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L'État a-t-il un droit d'exclure? Une réponse cosmopolitique à la question migratoire

Beaudoin Peña, Alexandre 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise tente de répondre à deux questions interreliées : l’État a-t-il, d’un point de vue philosophique, un droit d’exclure et quelle est la réponse que l’État devrait donner, d’un point de vue moral, au phénomène migratoire? Pour ce faire, nous nous livrons à l’analyse critique du débat philosophique sur les frontières et l’immigration entre les défenseur.e.s du droit d’exclure de l’État et les tenant.e.s de l’ouverture des frontières. Adoptant une approche non idéale égalitariste libérale cosmopolitique et nous concentrant principalement sur la migration économique non qualifiée en provenance des pays pauvres et à destination des riches démocraties libérales dans le monde d’aujourd’hui, nous critiquons successivement les arguments sécuritaire, socio-économique et démocratique en faveur du droit d’exclure de l’État. De manière générale, nous visons à montrer que ces trois arguments exagèrent la menace que représente l’immigration pour la sécurité, l’ordre public, les emplois, les salaires, l’État-providence, la culture et l’autodétermination politique, et qu’ils n’accordent pas assez de poids aux intérêts des migrant.e.s en provenance de pays pauvres. Nous en concluons que l’État n’a pas, d’un point de vue philosophique, un droit d’exclure, et qu’il serait moralement préférable d’ouvrir davantage les frontières, tout en redéfinissant les pouvoirs et les responsabilités des États et des institutions internationales afin de permettre une gouvernance internationale multilatérale de la migration et de mieux répondre aux principaux problèmes qui amplifient le phénomène migratoire, c’est-à-dire les conflits armés, les inégalités socio-économiques criantes au niveau international et les changements climatiques. / This master’s thesis tries to answer two interrelated questions: does the state have, from a philosophical point of view, a right to exclude, and what is the answer the state should give, from a moral point of view, to the migratory phenomenon? To do this, we engage in a critical analysis of the philosophical debate on borders and immigration between the defenders of the state’s right to exclude and the defenders of open borders. Adopting a non-ideal cosmopolitan liberal egalitarian approach and focusing mainly on unskilled economic migration from poor countries to rich liberal democracies in today's world, we successively criticize the security, socio-economic and democratic arguments for the state’s right to exclude. In general, we aim to show that these three arguments exaggerate the threat of immigration for security, public order, jobs, wages, the welfare state, culture and political self-determination, and that they do not give enough weight to the interests of migrants from poor countries. We conclude that the state does not, from a philosophical point of view, have a right to exclude, and that it would be morally preferable to open the borders further, while redefining the powers and responsibilities of states and international institutions to enable an international multilateral governance of migration, and to better respond to the main problems that amplify the migratory phenomenon, i.e. armed conflicts, glaring global socio-economic inequalities, and climate change.
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Parcours africains en Amérique Latine ou comment s'ébauche un dispositif migratoire transatlantique sud-sud

Minvielle, Régis 29 May 2013 (has links)
Les migrations africaines en Amérique latine s'inscrivent dans un processus de reconfiguration du phénomène migratoire. Les parcours se déploient et se recomposent au gré non seulement de l'histoire des politiques migratoires, des crises et des opportunités économiques mais aussi en fonction des histoires de groupes et d'individus. La complexification des procédures de contrôle au Nord et la mondialisation des Suds engendrent un certain éclatement des destinations. Dès les années 1990, mais surtout depuis les années 2000, des migrants, en provenance surtout d'Afrique de l'Ouest, tissent les contours d'un dispositif migratoire transatlantique Sud-Sud.À Buenos Aires, les Africains s'inscrivent sur le territoire selon des modalités distinctes. Si la grande majorité développe une activité de commerce de rue sous l'impulsion notamment de la communauté mouride sénégalaise, d'autres essaient d'exploiter une demande d'africanité, ou encore de se frayer une voie dans le football et dans les affaires. De ces inscriptions multiples, naissent des liens cosmopolites avec les différents segments de population la société d'accueil. Ces interactions qui peuvent donner lieu à des processus de négociation, produisent des recompositions sociales et identitaires à caractère ethnique, religieux ou encore de genre. / African migration in Latin America is part of a process of reconfiguration of global migration. Paths unfold and recompose by the way of not only the history of migration policies, crises and economic opportunities but also by the groups and individuals stories. The rising complexity of the control procedures in the North, joint to the South globalization, results in bursting of destinations. By the 1990s, but especially since the 2000s, especially migrants from West Africa, weave the contours of a transatlantic migration South-South device. In Buenos Aires, the Africans try to be part of the territory in different ways. While the vast majority develops a street trading activity, driven mainly by the Murid Senegalese Community, others try to exploit a desire of Africanness, or maybe to find their way in football and in business. From these multiple origins, cosmopolitan links with the various segments of the host society population are born. These interactions, which can lead to negotiation processes, produce social and identity changes in ethnic, religious or gender dimensions. / Las migraciones africanas en América Latina hacen parte de un processo de reconfiguración global del fenómeno migratorio. Los recorridos se despliegan y se recomponenal ritmo, no solo de la historia de las politicas migratorias, las crisis y las oportunidades ecónomicas, sino también en función de las historias de grupos e individuos. Los procedimientos de control cada vez más complejos en los países del Norte y la globalización de los países del Sur generan cierta diversificación en los destinos. Desde la década de los 90, pero especialmente desde al año 2000, los immigrantes procedentes principalmente de Africa occidental,han tejido los contornos de un dispositivo transatlántico de migración Sur-Sur. En Buenos Aires, los Africanos se inscriben sobreel territorio según diversas modalidades. Si bien la gran mayoría desarrolla una actividad de comercia callejero, iniciada principalmentepor la comunidad mora senegalesa, otros tratan de explotar un deseo de africanidad, o aún, forjarse un camino en el fútbol y en los negocios. De estas inscripciones múltiples,nacen vinculos cosmopolitas con diversos segmentos de población de la sociedad de acogidad. Esta interraciones, que pueden dar lugar a procesos de negociación, producen recomposiciones sociales e identitarias de carácter étnico, religioso y hasta de género religioso.

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