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Echanges transnationaux, réseaux informels et développement local : une étude au Nord-Est de la République démocratique du Congo

Kambale Mirembe, Omer 27 June 2005 (has links)
Notre étude a cherché à comprendre comment des acteurs locaux se connectent au transnational, quelle est la contribution de ces échanges au processus de développement local et quelle perspective peut en être envisagée. Comme cadre, elle a porté principalement sur les micro-commerçants de Butembo, au Nord-Est du Congo. L'objectif général a été d'analyser l'articulation entre rapports sociaux et rapports marchands dans les échanges transnationaux et l'impact de cette dynamique sur le processus de développement local. Notre étude s'inspire du courant de pensée néo-braudélien en histoire économique et sociale, qui établit qu'historiquement, l'économie ne procède pas uniquement de principes économiques mais aussi de rapports sociaux. Ce genre d'approche permet de reconnaître que pour le développement des échanges, le réseau de socialité est tout aussi important que la rationalité mise en avant par un certain individualisme méthodologique. D'autre part il contribue également à adopter une autre vision du secteur dit informel et de l'économie populaire, en termes d'articulation d'acteurs. En partant des pratiques d'acteurs qui s'adonnent aux échanges transnationaux, il y a lieu d'analyser autrement le commerce extérieur. Nous parlons de "transnational" plutôt que d'international, pour mettre en exergue la dimension d'ignorance des systèmes nationaux par ces marchands dont les opérations traversent différents espaces nationaux. Nous ne parlons pas de l'"informel transnational" au sens des mouvements qui transgressent les cadres étatiques car dans ce cas il s'identifierait à l'illégal. Mais nous faisons plutôt référence aux flux des personnes, des services et des biens à travers des espaces de plusieurs Etats, qui évoluent malgré les institutions de ces Etats, au travers de leurs cadres. Les acteurs y évoluent grâce à d'autres institutions, d'autres pratiques qui peuvent apparaître atypiques. C'est le cas du parrainage, des contacts réticulaires personnalisés. Les réseaux sont locaux et transnationaux. Des acteurs locaux pour effectuer des opérations transnationales, ont besoin des contacts dans d'autres pays. Dans la mesure où ces différents acteurs sont interconnectés, nous sommes en présence de réseaux. Le réseau assume ainsi une fonction d'intermédiation pour connecter le local au transnational. L'insertion dans le réseau est liée aux relations basées sur l'appartenance religieuse, les rapports familiaux ou amicaux, le village de provenance, la confiance, le parrainage. Les opérations économiques sont ainsi portées par des relations sociales. L'analyse en termes de réseau permet de sortir d'une approche de dépersonnalisation des relations économiques. Par ailleurs, si l'économie officielle a cessé de faire vivre la population, n'est-il pas pertinent de changer d'échelle et de prendre suffisamment en considération les initiatives d'autoprise en charge à la base ? En effet, des processus de développement sont en œuvre à Butembo comme sans doute ailleurs en Afrique. Une conception universaliste et modernisatrice du développement fausse le regard sur ces processus. Le développement local fait référence à un processus de prise en charge individuelle et collective des initiatives en vue de l'amélioration de la qualité de vie et du cadre de vie pour les individus et la communauté à l'échelle locale. En Afrique, ces initiatives n'attendent souvent pas un cadre et des institutions formelles pour s'exprimer. En l'absence de l'État comme moteur du développement, l'associatif a pris le relais au niveau local dans le cadre d'une responsabilisation locale et contribue au renforcement du lien social. Généralement, ces initiatives ne pèsent pas lourd, du point de vue quantitatif. Mais, à l'échelle locale, il s'agit des petits pas du processus de développement. Les travaux d'infrastructures, qui constituent un des aspects sur lesquels portent les initiatives locales, nécessitent des moyens qui sont souvent mobilisés dans le cadre des associations d'acteurs, parmi lesquelles les groupements des commerçants. Ces associations constituent ainsi des cadres de redistribution au service des initiatives locales. Ces dernières traduisent une demande de maîtrise des choix de développement par les populations elles-mêmes, à l'échelle locale. Les pratiques locales imposent donc de nous rendre compte de l'importance de l'ancrage local des processus de développement et de la nécessité de les consolider en vue d'y baser des politiques à long terme. Enfin dans le débat sur "l'économie informelle" et "populaire", l'approche en termes d'acteurs plutôt que de secteur, contribue, par la compréhension de leurs pratiques, à montrer l'importance de leur articulation historique au sein d'un espace et son rôle pour une conceptualisation du rapport entre commerce et développement.
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Les rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs: Les ferias ou les marchés libres au Chili et les marchés agro-écologiques dans l'Etat Fédéral du Paraná, Brésil

Berlien Araos, Karin 09 September 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail est d'analyser théorique, expérimentale et empiriquement des rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs, particulièrement l'étude de las ferias ou les marchés libres au Chili et les marchés agro-écologiques dans l'Etat Fédéral du Paraná, Brésil. Notre point de départ a été l'analyse systémique, parce que ces phénomènes économiques et sociaux contiennent une grande complexité. D'abord parce qu'il s'agit d'un univers qui contient des expériences particulières et que passer de l'expérience locale vers le global ou théorique n'est pas évident. Et, ensuite, parce que ces expériences doivent être comprises à l'intérieur de l'ensemble systémique dans lequel elles s'insèrent, qui ne peut pas se réduire à un simple agrégat d'individus ou d'institutions. Par conséquent, au niveau de la recherche, cela implique un regard bifocal qui redessine l'univers total au fur et à mesure que l'on entre dans les particularités. Les travaux de terrain ont été réalisés dans la région de Paraná, Brésil, ainsi que dans celle de Valparaíso et dans la région métropolitaine du Chili, mais aussi on a un petit échantillon d'agriculteurs et organisations au Chili pour analyser des hypothèses du capital social, comportement coopératifs, et d'administration de recours communs. En considération que l'action collective implique le développement de un contexte coopérative, qu'involucre des processus de construction de "confiance" dans un monde où l'information n'est pas disponible et/ou elle est coûteuse, surtout quand il s'agit de collectifs qui travaillent dans des réseaux très vastes du point de vue territorial, comme c'est le cas des deux réseaux que nous présenterons dans cette recherche. Alors, la foi en l'autre et le pari sur son honnêteté deviennent importants. En effet, l'évidence signale que dans les marchés collectifs, toujours il y a une tension entre l'individualisme et la génération de confiance et coopération. A partir de cela, nous avons formulé cette hypothèse : la probabilité de survivre davantage dans le temps qui pour nous, est un indicateur de réussite, est en rapport avec les réseaux de voisinage et d'institutionnalité et avec les types de réseaux. Si ces réseaux apparaissaient dans une ambiance qui stimule la coopération, la probabilité de durer augmente. Pour faire cette analyse nous utilisons l'encadrement théorique de l'économie institutionnel, spécifiquement sur l'influence de Commons, Veblen et Ostrom, et à partir des méthodologies identifiées de " deuxième génération " , en analysant des comportements économiques avec les outils de la théorie des jeux et en incorporant un nouvel outil qui est l'analyse des réseaux sociaux, comme proposition pour modeler une rationalité collective dans un contexte institutionnel. Puis, nous reviendrons aux territoires, en reprenant les outils méthodologiques qualitatifs identifiés comme dépêche de la " première génération ", en cherchant à approfondir les concepts de coopération, de confiance et les mécanismes d'auto-organisation, à partir de la signification depuis l'expérience des collectivités. Pour réaliser finalement une proposition méthodologique qui permet de faire dialoguer tant les dynamiques institutionnelles depuis sa profondeur, comme aussi la scène expérimentale, en incorporant l'analyse des réseaux sociaux pour la construction des modèles analytiques. En cherchant des méthodes d'analyses pour les différentes rationalités des actions collectives au sein de microsystèmes économiques associatifs. Une réflexion sur les méthodes d'analyses de terrain et d'interactions entre travail de terrain et résultats obtenus pour la réflexion dans la science économique.
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Réforme de la fiscalité : impacts macro-sectoriels sous contrainte de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre

Bono, Claire-Marie 22 February 2013 (has links) (PDF)
Nous nous proposons dans cette thèse d'étudier les interactions entre politiques climatiques et budgétaires, dans un cadre unifié tenant compte de la dynamique de l'endettement des États, des arbitrages intergénérationnels, et de l'existence de disparités sectorielles. Dans un premier temps, nous identifions les enjeux autour de la réussite d'une réforme fiscale environnementale et les conditions structurelles influençant le succès d'une telle réforme. Une approche de la problématique au travers d'un exercice de modélisation nous permet par la suite de traiter des impacts intergénérationnels et sectoriels de différents designs de réformes fiscales environnementales dans le cas français. Il apparaît en particulier que la taxation de l'énergie finale en tant que facteur de production intermédiaire, associée à une réduction des charges fiscales pesant sur le travail permet de limiter relativement plus les coûts associés à la politique climatique. Enfin, dans une dernière partie nous nous intéressons plus spécifiquement au secteur électrique, et aux conséquences de différents scénarios de politiques climatiques et budgétaires en termes de coûts de production pour ce secteur. Nous montrons que si les tensions sur les finances publiques ne se résorbent pas, la hausse du coût de financement pourrait être défavorable au renouvellement du parc électrique en faveur de technologies décarbonées telles que les ENR. Ainsi, au travers d'approches macro-économique et sectorielle, ces travaux de thèse permettent d'illustrer l'arbitrage auquel les gouvernements pourraient être confrontés quant au mode de recyclage des recettes fiscales vertes retenu dans la politique climatique.
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Dynamiques des institutions entre conventions et régulations

Bessis, Franck 11 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail propose une articulation entre l'économie des conventions et la théorie de la régulation sur la question des dynamiques institutionnelles. Dans une première partie, nous procédons à une synthèse de chaque approche. Les deux courants s'accordent sur le rôle central du politique dans l'élaboration et la transformation des règles. Leur opposition principale porte sur la forme des arbitrages politiques. Dans une seconde partie, nous procédons à une synthèse des deux approches. Nous proposons d'abord une théorie de l'action commune aux deux courants. Celle-ci restitue un agent intervenant à la fois dans et sur les règles. Nous en déduisons ensuite une logique de coordination, qui ménage une place tant à la soumission aux règles qu'à leur critique et contournement, facteurs de changement.
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Essais sur la qualité de l'éducation et la croissance économique

Altinok, Nadir 06 December 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour principal objectif d'apporter des contributions dans les domaines de l'économie de l'éducation, ainsi que la macroéconomie de la croissance. La thèse est structurée en deux parties et comprend trois chapitres dans chaque partie. La première partie est d'ordre macro-économique, tandis que la seconde tend à préciser certaines visions d'ordre micro-économique pour compléter des interrogations issues de l'approche globale de la qualité de l'éducation.<br />La première partie consiste à développer la méthodologie de construction d'indicateurs alternatifs sur la qualité et l'inégalité du capital humain. Les indicateurs sur la qualité du capital humain sont construits sur la base des enquêtes internationales sur les acquis des élèves. A partir de ces bases de données et de leur ancrage, nous procédons à une estimation de leur impact sur la croissance économique. Nous basons notre analyse sur l'approche théorique de Nelson et Phelps, dans laquelle c'est l'efficience du stock d'éducation qui stimule la croissance économique. Après cette étape, une recherche des facteurs expliquant la qualité des systèmes éducatifs est entreprise, en suivant l'approche théorique néoclassique de l'entreprise. En nous basant sur une approche macro-économique, deux indicateurs de mesure de la performance des systèmes éducatifs sont utilisés : le premier concerne nos indicateurs construits dans le chapitre 1, tandis que l'indicateur alternatif est le taux net de scolarisation du secondaire. <br />La seconde partie est consacrée à l'analyse micro-économique des déterminants de la performance des systèmes éducatifs. En premier lieu, une étude microéconométrique sur les inégalités scolaires à l'école primaire, pour 21 pays européens, permet de préciser comment peuvent se générer les différences qui limitent l'obtention d'un niveau de qualité homogène et donc d'une mesure globale de la qualité éducative. Par ailleurs, en utilisant une méthodologie originale, nous revisitons l'effet de la taille des classes au secondaire pour 35 pays. Nous démontrons qu'au vu des coûts économiques engendrés, suite à un redéploiement de la taille des classes, l'effet d'une réduction de la taille des classes est très souvent loin d'être Pareto optimale. Il reste néanmoins des pays pour lesquels la réduction de la taille des classes apparaît comme étant un choix de politique éducative judicieux (à l'image de la Bolivie). Si l'amélioration de la qualité des systèmes éducatifs ne trouve pas de voie unique pour l'ensemble des pays, nous montrons qu'il est possible d'apporter des recommandations de politique éducative spécifiques pour chacun des pays analysés, ceci tout en conservant la vision économique globale de la production de services éducatifs qui constituait notre point d'entrée.
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Equilibre général, nouveaux marchés et économie du changement climatique

Mandel, Antoine 29 June 2007 (has links) (PDF)
Nous analysons `a travers le prisme de la théorie de l'équilibre économique général les conséquences de l'ouverture des nouveaux marchés, du type droits d'émission, institués dans le cadre des politiques d'atténuation et d'adaptation au changement climatique.<br />Dans le premier chapitre nous introduisons un cadre théorique pour l'analyse : une économie avec externalités et rendements croissants. Nous y établissons une formule de l'indice et obtenons comme corollaire l'existence d'équilibres de tarifications générales. Dans le second chapitre, l'ouverture d'un marché de droits apparait comme une perturbation de cette situation initiale d'équilibre. Nous décrivons alors les évolutions dans les choix des entreprises qui garantissent l'existence d'un équilibre dans l'économie élargie. Ce dernier résultat peut être interprété comme assurant que l'économie peut s'adapter à la présence d'un marché de droits sans modification drastique de son organisation. Dans le troisième chapitre, nous analysons l'influence de l'ouverture du marché de droits sur l'optimalité au sens de Pareto des équilibres de tarification marginale de l'économie. Il s'avère que les Optima de Pareto peuvent être décentralisés grâce au fait qu'en fixant un niveau maximal de pollution, le gouvernement fournit gratuitement à l'économie un bien public consistant en la différence entre ce niveau et la situation prévalant dans le cadre du laissez-faire. Nous étudions ensuite divers raffinements de la notion d'équilibre basés sur l'incitation des consommateurs à la participation au marchés de droits. Dans le dernier chapitre, nous étendons le problème de décentralisation des Optima de Pareto au cas où les capacités de production prises en compte dans la définition de la notion d'optimalité sont distinctes de l'agrégat des capacités de production telles que perçues par les entreprises. Ce cadre est élaboré pour rendre compte des anticipations apparemment divergentes des entreprises et des gouvernements sur les conséquences économiques du changement climatique. Nous montrons alors que le gouvernement peut créer un marché de «droits de production» afin de conduire les entreprises à choisir les productions qu'il considère comme efficaces.
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Economie politique des déterminants des dépenses publiques d'éducation. Analyse théoriques et empiriques appliquées au cas français

Bilek, Arnaud 12 December 2006 (has links) (PDF)
L'intervention publique dans le financement de l'éducation repose en grande partie sur l'idée qu'elle permet une redistribution efficace des ressources. Dans une première partie, nous montrons que cette hypothèse reste à démontrer du point de vue empirique. Nous constatons en outre que l'absence de relation stable est liée à la nature de l'offre d'éducation, en particulier à sa répartition. Partant de ce constat, nous proposons d'adopter le corpus théorique de la nouvelle économie politique afin d'inverser le sens du lien de causalité généralement supposé entre l'intervention de l'Etat sur le marché de l'éducation et la répartition des richesses dans l'économie. La seconde partie comporte deux contributions analytiques qui expliquent l'ampleur de cette intervention par les caractéristiques institutionnelles du système scolaire. L'intérêt de ces modèles réside dans une conception particulièrement large de l'offre d'éducation qui confère aux résultats obtenus un caractère original. La relation entre la dispersion des revenus, la mobilité intergénérationnelle, et la demande d'éducation apparaît ainsi dans sa complexité, soulignant le rôle crucial du caractère plus ou moins décentralisé de l'offre d'éducation. Dans une troisième partie, un modèle est alors proposé pour rendre compte de la répartition géographique des dépenses publiques d'éducation. Appliqué au cas de la politique des zones d'éducation prioritaire, il révèle que le mécanisme compensatoire tel qu'il est défini est inopérant. Les hypothèses utilisées et les conclusions obtenues sont ensuite testées dans deux contributions empiriques portant sur le financement des collèges en France. Ces travaux aboutissent à des résultats résolument novateurs. Ils offrent ainsi de nouvelles perspectives de recherche concernant l'un des domaines prépondérants de l'action publique.
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Cohésion, croissance et concurrence fiscale : que nous enseigne l'économie géographique?

Riou, Stéphane 16 March 2007 (has links) (PDF)
Depuis l'article pionnier de Krugman (1991), l'économie géographique a profondément modifié la façon dont on perçoit le rôle de l'espace en économie. En introduction de leur livre, Fujita, Krugman et Venables (1999) rappellent les objectifs initiaux de l'économie géographique1. Il s'agit avant tout d'identifier les avantages procurés par l'agglomération qui freinent l'apparition d'une répartition homogène des activités dans l'espace. Pour rendre compte théoriquement du phénomène d'agglomération des activités et des hommes, largement observée à des échelles géographiques différentes, l'économie géographique reconnaît le rôle déterminant des externalités pécunaires, de la concurrence imparfaite et des coûts d'échange.<br />Une externalité pécuniaire décrit un bénéfice induit par des interactions économiques transitant par le système de prix donc associées à des liaisons d'offre et de demande. La façon dont les externalités pécuniaires orientent la localisation des activités peut être différente selon que la relation d'offre et de demande concerne un producteur et un consommateur ou plusieurs producteurs liés ou non par des relations verticales. L'entrée de nouvelles firmes dans une région peut, par exemple, constituer une externalité pécuniaire positive pour les firmes concurrentes localisées dans cette région, si celle-ci permet d'élargir le marché via la demande additionnelle qu'elle procure (Ottaviano et Thisse, 2001). On entrevoit alors de quelle façon cela peut enclencher des mécanismes de causalité circulaire : "la production industrielle aura tendance à se concentrer au endroits où existent des marchés de taille importante, mais le marché sera de taille importante au endroits où la production est concentrée" <br />L'introduction de l'espace en économie pousse ensuite à l'abandon du couple rendements constants-concurrrence parfaite (Ottaviano et Thisse, 2001). Si les activités économiques sont parfaitement divisibles, il existe un équilibre concurrentiel tel que les activités se répartissent uniformément dans l'espace, chaque localisation préfigurant alors une économie autarcique. D'un point de vue interprétatif, ce schéma d'équilibre en localisation nie l'espace et exclut l'existence d'agglomération. Ce résultat tient évidemment à l'absence d'indivisibilités ou d'une échelle minimum de production, les coûts de transport étant alors sans influence sur les termes de l'échange. En revanche le théorème d'impossibilité spatiale de Starrett (1978) énonce qu'en présence d'indivisibilités il n'existe pas d'équilibre concurrentiel au sein d'un espace homogène. Les indivisibilités conduisent à ce que les agents ou firmes tiennent compte de la dimension économique de l'espace, les échanges entre localisations étant alors marqués par des coûts de transport. Parce que la consommation de terre des agents économiques connaît une limite inférieure positive en raison des indivisibilités, leur choix de localisation est guidé par la différenciation spatiale. Toutefois, dès lors que des échanges se nouent au sein du système économique, la différenciation spatiale engendre une tension entre l'incitation à réduire les coûts de transport et la non-convexité de la consommation de terre. L'espace étant homogène, cette tension ne peut être résolue par un équilibre concurrentiel puisque la localisation optimale d'un agent va dépendre uniquement de celle choisie par les autres agents (Thisse, 2000). Cette forme d'interaction stratégique rend finalement inapproprié un cadre de concurrence pure et parfaite où seul le système de prix est sensé influencer les décisions de consommation et de production.<br />Enfin, l'économie géographique redonne toute sa place aux coûts d'échange. Alors qu'ils sont la conséquence immédiate de tout échange marchand entre lieux différents, les coûts d'échange ont été longtemps négligés par la littérature économique2. Le terme de coût d'échange a une portée générique et recouvre tous les coûts liés à l'échange de biens ou facteurs entre des agents économiques ne partageant pas une même localisation. Ils peuvent tout autant définir des coûts d'approvisionnement liés à la distance physique, des barrières tarifaires ou non tarifaires imposées par des politiques commerciales que des différences linguistiques ou culturelles affectant les relations d'échange. Ces coûts sont autant de frictions dans l'échange qu'un processus d'intégration économique et commerciale devrait atténuer. Cela contribue en partie à ce que les modèles d'économie géographique soient particulièrement adaptés à une problématique d'intégration.<br />La combinaison des trois ingrédients que sont les externalités pécuniaires, la concurrence imparfaite et les coûts d'échange a donné lieu à deux types de modélisations en économie géographique que nous avons utilisés dans le cadre de nos recherches.
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Protocoles localisés de diffusion et économie d'énergie dans les réseaux ad hoc et de capteurs

Ingelrest, François 30 June 2006 (has links) (PDF)
Un réseau ad hoc sans fil est composé d'un ensemble décentralisé d'objets mobiles et auto-organisés. Un tel réseau ne repose sur aucune infrastructure, et est donc complètement autonome et dynamique. Selon ces hypothèses, tout ensemble d'objets équipés d'interfaces de communication adéquates peut spontanément former un tel réseau. Puisque des communications sans fil sont utilisées, seuls les objets suffisamment proches les uns des autres peuvent communiquer ensemble. Les communications de longue portée doivent donc être effectuées via un mécanisme multi-sauts : cela veut simplement dire que les objets intermédiaires doivent faire suivre les messages jusqu'au destinataire.<br /><br />Les réseaux de capteurs sont similaires aux réseaux ad hoc, car ils sont également décentralisés et autonomes. Un capteur est un petit appareil capable de surveiller son environnement. Des cas typiques d'utilisation peuvent être la surveillance de zones militaires (détection de mouvements) ou de forêts (détection d'incendie).<br /><br />Parmi les problèmes communs à ces deux types de réseaux se trouve la diffusion. Dans une telle communication, un message est envoyé depuis un objet donné vers tous les autres du réseau. Les applications de ce processus sont nombreuses : découverte de routes, synchronisation... Comme les objets mobiles utilisent une batterie, il est nécessaire que la diffusion soit la plus économe possible d'un point de vue énergétique. Cela est généralement obtenu en réduisant la quantité de relais nécessaires, ou en limitant la puissance d'émission à chaque relais.<br /><br />Le but de mon travail était d'étudier la diffusion dans les réseaux ad hoc et de capteurs, afin de mettre en lumière les caractéristiques et les défauts des mécanismes existants, puis d'en proposer de nouveaux, plus efficaces. Dans tous ces travaux, nous avons toujours voulu rester dans le domaine des solutions 'réalistes' : beaucoup des précédentes études utilisaient en effet des mécanismes centralisés, où une connaissance globale du réseau est nécessaire pour effectuer la diffusion. Nous nous sommes concentrés sur des solutions fiables et localisés, c'est-à-dire n'utilisant que des informations sur le voisinage de chaque noeud. Ce type de mécanisme permet également un passage à l'échelle simplifié, car la quantité d'informations nécessaire ne varie pas avec la taille du réseau. Nos études montrent de plus que ces solutions peuvent être aussi efficaces que les méthodes centralisées.<br /><br />Puisque l'ajustement de portée est un mécanisme très important dans la conservation de l'énergie, nous avons proposé une méthode de diffusion originale, basée sur le concept de portée optimale de communication. Cette dernière est calculée de manière théorique grâce au modèle énergétique considéré, et représente le meilleur compromis entre l'énergie dépensée à chaque noeud et le nombre de relais nécessaires. Nous avons ainsi proposé deux protocoles différents basés sur ce concept, chacun étant plus spécifiquement adapté soit aux réseaux ad hoc (TR-LBOP), soit aux réseaux de capteurs (TR-DS).<br /><br />Afin de réduire encore plus la consommation énergétique, nous avons étudié le fameux protocole centralisé nommé BIP. Son efficacité est due au fait qu'il considère la couverture obtenue par une seule émission omnidirectionnelle, au lieu de considérer chaque lien séparément. Nous avons proposé une solution localisée basée sur BIP, afin de construire incrémentalement une structure de diffusion. Nous avons montré de manière expérimentale que les résultats ainsi obtenus sont très proches de ceux fournis par BIP, notamment dans les réseaux de forte densité, tout en n'utilisant que des informations locales à chaque noeud.<br /><br />Nous avons finalement considéré la suppression d'une hypothèse forte, largement répandue dans la communauté des réseaux ad hoc et de capteurs : l'utilisation d'un graphe du disque unitaire. Ce dernier définit la zone de communication d'un noeud comme étant un cercle parfait. Nous avons remplacé cette hypothèse par une autre plus réaliste afin d'en étudier les conséquences sur un protocole connu, le protocole de diffusion par relais multipoints (MPR). Nous avons montré que ce dernier ne fournit plus de résultats suffisants dans un tel environnement. Nous avons également proposé quelques modifications afin d'obtenir à nouveau de bons résultats.
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Integrierte Planung logistischer Netzwerke : Methoden und Modellierungsansätze zur Entscheidungsunterstützung /

Holte, Kay. January 2001 (has links)
Thesis (doctoral)--Universität St. Gallen, 2001.

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