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Economie et sociologie : quelles filiations théoriques ? Essais sur le cas de la théorie de l’action des années 1960 à nos jours / Economics and sociology : Which theoretical filiations? Essays on the case of theory of action from the 1960s to our days

Fougy, Florian 04 December 2015 (has links)
Motivée par la conviction que la science économique et la sociologie doivent se rencontrer, notre recherche a deux objectifs. Elle questionne les filiations théoriques (ou migrations conceptuelles) entre la science économique et la sociologie d’une part ; et à analyser les caractéristiques de ces filiations théoriques d’autre part. Alors que s’accroit le dialogue entre la science économique et la sociologie depuis les années 1960, des filiations théoriques entre les deux disciplines sont-elles possibles ? Et quelles en sont les caractéristiques ? Notre recherche repose sur l’étude d’un cas, celui de la théorie de l’action. Nous abordons plus précisément différents objets de cette vaste théorie : la théorie du choix rationnel, le champ de l’économie des conventions et le concept d’encastrement. L’étude révèle que les filiations théoriques entre la science économique et la sociologie sont possibles, ne sont pas systématiques et peuvent être « imparfaites ». / Motivated by the conviction that economics and sociology must combine, our research has two goals. It questions theoretical filiations (or conceptual migrations) between economics and sociology on the one hand ; and analyzes the characteristics of these theoretical filiations on the other hand. Even though the dialogue between economics and sociology has been improving since the1960s, we question whether theoretical filiations between both disciplines are possible ; as well as the nature of the characteristics ? Our research is based on a case study, the theory of action. More specifically, we discuss different objects of this vast theory: the rational choice theory, the field of économie des conventions and the concept of embeddedness. The study reveals that theoretical filiations between economics and sociology are possible, unsystematic and can be considered as « imperfect ».
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Dynamiques des institutions entre conventions et régulations

Bessis, Franck 11 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail propose une articulation entre l'économie des conventions et la théorie de la régulation sur la question des dynamiques institutionnelles. Dans une première partie, nous procédons à une synthèse de chaque approche. Les deux courants s'accordent sur le rôle central du politique dans l'élaboration et la transformation des règles. Leur opposition principale porte sur la forme des arbitrages politiques. Dans une seconde partie, nous procédons à une synthèse des deux approches. Nous proposons d'abord une théorie de l'action commune aux deux courants. Celle-ci restitue un agent intervenant à la fois dans et sur les règles. Nous en déduisons ensuite une logique de coordination, qui ménage une place tant à la soumission aux règles qu'à leur critique et contournement, facteurs de changement.
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Observer, caractériser et comprendre la pénurie en eau : une approche institutionnaliste de l'évolution du mode d'usage de l'eau en Espagne et au Maroc / Observing, Characterising and Understanding Water Scarcity : an Institutionalist Approach to the Evolution of Water Use Mode in Spain and in Morocco

Buchs, Arnaud 15 May 2012 (has links)
Ce mémoire de thèse a pour objet la pénurie en eau. Face aux analyses techniques a-historiques centrées sur la rareté physique de l’eau, nous développons une problématique sociale-contingente pour laquelle les usages de l’eau sont au cœur de l’explication. La première partie correspond à l’étape d’observation. Elle a pour objectif de retracer l’évolution du mode d’usage de l’eau à Almeria (Andalousie) et à Marrakech et Agadir (Maroc) entre la fin du XIXe siècle et aujourd’hui. Considéré comme domaine d’observation, le mode d’usage de l’eau (Arrus) qualifie l’articulation d’un volet « économique », relatif à l’ajustement réciproque de l’offre et des usages finals de l’eau produite (formalisé par des normes-procédures) et d’un volet « institutionnel », relatif aux normes sociales (qualifiées de normes-règles) présidant à la définition des droits de disposition sur les ressources en eau. Pour chacun des trois terrains, cette étape comprend une étude de terrain qualitative combinée à une analyse historiographique et à une analyse textuelle de documents de planification selon la méthode Alceste. Cette étape débouche sur la formulation de quatre faits stylisés chronologiques traduisant la succession de quatre phases constitutives du cycle de vie d’un mode d’usage de l’eau particulier. La deuxième partie est d’ordre théorique. Elle correspond aux étapes de caractérisation et de compréhension. Ces deux étapes reposent sur la mobilisation d’une grille théorique nouvelle élaborée par Billaudot sur la base d’une mise en rapport de l’institutionnalisme de Commons et de l’institutionnalisme sociologique de l’approche interprétative de l’économie des conventions (Boltanski et Thévenot). Qualifiée d’institutionnalisme historique et pragmatique, cette approche se présente comme une perspective d’approfondissement de l’institutionnalisme historique de la théorie de la régulation. Elle a pour objectif d’articuler genèse et fonction des institutions et conduit notamment à associer à chacune des modalités de règlement des transactions de Commons une valeur de référence et un bien supérieur. Ainsi, le mode d’usage de l’eau particulier ayant connu une phase de régime en Espagne et au Maroc au cours de la seconde moitié du XXe siècle est qualifié d’« hydrauliciste ». Il se caractérise par une représentation de l’eau essentiellement comme ressource d’allocation, dont l’abondance obtenue par des infrastructures à haute intensité de génie civil constitue une des prérogatives de l’État « moderne » qui, en aval, régit également son usage. L’identification des principales caractéristiques du mode d’usage « hydrauliciste » permet d’aboutir à la troisième étape, à savoir la compréhension des déterminants de son entrée en crise à partir des années 1980. D’une part, cette crise porte sur l’arrivée à terme des régularités antérieures quant à l’ajustement réciproque de l’offre et des usages finals de l’eau produite : on constate une raréfaction des ressources primaires (on qualifie cet aspect de « crise de la régulation »). D’autre part, elle correspond à la remise en question du cadre institutionnel qui soutient le volet économique (on constate une « crise du fondement du régime »). Ainsi, les normes sont partiellement disqualifiées par un double processus de délocalisation en faveur d’une décentralisation de la gestion de l’eau. De plus, le caractère non soutenable du mode d’usage antérieur conduit à l’émergence d’aspirations écologistes concrétisées par la proposition de nouvelles normes d’usage. Le registre de socialisation écologique pour lequel l’eau est comprise comme un milieu de vie se renforce. Au final, nous aboutissons à l’identification d’un nouveau mode d’usage actuellement en vigueur. Nous montrons qu’il ne procède pas d’une rupture paradigmatique mais correspond à un « régime de crise ». / This PhD dissertation focuses on water scarcity. Contrary to a-historical and technical analyses centred on physical water shortage, we develop a social-contingent approach in which water use is fundamental. Observing is the first step. It is based on an empirical analysis of the evolution of the water use mode in Almeria (Andalusia) and in Marrakech and Agadir (Morocco) between the end of the 19th century and today, thanks to fieldwork coupled with a historiographical analysis. The water use mode (ARRUS) —as our observation domain— typifies the articulation of two components: an “economic” component, related to the reciprocal adjustment of supply and final uses of produced water (formalised by technical norms: “procedure-norms”) and an “institutional” component, related to social norms (“rule-norms”) which frame the rights to own, appropriate and use water resources. This step enables us to state four chronological stylised facts that define four stages of the living cycle of a particular water use mode. The next two steps are theoretical and deal with the analytical results obtained in the first step. They require a new theoretical grid designed by BILLAUDOT. This grid proposes to link historical institutionalism, i.e. Regulation theory and COMMONS, and the sociological institutionalism of the interpretative approach of the Economics of conventions (BOLTANSKI & THÉVENOT). This double critical appropriation aims at articulating the genesis and function of institutions and, more particularly, it enables us to link each of COMMONS’ transactions with a reference value and a superior common good targeted. Thus the second step aims at characterising the particular water use mode stamped “hydraulicist” which experienced a regime phase in Spain and in Morocco during the second half of the 20th century. It features a representation of water primarily as an allocation resource. Abundance, obtained via highly-intensive civil engineering infrastructures, is one of the “modern” State’s prerogatives, which also regulates the downstream use of water. The identification of this particular water use mode’s main characteristics leads to the third step, i.e. the understanding of the crisis determinants. On the one hand this crisis involves the termination of previous regularities concerning the reciprocal adjustment of supply and the final uses of produced water: a shortage of primary water resources appears. On the other hand the institutional framework that supports the economic component is questioned. Thus norms are partially disqualified by a double process of relocation in favour of water management decentralization. From a theoretical standpoint, this implies the withdrawal of the “collective-nation” value, in favour of the “freedom-competition” value associated with “bargaining”. In addition the unsustainability of the previous water use mode has led to the emergence of environmentalist claims, which demand the implementation of new water use norms. The ecological socialisation register, for which water is understood as a living environment, is then strengthened. Finally after having shown how water scarcity, understood as the failure of the “hydraulicist” water use mode, results from a complex process, we conclude by identifying a new water use mode. We show how it tries to address the limitations of the previous mode. Nevertheless, it actually does not imply a paradigm shift but corresponds to a “crisis regime”.
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Analyse de la transformation institutionnelle des organisations de microfinance en milieu rural au Sénégal

Mbaye, Khady 17 December 2010 (has links)
Cette thèse analyse à travers une étude de cas, le parcours d’un programme de micro-crédit rural mis en place par l’ONG Plan International, transformé en institution formelle et intégré aujourd’hui dans l’un des plus grands réseaux mutualistes du Sénégal : l’UM-PAMECAS (Union des Mutuelles du Partenariat pour la Mobilisation de l'Epargne et du Crédit au Sénégal). Notre objectif était de montrer comment les organisations de microfinance concilient les logiques sociale et financière, à priori en opposition, dans leur mode d’action après une transformation institutionnelle. Compte tenu de la diversité des règles et des modes d’actions observés au sein des organisations étudiées, nous avons mobilisé l’économie des conventions pour construire notre cadre d’analyse. La thèse s’appuie sur une analyse qualitative diachronique des logiques en présence, de façon à comprendre ce qui les soustend, les mécanismes et enjeux de pouvoir qui les font évoluer et se stabiliser. Sur une période s’étalant de 2006 à 2008 nous avons mené des enquêtes auprès de 169 personnes aux statuts divers (salariés, élus, bénéficiaire des crédits, etc.). Ce travail a apporté un éclairage sur le processus de transformation institutionnelle des organisations de microfinance rural et ses enjeux. Nous avons montré que grâce à une méthodologie combinant plusieurs principes relevant de cités différentes mais essentiellement rattachés à une « logique sociale », les organisations de microfinance de premières générations ont permis à des personnes vivant en milieu rural, dont le profil socio-économique n’intéressait pas les banques commerciales, d’accéder aux services financiers. La transformation institutionnelle induite par des facteurs exogènes et endogènes a apporté des bouleversements auxquelles les organisations devaient faire face pour assurer leur pérennité. Notre recherche a montré que pour réussir cette transition et éviter des conflits, des concertations doivent être menées tout au long du processus avec l’ensemble des acteurs afin que tous s’entendent sur le but de la transformation, la façon dont le processus doit être mené et les réformes à mettre en place. En outre, les nouvelles procédures mises en place doivent être en adéquation avec les spécificités locales. Par ailleurs, cette thèse a montré la forte prédominance des tontines. Ces dernières ont fortement évolué et se sont enrichies grâce à l’hybridation de règles marchandes, domestiques et civiques qui en font aujourd’hui, des dispositifs locaux concurrençant fortement la collecte de l’épargne au niveau des structures formelles / This thesis analyses, trough a case study, the operation of a rural micro-credit program implemented by Plan international NGO. It has then been changed into a formal institution and integrated into one of the largest network of mutual organizations in Senegal: UMPAMECAS. Our objective was to show how micro-finance organizations reconcile social and financial logics that are primarily contradictory, in their action after institutional changes. Considering the diversity of rules and operation modes observed in the institutions under scrutiny, we have mobilized the convention economy to build the framework of our analysis. The thesis is based on a diachronic quantitative analysis of those logics to understand what underlies them, power mechanism and stakes that make them evolve and stabilize. For a period from 2006 through 2008, we surveyed 169 people from different (wages-earners, elected, credits beneficiaries, etc.). This work has cast light on the transformation process of rural microfinance and its stakes. We have shown that, thanks to a methodology combining several principles from different cities, but essentially related to a “social logic”, the first generation of microfinance institutions have enabled several people living in rural areas, whose economic profile did not appeal to commercial banks, to get access to financial services. The institutional transformations induced by endogenous and exogenous facts have brought changes which should be dealt with by the institutions to ensure their sustainability. Our research has shown that to survive the transition and avoid conflicts, consultations should be conducted all through the process with all the stakeholders for all to agree on the objective of the transition, the way the process should be conducted and the reforms that need to be implemented. Besides, the newly implemented procedures should match local specificities. Furthermore, this thesis has shown the supremacy of the “tontine” systems (rotating saving and credit associations). Those systems have deeply evolved and enriched due to the hybridization of commercial, domestic and civic rules that make them today local organizations that strongly challenge formal structures in the collecting of savings
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Représentation économique du comportement écologique des consommateurs. Le cas des déchets ménagers

Jolivet, Patrick 17 December 2001 (has links) (PDF)
Cette thèse pose la question de la représentation économique du comportement des consommateurs, lorsque ces derniers affichent un certain degré de sensibilité vis-à-vis de l'environnement. Nous nous intéressons en particulier à la production de déchets des ménages, que nous proposons d'aborder d'un double point de vue : comme conséquence de l'activité de consommation, d'une part, comme activité économique à part entière, dans laquelle les individus doivent effectuer des choix, d'autre part.<br />La problématique centrale de cette thèse est donc la suivante : peut-on représenter économiquement le phénomène ‘déchet' dans l'acte individuel de consommation ? Dans la première partie de ce travail, nous proposons de représenter la sensibilité des consommateurs vis-à-vis de l'environnement, en général, et des déchets en particulier. Le postulat est que les individus peuvent intégrer la variable ‘environnement' dans leurs choix de consommation, dès l'achat de produits sur le marché : ceci définit ce que nous proposons d'appeler la rationalité environnementale continue des agents économiques.<br />Dans une seconde partie, nous caractérisons le comportement d'un individu qui choisit de trier ses déchets. A partir d'une enquête qualitative que nous avons réalisée, nous recherchons dans les discours et les pratiques des agents à définir ce qu'est le comportement du consommateur-producteur (-trieur) de déchets. Il apparaît, lors de cette enquête, que la sensibilité écologique des agents économiques, lorsqu'elle existe, ne se traduit pas prioritairement dans leurs choix de consommation. Les préoccupations vis-à-vis des déchets ménagers, postérieures aux décisions d'achat de biens, définissent une rationalité environnementale discontinue et nous conduisent à élargir le cadre d'analyse traditionnel du consommateur.
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Observer, caractériser et comprendre la pénurie en eau : une approche institutionnaliste de l'évolution du mode d'usage de l'eau en Espagne et au Maroc

Buchs, Arnaud 15 May 2012 (has links) (PDF)
Ce mémoire de thèse a pour objet la pénurie en eau. Face aux analyses techniques a-historiques centrées sur la rareté physique de l'eau, nous développons une problématique sociale-contingente pour laquelle les usages de l'eau sont au cœur de l'explication. La première partie correspond à l'étape d'observation. Elle a pour objectif de retracer l'évolution du mode d'usage de l'eau à Almeria (Andalousie) et à Marrakech et Agadir (Maroc) entre la fin du XIXe siècle et aujourd'hui. Considéré comme domaine d'observation, le mode d'usage de l'eau (Arrus) qualifie l'articulation d'un volet " économique ", relatif à l'ajustement réciproque de l'offre et des usages finals de l'eau produite (formalisé par des normes-procédures) et d'un volet " institutionnel ", relatif aux normes sociales (qualifiées de normes-règles) présidant à la définition des droits de disposition sur les ressources en eau. Pour chacun des trois terrains, cette étape comprend une étude de terrain qualitative combinée à une analyse historiographique et à une analyse textuelle de documents de planification selon la méthode Alceste. Cette étape débouche sur la formulation de quatre faits stylisés chronologiques traduisant la succession de quatre phases constitutives du cycle de vie d'un mode d'usage de l'eau particulier. La deuxième partie est d'ordre théorique. Elle correspond aux étapes de caractérisation et de compréhension. Ces deux étapes reposent sur la mobilisation d'une grille théorique nouvelle élaborée par Billaudot sur la base d'une mise en rapport de l'institutionnalisme de Commons et de l'institutionnalisme sociologique de l'approche interprétative de l'économie des conventions (Boltanski et Thévenot). Qualifiée d'institutionnalisme historique et pragmatique, cette approche se présente comme une perspective d'approfondissement de l'institutionnalisme historique de la théorie de la régulation. Elle a pour objectif d'articuler genèse et fonction des institutions et conduit notamment à associer à chacune des modalités de règlement des transactions de Commons une valeur de référence et un bien supérieur. Ainsi, le mode d'usage de l'eau particulier ayant connu une phase de régime en Espagne et au Maroc au cours de la seconde moitié du XXe siècle est qualifié d'" hydrauliciste ". Il se caractérise par une représentation de l'eau essentiellement comme ressource d'allocation, dont l'abondance obtenue par des infrastructures à haute intensité de génie civil constitue une des prérogatives de l'État " moderne " qui, en aval, régit également son usage. L'identification des principales caractéristiques du mode d'usage " hydrauliciste " permet d'aboutir à la troisième étape, à savoir la compréhension des déterminants de son entrée en crise à partir des années 1980. D'une part, cette crise porte sur l'arrivée à terme des régularités antérieures quant à l'ajustement réciproque de l'offre et des usages finals de l'eau produite : on constate une raréfaction des ressources primaires (on qualifie cet aspect de " crise de la régulation "). D'autre part, elle correspond à la remise en question du cadre institutionnel qui soutient le volet économique (on constate une " crise du fondement du régime "). Ainsi, les normes sont partiellement disqualifiées par un double processus de délocalisation en faveur d'une décentralisation de la gestion de l'eau. De plus, le caractère non soutenable du mode d'usage antérieur conduit à l'émergence d'aspirations écologistes concrétisées par la proposition de nouvelles normes d'usage. Le registre de socialisation écologique pour lequel l'eau est comprise comme un milieu de vie se renforce. Au final, nous aboutissons à l'identification d'un nouveau mode d'usage actuellement en vigueur. Nous montrons qu'il ne procède pas d'une rupture paradigmatique mais correspond à un " régime de crise ".
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Perspectives durables et territoriales des économies de fonctionnalité légitimes : une interprétation en termes conventionnalistes / Sustainable and territorial perspectives of legitimate functional economies : an interpretation in conventional terms

Serra, Benjamin 18 June 2018 (has links)
Depuis la Révolution Industrielle, les systèmes de production et de consommation de biens n’ont cessé d’évoluer au gré des innovations technologiques, organisationnelles et politiques. Mais ils ont montré une certaine permanence dans les objectifs qui sous-tendent et justifient leurs modalités d’organisation. Ces objectifs sont ceux portés par une société marchande au sein de laquelle l’échange économique constitue un moyen de créer des richesses et de répondre aux besoins de consommation. La recherche d’amélioration continue de la productivité de l’offre et la croissance des volumes et de la diversité des biens et services demandés ont contribué à façonner un système économique marchand et mondialisé, considéré comme le meilleur moyen de créer et de faire circuler les richesses. Pourtant, au cours des dernières décennies, l’atteinte des limites de ce système, tant en termes environnementaux que sociaux, a conduit les acteurs de l’échange à envisager de nouveaux moyens de satisfaire de manière efficace les besoins de consommateurs. Parmi ces moyens, l’économie de fonctionnalité vise à proposer de nouvelles modalités de création de valeur en substituant la vente de l’usage d’un bien à la vente du bien lui-même. Souvent associée à un modèle permettant de découpler la réponse aux besoins de l’utilisation de ressources matérielles, mais aussi de re-territorialiser des activités productives déconnectées de leurs espaces géographiques de consommation, cette pratique interroge quant à sa capacité à faire évoluer le paradigme classique de production et de consommation de masse. Est-elle un simple outil organisationnel permettant de limiter les impacts négatifs du système économique sans en modifier les finalités ou permet-elle au contraire d’en infléchir la trajectoire et de modifier les finalités qu’il poursuit ? Cette thèse cherche à répondre à cette question en abordant l’économie de fonctionnalité par les représentations de l’échange de qualité qu’elle engage dans l’action. Elle s’appuie sur l’économie des conventions pour caractériser les différentes qualités légitimes de l’échange par l’économie de fonctionnalité. Elle cherche à déterminer lesquelles sont porteuses de changements dans les modalités de l’échange sans en modifier les principes fondamentaux et lesquelles sont porteuses de changements dans la philosophie de l’échange économique et dans ses finalités acceptées. Moyen innovant au service d’une fin inchangée ou nouvelle fin qui contraint autant qu’elle incite les acteurs dans l’action, l’économie de fonctionnalité est susceptible de produire dans les deux situations des effets territoriaux et durables hétérogènes. Ce travail s’attache à qualifier les dynamiques de changement en jeu, de sorte à comprendre comment les représentations légitimes de l’économie de fonctionnalité se traduisent en motivations et en effets différenciés. Il crée ainsi le cadre nécessaire à la compréhension des trajectoires de convergence ou de divergence des différents types d’économies de fonctionnalité bénéficiant d’une démarche de légitimation. Il constitue de la sorte une première étape pour envisager les différentes combinaisons de représentations susceptibles de contribuer à l’émergence de systèmes économiques territorialement durables en fonction des objectifs poursuivis par les acteurs. / Since the Industrial Revolution, systems of production and consumption of goods have followed consecutive technological, organizational and political innovations phases. But they have shown a certain permanence in the objectives that underlie and justify the modalities of their organization. These goals are those conveyed by merchant society in which economic exchange is a way to create wealth and meet consumer needs. The quest for continuous improvement in supply productivity and the growth in volume and diversity of goods and services required have helped shaping a globalized trading economic system as the best way to create wealth and make it circulate. However, over the past few decades, this system has reached its limits, both in environmental and social terms, and it has led the stakeholders to consider new ways to efficiently meet the needs of consumers. Among these means, the functional economy aims at proposing new ways of creating value by substituting the sale of the use of a good to the sale of the good itself. Often associated with a model that allows to disconnect the response to the needs of the use of material resources, but also to re-territorialize productive activities that have been disjointed from their geographical areas of consumption, this practice questions as to its ability to make the classical paradigm of mass production and consumption evolve. Is it a simple organizational tool meant to limit the negative impacts of the economic system without modifying the purposes or, on the contrary, a way to change the trajectory and change the goals it pursues? This thesis seeks to answer this question by approaching the functional economy through the representations of the quality exchange that it implies in action. It relies on the economy of conventions to characterize the different legitimate qualities of the exchange. It aims at determining which ones bring changes in the modalities of exchange without impacting its fundamental principles and which bring changes in the philosophy of economic exchange and its accepted purposes. As an innovative means serving an unchanged goal or as a new end that constrains as much as it incites the actors, the functional economy is likely to produce heterogeneous territorial and sustainable effects, in both situations. This work seeks to characterize the dynamics of change at stake, so as to understand how legitimated representations of the functional economy can be translated into differentiated motives and effects. It therefore creates the necessary framework for understanding the converging or diverging trajectories of legitimate functional economies. In this way, it constitutes a first step to consider the different combinations of representations likely to contribute to the emergence of territorially sustainable economic systems according to the objectives pursued by the actors.
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L'influence du développement durable sur la gestion des risques dans l'entreprise : un cas dans le BTP / The influence of sustainable development on risk management in a corporate environment : a case in the CPW field

Cere, Arnaud 13 September 2012 (has links)
L’objet de cette thèse est d’analyser l’influence du développement durable sur la gestion des risques dans l’entreprise dans la perspective de la responsabilité sociale de celle-ci. Dans l’abondante littérature sur ce thème, une distinction est faite entre la conception utilitariste et la conception déontologique qui peuvent se compléter pour éclairer la gestion des risques en lien avec la RSE. L’analyse de la littérature a porté ensuite sur les déterminants de la gestion des risques modernes, avec l’importance de la coordination dans la fiabilité des organisations. Dans cette perspective, une attention particulière a été accordée aux travaux de Weick mettant en évidence la notion de culture et les interrelations entre les acteurs comme déterminantes pour la fiabilité. L’éclairage de l’économie des conventions permet de concevoir l’intégration du développement durable comme une transformation des conventions constitutives de l’entreprise, des représentations de ses acteurs, et non pas seulement des règles de l’entreprise, opérant au niveau de la sphère des actions. Cela conduit à la mobilisation de la théorie des représentations sociales (Moscovici, Vergès, etc.) dans une perspective instrumentale conjointement aux économies de la grandeur de Boltanski et Thévenot afin de rendre intelligible les formes de dépassement des conflits d’intérêt qui définissent un bien commun et permettent d’établir des modalités de coordination stables.Nous avons choisi comme terrain une entreprise appartenant au secteur du BTP, filiale d’un groupe français, implantée sur les trois régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon et qui compte environ 3600 collaborateurs au moment de l’étude. Notre démarche de recherche empirique est basée sur une méthode combinant approche qualitative et approche quantitative dans une perspective de renforcement de la validité de la recherche. Une analyse des représentations sociales effectuée à partir d’une enquête par questionnaire, et d’entretiens en face à face avec certains membres du personnel, le travail permet de proposer une grille de lecture originale des apports d’une stratégie de développement durable à la maîtrise des risques, au-delà de la mise en place de systèmes de management classiques. Notre travail apporte une contribution à l’analyse des formes d’apaisement des conflits auxquelles peut contribuer le développement durable en matière de gestion des risques sociétaux. Nous mettons en évidence des éléments de compréhension de l’influence de l’intégration du développement durable sur la coordination des acteurs face aux risques. / The aim of this thesis is to analyse the influence of sustainable development on risk management within a company, regarding the social responsibility of the latter. The rich literature about this topic establishes a distinction between the utilitarian and the deontological conception that can complete each other to know better about the risk management linked to the CSR. The analysis in the literature has then focused on the determinants of the modern risk management and the importance of the coordination in the reliability of companies. In this perspective, a particular attention has been paid to Weick’s work, highlighting thus the notion of culture and the interrelations between people as determinatives of reliability. The thoughts on the economy of conventions enables to see sustainable development as a transformation of the constituent conventions of the company, the representations of its employees, and not only the rules of the company, operating at the level of the sphere of actions.This leads to the consider the theory of the social representations (Moscovici, Vergès...) in an instrumental way, and to associate it the economies of worth of Boltanski and Thévenot, with the aim to make understandable the ways that enables to go beyond the conflicts of interests that define a common good and enable to establish stable modalities of coordination.We have chosen for the study a company of the CPW field. This is a subsidiary company of a French group, located in the three following regions: Aquitaine, Midi-Pyrénées and Languedoc-Roussillon. At the time of the study, around 3600 persons were working in it.Our empirical research approach is based on a method combining qualitative and quantitative approaches in order to strengthen the validity of the research. An analysis of the social representations has been led through a questionnaire and face to face interviews with members of the workforce. This work offers an original interpretative framework of the contribution of a sustainable development strategy to the control of risks, beyond the implementation of classical management systems.Our work contributes to the analysis of means that can ease conflicts and that can be brought by the sustainable development regarding the social risk management. We highlight understandable elements of the influence of the integration of sustainable development on the coordination of people facing risks.
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La production et valorisation des compétences sur le marché du travail : des approches néo-classiques à l'économie des conventions<BR />A producao e valorizacao das competencias no mercado de Trabalho : das aborgagens neo-classicas a economia das convençoes

Suleman, Fatima 01 December 2003 (has links) (PDF)
Partant des contributions du capital humain nous étudions la problématique de la production et de la valorisation des compétences sur le marché du travail.Tenant en compte les potentialités et les limites du paradigme dominant, des incursions dans d'autres champs disciplinaires sont proposées. Les notions de l'économie de l'éducation - capital humain et salaires, sont nécessaires mais insuffisantes pour expliquer le niveau de compétence de l'individu et son niveau de rémunération.Nous proposons d'intégrer les outils théoriques et méthodologiques de l'économie de l'éducation, de l'économie des conventions et des ressources humaines. Nous appuyons sur les contributions de la sociologie, de l'ergonomie et de la gestion des ressources humaines. Cette interdisciplinarité découle de la problématique choisie.La recherche commence par l'évaluation du rôle de l'éducation dans la production des compétences. Le concept de compétence implique également que le rôle des organisations dans ce processus de production soit explicité.La relation formation-emploi est réexaminée à partir du concept de compétence et il est souligné l'interaction et la complémentarité du système éducatif et des entreprises dans la production des compétences. Nous proposons l'analyse de la valorisation des compétences et des obstacles qui empêchent la diffusion d'une rémunération basée sur les compétences. Aussi que des politiques salariales et des phénomènes traditionnels du marché du travail - la discrimination salariale et professionnelle entre hommes et femmes.Le travail permet d'identifier des principales contraintes, inconvénients et avantages du modèle de la compétence, discutant sa viabilité sociale.
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Les règles, normes et conventions de développement durable dans la coordination des politiques publiques locales : Le cas de la région Nord – Pas de Calais / The Role of Rules, Norms and Conventions of Sustainable Development in the Coordination of Local Public Policies : The case of the Nord – Pas de Calais region

Plumecocq, Gaël 30 November 2010 (has links)
Depuis une trentaine d’années, le développement durable s’est imposé comme un référentiel dans l’action, tant privée que publique. L’exigence qu’il pose de mettre en cohérence des normes globales avec des pratiques localisées, engage la question de la coopération territoriale. Ainsi, nous tentons de voir en quoi la mise en application de stratégies de développement durable par certaines collectivités territoriales de la région Nord – de Pas de Calais, permet un meilleur traitement du problème de l’articulation micro-macro des décisions. La mobilisation de la grille de lecture des « Économies de la Grandeur » permet de montrer que cette mise en cohérence résulte du partage de représentations sur le sens d’une notion dont les approches sont très diverses. À cet égard, l’existence d’une convention de développement durable apparaît comme le signe d’un traitement adapté de l’articulation micro-macro. À partir d’analyses des discours d’une trentaine d’acteurs locaux, nous avons dégagé trois principaux résultats. 1/. Il n’existe pas de grandeur morale de la durabilité, dotée d’une légitimité propre, capable de susciter l’adhésion des individus à une action collective en faveur du développement durable. 2/. La formation d’un cadre de représentations communes émerge de la pratique des acteurs. Cette convention pragmatique prend appui sur diverses critiques du compromis du service public français. Elle élargit ainsi les grandeurs industrielle (écoefficacité) et civique (solidarité territoriale, intergénérationnelle…), à partir d’éléments propre à la cité domestique (identité territoriale). 3/. Cette convention se trouve configurée dans une nouvelle gouvernance par projets qui assure l’existence d’espace ponctuels de coopération territoriale. / For the last thirty years, sustainable development has become a reference for action that private or public decision-makers cannot ignore. Bringing forward issues of territorial cooperation, this notion emphasizes the consistency between global norms and local practices. Therefore, we assume that the implementation of sustainable development strategies in the territorial communities of the Nord – Pas de Calais Region could improve the understanding of the micro-macro decisions articulation. Using the “Economies of Worth” framework, we show that micro-macro consistency of the decisions comes from cognitive representations that are shared by the communities. This seems uneasy to set-up given the large diversity of the approaches of sustainable development. The existence of a “convention”, in the French “Economics of Conventions” sense, would mean that the problem has been properly considered by the territorial actors. Three main conclusions can be drawn from their speeches analysis. 1/. Sustainable development does not rely on a moral worth that would have a legitimate foundation on its own, enabling individual commitment to sustainable development collective actions. 2/. The shaping of collective representations, shared by the actors, rises from their sustainable development practices. This pragmatic convention relies on various criticisms of the “compromise” of the French public service. Therefore, it widens the industrial worth (eco-efficiency) and the civic worth (territorial and intergenerational solidarity), using elements from the domestic polity. 3/. This convention is set-up in a governance of public actions based on sustainable development projects, ensuring the local existence of cooperation spaces.

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