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D'un monde l'autre. Les métamorphoses de l'intrigue dans les films réalisés par Erich von Stroheim (1919-1929). / From a world to another. The plot and its metamorphosis in the films directed by Erich von Stroheim (1919-1929)

Pisani, Martial 24 October 2017 (has links)
Célèbres et reconnus mais peu discutés, les films réalisés par Erich von Stroheim, entre 1919 et 1929 à Hollywood, occupent une place problématique dans l’histoire et la théorie du cinéma. Les discours contradictoires ou paradoxaux qu’ils ont inspirés animent cette recherche. Œuvre à la fois mutilée, reconstruite ou ruinée, elle est indissociable d’une expérience du temps. La versatilité des mondes et les métamorphoses de l’intrigue qu’elle propose, malgré un régime narratif évident, invitent à reconsidérer les catégories de l’histoire du cinéma muet américain. Interrogeant la représentation de l’histoire, ces films donnent à penser l’événement de la Première Guerre mondiale comme un point aveugle, et livrent une historicité composite. Au sein des pratiques du cinéma muet hollywoodien, les films de Stroheim se distinguent par l’invention d’un montage en accolade produisant une continuité qui incite à envisager la question de la durée. Ces films s’écartent de ce qu’à la même époque instaure le naturalisme américain par-delà les modèles littéraires. Pour analyser ce cinéma dans sa complexité, sera examiné l’être stroheimien selon les devenirs qui le font changer dans la durée, différemment de son appréhension dans le temps chronologique. De sorte que leurs devenirs se mesurent relativement aux êtres cédant à l’entropie ou au contraire demeurant des invariants. Selon cette configuration générale, Stroheim crée les conditions d’une expérimentation distincte de celle du naturalisme traditionnel. / The films directed by Erich von Stroheim in Hollywood between 1919 and 1929, though little discussed, are famous and renowned, but they still remain an issue in both film history and film theory. Contradictions and paradoxes that characterize the discourses on these films drive this research. The works of Erich von Stroheim were in turns butchered, reconstructed, destroyed. Our aim is to show that it entails strongly an experience of time. Despite their obvious narrative plots, these films suggest a changeability of worlds and a metamorphosis of plot that lead us to review the standard approaches of American silent film history. While they question the representation of history, these films make the event of World War I appear as a blind spot, and reveal heterogeneous modes of historicity. Within the experiences of Hollywood silent films, the works of Erich von Stroheim are characterized by the creation of a bracket montage (montage en accolade), producing a continuity that invites us to consider the issue of duration. Beyond literary models, these films differ from what is established by American naturalism at the time. In order to make way for their complexity, we will study the Stroheim-being according to what it becomes and changes itself in duration, which is not what we could understand of it in chronological time. So what becomes of it is estimated with regard to its yielding to entropy, or, on the contrary, its remaining invariably the same. In accordance with this general configuration, Stroheim creates conditions that experiments a new way for naturalism.
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L'"Essai filmé" comme forme de la modernité cinématographique, 1953-1997 / The "Essay film" as a form of modernity in cinema, 1953-1997

Pourvali, Bamchade 03 December 2014 (has links)
La modernité cinématographique désigne une remise en cause de la représentation classique au moment de la Seconde Guerre mondiale qui se manifeste par un retour au documentaire. Celui-ci se traduit de deux manières : au sein du cinéma hollywoodien, comme en témoignent la fin du Dictateur de Charlie Chaplin et le début de Citizen Kane d’Orson Welles; et dans l’Europe de l’après-guerre avec le néo-réalisme italien. Dans ce contexte, la critique cinématographique définit l’essai comme une des finalités du cinéma moderne alliant ontologie et langage comme en témoignent les textes d’Alexandre Astruc, André Bazin ou Jacques Rivette. Au milieu des années 1950, le cinéma moderne propose une épure de ces formes cinématographiques avec, d’une part, Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, film emblématique de « l’école française du court métrage » et, d’autre part, Voyage en Italie de Roberto Rossellini, affirmation d’un « néo-réalisme plus pur », selon les termes de son auteur. En 1963, deux films français sont à la fois les héritiers du cinéma classique américain et le point de départ d’une réflexion plus approfondie sur l’essai cinématographique, il s’agit de La Jetée de Chris Marker et du Mépris de Jean-Luc Godard. C’est à travers l’étude comparée du parcours de ces deux cinéastes que nous nous proposons de définir l’essai cinématographique comme une forme liée à l’histoire d’un art à un moment particulier. C’est ainsi que l’essai qui connaît ses premières grandes réussites dans les années 1960 se développera dans les années 1990 autour du centenaire du cinéma. De nouveaux enjeux associés à la modernité cinématographique se dessinent alors entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest, dans ce passage d’un siècle à l’autre du cinéma. / In the field of cinematic studies, modernity refers to the attempts to challenge classical modes of representations at the time of the Second World War, which take the form of a return to the documentary. This process takes two expressions: one runs through Hollywood productions, for instance the opening scene of Chaplin’s Great Dictator and the conclusion of Orson Welles’ Citizen Kane; the other is apparent in post-war Europe with Italian neorealism. In this context, film criticism defines the essay as one of the objects of modern cinema, joining ontology to language, as described in the works of Alexandre Astruc, André Bazin or Jacques Rivette. In the middle of the 1950s, modern cinema offers striking examples of these cinematographic forms with, on the one hand Alain Resnais’ Night and Fog, a film which is typical of “the French school of short films”, and on the other hand Roberto Rossellini’s Journey to Italy, which its author has described as the expression of “a refine form of neorealism”. In 1963, two French films are at once heirs to the tradition of classic American cinema and the start of a deeper reflection on the cinematographic essay, Chris Marker’s The Jetty and Jean-Luc Godard’s Contempt. By comparing the evolution of both these directors we will attempt to define the cinematographic essay as form closely linked to a certain moment in the history of cinema. Thus the essay, after producing its first major works in the 1960s will develop during the 1990s around the time of the hundredth anniversary of cinema. New stakes arise at that time to define cinematographic modernity between North and South, East and West, as cinema enters a new century.
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Une monographie : Gus Van Sant : étude esthétique d'une oeuvre cinématographique entre harmonie et ruptures / A monograph : Gus Van Sant : aesthetic study of a cinematographic work between harmony and breaks

Saturnino, Céline 16 January 2013 (has links)
De son premier film, Mala Noche (1985) jusqu’à Paranoid Park (2007), Gus Van Sant, cinéaste américain, propose une oeuvre protéiforme se divisant en trois périodes. Passant sans transition d’un cinéma foncièrement indépendant à des films de studios hollywoodiens, le cinéaste investit des systèmes de production opposés où il développe différentes approches de l’art cinématographique. Ses premiers films indépendants se caractérisent par une liberté et une prodigalité formelles, notamment portées par un brassage de références artistiques multiples (des auteurs de la contre-culture à Orson Welles en passant par Jean Genet). A cela s’oppose le classicisme de sa deuxième période, induit par le recours à des genres hollywoodiens canoniques, mais cependant troublé par l’étrange remake du Psychose d’Alfred Hitchcock. Après quoi le cinéaste renoue avec le circuit indépendant via des oeuvres proches de l’expérimentation en allant vers une épure de l’expression cinématographique. L’hétérogénéité esthétique de l’oeuvre de Gus Van Sant trouve néanmoins unecohérence grâce à une série de motifs iconographiques récurrents et à un axe thématique fort qui la traverse de bout en bout : l’individu, souvent marginal, dans son rapport aux autres et au monde, troublé par des crises identitaires, une quête des origines et un devenir incertain. Cette problématique s’exprime à travers un cinéma humaniste, entièrement voué auxpersonnages, au point de faire de leur seule présence sa matière même, sa condition d’existence – ou quand Gus Van Sant rejoint le « cinéma des corps » défini par Gilles Deleuze. Tous ses films apparaissent alors comme des variations esthétiques sur le même thème, et sont autant de questions posées au cinéma et par le cinéma, explorant sans cesse ses diverses potentialités. / From his first movie, Mala Noche (1985), until Paranoid Park (2007), Gus Van Sant, American film director, offers a protean body of work which can be divided into three phases. As a director, he gets himself into opposite production systems, smoothly alternating between fundamentally independent productions and Hollywood studios movies, and in doing sodevelops different approaches of the film art. His first independent movies are characterized by formal freedom and abundance which can notably be brought about by the mingling of so many artistic references (from counter-culture authors, to Orson Welles or Jean Genet). To this can be opposed his second phase classicism, consecutive of his resorting to canonic Hollywood genres, but somehow blurred by his strange Alfred Hitchcock’s Psycho remake.After that, the director comes back to the independent circuit via close to experimentation works, going towards an uncluttered film expression. There is however coherence in Gus Van Sant’s aesthetics of heterogeneity through aseries of recurring iconographic patterns and a strong thematic axis : the individual in his relations with other people and the world, often a dropout troubled by identity crisis, a quest for his origins and an uncertain becoming. This issue is expressed through a humanistic cinema, entirely devoted to the characters, to the point of making their mere presence its very substance, its condition of existence – Gus Van Sant catches up the “cinéma des corps” that Gilles Deleuze helped define. All of his movies then appear as aesthetic variations on the same theme and they are just as many questions asked to the cinema by itself, unceasingly exploring its various potentialities.
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Les interrelations entre le monde réel et le monde du fantasme dans le classicisme hollywoodien / Inter-relationships between the world of reality and the world of fantasy in classical Hollywood cinema

Bas, Pierre 10 November 2018 (has links)
Le classicisme hollywoodien permet d’explorer la variété des sens que revêt au cinéma le concept de réalité à partir de fragments de réalité matérielle enregistrés, du réalisme ontologique qui s’y attache, de la réalité diégétique qui constitue l’univers des films, et de la réalité philosophique, qui renvoie le spectateur à son être propre par le partage de l’expérience de personnages auxquels il s’identifie. Par l’instrumentalisation de ces réalités relatives, Hollywood crée une nouvelle forme de récit qu’alimenteront la littérature, les mythes et la psychanalyse, participant à la diffusion d’un fonds culturel commun à tous les Américains. Parce que la réalité cinématographique n’est pas ce que croit le spectateur, elle a naturellement partie liée avec le rêve et le fantasme, justifiant une réflexion sur leurs interrelations et sur la dynamique de transformation de l’art cinématographique qui se joue dans ces interrelations.Les mondes hollywoodiens, soumis à l’ imaginaire et au désir des cinéastes, n’ont que l’apparence du nôtre, jusqu’aux mondes intérieurs dont les portes nous seront ouvertes par Hollywood à travers la représentation des rêves, créant une hybridité entre réalité, rêve et fantasme. Mais un doute se créera chez le spectateur à qui on aura fait croire au rêve et au fantasme autant qu’à la réalité, et ce doute mettra en péril la « suspension d’incrédulité » qui avait fait le succès d’Hollywood et contribuera à la fin du classicisme, le rêve ayant contaminé la fiction. / Through classical Hollywood cinema, one can explore the broad variety of meanings that the concept of reality has in cinema: fragments of recorded reality material, the ontological realism that is attached to it, the narrative reality that constitutes the universe of films, and the philosophical reality that transports the viewer back to his own self by sharing the experience of characters with whom he identifies. Through the instrumentalisation of these relative realities, Hollywood creates a new form of narrative that nourishes literature, myths and psychoanalysis, and help spread a common cultural background to all Americans. Because cinematographic reality is not what the audience believes it is, it is naturally linked with dream and fantasy, justifying thoughts on their inter-relationships and on the dynamics of the transformation of cinematographic art that is played out in these inter-relationships.Subjects of the imagination and desire of filmmakers, the worlds created by Hollywood merely have the appearance of our world. This even encompasses inner worlds, whose doors will be opened to us through the representation of dreams, creating a hybridity between reality, dream and fantasy. But a doubt will be created in the spectator, who has been made to believe equally in dreams, fantasy and reality, and this doubt will jeopardize the "suspension of disbelief" that has made Hollywood successful, ultimately contributing to the end of classicism; the dream having contaminated fiction.
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Cinéma muet et représentations des États -Unis : La mythification et l'universalisation de l'espace américain / Representing the United States in Silent Motion Pictures : Making the American Space Mythical and Universal

Tholas-Disset, Clémentine 26 November 2010 (has links)
Au début du vingtième siècle, un nouveau média à la mesure de l’Amérique voit le jour : le cinéma. Forme d’expression visuelle nouvelle, divertissement populaire égalitaire, véhicule privilégié du modèle américain dans le pays et à l’étranger, le cinéma s’affirme, dès ses premières années d’existence, comme un acteur majeur de l’américanisation du monde. Un de ses thèmes de prédilections est l’espace américain, et par extension ses paysages, qui ravit et fascine les spectateurs d’un bout à l’autre de la planète. Les mises en scène du territoire national et de sa géographie spécifique sont complexes car elles intègrent des éléments réalistes et une dimension imaginaire. Cette représentation polymorphe des États-Unis permet de promouvoir les valeurs américaines dans une société internationale moderne, transformée par l’essor de l’urbanisation et de l’industrialisation. L’Amérique filmique, élaborée par l’industrie cinématographique des premières décennies, offre des repères à un spectateur quelque peu perdu dans le nouvel ordre du monde se dessinant alors. / At the dawn of the twentieth century, a new media, in tune with American goals, was born: the motion pictures. It was a new kind of visual expression, an egalitarian form of popular entertainment and the best vehicle to convey the American way of life in the US and abroad. Therefore, cinema became, from its inception, a key participant in the Americanization of the world. One of its favorite topics was American space and its landscapes, which pleased and amazed movie-goers around the world. The way in which national territory and its specific geography were staged in films was complex because it intertwined realistic elements and a mythical dimension. That kaleidoscopic representation of the United States enabled the promotion of American values in a modern international society, transformed by the rise of urbanization and industrialization. Cinematic America, as it was created by the early motion pictures industry, offered landmarks to the spectator, somewhat lost in the emerging new world order.
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Figures de l'extase. Une esthétique des limites de la représentation filmique de Serguei M. Eisenstein à Orson Welles / Figures of Ecstasy. An Aesthetics of the Limits of Cinematic Representation, from Sergei Eisenstein to Orson Welles

Olivero, Massimo 18 October 2014 (has links)
Ce travail se propose d'interroger le problème des limites de la représentation du cinéma de l'âge classique (1920-1960) à partir de l'esthétique organique-pathétique conçue par Sergueï Eisenstein dans la Non-Indifférente Nature, qu'il nomme « formule de l'extase ». Après avoir montré l'existence d'une double nature de l'extase chez Eisenstein (en même temps eidétique et régressive), ce travail montre les analogies de cette formule avec la mise en forme de l'excès de pathos (thématique et formel) dans l’œuvre de trois cinéastes hollywoodiens, King Vidor, Josef von Sternberg et Orson Welles. / This piece of work aims to inquire the topic of the limits of representation in the cinema of classical era (1920-1960) on the basis of the organic-pathetic esthetics conceived by Sergei Eisenstein in The Nonindifferent nature, which he names “formula of ecstasy”. After having shown the existence of a double (that is, eidetic and regressive at the same time) nature of ecstasy in Eisenstein, this piece of work will focus on the analogies between this formula and the shaping of the excess of (thematic and formal) pathos in the works by three Hollywood filmmakers: King Vidor, Josef von Sternberg and Orson Welles.
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La transformation des stéréotypes féminins dans le cinéma contemporain

Rouleau, Joëlle January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La transformation des stéréotypes féminins dans le cinéma contemporain

Rouleau, Joëlle January 2008 (has links)
No description available.
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Enjeux de la couleur dans le cinéma hollywoodien d'après-guerre

Caron-Ottavi, Apolline 06 1900 (has links)
Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines. La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre. La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme. / After WWII, the treatment of color in Hollywood cinema takes a new turn. Because it was too artificial, color was at first relegated to "unrealistic" films (musicals, westerns, etc). But in the post-war period, a change took place, and color was used in films that showed the common life of America, and became a new way of understanding contemporary issues. Color is not anymore a superfluous ornament, nor a mere device to increase realism: it is meaningful, as meaningful as any other element of the « mise en scène ». The bright colors and the exacerbation of the artifice are used from that time by some of the film-makers in a different purpose from that of pure entertainment : sometimes with irony, and even an underlying pessimism. What is aesthetically at stake in color films must be considered in the post-war context. The depreciation of color in the history of arts is an ancient trend, and since Antiquity, color in art has often been associated to feminine makeup and illusion. Hollywood films of the fifties changed the archetypical image of women: there was a shift from the mythical woman to women of flesh and blood, overtly sexualized, which allowed a more thorough evocation of the everyday life social relations. Through the actress and her acting - the way she manipulates color, or find a way to exist through it –, color releases itself from prejudices, participate to a release of expressiveness, and serve a rejection of basic mimesis.
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Enjeux de la couleur dans le cinéma hollywoodien d'après-guerre

Caron-Ottavi, Apolline 06 1900 (has links)
Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines. La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre. La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme. / After WWII, the treatment of color in Hollywood cinema takes a new turn. Because it was too artificial, color was at first relegated to "unrealistic" films (musicals, westerns, etc). But in the post-war period, a change took place, and color was used in films that showed the common life of America, and became a new way of understanding contemporary issues. Color is not anymore a superfluous ornament, nor a mere device to increase realism: it is meaningful, as meaningful as any other element of the « mise en scène ». The bright colors and the exacerbation of the artifice are used from that time by some of the film-makers in a different purpose from that of pure entertainment : sometimes with irony, and even an underlying pessimism. What is aesthetically at stake in color films must be considered in the post-war context. The depreciation of color in the history of arts is an ancient trend, and since Antiquity, color in art has often been associated to feminine makeup and illusion. Hollywood films of the fifties changed the archetypical image of women: there was a shift from the mythical woman to women of flesh and blood, overtly sexualized, which allowed a more thorough evocation of the everyday life social relations. Through the actress and her acting - the way she manipulates color, or find a way to exist through it –, color releases itself from prejudices, participate to a release of expressiveness, and serve a rejection of basic mimesis.

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