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La participation des Autochtones aux institutions démocratiques canadiennes

Dabin, Simon 08 1900 (has links)
La participation des personnes s’identifiant comme Autochtones aux institutions démocratiques du Canada (que ce soit par le vote ou par le fait de se présenter à des élections) est un sujet peu traité par la littérature scientifique. Longtemps interdite et encore critiquée par un certain nombre d’auteurs influents de la pensée décoloniale, elle connait depuis quelques temps un certain essor. La participation électorale des Autochtones vivant en réserve y est au-dessus de 50% depuis deux élections fédérales. Nous y constatons également une augmentation du nombre de candidats autochtones depuis 2008 et l’élection d’un nombre toujours plus élevé de députés autochtones à chaque élection depuis 2011. Ce renouveau participatif nous donne une occasion sans précédent de dresser un portrait de la relation complexe qu’entretiennent les Autochtones aux institutions démocratiques canadiennes et de s’interroger sur la signification de cette participation. Cette thèse par article propose à la fois une réflexion théorique et une analyse empirique en ce sens. Dans un premier article nous traitons dans une perspective théorique de la tension normative entre la participation au sein des institutions coloniales et la volonté d’autodétermination des peuples autochtones. Nous arguons que l’importance accordée à cette tension dans la littérature dépend de la conception adoptée de l’autodétermination. Dans le deuxième article nous étudions le comportement électoral des Autochtones à partir de données quantitatives. Nous soulignons l’importance du vote affinitaire afin de comprendre les préférences des électeurs autochtones. Dans le troisième article, nous traitons de la représentation des intérêts autochtones par les députés s’identifiant comme Autochtones élus sous la 42ème législature. Une analyse qualitative des interventions en chambre nous permet de souligner qu’au-delà des dimensions partisanes, les députés autochtones mettent davantage de l’avant les enjeux autochtones et le font aussi différemment, ce qui confirme le lien entre la représentation descriptive et substantive des intérêts. Nous concluons cette thèse sur le fait qu’il serait hasardeux de réduire, comme certains le font, ce renouveau de la participation des Autochtones à une forme d’assimilation ou d’acceptation de la citoyenneté canadienne. Notre thèse permet au contraire de souligner le caractère multidimensionnel de cette participation, qui s’inscrit selon nous dans un registre plus large d’activisme politique visant à défendre des identités distinctes et des intérêts propres aux peuples autochtones. / The political participation of those who identify themselves as Indigenous peoples in Canada's democratic institutions (whether through voting or running for election) is a subject that has received little attention in the scientific literature. Long banned and still criticized by many influential authors, today the political participation is a political reality. The electoral turnout of Indigenous peoples living on reserve has been above 50% since three federal elections. We also see an increase in the number of Indigenous people candidates since 2008 and the election of an ever-increasing number of Indigenous people as Members of Parliament (MPs) in each election since 2011. This phenomenon gives us an unprecedented opportunity to draw a portrait of Indigenous people’s complex relationship with Canadian democratic institutions and make sense of its signification for Canadian citizenship. This thesis by articles explores these issues from both a theoretical and an empirical perspectives. In a first article, we theoretically deal with the normative tension between Indigenous individuals’ electoral participation and self-determination. We argue that the normative tension between the two largely depends on one’s conception of self-determination as a political project. In the second article, we use quantitative data to study the electoral behavior of Indigenous peoples. We argue that beyond partisan considerations, the electoral behaviour of Indigenous communities is heavily influenced by affinity voting. In the third article, we deal with the representation of indigenous people’s interests by indigenous MPs elected under the 42nd legislature. Our qualitative analysis of speeches in the House of Commons suggests that Indigenous MPs do tend to address indigenous-related issues more frequently and do so differently than other MPs. We conclude that, contrary to many of its critiques, the participation of Indigenous communities in Canadian democratic institutions cannot be reduced to a form of assimilation or a straightforward acceptance of the rules of Canadian citizenship. This renewed engagement should instead be located within a broader political movement and collective agency in defending and promoting distinct Indigenous peoples identities and interests.
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What voting rules do citizens prefer?

Péloquin-Skulski, Gabrielle 07 1900 (has links)
Le système électoral fait de plus en plus objet de débats et de discussions au Canada et ailleurs dans le monde. Bien qu’il existe de nombreuses études sur les avantages et les inconvénients des différents systèmes électoraux, très peu d’entre elles examinent les préférences des citoyens concernant les modes de scrutin et plus particulièrement la façon dont les individus expriment leur choix sur le bulletin de vote. Dans le cadre de ce mémoire, je m’attarde aux questions suivantes : quelle façon de voter les citoyens préfèrent-ils et pourquoi ? Afin de répondre à ces questions, j'ai mené une expérience en laboratoire avec près de 200 participants dans le cadre des élections fédérales canadiennes de 2019. Les participants furent invités à voter dans une série d'élections en utilisant chacune des trois façons de voter suivantes en ordre aléatoire : scrutin à vote unique, vote par approbation et vote par rangement. Après chaque vote, les participants furent informés du résultat électoral dans leur groupe et interrogés sur leur niveau de satisfaction à l'égard de chaque façon de voter. Les résultats démontrent que les citoyens préfèrent avoir la possibilité de classer les partis plutôt que d'utiliser un scrutin à vote unique ou un vote par approbation. Les individus sont également plus susceptibles d’aimer un mode scrutin lorsqu'ils sont satisfaits des résultats de l’élection. / Debates over which electoral system would best serve the general public are on the rise in Canada and in other democratic countries. Although there exists a rich literature on the benefits and shortcomings of different electoral systems, very few studies examine citizens’ preferences regarding voting rules and the ways in which individuals can cast their vote. In this paper, I address the following questions: What voting rules do citizens prefer and why? To address these questions, I conducted a within-subject laboratory experiment with nearly 200 participants in the run up to the 2019 Canadian federal election. Participants were asked to vote in a set of elections using each of the three following types of ballots in random order: one-mark ballot, approval voting and ranked voting. After each vote, participants were informed of the election results and asked about their level of satisfaction with each voting system. The results show that citizens prefer having the option to rank order the parties rather than using a one-mark ballot or approval voting. Individuals are also more likely to favour voting rules when they are satisfied with the results of the election.
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The 2019 Canadian federal election and the Bloc québécois resurgence

Rebbani, Meissa 06 1900 (has links)
L’objectif de cette recherche est de découvrir la nature de l’appui au Bloc québécois lors des élections canadiennes de 2019. Dans le contexte de la diminution de l’appui à la souveraineté au Québec, cette recherche s’appuie sur l’hypothèse suivante : la résurgence du Bloc en 2019 peut être attribuée à la capacité du parti à transcender le clivage souverainiste-fédéraliste en réussissant à capturer l’électeur francophone moyen dans la province. En lien avec cette hypothèse, cette recherche se pose deux questions centrales : dans un premier temps, quels sont les sous-groupes d’électeurs que l’on retrouve au sein de cette coalition bloquiste et quel est le lien avec l’appartenance partisane provinciale, et dans un deuxième temps, quels facteurs et enjeux ont permis de rallier ces électeurs sous la bannière bloquiste? Cette recherche répond à ces questions en utilisant les données québécoises d’un sondage post-électoral national mené en 2019 par les professeurs Erick Lachapelle et Richard Nadeau de l’Université de Montréal et administré par la firme Léger Marketing. Les résultats de l’analyse de sondage confirment l’hypothèse de la coalition, les résultats montrant que le soutien au Bloc en 2019 était constitué de 47,1% d’adhérents du Parti Québécois et de 45,5% d’adhérents de la Coalition Avenir Québec. En outre, cette recherche révèle que si 75,5 % des péquistes ont voté Bloc en 2019, seulement 43,0% des caquistes en ont fait de même, suggérant que le Bloc a réussi à rallier une catégorie spécifique de caquistes. En somme, cette recherche révèle que ce sont les partisans nationalistes modérés de la CAQ qui ont permis la résurgence du BQ en 2019, et que l’appui au projet de loi 21 a été un facteur déterminant dans leur vote pour le BQ, alors que les partisans du PQ étaient plus fortement en appui à la souveraineté. / The goal of this research is to uncover the nature of Bloc Québécois support in the 2019 Canadian election. In the context of dwindling support for sovereignty in Quebec, this research theorizes that the resurgence of the Bloc in the 2019 election can be attributed to the party’s ability to cut across the sovereigntist-federalist divide and capture the median Francophone voter in the province. Following this, this research seeks to answer two central questions: Based on provincial party affiliation, what are the different sub-groups of voters that can be found within the 2019 BQ coalition, and what issues and factors have rallied these voters behind the Bloc? This research answers these questions using Quebec data from a nationwide post-electoral survey conducted by Professors Erick Lachapelle and Richard Nadeau from Université de Montréal in 2019 and carried out by Leger Marketing. The survey analysis results confirm the coalition hypothesis, with findings showing that 2019 Bloc Québécois support is constituted of 47,1 % of Parti Québécois adherents and 45,5 % of Coalition Avenir Québec adherents. Furthermore, this research finds that whereas 75,5% of péquistes voted for the BQ in 2019, only 43,0% of caquistes did so, showing that the party was able to capture a specific category of CAQ adherents. In sum, this research finds that it was the moderate nationalist CAQ adherents that gave the Bloc Québécois a boost in 2019, and that support for Bill 21 was a determining factor behind their vote for the BQ, whereas Parti Québécois adherents felt more strongly about sovereignty.
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Context Sensitive Civic Duty : An Experimental Study of how Corruption Affects both a Duty to Vote and a Duty to Abstain

Engström, Simon January 2021 (has links)
In this thesis I explore a novel context sensitive conceptualisation of civic duty according to which the conduct (or misconduct) of elected officials affects whether eligible voters feel either a duty to vote (DTV) or a duty to abstain (DTA). Specifically, I argue that under conditions of corruption the norm of electoral accountability may override peoples’ sense of DTV in which case they instead feel a DTA. This context sensitive account is contrasted with a Kantian account of civic duty according to which eligible voters feel a duty to always vote, regardless of contextual factors. The empirical results provides tentative support for the claim that corruption not only decreases eligible voters’ sense of DTV but also increases their sense of DTA. This thesis thus contributes not only to the advancement of the conceptualisation of civic duty in relation to voter turnout, but its results also has important implications for how the rational choice perspective approaches the cost/benefit analysis commonly associated with the voting decision. In the latter case these results indicate that abstainers too may act out of duty and can therefore be assumed to gain positive utility from their abstention. However, the possibility that abstention (just as voting) yields unique costs and benefits has to my knowledge never been acknowledged in the rational choice literature on voter turnout. I therefore conclude by presenting a novel suggestion of how the potential costs and benefits of abstention can be incorporated into the calculus of voting.
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Kvinnors politiska representation i demokratiska länder i Afrika : En kvantitativ studie relaterat till om valsystem är en bidragande faktor till en ökning av kvinnor i parlamentet. / Women's political representation in the democratic countries in Africa. : A quantitative study related to whether electoral systems are a contributing factor to the increase of women in parliament.

Safari, Freddy January 2021 (has links)
The results in previous studies indicate that the electoral system plays an important role in women's political representation. Some researchers believe that the proportional electoral system contributes to more representation of women than the majority electoral system. The proportional electoral system is considered to be the most important factor explaining the cross-border differences in women's political representation.  The aim of my research is to test whether similar results to those shown in previous studies will occur when using another method. To fulfill this purpose, I answer the following questions:Can electoral factors explain the variation in women's political representation in the democratic countries of Africa? Is there any indication that other factors are important, if so, which ones?  In this research, different factors are used as the theoretical framework and starting point. After a theoretical review, the previous studies used to explain the underrepresentation of women in politics are introduced. The results from the previous studies are then compared to the results shown in this research to see if they can explain the variation in women's representation within the democratic countries in Africa.  This study is a comparative and employs most similar system design (MSSD). The table analysis is used as a method to analyse the collected data. Consequently, the results from the previous studies are used to analyse whether the same results on the electoral system also occur in democratic countries in Africa.  The findings show that countries with proportional electoral systems have a higher proportion of women in parliament compared to countries with a majority or mixed electoral system. However, the results also show that when compared with Catholic and Anglican countries, Protestant countries have a higher percentage of women in the national parliament. The explanation for this may be since the Catholic church is more associated with a hierarchical and authoritarian culture. The results in this study also indicate that the use of gender quotas is one of the factors that affect the women's political representation, which is consistent with the results shown in previous studies.
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Growing old : population ageing and democratic representation in Canada

Vallée-Dubois, Florence 08 1900 (has links)
Le vieillissement de la population a de nombreuses conséquences sur nos sociétés, comme la transformation du marché de l'emploi, l'émergence de nouveaux besoins en termes d'immigration et la création de nouveaux modèles familiaux qui défient le modèle traditionnel. Le vieillissement de la population affecte également l'offre et la demande de certains programmes gouvernementaux, comme la santé ou les pensions de retraite. Les conséquences du vieillissement de la population sur la politique électorale et la représentation démocratique ne sont cependant pas très bien comprises. Les chercheurs qui ont recours à l'approche sociologique pour étudier différents phénomènes ne s'entendent pas tous sur les conséquences du vieillissement de la population pour la politique. D'une part, certains posent l'argument selon lequel l'âge n'est pas un facteur suffisamment important pour expliquer les différences dans l'appui aux différents partis politiques, ce qui fait en sorte que l'influence des aînés sur la politique ne peut qu'être minime. D'autre part, certains posent l'argument selon lequel les différences d'âge en termes de préférences politiques peuvent avoir une influence sur les résultats politiques. Par exemple, en participant aux élections ou en créant des groupes d'intérêt, les aînés peuvent influencer les décisions des élus. L'objectif de cette thèse est de présenter des assises théoriques et des éléments de preuves empiriques pour faire avancer ce débat. Plus précisément, cette thèse tente de répondre aux questions suivantes: Les personnes plus âgées ont-elles des préférences politiques différentes des autres groupes d'âge? Les aînés préfèrent-ils certains partis politiques? Si oui, la participation politique des aînés peut-elle mener à l'élection de ces partis? Les élus s'intéressent-ils aux enjeux qui touchent les aînés? Le cadre théorique présenté dans cette thèse m'amène à formuler une série d'arguments sur les conséquences du vieillissement de la population pour la représentation. Au niveau individuel, je pose l'argument selon lequel l'âge peut influencer la formation d'opinions politiques et affecter l'accès à certaines ressources qui sont importantes pour la participation. Cela a différentes conséquences sur les préférences politiques et la participation des différents groupes d'âge, conséquences qui peuvent se transposer sur la représentation. Premièrement, si les préférences politiques des citoyens changent en raison du vieillissement de la population, alors les élus pourraient avoir tendance à vouloir représenter ces nouvelles préoccupations citoyennes pour des raisons normatives. Deuxièmement, une plus grande participation électorale chez les aînés pourrait affecter la composition des assemblées législatives, ce qui en retour pourrait avoir des répercussions sur les décisions prises au gouvernement. Troisièmement, le taux de participation plus élevé chez les aînés pourrait créer des incitatifs pour les candidats et les politiciens d'être à l'écoute des préférences de ces citoyens. Enfin, en étant plus impliqués dans des formes non-électorales de participation (comme les groupes d'intérêts, par exemple), les aînés pourraient réussir à faire entendre leurs préoccupations par les politiciens, et ainsi influencer les décisions prises par ces derniers. Ma démonstration empirique repose sur le cas canadien et comprend trois articles. Chaque article présente des analyses qui visent à valider certains aspects du cadre théorique. Le premier article porte sur l'effet de l'âge sur les préférences en termes de dépenses publiques. Les études sur cette question ont souvent été limitées à quelques programmes gouvernementaux ou à certaines années, ce qui rend difficile de tirer des conclusions à ce sujet. Mon analyse repose sur des données canadiennes tirées de sondages d'opinion publique menés entre 1987 et 2019 lors desquels les répondants ont été amenés à se positionner sur 15 enjeux. Mes résultats démontrent que les personnes plus âgées sont plus favorables à un maintien du statu quo en termes de dépenses publiques. Ils démontrent également que les aînés sont moins favorables aux dépenses en éducation et plus favorables aux dépenses militaires et de transport. Le deuxième article analyse le comportement électoral en résidences pour aînés. Cette question fait l'objet de très peu de recherche, et ce même si le nombre de personnes qui vivent en résidences augmente à travers le monde. Dans cet article, j'ai recours aux résultats électoraux dans les bureaux scrutin lors des élections fédérales canadiennes de 2015 et de 2019 pour analyser les différences dans la participation et le vote entre ces bureaux de scrutin et les autres bureaux de scrutin. Mes résultats confirment que la participation électorale est plus élevée dans les résidences pour aînés, tout comme l'appui aux partis conservateur et libéral. L'appui au NPD est pour sa part plus faible en résidences pour aînés. Ces différences sont quelque peu surprenantes, puisque le parti libéral n'était en général pas très populaire auprès des aînés en 2015 et en 2019. Les personnes âgées étaient aussi beaucoup plus défavorables au NPD que ce qui transparaît dans l'analyse des résidences pour aînés. Pour expliquer ces résultats, j'analyse les données d'un sondage mené auprès du personnel de résidences pour aînés pour savoir si certains partis ont plus souvent visité ces résidences que d'autres lors de la campagne de 2019. Je présente également les résultats d'entrevues menées auprès d'employés de partis politiques fédéraux. Bien que tous les partis aient un intérêt marqué envers les résidences pour aînés lors des campagnes, il semble que le parti libéral ait visité un plus grand nombre de résidences en 2019, surtout dans les provinces clés. Le dernier article analyse la représentation des aînés à travers les débats parlementaires. L'association entre le contenu des discours parlementaires et les caractéristiques des citoyens a surtout été étudié en ayant recours à un seul enjeu ou en se penchant sur un segment des débats, comme les périodes de questions. Dans cet article, j'ai recours à l'ensemble des débats parlementaires canadiens entre 1988 et 2015 pour analyser la correspondance entre le contenu des discours et les caractéristiques des citoyens. Pour ce faire, je présente de nouveaux dictionnaires crées à partir de l'index des Hansards. Ces dictionnaires contiennent des expressions qui me servent à identifier les mentions de trois enjeux dans les débats: l'immigration, le chômage et les enjeux liés aux aînés. Les résultats confirment que les élus parlent de l'immigration et du chômage lorsque ces enjeux concernent leurs citoyens. Or, les représentants élus dans des circonscriptions plus âgées ne discutent pas davantage des enjeux liés aux aînés. Enfin, les analyses démontrent que les élus plus âgés discutent d'enjeux liés aux aînés davantage que les autres députés, ce qui pourrait indiquer l'existence de représentation descriptive. Dans la conclusion, j'aborde différents mécanismes qui pourraient expliquer la faible association entre l'âge des citoyens et l'attention portée aux enjeux liés aux aînés par les députés canadiens. J'y aborde également les implications théoriques de chaque chapitre empirique pour l'étude du comportement politique, de la représentation et de la politique législative au Canada et ailleurs au monde. En présentant un cadre théorique original pour expliquer la représentation des aînés dans le contexte du vieillissement de la population, cette thèse contribue à créer de nouvelles opportunités pour les chercheurs qui s'intéressent aux liens entre l'âge et la politique. / The consequences of population ageing are manifold. They include transformations to the labour market, changing needs in terms of immigration and modifications to the traditional family structure. Population ageing also influences the demand for and provision of certain government services, like health care or old-age pensions. What is less clear, however, is whether the social changes brought about by population ageing also have implications for electoral politics and democratic representation. In fact, proponents of the sociological approach in political science do not all agree on the repercussions of population ageing for politics. On the one hand, some argue that age-group cleavages in party preferences are generally insignificant, so seniors, even though they are forming an increasingly large group of voters in many democracies, are unlikely to have an impact on electoral politics or policy output. On the other hand, others argue that age differences in policy preferences can actually affect policy decisions; for example, through electoral participation or interest group mobilization. The goal of this dissertation is to develop theoretical foundations and offer new pieces of evidence to advance this debate, thus contributing to the field of research on age and politics. More precisely, this dissertation tries to answer the following questions. Do older people have different policy preferences, when compared to younger people? Do seniors have a preference for some parties over others? If so, can the participation of older people in the democratic process contribute to the electoral success of these parties? Do elected representatives pay attention to the interests of their senior constituents? The theoretical framework presented in this dissertation leads to a number of arguments about the repercussions of population ageing for democratic representation. At the individual level, I argue that age can shape both the formation of political opinions and access to resources that influence political participation. This leads to different patterns of policy preferences and participation in older versus younger voters, which can have four implications for democratic representation. First, there can be a direct association between aggregate policy preferences and policy output. Some representatives may simply want to fulfill their normative role and be responsive to changing citizen preferences brought about by population ageing. Second, higher levels of electoral participation by older groups of citizens have the potential to influence descriptive representation, which can itself affect policy output. Third, these higher levels of participation create electoral incentives for political candidates to be attentive to older voters. Finally, by getting involved in different forms of non-electoral political participation, members of older age groups increase their opportunities to be in contact with politicians. This can enhance the importance of seniors' issue preferences in the eyes of representatives, thus fostering political responsiveness on these issues. The empirical demonstration relies on the Canadian case and takes the form of three articles. Each article presents pieces of evidence to validate specific aspects of the theoretical framework. The first article addresses the question of whether seniors hold different attitudes towards government spending than younger people. The literature on age and public spending preferences has been limited to a few policies or to short periods of time, which makes it difficult to draw comprehensive inferences about life cycle changes in opinions towards government expenditures. Using Canadian public opinion surveys between 1987 and 2019 that asked respondents to position themselves on fifteen policies, I find that older people are generally more favourable to the status quo when it comes to government spending. I also find that support for education spending decreases extensively over the life cycle, while support for spending on defence and transportation is more widespread in older age. The second article investigates political behaviour in seniors' residences. This question is largely under-studied, even though the number of people living in retirement communities or long-term care facilities is increasing in many countries. In this article, I rely on electoral results and polling station location data from the 2015 and 2019 Canadian federal elections to show that voters of seniors' residences vote more than other Canadians, and are significantly more supportive of the Conservative and Liberal parties. Moreover, as compared to other voters, voters of seniors' residences are somewhat less likely to support the New Democratic Party, but this difference is small. The disparities between party vote shares in seniors' residences and other polling stations are surprising, because older people in the general population were not largely supportive of the Liberals in 2015 and 2019. Seniors were also a lot less likely to vote for the NDP. To explain these results, I analyse data from an original survey conducted with the personnel of seniors' residences and qualitative data obtained from interviewing campaign workers. Evidence confirms that all parties are interested in visiting seniors' residences, but Liberal candidates visited a larger number of them ahead of the 2019 election, especially in battleground provinces. The third article analyzes the representation of seniors through parliamentary speeches. The association between the content of parliamentary speeches and constituency interests has mainly been studied using single issues or by analysing types of debates when legislators are less constrained by their parties, like parliamentary questions. In this article, I use a comprehensive set of parliamentary text corpora from the Canadian House of Commons to analyse congruence between the content of MPs' speeches and constituents' characteristics. To do so, I create an original topic dictionary based on the index of the Hansards to identify mentions of three policy issues in the debates: immigration, unemployment and seniors' issues. Results show that legislators are responsive to locally-relevant concerns when debating immigration and unemployment, but not when it comes to seniors' issues. However, results confirm that older representatives discuss seniors' issues more than younger representatives, which hints at the existence of descriptive representation. In the concluding chapter, I present potential explanations for the weak responsiveness of MPs to senior constituents. I also discuss the implications of each empirical chapter for the democratic representation of seniors, and explain how the dissertation contributes to the study of political behaviour, representation, and legislative politics in Canada and in the comparative context. By developing an original theoretical framework for the representation of seniors in the context of population ageing, this dissertations opens up new avenues of research on age and politics.
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[en] ELECTIONS AND DATA: CONSOLIDATION OF DATA-DRIVEN CAMPAIGNS IN BRAZIL AND CHALLENGES OF THE ELECTIORAL LEGISLATION TOWARDS PERSONAL DATA PROTECTION / [pt] ELEIÇÕES E DADOS: A CONSOLIDAÇÃO DAS CAMPANHAS ORIENTADAS POR DADOS NO BRASIL E OS DESAFIOS DA LEGISLAÇÃO ELEITORAL NA TUTELA DOS DADOS PESSOAIS

NATALIA DE ANDRADE PENQUE 14 December 2023 (has links)
[pt] As novas tecnologias da informação e comunicação, associadas à perda de protagonismo das mídias de massa tradicionais, impuseram às campanhas eleitorais novas formas de estruturação, de modo a atender às demandas de uma população cada vez mais habituada a consumir informação de forma rápida e simplificada. A necessária reprogramação da comunicação política fez surgir o que se entende como campanhas orientadas por dados, caracterizadas pela utilização de grandes volumes de dados pessoais na elaboração das estratégias de propaganda eleitoral. No Brasil, a positivação do impulsionamento de conteúdo on-line, em conjunto com a prática de difusão em massa de conteúdo eleitoral por aplicativos de mensagens instantâneas – observada de forma contundente nas eleições de 2018 – indicam a consolidação das campanhas orientadas por dados no cenário político-eleitoral nacional e as recentes reformas na Lei de Eleições revelam a intenção do legislador em adequar o regramento eleitoral à nova realidade das campanhas. As alterações legislativas, no entanto, não vieram acompanhada na necessária preocupação em promover uma ampla atualização da legislação eleitoral para fazer frente aos riscos que as práticas adotadas pelas campanhas orientadas por dados podem acarretar ao processo democrático, principalmente no tocante à autonomia do eleitor e à proteção de dados pessoais, demandando maiores estudos sobre o tema. / [en] New informational and communication technologies associated with traditional mass media s faltering prominence precipitated new methods of structuring electoral campaigns to meet the demands of a population increasingly used to consuming information in a fast and simplified way. The required reprogramming of political communication gave rise to what are understood as data-driven campaigns,characterized by the use of large volumes of personal data to drive electoral propaganda strategies. In Brazil, the legalization of online content boosting, along side mass dissemination of electoral content through instant messaging applications – strikingly observed in the 2018 elections – indicate the consolidation of data-driven campaigns inthe national political-electoral environment. Further, recent reforms in the Electoral Lawreveal legislators intent to adapt electoral rules to the new reality presented by these campaigns. The changes, however, were not accompanied by a much-needed, broader investigation and update of the electoral legislation to confront the risks that these data driven campaign practices bring to the democratic process, especially with regard to voter autonomy and protection of personal data.
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Les partis politiques de droite sont-ils favorisés par le suffrage féminin au Canada et au Québec

Vandewalle, Virginie 08 1900 (has links)
Pendant la période de la Première Guerre mondiale, les démocraties ont commencé à accorder le droit de vote aux femmes. Bien qu’il existe certaines exceptions ayant permis aux femmes de voter partiellement ou provisoirement avant 1893, les femmes n’étaient pas officiellement autorisées à voter avant cette date. Au Québec, ce droit n'a été accordé qu'en 1940, ce qui en a fait la dernière province canadienne à accorder le droit de vote aux femmes. Cela soulève des interrogations concernant l’impact de ce retard sur les résultats électoraux en faveur des partis politiques de droite. Ce mémoire entreprend d'évaluer l'impact de l'obtention du droit de vote des femmes sur les résultats électoraux, avec une attention particulière portée sur la province du Québec. Ce mémoire se base sur l’hypothèse postulant que l'obtention du suffrage féminin augmente le soutien aux partis politiques de droite. Cette hypothèse découle d'un cadre théorique plus large envisageant d'autres possibilités, telles que le fait que les femmes pourraient soutenir les partis progressistes ou adopter un comportement politique similaire à celui des hommes engendrant aucune différence dans les résultats du vote. La préférence pour s’attarder aux partis de droite est justifiée par les valeurs et l'influence de la religion catholique au Québec. Deux types d’analyses sont présentées dans ce mémoire, l'une visant à établir si le droit de vote des femmes a eu un impact sur le soutien aux partis de droite à travers les provinces canadiennes, alors que l'autre porte sur le Québec uniquement. L’analyse portant sur les provinces canadiennes utilise des données couvrant la période de 1897 à 1960 alors que la deuxième analyse se concentre sur le Québec en examinant les circonscriptions entre 1927 et 1960. À l’échelle des provinces canadiennes, l'élargissement du droit de vote des femmes semble lié à un déclin du soutien envers les partis de droite. Toutefois, les résultats de l'analyse effectuée au Québec révèlent une tendance opposée au niveau des circonscriptions : les élections qui ont suivi l'obtention du droit de vote ont engendré un soutien accru envers les partis de droite, principalement l'Union nationale. Ainsi, l'hypothèse ne se confirme que dans le contexte spécifique du Québec. / During the period of World War I, democracies began to grant women the right to vote. Although there were some exceptions that allowed women to vote before partially or provisionally 1893, women were not officially allowed to vote before that date. In Quebec, this right was not granted until 1940, making it the last Canadian province to grant women the right to vote. This raises questions about the impact of this delay on the electoral results in favor of right-wing political parties. This dissertation undertakes to evaluate the impact of obtaining the right to vote for women on electoral results, with particular attention paid to the province of Quebec. This thesis is based on the hypothesis postulating that obtaining female suffrage increases support for right-wing political parties. This hypothesis arises from a broader theoretical framework considering other possibilities, such as that women might support progressive parties or engage in similar political behavior to men resulting in no difference in voting outcomes. The preference to focus on right-wing parties is justified by the values and influence of the Catholic religion in Quebec. Two types of analyzes are presented in this dissertation, one aimed at establishing whether women's right to vote had an impact on support for right-wing parties across the Canadian provinces, while the other focuses on Quebec. uniquely. The analysis relating to the Canadian provinces uses data covering the period from 1897 to 1960 while the second analysis focuses on Quebec by examining the constituencies between 1927 and 1960. At the level of the Canadian provinces, the expansion of the right women's voting rate appears linked to a decline in support for right-wing parties. However, the results of the analysis carried out in Quebec reveal an opposite trend at the constituency level: the elections which followed obtaining the right to vote generated increased support for right-wing parties, mainly the Union Nationale. Thus, the hypothesis is only confirmed in the specific context of Quebec.
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Cadrage de l’enjeu des changements climatiques par les partis politiques au Canada : le cas de l’élection fédérale de 2019

Abdelaziz, Remag 12 1900 (has links)
Depuis plusieurs décennies, le Canada tente de mettre en place des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), dans le but de lutter contre les changements climatiques. Cet enjeu a gagné en importance pour les électeurs de telle manière que tous les partis, peu importe leur orientation politique, doivent maintenant l’aborder lors des campagnes électorales. Ce mémoire se penche sur les élections fédérales canadiennes de 2019 afin d’analyser la manière dont les partis politiques d’orientations idéologiques différentes ont cadré l’enjeu des changements climatiques. Il est indispensable de comprendre que l’enjeu des changements climatiques était un enjeu incontournable lors de ces élections. En ce sens, le Parti libéral, le Parti conservateur, le Parti vert, le Bloc Québécois et le Nouveau Parti démocratique ont dû converger vers cet enjeu et le cadrer afin de maximiser leurs gains (ou de minimiser leurs pertes). Afin d’analyser les cadres privilégiés par les partis politiques d'orientations idéologiques différentes pour discuter des changements climatiques au Canada, une analyse de contenu sera effectuée sur les programmes électoraux des principaux partis lors de l’élection fédérale de 2019 au Canada. Ce mémoire, principalement basé sur les concepts de convergence, de cadrage et d’idéologie politique a révélé que malgré la convergence générale des partis politiques à aborder l’enjeu des changements climatiques, des distinctions notables ont émergé. Effectivement, en fonction de leurs orientations idéologiques, les partis politiques ont adopté des approches distinctes pour aborder la question climatique. Ainsi, nos résultats ont démontré d’une part que l’enjeu des changements climatiques est véritablement devenu un enjeu majeur de la politique canadienne. D’autre part, ils ont mis en lumière le fait que tous les partis politiques ont tenté de répondre à ces défis causés par cet enjeu tout en respectant leurs orientations idéologiques. / For several decades, Canada has been trying to implement policies to reduce greenhouse gas (GHG) emissions, with the aim of combating climate change. This issue has gained in importance for voters to such an extent that all parties, regardless of their political orientation, must now address it during electoral campaigns. This master thesis looks at the 2019 Canadian federal elections in order to analyze the way in which political parties of different ideological orientations framed the issue of climate change. It is essential to understand that the issue of climate change was an unavoidable issue during these elections. In this sense, the Liberal Party, the Conservative Party, the Green Party, the Bloc Québécois and the New Democratic Party had to converge on this issue and frame it in order to maximize their gains (or minimize their losses). In order to analyze the frameworks favored by political parties of different ideological orientations to discuss climate change in Canada, a content analysis will be carried out on the electoral platforms of the main parties during the 2019 federal election in Canada. This thesis , mainly based on the concepts of convergence, framing and political ideology, revealed that despite the general convergence of political parties in addressing the issue of climate change, notable distinctions emerged. Indeed, depending on their ideological orientations, political parties have adopted distinct approaches to addressing the climate issue. Thus, our results demonstrated on the one hand that the issue of climate change has truly become a major issue in Canadian politics. On the other hand, they highlighted the fact that all political parties tried to respond to these challenges caused by this issue while respecting their ideological orientations.
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Ancient wisdom, modern choices : the confucian influences on political attitudes and behaviors

Liang, Baowen 02 1900 (has links)
La recherche sur le comportement politique a souvent privilégié les données provenant des cultures occidentales, mais cette approche risque d’occulter les subtilités du comportement humain en dehors de ce cadre. Les chercheurs risquent ainsi de tomber dans le piège de généraliser à partir de contextes spécifiques, ce qui peut conduire à des conclusions erronées. Cette thèse aborde cette problématique en examinant les attitudes et les comportements politiques en Asie de l’Est à travers le prisme de la culture confucéenne. Son objectif principal est d’interroger certaines idées établies sur le comportement politique afin d’évaluer leur pertinence au-delà des frontières occidentales. Cette thèse est composée de trois chapitres empiriques distincts. Chacun d’entre eux aborde un domaine spécifique où la culture peut exercer son influence. Le premier chapitre empirique (chapitre 2) se penche sur le biais de négativité dans les attitudes des citoyens envers l’autorité politique. Il est bien établi que les évaluations politiques des citoyens sont plus fortement influencées par des perceptions négatives que positives des caractéristiques, des événements et des résultats politiques. Dans ce chapitre, j’avance l’idée que la culture joue un rôle crucial mais souvent sous-estimé dans ces biais de négativité. Une analyse multiniveau utilisant la World Values Survey (WVS) met en lumière que le biais de négativité dans la satisfaction à l’égard des gouvernements nationaux diminue à mesure que le niveau de collectivisme dans une société augmente. En outre, j’explore l’impact des valeurs culturelles au niveau individuel en m’appuyant sur les données de l’Asian Barometer Survey (ABS). En accord avec les résultats de la WVS, je constate que le collectivisme atténue l’asymétrie négative-positive lorsque les citoyens évaluent l’autorité politique en fonction des performances gouvernementales. Ces découvertes soulignent l’importance de la prudence lorsqu’il s’agit de généraliser le biais de négativité comme un modèle décrivant uniformément les attitudes des citoyens envers l’autorité politique à travers le monde. Le deuxième chapitre empirique (chapitre 3) plonge dans le phénomène du biais de négativité dans la construction de la confiance généralisée, soit la confiance que les individus accordent aux membres de la société. Les études antérieures ont démontré que la confiance est relativement facile à ébranler, mais difficile à instaurer. Toutefois, je soutiens dans ce chapitre que la littérature sur le biais de négativité est ancrée dans des hypothèses individualistes et néglige les contextes collectivistes. À travers une expérience en ligne préenregistrée réalisée en Chine, je constate que l’exposition à des informations négatives sur le manque de fiabilité d’autres membres de la société a un impact plus marqué sur la confiance généralisée que l’exposition à des informations positives équivalentes sur la fiabilité de ces individus. Cependant, l’effet asymétrique de l’information sur la confiance est conditionné par les valeurs culturelles auto-attribuées par les participants. Les individus aux valeurs collectivistes élevées montrent moins de biais de négativité dans le processus de formation de la confiance. Ces résultats éclairent le rôle de la culture dans la compréhension de la dynamique de la confiance et appellent à une exploration plus approfondie des influences culturelles sur le biais de négativité. Le troisième chapitre empirique (chapitre 4) explore l’écart de participation électorale entre hommes et femmes. En Asie de l’Est, la participation politique des femmes n’a pas évolué au même rythme que le développement économique de la région. Cet écart est souvent imputé à l’influence de la culture confucéenne qui met l’accent sur la hiérarchie, l’ordre et l’obéissance. Toutefois, ce chapitre nuance cette perspective en mettant en avant comment certains aspects du Confucianisme, tels que la méritocratie, peuvent en réalité renforcer le rôle des femmes dans la société moderne en Asie de l’Est. Centré sur le contexte chinois, notamment sur l’institution historiquement significative du système d’examen civil (keju) basée sur Confucius, ce chapitre met en lumière l’impact durable des héritages méritocratiques sur les comportements contemporains. À l’aide de données provenant d’archives historiques et de la China General Social Survey, je découvre une corrélation négative entre les performances des ancêtres d’une préfecture aux examens keju et l’écart entre les sexes dans la participation aux élections villageoises contemporaine. Cette thèse contribue à notre compréhension de la relation entre la culture et l’engagement politique des citoyens. En se concentrant spécifiquement sur l’Asie de l’Est, cette étude représente l’une des rares investigations visant à étudier empiriquement l’influence culturelle sur les attitudes et les comportements politiques dans cette région. En plaidant en faveur d’une recherche qui va au-delà des échantillons “WEIRD”, elle ouvre la voie à de futures investigations dans des contextes globaux, ce qui permettra de développer des perspectives plus inclusives et nuancées dans le domaine de la recherche sur le comportement politique. / The political behavior literature has traditionally centered on data from Western cultures, but this tendency risks overlooking the complexities of human behavior outside the Western sphere. Researchers might fall into the trap of the exception fallacy when they propose generalized theory based on specific contexts. This dissertation addresses this issue by examining political attitudes and behaviors in East Asia through the lens of the Confucian culture. Its primary aim is to interrogate established theories of political behavior to determine their applicability beyond Western contexts. This dissertation is composed of three distinct empirical chapters. Each examines a specific domain where culture may exert its influence. The first empirical chapter (Chapter 2) investigates the negativity biases in citizens’ attitudes toward the political authority. In particular, we know that citizens’ political evaluations tend to be more strongly influenced by negative than positive perceptions of traits, events and policy outcomes. In this chapter, I argue that culture is a significant yet understudied correlate of negativity biases. A multilevel analysis using the World Values Survey (WVS) demonstrates that the negativity bias in national government satisfaction weakens as a society’s level of collectivism is higher. Next, I explore the effect of cultural values at the individual level with data from the Asian Barometer Survey (ABS). In line with the results from the WVS, I find that collectivism reduces the negative-positive asymmetry when citizens evaluate the incumbent authority on the basis of government performance. These results invite more caution when taking negativity biases as a general pattern that describes citizens’ attitudes toward political authority everywhere. The second empirical chapter (Chapter 3) examines the phenomenon of negativity bias in the formation of generalized trust, the trust that individuals have in the members of society. Previous research demonstrates that generalized trust is relatively easy to destroy but challenging to create. In this chapter, I argue that the negativity bias literature is based on individualist assumptions and overlooks collectivist contexts. Using a preregistered online experiment conducted in China, I find that receiving negative information about the untrustworthiness of other social members has a more profound impact on generalized trust than receiving comparable positive information about their trustworthiness. Nevertheless, the asymmetric effect of information on trust is contingent on participants’ self-rated cultural values. Individuals with higher collectivist values tend to exhibit less negativity bias in trust development. These results shed light on the role of culture in understanding the dynamics of trust formation and call for further exploration of cultural influences on negativity biases. The third empirical chapter (Chapter 4) explores the gender gap in electoral participation. East Asian women’s political participation has not kept pace with the region’s economic development. This discrepancy is often attributed to the influence of Confucian culture, which emphasizes hierarchy, order, and obedience. This chapter nuances this perspective by highlighting how certain elements of Confucianism, such as meritocracy, may actually empower modern-day East Asian women. This chapter focuses on the Chinese context, particularly the historically significant Confucian-based meritocratic institution known as the civil examination system (keju). I argue that historical meritocratic legacies can have a lasting impact on contemporary behavior, specifically by reducing the gender gap in political participation in local village elections. Using data from historical archives and the China General Social Survey, I find a negative correlation between the performance of a prefecture’s ancestors in the keju exams and the gender gap in village election turnout among present-day respondents. This dissertation contributes to the understanding of the relationship between culture and political attitudes and behavior. In particular, this study represents one of the few investigations aimed at empirically studying the cultural influence on political attitudes and behaviors in this region. By advocating for research beyond “WEIRD” samples, it sets the stage for future endeavors that embrace global contexts and fosters more inclusive and nuanced perspectives in political behavior research.

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