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La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710)

Martinazzo, Estelle 20 October 2012 (has links) (PDF)
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d'importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d'une politique religieuse menée par l'archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l'impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes devacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d'une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique,néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme in capito et in membris et la Contre-Réforme, c'est-à-dire la volonté d'éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle.
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La Réforme catholique dans le diocèse de Toulouse (1590-1710) / The Catholic Reformation in the Diocese of Toulouse (1590-1710)

Martinazzo, Estelle 20 October 2012 (has links)
Le diocèse de Toulouse, situé à cheval sur le Languedoc et le Gascogne, a subi d’importantes destructions durant les guerres de Religion. Un tiers des édifices religieux ont été détruits en 1596. Inséré dans une région où les protestants ont conquis de nombreuses villes, les Toulousains se sentent littéralement assiégés par le protestantisme, et cette appréhension renforce les ressorts d’une politique religieuse menée par l’archevêque, le puissant parlement de Toulouse et les laïcs. La Réforme catholique débute en 1590, au moment du concile provincial sous l’impulsion du cardinal de Joyeuse (1588-1605). Celui-ci, fortement empreint des idées borroméennes, en pose les cadres durables. Une visite systématique du diocèse est menée, des institutions nouvelles sont mises en place et les fondements du concile de Trente sont publiés par le biais des canons du concile provincial. Ses successeurs, malgré les longues périodes devacance du siège archiépiscopal, poursuivent la politique menée. On observe alors, grâce aux conférences ecclésiastiques notamment, un glissement des institutions, mises au service d’une meilleure connaissance des réalités religieuses et de la réforme des prêtres et des fidèles. Une campagne importante de reconstructions débute aussi de manière assez précoce dans le diocèse et constitue une des réussites les plus remarquables de la Réforme catholique,néanmoins avec une chronologie différenciée. Il en est de même pour la réforme des prêtres, dont nous étudierons les nombreux ressorts. La Réforme catholique implique de nombreux acteurs. Leur multiplicité est liée à la structure sociale de la ville de Toulouse, ville parlementaire par excellence. La politique religieuse connaît alors une articulation constante entre la Réforme catholique, comme réforme in capito et in membris et la Contre-Réforme, c’est-à-dire la volonté d’éradiquer toute présence du protestantisme. Cette politique, menée bien au-delà du cadre administratif du diocèse, constitue une grande réussite de la fin du XVIIe siècle. / The diocese of Toulouse, located in Languedoc and Gascony, suffered significant destruction during the Wars of Religion. One-third of the religious buildings were destroyed in 1596. Inserted in a region where protestants conquered many cities, the Tolosans felt literally besieged by Protestantism, and this anxiety helped to strenghten the religious policy, conducted by the archbishop, the powerful Parliament of Toulouse or the laymen. The Catholic Reformation began in 1590, with the Cardinal de Joyeuse (1588-1605) and his provincial Council. He was strongly influenced by Borromean ideas, and he imposed the Reformation sustainable frameworks. A visit of the diocese was conducted, new institutions were created, and the foundations of the Council of Trent were published through the canons of the provincial Council. His successors, espite long periods of vacancy of the archiepiscopal seat, continued this policy. Through ecclesiastical conferences, we can observe a mutation of the institutions, a better knowledge of religious realities and an important reform of the priests and the faithful. A significant campaign of reconstruction was also started quite early, and became one of the most remarkable successes of the Catholic Reformation. Nevertheless, the chronology is differentiated. We will also study many aspectsof the reform of the clergy. The Catholic Reformation involved many actors. Their diversity was related to the social structure of the city of Toulouse, parliamentary city par excellence. The religious policy was then a constant articulation between the Catholic Reformation as a reform in capito and in membris and the Counter-Reformation, that is to say the eradication of any Protestant. This policy, which was carried out well beyond the geographical boundaries of the diocese, was a success at the end of the 17th century.
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Du péché à l'ordre civil, les unions hors mariage au regard du droit (XVIe-XXe siècle)

Duvillet, Amandine 25 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à appréhender la condition juridique des couples non mariés, à travers près de cinq siècles. Le droit canonique du mariage relégua le concubinage à un état permanent de péché, et, au XVIe siècle, le concile de Trente prescrivit des sanctions sévères à l'encontre des concubinaires. Les pères du concile édictèrent des règles encadrant la célébration du mariage. Puis, l'autorité séculière s'arrogea peu à peu la compétence en matière matrimoniale, par les lois et par la jurisprudence. La frontière entre mariage et concubinage était dorénavant strictement établie. Si l'ancien droit ne regarda pas le concubinage comme un délit, il fustigea les bâtards en les soumettant à un statut d'infériorité. Sous la Révolution, la sécularisation du mariage ne remit pas en cause la forme traditionnelle de l'union conjugale, toutefois, les législateurs accordèrent des droits aux enfants naturels reconnus. En 1804, le Code civil ignora absolument le concubinage. Le fondement de la famille était le mariage ; et, les enfants naturels furent, de nouveau, les victimes de la prééminence de l'union légitime. Dés le milieu du XIXe siècle, la rigueur du Code envers la famille naturelle fut atténuée grâce à un courant d'idées progressistes. Puis, au début du XXe siècle, la reconnaissance officielle du concubinage fut opérée par une série de mesures législatives lui conférant des effets juridiques, et la voie vers un pluralisme juridique des modèles familiaux se trouva ouverte.
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L'organisation de l'Église au IVe siècle et ses fondements canoniques / The organization of the Church in the IVth century and its canonical foundations

Cobzaru, Daniel 26 September 2013 (has links)
Le présent travail propose une approche canonique et historique de l’organisation de l’Eglise au IVe siècle, ayant comme objectif principal de reconstituer la physionomie de l’Eglise selon quelques aspects essentiels et de saisir dans quelle mesure les canons de cette période ont façonné son visage. Ce retour aux sources d’une organisation stabilisée de l’Eglise fait apparaître en de nombreuses circonstances l’inventivité dont l’Eglise a fait preuve pour répondre aux défis de cette époque. Les conciles du IVe siècle ainsi que la législation canonique relative à l’élection et à l’ordination de l’évêque sont examinés dans le sens du détail significatif. L’étude accorde une attention toute particulière au canon apostolique 34 qui constitue de nos jours le canon le plus commenté et le plus invoqué dans les milieux orthodoxes, non seulement pour légitimer l’organisation des Eglises autonomes et autocéphales orthodoxes, mais encore pour justifier les droits juridictionnels des Eglises autocéphales sur leur diaspora. / This work provides a canonical and historical approach to the organization of the Church in the 4th century, having as main purpose the reconstruction of the face of the Church according to some key aspects, as well as the understanding of how the canons of this period have shaped its face. This return to a stable organization of the Church reveals inventiveness, which the Church has shown, in many circumstances, to meet the challenges of this era. The councils of the 4th century, as well as the canon law concerning the election and the ordination of the bishop, are considered in the direction of significant detail. The study pays particular attention to the Apostolic Canon 34, which is today the most commented and cited canon in the Orthodox community, not only to legitimize the organization of autonomous and autocephalous Orthodox Churches, but also to justify the jurisdictional rights of autocephalous churches in their diaspora.
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Entre apogée et déclin : vivre sa foi au Grand Siècle, dans les chartreuses féminines, 1570-1715 / From rise to fall : living one's faith during the Grand Siècle in women's charterhouses, 1570-1715

Jérôme, Thomas 08 December 2014 (has links)
La vie des communautés de moniales repose sur une double réalité. Tout d’abord, une considération matérielle. Derrière les évidentes questions économiques, se dissimule la vie quotidienne des moniales : vêtements, nourriture, hiérarchie, ou encore la question essentielle des rapports avec le dehors. Ensuite, une réalité spirituelle. À la fin du XVIe siècle, l’issue du concile de Trente ouvre une période de renouveau pour le clergé catholique. L’accueil des réformes tridentines, en particulier celle de la clôture, est un point fondamental pour les communautés régulières féminines. À cette question primordiale s’ajoute celle de la pratique de la foi, d’une manière individuelle ou collective. Bien entendu, l’approche de ces deux aspects ne peut se faire sans évoquer le passé médiéval des chartreuses féminines. Elle soulève à elle seule la problématique de l’acceptation d’une curare monialium au sein de l’ordre cartusien, ou encore celle du passé diaconal des premières moniales. Depuis leur naissance nébuleuse au XIIe siècle jusqu’au Grand Siècle, le parcours des filles de saint Bruno révèle une forte identité monastique, à la fois conformiste et marginale / Life in communities of nuns relies on a double reality. First, a concrete one. Indeed, behind the obvious economic issues, there is the nuns' everyday life, about clothes,food, hierarchy or the essential issue of the links with the outside. Then , a spiritual reality. At the end of the XVI th century, the end of the Council of Trent is at the same time the beginning of a period of revival for the Catholic clergy. Indeed, the acceptance of the reforms resulting from the Council – particularly the enclosure – is an essential aspect for the feminine communities. Moreover, there is also the problem of faith practice , both on individual and collective levels. Of course, debating about these two aspects cannot be made possible without taking into account the medieval background of the feminine charterhouses. What is at stake is the acceptance of a curare monalium within the Carthusian order itself, or the issue of the origin of nuns as deaconesses. From their nebulous origin in the XII th century to the Grand Siècle, Saint Bruno Order's nuns have shown a very strong cloistered identity, both conformist and non-conformist.
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Henri Rollet : historien de l’Action catholique et chrétien engagé / Henri Rollet : historian of the Catholic Action and committed catholic layman

Rollet, Jacques-Hubert 18 February 2016 (has links)
Étudiant en histoire à La Sorbonne, Henri Rollet (1917-2003) découvre l’action sociale de l’Église, grâce à Mgr Chaptal, évêque auxiliaire de Paris. Sa responsabilité de « patron » dans l’industrie ne l’empêche pas, en 1948, de soutenir une thèse de doctorat qui retrace l’action sociale des catholiques en France (1871-1901). Dès l’année suivante, il est nommé président du Secrétariat Social de Paris. Plus tard il deviendra président national, puis international de l’action catholique des hommes, auditeur laïc au Concile Vatican II, et ensuite président de l’Institut Catholique de Paris. Pendant cette période, il écrit plusieurs ouvrages souvent historiques sur le rôle des catholiques sociaux, rédige beaucoup d’articles, donne de très nombreuses conférences. C’est essentiellement à partir des informations et commentaires donnés par la presse sur ses livres, articles, et conférences, que l’on peut découvrir le comportement, les opinions, et les prises de position de ce laïc engagé. Comment, au cours de cette deuxième partie du XX° siècle, a-t-il conçu et exercé sa mission de laïc engagé ? Comment a-t-il porté témoignage de sa foi, en France, mais également dans d’autres pays ? Comment a-t-il milité pour donner au laïc un rôle plus important au sein de l’Église ? Comme on le verra, un certain nombre de sujets énoncés il y a cinquante ans, sont encore d’actualité ! À partir des documents retrouvés, ce travail tente de répondre à ces questions, en montrant toute l’importance et l’actualité de la Doctrine Sociale de l’Église. / While studying history at the Sorbonne, Henri Rollet (1917-2003) discovered the Church’s social teaching through Emmanuel Chaptal, an auxiliary bishop of Paris. Though he was an industry manager, he nevertheless submitted a doctoral thesis in 1948 on how Catholics had engaged with French society between 1871 and 1901. The following year, he was appointed President of the Secrétariat Social de Paris. Later he would become national President and then international President of Catholic Action for men, a lay auditor at Vatican II, and then president of the Institut Catholique de Paris. During this period he wrote several works on the role of socially engaged Catholics, mostly of a historical kind, as well as many articles; and he gave numerous conferences. It is essentially though press reports and commentaries on his books, articles and talks that one can discover who this committed lay person was: his attitudes, his opinions, the stands he took. How did this committed lay person conceive and carry out his mission in the second half of the 20th century? How did he bear witness to his faith, not only in France but also in other countries? How did he struggle to give the lay person a more significant role within the Church? As will be seen, a number of topics worked through fifty years ago are still all too relevant. Drawing on newly discovered documents, this study attempts to answer these questions, while bringing out the full importance and relevance of Catholic Social Teaching.
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"In nomine sanctae et individuae Trinitatis". Débats théologiques et enjeux politiques dans le royaume franc à la veille du couronnement impérial de l'an 800.

Close, Florence 04 June 2007 (has links)
Cette étude tend à étayer deux hypothèses : 1. La dévotion chrétienne à la Trinité Dieu un en trois Personnes doit sa fortune en Occident continental à la promotion qui lui a été réservée par l'Eglise carolingienne sous l'influence d'Alcuin. 2. Les débats théologiques à forte connotation trinitaire de la fin du 8e siècle, la querelle des images, la condamnation de ladoptianisme et la défense du filioque ont retenu lattention de Charlemagne, lont sensibilisé au danger que représentaient les divergences doctrinales pour lunité politique du royaume et lont finalement convaincu dassumer personnellement une part de la mission de prédication dévolue aux clercs. Ce travail se veut une histoire de la théologie franque ; une synthèse qui mette en exergue la subtile influence de la connaissance de Dieu sur la politique internationale de la fin du 8e siècle. Il propose une mise au point sur la place réellement dévolue au roi des Francs dans les débats théologiques et dans la propagation de la doctrine chrétienne à lheure de lunification du royaume, ainsi quune analyse des conséquences politiques et ecclésiologiques de l'adhésion franque à la position doctrinale de lévêque de Rome. Lenquête menée sur le rôle dévolu à Charlemagne dans les débats théologiques souvre sur un retour aux fondements religieux de la monarchie carolingienne. Au vu des conclusions les plus récentes relatives à lhistoriographie franque de la seconde moitié du 8e et du premier quart du 9e siècle, cette étude tend à rejeter catégoriquement lidée du sacre de Pépin par Boniface en 751. Elle propose de voir dans lonction conférée, en 754, par le pape Etienne II à Pépin et à ses deux fils la symbolique dune protection spirituelle accordée à la veille dun départ en campagne contre les Lombards. Les actes des conciles carolingiens attestent quaucun roi des Francs ne se prononça en matière doctrinale avant la dernière décennie du 8e siècle. Charlemagne ne peut revendiquer le titre de théologien ; jamais, dailleurs, il na prétendu être lautorité doctrinale de lOccident. Largement influencé par Alcuin, il sest, néanmoins, peu à peu imposé comme un roi prédicateur (rex praedicator). La chronologie de la querelle adoptianiste met en exergue linterpénétration des trois débats théologiques dès la fin de lété 792. Ces controverses éclatèrent à la veille de lan 800 qui devait, selon les calculs de Bède le Vénérable, coïncider avec lavènement du « Temps de lEglise » fixé en lan 6000 (AM). Ce contexte millénariste a probablement contribué à exacerber les querelles. Contrairement à ce qui a longtemps été affirmé, ladoptianisme ne peut être assimilé à lhérésie du patriarche dAntioche Nestorius qui, au début du 5e siècle, distinguait deux Personnes dans le Christ. Ladoptianisme est une tentative de sauvegarde du monothéisme trinitaire. Les théologiens espagnols de la fin du 8e siècle portaient laccent sur lhumanité du Christ, qualifié dadopté, comme instrument de la Rédemption, en distinguant la mission de lHomme-Jésus de celle du Verbe. Les Francs et la papauté nont pas compris ou pas voulu comprendre que, dans ce modèle christologique, les termes adoptivus et adoptio n'ont pas d'équivalence avec ceux d'assumptus ou d'assumptio. Ils ont refusé dadmettre que le terme adoption désigne le résultat de la kénose fait que le Verbe se soit vidé de sa divinité pour se remplir dhumanité plutôt que la création dun lien artificiel de filiation. Cette recherche concède au concile de Ratisbonne (792) une place bien plus grande que celle qui lui est traditionnellement réservée dans lhistoire tant politique que religieuse du royaume franc ; sans le synode de Ratisbonne, celui de Francfort (794) naurait pu être ce quil a été : le haut lieu de la manifestation des compétences des théologiens carolingiens. La méthode de réfutation des hérésies utilisée en Francia durant la dernière décennie du 8e siècle révèle lattachement des théologiens carolingiens à la tradition scripturaire, patristique et conciliaire garantie par lautorité romaine. Ces querelles témoignent du souci de Charlemagne dimposer son Eglise parmi les plus hautes instances doctrinales en soulignant toute la faiblesse de linterprétation orientale ou byzantine des écritures. Le roi entendait incontestablement affranchir définitivement lEglise franque de lautorité théologique de lempereur dOrient, seul domaine dans lequel Byzance pouvait encore prétendre prévaloir contre lOccident. Les campagnes franques déradication de la doctrine adoptianiste dans le Sud de lEurope furent brutalement interrompues à la suite des tractations diplomatiques menées, à la cour franque, par les ambassades du roi des Asturies en vue denrayer les ambitions expansionnistes carolingiennes dans la péninsule ibérique. Ces événements offrent une autre preuve de la récupération des questions doctrinales à des fins politiques. Ces querelles contribuèrent au renouvellement et au développement de la pensée théologique en Occident. Elles dynamisèrent le processus de formation des prêtres et encouragèrent lenseignement et la mémorisation du Credo trinitaire en gage dadhésion à la foi chrétienne, premier critère dappartenance à lEmpire franc et chrétien, né le 25 décembre 800.
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La primauté d'honneur du patriarcat de Constantinople au Ve siècle : l'apport de Jean Chrysostome tel que présenté par ses contemporains

Maltais, Simon 08 1900 (has links)
S’il est généralement reconnu que le processus d’institutionnalisation de l’Église s’est accéléré au IVe siècle, certaines de ses étapes nous sont moins connues. Ce mémoire cherche à évaluer l’importance de Jean Chrysostome dans l’émergence de la primauté d’honneur de Constantinople. Après une étude attentive du troisième canon du concile de Constantinople I mise en relation avec l’opinion de trois auteurs contemporains, c’est-à-dire Palladius d’Hélénopolis, Socrate de Constantinople et Sozomène, il ressort de ce travail que l’épiscopat de Jean Chrysostome a favorisé l’implantation de cette prééminence dans l’Église. L’analyse des modalités de la primauté d’honneur de Constantinople montre bien qu’historiquement, les évêques de l’ancienne et de la nouvelle Rome n’ont pas construit leur primat à l’aide des mêmes arguments. L’explicitation de ces éléments ne se veut pas une prise de position dans les débats oecuméniques actuels, mais plutôt un préliminaire permettant une meilleure compréhension des données du problème. / Even though it is generally accepted that the Church institutionalization process accelerated in the IVth century, some of its steps are less known. This dissertation tries to assess John Chrysostom’s importance in the emergence of Constantinople’s primacy of honour. After a thorough study of the third canon of the council of Constantinople I and of the opinion of three contemporary authors, namely Palladius of Helenopolis, Socrates of Constantinople and Sozomenos, the results of this works are that John Chrysostom’s episcopate fostered the implementation of this preeminence in the Church. The analysis of the terms of the primacy of honour of Constantinople shows that historically, the bishops of Old and New Rome did not build their primacy with the same arguments. Clarifying these elements is not a way to make a stand in the current ecumenical debate, but rather is a preliminary step to a better understanding of the problem.
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"Enflammer le monde et libérer la vie" : l'évolution et l'adaptation de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie en contexte conciliaire (1954-1985)

Laperle, Dominique 08 1900 (has links) (PDF)
Cette étude de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) entre 1954 et 1985 explore l'évolution et l'adaptation d'un institut religieux apostolique féminin sous les effets conjugués du concile Vatican II, de la réforme de l'éducation lors de la Révolution tranquille et du mouvement féministe. Le cas des SNJM, une congrégation transnationale, nous permet de saisir le parcours d'un groupe de femmes consacrées catholiques dans le contexte des changements socioculturels majeurs qui affectent le Québec et l'Amérique du Nord. L'hypothèse générale de notre recherche est que les SNJM, loin de disparaître avec la fin de leur mainmise sur l'enseignement traditionnel, se sont renouvelées en tenant compte des propositions du concile Vatican II ainsi que de la réalité sociopolitique et économique du Québec. Ouvertes aux mêmes influences culturelles que les autres femmes de l'époque, mais portées par une volonté de servir un idéal eschatologique, elles se reconstruisent un nouvel espace d'intervention et d'épanouissement. Notre thèse illumine donc, sous différents angles, le cheminement particulier d'une congrégation, ce qui élargit la vision de l'expérience féminine de cette époque. Ainsi, l'évolution de cette congrégation religieuse n'est pas linéaire, mais le résultat de négociations entre les religieuses et les différentes structures de contrôle que sont la société québécoise, l'Église catholique et la congrégation elle-même. À partir d'un corpus de sources incluant entre autres les archives de la congrégation des SNJM, celles de différentes associations liées au monde de l'éducation, de revues religieuses et de la mise en perspective de cette thèse avec l'historiographie, nous avons été en mesure de situer cette congrégation sur le plan spirituel et apostolique, dans le contexte particulier de la seconde moitié du XXe siècle. À l'orée de la période des changements, soit de 1954 à 1961, les autorités, les supérieures générales et provinciales, exercent leur influence dans un cadre balisé par l'Église et son épiscopat. Toutefois, au-delà de ces apparences, la congrégation et les espaces conventuels qu'elle développe offrent l'occasion à de nombreuses femmes d'exercer des fonctions non-traditionnelles et de s'épanouir professionnellement et personnellement. Dans le contexte du pontificat de Pie XII, la congrégation amorce des réformes sur le plan de la formation des novices et celle des enseignantes. L'action de Mère Joseph-de-la-Providence, la directrice générale des études, pave la voie à la phase préparatoire du Concile. L'horizon d'attente, puis la réception du concile Vatican II (1962-1965) interpellent les SNJM. Les attentes et les représentations que se font les membres de la congrégation sont marquées par les interprétations de l'épiscopat et des spécialistes religieux masculins ainsi que par les médias audiovisuels et imprimés. Les SNJM sont conscientes des enjeux de la tenue et de la réussite du Concile pour l'avenir de l'Église, mais l'éloignement géographique et le rôle passif qu'on leur impose ne leur permet pas de se construire une conscience conciliaire homogène à travers le processus de réception conciliaire. Simultanément au concile Vatican II, le gouvernement du Québec impose une autre réforme dans le champ de l'éducation. Cette situation colore fortement l'aggiornamento des SNJM. Suite aux recommandations du Rapport Parent, l'État québécois entreprend son vaste projet de réforme scolaire. Cela place les congrégations enseignantes féminines dans des situations souvent difficiles, car les changements structuraux sont imposés dans des délais de prescription assez courts. Les SNJM mettront en place des stratégies de sauvegarde de leurs institutions, mais qui se confronteront à la vision de l'État provincial québécois. Cette situation impose une redéfinition du concept d'éducation au sein de la congrégation, dans le contexte de révision constitutionnelle qui suit l'appel au changement du Concile. De nombreuses modifications sont apportées aux Constitutions sous l'inspiration de Vatican II. Les formes traditionnelles de l'autorité sont revisitées et le respect de la personne humaine devient un nouveau fondement des rapports au sein de la congrégation. La vie religieuse commune se transforme aussi, particulièrement sur le plan de la liturgie, à la lumière de la réinterprétation du charisme de la fondatrice. Les SNJM s'intéressent à la question des femmes à partir des années 1960. Sans faire l'unanimité, les idées féministes prennent une place dans les travaux théologiques de certaines SNJM et s'immiscent dans les documents officiels à partir des années 1980. La congrégation devient alors un terrain transnational fertile de débats et d'échanges, particulièrement sur le rôle et la place des femmes dans la structure ecclésiale et le monde laïc. Les religieuses SNJM quittent les anciens couvents qui ont modelé leurs interactions avec le monde extérieur et se lancent dans une série de nouveaux apostolats. À partir de formes renouvelées d'insertion de l'espace urbain séculier, de petites communautés de SNJM développent des œuvres inédites, centrées sur le respect de la personne humaine et l'éducation de la foi. Paradoxalement, les religieuses, malgré un contexte social défavorable, continuent à témoigner du Christ. Les SNJM le font dans une perspective élargie de l'éducation, à travers les initiatives individuelles d'œuvres de justice sociale, d'éducation populaire et d'aide aux femmes, mais aussi au sein de l'Église où elles s'occupent des fonctions et des responsabilités nouvelles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Congrégation religieuse, Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, Femmes, Genre, Concile, Vatican II, Réception, Horizons d'attente, Catholique, Modernisation, Adaptation, Agentivité, XXe siècle, Québec
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La primauté d'honneur du patriarcat de Constantinople au Ve siècle : l'apport de Jean Chrysostome tel que présenté par ses contemporains

Maltais, Simon 08 1900 (has links)
S’il est généralement reconnu que le processus d’institutionnalisation de l’Église s’est accéléré au IVe siècle, certaines de ses étapes nous sont moins connues. Ce mémoire cherche à évaluer l’importance de Jean Chrysostome dans l’émergence de la primauté d’honneur de Constantinople. Après une étude attentive du troisième canon du concile de Constantinople I mise en relation avec l’opinion de trois auteurs contemporains, c’est-à-dire Palladius d’Hélénopolis, Socrate de Constantinople et Sozomène, il ressort de ce travail que l’épiscopat de Jean Chrysostome a favorisé l’implantation de cette prééminence dans l’Église. L’analyse des modalités de la primauté d’honneur de Constantinople montre bien qu’historiquement, les évêques de l’ancienne et de la nouvelle Rome n’ont pas construit leur primat à l’aide des mêmes arguments. L’explicitation de ces éléments ne se veut pas une prise de position dans les débats oecuméniques actuels, mais plutôt un préliminaire permettant une meilleure compréhension des données du problème. / Even though it is generally accepted that the Church institutionalization process accelerated in the IVth century, some of its steps are less known. This dissertation tries to assess John Chrysostom’s importance in the emergence of Constantinople’s primacy of honour. After a thorough study of the third canon of the council of Constantinople I and of the opinion of three contemporary authors, namely Palladius of Helenopolis, Socrates of Constantinople and Sozomenos, the results of this works are that John Chrysostom’s episcopate fostered the implementation of this preeminence in the Church. The analysis of the terms of the primacy of honour of Constantinople shows that historically, the bishops of Old and New Rome did not build their primacy with the same arguments. Clarifying these elements is not a way to make a stand in the current ecumenical debate, but rather is a preliminary step to a better understanding of the problem.

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