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Le système énergétique européen : européanisation, préférences nationales et contraintes institutionnelles / The European energy system : Europeanization, national preferences and institutional constraints

Crisan, Adina 14 December 2015 (has links)
Thèse confidentielle jusqu'au 14/12/2019. Notre thèse s’intéresse à l’européanisation du système énergétique européen. Par système énergétique européen, nous comprenons un ensemble de 28 politiques nationales, construites dans un cadre normatif européen régi par le principe de primauté du droit communautaire. Dans ce système énergétique, nous nous sommes focalisés sur la question de la sécurité énergétique. Notre recherche a démontré que l’européanisation par la norme fonctionne. / Confidential PhD thesis. Our research focused on the Europeanisation of the European energy system. By European energy system, we understand a set of 28 national policies, built in a European normative framework governed by the principle of primacy of EU law. In this energy system, we focused on the issue of energy security. Our research has shown that normative Europeanisation works.
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La démocratisation par l’européanisation. Les transformations de la culture politique et du phénomène partisan dans la Roumanie postcommuniste / Democratization through Europeanization.Transformations of Political Culture and of the Partisan Phenomenon in Post-communist Romania

Mikola, Clara-Ioana 27 September 2019 (has links)
Le processus d’européanisation invite la Roumanie postcommuniste à redéfinir sa culture politique. Bien qu’inachevé, il provoque la mise en place des mécanismes de rétraction du politique. Le déclin contemporain de la démocratie représentative ainsi que de l’engagement partisan, nous invitent à repenser la relation « démocratie – européanisation ». Tant que les conditions ne sont pas réunies pour une démocratisation de l’Union européenne, elles ne le seront pas pour l’amélioration de l’exercice démocratique des Etats qui la composent. L’implantation d’une culture démocratique en Roumanie est endiguée par le manque de compréhension du Politique, mais aussi par l’entrée en post-démocratie d’une culture dont les racines sont paternalistes et clientélaires. Le passage d’une incompréhension du politique à l’impolitique trace les contours d’une culture qui a du mal à se définir. Avant d’être un régime, la démocratie est une culture des valeurs. Cette étude traite de la démocratie comme culture ainsi que des barrières qui empêchent sa transposition dans la Roumanie postcommuniste. Nous allons interroger la manière roumaine de se construire comme société. L’apport de la sociologie historique et de l’anthropologie à la compréhension de la culture politique postcommuniste roumaine reste non seulement important, mais crucial. Il nous permet de percer les différences de trajectoire des partis Social Démocrate – PSD et National Libéral – PNL suite à l’intégration européenne. Notre travail cherche à regarder la culture politique roumaine en miroir de celle européenne, prenant acte de la difficulté à sortir de soi. Une Roumanie européanisée et démocrate dévient plus fictive que jamais. L’européanisation n’améliore pas la qualité de l’exercice démocratique. Prisonnière de la continuité des élites qui entretiennent un lien étroit avec le passé, la culture politique roumaine parle plus de continuité que de rupture. L’européanisation n’entraîne pas la Roumanie au passage d’un régime communiste à un régime démocratique, mais à celui d’un communisme national à une démocratie nationale. Les cadres politiques postcommunistes restent producteurs d’idéologie à partir de l’imitation du modèle européen pour redonner un sens à l’action politique. Pourtant, chaque instant ne vaut pas l’imitation, mais aussi de la création. / The Europeanization process invites post-communist Romania to redefine its political culture. Although incomplete, it causes the setting up of retraction mechanisms of politics.The contemporary decline of the representative democracy and of the partisan engagement invites us to redefine the relationship between « Democracy and Europeanization ». As long as the conditions for democratization of the European Union are not settled, they will not aim at the improvement of the democratic exercise of the States that compose it. The establishment of a democratic culture in Romania is impeded by the lack of understanding Politics, but also by the entry into the post-democracy era of a culture whose roots are paternalistic and clientelist. The transition from misunderstanding politics to impolitic traces the contours of a culture that has difficulty in defining itself. Before being a regime, democracy is a culture of values. This study deals with democracy as culture and the barriers that prevent its transposition into postcommunist Romania. We will question the Romanian way of building itself as a society. The contribution of historical sociology and anthropology to the understanding of Romanian postcommunist political culture remains not only important, but crucial. It allows us to understand the differences between the main Romanian political parties: The Social Democrats (PSD) and The National Liberals (PNL) following European integration. Our study seeks to analyze the Romanian political culture as reflected in European culture, taking note of the difficulty of getting out of itself. A Europeanized and democratic Romania becomes more fictitious than ever. The Europeanization process does not improve the quality of the Romanian democratic exercise. Prisoner of its neo-communist elites who maintain a close link with their past, the Romanian political culture is built between continuity and change. Europeanization does not involve Romania in the transition from a communist regime to a democratic one, but from national communism to national democracy. Post-communist Romanian political parties imitate the European model. Their main goal is to give meaning to their political action. Yet, every moment does not mean imitation, but also innovation.
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Genèse et évolution de la culture de la coopération militaire européenne : l'armement (1948-2006)

Viau, Marc André January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La carrière publique de la consolidation des garanties d'indépendance de la justice : un phénomène social et politique dans la Roumanie post-communiste

Coman, Ramona 07 May 2008 (has links)
Il y a un siècle, en 1903, un jeune étudiant roumain présentait à la Faculté de droit de l’Université de Paris une dissertation intitulée « Etude sur la magistrature roumaine ». Son travail s’attachait à montrer « la crise de l’institution judiciaire » ainsi que les nombreux « espoirs de réformes (…) pour constituer une magistrature capable de rendre tous les services nécessaires à la stabilité et au progrès » du pays. Descriptive et normative, cette thèse se terminait par la phrase suivante : « Nous courrons à l’abîme, à l’écroulement de nos institutions et de nos lois (…) et cela justement parce que nous n’avons pas su assurer à notre magistrature l’indépendance nécessaire pour la défense et pour le châtiment ». La présente dissertation se situe certes dans la prolongation de cette recherche, mais ce n’est pas le désir de la continuer qui justifie notre intérêt pour la réforme de la justice dans le contexte de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne. Un siècle plus tard, d’autres raisons nous ont poussée à convertir une question médiatisée en problématique de recherche en science politique. Dans les années 2000, le processus de « retour à l’Europe » de la Roumanie a été sérieusement ralenti. La crise de l’institution judiciaire roumaine était d’une actualité évidente. Elle se présentait, d’ailleurs, comme le dernier bastion de résistance aux changements imposés par la transition vers la démocratie et par la nécessité de s’adapter aux exigences formulées par l’Union européenne. Devant une littérature récente qui met l’accent sur l’exceptionnalisme du communisme et du post-communisme roumain, la question qui a stimulé au départ notre réflexion a été de savoir comment et pourquoi ce pays, dont les réformes sont lentes et difficiles, s’adapte aux exigences de l’Union européenne. A partir de cet encadrement générique, quelques précisions méthodologiques s’imposent. Construire un objet scientifique consiste d’abord à réaliser une mise en problématique de la réalité que l’on souhaite observer et analyser. Dans le cas qui nous intéresse, ce qu’on appelle « la réforme de la justice » est un champ d’action publique extrêmement vaste, mais ce qui fédère les différentes mesures de réforme est leur finalité : une indépendance plus affirmée de l’institution judiciaire vis-à-vis du pouvoir politique. Que doit-on expliquer et en quoi doit consister l’explication lorsque l’on veut comprendre et expliquer une réforme dans ce domaine ? Pour nous, l’exercice de reconstruction de l’émergence et du développement de ce processus législatif consiste à mettre en lumière à la fois ses étapes et ses phases, mais aussi les interactions entre des facteurs qui accélèrent ou freinent le mouvement de réforme. Cette dissertation traite de la façon dont la consolidation des garanties d’indépendance de la justice a été envisagée comme problème public dans la Roumanie post-communiste, des significations ainsi que des réponses politiques et institutionnelles qui ont été données à travers le temps à ce problème. La dissertation se propose de voir comment et dans quelles conditions on passe, lors de l’adhésion à l’UE, d’une justice « aveugle » et asservie au pouvoir politique vers ce qu’un magistrat qualifiait récemment de « paradis de la démocratie de la magistrature ». Cette première opération de problématisation s’est poursuivie par la formulation d’une série d’hypothèses. Comme toute étude sur le policy change se focalise sur un ou plusieurs facteurs explicatifs, au départ, nous avons envisagé d’analyser cette décision politique dans une double perspective : comme l’effet de la conditionnalité de l’Union européenne et comme le résultat de la compétition partisane. Au fur et à mesure que la vérification de ces deux hypothèses avançait, nous en avons testé une 3ème à partir de laquelle nous avons analysé la consolidation des garanties d’indépendance de la justice comme le résultat de la compétition des acteurs nationaux dans la définition politique et sociale du secteur à réformer. Nous avons opérationnalisé ces 3 hypothèses en utilisant des concepts propres à trois littératures distinctes : le néo-institutionnalisme historique, la littérature sur l’européanisation et l’approche cognitive des politiques publiques. Précisons d’abord que cette recherche a été commencée dans le contexte d’un apparent « renouveau » conceptuel dans l’étude des transformations post-communistes. Vers la fin des années 1990, la littérature sur l’européanisation lançait de nouvelles pistes de recherche et offrait de nouveaux outils d’analyse et hypothèses de recherche. C’est dans cette perspective que nous avons inscrit notre réflexion en postulant que dans l’étude de la consolidation des garanties d’indépendance de la justice en Roumanie, l’Union européenne met la question de l’indépendance de la justice à l’agenda du pays et qu’elle impulse le changement par un large éventail de mécanismes d’européanisation. Ensuite, une deuxième hypothèse a été formulée - centrée sur le rôle des élites politiques nationales - pour expliquer la résistance au changement. Si par le rôle de l’UE on se proposait d’expliquer le changement, la lenteur de la réforme de l’institution judiciaire résultait à nos yeux de l’absence au niveau national d’une matrice cognitive et normative qui conduise à un renouveau de l’institution judiciaire. Mais, le test de ces deux hypothèses a révélé un certain nombre de surprises. La première survalorisait le rôle de l’UE, la portée de sa conditionnalité et des mécanismes d’européanisation tandis que la deuxième minimalisait le rôle du législateur roumain et la modernité de sa réflexion sur une indépendance plus affirmée de l’institution judiciaire. Qui plus est, en formulant ces deux hypothèses, la recherche se focalisait uniquement sur la période post-communiste. La longue durée était écartée et le processus de réforme était analysé comme une réponse des élites politiques de Bucarest à un paquet de normes prédéfinies à Bruxelles. Nous avons observé que, d’une part, il fallait « faire de l’histoire » pour comprendre le changement, car la méconnaissance du passé de l’organisation judiciaire roumaine nous empêchait d’avancer dans la compréhension du présent et que, d’autre part, les deux axes d’analyse - la conditionnalité de l’UE et les réponses données par les élites politiques de Bucarest – s’avéraient insuffisantes pour comprendre l’émergence et le développement de cette politique publique. En testant ces deux hypothèses, combinées avec la prise en considération de la longue durée, nous sommes arrivée à un ensemble de conclusions dont les plus importantes sont les suivantes : Premièrement, le chapitre consacré à l’histoire moderne de l’institution judiciaire roumaine permet d’observer que les dysfonctionnements actuels de la justice sont similaires à ceux signalés par les élites politiques et judiciaires roumaines à la fin du 19ème siècle, et pointés justement par ce docteur de 1903. La réforme de la justice, dans le sens qu’on lui donne en 2004, est exigée depuis 1859. En dépit de la reprise de modèles d’organisation politique occidentaux, la création de la Roumanie moderne est la période de la formation et de la reproduction d’un pattern institutionnel qui ne sort pas l’institution judiciaire de son archaïsme et de son retard. Dans une perspective néo-institutionnaliste, nous pouvons dire que l’institution judiciaire roumaine connaît deux points de bifurcation : l’instauration du communisme et sa chute en 1989. L’institution judiciaire a fait l’objet d’une longue série de réformes, plus ou moins ambitieuses, mais qui n’ont jamais été à la hauteur des attentes sociales ou politiques. La deuxième série de conclusions se rapporte au rôle des élites politiques post-communistes, les principaux acteurs qui participent à la redéfinition du cadre institutionnel roumain. Après 1989, leur vision normative sur le rôle et le fonctionnement de l’institution judiciaire s’impose. En 1992, une large majorité politique soutient la reprise du modèle d’organisation judiciaire instauré lors de la création de la Roumanie moderne, modèle largement critiqué à l’époque pour l’étendue des prérogatives du pouvoir exécutif en matière d’administration de la justice. Malgré le fait que l’indépendance de la justice s’impose comme un thème central des répertoires critiques de la politique, malgré les recommandations formulées par les organisations internationales qui exigent une indépendance plus affirmée des juges, les partis politiques post-communistes procèdent tous à une consolidation des pouvoirs de l’exécutif sur l’institution judiciaire. C’est à ce stade de la recherche que l’hypothèse relative au rôle de l’Union européenne est avancée et décortiquée. C’est ainsi qu’on découvre les points forts et les faiblesses de la conditionnalité européenne et des mécanismes d’européanisation. On observe que la conditionnalité ne peut pas être utilisée comme variable uniforme, que l’UE n’impose pas un modèle d’organisation de la justice et que la principale caractéristique de la conditionnalité en la matière est la fluidité. Son inconsistance s’explique par la diversité des modèles de justice existants dans les pays européens. Tous les systèmes manient les mêmes principes : efficacité, indépendance et responsabilité de la justice et tous les systèmes les abordent dans des termes similaires. Mais quand il s’agit de les interpréter et de les mettre en œuvre à travers des institutions et des pratiques concrètes, chaque pays produit un modèle différent. C’est ainsi que nous sommes arrivée à la conclusion que la conditionnalité informelle de l’UE est un construit politique et social. Pour toutes ces raisons, une fois ces deux premières hypothèses testées, au lieu de terminer le travail, nous l’avons continué en rajoutant une nouvelle séquence analytique. Dans le processus étudié, à savoir l’élaboration des lois sur l’indépendance de la justice, le véritable législateur, « n’est pas le rédacteur de la loi », ni la Commission européenne, mais un ensemble d’acteurs « qui, dans des champs différents, élaborent des aspirations, les font accéder à l’état de problèmes sociaux, organisent les expressions et les pressions pour faire avancer » des normes et des valeurs par des algorithmes et des images. Des lors, une troisième hypothèse a été rajoutée pour étudier ce processus de décision politique comme le résultat d’une compétition entre des acteurs politiques et sociaux nationaux dans le processus de définition politique et sociale de la réalité sur laquelle le législateur roumain a dû intervenir. Ce troisième niveau d’analyse nous amène aux résultats suivants. Dans les années 2000, la consolidation des garanties d’indépendance de la justice a suscité des passions politiques et médiatiques incontrôlables. Ce processus de décision politique a eu lieu dans une situation de crise. Et les récits (une série d’histoires causales) ont été le principal vecteur par lequel ils ont été diffusés. Un récit de délégitimation des institutions politiques et judiciaires a été forgé par les médias, par un nombre réduit de professionnels de droit et par des représentants de la société civile. Ces récits synthétisent « le paradigme de la dégradation », le « déficit de modernité » de la démocratie roumaine et les aspects défectueux de son fonctionnement. Les conditions de la démocratie roumaine sont difficiles mais leur interprétation et narration leur donne un élan décisif sur la critique radicale du système. Ces récits visent tant les institutions politiques que les institutions judiciaires. La classe politique roumaine est discréditée. Mais ces critiques n’ont en rien empêché ceux à qui elles étaient adressées de maintenir leurs positions dans les dispositifs du pouvoir. C’est dans ces conditions qu’on exige de doter la magistrature d’une capacité d’intervention dans l’espace politique pour sanctionner les illégalismes des classes dirigeantes et pour pouvoir « participer à la distribution des titres d’opprobre ou de légitimité sur le marché politique ». Mais la justice roumaine et les professionnels du droit ne bénéficient pas d’une attitude plus clémente. Selon les récits, tant les uns que les autres sont corrompus et ont fait partie des anciennes administrations coercitives du régime communiste. Quelle indépendance peut-on donner à ces juges dont on dit qu’ils ne sont « pas des anges », mais des anciens cadres de la Securitate ou des anciens tortionnaires ? Dans ce contexte, l’indépendance de la justice est mise en avant comme la solution miracle pour résoudre un large éventail de problèmes de la société post-communiste, des problèmes du passé toujours présents ou des problèmes du présent provoqués par la transition vers la démocratie. La mission qu’on souhaite que l’institution judiciaire roumaine accomplisse est avant tout axiologique. Tant au milieu du 19ème siècle qu’après la chute du communisme, la justice est appelée à contribuer à la reconnaissance des valeurs sociales et à la séparation du « bon grain » de « l’ivraie ». En dépit de ses faiblesses et de ses propres difficultés, l’institution judiciaire est appelée à apaiser les tensions sociales et à restaurer au sein de la vie politique la moralité et la transparence. C’est dans ce contexte que des membres de ce corps professionnel parviennent à blanchir leur image en se représentant comme des victimes du pouvoir politique et de la hiérarchie interne de la magistrature. Des communautés de politique publique se constituent qui dialoguent avec les représentants des institutions internationales, discutent des problèmes et réfléchissent à des solutions. A partir du moment où le gouvernement de Bucarest n’est plus crédible, les médias et les membres de ces communautés de politique publique deviennent de véritables interlocuteurs des organisations internationales. La crédibilité deviendra l’atout des magistrats, des journalistes et de tous ceux qui se sont autoproclamés les représentants de la société civile. Ces récits, qui parlent de la déroute d’un régime qualifié de démocratique et par lesquels on exige la moralisation de la vie publique, ont influencé la perception des élites politiques européennes lors de l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Les acteurs politiques et sociaux roumains procèdent tous à la construction de la « vérité du moment » sur le fonctionnement de l’institution judiciaire, sur ses problèmes et ses besoins de réforme. Ils mobilisent des normes et des valeurs, des images et des causes qui jouent fort dans la définition d’un modèle institutionnel de consolidation des garanties d’indépendance de la justice. C’est par la multiplication de ces récits diffusés par des magistrats, des journalistes et des représentants de la société civile qu’on parvient à passer d’un système où la justice est soumise au pouvoir politique à une institution judiciaire qui, d’un point de vue institutionnel, vit dans « le paradis de la démocratie ».
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Le transfert dans le cycle des politiques publiques : les experts européens et le programme d'analyse du génome humain

Paré, Isabelle January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Permanence et changement aux frontières de l'Europe : une approche des recompositions frontalières entre Grèce et République de Macédoine / Permanency and change at the borders of Europe : an approach of border recompositions between Greece and the Republic of Macedonia

Javourez, Guillaume 18 December 2017 (has links)
La Grèce et la République de Macédoine entretiennent des relations aussi intenses que complexes. C'est dans ce contexte, qui a vu passer la République de Macédoine du statut de république yougoslave à celui d'Etat indépendant que se place l'analyse des relations transfrontalières entretenues à l'échelle locale. Dans un premier temps, ce travail explore les processus transfrontaliers en cours afin de les documenter avant de les analyser au regard des processus sociaux à l’œuvre de part et d’autre de cette frontière. Cette analyse se base sur l'approche par le biais des recompositions en vue d’appréhender de façon combinée l'influence du passé et des enjeux contemporains sur les processus socio-spatiaux en cours dans les espaces étudiés. Se basant sur l’hypothèse selon laquelle les évolutions passées peuvent être mobilisées dans le cadre des diverses relations transfrontalières d’aujourd’hui, l’étude de l’histoire de la région et des multiples processus de fragmentation est nécessaire afin d’en analyser les résurgences. Ce travail s’oriente alors sur l’identification des acteurs de ces relations, des cadres dans lesquels ils agissent et des éléments mobilisés au fil de la relation construite pour en identifier les mécanismes et conséquences dans les sociétés frontalières étudiées, tout en prêtant une attention particulière aux dimensions culturelles et ethniques le long d’une frontière caractérisée par la présence transnationale de plusieurs groupes linguistiques ou ethniques. La construction de ces groupes ethniques et leurs évolutions contemporaines est ainsi examinée sous l’angle de leurs liens possibles avec les modalités de la relation transfrontalière. / Nowadays, Greece and the Republic of Macedonia are connected through intense but complex cross-border relations despite the name issue. The study of the these relations at the local level is taking place in that context that saw the Republic of Macedonia evolving from the status of member state of the Yugoslav federation to an independent state with European fate. The first aim of this research is to explore these cross-border relations in order to testify and document it. Several frames of cross-border relations are targeted through this work. In a context of economic crisis, border appears as a resource for an informal economy exploiting the economic and commercial differences between the countries. On the same way, the European integration process is also promoting cross-border relations through cross-border cooperation. But all actors are not equal regarding these processes in an area of cultural diversity. The approach through recompositions allows us to analyze the influence and interactions of past and contemporary issues in borderlands and their societies. Starting from the hypothesis that pasts historical events in the area are influencing the actual cross-border relations, the study of regional history and fragmentation processes that divided it is necessary to analyze its resurgences. Therefore, the issue is to identify the actors of these relations, the frame in which they locate their actions and the elements they mobilize for it by giving a special attention to cultural and ethnic dimensions. The building of ethnic groups and their contemporary evolutions will be analyzed through their possible connections with the cross-border relations’ modalities.
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La Roumanie acteur européen. : l'adaptation de sa politique étrangère nationale à la PESC/PESDC et la promotion des intérêts régionaux / Romania as a European actor : the adaptation of Romanian foreign policy to CFSP / CSDP and the promotion of regional interests

Zaharia, Dragoş 18 April 2015 (has links)
Les transformations profondes qui ont eu lieu dans la dernière décennie du XXème siècle - l'effondrement du communisme en Europe de l'Est et ses conséquences, la reconfiguration institutionnelle du continent européen - poussait la Roumanie ainsi que d'autres pays ayant fait partie du bloc communiste à revoir leurs positions sur la scène internationale, tout en acquérant la possibilité de choisir leur propre voie de développement. L'un des principaux leviers dont disposait la Roumanie pour faire face à ce défi était sa politique étrangère et cette dernière devait être revue et adaptée aux nouvelles réalités internationales. Notre recherche est une analyse sur près de 25 ans de la politique étrangère de la Roumanie afin de déceler la manière dont cette politique étrangère a évolué et de comprendre le comportement international de la Roumanie après l'adhésion à l'Union européenne. Le concept de l’européanisation nous a aidé à établir le sens de l’évolution de la politique étrangère roumaine. / The profound changes occurred in the last decade of the twentieth century - the collapse of communism in Eastern Europe and its consequences, the institutional reconfiguration of the European continent - urged Romania and other former communist countries to review their positions on the international stage, while gaining the opportunity to choose their own path of development. One of the main levers Romania had to respond to this challenge was its foreign policy. But first of all its foreign policy should be reviewed and adapted to new international realities. Our research is an analysis of nearly 25 years of Romanian foreign policy aiming to observe its evolution and to understand the international behavior of Romania after the accession to the European Union. The concept of Europeanization was a useful tool for establishing the direction of the evolution of the Romanian foreign policy.
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La municipalisation de la culture en Grèce (1980-2010) : le défi de la démocratisation et de l'européanisation de l'action publique territoriale / The municipalization of culture in Greece (1980-2010) : the challenge of democratization and the Europeanisation of territorial public action

Tzemopoulou, Dionysia 22 June 2017 (has links)
La chute du régime dictatorial des Colonels en Grèce en 1974 marque le début d'une refonte du système politico-administratif. Dans ce contexte, la décentralisation culturelle prend deux figures: artistique et administrative. La première se traduit par la diffusion de la culture en province. La deuxième demande le transfert aux collectivités territoriales de compétences relevant de l’État. Trois nouveaux types d’institutions contribuent au développement de la culture contemporaine à l’échelon local: Théâtres Municipaux et Régionaux, Entreprises municipales de développement culturel, Réseau Culturel National des Villes. Cette étude se concentre sur le spectacle vivant (théâtre, danse, musique) en abordant les configurations de la décentralisation culturelle effectuées au cours de la période 1980-2010.Les tentatives de la décentralisation ont reposé sur l’établissement de politiques contractuelles. Les relations des partenaires, État-communes, ont été refondues par les nécessaires évolutions institutionnelles imposées tant par le processus de démocratisation que par celui de d’européanisation de l’action culturelle locale après l’intégration du pays à la CEE (1981). La première partie de la thèse porte sur l’analyse d’un projet de démocratisation promouvant la préservation de la démocratie locale et l’européanisation en tant que processus de mimétisme institutionnel et de transfert de politique publique. Quatre monographies (Kalamata, Véria, Volos, La Canée) composent la deuxième partie. Le parcours spécifique des politiques culturelles de ces villes semble associé à l’impact de jeux politiques manifestés à plusieurs niveaux: au sein de l’administration centrale, internes aux municipalités, entre les élus locaux, les représentants de l’État et les professionnels du spectacle vivant. / The fall of the dictatorial regime of the Colonels in Greece in 1974 marked the beginning of an overhaul of the political-administrative system. In this context, cultural decentralization takes two forms: artistic and administrative. The first concerns the spread of culture in the provinces. The second requires the transfer to the Local Administration of competencies belonging to the State. Three new types of institutions contribute to the development of contemporary culture at the local level: Municipal and Regional Theaters, Municipal Companies of Cultural Development, National Cultural Network of Cities. This study focuses on the performing arts (theater, dance, music) by addressing the patterns of cultural decentralization carried out during the period 1980-2010. Attempts at decentralization were based on the establishment of contractual policies. The relations of the partners, municipalities-State, were recast within the framework of necessary institutional changes imposed by the process of democratization and by that of Europeanisation of local cultural action after the country's integration into the EEC (1981). The first part of the thesis deals with the analysis of a democratization project promoting the preservation of local democracy and Europeanisation as a process of institutional mimicry and public policy transfer. Four case studies (Kalamata, Veria, Volos, Chania) compose the second part. The specific course of the cultural policies of these cities seems to be associated with the impact of political games manifested at several levels: within the central administration, intra-municipal, among local elected representatives, State representatives and performing arts professionals.
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Les États providence sont aussi des États membres : comparaison des logiques nationales de l’européanisation des politiques de l’emploi en France et au Portugal / European welfare States as Member States : comparing the national logics of Europeanization in the employment policy field in France and Portugal

Caune, Hélène 13 December 2013 (has links)
Alors que la littérature académique sur les politiques de l’emploi se concentre sur les variables nationales du changement, cette recherche s’intéresse à la perméabilité des frontières nationales de l’action publique dans un contexte européanisé. En adoptant une approche interactionniste de l’européanisation, elle explique d’abord comment les institutions européennes ont défini un modèle, celui de la flexicurité, qui articule deux dimensions que les experts et les acteurs politiques ont longtemps considérées comme incompatibles : la flexibilité des marchés du travail et la sécurité des travailleurs. La recherche se penche ensuite sur la comparaison de deux cas nationaux, dont les systèmes de protection sociale étaient traditionnellement éloignés des cadres de la flexicurité, mais qui ont pourtant mis en œuvre des réformes qui vont dans le sens prescrit par les institutions européennes : la France et le Portugal. In fine, la thèse montre que les frontières nationales sont remises en cause mais n’ont pas disparu. Même s’il devient difficile d’agir de manière indépendante, les acteurs politiques nationaux mettent en œuvre des stratégies destinées à préserver leur autonomie. / The literature on employment policies has mainly focused on national variables in order to explain change. This research studies the degree of openness of national boundaries in a European context. By adopting an interactionist approach of Europeanization, it first explains how European institutions have defined a model of flexicurity that combines flexibility on the labor markets and security for the workers, whereas these two characteristics have long been considered incompatible. Then the research compares the recent evolution of two social protection systems that did not fit with the flexicurity framework and have nevertheless implemented employment policy reforms in line with European requirements. To explain the link between European demands and national reforms, this research underlines two mechanisms. First, it shows that national spheres are embedded in a broader context that strengthens the competition between welfare models but has a different impact on national spheres (the “national delay issue” in Portugal and the “specificities of the French model” in France). Then, in both cases, the political and administrative actors have tried to depoliticize policy reforms by mobilizing academic expertise. The different modalities of expert interventions crucially influence trade unions’ capacities to participate in the framing of national reforms. All in all, the thesis shows that national boundaries are challenged but have not disappeared. Even though it becomes difficult for them to act independently, national political leaders tend to develop strategies to preserve their autonomy.
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Turkish Peak Business Organizations and the Europeanization of Domestic Structures in Turkey Meeting the European Union Membership Conditions

Atan, Serap 17 October 2008 (has links)
This study analyses the possible impact of the European Union (EU) on the development of the relations between business interest groups and the government in Turkey, more precisely on the interventions of the business interest groups in domestic policy-making. Hence it deals with the links between the progress of the relationship between Turkey and the EU and the development of domestic interest group activity in Turkey. The progress of Turkey’s relations with the EU enhanced the visibility of the Turkish Peak Business Organizations (PBOs) in representing Turkish business interests in Brussels. Moreover, the evolution of the activities of the PBOs, provides a broader understanding of the developments of the general characteristics of the relations between the government and business interest groups in Turkey. Hence the investigation focuses on the major Turkish PBOs. We examine the relations of Turkish PBOs with the EU, essentially, on the basis of the observation of their transnational actions within the EU as well as their participation in financial and technical assistance programmes of the EU and in the joint institutional structures of the association regime between Turkey and the EU. By analysing these two dimensions we assess the repercussions of the socialization of the Turkish PBOs on their strategies of action in dealing with European Affairs, on discourses they adopted regarding domestic policy-making and on their organizational structure and policy agenda. We elaborate our topic with reference to the Europeanization concept, which covers the examination of the consequences of the European governance on national systems. Through the Europeanization concept we observe the correlation between the progress of the Turkey-EU relations and the ongoing process of change in the patterns of interventions of the Turkish business interest groups in domestic policy-making.

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