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La genèse des objets idéaux dans la phénoménologie tardive de HusserlLeroux, Alexandre January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les régimes d’historicité du journalisme : héritages et transformations à l’ère d’Internet / Cycles in the historicity of journalism : legacies and transformations in the age of the InternetNoblet, Arnaud 09 December 2010 (has links)
En l’absence d’une définition consensuelle ou d’une essence évidente, ce à quoi il est fait référence lorsque nous employons le terme « journalisme » fait écho à une figure du passé, à une image antérieure, celle-ci constituant une sorte de jauge, un mètre étalon à partir duquel nous nous positionnons plus ou moins explicitement. Ce mètre étalon pèse fortement sur nos conceptions présentes. D’où la nécessité, pour y voir clair aujourd’hui, de mettre à jour le processus d’élaboration de l’objet « journalisme » à travers le temps, en étudiant le discours historiographique sur ce thème. C’est dans cette perspective qu’a été mobilisée la notion de « régimes d’historicités ». Plusieurs de ces régimes se superposent : de la référence fondatrice de la presse écrite, en passant par l’arrimage du journalisme avec l’idéal de l’instauration de la liberté politique au sein de l’espace public, jusqu’à l’émergence, relativement récente dans l’historiographie, d’un prisme « professionnel » portant notamment une attention particulière aux acteurs de la sphère journalistique. Loin d’être figés ou statiques, ces régimes d’historicité, toile de fond à partir de laquelle nous pensons actuellement le journalisme, sont remis en cause et réinventés par les questionnements liés aux évolutions récentes, principalement l’émergence d’Internet. En bousculant les référents anciens, ces évolutions actuelles déplacent en retour les cadres et les bases historiques qui sous-tendaient jusqu’ici l’analyse du journalisme, un tel glissement offrant un nouveau prisme (et peut-être un nouveau régime d’historicité) à la lecture des pratiques et des identités journalistiques contemporaines. / In the absence of an accepted definition or an undeniable essence of what is being described by the term “journalism,” when it is used it seemingly refers to a figure or representation of the past which becomes a gauge against which current studies position themselves more or less explicitly. Such a standard weighs heavily on present-day conceptions of the press, which is why it has become necessary to study the process through which “journalism” has been constructed as an object of research, notably through the examination of historiographic discourse on the subject.It is for this reason that the notion of “cycles of historicity” has been developed. Several of these cycles overlap: references to the founding of the written press; perceptions of the grounding of journalism in the ideal of political liberty extended to the public sphere; relatively recent historiographical interpretations of journalistic “professionalism” which pay special attention to the actors in the field. These cycles of historicity are far from static or immobile; they provide the backdrop for the ways in which journalism is perceived, and which are now being called into question by the appearance of recent evolutions notably brought to light by the Internet. By shaking the foundations of former models, these evolutions are reshaping the framework of the historical analysis of journalism, thus offering new approaches and perspectives to the study of contemporary journalistic practices and identities – perhaps even opening the door to a new cycle of historicity.
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Concevoir l’historicité. L’histoire et les différentes formes de temporalité chez Hegel et Schelling / Conceiving Historicity. Hegel and Schelling on History and the Different Forms of TimeAuthier, Raphaël 04 June 2019 (has links)
La « philosophie de l’histoire » de l’idéalisme allemand, si l’on entend par là un ensemble de thèses permettant de découvrir un sens de l’histoire, a fait l’objet de nombreux travaux, en particulier celle de Hegel. Mais la réflexion des penseurs idéalistes sur l’histoire ne s’est pas limitée à l’interprétation des événements historiques passés. Une large part a consisté au contraire à élaborer un concept d’histoire dont l’extension ne se limite pas aux transformations sociales et politiques des groupes humains (mais qui concerne l’ensemble des productions humaines, voire la nature elle-même), et dont la compréhension ne recoupe pas l’usage de cette notion dans la conscience commune. Il nous a semblé que l’originalité de Hegel et de Schelling résidait notamment dans la richesse qu’ils attribuent à ce sens ontologique de l’histoire (conçue comme Geschichte et non comme Historie). Notre travail a consisté à interroger précisément la manière dont Hegel et Schelling ont élaboré un tel concept, qu’il vaudrait mieux qualifier d’événementialité ou d’historicité, pour le distinguer de la connaissance ou du récit de ces événements. Nous avons proposé ainsi de clarifier le sens du concept d’histoire par une comparaison des différentes formes de temporalité (temps naturel, temps de la conscience, histoire, durée, éternité) et de leur rôle respectif dans les systèmes de Hegel et de Schelling, de façon à souligner le caractère central du problème de l’historicité au sein de ce corpus, et à suggérer de quelle façon sa compréhension a déterminé le positionnement ultérieur des philosophes « post-idéalistes » (de Marx et Kierkegaard à l’idéalisme britannique ou à l’École de Francfort). / Many scholars have treated the “philosophy of history” developed by German idealists as a set of arguments designed to find a purpose in history. Yet the idealist thinkers did not limit their investigation to the interpretation of past historical events. On the contrary, a significant part of their work is dedicated to outlining a concept of history that is not limited to social and political transformations affecting human groups, but instead includes the totality of humanity’s creations, and even nature itself. This concept of history differs, sometimes radically, from how the term “history” is, and has been commonly understood. The source of the difference is Hegel and Schelling’s focus on such a rich ontological meaning of the notion of history (taken as Geschichte, as opposed to Historie). This thesis traces how Hegel and Schelling developed this concept, which might be more aptly characterised as historicity, to distinguish it from the knowledge or the chain narration of past events. It thus clarifies the meaning of the concept of history by comparing different forms of time (natural time, psychological time, history, duration, eternity) and their respective roles in Hegel’s and Schelling’s systems. This comparison is intended to underline the centrality of the problem of historicity in German idealism, and to suggest how its understanding has shaped the development of “post-idealist” European philosophy (from Marx and Kierkegaard to British idealism or to the Frankfurt School).
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Les gangs maori de Wellington : " Some people said that tribes stopped existing in the 1970s "Albisson, Gregory 07 December 2012 (has links) (PDF)
L'exode rural des Maori suivant la seconde guerre mondiale a bouleversé le paysage socioculturel néo-zélandais. Cette thèse explore une de ses conséquences directes : l'émergence de gangs maori comme tentative de re-territorialisation de l'espace environnant dans une logique de différentiation par rapport à l'ordre établi. La rupture avec la ville européenne et les traditions ancestrales maori s'imposait. Le gang dit " maori " ne pouvait, et ne peut plus, dès lors être pensé dans le prolongement du tribalisme et du bellicisme maori pré-colonial, analyse figeant le Maori dans des considérations essentialistes. Cette thèse présente le gang maori comme un produit historique contingent et vise, sans cautionner l'approche essentialiste, à déterminer les effets de cette posture analytique sur les pratiques quotidiennes du membre de gang, ainsi que ses rapports au public.Les gangs, qui souhaitaient inventer un espace qui leur était propre, finirent par admettre leur héritage maori, si bien que les membres allaient non seulement réécrire l'histoire de leur organisation en lui trouvant d'autres origines, mais aussi celle du passé maori pré-colonial en y introduisant des éléments propres au gang de rue contemporain
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Au-delà de la "fin" : mémoire et survie du politique dans la fiction d'anticipation contemporaine : sociocritique de Dondog d'A. Volodine, Warax de P. Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de M. VillemainGuay-Poliquin, Christian 05 1900 (has links) (PDF)
À partir de trois fictions politiques d'anticipation, issues de la littérature contemporaine française, ce travail de réflexion vise à mettre en lumière une poétique de l'histoire qui affirme, au-delà de certaines représentations dystopiques, la survivance du projet moderne d'émancipation. Dans Warax de Pavel Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de Marc Villemain et Dondog d'Antoine Volodine, on retrouve des régimes autoritaires qui fondent leur domination sur l'abolition de toute altérité sociale et historique. En revanche, les protagonistes de ces romans, confinés dans les marges de ces sociétés systémiques, persistent à conserver une expérience du temps et de l'histoire qui, en ravivant l'historicité du passé, ouvre l'horizon d'attente de l'avenir. Désarticulés de toute forme de reconnaissance sociale, les personnages mis en scène dans les textes de Hak, Villemain et Volodine sont regroupés en « communautés de la survie » qui, bien qu'elles peinent à croire à des lendemains radieux, représentent une trace inversée de la pensée utopique. C'est donc parce que ces œuvres racontent l'histoire de vaincus qui refusent de consentir à la défaite, qu'elles mettent en relief la persistance du lourd héritage culturel des utopies déchues de la modernité, de façon à problématiser les rapports existants entre les espérances d'hier et les déceptions anticipées de demain. Et s'il est vrai que les thématiques de la « fin » ouvrent sur ce qui a été et sur ce qui sera plutôt qu'elles ne marquent un terme, il faut observer que les fictions à l'étude évoquent et participent à la mutation contemporaine de la pensée politique et de son imaginaire historique. Dans ce contexte, la résistance des communautés de la survie du corpus historicise et politise la « fin » en lui assignant un avenir qui, bien qu'incertain, redonne une actualité aux espérances du passé.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française, fiction politique d'anticipation contemporaine, historicité, imaginaire de la fin, communauté de la survie.
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La genèse des objets idéaux dans la phénoménologie tardive de HusserlLeroux, Alexandre January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Alfred Jarry : réécriture et Bricolage : étude sur le recyclage littéraire / Alfred Jarry : rewriting and bricolage : a study of literacy recyclingGoda, Yosuké 18 May 2013 (has links)
Ce travail propose de considérer l’oeuvre de Jarry comme une déformation, simple ou indirecte, de textes antérieurs écrits par autrui. Afin de décrire et d’analyser les différents aspects de son travail de seconde main, d’établir une typologie de ses formes et de ses pratiques, nous adoptons ces deux approches : l’intertextualité et l’historicité. D’une part, nous distinguons les deux formes de son écriture, allusive et dynamique : la réécriture comme production linéaire et le bricolage comme production combinatoire. D’autre part, nous situons l’oeuvre de Jarry dans un temps et un lieu déterminés. En dépit de la forte singularité de la personne de Jarry, ses textes sont indissociables des contextes qui caractérisent la fin du XIXe siècle. On ne saurait comprendre en effet le véritable enjeu de sa littérature au second degré sans tenir compte de ses multiples références à la philosophie occulte, à l’idéalisme subjectiviste, à l’esthétique archaïsante ou encore à la politique des faits divers. / This study sets out to consider Jarry’s works entirely as a deformation of texts written by others, whether direct or indirect. In order to describe and analyze the various aspects of this “creation at secondhand” and establish a typology of its forms and practices, we have approached it from the dual angle of the intertextual and the historical. In the first case we can discern both an allusive form and a dynamic form of Jarry’s writing: rewriting as a linear product and bricolage as a patchwork product, uniting various elements. In the second case we have situated Jarry’s work in the specific time and place of their appearance. Despite Jarry’s very individual personality, his texts cannot be taken out of the context that binds them to the end of the nineteenth century. It is impossible to understand the real issues underlying his literature of allusion without taking his many references to occult science, idealism and the prevailing archaizing aesthetics into account, to say nothing of the politics of “faits divers’’, the newspaper sensations of the day.
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La vieille femme salie : récit d'une résistance à la modernité : Morvan XXe-XXIe sièclesDarroux, Caroline 02 April 2011 (has links)
Qu’elle soit concrète ou symbolique, la souillure, dont témoignent certaines vieilles femmes, est le résultat d’une assignation familiale, sociale et historique. Une force de vie particulière leur a fait assumer la place de l’Autre, provoquant un phénomène d’attraction collective. Voir cette vieille femme, la sentir, la toucher, la rencontrer dans son lieu et l’écouter s’inscrit dans l’ordre des expériences initiatiques que la société de Progrès ne ritualise plus, mais que le quotidien préserve en réponse à une nécessité intime, mythique et collective. Par miroitements, ces femmes ont incarné les multiples facettes du personnage de la vieille dans la littérature orale où s’imposent l’éthique et la quête de dignité. Raconter « les affaires du pays », dans le Morvan du XXe et du XXIe siècles, en parlant patois et en évoquant avec précaution la Vieille Femme construit un îlot de résistance au récit dominant, un espace collectif de libération et en même temps un dérivatif permettant d’accepter l’Histoire. / Whether real or symbolic, the stained image displayed by some unclean old women is the result of a historic, social and family-set assignment. The singular strength of character shown by these women has placed them in the position of being perceived as 'the Other', bringing about a phenomenon of group attraction. Seeing the old woman, sensing her smell, touching her, meeting her at her home and listening to her: these are experiences like rites of passage, that modern society does not provide anymore. But these experiences are still present in our everyday life as a response to an intimate, mythical and societal need. Like a mirror, these women have embodied the multiple aspects of the ‘old woman’, as a character found in oral literature where ethics and the search for dignity are essential. Talking about "local matters", in Morvan of 20th -21st, speaking in regional language (patois) and in gentle terms about these old women so different from ourselves, creates a platform of resistance against dominant references and constitutes a collective way to feel free and a helpful diversion to be able to accept History.
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Pour une histoire du désir contemporain. Dispositifs et discontinuités / For a history of contemporary desire. Dispositifs, discontinuitiesBodini, Jacopo Giansanto 10 May 2019 (has links)
La philosophie a tendance à ne pas concevoir le désir comme une notion historiquement connotée, mais plutôt comme un concept immuable. Le présent travail, au contraire, se propose de fournir des éléments pour l’élaboration philosophique d’une histoire du désir contemporain, s’articulant à travers des dispositifs et des discontinuités, des tendances et des moments de rupture. Notre objectif n’est pas de rédiger l’Histoire du désir et ses récentes transformations. En revanche, on se propose d’un côté de fournir des éléments pour pouvoir penser, philosophiquement, l’existence d’une histoire du désir, pour la fonder théoriquement ; de l’autre, de mettre en évidence, sans aucune prétention d’exhaustivité, certains des caractères définissant le désir de nos jours, certaines parmi les mutations qui, en premier lieu, nous ont suggéré l’existence d’une telle histoire encore toute à explorer. L’élaboration d’une telle histoire a été effectuée à partir d’une convergence entre la pensée de Deleuze, Foucault et Lyotard autour des notions principales structurant les présent travail : le désir, l’histoire, la notion de dispositif et celle de discontinuité. Néanmoins, nous avons croisé la pensée de ces auteurs avec d’autres, dans la tentative de souligner une convergence générationnelle. Dans l’histoire du désir contemporain on a reconnu un privilège à l’écran – à comprendre en tant que dispositif, au sens foucaldien du terme – à partir duquel on élaborera des tentatives de périodisation et on identifiera des discontinuités. Faire une histoire du désir contemporain signifie pour nous se demander comment l’on désire selon les écrans. / Philosophy tends to consider desire not as a historical notion, but rather as an immutable concept. Our work, however, aims to provide some elements for a philosophical elaboration of a history of contemporary desire, alternating dispositifs and discontinuity, tendencies and moments of rupture. Our purpose is absolutely not to define The History of desire and of its recent transformations. On the contrary, on one side we try to provide some theoretical elements in order to start thinking, philosophically, to a historicity of desire. On the other, without any claim of completeness, we try to identify some features defining the status of contemporary desire, by analysing some among the many mutations of desire which characterise our times and inspired this research in the first place. The elaboration of such a history mainly results from a convergence among the thoughts of Deleuze, Foucault and Lyotard, around the fundamental notions structuring this work, such as desire, history, dispositif, discontinuity. Nevertheless, we will often compare the thoughts of those authors with others, in order to highlight a sort of generational convergence. In the history of contemporary desire, we acknowledged a privilege to the screen – that has to be understood as a dispositif, in the large sense that Foucault gave at this notion. Thanks to its privilege, the screen will be the starting point for a periodisation of the history of contemporary desire and the identification of its discontinuities. How do we desire according to screens?
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Le problème du Jésus historique dans l'œuvre de Paul TillichLaliberté, Madeleine 23 February 2022 (has links)
Le but de cette thèse consiste à montrer l'évolution du problème du Jésus historique dans l'œuvre de Paul Tillich. Dans cet objectif, sept de ses textes, échelonnés sur plus de cinquante ans, sont étudiés dans leur ordre chronologique. Le document fondamental intitulé « La certitude chrétienne et le Jésus historique» date de 1911 et son analyse constitue la première partie de cette recherche. Les autres textes analysés, dans la seconde partie, sont la Dogmatique (1925), « La signification du Jésus historique pour la foi chrétienne» (1938), la Théologie systématique (1957), la Dynamique de la foi (1957), « Le Jésus historique et le Christ de la foi» (1961), Dialogues avec des étudiants (1963) et en dernier, la« Réplique» de Tillich à D. Moody Smith (1966). L'essentiel de la conception tillichienne sur le Jésus historique se trouve déjà dans le document de 1911. Pour Tillich, l'objet propre de la foi est l'image biblique du Christ, à travers laquelle le croyant expérimente la puissance divine.
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