. La cogestion diminuait avec l’âge et la réception de soins dans les cliniques avec infirmière ayant un rôle innovateur. Le recours à l’urgence n’était pas influencé par l’implication du spécialiste, en tant que co-gestionnaire (OR ajusté = 1.06, 95%CI = 0.61-1.85) ou consultant (OR ajusté = 0.97, 95%CI = 0.63-1.50). Le nombre de comorbidités n’était pas associé avec la cogestion, ni l’impact du spécialiste sur le recours à l’urgence. Les revues systématiques ont révélé qu’il n’y avait pas standardisation des procédures recommandées pour sélectionner un indice de comorbidité, mais que 10 critères concernant principalement la justesse et l’applicabilité des instruments de mesure pouvaient être utilisés. Les études sur l’utilisation des services de spécialistes utilisent majoritairement l’indice de Charlson, mais n’en expliquent pas les raisons.
Conclusion : L’implication du spécialiste dans le suivi des patients atteints de MCs et de comorbidité pourrait se faire essentiellement à titre de consultant plutôt que de co-gestionnaire. Les organisations avec infirmières ayant un rôle innovateur pourraient réduire le besoin pour la cogestion en spécialité. Une méthode structurée, basée sur des critères standardisés devrait être utilisée pour sélectionner l’indice de comorbidité le plus approprié en recherche sur les services de spécialistes. Les indices incluant la gravité des comorbidités seraient les plus pertinents à utiliser. / Background: Medical specialist physicians can be involved either as comanagers (responsible for follow-up of patients) or consultants (provide advice/specialized interventions) in the care of patients with chronic diseases (CDs) managed in a primary health care (PHC) setting. Evidences concerning determinants and impact of type of specialist involvement are currently lacking, in particular the influence of comorbidity and how best to measure this factor.
Objectives: The objectives were 1) to determine clinical, patient and PHC organizational characteristics associated with type of specialist involvement in patients with CDs; 2) to assess whether type of specialist involvement is associated with emergency department (ED) use and; 3) to identify methods for selecting a comorbidity index for specialist services research.
Methods: 709 adults (65 +/- 11 years) with diabetes, heart failure, arthritis, or chronic obstructive pulmonary disease were recruited in 33 PHC practices. Standardized surveys were used to measure patient (gender, age, education, income, comorbidity, quality of life) and practice characteristics (model, remuneration mode, resources, role of nurse). Information on specialist services and ED use was procured from the Quebec physician claims database. We used multivariate logistic regression to 1) model variables associated with being comanaged and 2) compare ED use among persons with different types of specialist involvement. We conducted two systematic reviews: 1) review articles on comorbidity indices to identify proposed selection procedures and 2) studies on specialist services utilization to identify selection processes actually used.
Results: One third of our sample saw a specialist; the majority (62%) was as a comanager. Comanagement was associated with higher disease severity, younger age, higher education level and income and primary care management in practices without a nurse in advanced practice role. There was no difference in rates of ED use over one year between patients with or without specialist involvement, either as a comanager (adjusted OR = 1.06, 95%CI = 0.61-1.85) or as a consultant (adjusted OR = 0.97, 95%CI = 0.63-1.50). Quantity of comorbidity was not associated with either comanagement or impact of specialist involvement on ED use. Our systematic review revealed no standardized selection process of a comorbidity index. However, 10 distinct criteria related to accuracy and applicability of a measurement scale or validity of reported studies were compiled. Studies on specialist services utilization mostly used the Charlson comorbidity index, but none justified their choice.
Conclusion: Specialist support in the management of patients with CDs and comorbidity should be provided on a consultant basis. The PHC practice model with a nurse in an advanced practice role may reduce the need for specialist comanagement. When adjusting for comorbidity, researchers should use a structured process to select the appropriate index based on standard criteria such as validity and applicability. Indices considering severity of comorbidities may be more useful than sole disease count in specialist services research.
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Analyse des nouvelles formes organisationnelles hospitalières en émergence au MaliSanogo, Moussa 09 1900 (has links)
Au Mali, une loi hospitalière a été adoptée en 2002 pour définir le cadre institutionnel d’une réforme majeure. Cette loi a décrété des transformations substantielles de la structure interne, tant administrative que clinique des établissements publics hospitaliers notamment l’implication des populations locales dans la prise de décision de l’établissement, l’autonomie administrative et financière à travers la délégation budgétaire et l’implication des professionnels de santé à la gestion, l’intégration des services de spécialité et la participation du secteur privé au service public hospitalier. Cependant, la capacité des hôpitaux à réussir les transformations prévues a été remise en question par la majorité des acteurs internes et externes. L’objectif de cette thèse a été d’étudier de quelle manière l’hôpital malien se transforme sous la pression de la décentralisation des pouvoirs de l’État et d’étudier comment les groupes d’acteurs réagissent face à ces changements à partir de deux cadres d’analyse. Le premier cadre intègre les caractéristiques essentielles des transformations hospitalières en termes de différents types de décentralisation et le second cadre inspiré des travaux de Crozier et coll. (1977) analyse les jeux de pouvoir entre les groupes d’acteurs hospitaliers selon deux niveaux à savoir un niveau stratégique et systémique. Pour cela, nous avons conduit une étude multiple de deux cas et utilisé trois modes de collecte des données à savoir les entrevues semi-structurées auprès des informateurs clés, l’analyse documentaire, et l’observation lors de réunions.
Dans un premier temps, les analyses ont révélé pour les changements intervenus dans la structure, selon l’importance des responsabilités attribuées à l’hôpital public, (1) plusieurs variantes de la décentralisation. Globalement, l’intention politique était focalisée sur une délégation puis une déconcentration et une dévolution; les mécanismes mis en place ont penché plus vers une déconcentration puis une délégation et une dévolution tandis que les transformations réellement effectuées dans les établissements publics hospitaliers ont plutôt confirmé une déconcentration en plus d’une délégation particulièrement dans le cas de l’implication des populations locales dans la gestion hospitalière. Tandis que l’hôpital public pouvait faire des recettes à partir du recouvrement partiel des coûts des soins auprès des usagers, l’État gardait une main forte sur la gestion financière et la gestion du personnel, et définissait les directives et les objectifs à poursuivre. (2) Les analyses apportent une compréhension des liens existant entre les différents éléments du processus de réforme, le type de mécanisme mis en place dans le cadre de la réforme semble déterminer le type de transformation effectué selon les fonctions que peut assurer l’hôpital public. La logique traduit le passage de la délégation vers une déconcentration qui est jugée comme étant la forme la moins poussée d’une décentralisation.
Dans un deuxième temps, les résultats confirment la présence de conflit entre les normes professionnelles établies et reconnues par les professionnels de santé et les normes organisationnelles et institutionnelles mises en avant par la réforme. Elles sont défendues par la majorité des gestionnaires qui sont imputables face aux autorités alors que les normes professionnelles dominent dans les services cliniques. Les deux cas ont mis en évidence le soutien de leur direction générale, il existait une tension dans les réactions des médecins, qui a été variable selon le type de changement structurel visé, tandis que les infirmiers se sont montrés plutôt accessibles face aux nouvelles mesures introduites par la réforme.
L’une des originalités de cette thèse tient au fait que très peu de travaux sur les pays en développement ont tenté d’opérationnaliser de façon multidimensionnelle les concepts de décentralisation avant d’analyser les variantes susceptibles d’exister entre eux et les stratégies développées par les groupes d’acteurs de l’hôpital. En outre, alors que la pertinence de la prise en compte des caractéristiques du contexte organisationnel dans la mise en place des réformes des systèmes de soins est au cœur des préoccupations, ce travail est l’un des premiers à analyser l’influence de l’interaction entre le processus de réforme hospitalière et les prises de position des acteurs. Les résultats de cette thèse fournissent des recommandations aux décideurs politiques et aux gestionnaires quant aux modes de changement structurel à privilégier ou en éviter dans la planification, l’exécution et la mise en œuvre du processus de réforme hospitalière en fonction des caractéristiques du contexte organisationnel sanitaire.
La planification de la réforme est essentielle : Élaborer un projet d’établissement discuté et validé par l’ensemble des acteurs de l’hôpital. Ce projet doit être compatible avec les objectifs du schéma d’organisation sanitaire nationale et déterminer les moyens en personnel et en équipements, dont l’hôpital doit disposer pour réaliser ses objectifs. Concevoir un cadre budgétaire et financier hospitalier flexible (qui va alléger la chaine de prise de décision), sur lequel reposera le nouveau système de gestion des hôpitaux. La capacité de mobilisation et d’exécution des ressources hospitalières devrait renforcer l’autonomie de gestion. Enfin, promouvoir une culture de l’évaluation et faciliter les évaluations périodiques de la mise en œuvre de la réforme hospitalière par des organismes d’évaluation externes et indépendants. / In Mali, a hospital law was passed in 2002 to define the institutional framework of a major reform. This law decreed substantial transformation of the internal structure, both administrative and clinical public hospitals including the involvement of local people in decision making of the establishment, administrative and financial autonomy through the delegation and the budget involvement of health professionals in the management, integration services and specialty private sector participation in the public hospital. However, the ability of hospitals to achieve the planned changes has been questioned by the majority of internal and external stakeholders. The objective of this thesis was to study how the hospital in Mali have been transformed turns under the pressure of the decentralization of state powers and to study how groups of actors are responding to these changes from two analytical frameworks. The first part incorporates the essential characteristics of hospital transformations in terms of different types of decentralization and the second part inspired by the work of Crozier and al. (1977) analysis the power games between groups of actors hospital at two levels namely strategic and systemic levels. For this, we conducted a study of two cases multiple studies we used three modes of data collection ie semi-structured interviews with key informants, document analysis, and observation during meetings.
Initially, the analyzes revealed for the changes in the structure, depending on the size of the assigned responsibilities to the public hospital, (1) several variants of decentralization. Overall, the intent was focused on a political delegation and deconcentration and devolution, the mechanisms put in place have swung more towards devolution and delegation and devolution while the transformations actually worked in public hospitals have tended to confirm a deconcentration and more particularly of a delegation in the case of the involvement of local people in hospital management. While the public hospital could make revenue from the partial recovery of costs of care among users, the state kept a strong hand on financial management and personnel management, and defined guidelines and objectives to be pursued. (2) They provide an understanding of the linkages between different elements of the reform process, the type of mechanism put in place as part of the reform seems to determine the type of processing performed according to the functions that can ensure the public hospital. The logic reflects a shift from the delegation to a devolution which is judged as the least advanced form of decentralization.
In a second step, the results confirm the presence of conflict between professional standards and recognized by health professionals and institutional and organizational standards put forward by the reform. They are defended by the majority of managers who are facing due to the authorities while the professional standards prevailing in clinical services. Both cases have highlighted the support of their general direction, there was a tension in the reactions of doctors, which was variable depending on the type of structural change aimed at, while nurses were rather accessible face of new measures introduced by the reform.
A unique feature of this thesis is that very little work on developing countries have attempted to operationalize a multidimensional concepts of decentralization before analyzing the variations that may exist between them and the strategies developed by stakeholder groups of the hospital. Furthermore, while the relevance of taking into account the characteristics of organizational context in the implementation of reforms is at the heart of care concerns, this work is one of the first to analyze the influence of the interaction between the process of hospital reform and the positions of the actors. The results of this thesis provide recommendations to policy makers and managers on the modes of structural change to favor or avoid in planning, execution and implementation of hospital reform process based on the characteristics of organizational context health.
Planning reform is essential: Develop a school plan discussed and validated by all stakeholders of the hospital. This project must be compatible with the objectives of a national health organization and determine how personnel and equipment, which the hospital must have to achieve its objectives. Designing a fiscal and financial flexibility hospital (which will reduce the chain of decision making), upon which a new system of hospital management. Capacity for mobilization and execution of hospital resources should empower management. Finally, promoting a culture of evaluation and facilitate periodic evaluations of the implementation of hospital reform by agencies external and independent evaluation.
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La réadaptation sociale : l’identité professionnelle de travailleuses sociales œuvrant en réadaptation en déficience physiqueCrête, Josianne 10 1900 (has links)
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Apprendre à collaborer en équipe interprofessionnelle et à développer les compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux dans un cours universitaire hybride à l’ère du numériqueRaynault, Audrey 12 1900 (has links)
La collaboration entre les professionnels de la santé s’avère être nécessaire pour faire face au vieillissement de la population, à la prévalence des maladies chroniques et à la pénurie de personnel chez certaines professions de la santé (OMS, 2010). De plus, pour favoriser une collaboration optimale et offrir des soins de qualité, des équipes choisissent désormais d’adopter une approche de soins en partenariat patient où la collaboration interprofessionnelle se déroule en valorisant les savoirs expérientiels du patient à l’égard de la vie avec la maladie et en l’intégrant dans l’équipe de soins.
L’Université de Montréal (UdeM) offre une formation à l’éducation à la collaboration interprofessionnelle (EIP) visant à enseigner des compétences de la pratique collaborative en sciences de la santé et en sciences psychosociales en partenariat avec le patient. L’EIP est confrontée à divers défis, entre autres, de logistique, de communication et de cloisonnement des professions. Pour surmonter ces obstacles, l’UdeM s’est donc tournée vers le numérique afin de permettre à des équipes interprofessionnelles d’étudiants de collaborer en ligne et en présentiel. Cette étude s’intéresse donc à décrire comment les étudiants réunis en équipe interprofessionnelle collaborent dans le contexte du cours hybride de Collaboration en sciences de la santé (CSS) en partenariat avec le patient offert par l’UdeM. Nous décrivons comment les étudiants collaborent en ligne et en présentiel et nous identifions les compétences du référentiel de compétences mobilisées.
Notre étude propose un cadre conceptuel basé sur l’apprentissage collaboratif en mode hybride (en ligne et en présentiel) de l’EIP composé 1) du modèle de Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria et Willms (2012) permettant de décrire comment les équipes d’étudiants mobilisent les dimensions de la collaboration (communication, synchronisation, coordination implicite et explicite); 2) du référentiel de compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux (Direction collaboration partenariat patient [DCPP] et Comité interfacultaire opérationnel l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016) et 3) de la typologie du travail interprofessionnel de Xyrichis, Reeves, Zwarenstein (2018).
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Notre étude emploie une méthodologie mixte convergente. Nous avons mené cette étude auprès d’une cohorte de 1435 étudiants de deuxième année de baccalauréat dans le cadre du cours CSS2900 provenant de treize programmes à l’UdeM. Ce cours se divise en trois volets: 1) formation en ligne 2) activité intraprogramme, 3) atelier interprofessionnel en présentiel coanimé par un professionnel de la santé et un patient formateur. Premièrement, nous avons analysé le Journal de bord collaboratif (JBC) de douze équipes interprofessionnelles d’étudiants (n=60), soit un corpus de cette cohorte. Deuxièmement, nous avons partagé un questionnaire La collaboration en équipes interprofessionnelles à la cohorte à la fin du cours et celui-ci a été répondu par 321 participants.
Les résultats indiquent que les participants de l’étude ont majoritairement et similairement mobilisé les dimensions de la collaboration. La communication et la coordination seraient tributaires de la synchronisation lorsque la collaboration se déroule en ligne. L’usage des médias sociaux et d’un outil d’écriture collaborative en ligne auraient favorisé la collaboration en mode hybride. En présentiel, le patient partenaire coanimateur a soutenu des équipes pour faire le point sur leurs apprentissages et ainsi développer des compétences du référentiel du cours CSS2900. Le contexte de l’étude en mode hybride permet aux équipes de collaborer sur une longue période, à la manière d’une classe inversée (figure 29). Ceci favoriserait le développement des compétences du référentiel (DCPP et CIO-UdeM) et le décloisonnement des professions. Les contextes d’apprentissage où les pratiques des compétences effectives ont été mobilisées semblent se rapprocher du réseautage interprofessionnel et de la collaboration consultative de la typologie de Xyrichis et coll. (2018). / Collaboration among health professionals is required to contend with population aging, the prevalence of chronic illnesses, and staff shortages in certain health professions (WHO, 2010). As well, to foster optimal collaboration and provide good quality of care, some teams are now adopting a patient partnership approach in which the patient’s experiential knowledge of living with illness is valued as part of the interprofessional collaboration and the patient is integrated into the healthcare team.
The Université de Montréal (UdeM) offers a program in interprofessional collaboration education (IPE) geared towards teaching the competencies required for collaborative practice in both health sciences and psychosocial sciences in partnership with patients. The IPE is confronted with a variety of challenges related to logistics, communication, and the compartmentalization of professions, among others. To overcome these obstacles, the UdeM has turned to digital technology to help interprofessional teams of students to collaborate online and in person. This study focused on describing how students in interprofessional teams collaborate in the hybrid course entitled Health Sciences Collaboration in Partnership with Patients, offered by the UdeM. We describe how students collaborate online and in the classroom, and we identify the competencies in the competency framework used.
Our study proposes a conceptual framework based on the IPE’s hybrid (online and in person) collaborative learning model, which we constructed using: 1) the model of Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria, and Willms (2012), to describe how the student teams collaborate and used dimensions of collaboration (communication, synchronisation, explicit and implicit coordination) ; 2) the competency framework for collaborative practice and patient partnership in health and social services (Direction collaboration et partenariat patient [DCPP] and Comité interfacultaire opérationnel de formation à la collaboration, l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016); and 3) the interprofessional work typology of Xyrichis, Reeves, and Zwarenstein (2018).
Our study used a convergent mixed methodology. We conducted this study with a cohort of 1,435 second-year undergraduate students in course CSS2900 coming from 13
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different UdeM programs. This course is divided in three parts: 1) online training 2) intra- program activity, 3) interprofessional workshop coanimated by a health professional and patient-partner facilitator in classroom. First, we analyzed the online collaboration journal (OCJ) of 12 interprofessional student teams (n = 60). Second, we distributed a questionnaire on Collaboration in Interprofessional Teams to the entire cohort at the end of the course, to which 321 participants responded.
The results show that the majority of study participants used the dimensions of collaboration in a similar manner online and in person. Communication and coordination were dependent on synchronization when collaboration occurred online. The use of both social media and an online collaborative writing tool fostered collaboration in hybrid mode. In the classroom, the patient-partner co-facilitator supported the teams as they reviewed their learning (coordination) and, in this way, developed the competencies of the framework for course CSS2900. Under the hybrid study model, the teams were able to collaborate over an extended period, similar to a flipped classroom approach (Figure 29). This fostered development of the framework competencies (DCPP and CIO-UdeM) and helped break down professional boundaries. The learning contexts in which effective competency practices were mobilized appeared analogous to the interprofessional networking and consultative collaboration categories in the typology of Xyrichis et al. (2018).
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Les variables associées à la collaboration interprofessionnelle dans les équipes interdisciplinaires de santé mentaleNdibu, Muntu Keba Kebe 08 1900 (has links)
Plusieurs études ont montré que la collaboration interprofessionnelle (CIP) produit des retombées positives pour les usagers, les professionnels de la santé et les organisations de soins. Cependant, les chercheurs estiment que son adoption dans les organisations et les services de santé est insuffisante. Cette situation conduit à des conflits souvent nuisibles entre les professionnels, à des erreurs médicales, à une augmentation des coûts de soins de santé et à des taux de mortalité élevés. Il existe un besoin de recherche pour identifier les variables associées à la CIP, particulièrement dans le domaine de la santé mentale (SM). La présente thèse vise à combler les lacunes susmentionnées et à permettre d’approfondir les connaissances que nous avons à l’heure actuelle sur la CIP.
Trois cent quinze (315) professionnels œuvrant dans les équipes interdisciplinaires de soins primaires (N=101) et spécialisés (N=214) de SM, localisées dans quatre réseaux locaux de services (RLS) du Québec, ont participé à l’étude. Plusieurs variables reconnues comme étant fortement associées à la CIP dans la littérature scientifique du domaine de la santé ont été prises en compte et catégorisées dans un cadre conceptuel inspiré du modèle de Bronstein (2003). Trois objectifs spécifiques ont été fixés, et chacun a fait l’objet d’un article scientifique.
Le premier article visait à identifier les variables associées à la CIP dans les équipes interdisciplinaires de SM implantées dans les RLS. Des analyses de régression linéaire ont été effectuées. Cinq variables liées aux caractéristiques interpersonnelles (l’engagement affectif envers l'équipe, le climat d'équipe, l’autonomie de l'équipe, le partage et l’intégration des connaissances), une variable liée au rôle professionnel (l’identification multifocale) et une autre liée aux caractéristiques personnelles (l’âge) étaient associées à la CIP.
Le deuxième article visait à identifier les profils de professionnels de la SM selon leurs perceptions de la CIP ainsi que les variables associées pouvant les différencier. À l'aide de l’analyse typologique, quatre profils de professionnels en SM ont été identifiés. Deux profils présentaient un niveau élevé de perception de la CIP, un profil présentait un niveau moyen et un autre présentait un niveau faible. Le support organisationnel, la participation à la prise de décisions, la confiance mutuelle, l’engagement affectif envers l’équipe, les croyances aux bénéfices de la collaboration interdisciplinaire, le partage et l’intégration des connaissances étaient associés aux profils ayant des scores élevés de la CIP.
Enfin, le troisième article a porté sur la comparaison des variables associées à la CIP selon le contexte de soins, à savoir : les soins primaires de SM (SP-SM) et les services spécialisés. Deux modèles de régression multivariée ont été réalisés, et ont permis d’identifier les variables significativement associées à chacun des contextes. Il s’agit du partage des connaissances pour les équipes de SP-SM, du soutien organisationnel et de l’âge pour les services spécialisés.
Au regard de ce qui précède, des recommandations ont été formulées à l’intention des gestionnaires des services de SM, aux CSSS et organisations de soins. / Studies have shown that interprofessional collaboration (IPC) has a positive impact on service users, health professionals and healthcare organizations. However, researchers believe that the adoption of IPC in organizations and health services is insufficient, leading to conflict among professionals, medical errors, increased costs of care and higher mortality rates. While IPC has emerged over the past several years as a best practice, research is needed to identify variables associated with IPC, particularly in mental health (MH) which has received relatively little attention. The present thesis aims to fill these gaps and to deepen the present state of knowledge about IPC, particularly in the MH field.
Three hundred and fifteen (315) MH professionals working in interdisciplinary primary care teams (N = 101) and specialized MH teams (N = 214) located in four Quebec local service networks (RLS) participated in the study. Many of the variables recognized as strongly associated with IPC in the health sciences literature, were integrated and categorized within a conceptual framework inspired by the Bronstein model (2003). Three specific study objectives were established, with each one the subject of a scientific article.
The first article aimed to identify variables associated with IPC in interdisciplinary MH teams. Linear regression analyzes were performed. Five variables related to interpersonal characteristics (emotional commitment to the team, team climate, team autonomy, knowledge sharing and integration), one variable related to professional role (identification multifocal) and another related to personal characteristics (age) were associated with IPC.
The second article aimed to identify profiles of MH professionals according to their perception of IPC as well as other distinguishing variables. Using Cluster Analysis, four profiles of MH professionals were identified. Two profiles had high levels of IPC, one profile an average level, and the other profile a low level of IPC. Organizational support, participation in decision-making, mutual trust, emotional commitment to the team, belief in the benefits of IPC, knowledge sharing, and knowledge integration were associated with the profiles that revealed high IPC scores. By contrast, team conflicts were associated with the profile of MH professionals with the lowest IPC score.
Finally, the third article focused on a comparison of IPC-related variables by care settings: primary health care (PHC) and specialized MH care. These two contexts of care differ in terms of their activities, clients served, the actors involved in care episodes of care and the roles of team members. Two multivariate regression models were performed, identifying the following variables as significantly associated with each of the care settings: knowledge sharing for PHC teams, and organizational support and age for specialized MH teams.
Considering the above, recommendations have been made to managers, health and social service centers and care organizations for promoting IPC in interdisciplinary MH teams.
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Analyse des nouvelles formes organisationnelles hospitalières en émergence au MaliSanogo, Moussa 09 1900 (has links)
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