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Changements comportementaux et neuro-anatomiques suite à un entrainement aérobie chez les individus atteints de la maladie de ParkinsonNadeau, Alexandra 03 1900 (has links)
La maladie de Parkinson (MP) est la deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue au Canada et dans d’autres pays industrialisés. Cette pathologie se caractérise par des symptômes moteurs tels que les tremblements de repos, la rigidité musculaire, la difficulté à initier les gestes volontaires et la lenteur dans l’exécution des mouvements (i.e., akinésie et bradykinésie). Des symptômes non moteurs, tels que des troubles cognitifs, de sommeil et autres sont également couramment rencontrés.
L’activité physique s’est montrée jusqu’à ce jour un complément intéressant aux traitements pharmacologiques et neurochirurgicaux existants pour soulager les symptômes de la MP. Cependant, malgré les connaissances acquises jusqu’à présent concernant l’impact de l’exercice physique chez les personnes atteintes de cette maladie, il est possible de constater que plusieurs questions demeurent encore sans réponse ou peu élucidées. Le présent travail s’insère donc dans un immense projet de recherche qui a pour but de combler certaines de ces lacunes. Plus précisément, l’objectif principal de cette thèse est d’évaluer les effets d’un entrainement de type aérobie chez une population atteinte de la MP sur les paramètres de marche, la mobilité du membre supérieur et les structures anatomiques cérébrales. Un second objectif est d’observer les relations existantes entre ces trois composantes, et d’autres paramètres tels que l’amélioration des capacités aérobies, les fonctions exécutives et les capacités d’apprentissage d’une nouvelle séquence motrice.
Vingt adultes en bonne santé et 19 personnes atteintes de la MP ont participé à un programme d’entraînement de 3 mois sur vélo stationnaire, à raison de 3 séances par semaine durant lesquelles la durée (20 à 40 minutes) et l’intensité (60% à 80% de la fréquence cardiaque maximale) étaient augmentées de façon progressive. Plusieurs mesures telles que le patron de la
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marche, la mobilité du membre supérieur, les fonctions exécutives, l’apprentissage d’une tâche motrice, les capacités aérobies (VO2 pic), les symptômes moteurs de la MP et quelques métriques provenant de données d’imagerie par résonance magnétique ont été acquises avant et après le programme d’exercice.
Les résultats ont permis de démontrer qu’un entraînement de 3 mois sur vélo stationnaire est bénéfique pour les gens atteints de la MP. En effet, ce type d’exercice permet d’augmenter la cadence et la vitesse marche. Il est également possible de réduire la force antagoniste, en plus d’améliorer la propagation du signal neuromusculaire antagoniste, améliorant globalement la mobilité du membre supérieur. Finalement, un exercice aérobie de 3 mois permettre également d’augmenter le volume de certaines structures cérébrales, tel que le globus pallidus.
Ce projet de recherche est parmi les premiers à démontrer l’efficacité d’un programme d’entraînement aérobie sur vélo stationnaire pour améliorer les paramètres de la marche et la mobilité du membre supérieur. Cette étude est également la première à investiguer les effets de l’exercice sur les structures cérébrales de personnes atteintes de la MP et ainsi essayer de comprendre les mécanismes qui sont sous-jacents aux améliorations des symptômes moteurs et non-moteurs suite à un programme d’activité physique d’intensité modérée à élevée. Nous croyons que les résultats obtenus aideront les spécialistes de l’activité physique à offrir une prescription d’exercice adaptée et variée pour la population de gens atteints de la maladie de Parkinson. / Parkinson’s disease (PD) is the second most common neurodegenerative disease in Canada and other industrialized countries. The pathology is characterized by motor symptoms such as resting tremor, muscle rigidity, difficulty in initiating voluntary gestures and slowness in the execution of movements (i.e. bradykinesia). Non-motor symptoms, such as cognitive impairment, sleep disorders and others are commonly encountered.
To date, physical activity has been an interesting complement to existing pharmacological and neurosurgical treatments to relieve the symptoms of PD. However, despite the knowledge gained so far about the impact of physical exercise in patients with the disease, it is possible to note that many questions remain unanswered or unclear. This work is part of a larger research project that aims to fill some of theses gaps. More specifically, the main objective of this thesis is to evaluate the effects of an aerobic training in a population with PD on walking parameters, upper limb mobility and anatomical brain structures. A second objective is to observe the relationships existing between these three components, and with other parameters such as the improvement of aerobic capacities, the executive functions and the learning capacities of a new motor skill.
20 healthy adults and 19 persons with PD participated in a 3-month stationary recumbent bicycle training program, with 3 sessions per week during which the duration (20 to 40 minutes) and intensity (60 to 80%) were increased gradually. Several measures such as walking pattern, upper limb function, executive functions, learning of a new motor skill, aerobic capacities (VO2 peak), motor symptoms of PD and magnetic resonance imaging were acquired before and after the exercise program.
The results showed that a 3-month training on stationary bike is beneficial for people with PD. Indeed, this type of exercise can increase the cadence and walking speed. It is also possible
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to reduce the antagonist force, in addition to improve the propagation of this neuromuscular signal, generally improving the mobility of the upper limb. Finally, an aerobic exercise of 3 months can also increase the volume of certain brain structures, such as globus pallidus.
This research project is among the first to demonstrate the effectiveness of a stationary bicycle aerobic exercise program to improve gait parameters and upper limb function in persons with PD. This study is also the first to investigate the effects of exercise on the brain structures of these patients and to try to understand the mechanisms that underlie improvements in motor and non-motor symptoms following a moderate to high intensity exercise program. We believe that the results obtained will help physical activity specialists to provide a more tailored and varied exercise prescription for people living with Parkinson’s disease.
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L'effet de l'entrainement avec le ballon d'exercice pendant la grossesse sur l'accouchementFournier, Danielle 08 1900 (has links)
No description available.
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Effets à long terme des traumatismes cranio-cérébraux légers : facteurs influençant l'évolutionLarson-Dupuis, Camille 10 1900 (has links)
La présente thèse porte sur les effets à long terme des traumatismes craniocérébraux légers (TCCL), incluant les commotions cérébrales, ainsi que sur certains facteurs influençant l’évolution post-blessure chez deux populations considérées vulnérables, soit les athlètes féminines ainsi que les adultes vieillissants. Dans une première étude, les capacités olfactives d’athlètes féminines commotionnées, mais asymptomatiques, ont été évaluées en moyenne deux ans après la dernière commotion. L’intérêt de cette étude réside principalement dans l’investigation du rôle potentiel du polymorphisme BDNF Val66Met (BDNFMet), associé à une sécrétion réduite de la protéine BDNF impliquée dans la neuroplasticité, pour expliquer les variations du fonctionnement olfactif post-commotion. Dans une deuxième étude, les effets cognitifs d’avoir subi un seul TCCL ont été caractérisés chez des individus âgés de 50 à 70 ans ayant subi leur blessure environ cinq ans plus tôt. Cette caractérisation est particulièrement pertinente alors que la majorité des études s’intéressant aux effets à long terme de cette blessure ont étudié des individus ayant subi de multiples TCCL. De plus, cette étude visait à évaluer si un programme d’entraînement physique aérobie de douze semaines permettrait d’améliorer les fonctions cognitives altérées chez les TCCL comparativement aux contrôles.
Les résultats de la présente thèse permettent d’abord de mieux caractériser certains effets à long terme du TCCL. Plus précisément, la première étude suggère un patron de fonctionnement olfactif distinct selon le génotype BDNF chez les athlètes féminines commotionnées. Ainsi, les porteuses du BDNFMet ont significativement mieux performé que les BDNFval aux différentes tâches olfactives. Puisque cette relation génétique n’était pas présente chez les participantes contrôles, ces résultats suggèrent que le fonctionnement olfactif, suite à une commotion cérébrale, est, du moins en partie, médié par le polymorphisme BDNFMet. La deuxième étude suggère, pour sa part, des effets cognitifs à long terme d’avoir subi un seul TCCL chez des individus sédentaires, mais en santé, âgés de 50 à 70 ans. Ainsi, les participants TCCL ont moins bien performé que les participants contrôles, appariés pour l’âge et le sexe, aux tâches neuropsychologiques mesurant des aspects de la vitesse de traitement de l’information, du fonctionnement exécutif (planification, fluence verbale) et de la mémoire visuelle. Cette étude n’a toutefois pas relevé de différence sur le plan de l’attention, de l’inhibition, de la mémoire verbale et des habiletés visuoconstructives. Ces résultats cognitifs sont un ajout intéressant à la littérature, car ils surviennent chez des individus qui ne présentaient aucun des facteurs de risque (maladie chronique, problème de santé mentale) typiquement associés aux effets à long terme des TCCL. En ce qui a trait au deuxième volet de l’étude, l’exercice physique aérobie a permis d’améliorer les capacités cardiorespiratoires (VO2max) des patients TCCL davantage que les étirements (condition contrôle). Toutefois, dans ce petit échantillon de seize participants, l’exercice aérobie n’a pas permis d’améliorer les fonctions cognitives altérées des patients TCCL. Différentes explications possibles sont abordées afin de guider les futures études. / The following thesis investigates the long-term effects of mild traumatic brain injury (mTBI), including concussions, and factors influencing post-injury evolution in two vulnerable populations: female athletes and aging individuals. In a first study, olfactory capacities of asymptomatic concussed female athletes were evaluated an average of two years after their last concussion. The appeal of this study lies mainly in its investigation of the potential role of the BDNF Val66Met (BDNFMet) polymorphism, which is associated with reduced secretion of the BDNF neuroplasticity protein, on post-concussion olfactory variations. In a second study, cognitive effects of sustaining a single mTBI were assessed in individuals between 50 and 70 years old who sustained their injury on average five years earlier. This characterization is particularly relevant given that most studies focusing on long-term effects of this injury have studied individuals having sustained multiple mTBI. Furthermore, this study also aimed to evaluate if a twelve-week aerobic exercise program would allow improvements of altered cognitive functions in mTBI patients.
Results from the following thesis first allow to better describe some long-term effects of mTBI. More precisely, the first study suggests different patterns of olfactory functioning according to BDNF genotype in female concussed athletes. Thus, BDNFmet carriers performed significantly better than BDNFval carriers at the different olfactory tasks. Given that this genetic relationship was not present in control participants, these results suggest that olfactory functioning following a concussion is, at least in part, mediated by the BDNFmet polymorphism. As for the second study, it suggests long-term cognitive effects of having sustained a single mTBI in sedentary, but healthy, individuals between the ages of 50 and 70. Indeed, mTBI participants showed lower performance when compared to age and sex-matched control participants on neuropsychological tasks measuring aspects of processing speed, executive functioning (planning, verbal fluency) and visual memory. This study did not find any difference regarding attention, inhibition, verbal memory and visuoconstructive abilities. These cognitive results are an interesting contribution to the literature as they occur in individuals presenting no risk factor (chronic disease, mental health disorders) typically associated with long-term effects of mTBI. Regarding the second phase of this study, aerobic exercise improved cardiorespiratory fitness (VO2max) more than stretching (control condition) in mTBI patients. However, in this small sample of sixteen participants, aerobic exercise did not allow to improve altered cognitive functions in mTBI participants. Different possible explanations are addressed to guide future studies.
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Optimisation de l'évaluation de l'aptitude physique des survivants de leucémie lymphoblastique aiguëLabonté, Jennifer 11 1900 (has links)
Introduction : Le Test de Marche de 6 Minutes (6MWT) est le test le plus utilisé chez les patients atteints de cancer, évaluant la capacité fonctionnelle, tout en demeurant simple, sécuritaire et standardisé. Toutefois, aucune équation actuelle ne peut prédire la consommation maximale d’oxygène ("V" ̇O2 max) chez les survivants de cancer. Ainsi, l’objectif principal est de valider une équation spécifique pour prédire le "V" ̇O2 max à partir du 6MWT, alors que le second est de valider une équation spécifique pour prédire la distance de marche (6MWD) à partir du 6MWT.
Méthodes : Au total, 250 survivants d’au moins cinq ans de la leucémie lymphoblastique aigüe (LLA) (n=80 femmes (48%); n=88 hommes (52%)) avec un âge moyen de 22 ans (22.2 ± 6.3)
ont été recrutés. Parmi ceux-ci, 168 survivants ont réalisé un 6MWT ainsi qu’un test d’effort maximal sur ergocycle pour évaluer respectivement leur capacité fonctionnelle et leur fonction cardiorespiratoire. Une évaluation de leur pratique d’activités physiques a été réalisée par questionnaire. Les survivants ont ensuite été randomisés en deux groupes : le premier (n=118 (70%)) pour créer les équations et le deuxième groupe (n=50 (30%)) pour valider les équations créées. Des régressions linéaires multiples ont été réalisées pour prédire chacune des équations ("V" ̇O2 max et 6MWD) à partir du 6MWT. Les variables incluses dans les équations comprenaient l’âge, le poids, la taille, la fréquence cardiaque à la fin du test (FCfin), la distance de marche effectuée (6MWD), le niveau de la pratique d’activités physiques (MVLPA), la perception d’effort (EPE) ainsi que la durée des traitements (DT). La méthode de Bland et Altman a été utilisée pour valider chacune des équations en déterminant les différences moyennes et en comparant nos équations avec des équations de références.
Résultats : Équation spécifique "V" ̇O2 max (différence moyenne = 2.51mL.kg-1.min-1) = (-0,236 * âge(années)) - (0,094 * poids(kg)) - (0,120 * FCfin(bpm)) + (0,067 * 6MWD(mètres)) + (0,065 * MVLPA(min/jour)) - (0,204 * DT(années)) + 25,145 ; R2=0.61.
Équation spécifique 6MWD (différence moyenne = 10.86 mètres) = (3,948 * taille(cm)) - (1,223 * poids(kg)) + (1,913 * FCfin(bpm)) - (6,863 * EPE(/10)) + (0,556 * MVLPA(min/jour)) - 242,241 ; R2=0.36.
Conclusion : Il s’agit de la première étude qui prédit le "V" ̇O2 max et la 6MWD en utilisant des variables cliniques et spécifiques des survivants de LLA. Nos résultats permettent d’évaluer la capacité cardiorespiratoire des survivants de LLA et facilitera leur suivi. / Introduction: In cancer patients, the 6-Minute Walking Test (6MWT) is the most widely used test because it can assess the functional capacity in patients, while remaining simple, safe and standardized. However, it is reported that the actual equations cannot accurately predict a valid "V" ̇O2 peak value or a 6-minute walk distance (6MWD) in cancer survivors. Thus, the first aim is to validate a specific equation using the 6MWT to predict "V" ̇O2peak, while the second is to validate a specific equation to predict walk distance during 6MWT.
Methods: A total of 250 childhood acute lymphoblastic leukemia (ALL) survivors were enrolled in this study, among which 168 participants aged 22 years on average (22.2 ± 6.3) (n=80 females (48%); n=88 males (52%)) underwent a cardiopulmonary exercise test (CPET) and a 6MWT to assess their functional capacity and their cardiorespiratory fitness. Additionally, participants completed a physical activity questionnaire. Participants were randomly divided in two groups to create (n=118 (70%)) and to validate (n=50 (30%)) the equations. Multiple linear regression analyses were used to determine a new prediction equation for "V" ̇O2 peak and 6MWD from 6MWT. The validity in between the measured and predicted "V" ̇O2 peak and between the measured and predicted 6MWD was assessed using the Bland and Altman method.
Results: Specific "V" ̇O2 peak equation (mean of bias=2.51mL.kg-1.min-1) = (-0.236*age(years)) - (0.094*weight(kg)) - (0.120*HR end(bpm)) + (0.067*6MWD(meters)) + (0.065*MVLPA(min/day)) - (0.204*DT(years)) + 25.145.
Specific 6MWD equation (mean of bias=10.86meters) = (3.948*height(cm)) - (1.223*weight(kg)) + (1.913*HR end(bpm)) - (6.863*RPE) + (0.556*MVLPA(min/day)) - 242.241
Conclusion: This is the first study that predicted "V" ̇O2 peak and 6MWD using clinical and specific variables related to the disease from a 6MWT in childhood ALL survivors. It refines an already available tool that will strengthen an objective evaluation of the patient.
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Les effets aigus de l’exercice sur la réponse cérébrovasculaire et la performance cognitive chez des personnes coronariennes stablesBérubé, Béatrice 08 1900 (has links)
Les patients coronariens (PC) sont plus à risque de présenter des déficits cognitifs et
certains types démence. Les fonctions cognitives des PC ont été étudiées au repos, mais jamais au
cours d’une séance d’exercice aigu. L’exercice aigu à haute intensité peut affecter négativement
la performance cognitive chez des personnes saines. Bien que les PC soient plus à risque de
dysfonctions cérébrales et cardiovasculaires, cette relation n’a jamais été étudiée au sein de cette
population clinique et peut permettre de mieux comprendre l’axe coeur-cerveau. Il était postulé
que la performance cognitive sera affectée par l’exercice à haute intensité due à une diminution
de l’apport en oxygène seulement chez les patients coronariens. Trente-huit PC et 16 participants
sains ont été recrutés. Les participants ont complété les mesures suivantes : (1) des tests
neuropsychologiques et une familiarisation à la tâche de Stroop modifiée informatisée (2) un test
mesurant la consommation d’oxygène jusqu’au pic de l’effort (VO2pic) et (3) la tâche de Stroop à
30% et 70% de leur puissance maximale atteinte au VO2pic tout en pédalant sur un ergomètre.
L’oxygénation cérébrale a été mesurée grâce à la spectroscopie proche infrarouge. Les résultats
ont démontré que la performance cognitive est restée stable entre les deux intensités pour les
deux groupes. Chez les PC, le volume sanguin cérébral était affecté négativement par l’effort
physique à haute intensité comparativement à l’intensité modérée et aux participants sains. La
maladie coronarienne affecte négativement l’oxygénation cérébrale pendant un effort à haute
intensité. D’autres études sont nécessaires afin de déterminer si un test cognitif administré
pendant un effort physique pourrait permettre d’identifier les patients coronariens à risque de
déclin cognitif. / Coronary heart disease (CHD) patients are at higher risk for developing cognitive deficits
and certain types of dementia. The cognitive functions of coronary patients have been studied at
rest, but never during an acute exercise session. Acute high intensity exercise negatively affects
cognitive performance in healthy people. Although coronary patients are at higher risk of cerebral
and cardiovascular dysfunction, this relationship has never been studied in this clinical population
and could help better understanding of the heart-brain axis. The aim of this study was to measure
the effects of an acute exercise at two different intensities on cognitive performance and
cerebrovascular response in CHD patients. It was hypothesized that higher exercise intensity will
impair executive performance and cerebrovascular response only in CHD patients. Thirty-eight
CHD patients and 16 healthy controls completed neuropsychological assessments, maximal
cardiopulmonary exercise testing and two exercise bouts at 30% and 70% of their individualized
maximum capacity on an ergocycle while performing a cognitive test including non-executive
and executive conditions. Cerebral oxygenation and perfusion were measured during both
intensities in all participants with near-infrared spectroscopy. The results demonstrated that the
cognitive performance remained stable between the two intensities for both groups. In CHD
patients only, cerebral blood volume was negatively affected by high intensity exercise compared
with moderate intensity. Coronary heart disease negatively affects cerebral oxygenation during
high intensity exercise. Further studies are needed to determine whether a cognitive test
administered during physical exertion could identify coronary patients at risk of cognitive
decline.
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La faisabilité et l’efficacité d’une intervention en exercice sur la fonction cardiorespiratoire et musculaire de jeunes adultes nés très prématurémentBastien Tardif, Camille 08 1900 (has links)
Une naissance prématurée vient interrompe le développement normal de plusieurs organes, notamment du cœur et des poumons, occasionnant des altérations structurelles et fonctionnelles des systèmes jusqu’à l’âge adulte. Bien que les bienfaits de la pratique d’activité physique (AP) sur la santé générale et la capacité d’exercice chez la population en santé et la population à risque sont bien connus. Toutefois, aucune étude n’a encore évalué si la population de jeunes adultes nés très prématurément pourrait également bénéficier de ces bienfaits. Le présent mémoire a donc pour objectif d’évaluer la faisabilité et d’estimer l’effet d’une intervention supervisée en exercice de 14 semaines sur la santé cardiorespiratoire et musculaire des jeunes adultes nés très prématurément comparativement à des jeunes adultes nés à terme (contrôles). Les données de cet essai clinique pilote non randomisé ont été recueillies avant, pendant et après l’exercice. La première étude a rapporté que l’intervention en exercice était sécuritaire, appréciée et bien respectée par les jeunes adultes nés très prématurément, mais que le recrutement était difficile, dû au haut niveau d’engagement nécessaire. Cette même étude a également révélé que l’intervention a permis aux jeunes adultes nés très prématurément d’augmenter leur niveau d’AP d’intensité moyenne à élevée. La seconde étude a pu estimer la réponse des femmes ayant complété un nombre suffisant de séances d’entrainement et a révélé qu’elles ont amélioré leur endurance musculaire (pompes et redressements assis) ainsi que leur capacité aérobie. Toutefois, suivant l’intervention, la force et la puissance de leurs membres inférieurs de même que leur ventilation minute durant l’effort sont demeurées moindres que celles des femmes nées à terme. L’intervention par l’exercice est donc faisable et sécuritaire pour des individus nés très prématurément et suggère l’amélioration de certains paramètres cardiorespiratoires et musculaires des femmes nées très prématurément. Ces résultats indiquent le potentiel de l’exercice comme intervention non pharmacologique pour contrer les dommages physiologiques causés par une naissance prématurée. / Premature birth interrupts the normal development of several organs, particularly the heart and lungs, causing structural and functional alterations of the systems in adulthood. Although the benefits of physical activity on general health and exercise capacity in healthy and at-risk populations are well known, no studies have yet evaluated whether the population of young adults born very preterm could also benefit from these effects. The objective of this master’s thesis is therefore to evaluate the feasibility and estimate the effect of a supervised 14-week exercise intervention on the cardiorespiratory and muscular health of young adults born very preterm compared to young adults born at term (controls). Data from this non- randomized pilot trial were collected before, during, and after the exercise intervention. The first study showed that the exercise intervention was safe, valuable, and appreciated by young adults born very preterm, but that recruitment in the program was difficult due to the high level of commitment. The same study also showed that young adults born very preterm increased their moderate-to-high intensity PA levels following the intervention. The second study estimated the response of women who completed a sufficient number of training sessions and revealed that women born very preterm improved their muscular endurance (push-ups and sit-ups) as well as their aerobic capacity. However, following the intervention, their lower limb strength and endurance as well as their minute ventilation during exercise remained lower than women born at term. Exercise intervention is therefore feasible and safe for individuals born very preterm and could lead to improvement of certain cardiorespiratory and muscular parameters in women born very preterm, demonstrating the potential of exercise as a non-pharmacological intervention to mitigates the effects of premature birth on health.
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Développement et exploration des effets d’une intervention en activité physique offerte en télésanté pour les adultes ayant des symptômes persistants d’un traumatisme craniocérébral légerAlarie, Christophe 06 1900 (has links)
L’activité physique est de plus en plus utilisée comme moyen d’intervention en réadaptation pour aider à gérer les symptômes persistants des adultes de 18 à 65 ans à la suite d’un traumatisme craniocérébral léger (TCCL). Toutefois, il n’existe pas d’intervention en activité physique destinée à être offerte en modalité de télésanté auprès des adultes qui ont des symptômes persistants de ce traumatisme depuis plus de trois mois et qui reçoivent des services de réadaptation. Cette thèse vise à répondre à ce besoin clinique. Ainsi, elle est structurée autour de deux objectifs distincts. Le premier objectif est de documenter les composantes essentielles des interventions existantes qui utilisent l’activité physique auprès des personnes ayant des symptômes persistants d’un TCCL. Le second objectif est de développer et d’évaluer la faisabilité, la sécurité, l’acceptabilité ainsi que d’explorer les effets sur la santé d’une intervention progressive de marche offerte en télésanté à des adultes ayant des symptômes persistants d’un TCCL. Quatre projets ont été réalisés pour atteindre ces objectifs. Le premier est une revue de la portée des écrits scientifiques et de la littérature grise au sujet des interventions en activité physique pour la réadaptation des personnes ayant subi un TCCL. Le deuxième est une étude transversale utilisant un sondage électronique auprès de professionnels travaillant dans 16 points de service offrant de la réadaptation spécialisée à ses usagers au Québec. Le troisième est une étude qualitative portant sur les perspectives d’experts cliniques et d’usagers d’une intervention en activité physique fournis par un de ces programmes. Les résultats de ces trois premiers projets ont généré les connaissances nécessaires pour informer la conception d’une intervention progressive de marche de huit semaines en télésanté pour cette clientèle. L’évaluation de la faisabilité, de la sécurité, de l’acceptabilité et l’exploration des effets sur la santé de cette nouvelle intervention font l’objet du quatrième projet. Vingt adultes ayant des symptômes persistants d’un TCCL ont participé à ce dernier projet qui utilise un devis mixte parallèle convergent. Puisque les résultats de l’évaluation de la nouvelle intervention en activité physique démontrent qu’elle est faisable, sécuritaire, acceptable et potentiellement bénéfique pour la santé des adultes ayant un TCCL, cette nouvelle intervention prometteuse devrait faire l’objet d’autres études pour déterminer son efficacité. Si elle s’avère efficace, elle pourrait ultimement être implantée en milieux cliniques. Les résultats des projets de cette thèse représentent un pas important vers une plus grande accessibilité aux services en activité physique pour les adultes avec des symptômes persistants d’un TCCL. / Physical activity is increasingly being used as a rehabilitation intervention to help manage
persistent symptoms of adults following a mild traumatic brain injury (mTBI). However, there
is no physical activity intervention designed to be delivered via telehealth to adults receiving
rehabilitation services who have persisting symptoms for more than three months following a
mTBI. This thesis aims to address this clinical need. As such, it is structured around two distinct
objectives. The first objective is to identify the essential components of existing physical activity
interventions for people with persistent symptoms of mTBI. The second objective is to develop
and evaluate the feasibility, safety, acceptability and explore the health effects of a progressive
walking intervention offered via telehealth to adults with persistent symptoms of mTBI. Four
projects were conducted to meet these objectives. The first is a scoping review of the scientific
and grey literature on physical activity interventions for the rehabilitation of individuals with
mTBI. The second is a cross-sectional study using an electronic survey of professionals working
in 16 sites across Quebec offering specialized rehabilitation for people who have suffered an
mTBI. The third is a qualitative study of the perspectives of clinical experts and users of a
physical activity intervention provided by one of these programs. The results of these first three
projects generated the knowledge necessary to inform the development of an eight-week
progressive telehealth walking intervention for adults with mTBI symptoms. Evaluating the
feasibility, safety, acceptability, and exploring the health effects of this new intervention is the
focus of the fourth project. Twenty adults with persistent symptoms of mTBI participated in this
latter project, which uses a parallel convergent mixed-method design. Since the results of the
evaluation of the new physical activity intervention demonstrate that it is feasible, safe,
acceptable, and potentially beneficial to the health of adults with mTBI, this promising new
intervention should be further studied to determine its effectiveness. If proven effective, it could
ultimately be implemented in clinical settings. The results of the projects within this thesis
contribute significantly to increasing accessibility to physical activity services for adults with
persistent symptoms of mTBI.
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L’exercice du leadership clinique infirmier dans des unités de soins hospitaliers : une étude de cas multiplesBoutin, Geneviève 12 1900 (has links)
Le leadership clinique infirmier au point de dispensation des soins est important afin d’assurer des soins de qualité et sécuritaires dans les organisations de santé (ACN, 2015 ; RNAO, 2013). Des études mettent en évidence qu’un leadership exercé par l’ensemble des professionnels de la santé, qui prennent la responsabilité individuelle et collective d’offrir des soins efficaces et de haute qualité, serait plus adapté aux réalités contemporaines des milieux de soins (West et al., 2014 ; West et al., 2015). Or, le leadership clinique des infirmières est, jusqu’à ce jour, étudié selon des rôles spécifiques, ce qui ne permet pas de comprendre comment l’ensemble des infirmières d’une unité de soins exercent leur leadership au point de dispensation des soins.
Le but de l’étude était de décrire l’exercice du leadership clinique infirmier dans des unités de soins hospitaliers, les facteurs qui le favorisent et ceux qui le contraignent, ainsi que la perception qu’ont les infirmières des résultats de cet exercice du leadership pour les patients, les infirmières, l’équipe interprofessionnelle et l’organisation. Pour soutenir cette étude, l’adaptation du modèle pour le développement et le maintien du leadership proposé par l’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario [RNAO] (2013) a été réalisée en y intégrant les pratiques de leadership clinique énoncées par Patrick et al. (2011).
Une étude de cas multiple (Stake, 1995; 2016) a été réalisée auprès de trois équipes infirmières dans un centre hospitalier universitaire québécois. L’échantillon (N = 36) se composait de 22 infirmières soignantes, de 7 assistantes infirmières-chefs, de 4 infirmières en pratique avancée et de 3 infirmières-chefs d’unité. Trente-six entrevues, 120 heures d’observation ainsi qu’une analyse documentaire ont été effectuées. Une analyse pour chaque cas (Paillé et Mucchielli, 2016) et transversale (Stake, 2016) a permis la formulation de thèmes et une modélisation de l’exercice du leadership clinique infirmier. Nos résultats indiquent que le leadership clinique infirmier se manifeste sous cinq formes actives, quel que soit le rôle de l’infirmière sur l’unité : 1) prendre des initiatives de l’ordre de la pensée réflexive et de l’intervention ; 2) influencer l’atteinte des objectifs de soins du patient/famille et le développement professionnel des collègues en leur offrant du coaching ; 3) participer et mobiliser ses collègues à contribuer à des activités d’amélioration de la qualité des soins ; 4) s’impliquer afin de promouvoir une synergie et une cohésion d’équipe optimale ; 5) mobiliser des capacités personnelles et collaboratives. Des ressources multiniveaux, une organisation du travail qui prône l’autonomie professionnelle, le leadership clinique ainsi qu’un climat de travail positif seraient favorables à l’exercice du leadership. Finalement, les infirmières perçoivent de multiples résultats positifs (ex. : diminution des complications des patients, développement professionnel des infirmières).
Cette étude propose une perspective collective du leadership clinique infirmier dans des unités de soins hospitaliers, met en évidence son effet de levier pour celui-ci ainsi que pour l’atteinte de résultats positifs. Elle propose aussi une modélisation pouvant servir d’outil pragmatique. Plusieurs pistes de réflexion et d’interventions sont présentées pour la gestion, la formation, la recherche et la pratique. / Clinical nursing leadership at the point of delivery of care is important to ensure safe, quality care in health care organizations (ACN, 2015; RNAO, 2013). Recent studies show that a leadership exercised by the entire team of health professionals, taking individual and collective responsibility for providing effective and high quality care, would be more suited to the contemporary realities of care settings (West et al., 2014; West et al., 2015). However, up until now, clinical leadership of nurses has only been studied according to specific roles. This does not allow us to understand how all the nurses working in a care unit exercise their leadership at the point of delivery of care.
The aim of the study is to describe the exercise of clinical nursing leadership in the context of hospital care units, the factors that favor and those that constrain it, and how nurses perceive the effects of this exercise of leadership on patients, nurses, the interprofessional team and the organization. To support this study, the conceptual model for the development and maintenance of leadership proposed by the Registered Nurses Association of Ontario [RNAO] (2013) was adapted by incorporating clinical leadership practices identified by Patrick et al. (2011).
A multiple case study (Stake, 1995; 2016) was conducted with three nursing teams in a Québec university hospital center. The sample (N = 36) was composed of 22 bedside nurses, 7 assistant unit nurse managers, 4 advanced practice nurses and 3 unit nurse managers. Thirty-six interviews, 120 hours of observation and a documentary analysis were conducted. For each case, an analysis (Paillé and Mucchielli, 2016) and a cross-case analysis (Stake, 2016) permitted to formulate themes and to offer a model of the exercise of clinical nursing leadership. Our results indicate that clinical nursing leadership manifests itself in five forms, regardless of the unit nurse’s role: 1) taking initiatives involving reflective thinking and intervention; 2) influencing the achievement of patient/family care goals and the professional development of colleagues by offering coaching; 3) participating and mobilizing colleagues to contribute to activities that improve the quality of care; 4) becoming involved in order to promote optimal synergy and team cohesion; and 5) mobilizing personal and collaborative capacities. Multilevel resources, a work organization that promotes professional autonomy, clinical leadership, as well as a positive work climate were found to be favorable to the exercise of leadership. Finally, nurses perceive multiple positive results (ex. a decrease in complications for the patients and professional development for the nurses).
This study suggests a collective perspective of clinical nursing leadership in hospital care units, it highlights the leverage effect for itself
and the achievement of positive outcomes. It also offers a model that could serve as a pragmatic tool. Finally, various suggestions for reflection and intervention are proposed for management, training, research and practice.
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Comparaison entre les effets des diurétiques et ceux de l’entrainement par intervalle haute intensité sur la santé cognitive des aînés préhypertendusCloutier, Simon-Olivier 12 1900 (has links)
L’augmentation de la pression artérielle est un facteur de risque important pour le développement du déclin cognitif ou de la démence en vieillissant. Les médicaments antihypertenseurs ont montré leur efficacité pour réduire la pression artérielle, mais leurs effets sur la santé cognitive restent toujours incertains. L’entrainement physique peut aussi avoir un effet positif sur la pression artérielle et ses effets sur la cognition sont de plus en plus documentés. Toutefois, aucune étude jusqu’à présent ne s’est intéressée à comparer directement les effets de ces deux types d’interventions sur la santé cognitive chez une même population. Ce projet de recherche avait donc pour objectif de comparer les effets d’un diurétique thiazidique (hydrochlorothiazide) à ceux d’un entrainement par intervalle à haute intensité (EIHI) sur la santé cognitive des aînés préhypertendus. Cette étude expérimentale de type avant-après souhaitait tester l’hypothèse que l’EIHI aurait un effet bénéfique sur les performances cognitives par rapport au traitement diurétique. Les effets sur la cognition ont été évalués en fonction des scores Z de changement obtenus à partir d’une batterie de tests neuropsychologiques réalisée avant et après l’intervention. Une ANCOVA à mesures répétées a été réalisée pour comparer les effets entre les deux groupes (EIHI, diurétique) sur les performances cognitives. L’âge et le sexe ont été utilisés comme covariables dans les analyses. À l’exception de la condition lecture du Stroop, les résultats de cette étude n’ont révélé aucune différence significative entre les deux groupes d’intervention. En effet, les participants du groupe diurétique se sont significativement améliorés (F[1,16] = 8,21 ; p = ,012) à cette condition par rapport aux participants du groupe entrainement physique. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes en rapport à la réduction de la pression artérielle. Les participants ayant pris part aux 12 semaines d’entrainement physique ont montré une amélioration significative de leur santé cardiorespiratoire (Vo2max) en comparaison au groupe diurétique. Ces résultats suggèrent donc l’efficacité d’un programme d’EIHI de courte durée pour l’amélioration de la santé cardiorespiratoire d’aînés préhypertendus, mais ne sont pas parvenus à déterminer une différence significative entre les deux groupes d’intervention sur le fonctionnement cognitif. De futures études seront donc nécessaires afin de comparer l’influence de ces deux approches sur la santé cognitive des aînés préhypertendus. / Increased blood pressure is an important risk factor for the development of cognitive decline or dementia in aging. Although various approaches appear to be effective in reducing blood pressure, their effects on cognitive health remain unclear. While there is still no clear consensus regarding the impact of antihypertensive drugs on cognition, the benefits associated with blood pressure reduction induced by exercise training appear to have more sustained results in the literature. However, no study to date has directly compared the effects of these two types of interventions on cognitive health in the same population. Therefore, the objective of this research project was to compare the effects of a thiazide diuretic (hydrochlorothiazide) with those of high-intensity interval training (HIIT) on the cognitive health of prehypertensive senior adults. This experimental before-and-after study sought to test the hypothesis that HIIT would have a beneficial effect on cognitive performance compared with diuretic treatment. Effects on cognition were assessed by Z scores change from a battery of neuropsychological tests performed before and after the intervention. A repeated-measures ANCOVA was performed to compare the effects between the two groups (HIIT, diuretics) on cognitive performance. Age and sex were used as covariates in the analyses. Except for the Stroop reading condition, the results of this study revealed no significant differences between the two intervention groups. Indeed, participants in the diuretic group improved significantly (F[1,16] = 8,21; p = ,012) on this condition compared to participants in the physical training group. However, no significant difference was observed between the groups in relation to blood pressure reduction. The participants who took part in the 12-week physical training program showed significant improvement in Vo2max compared with the diuretic group. These results suggest that a short-term physical training program is an effective way to improving cardiovascular health in prehypertensive seniors but failed to determine a significant difference between the two intervention groups on cognitive functioning. Future studies are therefore needed to compare the influence of these two approaches on cognitive health of prehypertensive senior adults.
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Évaluation de l’implantabilité d’un programme de télé-préadaptation multimodale en groupe pour les individus ayant reçu un diagnostic de cancerPiché, Alexia 08 1900 (has links)
La préadaptation vise à optimiser la santé d’un individu entre le diagnostic de cancer et la chirurgie. L’approche multimodale, qui cible deux composantes ou plus comme l’activité physique, la nutrition et le soutien psychosocial, est recommandée. Ce type d’intervention est généralement proposé en clinique et en suivi individuel, ce qui peut limiter l’accessibilité et les bénéfices tirés d’une pratique d’activité physique en groupe. Pour mieux répondre aux besoins des individus ayant reçu un diagnostic de cancer, nous avons développé et testé un programme de télé-préadaptation multimodale en groupe en évaluant l’implantabilité (acceptabilité, fidélité, faisabilité) et les effets préliminaires (capacité physique, santé mentale, soutien social, activité physique). Les participants (n=25) étaient évalués virtuellement par un kinésiologue et complétaient un questionnaire au départ (T1), pré-chirurgie (T2) et 12 semaines post-chirurgie (T3). Trois séances en groupe de 90 minutes par semaine, avec une composante exercice et éducative, étaient supervisées virtuellement par un kinésiologue. Des analyses descriptives et statistiques (test-T pairé et Wilcoxon) ont été réalisées. L’évaluation de l’implantabilité suggère un niveau élevé d’acceptabilité (satisfaction, utilité, sécurité, intentions futures en activité physique et recommandation à un proche (88%-100%)); de fidélité (dispensé comme prévu, mais quelques adaptations effectuées); et de faisabilité (rétention (98%), adhérence (70%)). La principale barrière est le faible taux de référencement de patients éligibles (31%). Les effets préliminaires suggèrent une amélioration au 2-minute Step Test (+18,86 pas), au 30-second Sit-to-Stand (+1,10 répétition) et pour le volume hebdomadaire d'activité physique modérée (+104,80 minutes) entre T1 et T2, ainsi qu’une diminution du niveau de stress (-0,53) et de la qualité de vie (-8,68) entre T1 et T3. L’évaluation de la mise à l’échelle et de la viabilité de ce programme est envisageable pour réduire les barrières à l’activité physique et les inégalités d’accès aux soins en contexte de cancer. / Prehabilitation aims to optimize an individual's health between cancer diagnosis and surgery. A multimodal approach, which targets two or more components such as physical activity, nutrition and psychosocial support, is recommended. This type of intervention is usually offered in-clinic and with one-on-one follow-ups, which may limit the accessibility and benefits of a group-based physical activity program. To better meet the needs of individuals diagnosed with cancer, we developed and tested a virtual multimodal group prehabilitation program assessing the implementability (acceptability, fidelity, feasibility) and preliminary effects (physical capacity, mental health, social support, physical activity). Participants (n=25) were assessed virtually by a kinesiologist and completed a questionnaire at baseline (T1), pre-surgery (T2) and 12 weeks post-surgery (T3). Three 90-minute group sessions per week were virtually supervised by a kinesiologist and comprised an exercise and educational component. Descriptive and statistical analyses (paired t-test and Wilcoxon) were performed. The evaluation of implementability suggests a high level of acceptability (satisfaction, usefulness, safety, future physical activity intentions and recommendation to a relative (88%-100%)); fidelity (delivered as planned, but some adaptations were made); and feasibility (retention (98%), adherence (70%)). The main barrier is the low rate of eligible referrals (31%). Preliminary effects suggest an improvement in the 2-minute Step Test (+18.86 steps), the 30-second Sit-to-Stand (+1.10 repetitions), and the moderate physical activity weekly volume (+104.80 minutes) between T1 and T2, as well as a decrease in stress level (-0.53) and quality of life (-8.68) between T1 and T3. Scalability and viability can be assessed and show promise to reduce barriers to physical activity and inequities in access to care in the cancer setting.
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