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L’instrumentalisation des opéras de Giacomo Puccini par le régime fasciste italien : le cas de Turandot

Legault, Matilde 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’instrumentalisation politique de la figure du compositeur Giacomo Puccini (1858-1924) et de ses œuvres, plus spécifiquement Turandot (1926), pendant la période fasciste en Italie (1922-1945). Il traite de la dichotomie entre tradition et modernité présente dans la propagande culturelle fasciste, notamment dans la réappropriation du mythe de Puccini à la suite de son décès en 1924, puis de façon exacerbée dans l’utilisation politique de Turandot, plus particulièrement au moment de la création de l’opéra en 1926. Cette recherche repose sur l’étude de la presse italienne et des revues culturelles de l’époque afin d’analyser la manipulation du discours entourant la figure de Puccini. L’exploitation de son statut de compositeur national, le développement de son image d’homme du peuple et l’exaltation de son génie musical, vu à la fois comme universel et italien, ont permis aux représentants du régime d’héroïser Puccini selon les divers idéaux fascistes. Ultimement, ce mémoire vise à montrer comment Puccini a fait l’objet d’une récupération idéologique afin de favoriser un consensus populaire et une consolidation identitaire permettant la légitimation du pouvoir mussolinien. Ce cas de figure exemplifie les effets de la rhétorique et des mécanismes culturels d’une hégémonie totalitaire dans la vie musicale d’une nation. / This thesis explores the political appropriation of composer Giacomo Puccini (1858-1924) and his operas during the fascist period in Italy (1922-1945). It highlights the dichotomy created by the regime’s insistence on both tradition and modernity in its cultural propaganda, as mirrored in the reinterpretation of the myth surrounding Puccini after his death in 1924—particularly in the political use of Turandot after the opera’s 1926 premiere. Based on a detailed study of the Italian press of the time and of cultural magazines controlled by the regime, this research analyzes the manipulation of the discourse surrounding Puccini’s image in fascist Italy. Party members exploited Puccini’s myth by insisting on his status as a national Italian composer, his image as a man of the people, and his musical genius, considered as both universal and quintessentially Italian. Through this rhetoric, Puccini became a standard-bearer of fascist ideology, praised both as a composer of the great Italian opera tradition and as a highly modern creator. Ultimately, the aim of this thesis is to understand how Puccini was subjected to an ideological appropriation that legitimized fascist authority by fostering social consensus and establishing a strong Italian collective identity. Puccini’s case exemplifies the effects of a totalitarian regime’s rhetoric and cultural mechanisms on the musical life of a nation.
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L'expérience de la "différence" chez les auteurs italiens témoins ou acteurs de l'histoire dans la période 1936-1945 / The Experience of “Difference”. The Italian Writers Witnesses or Actors of History (1936-1945)

Pommeret, Louise 10 December 2016 (has links)
La thèse porte sur les auteurs italiens qui, acteurs ou témoins de l’Histoire pendant la période 1936-1945, ont fait l’expérience de la différence vis-à-vis de la norme anthropologique imposée par le régime fasciste. Dans une première partie, nous précisons les enjeux historiques et interprétatifs du sujet, en examinant le contexte des années trente – à partir de romans de propagande pour la jeunesse – et les difficultés interprétatives possibles. La deuxième partie est consacrée aux écritures de la différence et aux figures de la marginalité. Le corpus met en lumière plusieurs problématiques : l’individu en inadéquation avec la norme des années trente, puis le tournant de l’année 1938 et l’irruption de la question raciale qui redéfinit le statut des Juifs dans la nation et, enfin, les années de la guerre et de la Résistance avec l’expression d’un antifascisme existentiel et l’expérience traumatique de la Shoah. Une troisième partie appréhende la mise en récit de la différence sous un angle diachronique : nous analysons les variations de la perception de la différence entre le temps de l’Histoire, celui de l’écriture et celui de la publication – réception des œuvres. Les textes témoignent en effet d’expériences mais aussi d’une évolution du regard sur cette expérience. Nous étudions ces changements de perception selon trois axes qui traversent la seconde moitié du XXe siècle : le témoignage de la Shoah, l’écriture féminine de la Résistance, et le récit des persécutions de l’homosexualité. / The thesis concerns Italian authors who, as actors or witnesses of History during the period 1936-1945, experienced difference in regard to the anthropological norms imposed by the fascist regime. In the first part, we specify the historical and interpretative stakes of the subject by examining the context of the thirties – through propaganda novels for the youth – and the possible difficulties of interpretation. The second part is dedicated to the writing of difference and to the figures of marginality. The corpus highlights several problems : the individual in inadequacy with the norms of the thirties, then the turning point of the year 1938 and the rapid emergence of the racial question which redefined the status of Jews in the nation and, finally, the war years and the Resistance with the expression of an existential anti-fascism and the traumatic experience of the Shoah. The third part apprehends the writing of the difference through a diachronic angle: we analyze the variations in the perception of difference between the taking place, the writing and the publication of the History or the reception of the works. Texts do indeed testify to experiences but also to the evolution in the perception of these experiences. We study these changes of perception according to three axes which traverse the second half of the XXth century: the testimony of Shoah, feminine writing of the Resistance, and narratives of the persecution of homosexuality.
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Commémorer Verdi sous le fascisme : les célébrations de 1941

Prud'homme, Gabrielle 09 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la récupération politique de la figure et des œuvres du compositeur Giuseppe Verdi (1813-1901) pendant la période fasciste en Italie (1922-1943), et plus précisément à l’occasion des manifestations relatives aux célébrations du quarantième anniversaire de sa mort en 1941, alors que l’Italie est en guerre contre la France et l’Angleterre. Le premier chapitre explore le développement du mythe de Verdi, et montre comment le compositeur est graduellement transformé en héros national pour devenir une icône de l’art lyrique italien, s’inscrivant dans un effort de glorification du passé pour la promotion d’un esprit nationaliste italien pour, ultimement, attester de la suprématie du pouvoir fasciste. Le deuxième chapitre propose une étude de l’organisation des festivités de 1941; il se penche aussi bien sur les événements musicaux que sur les discours et les publications, pour ensuite présenter une analyse plus approfondie des célébrations organisées à Parme. Il y est question de la riche réception des manifestations, qui assurent l’entretien et la fortification du mythe verdien. Le troisième chapitre analyse les éléments discursifs entourant les festivités, afin de démontrer que l’encensement de la figure de Verdi suit diverses lignes de force qui convergent vers la représentation fasciste de la civilisation italienne. Par l’exploitation des sujets nationalistes véhiculés dans ses opéras, la restitution de son image révolutionnaire et patriotique et l’exaltation de son génie, présenté comme étant à la fois italien et universel, les adhérents du régime ont entretenu et développé le mythe Verdi selon le canon de l’idéologie fasciste. Le but ultime de ce mémoire est de montrer comment, pendant la période fasciste et plus particulièrement au cours des célébrations de 1941, Verdi a fait l’objet d’une récupération idéologique visant à appuyer la légitimité du pouvoir en place pour créer une hégémonie favorable au climat de consensus nécessaire au régime en temps de guerre. / This thesis focuses on the political recovery of the figure and works of the composer Giuseppe Verdi (1813-1901) during the fascist period in Italy (1922-1943), and more specifically in 1941 during the celebrations commemorating the fortieth anniversary of his death, a moment in time which coincided with Italy’s war against France and England. The first chapter explores the development of Verdi’s myth and sheds light on how the composer was gradually transformed into a national hero to become an icon of Italian opera. This was part of a wider effort to glorify the past in order to promote an Italian nationalist spirit, and ultimately, attest to the supremacy of the fascist power. The second chapter studies the organization of the festivities of 1941; it examines musical events as well as speeches and publications, and presents a more in-depth analysis of the celebrations organized in Parma. It deals with the rich reception of the manifestations, which assure the maintenance and the fortification of the Verdian myth. The third chapter analyzes the discursive elements surrounding the festivities, in order to demonstrate that the exalting of Verdi’s figure follows various lines of force that converge towards the fascist representation of the Italian civilization. By exploiting nationalist subjects conveyed in his operas, restoring his revolutionary and patriotic image and exalting his genius, presented as being both Italian and universal, the adherents of the regime maintained and nurtured a Verdian myth according to the fascist’s cannon. The ultimate goal of this thesis is to show how, during the fascist period and more specifically during the celebrations of 1941, Verdi was subjected to an ideological appropriation that aimed, on the one hand, at given the legitimacy to the fascism authority and on the other, establish a climate of social consensus essential to the exercise of power during wartime.
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Adrien Arcand : sa vision, son modèle et la perception inspirée par son programme

Morisset, Stéphane 23 April 2018 (has links)
La présente étude tente d'analyser la façon dont le fasciste Adrien Arcand était perçu chez les Canadiens, pour essayer de comprendre en partie son incapacité à attirer un nombre important de membres au sein de son organisation. En première partie, nous faisons ressortir que la base de la pensée du chef fasciste était un antisémitisme fanatique, faisant des Juifs les responsables ultimes de l'ensemble des problèmes affligeant les pays civilisés. Dans la deuxième partie, nous affirmons que cet antisémitisme pathologique était ce qui était le plus susceptible d'éloigner les masses du parti d'Arcand. Nous mettons aussi en relief que la perception soulevée par Arcand a évolué au cours de la période, passant de l'indifférence à l'hostilité, influencée en cela par le contexte extérieur. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La montée du fascisme et de la Grande Dépression en Allemagne, vue par la presse de France, de Grande-Bretagne et des États-Unis (1930-32)

Boulé, Richard 24 April 2018 (has links)
Dans les années 1931-32, les disputes à propos du traité de Versailles accompagnent la montée du fascisme et de la Grande Dépression en Allemagne. Les dirigeants anglosaxons ont justifié leur appui du Reich par leurs opinions publiques et des historiens ont expliqué que ces dernières s’étaient bercées d’illusions sur les enjeux allemands. Mais quelles étaient et d’où provenaient-elles ? Notre étude de quotidiens français, américains et britanniques montre qu’elles n’étaient pas uniquement constituées d’erreurs d’appréciation des réalités objectives, mais aussi de faits occultés, d’inventions, d’une guerre médiatique justifiant les choix de certains dirigeants financiers et politiques anglo-saxons. La diffusion rapide des mêmes inventions des deux côtés de l’Atlantique suggère l’existence de canaux de « fabrique d’opinions » entre l’Allemagne, la Grande-Bretagne, et les États-Unis. / During the years 1931-32, international disputes about the Treaty of Versailles accompanied the rise of fascism and Great Depression in Germany. Leaders of the Anglo-Saxon powers justified their support of the Reich by public opinions. Historians have said that the latters were deluded about German issues, but what were those illusions and where do they came from ? This comparison of British, American and French newspapers shows that they were not only made from wrong assessments of objective realities, but also from hidden facts or inventions, even a media war serving to justify some financial and political choices. The fast dissemination of the same inventions on both sides of the Atlantic also suggest the existence of priviledged channels of « opinion fabrics » from Germany, to and between Britain and the United States.
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La presse féminine italienne de l’entre-deux-guerres : une question d’opinion (1922 – 1937)

Gagné-Lebel, Andréanne 12 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise analyse la parole des journalistes italiennes sur leurs conditions de vie dans la presse féminine durant la période fasciste de 1922 à 1937. Sur la base de trois publications, l’Almanacco della donna italiana, La Donna Italiana : rivista mensile di lettere, scienze, arti e movimento sociale femminile et Il Giornale della donna, qui deviendra, en 1935, La Donna Fascista, cette étude cherche à démontrer que la maternité, l’emploi et les loisirs sont tous des éléments présents dans les discours et qu’ils sont abordés ouvertement. Selon les événements qui ont jalonné le pays cette période, comme l’assassinat de Matteotti ou les changements dans les lois du travail, il est possible de remarquer une évolution de certains points de vue féminins. Les femmes utilisent alors plusieurs lieux communs de leur époque pour faire part de leurs idées. Les paramètres du régime, tels que la maternité imposée et le cadre idéologique fasciste, leur permettent de justifier les rôles et services auxquels elles prétendent. La division genrée de la société leur donne l’opportunité s’attribuer des tâches, entre autres dans les emplois. Enfin, les canons imposés par l’idéologie comme celui de la donna-madre justifie certaines actions physiques ou spirituelles telles que les loisirs. Ainsi, malgré la répression de la liberté d’expression sous le régime de Benito Mussolini, les femmes bénéficient d’une certaine latitude dans leurs propos, qui ont la particularité d’être écrits pour leurs semblables. S’inscrivant dans la branche de l’histoire du genre, ce mémoire témoigne de la parole des femmes dans un milieu totalitaire. Pour se faire, les publications sélectionnées ont été étudiées par une analyse statistique d’abord, pour relever les sujets et les auteurs communs, et une analyse comparative des numéros a ensuite permis de démontrer les similarités et différences du traitements entre les sujets. / This master’s thesis analyses Italian women discourses on their living conditions in the feminine press during the fascist era, from 1922 to 1937. On the basis of three publications, l’Almanacco della donna italiana, La Donna Italiana: rivista mensile di lettere, scienze, arti e movimento sociale femminile and Il Giornale della donna, which will become, in 1935, La Donna Fascista, this study tries to demonstrate that maternity, employment and leisure are all present in the discourses, and that they have been written about openly. It is possible to note an evolution of the feminine points of view with the different events happening at the time, like Matteotti’s assassination and the new work legislation. Journalists share their ideas with multiple techniques. They use the parameters of the fascist regime to justify the role and services to which they pretend, as well as the gendered society division to self-assign some tasks and the ideals carried by the ideology to justify points of view. Therefore, despite freedom of expression restrictions during Benito Mussolini’s regime, women do have some latitude in the discourses related to their living condition, which have the particularity of being written strictly for a female audience. This thesis demonstrates the particularities of women’s discourses in a totalitarian society. To do so, the publication selection has been studied by statistical analysis first to seek out common subjects and journalists, and then by comparative analysis to demonstrate similarities and differences in the topics’ treatment.
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L'histoire exutoire : Ernst Nolte ou La recherche d'une mémoire apaisée

Delisle, Marc 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Dans le cadre des multiples ressacs qui ponctuent le travail de la mémoire en Allemagne, les défis lancés à l'historien sont tentaculaires puisque celui-ci doit conjuguer sa propre expérience avec l'objectivité requise par la discipline historique. Un historien allemand, Ernst Nolte, se situe depuis le milieu des années 1980 au centre d'une controverse. Frappé d'anathème, il fait depuis sa formule du «passé qui ne veut pas passer » figure d'éternel marginal chez ses collègues d'outre-Rhin. L'historien François Furet accepte de dialoguer avec l'historien allemand et permet à celui-ci d'exposer les éléments de son interprétation « historico-génétique » de la dialectique entre le fascisme et le communisme. L'interprétation déterministe de Ernst Nolte nous invite à procéder à l'examen de l'évolution radicale de son approche phénoménologique développée en 1963 et des multiples contradictions qui enferment l'historien et le citoyen allemand Ernst Nolte dans un rapport ambigu au passé de sa nation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Josaphat Benoît, l'avenir national, le communisme, les fascismes européens et le pacifisme (1936-1941)

Côté, Martin 20 April 2018 (has links)
Au cours des années qui précèdent la Deuxième Guerre mondiale, Josaphat Benoit, rédacteur en chef de l'Avenir National, un quotidien de Manchester au New Hampshire, se montre sympathique à l'égard des régimes totalitaires de Franco, de Hitler et de Mussolini. Le fascisme est perçu comme un solide rempart face au communisme qui, conformément aux prescriptions de l'Église, est considéré comme une menace pour la civilisation chrétienne. La perception du fascisme devient négative lorsque l'Allemagne s'allie à l'U.R.S.S. en août 1939, puis lorsque l'Italie déclare la guerre à la France en juin 1940. De septembre 1938 jusqu'à l'entrée en guerre des États-Unis, Benoit et le journal adoptent les idées du mouvement isolationniste américain, refusant leur aide aux Alliés. Ce refus est lié à la perception que Benoit entretient de l'Angleterre qui est, selon lui, une ennemie de l'Église catholique qui ne lutte pas pour une cause juste. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La théorie du fascisme chez Walter Benjamin : l'apport politique des thèses esthétiques

Moncada-Oseguera, Sarah Rachel 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à mettre en lumière l'œuvre politique de Walter Benjamin, en particulier sa théorie sur le fascisme. Nous souhaitons examiner comment sa théorie sur l'esthétisation de la politique contribue à la science politique en tant que théorie majeure en, premièrement, positionnant sa pensée dans les écrits de son époque – entre les approches marxistes et plus spiritualistes – et, deuxièmement, en identifiant un schéma explicatif dans sa théorie sur le fascisme. Nous soutenons qu'en examinant les écrits de Walter Benjamin, il est possible d'aller plus loin qu'une théorie sur l'esthétique sous les régimes fascistes pour trouver une théorie plus complète sur le fascisme en tant que régime basé sur l'esthétique. Le projet se concentre sur le schéma du désenchantement et du réenchantement – perte de l'aura et insertion d'une fausse aura par les fascistes –, et l'étudie sous l'angle de la pensée politique pour en extraire une théorie politique du fascisme. L’originalité de cet auteur tient non seulement à son approche politique, mais aussi à son positionnement théorique par rapport à ses contemporains : son discours n’est ni matérialiste comme marxistes ni uniquement culturel comme les spiritualistes. Il se situe dans un entre-deux et accorde une importance particulière à l'expérience humaine ainsi qu’aux rapports de production capitalistes. Enfin, cette recherche étudie le concept d'Erfahrung, très présent dans l'œuvre de Benjamin, afin de clarifier sa relation avec l'aura et son déclin et d’enrichir la théorie politique de l’auteur. / This research aims to bring to light the political work of Walter Benjamin, specifically his theory on fascism. We wish to examine how his theory on the aestheticization of politics contributes to political science as a major theory by, first, positioning his thinking within the writings of his times—between marxist and more spiritualist approaches—and, second, by identifying an explanatory scheme in his theory on fascism. We argue that by looking through the writings of Walter Benjamin, one can go further than a theory on aesthetics under fascist regimes to find a more complete theory on fascism as a regime based on aesthetics. The project focuses, on the scheme of disenchantment and reenchantment—loss of aura and false aura inserted by fascists—, and studies it under the lens of political thought to extract a political theory on fascism. The originality of this author lies not only in his approach to politics, but also in his theoretical positioning compared to his contemporaries: he holds neither a materialist nor a spiritualist discourse. He finds himself in a middle ground where great importance is given to the human experience, but also where the capitalist relations of production are heavily criticized. Finally, this research studies the concept of Erfahrung, heavily present in Benjamin’s work to bring clarity to its relation to the aura and its decline.
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Nationalisme et cosmopolitisme chez Alfredo Casella (1883-1947)

Comtois, Justine 04 1900 (has links)
Cette thèse a été réalisée en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, sous la direction de Michel Duchesneau (UdeM) et Esteban Buch (EHESS). La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l'Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Cette thèse a pour objectif d’approfondir les notions de nationalisme et de cosmopolitisme ainsi que les liens qui peuvent exister entre elles à travers l’œuvre et la carrière de Casella. Le pianiste et compositeur italien Alfredo Casella est né à Turin en 1883. Les conservatoires italiens de l’époque ne pouvant lui offrir une formation musicale adéquate et complémentaire à celle reçue auprès de sa famille, Casella gagne la France. Il fait ses études au Conservatoire de Paris jusqu’en 1902, auprès de Gabriel Fauré et Louis Diémer. Au cours de ces années passées en France (1896-1915), Casella prend une part active dans la vie musicale parisienne. Il se produit dans plusieurs salons, dans de nombreux concerts organisés par des sociétés françaises (à la fois comme pianiste et comme compositeur). À travers son activité journalistique très riche, Casella s’implique activement dans les débats et les polémiques ayant cours à l’époque dans le milieu musical français. Lors de ces dix-neuf années françaises, Casella est exposé aux courants nationalistes qui habitent les milieux artistiques français. Parallèlement à ces tendances, Casella baignera dans les diverses influences étrangères (russes, allemandes, espagnoles, hongroises) qui convergent vers cette véritable plaque tournante qu’est le Paris du début du XXe siècle. Ces multiples influences (celles de Stravinsky, Bartók, De Falla, entre autres) se retrouvent toutes intégrées dans ses œuvres musicales. À tel point que l’on surnommera Casella le « caméléon ». Le déclenchement de la Première Guerre mondiale force Casella à retourner en Italie. La péninsule est alors dominée par la musique d’opéra et la production de musique instrumentale y est presque inexistante. Casella se donne la mission de « rénover » la musique instrumentale et de combattre activement le courant conservateur associé à la musique d’opéra italienne. Un tel renouveau musical sera possible, selon Casella, si les compositeurs italiens de la nouvelle génération parviennent à renoncer aux excès sentimentaux du romantisme. C’est ce que Casella s’efforcera de faire dans ses propres œuvres. Mais ce ne sera pas suffisant. Les jeunes compositeurs devront étudier les œuvres des grands maîtres italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en intégrant les innovations techniques des musiques contemporaines européennes. Casella proposera un programme d’éducation s’adressant autant aux jeunes compositeurs qu’au public italien. La pédagogie sera la clé qui permettra d’accéder au renouveau musical. Professeur de piano à l’Accademia Santa Cecilia, puis au Conservatoire de Rome et finalement à l’Accademia Chigiana de Sienne, Casella se servira de ces positions pour initier le mouvement dont il se veut le porte-parole. Il mettra également sur pied deux sociétés de concerts, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) et la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Avec ces deux sociétés de concerts destinées à faire reconnaître les musiques contemporaines en Italie, Casella parvient à se forger un impressionnant réseau international qui contribuera à son vaste plan de développement de la musique italienne dans un contexte mondial. L’objectif de Casella est de redonner sa dignité à l’art musical italien. Dans les années 1930, sa volonté de rénover la musique de la péninsule concorde avec plusieurs traits de la politique culturelle du régime fasciste de Benito Mussolini. Le nom de Casella sera donc souvent associé aux réalisations culturelles du régime fasciste, ce qui semble contradictoire avec les intentions universalisantes du compositeur. / This dissertation seeks to study the notions of nationalism and cosmopolitanism as well as the possible links between them, through the work and career of Casella. The Italian pianist and composer Alfredo Casella was born in Turin in 1883. Being unable to obtain in the Italian conservatories of the time an adequate musical formation, that would have been complementary to the one received through his family, Casella reaches France. He studies at the Paris Conservatory until 1902, as a pupil of Gabriel Fauré and Louis Diémer. During the years spent in Paris (1896-1915), Casella takes an active part in the Parisian musical life. He performs in many salons, in many concerts organized by French societies (both as a pianist and as a composer). Through his very rich journalistic activity, Casella implicates himself actively in the current debates and polemics of the French musical environment. During these nineteen French years, Casella is exposed to the nationalist currents that inhabit the French artistic milieux. Simultaneously to the very strong expression of this nationalism, Casella will literally be imbued in the various foreign influences (Russian, German, Spanish, Hungarian) than present in this center that is the Paris of the beginning of the XXth century. These multiple influences (those of Stravinsky, Bartók, De Falla) are all integrated in his compositional work, to such an extent that one calls Casella the « chameleon ». The First World War forces Casella to return to Italy. The peninsula is than dominated by operatic music and the instrumental music production is almost inexistent. Casella gives himself the mission of reforming the instrumental music and of fighting actively against Italian operatic music. Such a musical revival will be possible, according to Casella, if Italian composers manage to give up sentimental excesses of the romanticism. This is what Casella will endeavor to do in his own works. But it will not be sufficient. The young composers will have to study the works of Italian great master of the XVIIth and XVIIIth centuries, while integrating technical innovations of European contemporary musics. Casella suggests a reeducation program for the young composers, but also for the Italian public. The pedagogy is, according to Casella, the key which will give access to this musical revival. He will be piano teacher at the Accademia Santa Cecilia, tan at the Rome Conservatory and, finally at the Accademia Chigiana in Sienne. These teaching positions will give him the opportunity to initiate his protégés into Italian classical musics, but also into foreign contemporary musics. He will also set up two concert societies, the Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) and the Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). With these two concert societies dedicated to make recognize contemporary music in Italy, Casella succeeds in building up an impressive international network which will contribute to his vast plan of the Italian music’s development in a world context. Casella’s first intention is to give back its dignity to the Italian musical art. During the 1930’s, his wish to renovate the music of the peninsula corresponds to several facets of the cultural politic of Benito Mussolini’s fascist regime. Thus, Casella’s name will often be associated to the cultural achievements of the Regime, which seems in contradiction with the composer’s universalizing intentions. / Questa tesi cerca di approfondire le nozioni di nazionalismo e di cosmopolitismo come pure i legami che possono esistere tra di esse attraverso l'opera e la carriera di Casella. Il pianista e compositore italiano Alfredo Casella nacque a Torino in 1883. I conservatori italiani dell’epoca non potendo offrirgli un’adeguata formazione musicale, complementare a quella ricevuta presso la sua famiglia, Casella raggiunge la Francia. Studia al Conservatorio di Parigi fino a 1902, presso Gabriel Fauré e Louis Diémer. Nel corso di questi anni passati in Francia (1896-1915), Casella prende una parte attiva nella vita musicale parigina. Si produce in molti salotti, in molti concerti organizzati da società francesi (allo stesso tempo come pianista e come compositore). A traverso la sua ricchissima attività giornalistica, Casella s’impegna attivamente nei dibattiti e nelle polemiche in corso all’epoca nell’ambiente musicale francese. Durante questi diciannove anni francesi, Casella è esposto ai correnti nazionalisti che abitano i mezzi artistici francesi. Parallelamente alla fortissima espressione di questo nazionalismo, Casella sarà letteralmente bagnato nelle diverse influenze straniere (russi, tedesche, spagnole, ungheresi) allora presenti in questo vero punto di convergenza ch’è la Parigi del primo novecento. Queste numerose influenze (quelle di Stravinsky, Bartók, De Falla) si ritrovano tutte integrate nella sua opera, a tal punto che si chiama Casella il « camaleonte ». L’avvio della prima guerra mondiale forza Casella a tornare in Italia. La penisola è allora dominata dal melodramma e la produzione di musica strumentale è quasi inesistente. Casella si da la missione di rinnovare la musica strumentale e di combattere attivamente il melodramma italiani. Un tale rinnovamento musicale sarà possibile, secondo Casella, se i compositori italiani della nuova generazione giungono a rinunciare agli eccessi sentimentali del romanticismo. È ciò che Casella si sforzerà di fare nelle sue opere proprie. Ma non sarà sufficiente. I giovani compositori dovranno studiare le opere dei grandi maestri italiani del seicento e del settecento, integrando anche le innovazioni tecniche delle musiche contemporanee europee. Casella propone una rieducazione dei giovani compositori, ma anche del pubblico italiano. La pedagogia è, per Casella, la chiave che permetterà l’accesso al rinnovamento musicale. Primo, sarà professore di pianoforte all’Accademia Santa Cecilia, poi al Conservatorio di Roma e, finalmente all’Accademia Chigiana di Siena. Queste posizione di professore gli daranno l’occasione d’iniziare i suoi protetti alle musiche classiche italiane, ma anche alle musiche contemporanee straniere. Metterà anche in piedi due società di concerti, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) e la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Con queste due società di concerti destinate a fare riconoscere le musiche contemporanee in Italia, Casella riesce a fabbricarsi un'impressionante rete internazionale che contribuirà al suo vasto piano di sviluppo della musica italiana in un ambiente mondiale. Lo scopo primo di Casella è di ridare la sua dignità all'arte musicale italiana. Negli anni 1930, la sua volontà di rinnovare la musica della penisola conviene con molti aspetti della politica culturale del regime fascista di Benito Mussolini. Così, il nome di Casella sarà spesso associato alle realizzazioni culturali portate dal regime, ciò che sembra contraddittorio con le intenzioni universalizzanti del compositore.

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