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Vis elastica de la sensation. Chorégraphies contemporaines / Vis elastica of sensation. Contemporary choreographiesCaspão, Paula 15 December 2010 (has links)
Nous commencerons par poser la sensation dans un espace du milieu, soutenant qu’elle se laisse mieux saisir par les alliances – les images, les idéologies, les intrigues et les affects – où elle se joue, que par ses modalités « propres ». Cette mise en confusion de la sensation – entre humains et non humains, entre disciplines, temps et espaces hétérogènes – qui est une mise en public et en politique, exprime notre conviction que la sensation ne doit pas être abordée directement, mais à travers les articulations de sens, les « partages du sensible » qui en sont constitutifs (Première partie). Supposant que la sensation ne saurait se réduire à une « pure sensorialité », mais émerge en tant que tramage topologique fictionnel – intrigue et affect dès son niveau le plus élémentaire – nous nous distancerons des images et des idéologies qui la cantonnent au « corps » et à l’immédiat, pour aborder le fonctionnement du système sensoriel de la perspective d’une théorie « interactionniste » du cerveau issue des neurosciences, de la physiologie de la perception et de l’action. Où la vis elastica de la sensation nous apparaît comme opération du rythme et enjeu d’historicité, susceptible de produire des zones de criticalité qui dérangent les contours du plausible, les partitions du « vrai » (Deuxième partie). Nous articulerons enfin la vis elastica de la perception à un chorégraphique considéré comme pratique fictionnelle par excellence (Troisième partie). Une pratique qui en même temps nous donne à voir ce qu’il peut y avoir de chorégraphique – et de politique – dans le travail de la fiction, de la perception, et de la théorie (Conclusion et épilogue). / We will start by situating sensation in a middle space, sustaining that it can be better grasped by approaching the alliances – the images, ideologies, intrigues, and affects – in which it is at stake, than by approaching sensorial modalities as such. This mise en confusion of sensation – between humans and non-humans, between heterogeneous disciplines, times and spaces –, which amounts to situating it in a public space, i.e. in politics, expresses our conviction that sensation cannot be approached directly, but rather through the articulations of sense, the “distributions of the sensible” that are part of it (Part one). Supposing that sensation cannot be reduced to some “pure sensoriality”, but emerges as a fictional topological weaving – intrigue and affect at its most elementary level – we will distance ourselves from the images and ideologies that lock it in the “body” and the immediate, in order to approach the functioning of the sensorial system from the perspective of an “interactive” theory of the brain developed within the fields of neuroscience, and of physiology of perception and action. A perspective in which the vis elastica of sensation appears as an operation of rhythm and as an issue of historicity capable of producing zones of criticality that disturb the contours of the plausible, the distributions of “truth” (Part two). We will at last articulate the vis elastica of perception with a choreographic considered as a fictional practice par excellence (Part three). A practice that also shows us what can be considered choreographic – and political – within the work of fiction, of perception, and of theory (Conclusion and epilogue).
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Le problème de l'histoire dans la Krisis de HusserlLeduc Berryman, Alexandre 17 December 2019 (has links)
La phénoménologie française contemporaine se caractérise par ce que nous nommons une paradoxale référence au fondateur de cette discipline, E. Husserl. Malgré la revendication de l’une de ses idées directrices, le plus fréquemment inspirée du « principe des principes », l’on juge le plus souvent qu’il faut se départir de son cadre idéaliste transcendantal et de ses réquisits, comme la théorie de la constitution et l’exigence de scientificité. Son ouvrage posthume, la Krisis, où figure sa tentative de rendre compte philosophiquement de l’histoire et de l’historicité, a été vu par de nombreux critiques, notamment P. Ricœur et J. Derrida, comme le lieu où la phénoménologie husserlienne et son idéalisme sont mis le plus clairement en échec. Ce mémoire se propose de montrer que l’interrogation idéaliste transcendantale du phénomène de l’histoire ne fait pas bon marché du principe des principes découvert par la phénoménologie, souvent revendiqué comme moyen pour rendre compte de la finitude de l’existence humaine. L’étude de trois aspects négligés de la phénoménologie proposée dans la Krisis permettra de soutenir cette thèse : (1) à côté de l’historicité positive du savoir qui présente son progrès constant à travers l’histoire, l’œuvre posthume de Husserl donne à voir ce que nous nommons une historicité tragique, marquée par les crises et la possibilité irréductible de la perte du sens au cours de sa transmission ; (2) l’idéalisme husserlien, loin d’être par principe indifférent à la question de l’histoire, permet de penser ce que les Méditations cartésiennes nomment une histoire de l’ego, et qui correspond à une histoire de la constitution de l’expérience de la conscience ; (3) enfin, le concept d’autoresponsabilité dans la philosophie husserlienne permet de montrer que cette dernière place en son cœur le constat indépassable de la finitude de la rationalité. En dernière analyse, la seule façon de soutenir un progrès constant du savoir et de surmonter l’historicité tragique réside dans « l’autoresponsabilisation » de l’ego philosophant, qui doit se rendre maître de l’exigence d’autoréflexivité qui lui est imposée par l’essence même de la rationalité philosophique.
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L'expérience et la critique dans l'Histoire de la folie de Michel FoucaultStoia, Christian January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'expérience et la critique dans l'Histoire de la folie de Michel FoucaultStoia, Christian January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le grain du papier, roman historique pour adolescents, suivi de L'écriture d'un roman historique pour adolescents écueils et stratégies, essaiDescôteaux, Valérie January 2010 (has links)
La création d'un roman historique pour adolescents est le but ultime de ce mémoire. Le grain du papier présente l'histoire d'une jeune fille, Gabrielle, vivant sur une crémerie, dans les Cantons-de-l'est, au dernier quart du 19e siècle.La venue d'un artiste-reporter, subjugué par le talent en dessin de Gabrielle, laisse entrevoir de nouvelles perspectives de vie pour elle alors qu'il décide de lui enseigner son métier, bien qu'aucune femme ne le pratique encore au Québec. Outre l'écriture du roman, tout un travail de réflexion sur le genre du roman historique pour adolescents complète cette recherche en creation littéraire. Comme le roman historique pour adolescents a deux parents, le roman historique en général et la littérature pour la jeunesse, le premier chapitre remonte aux origines européennes et suit la trajectoire des deux genres jusqu'à aujourd'hui, principalement au Québec. Il en circonscrit aussi les caractéristiques et les fonctions. Le deuxième chapitre vise plus précisément les stratégies d'écriture communes au genre quant au traitement du temps et au travail narratif, notamment par une analyse succinte de cinq oeuvres publiées au cours des 30 dernières années. Le troisième chapitre, revient sur la démarche d'écriture entourant le roman présenté en début de mémoire. Y sont abordées entre autres les questions de la circonscription du sujet historique, de la démarche de recherche en vue de la reconstitution historique, ainsi que de l'influence de la démarche historique sur l'écriture du texte de fiction. De même, des exemples illustrent quelles caractéristiques et stratégies d'écriture propres au genre ont été appliquées à l'intérieur de l'oeuvre de création, et comment s'est opéré le travail de la fiction et de la prose. L'étude de la trajectoire éditoriale du roman historique pour adolescents montre que les auteurs québécois n'hésitent pas à aborder l'Histoire sous un angle nouveau, par exemple, en choisissant de se placer du point de vue de ceux qui ne figurent pas dans les manuels. Par la même occasion, il ressort que tous les genres littéraires ou presque (policier, fantastique, etc.) peuvent être combinés au genre historique. Enfin, le roman historique pour adolescents permet au jeune lecteur contemporain en quête d'identité de trouver des réponses aux questions propres à l'adolescence, car souvent, malgré la distance temporelle, il se reconnaît dans ce héros du même âge que lui.
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Apports de la littérature hispano-américaine à la théorisation de la traductionMarcoux, Danièle January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La temporalité de l'oubli, ou, Le présent politiqueCossette-Trudel, Marie-Ange January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce travail consiste dans un premier temps à examiner les différentes composantes du temps pour en extraire l'aspect politique, ou plutôt le potentiel d'actions qu'il contient. Pour y parvenir, nous nous attarderons principalement à l'historicité car c'est à travers ce concept que nous nous proposons de visiter celui de la temporalité - qui représente selon nous le coeur du politique. Il y a autant de formes de temporalités que de gens pour les penser. En ce qui nous concerne, nous favoriserons une temporalité de l'oubli et nous démontrerons en quoi celle-ci représente la manière la plus concrète de s'inscrire dans un mouvement présent porteur d'actions. C'est grâce à l'oeuvre de Friedrich Nietzsche, mais plus particulièrement au moyen de la Seconde considération intempestive, que nous retrouverons les outils nécessaires pour soutenir de notre hypothèse. Aborder le thème de la temporalité ne saurait se faire sans discerner la temporalité d'un concept. En conséquence, nous nous pencherons sur le processus de conceptualisation dans l'optique de démontrer qu'un concept porteur d'actions détient intrinsèquement sa propre temporalité, car il exige d'être au présent pour se conceptualiser. Nous développerons ainsi le double standard de la temporalité: sa nécessité pour l'action et sa nécessité en tant que méthode. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Temps, Historicité, Temporalité, Oubli, Mémoire, Présent, Conceptualisation, Création, Action, Pensée postmoderne, Nietzsche, Capitaine Flame.
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Les philosophes des littérairesYoshida, Akiko 01 January 2007 (has links) (PDF)
Paul Ricœur traite la littérature dans une perspective onto-théologique. Il n'accorde pas au littéraire le statut de sujet qui sémantise le monde dans et par l'instance de discours. C'est le Verbe qui a créé et signifié le monde. <br />L'impensé de la subjectivation historique du langage se borne à discuter le sens, sans prendre en considération le mode de signifier. Ricœur ne fait pas la part du rythme où s'inscrit l'aventure à la fois personnelle et collective du dire. Selon la poétique de H. Meschonnic, la littéralité réside notamment en excès de la signifiance sur le sens. Mais pour Ricœur, elle consiste à révéler un sens de l'être prédonné et dissimulé. <br />Le rejet de l'historicité introduit un mouvement circulaire de retour à l'origine. Chaque œuvre se modèle, au demeurant, sur un texte biblique. Et l'ensemble des œuvres se décalque sur le corpus biblique. Au lieu d'interroger la littérature pour elle-même, Ricœur s'en sert pour réaffirmer ses théorèmes onto-théologiques.
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L'évolution de la figure de Salomé dans la littérature française du XXème siècle. / The evolution of the figure of Salome in French literature of the twentieth centuryTian, Nina 05 March 2014 (has links)
Étant un personnage secondaire issu de l’épisode évangélique qui raconte le martyre de Jean-Baptiste, Salomé est devenue un des thèmes préférés dans la littérature et les arts de la seconde moitié du XIXe siècle. En faisant partie des « femmes fatales », elle correspond bien aux interprétations fin-de-siècle : la faiblesse de l’homme, le pouvoir de la femme, l’esthétique raffinée mais morbide, la décadence nonchalante mêlée à un effroi irrémédiable. Le célèbre drame d’Oscar Wilde fait d’elle le sujet d’une réflexion philosophique du désir et de la mort. La fin du XIXe siècle ne signifie pas la fin de l’évolution de la figure de Salomé. Au contraire, elle constitue un nouveau point de départ. Au XXe siècle son histoire a connu non seulement un enrichissement au niveau structurel, mais aussi une diversification formelle. Aujourd’hui, les textes qui abordent Salomé forment un système. La formation et la transformation de ce système demande une observation qui porte une attention particulière à la continuité et à la rupture, à l’héritage et au renversement. Lorsque la danseuse est mise à côté du martyr, l’histoire doit faire face au déchirement : l’homme et la femme, le vocable et le visuel, l’ascétisme et le désir…d’où l’incertitude et la diversité de l’interprétation qui permettent à l’histoire de Salomé de résister à l’écoulement du temps. L’existence d’une multitude de textes sur le même mythe crée un espace où l’étude intertextuelle est rendue possible. / As a secondary character from the Gospel story that recounts the martyrdom of John the Baptist, Salome became one of the favorite themes in art and literature of the second half of the nineteenth century. As one of the “ femmes fatales ”, this figure corresponds to the Fin de Siècle imagination : the man’s weakness , the women’s power, the refined aesthetic but morbid, the decadence mixed with an irremediable terror. The famous play of Oscar Wilde made her the subject of a philosophical reflection of the desire and the death. The end of the nineteenth century doesn’t mean the end of the evolution of this mythic figure. On the contrary, it becomes a new starting point. In the twentieth century, Salome’s story has been enriched not only at the structural level, but also by a formal diversification. Today, the writings about Salome form a system. The formation and transformation of this system requires an observation that pays particular attention to the continuity and rupture, to the inheritance and reversal. When the dancer is compared to the martyr, the Salome’s story has to face a series of contrast : man and woman, word and vision, asceticism and desire ... The uncertainty and the diversity of interpretation allow the story of Salome to resist the passage of time. A multitude of texts on the same myth creates a space where the intertextual study is possible.
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Recherches de phénoménologie génétique entre le temps et la vie / Investigations on genetic phenomenology inbetween time and lifeDell'Orto, Francesca 01 March 2013 (has links)
Ce travail prend en examen le rapport, du point de vue phénoménologique, entre les notions de temps et de vie, et leur implications transcendantales. À ce but les recherches exposées ici se présentent comme l’étude, plus thématique que historiographique, et le développement de questions qui s’appuient sur le noyau profond de l’oeuvre husserlienne, bien que pas toujours directement abordées par Husserl lui-même. Notre thèse consiste à reconsidérer le statut du transcendantal depuis l’articulation entre la vie et le temps, c’est-à-dire entre la vie et la mort, en interprétant par cela toute l’évolution de la philosophie occidentale, qui s’est significativement déroulée sous le signe de la mort socratique. Husserl donne l’impression d’osciller entre la nécessité de distinguer la vie, en tant que détermination transcendantale, de la temporalité, relative à la dimension du constitué, et leur assimilation, dans la mesure où il reconnaît à une certain type de temporalité une originarité constituante et absolue. En d’autres mots, la tentative de définir la vie tombe sur la même ambiguïté qui émerge déjà à l’époque des Zeitvorlesungen à propos de la conscience absolue: tout comme le seuil entre temporalité constituante et temporalité constituée devient mince et perméable, de même façon celui entre vie et temporalité s’estompe en ce que Husserl appelle Vor-Zeitigung et pour laquelle «nous n’avons pas de noms». Il en va de la possibilité de penser la vie sans la réduire à une détermination physique ou biologique, en évitant tout naturalisme (ce qui ne signifie pas son complet discrédit), et de faire ressortir la priorité du sens toujours impliquée par la temporalité, sans pour autant la connecter à une détermination psychologiste. / This work takes into consideration the relationship, as in a phenomenological perspective, between the notions of time and life, and their transcendental implications. To this aim, here is presented a research coping with the study, thematic more than historiographic, and with the development of those issues that, even if not always tackled as such by Husserl himself, deal with the deeper core of Husserlian oeuvre. This dissertation reconsiders the status of the transcendental after the articulation between life and time, that is to say, between life and death, interpreting in this light the whole evolution of Western philosophy, significantly unwound under the sign of Socrates’ death.Husserl gives the impression to swing back and forth between the necessity of distinguishing life, as transcendental determination, and temporality, inasmuch as related to the dimension of the constituted, and their assimilation, insofar as he acknowledges to a certain type of temporality a constituent and absolute originarity. In other words, the attempt to define life meets the same ambiguity already emerged at the time of the Zeitvorlesungen about the absolute conscience: as the threshold between constituent and constituted temporality grows thinner and more permeable, that between life and temporality softens in what Husserl calls Vor-Zeitigung and that «we have no names [for]». Two issues are here at stake: on one hand, the possibility to think life without reducing it to a physical or biological determination, shying away from any naturalism (which does not entail its complete disrepute); on the other, the chance to consider life without connecting it to a psychologistic understanding, as the link with temporality would imply, though preserving, instead, the priority of sense.
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