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Dynamiques transgressives et subversions du désir dans l'oeuvre narrative d'Anne Hébert

Beauchemin, Mélanie January 2011 (has links)
Chez Anne Hébert, le désir est la chance donnée à l'individu de s'émanciper. Mais il aveugle parfois au point de ruiner la responsabilité et la conscience. C'est par leur refus de la soumission que les protagonistes féminins affirment, dans un premier temps, leur différence. Une telle opposition engendre une agitation fiévreuse qui rappelle l'enfance sauvage. Le délire, avec sa violence inouïe, et les retours obsédants au passé excitent la colère au point où elle devient destructrice. L'épreuve de la maladie permet aux héroïnes de mieux préparer leur révolte, à l'abri du regard des autres. L'excès qui suit la réclusion ébranle; la rage qui accompagne cette ardeur s'observe même physiquement. Aussi la métamorphose de ces femmes conduit-elle, dans un deuxième temps, à l'émergence d'une force renversante. Sur ce point, la thèse s'inspire des idées de Georges Bataille, qui voit dans la révolte une possibilité de sortir de soi, par l'épreuve du ravissement, indissociable de la peur née au contact de l'interdit. Le désir fait partie de la part maudite de l'humanité, parce qu'il permet de s'affranchir des contraintes ou, pour reprendre une expression chère à Bataille, d'accéder à la souveraineté. Cette mise en mouvement d'une acuité déchirante se déploie dans la nouvelle « Le torrent » (1950), de même que dans les romans Les chambres de bois (1958), Kamouraska (1970), Les enfants du sabbat (1975), Héloïse (1980), Les fous de Bassan (1982), L'enfant chargé de songes (1992) et Un habit de lumière (1999). Dans ces oeuvres narratives, vient un moment où la préoccupation n'est plus de respecter les convenances familiales et sociales, mais d'être disponible à l'expérience de la liberté. Dans le premier chapitre, la thèse traite de la dynamique transgressive depuis l'assujettissement des héroïnes jusqu'à leur comportement désinvolte, lorsqu'elles rient, séduisent ou réclament une vie plus impétueuse. Par un retour sur l'enfance qui ravive le désir sauvage, le deuxième chapitre étudie les conduites et les épreuves, face à l'autorité maternelle, distinctes selon que le personnage soit un homme ou une femme. La reconnaissance de la part irrévérencieuse en soi est une forme d'acquiescement au désordre. Les conduites immodérées sèment incompréhensions et douleurs. Ces moments de bascule font l'objet du troisième chapitre qui présente un sujet aux prises avec la trace ou le remous de présences mortes. Les hommes, en particulier, se font autres dans le désir. Leur curiosité les entraîne dans un chaos au même titre que le délire. Le quatrième chapitre vise à mieux décrire les expériences subversives du fantasme et ses effets dans Les enfants du sabbat. Au contact de la sorcière, des traumatismes resurgissent. Ils empruntent les formes de l'ivresse, de l'horreur et de l'effusion érotique. Cette coïncidence du mouvement du mal avec celui de la liberté est étudiée dans le cinquième chapitre. Les personnages masculins tentent en vain de surmonter leurs impulsions. La frustration de ne pas y parvenir laisse place à la révolte et parfois même au meurtre. Ils prennent alors les attributs du diable et de la bête. La rage a l'éclat d'une jouissance aussi bien que d'un aveuglement. Elle mène à un «envers du monde» où les êtres sont confrontés au fantastique. Le sixième chapitre décrit cette zone sauvage auquel le corps répond par le surgissement violent du désir. Les forêts, les villes et les villages sont autant de lieux susceptibles de mettre en évidence le lien intime entre érotisme, agressivité et transformation physique.
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Analyse du concept d'addiction dans l'étude des phénomènes sectaires : comment passer d'une recherche de signification à une logique du signifiant?

Garand, Marie-Ève January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La sublimation dans l'enseignement de Lacan et son rapport à la clinique psychanlytique / Sublimation in Lacan's teaching and his relation to the psychoanalytic clinic

Vazquez Chevanne, Maria Ximena 21 June 2018 (has links)
Ce travail aborde la sublimation dans l’enseignement de Lacan selon deux soucis: l’interroger à l’intérieur de la théorie et mettre celle-ci en résonance avec la clinique pour déterminer son champ d’application et sa valeur heuristique.Partant de son appartenance conceptuelle à la doctrine de la jouissance, cette recherche montre comment la sublimation participe à la détermination de deux dimensions de l’expérience psychanalytique: le surgissement du sujet au-delà du principe du plaisir et la constitution de l’objet en-deçà de celui-ci. Une topologie du transfert qui les articule devient alors visible à la lumière de sa con-ceptualisation. Sur cet axe, cet ouvrage pose que la conceptualisation lacanienne de la su-blimation met en question la réduction du transfert à sa nature imaginaire et nar-cissique. Avec le concept de sublimation, cette réduction, dé-constructive de l’amour de transfert énoncé par Freud et théorisée de la perspective du rapport de l’amant à l’aimé du banquet platonicien, est vouée à être dépassée comme né-cessité de discours par l’amour courtois. Des vignettes cliniques montrent comment la sublimation intervient dans une pratique qui vise la conversion de la jouissance au désir selon le dispositif de la lettre et structure par son agir le discours psychanalytique. Une valorisation du terme de sublimation s’impose afin de préciser sa spé-cificité face à d’autres termes qui lui sont corrélatifs comme le néologisme sin-thome ou encore l’acception que Lacan donne au terme d’escabeau. Une considé-ration épistémologique se dégage alors de sa capacité autonome de produire du savoir à l’intérieur du discours de la psychanalyse. / Concerns: to question it inside the theory and to put it in resonance with the clinic to determine its field application and its heuristic value. Starting from its conceptual belonging to the doctrine of jouissance, this research shows how sublimation contributes to the determination of two dimensions of the psychoanalytic experience: the emergence of the subject beyond the pleasure principle and the constitution of the object below this principle. A topology of the transfer that articulates them becomes visible in the light of its conceptualization. On this axis, this research posits that the Lacanian conceptualization of sublimation questions the reduction of transference to its imaginary and narcissistic nature. With the concept of sublimation, this reduction, de-constructive of the love of transfer enunciated by Freud and theorized from the perspective of the relationship of the lover to the beloved in the Platonic banquet, is doomed to be surpassed as a necessity of discourse by courteous love. Clinical vignettes show how sublimation intervenes in a practice that aims at the conversion of jouissance to desire according to the device of the letter and structures by its action the psychoanalytical discourse. A valorization of the term of sublimation is essential in order to specify its specificity in front of others which are correlative to it like the neologism sinthome or the acceptation that Lacan gives to the term of stool. An epistemological consideration emerges from its autonomous capacity to produce knowledge within the discourse of psychoanalysis
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The Long Desire: translating Ananda Devi's poetics of intuition

Wysocki, Rachel Joan 01 December 2014 (has links)
Ananda Devi [1957 - ], a French-language author and poet from Mauritius, adds depth to the lyricism already inherent in her writing by drawing upon that country's multicultural heritage, which includes African, Hindu, and French, and its Creole language. Le Long Désir (2003) defies genre, being neither strictly poetry nor prose, and presents more a collection of prose poems than a structured story with a tangible plot. The poetic aspect of her text, accomplished through this Creole as well as experimentation with grammatical structures and the display of the text on the page, inclines me as a translator to prioritize the lyricism of her text over its content, though cer-tainly I have endeavored to bring both into my English translation of selected sections of the book. Its unifying theme of the struggle of women with violence, anguish and self-definition is brought to the fore by running motifs of animalistic behavior, putrefaction, and darkness, which are accompanied by equally vivid instances of fragility and beauty, signaling the plurality of the situation of women. The challenges of translating the Creole, of preserving her imagery's fresh-ness as well as the content's poignancy, and other myriad deliberations make the labor of produc-ing The Long Desire, the English translation, that much more rewarding; for it is well worth bringing a glimpse of life as a Mauritienne to an English-speaking audience, if not for the noble purpose of increasing our awareness of the world, then at least to taste the enchanting complexity of the text itself.
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Autobiographies ; suivi de Les génies de la lampe

Picard Cloutier, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire, tant dans son écriture poétique que dans la réflexion qui l'accompagne, s'articule autour des questions de l'amour, de l'altérité et du miracle de l'être vivant. Il ne s'agissait pas de parler ici de l'amour ou vers l'amour, mais plutôt d'écrire à partir de lui, avec lui. L'amour, ainsi abordé, ne s'est pas présenté comme un thème ou comme une anecdote, mais comme une fréquence de fond qui module à la fois le rythme et le timbre de l'écriture. L'amour, fondamentalement approché, ne se laisse pas réduire à une rhétorique. Malgré son urgence, il ne se traduit pas en termes de séduction ou de domination. Ce n'est pas dans le pouvoir, mais dans le don de sa puissance qu'il trouve sa force. Et son unique intention est de prendre forme afin d'être partagé. L'écriture de ce mémoire fut d'abord attentive à cette puissance de partage qui anime toute vie et qui n'est ni un objet, ni un sujet, mais plutôt un courant -un flux, en termes deleuziens -qui nous rassemble. Cette pulsion fondamentale, j'en parle comme du désir. Ici, désirer est vital; tout le malheur de notre humanité vient du fait que nous vivons le désir comme un manque. Nous sommes incomplets, il ne s'agit pas de le nier, mais le manque n'est que la face négative du désir, et celui-ci représente, dans son intégrité, une volonté d'échange d'un tout autre ordre. « Nietzsche l'appelait "volonté de puissance", désir: vertu qui donne. » Dans ce contexte, la poésie se révèle comme un désir d'apparition, une échappée que nous pouvons, à chaque fois, percevoir et vivre comme un événement, comme un recommencement. Je crois, avec Novarina, que les poètes sont des prophètes, des appelants. «Les mots précèdent les choses; au commencement il y a leur appel. Au commencement, ça n'est pas l'être qui est, mais l'appel. L'être lui-même n'a jamais été que la première des choses appelées.» Puisque l'esprit du poète est constamment attiré par ses limites et hanté par l'inconçu, puisqu'il travaille à partir de sa conscience d'un silence plein, d'un envers et de tous ces creux qui lui semblent d'abord inabordables, la négativité agit dans son travail comme une force qui ne se laisse pas réprimer. Il oeuvre avec le manque, l'absence et la solitude; il ne sait pas ce qu'il va découvrir ici, il appelle, il est traversé, il s'offre. En ce sens, je crois que la poésie a à voir avec la mystique des prophètes. Et le poète est, littéralement, quelqu'un qui appelle l'être et le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amour, Altérité, Désir, Imagination, Réel, Liberté, Volonté, Manque, Création, Puissance, Pouvoir.
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Trilogia antropofágica [a educação como devoração]

Costa, Gilcilene Dias da January 2008 (has links)
L´anthropophagie et le désir : tels sont les concepts autour desquels est tissée la trilogie qui compose le présent travail. Une combinaison d´éléments extemporains les plus dispersés - un mélange de cannibalisme rituel, de souveraineté du désir et d´anarchie couronnée - et qui s´unissent en laissant place au surgissement dans le temps et dans l´espace, d´une forme dévoratrice volontairement créatrice et impérieuse au sein de l´éducation. Une machinerie de la production désirante met en branle un mode de penser l´éducation comme un désir d´apprendre et comme une puissance de connaître. Elle s´oppose à l´apathie de l´apprentissage et à l´inertie du savoir. Une géographie nomade distribue des concepts, des personnages et des situations dans un labyrinthe de forces, d´appétits, de perversions, d´affabulations et de ruses. L´anthropophagie est le principe dévorateur et le leitmotiv de toute la création. Elle fait de ses propres limites un point d´intersection et de déséquilibre constant. La présente étude se nourrit des vestiges laissés par quelques uns de ses intercesseurs: Hobbes et ses travaux concernant le concept d´ « homi hominis lupus »; Nietzsche et ses analyses de la « moralité de l´habitude » ; Artaud et la « cruauté » inscrite dans les corps sans organes ; Agamben et la « sacralité » de la vie comme insigne des processus d´inclusion et d´exclusion de la vie politique ; Deleuze et Guattari et le champ du « désir » en tant que production machinique qui traverse les formations sociales. D´Hélagabal à Vendredi et à Macunaïma, les concepts se mêlent, se défont ou se refont avec une impétuosité dévorante. La trilogie qui suit peut être figurée ainsi : elle est premièrement une incursion dans l´acception primitive du concept d´anthropophagie, vue comme un mal invétéré de la nature humaine ; vient ensuite un usage impérial du mot, qui fait intervenir l´univers des rois et des dieux convertissant la cruauté en anarchie et en perversion ; suit finalement une acception moderne du concept, selon laquelle la dévoration d´Autrui est entendue comme la mise en perspective déformée et contraire à la dévoration de l´Autre considéré comme individu réel de la culture. Dans le teatrum anthropophagicum, la Cruauté se pose entre des forces qui s´entre-dévorent dans la lutte éternelle entre le bien et le mal. Avec rigueur et critique, la scène anthropophagique tupiniquim gagne du relief et de l´irrévérence. Sur elle, ce n´est pas seulement l´Européen et son modèle importé qui sont dévorés, mais aussi les mentors du mouvement et leur ethos de la nouvelle culture dite d´exportation. L´anthropophagie et le désir sont ainsi les points d´articulation d´une pensée où l´éducation, en se trouvant associée à la joie et au désir de recréation, veut éloigner les esprits gravitiques et amers qui voudraient l´empêcher de voler librement. / Antropofagia e Desejo. É em torno desses conceitos que se tece a trilogia desta tese. Uma combinação de elementos extemporâneos os mais dispersos (um misto de canibalismo ritual, soberania do desejo e anarquia coroada), que se unem dando margem ao aparecimento, no tempo e no espaço, de uma força devoradora que se quer criadora e imperiosa na educação. Uma maquinaria da produção dese-jante, que põe em funcionamento um modo de pensar a educação como desejo de aprender e potência de saber, contrapondo-se a uma apatia de aprender e inércia de saber. Uma geografia nômade, que distribui conceitos, personagens e situações num labirinto de forças, apetites, perversões, fabulações e ardis. A antropofagia é o princípio devorador e mote de toda a criação. As análises se alimentam dos vestí-gios deixados por alguns de seus intercessores: Hobbes, e suas investidas no concei-to de homi hominis lupus; Nietzsche, e suas análises sobre a moralidade do costu-me; Artaud, e a crueldade que se inscreve nos corpos sem órgãos; Agamben, e a sacralidade da vida como insígnia dos processos de inclusão e exclusão da vida política; Deleuze e Guattari, e o campo do desejo como produção maquínica que atra-vessa as diferentes formações sociais. De Heliogábalo a Sexta-Feira a Macunaíma, os conceitos se mesclam, se desfazem ou se refazem, em ímpeto devorador. A trilo-gia pode ser delineada da seguinte forma: Primeiro, uma incursão no uso primitivo do conceito de antropofagia, como um mal inveterado da natureza humana. Em seguida, um uso imperial do conceito: o universo dos reis e dos deuses que conver-tem a crueldade em anarquia e perversão. Finalmente, um uso moderno do concei-to: a devoração de Outrem, um perspectivismo distorcido, contrário à devoração do Outro, indivíduo real da cultura. No theatrum anthropophagicum, destaque para o Teatro da Crueldade, armado entre forças que se entredevoram na eterna luta entre bem e mal. A cena antropofágica tupiniquim ganha relevo e irreverência, com rigor e crítica; nela, não é apenas o europeu que é devorado com o seu modelo de impor-tação, também os “mentores” do Movimento são devorados com o seu ethos da no-va cultura: cultura da exportação. Antropofagia e desejo são, portanto, os fios con-dutores de um pensar que se volta para a educação com alegria e desejo de recria-ção, procurando espantar os espíritos gravíticos e acabrunhados que a impedem de voar livremente.
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Le défi du sens vécu : les pratiques philosophiques et la méthode biographique, à partir de Paul Ricoeur / The challenge of the lived sense : philosophical practices and biographical method, according to Paul Ricœur

Venditti, Alice 23 February 2017 (has links)
La philosophie que nous avons conçue au sein de cet écrit se présente comme une manière de la pratiquer au long d’une quête de sens dans laquelle les individus peuvent se confronter à leurs questions, afin de donner une signification et une orientation à leur existence. En revenant à sa vocation originelle, nous proposons de renouveler les « exercices spirituels » de la philosophie gréco-romaine, en suggérant une tension vers un style de « vie philosophique », qui soit cohérent avec notre histoire concrète et avec notre époque actuelle. Pour ce faire, nous avons revisité l’œuvre de Paul Ricœur en faisant éclore la pensée des pratiques philosophiques, dans leurs implications expérientielles, affectives, linguistiques, narratives et éthiques. Le but principal a été de faire apparaître, à travers un regard qui survole la production intellectuelle de Ricœur, la figure d’un sujet qui, non plus auto-posé de manière évidente, mais désormais libéré de ses propres narcissismes, se montre dans sa nudité interrogative, dans sa capacité de se mettre à l’épreuve de la vérité et de l’autre, en essayant de trouver sa place dans le monde, en se perdant et en se retrouvant dans ses propres œuvres. Ainsi, en développant sa nature théorique, ses méthodes et ses limites disciplinaires, nous avons montré que le lieu d’application de la philosophie est représenté par le « deviens ce que tu es », par le processus de formation de la personnalité. Renvoyé à sa liberté et à sa responsabilité, le sujet affirme son pouvoir-être comme une véritable œuvre herméneutique, pratiquée selon une méthode biographique dans le champ de l’agir humain, conçue comme une sagesse dont la tâche principale est éthique. / The philosophy considered in this paper is presented as a way to practice it during our personal search for meaning dealing with our own questions and ultimately giving meaning and direction to our lives. Going back to this original idea, we aim to recreate the "retreat" of Greco-Roman philosophy, and promote a style of « philosophical life » which sits within both our concrete history and our present age. In this regard, we have revisited the work of Paul Ricœur, revealing - in all its layers - the notion of philosophical practice, and with all its experiential, affective, linguistic, narrative and ethical implications. The main aim was to show, bypassing the intellectual production of Ricœur, the figure of a person who, no longer so self-evident, is freed of his narcissism, and who shows it through his open questioning, who is able to put his truth and other values to the test, who tries to find his place in the world, and who loses and finds himself through his actions. So, by developing its theoretical nature, its methods and its disciplinary boundaries, we have demonstrated that through the application of this philosophy, and through the training of one’s personality « you become what you are ». Returned to their freedom and responsibility, the subject affirms their “to-be” as an authentic hermeneutic work, practised in the field of human action, according to a biographical method, and conceived as a wisdom, the main charge of which is ethical.
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Trilogia antropofágica [a educação como devoração]

Costa, Gilcilene Dias da January 2008 (has links)
L´anthropophagie et le désir : tels sont les concepts autour desquels est tissée la trilogie qui compose le présent travail. Une combinaison d´éléments extemporains les plus dispersés - un mélange de cannibalisme rituel, de souveraineté du désir et d´anarchie couronnée - et qui s´unissent en laissant place au surgissement dans le temps et dans l´espace, d´une forme dévoratrice volontairement créatrice et impérieuse au sein de l´éducation. Une machinerie de la production désirante met en branle un mode de penser l´éducation comme un désir d´apprendre et comme une puissance de connaître. Elle s´oppose à l´apathie de l´apprentissage et à l´inertie du savoir. Une géographie nomade distribue des concepts, des personnages et des situations dans un labyrinthe de forces, d´appétits, de perversions, d´affabulations et de ruses. L´anthropophagie est le principe dévorateur et le leitmotiv de toute la création. Elle fait de ses propres limites un point d´intersection et de déséquilibre constant. La présente étude se nourrit des vestiges laissés par quelques uns de ses intercesseurs: Hobbes et ses travaux concernant le concept d´ « homi hominis lupus »; Nietzsche et ses analyses de la « moralité de l´habitude » ; Artaud et la « cruauté » inscrite dans les corps sans organes ; Agamben et la « sacralité » de la vie comme insigne des processus d´inclusion et d´exclusion de la vie politique ; Deleuze et Guattari et le champ du « désir » en tant que production machinique qui traverse les formations sociales. D´Hélagabal à Vendredi et à Macunaïma, les concepts se mêlent, se défont ou se refont avec une impétuosité dévorante. La trilogie qui suit peut être figurée ainsi : elle est premièrement une incursion dans l´acception primitive du concept d´anthropophagie, vue comme un mal invétéré de la nature humaine ; vient ensuite un usage impérial du mot, qui fait intervenir l´univers des rois et des dieux convertissant la cruauté en anarchie et en perversion ; suit finalement une acception moderne du concept, selon laquelle la dévoration d´Autrui est entendue comme la mise en perspective déformée et contraire à la dévoration de l´Autre considéré comme individu réel de la culture. Dans le teatrum anthropophagicum, la Cruauté se pose entre des forces qui s´entre-dévorent dans la lutte éternelle entre le bien et le mal. Avec rigueur et critique, la scène anthropophagique tupiniquim gagne du relief et de l´irrévérence. Sur elle, ce n´est pas seulement l´Européen et son modèle importé qui sont dévorés, mais aussi les mentors du mouvement et leur ethos de la nouvelle culture dite d´exportation. L´anthropophagie et le désir sont ainsi les points d´articulation d´une pensée où l´éducation, en se trouvant associée à la joie et au désir de recréation, veut éloigner les esprits gravitiques et amers qui voudraient l´empêcher de voler librement. / Antropofagia e Desejo. É em torno desses conceitos que se tece a trilogia desta tese. Uma combinação de elementos extemporâneos os mais dispersos (um misto de canibalismo ritual, soberania do desejo e anarquia coroada), que se unem dando margem ao aparecimento, no tempo e no espaço, de uma força devoradora que se quer criadora e imperiosa na educação. Uma maquinaria da produção dese-jante, que põe em funcionamento um modo de pensar a educação como desejo de aprender e potência de saber, contrapondo-se a uma apatia de aprender e inércia de saber. Uma geografia nômade, que distribui conceitos, personagens e situações num labirinto de forças, apetites, perversões, fabulações e ardis. A antropofagia é o princípio devorador e mote de toda a criação. As análises se alimentam dos vestí-gios deixados por alguns de seus intercessores: Hobbes, e suas investidas no concei-to de homi hominis lupus; Nietzsche, e suas análises sobre a moralidade do costu-me; Artaud, e a crueldade que se inscreve nos corpos sem órgãos; Agamben, e a sacralidade da vida como insígnia dos processos de inclusão e exclusão da vida política; Deleuze e Guattari, e o campo do desejo como produção maquínica que atra-vessa as diferentes formações sociais. De Heliogábalo a Sexta-Feira a Macunaíma, os conceitos se mesclam, se desfazem ou se refazem, em ímpeto devorador. A trilo-gia pode ser delineada da seguinte forma: Primeiro, uma incursão no uso primitivo do conceito de antropofagia, como um mal inveterado da natureza humana. Em seguida, um uso imperial do conceito: o universo dos reis e dos deuses que conver-tem a crueldade em anarquia e perversão. Finalmente, um uso moderno do concei-to: a devoração de Outrem, um perspectivismo distorcido, contrário à devoração do Outro, indivíduo real da cultura. No theatrum anthropophagicum, destaque para o Teatro da Crueldade, armado entre forças que se entredevoram na eterna luta entre bem e mal. A cena antropofágica tupiniquim ganha relevo e irreverência, com rigor e crítica; nela, não é apenas o europeu que é devorado com o seu modelo de impor-tação, também os “mentores” do Movimento são devorados com o seu ethos da no-va cultura: cultura da exportação. Antropofagia e desejo são, portanto, os fios con-dutores de um pensar que se volta para a educação com alegria e desejo de recria-ção, procurando espantar os espíritos gravíticos e acabrunhados que a impedem de voar livremente.
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Trilogia antropofágica [a educação como devoração]

Costa, Gilcilene Dias da January 2008 (has links)
L´anthropophagie et le désir : tels sont les concepts autour desquels est tissée la trilogie qui compose le présent travail. Une combinaison d´éléments extemporains les plus dispersés - un mélange de cannibalisme rituel, de souveraineté du désir et d´anarchie couronnée - et qui s´unissent en laissant place au surgissement dans le temps et dans l´espace, d´une forme dévoratrice volontairement créatrice et impérieuse au sein de l´éducation. Une machinerie de la production désirante met en branle un mode de penser l´éducation comme un désir d´apprendre et comme une puissance de connaître. Elle s´oppose à l´apathie de l´apprentissage et à l´inertie du savoir. Une géographie nomade distribue des concepts, des personnages et des situations dans un labyrinthe de forces, d´appétits, de perversions, d´affabulations et de ruses. L´anthropophagie est le principe dévorateur et le leitmotiv de toute la création. Elle fait de ses propres limites un point d´intersection et de déséquilibre constant. La présente étude se nourrit des vestiges laissés par quelques uns de ses intercesseurs: Hobbes et ses travaux concernant le concept d´ « homi hominis lupus »; Nietzsche et ses analyses de la « moralité de l´habitude » ; Artaud et la « cruauté » inscrite dans les corps sans organes ; Agamben et la « sacralité » de la vie comme insigne des processus d´inclusion et d´exclusion de la vie politique ; Deleuze et Guattari et le champ du « désir » en tant que production machinique qui traverse les formations sociales. D´Hélagabal à Vendredi et à Macunaïma, les concepts se mêlent, se défont ou se refont avec une impétuosité dévorante. La trilogie qui suit peut être figurée ainsi : elle est premièrement une incursion dans l´acception primitive du concept d´anthropophagie, vue comme un mal invétéré de la nature humaine ; vient ensuite un usage impérial du mot, qui fait intervenir l´univers des rois et des dieux convertissant la cruauté en anarchie et en perversion ; suit finalement une acception moderne du concept, selon laquelle la dévoration d´Autrui est entendue comme la mise en perspective déformée et contraire à la dévoration de l´Autre considéré comme individu réel de la culture. Dans le teatrum anthropophagicum, la Cruauté se pose entre des forces qui s´entre-dévorent dans la lutte éternelle entre le bien et le mal. Avec rigueur et critique, la scène anthropophagique tupiniquim gagne du relief et de l´irrévérence. Sur elle, ce n´est pas seulement l´Européen et son modèle importé qui sont dévorés, mais aussi les mentors du mouvement et leur ethos de la nouvelle culture dite d´exportation. L´anthropophagie et le désir sont ainsi les points d´articulation d´une pensée où l´éducation, en se trouvant associée à la joie et au désir de recréation, veut éloigner les esprits gravitiques et amers qui voudraient l´empêcher de voler librement. / Antropofagia e Desejo. É em torno desses conceitos que se tece a trilogia desta tese. Uma combinação de elementos extemporâneos os mais dispersos (um misto de canibalismo ritual, soberania do desejo e anarquia coroada), que se unem dando margem ao aparecimento, no tempo e no espaço, de uma força devoradora que se quer criadora e imperiosa na educação. Uma maquinaria da produção dese-jante, que põe em funcionamento um modo de pensar a educação como desejo de aprender e potência de saber, contrapondo-se a uma apatia de aprender e inércia de saber. Uma geografia nômade, que distribui conceitos, personagens e situações num labirinto de forças, apetites, perversões, fabulações e ardis. A antropofagia é o princípio devorador e mote de toda a criação. As análises se alimentam dos vestí-gios deixados por alguns de seus intercessores: Hobbes, e suas investidas no concei-to de homi hominis lupus; Nietzsche, e suas análises sobre a moralidade do costu-me; Artaud, e a crueldade que se inscreve nos corpos sem órgãos; Agamben, e a sacralidade da vida como insígnia dos processos de inclusão e exclusão da vida política; Deleuze e Guattari, e o campo do desejo como produção maquínica que atra-vessa as diferentes formações sociais. De Heliogábalo a Sexta-Feira a Macunaíma, os conceitos se mesclam, se desfazem ou se refazem, em ímpeto devorador. A trilo-gia pode ser delineada da seguinte forma: Primeiro, uma incursão no uso primitivo do conceito de antropofagia, como um mal inveterado da natureza humana. Em seguida, um uso imperial do conceito: o universo dos reis e dos deuses que conver-tem a crueldade em anarquia e perversão. Finalmente, um uso moderno do concei-to: a devoração de Outrem, um perspectivismo distorcido, contrário à devoração do Outro, indivíduo real da cultura. No theatrum anthropophagicum, destaque para o Teatro da Crueldade, armado entre forças que se entredevoram na eterna luta entre bem e mal. A cena antropofágica tupiniquim ganha relevo e irreverência, com rigor e crítica; nela, não é apenas o europeu que é devorado com o seu modelo de impor-tação, também os “mentores” do Movimento são devorados com o seu ethos da no-va cultura: cultura da exportação. Antropofagia e desejo são, portanto, os fios con-dutores de um pensar que se volta para a educação com alegria e desejo de recria-ção, procurando espantar os espíritos gravíticos e acabrunhados que a impedem de voar livremente.
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Pour un usage psychanalytique du concept de volonté : de la volonté chez Schopenhauer au désir freudien : étude conceptuelle interdisciplinaire / For a psychanalytical usage of the concept of will : from the Schopenhauer’s will to the Freudian desire : interdisciplinary conceptual study

Andraud, Christelle 17 May 2017 (has links)
La Psychologie admet que la volonté puisse être posée comme un point de vue particulier de la vie consciente. Certes, elle est intimement liée à toute la nature de la vie consciente dans des actions synthétiques du vouloir. Mais, si la volonté consciente est l’expression la plus nette de la synthèse, et si d’autre part, la synthèse est une activité, une fonction, nous sommes en droit de penser qu’elle contient dans son essence une part inconsciente. La Volonté est un concept tragique, dans le sens où elle confronte le Sujet avec l’impossible. Elle désigne la part la plus intime du sujet, ce qu’il y a de plus subjectif. En effet, elle n’est pas intégralement délibérative, dans le cas où elle s’articule au symptôme, elle est liée non à la sélection des possibles, mais à l’instauration d’un impossible. Elle est liée à des points de lacune de la structure du sujet, à des points d’interruptions de la répétition dont le Sujet n’a pas conscience. La volonté est le vecteur du désir, il peut y avoir une articulation du désir à la volonté sans pour autant que la volonté soit le Désir. Partant de ces hypothèses nous défendrons l’idée qu’il y a donc des règles et des mécanismes, des processus psychiques qui régissent ce fonctionnement permettant de fait de lui octroyer une assise inconsciente. / The Psychology admits that the will can be raised as a particular point of view of conscious life. It is, of course, intimately connected with the whole nature of conscious life in some synthetic actions of the will. Thus, if the conscious will is the clearest expression of synthesis, and if, on the other hand, synthesis is an activity, a function, we are entitled to deliberate that it deeply encloses an unconscious part. The Will is a tragic concept, in the sense that the Subject faces the impossible. The Will designates the most intimate part of the subject, so the most subjective one. It is not fully deliberative indeed, in the sense that it is anchored to the symptom, it is not related to the selection of the possible, but to the establishment of an impossible. It is connected with some lacunae in the subject’s structure, with some break points of reiteration whose Subject is unaware. The will is the vector of the desire. There may be an articulation of the desire to the will, without implying the will being the Desire. Starting from these hypotheses, we will defend the idea that there are rules and mechanisms, psychic processes that govern this functioning allowing us to grant it an unconscious basis.

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