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Les mesures de sûreté : essai sur l'autonomie d'une notion / The safety measures : trial on the autonomy of a notionGrégoire, Ludivine 01 December 2014 (has links)
À l'heure actuelle, deux formes de sanctions pénales s'opposent et se complètent : une forme classique et rétributive, la peine, et une forme plus moderne et essentiellement préventive, la mesure de sûreté. Ces deux sanctions pénales, si elles ne possèdent ni les mêmes fondements, ni les mêmes objectifs, sont pourtant parfois difficiles à différencier. La question des rapports qu'elles entretiennent est récurrente mais au regard de l'augmentation constante du nombre de mesures de sûreté dans la loi pénale depuis ces dernières années, elle mérite désormais une réponse. Cette dernière sera apportée à l'aune de la notion d'autonomie qui permettra d'une part d'identifier clairement les mesures de sûreté et d'autre part de dégager un ensemble de règles plus ou moins spécifiques destinées à clarifier leur régime juridique. De cette manière, la légitimité de l'existence des mesures de sûreté pourra être confirmée. / At the moment, two forms of penalties oppose and complement each other: a classic shape and rétributive, the sentences, and a more modern and essentially preventive shape, the safety measures. These two criminal punishments, if they do not possess either the same foundations, or the same objectives, are nevertheless sometimes difficult to differentiate. The question of the relationships which they maintain is recurring but with regard to the constant increase of the number of safety measures in the penal law for these last years, it deserves from now on an answer. The latter will be brought in the form of the notion of autonomy which will on one hand allow to identify clearly safety measures and on the other hand to clear a set of more or less specific rules intended to clarify their legal regime. In this way, the legitimacy of the existence of safety measures can be confirmed.
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Les caractéristiques individuelles, de l'événement criminel et de l'enquête criminelle en matière d'homicides sexuels sériels et non-sérielsJames, Jonathan 05 1900 (has links)
Au cours des trois dernières décennies, plusieurs modèles théoriques de l’homicide sexuel ont été proposés. Ces modèles ont suggéré qu’il existe une diversité de facteurs associés à la commission d’un ou de plusieurs homicides sexuels, notamment des facteurs développementaux, psychologiques et de l’événement criminel et ont permis de proposer un profil des individus ayant commis un homicide sexuel. Cependant, aucun de ces profils n’a intégré l’ensemble de ces facteurs en un tout cohérent. De plus, ces modèles et profils, à l’exception du modèle proposé par des chercheurs associés au Federal Bureau of Investigation, ont été réalisés à partir d’échantillons d’individus ayant commis un seul homicide sexuel. En conséquence, bien que ces modèles et profils proposent une explication de l’émergence de ces comportements, ils ne permettent pas d’expliquer dans quelles circonstances ceux-ci se répètent et prennent fin. Étant donné que ces modèles et profils n’ont pas pris en considération les caractéristiques du parcours de vie de l’individu après la commission du premier homicide sexuel, ceux-ci n’intègrent pas de paramètres post-homicides, tels que les paramètres de l’enquête criminelle. En conséquence, il existe actuellement peu de certitudes concernant les caractéristiques du profil des individus pouvant constituer des facteurs permettant potentiellement d’expliquer pourquoi certains individus commettront une série d’homicides sexuels tandis que d’autres n’en commettront qu’un. L’objectif principal de cette thèse est d’identifier les caractéristiques distinctives des individus ayant commis une série d’homicides sexuels, afin de proposer des profils d’individus sériels et non-sériels. Afin d’atteindre cet objectif, une série d’études comparatives entre des individus ayant commis des homicides sexuels en série (HSS; n = 33) et des individus ayant commis un seul homicide sexuel (HS; n = 87) ont été réalisées. Les résultats de cette étude mettent en évidence que les caractéristiques qui distinguent les sériels des non-sériels ne se limitent pas à des facteurs individuels ou à la façon dont les individus commettent leur crime, mais aussi à l’échec des intervenants de l’enquête criminelle à appliquer les pratiques considérées comme étant indispensables à la résolution rapide d’un homicide. D’autre part, les résultats de cette étude mettent en évidence qu’il existe deux principaux profils d’individus ayant commis un homicide sexuel, celui des HSS et celle des HS. Finalement, les résultats de cette étude ont servi de fondations au développement d’un modèle conceptuel théorique de l’homicide sexuel sériel et non-sériel qui permet d’expliquer dans quelles circonstances le phénomène semblerait émerger, se répéter et prendre fin. / Over the last three decades, many theoretical models of sexual homicide have been proposed, which have made it possible to propose a profile of individuals. Although these models and profiles have suggested associations between the commission of one or more sexual homicides and a wide variety of factors—notably developmental, psychological, and crime-phase—none has produced a unified vision of sexual homicide that takes into account all factors. Moreover, these models and profiles, with the exception of that of the US Federal Bureau of Investigation, have been based on samples of individuals having committed a single homicide. As a result, although they propose explanations of the emergence of sexual homicide, current models and profiles are silent on the determinants of its repetition and cessation. Additionally, these models and profiles do not address post-homicide parameters, such as those related to the criminal investigation, since they do not take into account the sexual murderer’s life course following the commission of the homicide. For all these reasons, considerable uncertainty remains about why some individuals commit a series of sexual homicides while others commit only one. The principal objective of this thesis’s research was therefore to identify the distinctive characteristics of individuals having committed a series of sexual homicides, in order to proposed profiled of serial and nonserial sexual murderers. To this end, comparative analyses of serial sexual murderers (HSSs; n = 33) and nonserial sexual murderers (HSs n = 87) were conducted. The results indicate that the two groups of participants in this sample can be distinguished not only on individual factors and the manner in which the homicide was committed, but also on the failure of criminal investigators to apply best practices and rapidly resolve the homicides. Finally, this thesis’ research establishes a foundation for the development of theoretical models of serial and nonserial sexual homicide that explain the circumstances responsible for the emergence, repetition, and cessation of this phenomenon.
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Le pilori au Moyen âge dans l'espace français / The Pillory during the Middle Ages in French AreaArtagnan, Isabelle d' 16 November 2019 (has links)
Au cours du XIIe siècle, au cœur des villes du royaume de France rendues prospères par les développements des échanges commerciaux, apparaît un nouveau monument qui incarne l’autorité du haut justicier local et son emprise sur l’espace urbain. Ce poteau armorié, appelé dès l’origine « pilori », est certes un instrument pénal qui permet d’exposer les criminels à la vindicte populaire. Ses usages sont pourtant plus riches que sa fonction punitive. Le pilori est aussi un outil de prévention du scandale, une institution au service de la paix du marché, où il est implanté, ainsi qu’un symbole de l’état du rapport de forces entre les différentes juridictions urbaines. Alors qu’il est central dans le paysage urbain, l’étude de ce signe de justice a longtemps été délaissée par l’historiographie. Le renouveau continu de l’histoire de la justice médiévale depuis les années 1990 invite à l’analyser avec le même sérieux dont les fourches patibulaires ont récemment bénéficié. Pour rendre compte de la pluralité de facettes du pilori et de la peine qui porte son nom, nous avons privilégié une approche anthropologique, centrée sur les parcours des agents confrontés à ces objets juridiques. Cela nous a amené à explorer les stratégies discursives des juges et juristes qui ont contribué à l’invention du pilori, puis à sa rapide diffusion dans tout le royaume. Nous observons ensuite comment les sens et usages de la peine d’exposition évoluent à mesure que de nouvelles juridictions s’en emparent. En parallèle, nous décrivons la prise en charge du rituel d’exposition par le public, moment de refondation, autour du personnel de justice et aux dépens du condamné, d’une confiance commune. Enfin, une sociographie des condamnés au pilori débouche sur une réflexion plus large visant à brosser le devenir des infâmes dans la société médiévale. / During the 12ᵗʰ century, at the heart of the French kingdom’s towns that thrive thanks to the development of trade, a new monument, embodying the local high justice and its foothold on the urban space, emerges. While this armorial stake, called « pillory » from the beginning, is indeed a penal device used to submit criminals to popular punishment, it has many other uses. The pillory also prevents scandals, helps protect peace on the market, where it stands, and embodies the balance of power between the different urban jurisdictions. Despite the pillory’s central location in the urban landscape, its study has been long neglected by historiography. The ongoing renewal of medieval justice studies since the 1990s encourages an analysis of the pillory as thorough as the recently-studied gallows have been. In order to expose the many facets of both the pillory and the punishment bearing the same name, an anthropological approach was favored, focusing on the stories of all the different people who were faced with these objects of justice. This brought us to explore the storytelling strategies of the judges and lawyers who contributed to the pillory’s invention and its subsequent fast spread throughout the entire kingdom. We then observe how the meanings and uses of the public exhibition sentence evolve as new jurisdictions make it their own. In the meantime, we describe how the public takes over the penal ritual, and how it rebuilds trust in each other. Finally, a sociography of the convicted to the pillory leads to broader thoughts on the fate of the infamous in medieval society.
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L’isolement cellulaire des détenus associé au risque de récidive violente et non violente : une revue systématique et méta-analyseLuigi, Mimosa 06 1900 (has links)
La récidive en communauté est associée à de lourdes conséquences financières et une atteinte à la santé publique. L’isolement cellulaire (IC) est une pratique adoptée pour répondre aux comportements perturbateurs en milieu carcéral, sans indications quant à l’impact sur la récidive. Environ 7% des détenus nord-américains sont logés en IC et plusieurs vivront une détérioration psychologique. De plus, la littérature ne démontre pas une réduction de l’inconduite suite à l’IC, mettant en doute la possibilité d’un changement comportemental. Clarifier l’effet de l’IC sur la récidive permettrait d’informer les débats récents autour de son rendement coût-efficacité et d’évaluer les risques de victimisation associés. Une revue systématique et une méta-analyse ont donc été menées afin d’élucider l’impact de l’IC sur la récidive. Des modèles à effets mixtes ont été employés pour quantifier l’association entre l’IC et la réarrestation, réincarcération ou récidive violente. Des sous-analyses ont permis d’évaluer le risque de récidive associé à différentes formes d’IC, la durée d’exposition et le temps écoulé entre la sortie d’IC et la libération. Notre article a démontré une association modérée entre l’IC et l’augmentation de la récidive, laquelle résistait au contrôle de facteurs confondants. L’IC était associé à l’augmentation des trois formes de récidive. De surcroît, une plus longue et récente exposition augmentait davantage ce risque. Ainsi, ce mémoire contribue à démontrer que l’IC ne présente pas de retombées comportementales pouvant contrebalancer ses coûts opérationnels ou sur la santé mentale des détenus. Plusieurs initiatives sont proposées pour faciliter la réintégration des détenus exposés à l’IC. / Recidivism amongst releasees bears heavy consequences for society in terms of financial costs and public health strain. Placing inmates in solitary confinement (SC) was adopted as a solution for disordered behaviors in prison, without indication as to its impacts on recidivism. Approximately 7% of North American inmates are housed in SC, many of whom will suffer psychological deterioration. Moreover, studies dispute that SC can reduce institutional misconduct, casting doubt on its potential for inspiring behavioral change. To clarify the effects of SC on recidivism would inform recent debates around its cost effectiveness and the evaluation of associated victimization risks. Therefore, a systematic review and meta-analysis were conducted to clarify the impact of SC on recidivism. Random-effects meta-analyses were carried out to quantify the association between SC and rearrest, reincarceration, and violent reoffense. Additional sub-analyses allowed to characterize recidivism risk following different forms of SC, lengthier periods of exposure, and shorter transition time between release from SC and to the community. Our article showed a moderate association between SC and increased recidivism, which remained robust to confounders. SC was associated with an increase in all forms of recidivism. Finally, longer and more recent exposure to SC upon release both further increased recidivism risk. This memoir thus provides further evidence that SC does not present significant benefits that could outweigh its associated mental health and financial costs. Finally, multiple initiatives are discussed in the context that they could facilitate community reentry for inmates exposed to SC.
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Le traitement judiciaire des femmes au Canada : une analyse des disparités liées au genre dans le processus pénalPerrin-Plouffe, Roxane 08 1900 (has links)
Au cours des dernières années, plusieurs réformes pénales ont été implantées, surtout aux États-Unis, dans l’objectif d’uniformiser les pratiques des tribunaux. Alors que ces nouvelles mesures devaient empêcher l’apparition d’écarts injustifiés basés sur les caractéristiques individuelles des justiciables, les chercheurs s’entendent encore aujourd’hui pour dire que des variations liées au genre existent toujours à travers les décisions judiciaires. Les femmes feraient généralement l’objet d’un traitement plus clément, notamment à l’étape de la détermination de la peine. Cependant, très peu de cet intérêt scientifique s’est concentré sur le contexte pénal canadien. Ainsi, l’objectif général de cette étude est de vérifier si le genre influence les décisions des tribunaux criminels canadiens. Plus spécifiquement, les analyses permettent d’évaluer comment le traitement judiciaire varie selon le genre du justiciable à quatre étapes du processus judiciaire : la détention provisoire, la poursuite des accusations, le verdict de culpabilité ainsi que la détermination de la peine. Pour ce faire, les données administratives de l’Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle (EITJC) sont examinées. Elles comprennent plus de trois millions d’accusations criminelles portées contre des adultes de 18 à 98 ans à travers le Canada, de 2007 à 2016 inclusivement. L’effet du genre est mesuré à l’aide de régressions multiples et logistiques, en contrôlant pour divers facteurs tels que les antécédents criminels et le type d’infraction. Les analyses révèlent que le genre a un effet significatif sur l’ensemble des décisions étudiées. De manière générale, une plus grande clémence est accordée aux femmes dans le processus judiciaire canadien, celles-ci ayant plus de probabilités d’obtenir une décision moins sévère que les hommes à toutes les étapes analysées. Cependant, comme les disparités liées au genre pourraient s’expliquer par des facteurs qui n’ont pas été inclus dans les modèles prédictifs, les résultats présentent certaines limites. La question entourant la légitimité du traitement différentiel des femmes lors de leur passage en justice demande à être explorer plus en profondeur. / Over the past few years, several sentencing reforms have been implemented, particularly in the United States, to standardize judicial discretionary practices. Although these new measures were created to prevent unwarranted disparities related to individual characteristics, researchers agree that gender disparities still exist in various courts decisions today. Women are often given more leniency, especially at the sentencing stage. However, very little of this scientific interest has focused on the Canadian criminal context. Therefore, the main goal of this research is to analyze the influence of gender on Canadian criminal court decisions. More specifically, the study assesses how judicial treatment differs between men and women at four stages of the Canadian legal process: pre-trial detention, prosecution, conviction and sentencing. To verify this, administrative data from the Integrated Criminal Courts Survey (ICCS) are examined. They include more than 3 million criminal charges against adults aged from 18 to 98 across Canada, from 2007 to 2016 inclusively. The effect of gender is measured using multiple and logistic regressions, controlling for various factors such as criminal record and type of offense. Statistical analyses reveal that gender has a significant effect on all the decisions studied. Overall, women benefit from more leniency in the Canadian legal process, as they are more likely to receive a less severe decision than men at all stages analyzed. However, because gender disparity may be explained by factors that were not included in the predictive models, the results have certain limitations. Questions remain regarding the legitimacy of the differential treatment of women in the justice system and therefore, the gender gap should be further explored.
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Les facteurs favorisant la réussite de l'instigation en matière de drogues à Montréal en 2018Robitaille, Maurice Jr 08 1900 (has links)
La montée de la nouvelle gestion publique est « l’une des tendances internationales les plus marquantes de l’administration publique » (Hood, 1991). Les services de police n’ont pas été épargnés par ce nouveau type d’administration (Dupont, 2003). C’est dans ce contexte de reddition de compte, de gestion entrepreneuriale, de contraintes économiques, de recherche de l’efficacité et de l’efficience que de nombreuses études sur l’évaluation et la performance de la police ont été effectuées à partir des années 1970, notamment en lien avec la priorisation des dossiers et les facteurs favorisant sa résolution. La présente étude s’inscrit dans cette visée d’évaluation des enquêtes criminelles, plus particulièrement à l’efficacité et l’efficience de la gestion des enquêtes en matière de drogues et les facteurs favorisant sa réussite. La présente étude a pour but de répondre à trois objectifs. Le premier objectif est de dresser un portrait détaillé des dossiers d’instigation en matière de drogue au SPVM en 2018. Le second objectif est, de façon exploratoire, de tester la transférabilité du modèle de l’instigation de Kilfeather (2011) à l’instigation en matière de drogue au SPVM en 2018. Enfin, le troisième objectif, directement en lien avec l’efficacité policière, est d’identifier les facteurs non institutionnels et institutionnels qui favorisent la réussite de l’instigation. Des analyses descriptives ont été produites afin de répondre aux deux premiers objectifs et des régressions logistiques et linéaires ont été utilisées afin de dégager les facteurs favorisant la réussite de l’enquête en matière de drogue à Montréal en 2018. L’analyse descriptive des 324 dossiers d’enquête en matière de drogue à Montréal en 2018 permet de constater un processus similaire à Kilfeather (2011) dans lequel trois éléments sont essentiels dans ce type d’enquête, soient l’utilisation d’une source humaine, l’utilisation de la surveillance physique et la saisie de drogue, lors d’une perquisition ou par un agent d’infiltration. Les analyses multivariées de l’étude suggèrent que, pour les trois définitions de la réussite qu’est la résolution, l’arrestation et la soumission d’une demande d’intenter des procédures, les trois facteurs significatifs qui favorise la réussite sont le fait que l’infraction est commise sur la voie publique, le fait que le suspect se déplace en véhicule et le nombre de surveillances. / The rise of new public management is "one of the most significant international trends in public administration" (Hood, 1991). The police services were not spared by this new type of administration (Dupont, 2003). It is in this context of accountability, entrepreneurial management, economic constraints, the search for effectiveness and efficiency that many studies on the evaluation and performance of the police have been carried out based on 1970s, particularly in relation to the prioritization of files and the factors favoring its resolution. This study is in line with this aim of evaluating criminal investigations, in particular the effectiveness and efficiency of the management of drug investigations and the factors favoring its success. The present study aims to meet three objectives. The first objective is to draw up a detailed portrait of the drug instigation files at the SPVM in 2018. The second objective is, in an exploratory manner, to test the transferability of the model of Kilfeather's instigation (2011) to the drug instigation at the SPVM in 2018. Finally, the third objective, directly related to police efficiency, is to identify the non-institutional and institutional factors that promote the success of the instigation. Descriptive analyzes were produced in order to meet the first two objectives and logistic and linear regressions were used to identify the factors favoring the success of the drug investigation in Montreal in 2018. Descriptive analysis of the 324 files drug investigation in Montreal in 2018 reveals a process similar to Kilfeather (2011) in which three elements are essential in this type of investigation, namely the use of a human source, the use of physical surveillance and drug seizure, during a search or by an undercover officer. The study's multivariate analyzes suggest that, for the three definitions of success of resolving, arresting and submitting a lawsuit, the three significant factors that promote success are the fact that the offense is committed on public roads, the fact that the suspect is traveling in a vehicle and the number of watches.
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Le libre arbitre à l'épreuve du déterminisme : les troubles du psychopathe en tant qu'instruments d'étude de la défense de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.Moustapha Adou, Kévin 12 1900 (has links)
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L'ingénierie sociale : la prise en compte du facteur humain dans la cybercriminalité / Social engineering : the importance of the human factor in cybercrimeGross, Denise 08 July 2019 (has links)
La révolution numérique a favorisé l’apparition d’une nouvelle forme de criminalité : la cybercriminalité. Celle-ci recouvre un grand nombre de faits dont la plupart sont commis à l’aide de stratégies d’ingénierie sociale. Il s’agit d’un vieux phénomène, pourtant mal connu qui, encouragé par l’accroissement de données circulant sur Internet et par le développement de barrières techniques de sécurité, s’est adapté aux caractéristiques de l’univers virtuel pour une exploitation combinée des vulnérabilités « humaines » avec des outils numériques. L’ingénierie sociale transforme les utilisateurs qui deviennent, inconsciemment, facilitateurs des cyberattaques, au point d’être perçus comme le « maillon faible » de la cybersécurité. Les particuliers, les entreprises et les Etats sont tous confrontés au défi de trouver une réponse à ces atteintes. Cependant, les moyens juridiques, techniques, économiques et culturels mis en place semblent encore insuffisants. Loin d’être éradiquée, l’utilisation de l’ingénierie sociale à des fins illicites poursuit son essor. Face au manque d’efficacité de la politique criminelle actuelle, le travail en amont nous apparaît comme une piste à explorer. Savoir anticiper, détecter précocement et réagir promptement face à la délinquance informatique sont alors des questions prioritaires nécessitant une approche plus humaniste, axée sur la prévention et la coopération. Si nous sommes d’accord sur ce qu’il reste à faire, le défi est de trouver le« comment ». / The digital revolution has encouraged the emergence of a new type of criminal activity : cyber-crime. This includes a vast array of activities and offences that often use social engineering techniques. These techniques are old and not widely understood, yet benefit from the increase of data available online and the use of firewalls and other security systems. They have been adapted to work with the Internet and digital technologies in order to exploit the “vulnerabilities” of human psychology. Social engineering targets the user, who often unconsciously, allows access to systems or data, making the user the weakest link in the cyber-security chain. Individuals, companies and governments are all facing the same challenge in trying to solve these issues, utilising current legal, financial, technological and social resources which seem to be insufficient. Far from being eradicated, fraudulent activities that use social engineering continue to increase in prevalence. The inefficiency of current judicial polices forces us to consider alternative strategies upstream. Being proactive, predicting early and reacting quickly to computer related crimes should be the priority of a more humanistic approach which is focused on prevention and cooperation. Although one can agree on the approach ; the challenge is to find out how to implement it.
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Des délits et des hommes : portrait des auteurs d’actions indécentes du Québec et caractéristiques associées à la récidive et à la commission de crimes sexuels avec contactsPaquin-Lafleur, Stéphanie 10 1900 (has links)
Le crime d’action indécente a longtemps été défini par la communauté scientifique et administré par la justice davantage comme une nuisance qu’un crime sexuel. Cette situation peut s’expliquer du fait que ce type de délit n’implique pas de contacts sexuels physiques avec la victime et que les conséquences négatives associées à l’agression sur la victime sont souvent minimisées. Ainsi, cette étude s’inscrit dans le cadre d’un stage à la Division des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec. Cette recherche a comme application concrète de soutenir le processus de ciblage des récidivistes potentiels en matière d’actions indécentes dans le cadre de dossiers d’enquêtes. Le but est donc de décrire un portrait rétrospectif de la carrière criminelle des 3 572 auteurs présumés ou avérés d’actions indécentes dénoncés au Québec entre 2011 et 2018
Des analyses univariées, bivariées et multivariées ainsi qu’une courbe ROC ont été effectuées sur la population à l’étude. Les résultats de l’étude suggèrent que près de 22% des infracteurs sont récidivistes en matière d’action indécente et que 18% de la population à l’étude ont commis un crime sexuel avec contacts sur une victime. Les deux groupes se sont également avérés être en grande majorité des hommes, plus jeunes en termes d’âge, plus prolifiques et plus diversifiés en termes de variété de catégories de crimes que ceux qui n’ont jamais récidivé ou commis de crime sexuel avec contact. Finalement, les meilleurs prédicteurs se sont avérés être le sexe des infracteurs, la présence d’antécédents de crimes sexuels, de crimes violents et de crimes de la catégorie « Autres infractions criminelles » pouvant être associés à des bris d’ordonnances ou des omissions de se conformer à des engagements de la Cour. Ces individus demeurent toutefois marginaux puisque la grande majorité de la population d’auteurs d’actions indécentes n’a pas commis de récidive ou encore de crime sexuel avec contact sur une victime. / The crime of indecent act has long been defined by the scientific community and administered by justice more as a nuisance than a sexual crime. This can be explained by the fact that this type of crime does not involve physical sexual contact with the victim and that the negative consequences associated with the assault on the victim are often minimized. Thus, this study is part of an internship at the Crimes Against the Person Division of the Sûreté du Québec. The concrete application of this research is to support the process of targeting potential recidivists for indecent acts in investigation files. The goal is therefore to describe a retrospective portrait of the criminal careers of the 3,572 alleged or proven perpetrators of indecent acts reported in Quebec between 2011 and 2018.
Univariate, bivariate and multivariate analyses and a ROC analysis were performed on the study population. The results of the study suggest that nearly 22% of the offenders are repeat offenders in indecent acts and that 18% of the study population have committed a sexual crime with contact with a victim. Both groups were also found to be overwhelmingly male, younger in terms of age, more prolific, and more diverse in terms of the variety of crime categories than those who had never re-offended or committed a contact sexual crime. Finally, the best predictors were found to be the gender of the offenders, the presence of a history of sexual crimes, violent crimes, and crimes in the "Other Criminal Offences" category that may be associated with breaches of orders or failures to comply with court undertakings. However, these individuals remain marginal since the vast majority of the indecent act offender population has not committed a recidivism or a sexual crime involving contact with a victim.
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Repenser la mobilité criminelleMichaud, Patrick 08 1900 (has links)
Notre compréhension de la mobilité criminelle repose presque exclusivement sur des études sur le journey-to-crime qui portent sur l'analyse des distances parcourues par les délinquants entre leur domicile et le lieu de leurs crimes. Dans cette thèse, nous nous demandons d'abord si la pertinence théorique et la validité méthodologique sous-jacente à la mesure de journey-to-crime ont été suffisamment démontrées pour justifier son influence dominante dans le domaine de la criminologie environnementale. Sur la base d'une analyse critique des recherches sur le journey-to-crime, nous soutenons que si l'intérêt pour la mesure est compréhensible, il existe de meilleures façons de mesurer la mobilité criminelle. Nous démontrons que certains postulats implicites qui la sous-tendent sont trompeurs et que de nombreux biais méthodologiques limitent son utilité. Nous suggérons que pour mieux comprendre la mobilité criminelle, le journey-to-crime devrait devenir complémentaire à de nouvelles mesures plus raffinées. Des implications pour les études futures sont proposées.
Nous quantifions ensuite de manière empirique les différents biais méthodologiques de la mesure de journey-to-crime en examinant dans quelle mesure ceux-ci affectent sa capacité à estimer le « véritable » trajet effectué par les délinquants lors de la perpétration de leurs crimes. À l'aide de données policières, d'entrevues et de technologies numériques de cartographie, l'itinéraire détaillé emprunté par 98 délinquants lors de 449 crimes de vol est reconstitué afin de tester certaines des hypothèses qui sous-tendent la mesure de journey-to-crime. Les données policières utilisées pour calculer les distances résidence-crime se sont révélées être suffisamment fiables au niveau du lieu du crime, mais peu fiables pour ce qui est du lieu de résidence du délinquant. Plusieurs raisons sont fournies pour expliquer pourquoi les policiers ont de la difficulté à identifier correctement où un délinquant réside réellement le jour d'un crime donné. La résidence des délinquants s'est distinguée comme un endroit important de leur parcours criminel, mais le trajet effectivement emprunté par ces derniers s'est avéré beaucoup plus complexe que l'itinéraire résidence-crime-résidence présumé par la mesure de journey-to-crime. Malgré ses nombreuses lacunes, nos résultats ont démontré que cette mesure pouvait quand même être considérée comme une estimation valide et utile de la distance totale réellement parcourue lors d'un crime par les auteurs de vols qualifiés et d'autres vols, mais pas par les auteurs de cambriolages et de vols de véhicule à moteur. Les implications pour la recherche sur la mobilité criminelle et les études futures sont abordées.
Nous investiguons finalement le nomadisme criminel, soit la propension d'un individu à s'engager dans des déplacements interurbains continus ou intermittents comme moyen de faire face aux conséquences de son mode de vie criminel (p. ex., stigmatisation, pauvreté, désorganisation, etc.) et/ou comme stratégie d'adaptation à la réalité d'être un « criminel de carrière ». L'itinéraire des crimes commis au Canada pendant la carrière criminelle de 448 hommes reconnus coupables d'infractions sexuelles a été reconstitué grâce à des entrevues individuelles et à l'analyse détaillée de casiers judiciaires. Cinq composantes distinctes du nomadisme criminel (c.-à-d., nombre de trajets, nombre de points nodaux, longueur des routes, étendue géographique de la criminalité et superficie de la zone d'activité mesospatiale), inspirées de la théorie des patrons criminels (crime pattern theory), sont suggérées et analysées. Les résultats montrent que le nomadisme criminel est davantage la réalité de gens de race blanche, jeunes et éduqués, qui ont une carrière criminelle prolifique entrecoupée de longues peines d'incarcération. Les délinquants nomades n'errent pas au hasard, mais semblent plutôt chercher des opportunités et un retour à une certaine forme d'anonymat. Les variables relatives aux infractions sexuelles n'ont pas apporté une contribution significative aux modèles de prédiction, ce qui donne à penser que le nomadisme criminel est davantage un phénomène criminel général que spécifique aux infractions sexuelles. Nos résultats suggèrent qu'une carrière criminelle prolifique est généralement associée à un mode de vie nomade et géographiquement dispersé. Les implications pour les politiques publiques et les études futures sont abordées. / Our collective understanding of criminal mobility relies almost exclusively on journey-to-crime research, which focuses on the distances traveled by offenders from their homes to the location of their crimes. In this thesis, we first ask whether the theoretical relevance and the methodological validity underlying the journey-to-crime measurement are sufficient for it to continue to be a leading influence in the field of environmental criminology. Based on a critical review of the foundations of journey-to-crime research, we argue that while the interest in the journey-to-crime measurement is understandable, there are better ways to assess criminal mobility. Some likely misleading implicit presuppositions and methodological biases are identified, and the manner in which they affect our comprehension of criminal mobility is discussed. We suggest that a better understanding of criminal mobility would come from complementing journey-to-crime with new, more refined, measures. Implications for future studies are proposed.
We then empirically quantify the methodological biases of the journey-to-crime measurement, by investigating the extent to which they affect its ability to estimate the itineraries offenders actually travel during the perpetration of their crimes. With the support of police-arrest records, interviews, and web-mapping technologies, the detailed route taken by 98 offenders during 449 theft-related crimes are reconstructed in order to test some of the key assumptions underlying journey-to-crime research. Police data used to compute home-crime distances have been found to provide satisfactorily accurate crime-location addresses, but poorly accurate offender home-addresses. Several explanations of why the police have problems correctly identifying where an offender is truly residing on the day of a given crime are presented. Even if the offender's residence was the most important node in their crime journey, the actual travel undertaken by offenders was much more complex than the home-crime-home itinerary assumed by the journey-to-crime measurement. Despite its numerous drawbacks, the traditional journey-to-crime measure is still a valid and useful proxy for the total distance actually traveled by offenders in robbery and “other theft”, but not in burglary and motor-vehicle theft. Implications for criminal mobility research and future studies are discussed.
We finally investigate criminal nomadism ― an individual’s propensity to engage in continuous or intermittent interurban travel as a way to cope with the consequences of their criminal lifestyle (e.g., stigma, poverty, disorganization, etc.) and/or as a strategy to adapt to the reality of being a “career criminal.” The criminal-career itinerary across Canada of 448 men convicted of sex offenses was reconstructed through individual interviews and analysis of detailed criminal records. Five distinct components of criminal nomadism (i.e., trips, nodes, paths, range, and mesolevel activity space), inspired by crime pattern theory, are suggested and analyzed. Results show that criminal nomadism is the reality of young and educated Whites who have a prolific criminal career interspersed with long incarceration sentences. Nomadic offenders did not wander freely and randomly, but rather seemed to be looking for opportunities and privacy. Sex-offending variables did not make a significant contribution to predictions, suggesting that criminal nomadism is more a general offending phenomenon than something specific to sex offending. This provides supporting evidence for the hypothesis that an extensive criminal career is generally associated with a geographically scattered and nomadic lifestyle. Implications for public policies and future studies are discussed.
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