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Les femmes artistes d'origine miao, mongole et ouïgoure dans le champ artistique chinois 1950-2010 / Female artists of Miao, Mongolian and Uyghur origin in the Chinese artistic field 1950-2010

Zhang, Naiyong 28 June 2019 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’évolution de la place des femmes artistes d’origine miao, mongole et ouïgoure dans le champ artistique chinois 1950-2010. Son axe central consiste à montrer comment les mutations sociales ont modifié la place des femmes, et, plus précisément, comment leur place a été redéfinie dans un discours identitaire. Si dans les années 1950-1980, les œuvres portant sur l’idéologie collectiviste et la représentation de « la femme d’acier » occupaient une place primordiale, dans les années 1981-2000, les femmes artistes décrivent la situation réelle des femmes et mettent l’accent sur la question de l’identité des femmes modernes et sur des relations entre les femmes et les hommes. Elles cherchent à maîtriser des formes d’expression artistique ethnique plus variées et plus légitimes. Depuis 2001, afin de préserver les cultures ethniques face à la mondialisation, les femmes artistes essaient d’interpréter la profondeur de la culture ethnique dans leurs œuvres. C’est vers les traditions, telles que la mémoire historique, les mythologies, les chansons et les danses, que se tournent les artistes femmes issues des ethnies minoritaires à la recherche de racines culturelles. Cette recherche s’appuie à la fois sur l’analyse de la situation socio-culturelle des femmes artistes issues des ethnies minoritaires, l’analyse de la construction de l’identité féminine et l’analyse des particularités de l’expression des femmes artistes eu égard à leur appartenance ethnique. / This thesis is devoted to studying the evolution of the place of female artists with Miao, Mongolian and Uygur origins in the Chinese artistic field 1950-2010. The central theme is to demonstrate how social changes have changed the place of women, and more specifically, how the place of women has been redefined in an identity discourse. If in the years 1960-1980, the art works dealing with the collectivist ideology and the representation of the ‘iron woman’ occupied a primordial place, in the years 1981-2000, the female artists describe the real situation of the women and put the focus on the question of the identity of modern women and the relations between women and men. They seek to master the different forms of ethnic artistic expression. Since 2001, in order to preserve ethnic cultures facing the globalization, the female artists are trying to interpret the depth of ethnic culture in their art works. It is towards traditions, such as historical memory, mythologies, songs and dances, that the female artists with ethnic minority origins are looking for their cultural roots. This research is based at the same time on the analysis of the socio-cultural situation of female artists with minority origins, the analysis of the construction of the feminine identity and the analysis of the particularities of the expression of female artists because of their ethnicity.
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Confrontations artistiques et féministes aux hiérarchies du genre / Art and feminism confronting gender-related hierarchies

Latry, Magalie 18 June 2018 (has links)
Polysémie du genre : il définit le sexe social comme les genres artistiques. Une même logique de classement hiérarchique y serait-elle à l’œuvre ? Les conditions d'exercice des femmes artistes, dont un stéréotype veut qu'elles se cantonnent aux genres dits mineurs, permettent de le penser. Corollaire de cette question logique, celle de la concomitance historique : les genres artistiques sont-ils mis en question aux mêmes moments que ce que l'historiographie féministe nomme les « trois vagues » ? Sept œuvres particulières nous aideront à penser les confrontations aux hiérarchies du genre à l'âge classique et aux moments des trois vagues féministes : Nature morte aux abricots, de Louise Moillon, 1634, Portrait d'une négresse, de Marie-Guillemine Benoist, 1800, Clotho, de Camille Claudel, 1893, Autoportrait de Claude Cahun, 1928, Tir de Niki de Saint Phalle, 1961, Azione sentimentale, de Gina Pane, 1973, Le Régime chromatique, de Sophie Calle, 1997. En dépit de progrès – notion qui est questionnée plutôt que considérée comme acquise – certains traits attribués aux femmes artistes perdurent. Un regard transversal voit émerger les thèmes d'une hiérarchie toujours à l’œuvre. Ils sont de l'ordre du stigmate : elles sont toujours un peu folles, cuisinières, coquettes, médiocres, sorcières, définies et gouvernées par leur sexe. Le genre, tant qu'il n'est pas interrogé en tant que tel, semble être la garantie de la permanence de ces stigmates. Resterait donc à le contourner : par les textes, le corps (corps représentés, corps des images, corps des artistes), et par le cœur même de la pratique plastique, le rapport de l'artiste à la matière : la plasticité. / The French word genre has several meanings, including an artistic genre, but also gender – the social traits associated with one sex. Does it follow that the same hierarchy-based systems are at work in both fields of art genre and social gender? Anyone is allowed to conclude so, who considers the practising conditions of women artists, whom a stereotype accuses of restraining their work to so-called minor genres. As a consequence, the issue of historical simultaneity arises: were artistic genres questioned at the same periods as what feminist historiography calls “the three waves”? This thesis focuses on seven specific art pieces so as to examine how gender-related hierarchy systems were confronted in classicism and during each period concerned by the three feminist waves: Nature morte aux abricots, by Louise Moillon, 1634, Portrait d'une négresse, by Marie-Guillemine Benoist, 1800, Clotho, by Camille Claudel, 1893, Autoportrait by Claude Cahun, 1928, Tir by Niki de Saint Phalle, 1961, Azione sentimentale, by Gina Pane, 1973, and Le régime chromatique, by Sophie Calle, 1997. Despite a number of improvements – a notion which is questioned rather than acknowledged – certain features are persistently attributed to women artists. A crosswise look at their work reveals that the patterns of hierarchy are still operating. These features are a matter of stigma: woman artists are inevitably unhinged creatures, cooks, coquettes, mediocre artists or even witches, and always defined and driven by sex. Gender, as long as it isn’t questioned as such, seems to be serving as a guarantee for the permanence of those stigmas. One could try to get around the gender issue, using texts, bodies (represented bodies, bodies of images, bodies of the artists), and the very core of plastic practice, the relationship between the artist and the material: plasticity.
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L’entrée des femmes artistes dans la collection du MAC de 1964 à nos jours : analyses statistiques et facteurs déterminants

Desmorat, Valentine 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les facteurs institutionnels qui ont contribué à l’entrée des femmes artistes dans la collection du Musée d’art contemporain de Montréal, dont le pourcentage d’œuvres d’artistes-femmes, vis-à-vis des œuvres d’artistes-hommes, apparaît élevé en comparaison de ceux des collections d’arts modernes ou contemporains des musées nord-américains et d’Europe de l’Ouest. Selon le calcul effectué en 2016 par la conservatrice responsable de la collection, Marie-Ève Beaupré, la part d’œuvres de femmes artistes conservées au MAC à cette date serait de 33 %. La production de graphiques donnant à voir l’évolution de la quantité d’acquisitions par catégorie de genre s’est fondée sur une reprise des stratégies visuelles et militantes déployées par les Guerrilla Girls dès le milieu des années 1980. Ces visualisations ont été produites en collaboration avec Lena Krause, responsable du laboratoire l’Ouvroir d’histoire de l’art et de muséologie numériques de l’Université de Montréal. Le premier chapitre vise alors à expliciter l’intégration de ce mémoire au champ d’études d’histoire de l’art féministes d’après lesquelles les données statistiques représentent les points de départ d’analyses des modalités et des processus de reconnaissance institutionnelle des artistes (White 1965, Nochlin 1971, Arbour 2000, Dumont 2008, Zemans et Wallace 2013, Christensen 2016, Dymond 2019, Greenwald 2021). La majorité des pics d’acquisition d’œuvres d’artistes-femmes au MAC, repérés au deuxième chapitre, correspond à des stratégies d’attraction de donations, de même qu’à des acquisitions multiples et massives d’œuvres provenant de collections de marchand.e.s d’art et d’entreprises. Au troisième chapitre, nos repérages sont intégrés à des analyses transversales dans lesquelles plusieurs secteurs de l’institution sont mis en relation. Nous analysons en particulier l’impact de directeur.rice.s et de conservateur.rice.s sur la mise en place d’orientations favorables à l’amélioration de la représentation des femmes artistes dans la programmation ainsi que dans la collection. Finalement, la prévalence de médiums au sein du corpus d’œuvres d’artistes-femmes conservées s’avère refléter la valorisation, au musée, de mouvements qui ont émergé sur le devant de la scène artistique québécoise et auxquels a participé un certain nombre de femmes. / This thesis examines the institutional factors that have contributed to the Musée d’art contemporain de Montréal’s acquisition of works of art by women artists. In this collection, the percentage of works of arts by women artists, related to works of arts by men artists, appears high in comparison with those of modern or contemporary art collections in North American and Western European museums. According to a calculation made in 2016 by Marie-Ève Beaupré, the curator in charge of the collection, the proportion of works by women artists held by the Musée d'art contemporain de Montréal at that time would be 33%. The production of graphs showing the evolution of the number of acquisitions by gender category was founded on the visual and activist strategies deployed by the Guerrilla Girls since the mid-1980s. These data visualizations were produced in collaboration with Lena Krause, head of laboratory l’Ouvroir d'histoire de l'art et de muséologie numériques at Université de Montréal. The first chapter then aims to situate this thesis into the field of feminist art history studies, according to which statistical data represent the starting point for analyses on the modalities and processes of artists' institutional recognition (White 1965, Nochlin 1971, Arbour 2000, Dumont 2008, Zemans and Wallace 2013, Christensen 2016, Dymond 2019, Greenwald 2021). In the second chapter, most of the identified peaks in the acquisition of works by women artists correspond to strategies for attracting donations, as well as to multiple and massive acquisitions of works from corporate and art dealers’ collections. In the third chapter, our findings are integrated into cross-cutting analyses that link several sectors of the institution. In particular, the impact of female directors and curators on the implementation of strategies conducive to improving the representation of women artists in programming and within the collection. Finally, the prevalence of some mediums within the corpus of works by women artists in the museum's collection reflects the museum's emphasis on movements that emerged at the forefront of Québec’s art scene in which a large number of women took part.
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Des voix en voie : les femmes, c(h)oeur et marges des avant-gardes / Voices on the way. Women, heart / choir and fringe of the avant-garde

Borghino, Elisa 28 September 2012 (has links)
Des voix en voie. Les femmes, c(h)oeur et marges des avant-gardes étudie le dense réseau de relations établies par quelques figures féminines qui ont inspiré des projets et des recherches au sein des avant-gardes historiques dans le panorama français du début du XXe siècle. La présente étude s'intéresse à des femmes – Sonia Delaunay, Claire Goll, Marie Laurencin, Hélène d'OEttingen, Valentine de Saint-Point et Elsa Triolet – qui ont travaillé de concert avec les représentants majeurs des avant-gardes émergentes, en donnant naissance à des projets et à des collaborations à travers l'Europe. Ces femmes artistes prolifiques, qui ont en commun le multiculturalisme et le pluristylisme, sont très actives dans le panorama artistique et littéraire du début du XXe siècle. Des traces de leurs travaux peuvent se retrouver dans les correspondances, les manuscrits, les mémoires et d'autres documents, édités et inédits, qui constituent le corpus de la thèse. La documentation ici présentée est un témoignage de la capacités des auteures à mettre en place des stratégies de communication pour une reconnaissance méritée de leur production sur la scène nationale et internationale. Le travail présente trois parties, chacune décrivant, expliquant et analysant la matière, dans le but de retracer les parcours – les voies – de ces quelques créatrices, pour en faire enfin ressortir les voix. Les annexes comprennent des documents originaux et une chronologie qui liste les travaux examinés, avec ceux des principaux chefs-de-file des avant-gardes. / Voices on the way. Women, heart / choir and fringe of the avant-garde explores the thick network of relations established by some female characters who have inspired projects and researches within the historical avant-garde in the French panorama of the early twentieth century. This study examines women – Sonia Delaunay, Claire Goll, Marie Laurencin, Hélène d'OEttingen, Valentine de Saint-Point and Elsa Triolet – who have worked closely with the main leaders of the emerging avant-garde movement, giving rise to projects and cooperations across Europe. These fecund female artists, who share multiculturalism and multilingual abilities, are the most active in the literary-artistic landscape of the early twentieth century. Traces of their works can be found in correspondence, excerpts, memoirs and other documents, both published and unpublished, that create the corpus of the thesis. The documentation presented here is a valid testimony to the authors' ability to put in place communicative strategies for an adequate recognition of their work into the national and international scene. The work is subdivided in three parts, each describing, explaining and dissecting the subject, in order to retrace the ways of these creators, to hear their voices at last. The appendix includes original documents and a chronology listing the examined works, together with those of the main exponents of the avant-garde movement.
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Properzia De’Rossi, sculptrice (1490-1530) : O stupor novo, e strano / Properzia De’Rossi, sculptress (1490-1530) : O stupor novo, e strano

Baligand Auffret, Elisabeth 31 March 2017 (has links)
Properzia De’Rossi (1490-1530) première sculptrice de la Renaissance italienne naquit vers 1490 à Bologne et mourut en 1530. Elle suscita un grand intérêt non seulement pour ses qualités d’artiste mais aussi pour avoir transgressé les rôles traditionnels de la femme. Nous la connaissons grâce à Giorgio Vasari qui dans la première édition des Vite de 1550, lui consacre une biographie, seule femme à figurer parmi les cent trente-trois biographies d’artistes rassemblées par l’historiographe. Dans la seconde édition de 1568 Vasari accompagnera Properzia De’Rossi de trois autres femmes artistes peintres encore en vie et productives en 1568 : Plautilla Nelli, religieuse, Lucrezia Quistelli et Sofonisba Anguissola aristocrates. Properzia De’Rossi est « hors norme » : ni religieuse ni aristocrate ; elle exerce la sculpture en professionnelle. L’unique œuvre connue avec certitude est son célèbre bas-relief de Joseph et la femme de Putiphar. Œuvre autobiographique d’après Vasari qui suggère le scandale d’une femme mariée ayant un jeune amant. Sa mort précoce en 1530, alors qu’elle est demandée par le pape Clément VII venu à Bologne pour le couronnement de Charles Quint, dramatise sa mort au sommet de sa gloire. Elle travailla sur le chantier prestigieux de San Petronio avec des sculpteurs renommés. Le XIXe siècle l’a perçue comme une héroïne romantique, elle perdit peu à peu son identité de sculptrice. Le XXe siècle la considère comme pionnière dans un monde professionnel masculin. Notre approche, à la croisée des chemins historiques, artistiques et littéraires tente de donner une vision complète de cette artiste talentueuse, dotée d’une forte personnalité, célèbre pour avoir su braver les interdits et exercer son métier de sculptrice. / Properzia De’Rossi (1490-1530) first great sculptress of the italian Renaissance, was born in Bologna around 1490 and died in 1530. She arouses a great interest not only for her artistic qualities but also for having infringed the traditional roles of the woman. She owes her fame to Giorgio Vasari, who in the first edition of Le Vite, 1550, devoted a single biography to her, the only woman to appear among the one hundred thirty three biographies of artists gathered by the historiographer. In the second edition of 1568, Vasari will add three other women painters alive and professionally active in 1568 : the nun Plautilla Nelli, the aristocrats Lucrezia Quistelli and Sofonisba Anguissola. Properzia De’Rossi is outstanding : neither nun nor aristocrat, she practices the sculpture as a professional sculptor. The only single work known with certainty is her famous bas-relief Joseph and Potiphar’s wife. An autobiographical work according to Vasari, who suggests the scandal of a married woman having a young lover. Her premature death in 1530, as she was called by pope Clement VII in Bologna for Charles V’s coronation, dramatizes her death at the height of her glory. Famous in Bologna, she worked with renowned sculptors in San Petronio. The nineteenth century perceived her like a romantic heroin : in love and unhappy. She lost little by little her identity of sculptress. The twenteenth century might see her as pioneer of female work in a male professional environment. Our study at the crossroads of historical, artistic and literary approaches attempts to give a comprehensive vision of this talented artist with a strong personality, famous for having broken the taboos in order to work as a sculptress.
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La communauté des peintres et sculpteurs parisiens : de la corporation à l’Académie de Saint-Luc / The community of Parisian master painters and sculptors : from corporation to Academy of St Luke

Guilois, Bruno 23 November 2019 (has links)
La communauté des maîtres peintres et sculpteurs parisiens a connu une importante évolution entre les XVIIe et XVIIIe siècles. La création de l’Académie royale en 1648 correspond à un temps de bouleversement : l’ancien et le nouveau corps se joignent alors, et tentent de cohabiter dans une même structure. La fin du XVIIe siècle correspond à l’essor de la population de la maîtrise, à la publication des listes de ses membres, ainsi que des statuts, dans une remise en ordre globale de la communauté. C’est donc une corporation forte d’une nombreuse population et bien organisée qui obtient en 1705 une déclaration de Louis XIV lui permettant d’ouvrir une école de dessin fondée sur le modèle vivant. La toute nouvelle Académie de Saint-Luc peut s’installer durablement dans le paysage artistique de la première moitié du XVIIIe siècle. Installée dans des nouveaux locaux dont elle se porte acquéreuse, rue du Haut-Moulin en la Cité, elle transforme considérablement ses statuts, en accordant une place importante en son sein à un corps d’artistes, chargés d’assurer l’enseignement de l’école. Les années 1750 à 1775 sont des années où les évènements se précipitent, pour l’Académie de Saint-Luc. Des expositions, suivies du public, permettent de faire connaître nombre de ses membres, et d’inscrire la petite académie dans les débats artistiques du milieu du XVIIIe siècle. Le perfectionnement de l’école d’après le modèle, permet dans les années 1765-1775 de reconnaître davantage encore un statut propre pour les artistes, au sein de la communauté. L’évolution est donc spectaculaire sur plus d’un siècle, et témoigne d’une adaptation remarquable de la vieille corporation, qui a su assimiler ainsi un fonctionnement académique à l’organisation hiérarchique d’une communauté de métier. / The community of Parisian master painters and sculptors went through important evolutions between the 17th and 18th centuries. The creation of the Royal Academy in 1648 corresponds to a time of upheaval: the old and the new profession then came together and tried to coexist within the same structure. In the late 17th century, the population of the maîtrise increased and the list of its members as well as its statutes were published, in an overall re-ordering of the community. Thus, in 1705, the guild was strong in numbers and well-organised when it obtained a declaration from Louis XIV allowing it to open a drawing school based on live models : the brand-new Academy of St Luke became established in the artistic landscape of the early 18th century. It purchased new premises on rue du Haut-Moulin-en-la-Cité. From there, it significantly altered its statutes, giving an important role to a body of artists who was put in charge of teaching within its school. In the years 1750 to 1775, things moved faster for the Academy of St Luke. Several well-attended exhibitions put members of the Academy of St Luke on the map and involved the small academy in mid-18th century artistic debates. The improvement in the life-drawing school in the years 1765-1775 led to an even better recognized status for artists within the community. Over more than a century, this spectacular evolution shows the remarkable adaptation of the old guild, which thus managed to integrate its academic functioning to the hierarchical organization of a professional community.
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La création artistique au service de l’affirmation identitaire, du mana wahine et des revendications politiques : l’art contemporain des femmes maori de Nouvelle-Zélande / Artistic creation at the service of identity affirmation, mana wahine and political demands : New Zealand Māori women’s contemporary art

Pellini, Catherine 15 December 2017 (has links)
Située au croisement de plusieurs disciplines – anthropologie, sociologie, histoire de l’art,études féministes et sur le genre – cette thèse s’intéresse aux oeuvres, aux pratiques, aux parcours et aux discours des femmes artistes maori néo-zélandaises s’inscrivant dans le champ de l’art contemporain et vivant en milieu urbain. Ces artistes sont à l’origine de revendications politiques et d’affirmations identitaires singulières du fait de leurs multiples appartenances : leurs productions recèlent des références simultanées à leurs histoires individuelles, à leur statut de membres d’une minorité autochtone et d’une tribu, à leur condition de femmes et de citoyennes au sein de la nation néo-zélandaise.L’analyse des données obtenues après avoir mené une enquête de terrain d’un an en Nouvelle-Zélande en 2012-2013, des recherches complémentaires sur Internet et des échanges avec les artistes au retour du terrain permet de montrer comment ces dernières s’inscrivent dans le mouvement actuel d’affirmation maori. En effet, suite à la colonisation britannique du XIX e siècle, les Maori luttent toujours pour affirmer leurs droits. Dans ce contexte, l’art est utilisé par certaines femmes comme un puissant moyen de contestation et de promotion d’un changement social visant à la reconnaissance du mana wahine (pouvoir, prestige féminin). Ce travail révèle également que la pratique artistique leur offre l’opportunité de réaffirmer les liens les unissant au monde maori tout en leur permettant d’accéder à une certaine autonomisation et émancipation. Elles développent des stratégies originales pour affirmer leur créativité sans transgresser des règles toujours importantes pour les Maori. / At the intersection of several disciplines – anthropology, sociology, art history, and feminist and gender studies, this thesis deals with the works, practices, careers and discourses of New Zealand Maori women artists active in the field of contemporary art and living in an urban environment. Due to their many forms of belonging, these artists are behind specific political demands and identity affirmations: their work contains simultaneous references to the individual histories, their status as members of an indigenous minority and a tribe, and their condition as women and citizens of the New Zealand nation. The analysis of the data obtained after a fieldwork investigation in New Zealand carried out over a year from 2012 to 2013, of complementary research on the Internet and exchanges with artists when back from the field makes it possible to show how these artists are part of today's Maori assertion movement. For since British colonization in the 19th century, the Maori have continued to assert their rights. In this context, some women use art as a powerful means of protest and of promoting social change aimed at the recognition of mana wahine (women's power or prestige). This work also reveals that their artistic practice affords them the opportunity to reassert the ties linking them to the Maori world while at the same time enabling them to attain a certain empowerment and emancipation. They develop original strategies for asserting their creativity without transgressing the rules which remain important for the Maori people.
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Le Salon et la scène artistique à Paris sous Napoléon I. Politique artistique – Stratégies d’artistes – Échos internationaux / Der Salon une die Pariser Kunstzene unter Napoleon. Kunstpolitik - Künstlerische Strategien- Internationale Resonanzen / The Salon of living artists and the Paris Art Scene under the reign of Napoleon I. Art Politics - Artistic Strategies – International Response

Knels, Eva Maria 25 April 2013 (has links)
Cette thèse de doctorat se propose d’étudier les Salons sous l’ère napoléonienne, connus surtout pour le rôle important qu’ils jouèrent dans le cadre de l’instrumentalisation politique de l’art contemporain. Ainsi, après 1799, le Salon devint rapidement un important outil de la vaste politique culturelle du Consulat et de l’Empire, qui servit à représenter de manière symbolique le système politique. Face à ce changement radical du Salon et de sa politique artistique, les artistes, eux aussi, ont dû se positionner et s’adapter aux nouvelles structures politiques et administratives, tout en réagissant aux nouvelles tendances artistiques et à l’évolution du milieu artistique, afin de s’imposer au Salon. Le succès rencontré par les Salons en ces années-là ne se manifeste pas seulement par le chiffre croissant des exposants et des visiteurs : les diverses formes de la réception du Salon – journaux, brochures, récits de voyage, lettres et œuvres graphiques - témoignent également de l’écho rencontré par l’exposition, et ceci bien au-delà des frontières nationales. Jouxtant les salles du fameux Musée Napoléon qui regroupe les chefs-d’œuvre artistiques les plus importants, saisis par les armées françaises dans des collections de l’Europe, le Salon profite de la forte fréquentation du Louvre entre 1800 et 1815, de la part de visiteurs aussi bien français qu’étrangers. L’objectif de cette thèse est d’analyser l’organisation de l’exposition, le paysage des artistes exposants ainsi que l’écho rencontré par cet évènement sur la scène internationale en tenant compte de cette mutation complexe de la vie artistique parisienne au début du XIXème siècle. Dans cette perspective, le présent travail s’interroge sur les rapports entre la politique artistique, les pratiques artistiques et culturelles ainsi que leur réception. / This doctoral thesis examines the Salons of living artists under the reign of Napoleon I, which are primarily known for the prominent role they played in the context of cultural politics of that time. After 1799, the Salon rapidly became an important instrument of art and cultural politics used by the ruling government to symbolically legitimise and support the political system. Given the major changes to the exhibition in these years, artists had also had to adapt to the new political and administrative structures whilst, at the same time, reacting to new artistic trends in order to stand up to the strong competition at the Salon. The exhibition's success in these years is not only reflected by the rising numbers of exhibiting artists and visitors. Also its wide-ranging coverage in the media, such as newspaper articles, letters, travelogues and graphic anthologies, is further proof of the exhibition's relevance and reach, sometimes even beyond national frontiers. Indeed, the exhibition's close locality to the famous Musée Napoléon, with its large collection of master pieces confiscated from European collections by the French armies, added further attention paid by European travellers to the Salon and the French contemporary art on display there. The aim of this doctoral thesis is to analyse the organisation of the exhibition, the range of participating artists as well as the international response it created whilst taking into consideration the complex transformation of art and the French art scene at the beginning of 19th century. By doing so, the dissertation focuses on the reciprocal relationship between art politics, artistic production and their reception.
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Prendre sa place : l'installation comme œuvre et comme pratique identitaire chez deux artistes amérindiennes au Québec

Marchand, Marie-Ève 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'art actuel chez les artistes autochtones au Québec, et la façon dont on peut relier une forme d'expression plastique aux processus de revalorisation identitaire. Pour certains artistes, l'installation, forme artistique du 21e siècle devient véritablement une pratique identitaire au-delà de la pratique artistique, tout en étant pleinement ancrée dans le champ de l'art actuel. En éclairant d'un jour nouveau les questions de territoire, de guérison sociale et des savoirs dits traditionnels, ces oeuvres participent au processus de revitalisation culturelle et de réaffirmation identitaire. Elles représentent ainsi un angle de vue particulièrement intéressant sur un contexte historique politique et social, en impliquant l'artiste, sa communauté, ainsi que la société québécoise dans son ensemble. À plus large mesure, elles touchent aussi une identité panamérindienne qui s'affirme de plus en plus dans un contexte de globalisation où les identités minoritaires luttent contre une assimilation aux valeurs occidentales.

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