Spelling suggestions: "subject:"conjugale"" "subject:"conjugal""
11 |
Description contextuelle des comportements coparentaux négatifs des pères et des mèresSylvain, Myriam 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Ce projet de mémoire doctoral s'inscrit dans la compréhension des déterminants qui qualifient la dynamique coparentale en proposant d'étudier les facteurs propres à la situation proximale vécue par les coparents. Précisément, l'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques contextuelles qui précèdent les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères. L'échantillon est composé de 54 couples hétérosexuels parents d'un premier enfant âgé en moyenne de 18 mois. Les caractéristiques contextuelles propres aux 10 secondes qui précèdent l'occurrence des comportements coparentaux négatifs des deux parents dans un contexte de jeu triadique avec leur enfant ont été codifiées. Les données de codification ont ensuite été analysées selon différent types de comportement coparental négatif émis (c.-à-d., compétitif-intrusif, minant-moqueur ou directif-ignorer) et le sexe du parent émetteur. Les résultats indiquent que les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères surviennent plus fréquemment dans un contexte globalement positif. Les pères sont plus enclins à être compétitifs ou intrusifs alors que les mères sont plus sujettes à diriger ou ignorer. Les deux parents se distinguent quant aux caractéristiques contextuelles qui précèdent les différents types de comportements coparentaux négatifs qu'ils émettent. Ces résultats suggèrent donc que les patrons d'émission des comportements coparentaux négatifs des parents puissent être dans une certaine mesure genrés et caractéristiques des idéologies, croyances et rôles parentaux typiques des pères et des mères au sein de la famille. Cette étude appuie donc l'importance de réaliser des activités de prévention pour le développement d'une bonne dynamique coparentale auprès des familles et de les adapter au sexe du parent et aux perspectives et enjeux distincts pour chacun des partenaires.
|
12 |
Les liens entre l'attachement aux parents à la fin de l'adolescence et les relations amoureuses et conjugales à l'âge adulteLanglois, Émilie 02 February 2024 (has links)
Afin d’unifier et de synthétiser les résultats des recherches antérieures ayant tissé un pont entre l’attachement adulte avec les parents et les relations amoureuses, trois méta-analyses des travaux des 37 dernières années ont été menées. Ces méta-analyses ont porté sur le lien entre la sécurité de l’attachement et trois composantes des relations amoureuses, soit la qualité des interactions, l’attachement au partenaire et la satisfaction conjugale. Les résultats des trois méta-analyses suggèrent un effet de taille moyenne de la sécurité de l’attachement sur ces trois composantes. Dans un deuxième temps, une étude longitudinale a été menée afin de répondre à des interrogations précises soulevées par les méta-analyses. Le lien entre l’attachement et les relations amoureuses à l’âge adulte a été examiné par le biais d’une étude ayant débuté à l’adolescence et s’étant poursuivie jusqu’à ce que les participants soient âgés de 41 ans en moyenne. Soixante-quinze individus ont participé à cette étude, pour une troisième fois depuis 1992 et 1996 (deuxième fois en 2007) et ont complété des mesures sur la qualité de leur relation amoureuse, leur satisfaction sexuelle et leur parcours amoureux. Les données recueillies ont été mises en relation avec les données des temps 1 et 2 de l’étude, en particulier avec l’Adult Attachment Interview (AAI). Un modèle de double médiation montre que les adolescents plus préoccupés sur le plan de l’attachement sont moins intimes et moins engagés dans leurs relations amoureuses à l’âge de 28 ans ; qu’une faible perception d’intimité et d’engagement à 28 ans est associée à des niveaux de stabilité plus faibles dans les relations amoureuses au début de la quarantaine ; qu’une relation plus courte à la quarantaine est associée à un engagement plus faible envers le partenaire. Les résultats de ces études permettent de mieux comprendre les effets à long terme de l’attachement parent enfant et les mécanismes impliqués dans les dynamiques amoureuses à l’âge adulte. / Three meta-analyses were conducted to synthesize results of previous research on the association between adult attachment with parents and the quality of romantic relationships in adulthood. These meta-analyzes address the link between attachment security and three components of romantic relationships, namely the quality of interactions, attachment to the partner and dyadic satisfaction. Results indicate a moderate association between adult attachment and each of these components of romantic relationships. A longitudinal study was subsequently conducted to address specific questions raised by these meta-analyses. The link between attachment and romantic relationships in adulthood was examined in a longitudinal study, starting in adolescence and continuing until participants were 41-years-old (mean). Seventy-five individuals participated at three different time points. The first participation took place in 1992 or 1996 (time 1), the second in 2007 (time 2), and the third in 2019 (time 3). Measures on the quality of their relationships, and the stability of their relationships were obtained at times 2 and 3, where as attachment data (Adult Attachment Interview; AAI) was collected at time 1, when participants were late adolescents or early adults. A double mediation model shows that adolescents who are more preoccupied with attachment are less intimate and less involved in their romantic relationships at the age of 28; that a low level of perceived intimacy and engagement at the age of 28 is associated with low level of stabilityin romantic relationships in the early 40s; that a shorter relationship in the early 40s is associated with a weaker commitment to the partner. The results of these studies suggest that attachment organization in late adolescents and young adults may have a bearing on the mechanisms involved in the dynamics of romantic relationships during adulthood.
|
13 |
La stigmatisation basée sur le poids et les comportements alimentaires au sein du coupleTalbot, Marie-Ève 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 janvier 2024) / La stigmatisation liée au poids est un phénomène qui gagne en prévalence ces dernières années, suscitant l'intérêt de plusieurs chercheurs. Cette expérience aversive peut être perpétrée par différents individus, dont le partenaire amoureux, qui serait d'ailleurs l'une des plus fréquentes et intenses sources de stigma quotidien lié au poids (Vartanian & al., 2014). Malgré son importance, l'effet du stigma perpétré par le partenaire amoureux a été peu documenté dans la littérature (Puhl, & Brownell, 2006; Schmidt & al., 2022; Vartanian & al, 2014). La présente étude s'intéresse à la stigmatisation liée au poids perpétrée dans la relation amoureuse et aux processus menant à la compulsion alimentaire des deux partenaires amoureux, via l'effet médiateur des émotions négatives ressenties à l'égard du partenaire sur ce lien. L'étude s'intéresse également à la façon dont ces associations diffèrent selon la présence ou non d'un surpoids ou d'obésité chez la femme. Pour ce faire, 58 couples issus de la population générale ont été recrutés. Deux modèles d'interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny & al., 2006) ont été réalisés; un regroupant les couples où la femme ne présentent pas de surpoids (n=40; Indice de masse corporelle (IMC; kg/m²) <25) et l'autre regroupant les femmes présentant un surpoids ou de l'obésité (n=18; IMC ≥ 25). Dans son ensemble, les résultats démontrent des patrons d'associations différents entre le stigma et la compulsion alimentaire chez les partenaires amoureux, selon l'absence ou la présence de surpoids ou d'obésité de la femme. Chez les couples où la femme présente un surpoids ou de l'obésité, les résultats révèlent que l'expérience de stigma vécue par la femme est associée à sa compulsion alimentaire et à celle de son conjoint, via les émotions négatives qu'elle vit à l'égard de son partenaire. Dans le modèle où la femme ne présente pas de surpoids, l'expérience de stigma vécue chez la femme n'est pas associée à sa compulsion alimentaire, alors que l'expérience de stigma vécue par l'homme est liée à sa compulsion alimentaire, via les émotions négatives ressenties à l'égard de sa partenaire. Ces résultats font ressortir le processus différencié de la réponse à la stigmatisation au sein des couples selon la présence de surpoids ou d'obésité chez la femme. Ils ajoutent à la littérature existante sur le sujet, en donnant un portait différencié des processus pouvant lier l'expérience de stigma perpétrée quotidiennement dans le couple et la compulsion alimentaire dans un contexte dyadique.
|
14 |
Contribution à la connaissance des auteurs de violences conjugales et de la prévention des actes de violences : les groupes d’auteurs de violences conjugales / Contribution to knowledge of the perpetrators of domestic violence and acts of violence prevention : groups of perpetrators of domestic violenceLaporte, Jacques 25 June 2010 (has links)
Les faits de violences conjugales constituent un phénomène social d’importance. Les auteurs de ces faits ne sont la plupart du temps, ni des monstres, ni des pervers, ni même des malades mentaux. Nous avons constaté que trois sortes de facteurs sont déterminants dans la population étudiée, celle de 400 personnes mises en cause pour faits de violences conjugales. Ces trois catégories de facteurs étaient les suivants : sociaux et culturels, les attentes et les attitudes de chaque partenaire au sein du couple et enfin les facteurs intrapsychiques. Pour les facteurs sociaux et culturels, nous avons mis en évidence la notion de déprivation psychosociale. Quant aux attitudes du conjoint au sein du couple, elles s’articulent autour d’une double tendance indépendance-dépendance. Pour les conjointes, nous avons mis en évidence des attitudes de maternalité. Enfin, l’ensemble des processus psychiques des auteurs de violences conjugales rencontrés, s’ordonnent dans une polarité narcissique-identitaire. Face aux violences conjugales, la société met en œuvre un processus judiciaire obéissant à un arsenal juridique de plus en plus nourri. Depuis les années quatre-vingt-dix, sont nés des dispositifs de prise en compte de ces auteurs. Le dispositif VIRAGE, né en 2002 à Saint-Etienne (Loire) par la volonté de deux structures, une associative et l’autre hospitalière, est un de ceux-là. Quels sont les effets et limites des groupes mis en place par ce dispositif ? Si les effets de tels groupes sur la récidive ne sont pas probants, par contre ils s’avèrent pertinents sur l’expression, les représentations, la reconnaissance des faits, la compréhension de la sanction, le renouage des liens notamment avec les enfants, l’ouverture à d’autres modes de communication.Les limites sont celles d’un dispositif ayant pour intention des changements. Ce dispositif que nous avons qualifié d’encadrement social, selon un modèle psycho-éducatif, ne doit pas être assimilé à un processus judiciaire car il changerait fondamentalement de positionnement. Nous proposons à la fin de la thèse un programme de prévention tenant compte de ces acquis. / Marital violence is one really important social phenomenon. The perpetrators in these facts are most of the time, neither monsters, nor perverts, nor mental patients. We had concluded that three kinds of factor are determinative for the study population, which consists of 400 persons accused for marital violence. These three categories of factors were following: social and cultural expectations and attitudes of each partner and finally intrapsychic factors. For the social and cultural factors we have highlighted the concept of psychosocial deprivation. Regarding the attitudes of the spouse, they revolve around double tendency of independence-dependence. For the spouses, we have highlighted attitudes of “maternalité”. Finally, all psychic processes in the perpetrators of the marital violence, which we had met, are organized in a polarity narcissistic identity. The society faced with marital violence implements a judicial system which follows and give more and more resources to this legal arsenal. In the nineties, the programmes were born considering the perpetrators of the marital violence. The programme VIRAGE is among them, founded 2002 in Saint-Etienne (Loire), because of wish of two structures, one association and one hospital. What are the effects and the limits of the groups? The effects of such groups on the recidivism aren’t convincing, but it turns out that they are relevant for the expression, for the representations, for the reconnaissance of the facts, for the understanding of sanction, for the renewal of the relations with children, for the openness to the other modes of communication. Those limits are a programme with the intention of changing. This programme we have described as social support, according to a psycho-educational model, should not be comparable to a judicial system as it will change fundamentally positioning. We propose one program for prevention at the end of the thesis.
|
15 |
Casar, verbo (in)transitivo: bem-estar subjetivo, conjugalidade e satisfação conjugal na perspectiva da Psicologia Positiva / Marier, verbe (in)transitif: bien-être subjectif, conjugalité et satisfaction conjugale dans la perspective de la Psychologie PositiveScorsolini-Comin, Fabio 10 July 2009 (has links)
Este estudo descritivo, transversal e correlacional teve por objetivo investigar as relações existentes entre os domínios dos construtos bem-estar subjetivo, conjugalidade e satisfação conjugal. Assumindo como referencial teórico a Psicologia Positiva, foram analisados os possíveis paralelos existentes entre o modo como a pessoa percebe a sua vida em termos individuais e o modo como apreende seu relacionamento afetivo, tendo como premissa que a afetividade é parte constituinte da vida do indivíduo. A amostra foi composta por 106 participantes (53 casais heterossexuais), com ou sem filhos, com idade média de 42±11 anos e casados há 16,11±11,35 anos. A renda per capita dos participantes foi de 5,03±3,63 salários. Em relação ao grau de instrução dos participantes, a maioria (66,98%) possui nível superior. Os instrumentos utilizados foram: Questionário Sociodemográfico; Escala Abipeme, para classificação socioeconômica; Escala de Bem-estar Subjetivo EBES; Dyadic Adjustment Scale DAS; e Escala de Satisfação Conjugal. Na análise dos dados, foram utilizados o teste não-paramétrico para amostras independentes de Kruskal-Wallis, o coeficiente de Spearman e a análise de regressão múltipla stepwise. Os afetos positivos mantêm uma relação de dependência com a coesão e o consenso diádicos, com a expressão do afeto e com a interação conjugal. Os afetos negativos ampliam essas relações, abarcando também os aspectos emocionais do cônjuge e os aspectos estruturais do casamento. A satisfação com a vida, no entanto, parece estar correlacionada de modo significativo apenas com a satisfação diádica. Todos os domínios da satisfação conjugal (aspectos emocionais do cônjuge, aspectos estruturais do casamento e interação conjugal) estão correlacionados aos domínios da conjugalidade (consenso diádico, expressão do afeto, coesão diádica e satisfação diádica). No entanto, quando analisamos as correlações a partir dos fatores gerais de cada construto, observamos que o bem-estar subjetivo (fator geral) não está correlacionado à conjugalidade (r=0,02) nem à satisfação conjugal (r=0,08). Em contrapartida, a conjugalidade (fator geral) está fortemente correlacionada à satisfação conjugal (fator geral) (r=-0,60). Com base nesses resultados, pode-se concluir que tais domínios adaptativos e favoráveis ao estabelecimento de vínculos e à manutenção dos relacionamentos estão correlacionados ao que é percebido pelos cônjuges como satisfação. Compreende-se que, na contemporaneidade, os padrões de conjugalidade devem estar abertos à transformação não apenas dos hábitos e costumes, dos modos de vinculação e dos fatores que contribuem para que um casal permaneça junto e experimente sentimentos de prazer e satisfação, mas também das pessoas e daquilo que as mesmas concebem ou avaliam como satisfação e bem-estar. Assim, não se deve apenas investigar as transformações da conjugalidade ou da intimidade, mas as transformações da própria percepção subjetiva de felicidade e bem-estar, quer no casamento ou não. / Dans la perspective de la Psychologie Positive, l\'objectif a été enquêter les corrélations existants entre les domaines des notions bien-être subjectif, conjugalité et satisfaction conjugale. Ont éte analysés les possibles parallèles existants entre la manière comme la personne perçoit sa vie dans des termes individuels et la manière comme il appréhende ses relations affectives, vu que l\'affectivité est partie constitutive de la vie de la personne. L\'échantillon comprenait 106 participants (53 couples), avec ou sans enfants, âge moyen de 42±11 ans et marié à 16,11±11,35 ans. Le revenu par habitant des participants a été de 5,03±3,63 salaires. Concernant le degré d\'instruction des participants, la majorité (66.98%) possède niveau supérieur. Les instruments utilisés ont été: Questionnaire d\'identification; Échelle Abipeme; Échelle de Bien-être subjectif EBES; Dyadic Adjustment Scale DAS; et Échelle de Satisfaction Conjugale. A éte utilisé l\'essai non paramétrique pour des échantillons indépendants de Kruskal-Wallis. Pour les corrélations, a éte utilisé le coefficient de Spearman et le stepwise regression. Les affections positives semblent maintenir une relation de dépendance avec la cohésion et le consensus dyadiques, avec l\'expression de l\'affection et avec l\'interaction conjugale. Les affections négatives élargissent ces relations, en embrassant aussi les aspects émotionnels du conjoint et les aspects structurels du mariage. La satisfaction avec la vie, cependant, semble être corrélée de manière significative seulement avec la satisfaction dyadique. Tous les domaines de la satisfaction conjugale (aspects émotionnels du conjoint, aspects structurels du mariage et interaction conjugale) sont corrélés aux domaines de la conjugalité (consensus dyadique, expression de l\'affection, cohésion dyadique et satisfaction dyadique). Cependant, quand nous analysons les corrélations à partir des facteurs généraux de chaque notion, nous observons que le bien-être subjectif (facteur général) n\'est pas corrélé à la conjugalité (r=0,02) et ni à la satisfaction conjugale (r=0,08). En contrepartie, la conjugalité (facteur général) fortement est corrélée à la satisfaction conjugale (facteur général) (r=-0,60). Par les résultats de ce travail, nous pouvons dire que tels domaines adaptatifs et favorables à l\'établissement de liens et à la manutention des relations sont corrélés à ce qui est perçu par les conjoints comme satisfaction. Nous comprenons que, dans contemporain, les modèles de conjugalité doivent être ouvertes à la transformation non seulement des habitudes, des modes de fixation et des facteurs qui contribuent quun couple reste ensemble et essaie des sentiments de plaisir et satisfaction, mais aussi des personnes et ce quils mêmes conçoivent ou évaluent comme satisfaction et bien-être. Ainsi, nous ne devrions pas seulement examiner les transformations de la conjugalité ou de l\'intimité, mais les changements de la perception subjective du bonheur et bien-être, soit dans le mariage ou non.
|
16 |
Les stratégies de coping en contexte de violences conjugales : étude de leurs effets sur la souffrance psychique et la qualité de vie des femmes victimes de violences conjugales / Coping strategies in the context of domestic violence : study of their effects on mental suffering and life quality of women victims of domestic violenceHamdi, Hinda 21 November 2017 (has links)
Introduction : Les violences conjugales constituent une source de stress importante pour les femmes qui en sont victimes. Pour faire face au stress perçu, ces dernières ont tendance à mettre en place des stratégies d’adaptation au stress dites stratégies de coping. Si celles-ci sont dysfonctionnelles, elles peuvent menacer la santé mentale. Dans cette perspective, l’objectif principal de la présente thèse est de mesurer l’efficacité potentielle de plusieurs stratégies de coping sur l’intensité de diverses dimensions psychologiques (l’anxiété état-trait, la dépression, le stress post-traumatique, la dissociation et la perception de la qualité de vie) dans un contexte spécifique de violences conjugales. Et ce, de façon à dégager des applications psychothérapeutiques centrées sur l’apprentissage de stratégies de coping qui joueraient un rôle bénéfique sur la santé mentale de femmes victimes de violences conjugales. L’objectif secondaire de cette thèse est de proposer une étude comparative entre un groupe de femmes victimes de violences conjugales et un groupe témoin de femmes non victimes de violences issues de la population générale, selon les variables mesurées. Méthode : Les données ont été recueillies, selon une approche quantitative (questionnaires d’auto-évaluation scientifiquement valides) et qualitative (guide d’entretien semi-structuré), auprès de 78 femmes victimes de violences conjugales et de 99 femmes issues de la population générale. Des analyses bivariées, multivariées et des tests de comparaison ont été effectués pour tester, sur le plan statistique, nos hypothèses de recherche. Résultats : Les résultats principaux indiquent que chez des femmes victimes de violences conjugales, les stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur la résolution de problème et centrées sur l’évolution personnelle sont particulièrement efficaces pour le niveau d’anxiété-dépression et pour permettre une perception satisfaisante de la qualité de vie. Les stratégies de coping centrées sur l’autocontrôle jouent un rôle bénéfique sur la perception de la qualité de vie. En revanche, des stratégies de coping telles que celles centrées sur l’évasion apparaissent comme néfastes pour toutes les variables psychologiques étudiées. Les stratégies de coping centrées sur l’émotion et centrées sur l’acceptation jouent un rôle délétère sur le niveau de stress post-traumatique. Enfin, aucune des stratégies de coping mesurées n’a eu de liens favorables avec le niveau de dissociation. Les femmes victimes de violences conjugales souffrant de dissociation à un degré pathologique constituent une population fortement à risque. Concernant l’étude comparative, nos résultats révèlent que les femmes victimes de violences conjugales sont plus anxieuses, plus dépressives, plus psychotraumatisées, plus dissociées et ont une moins bonne perception de la qualité de vie que les femmes issues d’un groupe témoin. Elles utilisent plus de stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur l’acceptation et centrées sur l’évasion, et moins de stratégies de coping centrées sur la recherche de soutien social que celles issues du groupe témoin.Conclusion : Des pistes de réflexion intégrant la question des stratégies de coping ont été proposées pour améliorer la prise en charge psychothérapeutique des femmes victimes de violences conjugales. La création de nouvelles stratégies de coping davantage spécifiques et adaptées à un contexte de violences conjugales a également été suggérée, et des propositions ont été faites. / Introduction : Domestic violence constitutes an important source of stress for women who are victims. To face the stress felt, the latter tend to set up strategies of adaptation to this stress called coping strategies. If these are dysfunctional, they can threaten mental health. In this perspective, the main objective of the present thesis is to measure the potential efficiency of several coping strategies on the intensity of diverse psychological dimensions (anxiety-state-trait, depression, post-traumatic stress, dissociation and perception of life quality) in a specific context of domestic violence. And thus, to bring out psychotherapeutic applications centered on the learning of coping strategies which would play a beneficial role on the mental health of women victims of domestic violence. The secondary objective of this thesis is to propose a comparative study between a group of women victims of domestic violence and a control group of women who have not been victims of violence, stemming from the general population, according to the measured variables.Method : The data were collected, according to a quantitative approach (questionnaires of self-assessment scientifically valid) and qualitative (semi-structured interview guide), amongst 78 women victims of domestic violence and 99 women stemming from the general population. Bivariate, multivariate analyses and comparative tests were carried out to test, at a statistical level, our hypotheses of research.Results : The main results indicate that concerning women victims of domestic violence, the coping strategies centered on the problem, centered on the resolution of the problem, and centered on personal evolution are particularly effective for the level of anxiety-depression and to allow a satisfactory perception of life quality. The coping strategies centered on the autocontrol play a beneficial role on the perception of life quality. However, coping strategies such as those centered on escaping, appear as detrimental for all the psychological variables studied. The coping strategies centered on emotion and centered on acceptance play a noxious role on the level of post-traumatic stress. Finally, none of, the coping strategies measured had favorable links on the level of dissociation. Women victims of domestic violence suffering from dissociation at a pathological degree constitute a population strongly at risk. Concerning the comparative study, our results reveal that women victims of domestic violence are more anxious, more depressive, more pathologically traumatized, more dissociated and have a poorer perception of life quality than women stemming from a control group. They use more coping strategies centered on the problem, centered on acceptance and centered on escaping, and fewer coping strategies centered on research for social support than those stemming from the control group.Conclusion : Lines of thought integrating the topic of coping strategies were proposed to improve the psychotherapeutic care of women victims of domestic violence. New strategies of coping, more specific and adapted to a context of domestic violence, have also been suggested, and proposals were made.
|
17 |
ATRAIR OU REPUDIAR A CEGONHA? Estudo sobre práticas reprodutivas das/os usuárias/os do Programa de Planejamento Familiar do Hospital Universitário Materno Infantil / ATTIRER OU RÉPUDIER LA CIGOGNE ? Étude sur des pratiques reproductives de la /utilisateurs/os du Programme de Planification Familière de l'Hôpital Universitaire Maternel InfantileVeras, Rosângela de Sousa 28 February 2008 (has links)
Made available in DSpace on 2016-08-17T18:01:58Z (GMT). No. of bitstreams: 1
ROSANGELA DE SOUSA VERAS.pdf: 2731485 bytes, checksum: 6c17fdddcb6d17e0dcc4c8dc540abd9c (MD5)
Previous issue date: 2008-02-28 / FUNDAÇÃO DE AMPARO À PESQUISA E AO DESENVOLVIMENTO CIENTIFICO E TECNOLÓGICO DO MARANHÃO / L analyse des pratiques reproductives de femmes et d'hommes usagers du Programme de
Planification Familière de l'Hôpital Universitaire Materno Infantil comprend la multiplicité
d'expériences et de motivations pour avoir ou non avoir d enfants, prenant en compte
l existence d une complexe toile de relations entre désirs individuels, négociation
conjugale, adoption de nouvelles valeurs, attentes et idéaux sociaux qui entrainent leurs
décisions. Il aborde, dans le contexte des actuelles organisations conjugales et de
partenariat, les rôles sociaux de ces mères et pères bien comme la valeur sociale qui
centralise l'attention à la égard de leurs enfant. Il focalise leurs représentations au sujet de
la conception et la contraception, et la relation qu ils ont avec le Programme de
Planification Familière en ce qui concerne l'accès des méthodes contraceptives. / A analise das práticas reprodutivas de mulheres e homens usuárias/os do Programa de
Planejamento Familiar do Hospital Universitário Materno Infantil compreende a
multiplicidade de experiências e motivações para ter ou não ter filhos/as, tendo em vista
que existe uma complexa teia de relações entre desejos individuais, negociação conjugal,
adoção de novos valores, expectativas e ideais sociais que envolvem suas decisões.
Aborda, no contexto das atuais organizações conjugais e de parceria, os papéis sociais
dessas mães e desses pais, como, também, o valor social que centraliza a atenção com as/os
filhas/os. Focaliza suas representações acerca da concepção e contracepção, e, a relação
que têm com o Programa de Planejamento Familiar no que diz respeito ao acesso dos
métodos contraceptivos.
|
18 |
Traits de la personnalité dépressive/masochiste et violence conjugale au sein du coupleCloutier, Emmanuelle 24 April 2018 (has links)
Jusqu'à présent, peu de chercheurs se sont intéressés à l'étude de la personnalité pathologique dans le cadre des relations conjugales selon une perspective psychodynamique, et encore moins à l'étude de la personnalité dépressive/masochiste (PDM) telle que conceptualisée dans le modèle de l'organisation de la personnalité de Kernberg (1984). Puisque la prévalence des troubles de la personnalité dans la population clinique est élevée, l'approfondissement des connaissances dans ce domaine constitue une priorité scientifique. Le présent projet propose de mieux comprendre l'impact des traits de la PDM sur la satisfaction conjugale en considérant l'effet médiateur de la violence conjugale chez des couples selon une perspective dyadique. L'échantillon est composé de 158 couples consultant en psychothérapie et ayant tous remplis l'Inventaire de l'organisation de la personnalité, un questionnaire permettant de mesurer les traits de la PDM, l'Échelle d'ajustement dyadique, un outil mesurant la satisfaction conjugale, et la version la plus récente du Conflict Tactics Scale (CTS-2), une mesure permettant d'évaluer la présence de violence conjugale perpétrée et vécue.
|
19 |
Soutien social perçu suite à une agression sexuelle à l'enfance : problèmes relationnels et conjugaux à l'âge adulteGosselin, Edith 26 February 2019 (has links)
Les victimes d’agression sexuelle à l’enfance (ASE) sont à risque de développer une multitude de symptômes dans diverses sphères du fonctionnement. Ces symptômes peuvent se poursuivre jusqu’à l’âge adulte et nuire au développement et à la stabilité des relations conjugales (Briere & Runtz, 1993). Ils sont associés à la qualité du soutien reçu par l’enfant (Charuvastra & Cloitre, 2008; Godbout et al., 2014). La présente étude a pour but d’examiner la prévalence du soutien suite à une ASE et la façon dont il est associé à divers indicateurs de la qualité des relations de couple (attachement amoureux ainsi que la détresse psychologique, sexuelle et conjugale). Un échantillon de 1309 participants actuellement en relation de couple a été recruté au sein de la communauté afin de répondre à des questionnaires en ligne portant sur les antécédents d’ASE, le soutien perçu suite au dévoilement de cet évènement, l’attachement amoureux, la détresse psychologique, la détresse conjugale et la détresse sexuelle. Parmi l’échantillon, 19.1% (n = 250) ont rapporté avoir vécu une ASE. Parmi ces victimes d’ASE, 15.6% (n = 39) ont rapporté avoir reçu du soutien positif suite au dévoilement, 17.6% (n = 44) ont reçu un soutien négatif alors que 66.8% (n = 167) n’ont jamais dévoilé l’ASE. Des analyses acheminatoires indiquent que conformément aux hypothèses de recherche, le soutien négatif est associé à de plus grandes difficultés d’attachement (anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) qui sont associées à plus de détresse psychologique, conjugale et sexuelle. Ces résultats démontrent le rôle protecteur du soutien perçu dans le développement de répercussions psycho-sexo-relationnelles suite à l’ASE. Ils contribueront au développement de meilleures pratiques en matière de gestion du dévoilement de l’ASE dans le travail de prévention et de traitement de couples où l’un des partenaires a vécu ce type d’expérience abusive. / Victims of childhood sexual abuse (CSA) are at risk of developing multiple symptoms in various spheres of functioning that may continue into adulthood and adversely affect the development and stability of couple relationships (Briere & Runtz, 1993). The nature and extent of this diversity is associated with the quality of support received by the child (Charuvastra & Cloitre, 2008, Godbout & al., 2014). In this context, the purpose of this study is to examine the extent of social support received by adult survivors of CSA and how it is associated with various indicators of couple relationships quality (attachment as well as psychological, sexual and conjugal distress). A sample of 1309 participants currently in a couple relationship was recruited from within the community to answer online questionnaires about CSA, support received following the unveiling of this event, attachment, psychological distress, marital and sexual distress. Of the sample, 19.1% (n = 250) reported having experienced CSA. Of these CSA victims, 15.6% (n = 39) reported receiving support following the unveiling, 17.6% (n = 44) received negative support, while 66.8% (n = 167) never disclosed CSA. Path analyses indicated that, consistent with our assumptions, negative support is associated with greater attachment difficulties (abandonment anxiety and avoidance of intimacy) that are associated with greater psychological, couple and sexual distress. These results show the protective role of perceived support in the development of psycho-sexo-relational consequences following the CSA. These results will contribute to the development of best practices in managing the unveiling of CSA in preventive and therapeutic interventions with couples where one of the partners has experienced this type of abusive experience.
|
20 |
A emenda constitucional nº 66/2010 e a responsabilidade civil nas relações conjugais / Amendement constitutionnel nº. 66/2010 et la responsabilité civile dans les relations conjugalesMonteiro, Renata Oliva 12 May 2014 (has links)
O direito de família brasileiro passou por diversas mudanças nas últimas décadas e, na conjugalidade, tal situação culminou com o advento da Emenda Constitucional n.º 66, de 2010. Trata-se de alteração constitucional que gerou inúmeros questionamentos acerca de questões envolvendo a dissolução do casamento. O presente estudo parte de uma análise histórica que demonstrará as oscilações nos modos de desfazimento do casamento e ajudará a explicar as motivações que levaram à mudança na abordagem do divórcio, trazendo solução às dúvidas que surgiram a partir da aprovação da Emenda. Será analisada a mudança de paradigma ocorrida, em que a culpa foi substituída pelo afeto que, de mero sentimento, passou a ser considerado um valor jurídico apto a ditar os rumos do relacionamento conjugal. Enfrentam-se, então, questionamentos a respeito: (i) da extinção dos requisitos prévios para o divórcio; (ii) dos rumos do instituto da separação judicial e extrajudicial; (iii) da noção de culpa pelo término do casamento; (iv) de como serão tomadas decisões sobre o nome de casado ou alimentos devidos entre cônjuges. Ao final, considerados os novos rumos trazidos ao direito de família pela Emenda Constitucional n.º 66/2010, foi estudada a questão da responsabilidade civil em matéria conjugal, tópico do direito de família no qual ainda é necessária a análise da culpa. Encerrando o trabalho, são trazidas algumas considerações críticas. / Le droit de famille brésilien a connu plusieurs changements au cours des dernières décennies et, dans la conjugalité, telle situation a aboutit à lavènement de lAmendement Constitutionnel nº. 66, daté de 2010. Il sagit dun changement constitutionnel qui a soulevé de nombreuses questions au sujet de la dissolution du lien conjugal. Cette étude part dune analyse historique qui démontrera les oscillations dans les processus de dissolution du mariage et aidera à expliquer les motivations qui ont conduit au changement dans lapproche du divorce, apportant une solution aux doutes qui sont apparus depuis ladoption de lAmendement. Il sera analysé le changement de paradigme qui eut lieu, où le sentiment de culpabilité fut remplacé par laffection qui, dun simple sentiment sest avéré une valeur juridique en mesure de dicter le cours de la relation conjugale.On fait face alors à des questionnements à propos : (i) de lextinction des exigences préalables au divorce ; (ii) des directions de linstitut de la séparation par voie judiciaire et extrajudiciaire ; (iii) de la notion de culpabilité par la fin du mariage ; (iv) de comment seront prises les décisions au sujet du nom de marié ou obligation alimentaire entre le conjoints. En dernier lieu, considérant les nouvelles orientations apportées par LAmendement Constitutionnel nº 66, de 2010, fut étudiée la question de la responsabilité civile en matière conjugale, sujet du droit de famille dont il est encore nécessaire lanalyse de la culpabilité. Pour conclure le travail, quelques considérations critiques seront présentées.
|
Page generated in 0.0609 seconds