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Troubles psychiatriques, recours au soin et usage de substances psychoactivesEncrenaz, Gaelle 18 December 2006 (has links) (PDF)
Nous avons effectué trois études afin (a) d'examiner si le recours au soin modifiait l'intensité du lien entre troubles psychiatriques non liés à une substance et l'usage de substances, et (b) étudier la prévalence et les facteurs associés à l'usage de substance en réponse à un trouble psychiatrique. Nos deux premières études ont montré que le recours au soin était associé à une diminution du risque de problèmes de substances chez les sujets ayant plusieurs troubles non liés à une substance. La troisième étude a montré que l'usage de substances suite à un trouble psychiatrique était fréquent, en particulier chez les hommes, les sujets avec un bas niveau d'étude, ceux vivant seuls et les plus jeunes. Plus l'état des sujets était sévère, plus l'usage de substances était combiné à un recours au soin. L'usage de substances sans recours au soin était plus fréquent chez les sujets de moins de 30 ans. Ces études pourraient permettre de définir la nature et la cible des campagnes de prévention des troubles liés à une substance.
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Comorbidité trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et troubles anxieux : profil clinique et impact du traitement des troubles anxieux sur les comportements et les déficits cognitifs associés au trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivitéDenis, Isabelle 06 1900 (has links) (PDF)
Environ 25% des enfants qui ont un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) présentent un trouble anxieux (TA) en comorbidité. Malgré la prévalence élevée entre ces deux troubles, très peu d'études s'y intéressent. Pourtant, le profil clinique de ces enfants est complexe et les résultats des quelques études dans le domaine sont souvent contradictoires, notamment en ce qui a trait à l'expression des comportements et des déficits cognitifs associés au TDAH en présence d'un TA. Selon le modèle théorique de Quay (1988a, 1988b, 1997), l'anxiété aurait un effet protecteur sur les déficits cognitifs d'inhibition de la réponse, et les comportements d'hyperactivité et d'impulsivité associés au TDAH. Cette hypothèse, qui est acceptée dans la communauté scientifique et clinique, n'a toutefois jamais été testée empiriquement. Le fait que l'anxiété puisse avoir un effet protecteur sur le TDAH soulève également une question importante : qu'arrive-t-il lorsqu'on traite le TA? En lien avec cette hypothèse, le fait de traiter le TA devrait exacerber les déficits d'inhibition de la réponse, et les comportements d'hyperactivité et d'impulsivité associés au TDAH. À ce jour, seulement deux études se sont intéressées à connaître l'effet du traitement des TA sur la symptomatologie du TDAH (Jarrett & Ollendick, 2012; Verreault & Berthiaume, 2010). Leurs résultats montrent que la symptomatologie du TDAH n'est pas exacerbée à la suite du traitement des TA. Par contre, ces études ne mesurent pas l'ensemble des comportements et des déficits cognitifs associés au TDAH. Une meilleure compréhension de la comorbidité TDAH et TA pourrait permettre d'améliorer les soins offerts à ces enfants. La présente thèse doctorale tente donc de mieux comprendre le profil clinique des enfants qui présentent la comorbidité TDAH et TA. Elle vise également à tester empiriquement l'hypothèse de Quay (1988a, 1988b, 1997) en évaluant l'impact du traitement des TA, à la suite d'une thérapie cognitivo-comportementale, sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH chez des enfants qui présentent la co-occurrence des deux troubles. Le premier chapitre de la thèse présente une synthèse des écrits sur le TDAH, sur les TA, ainsi qu'une introduction à la comorbidité TDAH et TA. Le deuxième chapitre de la thèse présente la revue exhaustive de la littérature qui porte sur le profil comportemental et cognitif associé au TDAH chez les enfants qui présentent la comorbidité TDAH et TA. Les résultats montrent un profil clinique mitigé et ce, autant au plan des comportements que des déficits cognitifs. Par contre, l'anxiété ne semble pas avoir d'effet protecteur sur les déficits d'inhibition de la réponse tel que véhiculé dans la littérature. La revue de la littérature soulève également des questions fondamentales, notamment en lien avec la conceptualisation du TDAH et sur le diagnostic différentiel entre le TDAH et les TA. Ces questions sont importantes car leurs réponses pourraient avoir des impacts non négligeables sur les stratégies d'évaluation et d'intervention à prioriser pour ces enfants. Le troisième chapitre de la thèse présente l'article qui teste empiriquement le modèle théorique de Quay (1988a, 1988b, 1997) en évaluant l'impact du traitement des TA sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH chez des enfants qui présentent la co-occurrence des deux troubles. Les résultats obtenus vont à l'encontre de l'hypothèse de Quay et montrent que la diminution de l'anxiété n'exacerbe pas la symptomatologie du TDAH. Donc, l'anxiété ne semble pas avoir d'effet protecteur sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH. Les résultats obtenus ont des impacts cliniques importants car ils suggèrent aux cliniciens de, traiter d'abord l'anxiété et ensuite, d'évaluer la persistance des symptômes de TDAH. Le dernier chapitre présente une discussion générale des résultats obtenus dans la thèse, les principales considérations méthodologiques, des pistes pour les recherches futures, ainsi qu'une conclusion générale.
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Prévalence de la multimorbidité auto-rapportée : une comparaison entre la population générale et la population des salles d'attente de cliniques de médecine familiale / Prevalence of multimorbidity: a comparison between the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics.Mokraoui, Nadjib Mohamed January 2013 (has links)
Résumé: Objectifs : Comparer la prévalence de la multimorbidité selon trois définitions opérationnelles de multimorbidité avec un même mode de collecte de données entre la population générale et la population des salies d'attente de cliniques de médecine familiale, et entre les milieux ruraux et urbains en tenant compte de l'âge et du sexe. Approche : Nous avons utilisé la première collecte de données d'une étude de cohorte dont le but est d'examiner l'effet des soins de première ligne sur l'évolution de l'état de santé dans la population. L'étude a été effectuée dans quatre réseaux locaux de services du Québec. Au total, 3 449 participants ont été recrutés, soit 2 409 personnes pour constituer la cohorte populationnelle et 1 040 personnes pour la cohorte clinique (taux de réponse 71,35 % en population vs 75,67 % en clinique). Un questionnaire auto administré a été utilisé. Nous avons utilisé trois définitions opérationnelles de multimorbidité en accord avec la littérature pour estimer les prévalences. Résultats : La prévalence d'avoir deux maladies ou plus chez les 25-44 ans, 45-59 ans et 60-75 ans est, respectivement, 38,7 %, 64,2 % et 80,5 % dans la cohorte populationnelle, et 48,5 %, 69,9 % et 88,4 % dans la cohorte clinique. En utilisant la définition de trois maladies ou plus, les prévalences sont pour ces mêmes groupes de 19,8 %, 48,1 % et 66,3 % vs 33,8 %, 55,9 % et 76,8 % respectivement. En utilisant la troisième définition avec score DiseaseBurdenMobidityAssessment de 10 ou plus les prévalences sont de 6,6 %, 19,6 % et 29,3 % vs 16,7 % 19,6 % et 29,3 %. Les différences entre les cohortes selon l'âge sont moindres que celles retrouvées dans la littérature. Une différence significative a été observée dans la population générale entre les milieux rural et urbain pour les définitions deux maladies ou plus et trois maladies ou plus. On n'a pas retrouvé de différences entre les sexes. Conclusions : La prévalence de la muitimorbidité augmente avec l'âge selon les trois définitions utilisées. Le fait d'avoir utilisé les mêmes méthodes de collectes de données a réduit les différences de prévalence observées dans la littérature entre les cohortes clinique et populationnelle.||Abstract: Objectives: To compare the estimated prevalence of multimorbidity, using three operational definitions of multimorbidity with the same mode of data collection, among the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics, and between urban and rural areas taking into account age and sex. Approach: We used the first data set of a cohort study that aims to examine the effect of primary core on the evolution of health status in the population. The study was conducted in four local health networks in Quebec. In total, 3 449 participants were recruited, 2 409 for the population-based cohort and 1 040 individuals for the clinical cohort (response rate 71.35% in the population vs. 75.67% in clinics). The self-administered Disease Burden Morbidity Assessment (DBMA) instrument was used. We used three operational definitions of multimorbidity commonly used in the literature to estimate the prevalence. Results: The prevalence of having two or more diseases among the 25-44 year olds, 45-59 year olds and 60-75 year olds is 38.7 %, 64.2% and 80.5 %, respectively, in population-based cohort, and 48.5 %, 69.9 % and 88.4 % in the clinical cohort. Using the definition of three diseases or more. prevalence for those same groups is 19.8 %, 48.1 % and 66.3 % vs. 33.8 %, 55.9 % and 76,8 % respectively. Using the third definition with a DBMA score of 10 or more, prevalence is 6.6 %, 19.6 % and 29.3 % vs 16.7 % and 19.6 % 29.3 %. The differences between age cohorts are lower than that found in the literature. A significant difference was observed in the general population between rural and urban definitions for two or more diseases and three or more diseases. No gender-related differences were found. Conclusions: Prevalence of multimorbidity increases with age according to three definitions. Having used the same methods of data collection reduced the differences in the prevalence between clinical and population cohorts observed in the literature.
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Modélisation et évaluation de la performance des trajectoires de multimorbidité en surveillance populationnelleSimard, Marc 08 January 2025 (has links)
**Mise en contexte** : La multimorbidité, définie comme étant la coexistence d'au moins deux maladies chroniques, touche environ une personne de 65 ans et plus sur deux. Elle constitue un enjeu important en santé publique puisqu'elle est associée à une diminution de la qualité ou de l'espérance de vie et une augmentation de la détresse psychologique, de l'utilisation de soins et services de santé, de l'invalidité et de la mortalité. Les décideurs et les professionnels de la santé s'appuient entre autres sur des mesures de multimorbidité afin de planifier les activités de prévention et promotion de la santé et la prise en charge des individus atteints de multiples maladies chroniques. Ces mesures de multimorbidité, souvent issues des données médico-administratives, reposent traditionnellement sur le décompte de maladies chroniques à un moment donné. Néanmoins, des enjeux persistent quant à ces mesures dont : 1) l'absence de documentation sur leur qualité; 2) l'absence d'information sur la période de recherche requise dans les données médico-administratives pour documenter adéquatement les maladies chroniques de chaque individu et prédire de façon optimale les issues de santé associées à la multimorbidité; et 3) l'absence de la prise en compte de l'historique d'évolution des maladies chroniques, communément appelée trajectoires de multimorbidité.
**Objectifs** : L'objectif de cette thèse était d'étudier différents éléments visant à documenter et à améliorer la mesure de multimorbidité dans la population à partir de données médico-administratives. Spécifiquement, les objectifs étaient de : 1) évaluer la qualité des mesures de multimorbidité issues des données médico-administratives; 2) déterminer la période de recherche requise dans les données médico-administratives pour documenter adéquatement les maladies chroniques de chaque individu et prédire de façon optimale les issues de santé associées à la multimorbidité; et 3) évaluer la pertinence de prendre en compte les trajectoires de multimorbidité dans l'élaboration de futures mesures de multimorbidité.
**Méthodes** : Nous avons d'abord documenté l'hétérogénéité et la qualité méthodologique des mesures de multimorbidité en réalisant une revue systématique. Nous y avons entre autres comparé le nombre de maladies incluses dans les mesures, le processus d'extraction des données, et le processus de validation et la qualité de chaque mesure. Pour répondre à l'objectif 2, nous avons mené une étude populationnelle incluant la quasi-totalité des Québécois âgés de plus de 65 ans au 1er avril 2019. En nous basant sur les résultats de l'objectif 1, nous avons considéré trois mesures de multimorbidité avec une grande qualité méthodologique offrant une variété en termes de nombre de maladies chroniques incluses. Pour chaque mesure, nous avons : 1) mesuré la prévalence de la multimorbidité pour trois définitions de la multimorbidité (≥2, ≥3 ou ≥4 maladies chroniques); et 2) évalué la capacité à prédire les issues de santé en faisant varier de 1 à 20 ans la période de recherche rétrospective dans les données médico-administratives. Nous avons enfin mené une étude de cohorte populationnelle sur un échantillon représentatif de 99 411 Québécois âgés de plus de 65 ans au 1er avril 2019. Nous avons identifié les trajectoires de multimorbidité entre 2010 et 2019 à l'aide de modèles de croissance par classe latente et avons comparé leur capacité à prédire les issues de santé par rapport aux mesures traditionnelles de prévalence de la multimorbidité.
**Résultats** : Les 22 mesures de multimorbidité identifiées dans la revue systématique présentaient une qualité méthodologique variable et étaient composées d'un nombre hétérogène de maladies et de systèmes d'organes couverts. Pour les six mesures ayant une qualité méthodologique élevée, certaines comprenaient un nombre élevé de maladies (ou la totalité) alors que les autres comprenaient un nombre restreint. Dans notre première étude populationnelle, nous avons observé qu'une période de recherche rétrospective de 10 ans est requise pour éviter de sous-estimer la prévalence de la multimorbidité chez les aînés. Une des mesures de multimorbidité étudiée, soit celle incluant 20 maladies chroniques les plus associées à une bonne espérance de vie sans incapacité, offrait le double avantage de prédire de façon optimale les issues de santé tout en limitant la sous-estimation de la prévalence de la multimorbidité. Dans notre dernière étude, huit trajectoires de multimorbidité ont été identifiées. Trois vitesses d'apparition des maladies chroniques ont été observées : croissante, stable et décroissante. Près du tiers des aînés se retrouvaient dans des trajectoires où le nombre de maladies chroniques s'accroissait durant le suivi alors qu'une minorité (<5 %) voyait leur nombre décroitre. Enfin, nous avons observé que la prise en compte des trajectoires de multimorbidité apporte peu d'amélioration dans la capacité à prédire les issues de santé comparativement aux mesures traditionnelles de prévalence de la multimorbidité.
**Conclusion** : Les résultats de cette thèse offrent aux intervenants en santé publique et aux chercheurs une liste de mesures de multimorbidité de qualité, ainsi qu'une meilleure connaissance sur la longueur de recherche rétrospective requise pour mesurer efficacement la multimorbidité dans les données médico-administratives. De plus, ces résultats justifient la pertinence des mesures traditionnelles de prévalence de la multimorbidité en surveillance, en suggérant qu'il n'est pas nécessaire de prendre en compte la vitesse d'apparition des maladies dans ce contexte. À court terme, les résultats de cette thèse permettront d'améliorer les mesures de prévalence de la multimorbidité produites et diffusées par l'Institut national de santé publique du Québec et de justifier leur pertinence. Ceci est une bonne nouvelle puisque les mesures de multimorbidité basées sur le simple décompte de maladies chroniques sont appréciées par les décideurs et les professionnels de la santé du réseau pour leur facilité d'interprétation. / **Background**: Multimorbidity, defined as the coexistence of at least two chronic diseases, affects about 50% of individuals aged 65 years and over. Multimorbidity is a growing public health challenge as it is associated with a decrease in quality of life and life expectancy, and an increase in psychological distress, disability, mortality, and healthcare utilization. To effectively plan prevention and health promotion activities and the management of individuals with multiple chronic diseases, stakeholders and healthcare professionals rely, among other things, on multimorbidity prevalence measures at the population level. These measures of multimorbidity, derived from health administrative data, are traditionally based on the count of chronic diseases at a given point in time. Several issues persist regarding those measures: 1) the lack of documentation on their quality; 2) the absence of information on the required search period (lookback window) to adequately document each individual's chronic conditions and optimally predict health outcomes associated with multimorbidity; and 3) the lack of consideration of the speed of onset of historical progression of chronic conditions, commonly referred to as multimorbidity trajectories.
**Objectives**: The objective of this thesis was to study various elements aimed at improving the measurement of multimorbidity at the population level using health administrative data. Specifically, the objectives were to: 1) evaluate the quality of multimorbidity measures derived from administrative data; 2) determine the required lookback window in administrative data to adequately document each individual's chronic diseases and optimally predict health outcomes associated with multimorbidity; and 3) assess the relevance of considering multimorbidity trajectories in the development of future multimorbidity measures.
**Methods**: We first documented the heterogeneity and methodological quality of existing multimorbidity measures by performing a systematic review. We compared the number of conditions included in the measures, the data extraction process, the validation process, and the quality of each measure. To address objective 2, we conducted a population-based study including nearly all Quebecers aged over 65 years on April 1, 2019. We considered three multimorbidity measures with a varied number of chronic diseases and high methodological robustness, as identified in our systematic review. For each measure, we: 1) estimated the multimorbidity prevalence using three definitions (≥2, ≥3 or ≥4 chronic conditions); and 2) evaluated the capacity of each of these multimorbidity definitions to predict 1-year health outcomes by varying the length of the lookback window from 1 to 20 years. Finally, we conducted a population-based cohort study on a representative sample of 99,411 Quebecers aged over 65 years on April 1st, 2019. We identified multimorbidity trajectories from 2010 to 2019 using latent class growth models and compared their capacity to predict health outcomes with that of traditional multimorbidity prevalence measure.
**Results**: The 22 multimorbidity measures identified in the systematic review showed a wide variety in methodological quality and included a heterogenous coverage of diseases and organ systems. Among the six measures with high methodological quality, some included a large number of conditions (or all of them); while others included a limited number. In our first population-based study, we observed that a 10-year retrospective lookback window is required to minimize underestimation of the multimorbidity prevalence among older adults. One of the multimorbidity measures studied, which included the 20 chronic conditions most associated with the highest disability adjusted life years, offered the dual advantage of optimally predicting health outcomes while limiting underestimation of multimorbidity prevalence. In our final study, we unveiled eight multimorbidity trajectories. Three speeds of onset of chronic conditions were observed: increasing, stable and decreasing. Nearly one-third of individuals aged over 65 years were in trajectories where the number of chronic conditions increased during the follow-up, while a minority (<5%) saw their number decrease. Finally, we observed that taking into account multimorbidity trajectories brings little improvement in the ability to predict health outcomes compared to traditional multimorbidity prevalence measures.
**Conclusion**: The results of this thesis provide public health officials and researchers with a list of quality measures, as well as a better understanding of the lookback windows required to adequately measure multimorbidity in health administrative data. Additionally, these results justify the relevance of traditional prevalence measures of multimorbidity in surveillance, suggesting that it is not necessary to consider the speed of onset of chronic conditions in such context. In the short term, the results of this thesis will help improve the multimorbidity prevalence measures produced and disseminated by the Institut national de santé publique du Québec and justify their relevance. This is good news, as multimorbidity measures based on the simple counting of chronic diseases are appreciated by stakeholders and healthcare professionals for their ease of interpretation.
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Effets d'une exposition cumulée aux contraintes psychosociales du travail sur la prévalence de la douleur lombaire : une étude prospective de 24 ansMatta Dias, Andréia 21 May 2024 (has links)
**Problématique et objectifs :** De nombreux facteurs contribuent au développement de la douleur lombaire, notamment les contraintes psychosociales au travail. De plus, les évidences suggèrent que des facteurs psychologiques, comme la détresse psychologique, contribuent à la relation entre les contraintes psychosociales au travail et la douleur lombaire. Toutefois, les données probantes sur ces associations proviennent principalement d'études transversales effectuées sur des populations hétérogènes. Cette étude visait à 1) évaluer l'association entre l'exposition cumulative à long terme aux contraintes psychosociales au travail et la prévalence de la douleur lombaire, et à 2) examiner si la détresse psychologique est un facteur de médiation entre l'exposition aux contraintes psychosociales au travail et la douleur lombaire.
**Méthodes :** Les données de cette étude sont tirées de l'Étude prospective québécoise sur le travail et la santé, une cohorte de 9 188 travailleurs cols blancs de la ville de Québec, Canada, recrutés en 1991-1993 (T1) avec des suivis 8 (T2) et 24 (T3) ans plus tard. 6 662 travailleurs ont été inclus (participation : 72 % des éligibles à T1). Les contraintes psychosociales au travail (exigences psychologiques élevées, faible latitude décisionnelle et stress au travail ('*job strain*') ont été mesurées à T1 et T2 avec un instrument validé. La douleur lombaire (suffisamment sévère pour limiter les activités quotidiennes pendant plus d'une journée) a été évaluée à T3 avec un questionnaire standardisé (DOLBaPP-F). La détresse psychologique à T2 a été mesurée à l'aide d'une version validée de 14 items du *Psychiatric Symptom Index* (PSI). Des modèles de régression multivariés ont été utilisés pour évaluer si l'exposition ponctuelle et cumulative aux contraintes psychosociales au travail est associée à la prévalence de la douleur lombaire. De plus, le rôle potentiel de la détresse psychologique comme médiateur de la relation entre les contraintes psychosociales au travail et la douleur lombaire a été examiné à l'aide d'une décomposition à quatre facteurs.
**Résultats :** La prévalence de la douleur lombaire à T3 était de 10 % (9,3 % chez les hommes et 10,7 % chez les femmes). L'exposition cumulée au '*job strain*' n'était pas associée à une prévalence plus élevée de douleur lombaire à T3 que l'exposition ponctuelle, mais il y avait une association entre l'exposition cumulée aux exigences psychologiques élevées et la douleur lombaire (rapport de prévalence - RP - et intervalle de confiance à 95% - IC95%: 1.81 (1.16 - 2.83) p<0.01). L'effet de la détresse psychologique sur la douleur lombaire par médiation trouvé dans cet échantillon était de 15,5 % de l'effet total, p=0,06.
**Conclusions :** L'effet d'une exposition cumulée à des exigences psychologiques élevées au travail est supérieur à l'effet d'une exposition ponctuelle, ce qui n'est pas le cas pour le '*jobstrain*'. L'association entre l'exposition aux contraintes psychosociales au travail et la douleur lombaire n'est que marginalement attribuable à un rôle de médiation joué par la détresse psychologique. / **Background and objectives:** Many factors contribute to the development of low back pain,including psychosocial constraints experienced at work. Also, one of the ways by which psychological factors have been proposed to contribute to the relationship between psychosocial work factors like job *strain*, and low back pain, is mediation. Evidence,however, are mostly derived from cross-sectional studies conducted on heterogeneouspopulations. The aims of this study were to 1) assess the association between long-term cumulative exposure to psychosocial stressors in white-collar workers and the prevalence oflow back pain, and to 2) verify if psychological distress mediates the association between exposure to psychosocial stressors at work and low back pain.
**Methods:** Data for this study were drawn from the *Prospective Quebec Study on Work and Health*, a cohort of 9 188 white-collar workers of Quebec City, Canada, recruited in 1991-1993 (T1) with follow-ups 8 (T2) and 24 (T3) years later. After excluding deaths and lossesto follow-up, 6 662 workers were included (participation: 72% of baseline). Psychosocial stressors at work (high psychological demands, low job control, and '*job strain*') were measured at T1 and T2 with the Karasek's questionnaire. Low back pain (severe enough tolimit daily activities for more than one day) was assessed at T3 with a standardized questionnaire (DOLBaPP-F). Psychological distress at T2 was measured using a validated14-item version of the Psychiatric Symptom Index (PSI). Multivariate regression models were used to assess whether one-point and cumulative exposure to psychosocial stressors atwork are associated with the prevalence of low back pain. Furthermore, the potential mediating role of psychological distress on the association between psychosocial stressors atwork and low back pain was examined with a four-factor decomposition.
**Results:** The prevalence of low back pain at T3 was 10% (9.3% in men and 10.7% in women). The effect of cumulative exposure to '*job strain*' on low back pain was not more important than that of a one-point exposure, but cumulative exposure to high psychological demands was associated with higher prevalence of low back pain at T3 (Prevalence Ratio -PR - and 95% Confidence Interval - 95%CI: 1.81 (1.16 - 2.83) p<0.01). The effect ofpsychological distress on low back pain by mediation in this sample was 15.5%, P = 0.06.
**Conclusions:** The effect of cumulative exposure to high psychological demands at work isgreater than the effect of a one-point exposure, which is not the case for '*job strain*'. The association between exposure to psychosocial constraints at work and low back pain is only marginally attributable to a mediating role played by psychological distress.
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Le trouble d'anxiété généralisée : impact d'un traitement cognitif-comportemental individualisé et de la comorbidité sur l'efficacité du traitementProvencher, Martin D. 27 February 2021 (has links)
Le but de la présente thèse est de tester l'efficacité d'un traitement individualisé selon le type d'inquiétude pour le Trouble d'Anxiété Généralisée (TAG) et d'évaluer l'impact et l'évolution des troubles comorbides suite au traitement. Dix-huit patients ayant un TAG ont participé à la première étude et ont reçu un traitement individualisé selon leur type d'inquiétude prédominant. Les résultats démontrent que le traitement produit une diminution significative des symptômes du TAG. Cent vingt et un patients, présentant un TAG ont participé à la deuxième étude. Les résultats démontrent que la comorbidité est élevée (79%) et qu'un traitement pour le TAG produit une diminution significative du nombre de diagnostics comorbides. De plus, la présence d'un trouble panique comorbide au pré-test a un impact négatif sur l'efficacité du traitement. Les résultats de ces deux études sont discutés en fonction des implications pour la conceptualisation du TAG et de son traitement.
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Vers une conceptualisation multidimensionnelle de la peur de la récidive du cancer : évaluation, nature des pensées intrusives et comorbidité psychiatriqueSimard, Sébastien 13 April 2018 (has links)
La peur de la récidive du cancer (PRC) est un problème fréquent chez les patients atteints de cancer qui a des répercussions négatives sur leur fonctionnement et leur qualité de vie. Malgré ce constat, peu d'études ont porté spécifiquement sur ce sujet ce qui limite notre compréhension du phénomène. Cette situation pourrait s'expliquer en partie par la complexité et l'hétérogénéité de la PRC, mais aussi par l'absence d'instruments de mesure reflétant la nature multidimensionnelle de la PRC. La présente thèse compte trois articles empiriques qui visaient à répondre aux objectifs suivants : (a) développer et évaluer les propriétés psychométriques d'un nouveau questionnaire multidimensionnel évaluant la PRC, soit / 'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC), et évaluer sa capacité à dépister la présence d'un niveau clinique de PRC; (b) explorer la présence de profils spécifiques de PRC en utilisant une conceptualisation multidimensionnelle de la PRC; (c) décrire la nature des pensées intrusives associées à la PRC et investiguer les stratégies d'adaptation utilisées pour composer avec la PRC; et (d) documenter la comorbidité psychiatrique (actuelle et passée) et les traits de personnalité des patients présentant un niveau clinique de PRC. Pour ce faire, une banque de données médicales provinciale a été utilisée pour sélectionner aléatoirement un échantillon de patients ayant été traités pour un cancer du sein, de la prostate, de poumon et colorectal au cours des dix dernières années. Les patients sélectionnés (Étude 1 : N = 600; Étude 2 : N = 1984) ont par la suite reçu, par la poste, une batterie de questionnaires d'auto-évaluation et certains d'entre eux ont été invités pour une entrevue clinique (Étude 3 : N = 60). Globalement, la présente thèse confirme l'importance d'une conceptualisation multidimensionnelle de la PRC. Elle propose un nouveau questionnaire, l'IPRC, capable d'évaluer les différents aspects de la PRC et de dépister la présence d'un niveau clinique (i.e., pathologique) de PRC. Elle révèle la présence de quatre profils distincts de PRC variant en fonction de la sévérité de la PRC et la fréquence d'utilisation des stratégies d'adaptation. Elle montre que la nature des pensées intrusives associées à la PRC varie sur un continuum entre les inquiétudes et les obsessions en fonction de la sévérité de la PRC. De plus, elle révèle la présence de comorbidité psychiatrique associée à la PRC clinique, particulièrement avec les troubles anxieux. Enfin, elle contribue à une meilleure compréhension de la PRC et suggère des pistes d'intervention psychologique.
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Profil clinique des jeunes qui présentent des symptômes somatiques médicalement inexpliqués et de leurs parentsRenauld, Karolane 08 October 2024 (has links)
Dans la population générale, 10 à 20% des jeunes souffrent d'au moins un symptôme somatique médicalement inexpliqué (SSMI). Ceux-ci sont souvent présents en comorbidité avec des symptômes anxieux (environ 50%) ou dépressifs (environ 40%). La présence de cette comorbidité engendre des SSMI plus sévères, en plus d'amplifier les conséquences vécues chez les jeunes et leur famille (p.ex.: absentéisme scolaire, isolement, fonctionnement familial affecté, stress parental). Diverses hypothèses biologiques, psychologiques et sociales ont été avancées afin d'expliquer le développement et le maintien des SSMI (p.ex.: sexe biologique, âge, stratégies d'adaptation, environnement familial). Un modèle développemental des SSMI chez les enfants et les adolescents a aussi été réfléchi par Beck (2008). Il est basé sur différentes théories de l'évolution des SSMI et sur la littérature scientifique, sans toutefois avoir été testé empiriquement. En effet, les études actuellement disponibles offrent un portrait incomplet des SSMI et des facteurs pouvant y contribuer. Bien souvent, elles s'intéressent à un SSMI spécifique et étudient uniquement un ou deux facteurs impliqués dans le développement ou l'évolution des SSMI. Bien qu'il soit établi qu'une comorbidité est présente entre les symptômes anxieux ou dépressifs et les SSMI, la façon dont celle-ci influence le développement et l'évolution des SSMI, notamment via d'autres facteurs (p.ex.: cognitions, stratégies d'adaptation, pratiques parentales) demeure mécomprise. Il en est de même concernant l'effet du sexe biologique et de l'âge sur les différents facteurs influençant les SSMI, qui est également peu documenté. Les facteurs parentaux, quant à eux, ont peu été étudiés à ce jour. Ainsi, la compréhension des SSMI chez les jeunes demeure incomplète, ce qui limite la mise en place d'un traitement adapté pour eux et leur famille. La présente thèse vise donc à dresser un profil clinique qui tient en compte plusieurs facteurs biopsychosociaux connus comme associés aux SSMI chez les jeunes et leurs parents. Chez les jeunes, les symptômes anxieux, dépressifs et anxiodépressifs, les pensées catastrophiques, l'impact sur le fonctionnement quotidien, ainsi que les stratégies d'adaptation utilisées pour gérer les SSMI sont explorés, en plus des différences relatives au sexe biologique et à l'âge quant à chacune de ces variables. Chez les parents, les symptômes somatiques, anxieux et dépressifs, les pratiques parentales et les pensées catastrophiques sont approfondis. Cette étude a également comme objectif de clarifier l'impact des symptômes anxieux, dépressifs et anxiodépressifs chez les jeunes sur leur profil clinique et celui de leurs parents. Pour ce faire, l'étude a été réalisée auprès de 135 jeunes âgés de 8 à 17 ans présentant au moins un SSMI récurrent ainsi que leurs parents, recrutés par le biais de la liste de courriel de l'Université Laval, d'une page Facebook et dans différentes écoles du Québec. Des questionnaires (Inventaire de somatisation des enfants, Questionnaire santé du patient-15, Échelle d'interprétation catastrophique de la douleur, Questionnaire de gestion de la douleur, Échelle d'incapacité fonctionnelle, Réponses de l'adulte aux symptômes du l'enfant, Beck Youth, Inventaire des comportements de l'enfant, Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression) ont été complétés en ligne par les jeunes et les parents. Les résultats obtenus permettent d'avoir une meilleure compréhension des jeunes souffrant de SSMI ainsi que de leurs parents, afin de pouvoir développer des traitements adéquats, ciblant les facteurs contribuant à développer les difficultés, puis à les maintenir, autant chez le jeune que chez ses parents.
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Effet d'une thérapie cognitive comportementale chez des enfants qui présentent la comorbidité troubles anxieux et symptômes médicalement inexpliqués : une étude piloteThéberge, Emilie 02 February 2024 (has links)
La présente étude pilote visait à documenter de façon préliminaire l'effet d'une thérapie cognitive-comportementale (TCC) avec participation parentale des troubles anxieux adaptée aux symptômes médicalement inexpliqués (SMI) chez des enfants âgés de 8-12 ans. Cette étude a documenté qualitativement le déroulement de la TCC en décrivant l'adhésion au traitement, les principaux défis rencontrés par les participants et les intervenants ainsi que la participation parentale au traitement. L'étude visait également à documenter quantitativement l 'effet du traitement sur : 1) l'anxiété (taux de rémission des troubles anxieux et symptômes anxieux) ; 2) les SMI (interférence et intensité des SMI, somatisation) ; et 3) les pratiques parentales. Pour ce faire, 9 enfants et leurs parents ont été recrutés par le centre mère-enfant Soleil du CHUL de Québec et par la liste courriel de l'Université Laval. L'étude repose sur un devis de séries de réplications d'études de cas à niveaux de bases multiples non concurrents de type A-B. À la suite d'une première évaluation des troubles anxieux et sur la nature des SMI, les participants ont été répartis aléatoirement à un niveau de base de 2 à 4 semaines avant de commencer le traitement nommé « Traque Ta Trouille pour les SMI » d'une durée de 11 à 14 semaines. Les enfants et les parents ont ensuite été évalués à la suite du traitement et lors d'un suivi 6 mois. Pendant le traitement, les principaux défis rencontrés étaient de compléter les exercices thérapeutiques par les familles ainsi que l'implication parentale dans les exercices à faire à la maison. Selon les résultats obtenus aux entrevues diagnostiques, au moins un trouble anxieux primaire (62,5%) ou secondaire (75%) était en rémission au post-traitement chez les huit participants (100%). Au suivi 6 mois, les résultats ont révélé un taux de rémission complet de 42,78%. Au questionnaire sur les SMI, une diminution statistiquement significative a été retrouvée pour l'interférence des SMI dans le temps. Les analyses par régressions segmentées calculées à partir des données quotidiennes ont révélé une augmentation de l'anxiété et des SMI lors de l'introduction du traitement, autant selon les enfants que les parents. Cette augmentation des symptômes était suivie d'un retour au niveau initial d'anxiété à la fin du traitement et à une amélioration des SMI selon les enfants. Selon les parents, seuls les SMI se sont améliorés à la fin du traitement. Une diminution significative des pratiques parentales de surprotection a été retrouvée. Les résultats de ce mémoire doctoral soulignent la pertinence d'une TCC adaptée pour la comorbidité SMI et l'anxiété et l'importance de poursuivre les recherches sur l'adaptation d'un tel traitement pour améliorer l'efficacité ainsi que l'importance d'une participation parentale dans le traitement des enfants souffrant de cette comorbidité.
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Influence de la comorbidité dans le traitement des troubles anxieux et dépressifsPhilippe, Jessica 27 January 2024 (has links)
Cette étude s’intéresse à l’influence de la comorbidité dans le traitement des troubles anxieux, dépressifs et apparentés à l’aide de la thérapie cognitive-comportementale (TCC). L’échantillon est constitué de 293 personnes qui ont suivi une TCC adaptée en fonction de leurs besoins au Service de Consultation de l’École de Psychologie (SCEP) de l’Université Laval on doientre 2007 et 2018. Les participants devaient présenter un trouble anxieux, dépressif ou un trouble apparenté et étaient exclus s’ils présentaient des symptômes psychotiques ou maniaques non contrôlés ou un trouble lié à l’utilisation d’une substance au premier plan. Les principaux objectifs de ce mémoire sont de comparer les participants qui ont des troubles anxieux et dépressifs comorbides aux participants qui n’en ont pas sur l’efficacité d’une TCC pour traiter le trouble prédominant et de vérifier si cette dernière permet de traiter les troubles comorbides par le fait même. L’efficacité repose sur une comparaison de plusieurs mesures avant et après le suivi thérapeutique, dont la sévérité des diagnostics, mesurée par une entrevue clinique (MINI International Neuropsychiatric Interview 5.0), les symptômes dépressifs et anxieux, mesurés par le Beck Depression Inventory II (BDI-II) et le Beck Anxiety Inventory (BAI), et la qualité de vie, mesurée par le World Health Organization Quality of Life (WHOQOL). Des tests t et des ANOVAS à mesures répétées ont été utilisés. Avant la thérapie, les résultats révèlent des symptômes significativement plus sévères chez les participants ayant au moins un diagnostic comorbide comparés aux participants qui n’en ont pas. Toutefois, après la thérapie, les deux groupes ont obtenu une diminution significative de la sévérité du diagnostic principal et ont atteint un changement cliniquement significatif dans une proportion équivalente. De plus, chez les participants ayant au moins un diagnostic comorbide, le nombre et la sévérité des diagnostics comorbides ont diminué significativement au post-test. En conclusion, il semble que la comorbidité n’affecte pas l’efficacité de la TCC et que celle-ci soit efficace pour diminuer la sévérité des diagnostics comorbides.
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