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Le radicalisme d'Edouard Herriot et la crise des institutions, 1905-1954 / Edouard Herriot radicalism and the institutionnal crisis, 1905-1954

Henning, Jérôme 09 December 2017 (has links)
Entre 1905 et 1954, Édouard Herriot incarne l’une des tendances principales du radicalisme français. De la mairie de Lyon à la présidence du Conseil, Édouard Herriot rassemble autour de ses idées une nouvelle génération d’élus pour lesquels la République constitue le régime définitif de la France. En rupture avec la doctrine radicale de la fin du XIXe siècle qui faisait de la révision constitutionnelle un des points de son programme, le radicalisme d’Édouard Herriot accepte définitivement les lois de 1875. Dès lors, malgré la crise des institutions qui caractérise le début du XXe siècle, Herriot tente de préserver le modèle républicain formé à la fin XIXe siècle. Selon lui, les institutions politiques et administratives républicaines doivent être modernisées pour correspondre aux promesses du régime républicain en faveur de la démocratie et de l’application de la science à la politique. Jusqu’en 1926, la tendance radicale menée par Herriot se caractérise par une volonté de refaire la République. Après 1926, contre les différents réformismes qui abordent le problème de la crise institutionnelle, Édouard Herriot et ses partisans résisteront favorisant ainsi la paralysie du régime. Enfin face à la Seconde guerre mondiale et au début de la Quatrième République, ils tenteront, avec moins de succès cette fois, de rétablir ce qu’ils considèrent être la tradition républicaine. Cet itinéraire politique d’un homme et d’un groupe de partisans participant aux principales fonctions de l’État pendant près de cinquante ans permet de comprendre la permanence et les ressorts de la crise institutionnelle française au XXe siècle / Between 1905 and 1954, Edouard Herriot embodies one of the most important tendencies of French radicalism. From Lyon city hall to the council presidency, Edouard Herriot gathers around his ideas a new generation of elected officals. According to them, the republic is the French definitive regime. Breaking with the radical doctrine of the end of the 19th century, which made consitutional revision one of the points of its program, Edouard Herriot radicalism definitely accepts the laws of 1875. From this point and despite the institutional crisis that characterizes the beginning of the 20th century, Herriot tries to preserve the republican model construted at the end of the 19th century. According to Herriot, the republican political and administrative institutions should be modernized to match with the promises of the republican model for democracy and the application of science to politics. Until 1926, the radical tendency led by Herriot is characterized by a desire to rebuild the republic. After 1926, Herriot and his supporters resist against the many reforms concerning the institutional crisis problem. This way, they will favorise the regime paralysis. Finally, when confronted to world war II and the beginning of the 4th republic they will try unsuccessfully to restore what they consider to be the republican tradition. This political career of a man and his supporters occupying the main political state functions during almost fifty years helps to understand the permanence and the mechanisms of the French institutional crisis during the 20th century
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Les révoltes militaires dans l’empire romain de 193 à 324 / Military Revolts in the Roman Empire. A.D. 193 – 324

Panaget, Christian 13 December 2014 (has links)
Entre 193 et 324, l’Empire, l’empereur et l’armée romaine ont traversé une période difficile couramment qualifiée de « crise du IIIe siècle ». Mais si cette dernière a fait l’objet de nombreux débats et controverses, le phénomène de la révolte militaire, pourtant omniprésent, est resté inexploré. Or pendant cette période, l’empire romain n’a vraisemblablement jamais autant connu de révoltes militaires, ce qui signifie que jamais, sans doute, la construction politique impériale, reposant en grande partie sur un « pacte » implicite entre le prince et son armée, n’avait été à ce point contestée. Après avoir travaillé à la définition même de la notion de révolte et à la quantification réelle du phénomène, on s’attachera à l’étude des catalyseurs qui en ont favorisé l’apparition et des mécanismes qui sous-tendaient des enchaînements de faits pouvant rassembler d’importants effectifs et embraser des étendues géographiques considérables. On s’efforcera ensuite d’esquisser une « géopolitique » de la révolte militaire pour tenter de mieux identifier les rebelles, les meneurs, les mots d’ordre ou les programmes politiques volontiers dénigrés ou caricaturés par les auteurs anciens. Il s’agira enfin de voir comment le phénomène de la révolte a conduit le pouvoir impérial à réformer l’armée et à se réformer lui-même / From 193 to 324, the Empire, the Emperor and the Roman Army went through a difficult period usually qualified « Crises of the Third Century ». But if this latter has been the subject of many debate and controversies, the phenomenon of the military revolt, yet omnipresent, remains unexplored. But during this period, the Roman Empire has probably never known, so many military revolts, that means, that ever, without any doubt, the political process, based in a large part on an implicit « pact » between the Prince and his army, had never been so contested. After working on the very concept of the notion of revolt and on the real quantification of this phenomenon, we will study catalysts that have favored it and mecanisms underlying patterns of facts that could gather numbers and rise up large geographical areas. Then, we will seek to outline « geopolitics » of the military revolt in an attempt to better identify the rebels, the leaders, the wathwords or the political programs readily betittled or parodied by the Ancients. It will be finally seen how the phenomenon of the revolt led the imperial power to reconsider, or not, its relations with the army, or even to reform itself.
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Edition critique de la correspondance de Lydie Wilson de Ricard (1850-1880) / Critical publication of the correspondence of Lydie Wilson de Ricard (1850-1880)

Blin-Mioch, Rose 29 June 2010 (has links)
Lydie Wilson-de Ricard (1850-1880) (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) est une des premières femmes membre du Félibrige. Née et morte à Paris, elle était d'origines écossaise et flamande. Avec son mari, Louis-Xavier marquis, co- fondateur du Parnasse Contemporain et communard et Auguste Fourès, poète, ils fondent La Lauseta , almanach républicain. Entre Juin 1876 et Octobre 1877, Lydie correspond librement avec Fourès. Nous publions ses lettres conservées au Collège d'Occitanie à Toulouse ainsi que les extraits, adressés à d'autres correspondant(e)s publiés dans le journal Le Montpellier Républicain. Ses écrits sont l'écho de son apprentissage du dialecte de Montpellier, de ses créations poétiques et de sa participation au Félibrige rouge. Elle publiera dans la Revue des Langues Romanes, sera primée aux Fêtes Latines de Montpellier en 1878. L'Époque est elle de la troisième République balbutiante. Dans les lettres nous en retrouvons les enjeux : l'amnistie des Communards, d'égalité femme/homme, avec la question du mariage et du divorce, de la laïcité avec les enterrements civils ainsi que son intérêt pour la politique, le Fédéralisme, dont son mari est un des théoriciens. Leur arrivée dans le Midi n'est pas due aux seules conditions politiques, mais à l'amour de celui-ci pour la langue du Midi et Mistral, amour prouvé dès son premier ouvrage en 1862. Le Parnasse a été une des écoles de Lydie, son esprit favorise la découverte de la nature qu'elle parcourt avec sa soeur Jeanne, peintre. La mort de celle-ci, à vingt-cinq ans de tuberculose signera la fin de cette correspondance. Nous y voyons naître l'amour partagé de Jeanne et Fourès. / Lydie Wilson de Ricard (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) is one of the _rst female member of Felibrige. Born and dead in Paris, her origins were scottish and _emish. Together with her husband Louis-Xavier de Ricard, a Marquis, Commune- militant and co-initiator of Parnasse Contemporain, and Auguste Fourès, a poet, they founded the Lauseta, a republican almanach. Between june 1876 and october 1877, Lydie exchanges freely letters with Fourès. We here publish these letters -from College d'Occitanie's collections in Toulouse, as well as extracts directed to others correspondents, published in Montpellier Républicain, a local newspaper. Her writings re_ect her learning of Monpellier's occitan dialect, her poetical creations, and her part in Felibrige Rouge's action. She will publish in Revue des Langues Romanes, will receive a price at Montpellier's Latin Feasts in 1878. During the uneasy beginnings of Third Republic, various problems are at stake : amnisty for _ communards _, men/women egality, marriage and divorce problems, laicity, with civil buryings : such are the topics of her letters, with politics and federalism, object of her husband's theorical work. Their arrival in _ Midi _is due not only to political conditions, but to the latter's love for occitan language and Mistral. Parnasse was partof Lydie's poetical formation, her mind favours the discovery of nature, in which she uses to wander with her sister Jeanne, a painter, before her death at 25, which marks the end of this correspondence where appears the mutual love that links Jeanne and Fourès.
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Le cahier des charges au Palais Garnier (1879-1914) : grandeur et misères du grand opéra / The specifications at Palais Garnier (1879-1914) : greatness and proverties of the big opera

Monnin-Tonetti, Lucette 11 October 2013 (has links)
Tout au long du XIXe siècle Paris demeura d’un point de vue culturel et artistique un tropisme au cœur de l’Europe en particulier grâce au grand opéra français qui fut selon les spécialistes de la question un art politique majeur de 1820 à 1870 ; de sorte que l’Opéra de Paris devint la première scène européenne. Or, en 1879, la République des opportunistes allait non seulement amorcer un tournant radical dans la vie politique française mais aussi fixer nombre d’éléments constitutifs de notre paysage politique actuel. Aussi, nous a-t-il paru intéressant de nous demander d’une part, si le grand opéra français à la fin du XIXe siècle, et plus précisément de 1879 à 1914 demeurait un genre représentatif au regard des réalités artistiques et d’autre part, s’il s’inscrivait toujours dans une perspective historique et politique ou bien au contraire était-il devenu un archétype désuet ? Pour cela, nous nous sommes attelés à une étude critique des différents cahiers des charges qui fondent juridiquement le grand opéra, même si ce genre musical est antérieur de peu il est vrai à ceux-ci, avant de nous intéresser à l’esthétique proprement dit de ce dernier. Puis, dans un second temps nous avons choisi de mettre au jour les implications financières de cette entreprise artistique au cœur de la IIIe République, en évaluant la place de l’Opéra de Paris au regard des autres arts, mais aussi au regard des autres théâtres francophones limitrophes. C’est donc à une étude sociocritique d’un genre déterminé par l’Institution qu’il reflète que nous nous sommes consacrés tout en démontrant que la IIIe République avait engagé l’Institution dans des contraintes lourdes régie par un cahier de charges qui liait l’Opéra de Paris à l’État, à une époque de stabilité politique. / Throughout the 19th century Paris remained by a cultural and artistic point of view a tropism at the heart of Europe, in particular thanks to big french opera which was accoding the specialists of the question a major political art from 1820 till 1870 ; so that the opera of Paris became the first Euopean stage. Given that, in 1879 the Republic of the opportunist was not only going to prime a radical turning point in the french political life but also to fix number of elements which belong of our current political scene. So, it seemed to us interesting to ask us one hand, if the big French opera at the end of the 19th century and more exactly from 1879 till 1914 remained a representative musical genre with regard to the artistic realities and on the other hand, if it always joined one a historical and political perspective either on the contrary it had become an old-fashioned archetype ? For that purpose, we are attached in a critical study of the various specifications which legally the big opera of Paris, even if the musical genre is previous is it true a little of these, before interesting us in the esthetics itself of the latter. Then, secondly we chose to bring the light the financial implications of the artistic compagny at the heart of the IIIth Republic, by estimating the part of the opera of Paris with the regard of the otherbordering frendh-speaking theaters. It is a socialcritical study of determined genre by the Institution which reflects is that we dedicated ouselves while demonstrating that the IIIth Republic had comitted the Institution in heavy contraints governed by a specifications which bound the Opera of Paris to the State, at a period of political stability.
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Décor et architecture des monuments funéraires de la fin du Ier siècle de notre ère à la fin du IIIe siècle à Cumes et en Campanie / Decor and architecture of funerary monuments from the end of the 1st to the end of the 3rd century AD at Cumae and in Campania

Neyme, Dorothée 09 December 2017 (has links)
Le sujet de ce doctorat prend comme point de départ les découvertes faites dans la nécropole romaine de la Porte Médiane de Cumes (Campanie, Italie), où les fouilles archéologiques du Centre Jean Bérard (CJB, 3133-CNRS-EfR) ont révélé des tombes monumentales d’époque antonine et sévérienne aux décors funéraires bien conservés. Ces données étaient précieuses car insérées dans un contexte archéologique parfaitement documenté, ce qui donnait l’occasion de reprendre le dossier de la peinture funéraire d’époque impériale en Campanie, méconnue, en raison notamment de sa position chronologique située entre les grandes découvertes des cités vésuviennes et l’essor des catacombes chrétiennes, qui ont attiré toutes les attentions jusqu’à une époque récente. Après avoir dressé un état de la situation de ce corpus longtemps négligé, l’étude a permis, sur la base du matériel inédit de Cumes, de préciser : le cadre chronologique, les caractéristiques iconographiques et techniques, et les liens qui unissent le décor et le contexte architectural. Des questionnements qui reflètent les aspirations des commanditaires, permettant une lecture sociale de l’époque. / This doctorate takes as its starting point the discoveries made in the roman necropolis of the Porta Mediana of Cumae (Campania, Italy), where the archaeological excavations made by the Centre Jean Bérard (CJB, 3133-CNRS-EfR) revealed monumental graves from Antonine and Severian times, whose funerary paintings well preserved.These pieces of information were really precious, as being inserted in a pretty well documented archaeological background, giving the chance to reopen the file of funeral painting from imperial ages in Campania, little known, especially because of its chronological position situated in between the vesuvian cities' great discoveries and the christian catacombs' rise, which until recent times have been focusing most of the attentions.After presenting the situation of this corpus disregarded for a long time, this study, based on the new material from Cumae, permitted to define : the chronological frame, the technical and iconographical features, and the link between the decoration and the architecture. Issues reflecting the graves owner ‘s aspirations, by offering a social reading of the age
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Velléités et utopies de rupture. Les politiques musicales en Allemagne, de 1933 à 1949 / Musical Politics in Germany, 1933-1949

Petit, Elise 30 November 2012 (has links)
Cette étude des politiques musicales en Allemagne de 1933 à 1949 offre une analyse historique et musicologique des liens inévitables qu’entretinrent musique et politique au gré des événements historiques et sous des systèmes divers et antagonistes : nazisme, communisme,démocraties. Le point de départ de notre réflexion est l’étude du nazisme. Revendiquant une« révolution » par le renversement de la République de Weimar emblématique de ce qu’ Adolf Hitler nomme déjà une « dégénérescence » croissante dans le domaine artistique, il s’est nourri du terreau nationaliste et pangermaniste présent en Allemagne depuis le XIXe siècle pour professer l’idéologie obsessionnelle et excluante de la « pureté de sang » comme élément de définition de la germanité. De ces fondements découle l’organisation de notre travail, qui s’intéresse aux politiques musicales mises en oeuvre depuis la naissance du IIIe Reich jusqu’à la constitution de deux Allemagnes, au regard de trois axes conducteurs. Celui de la pureté tout d’abord, déclinée en réaction contre des définitions très diverses de l’impur ou de l’indésirable selon les régimes politiques et les périodes étudiées ; l’accompagnent les questionnements concernant la recherche de pureté en musique, mais aussi de la « purification » oud’« épuration » musicale. Celui du « peuple » ensuite ; les réalités politiques, géographiques et idéologiques parfois antagonistes inhérentes à ce terme presque métonymique sous-tendent déjà la complexité des liens qu’il entretiendra avec la musique. Celui de la rupture enfin : en étudiant des régimes qui se construisent par l’opposition mutuelle, nous analysons les mises en application des velléités ou des utopies de rupture en lien avec les politiques musicales et nous nous interrogeons sur la possibilité de la rupture dans le domaine artistique lorsque celui-ci est lié au politique. / This historical and musicological study focuses on the politics of Music in Germany, from 1933to 1949. It explores the inherent relationship between music and politics, under diversified andantagonistic regimes. It starts with the Hitler years and the study of Nazism. Professing anational-socialist “revolution”, mainly by the rejection and stigmatization of the WeimarRepublic artistic accomplishments, Hitler defines the music and the new “Aryan” Man he wantsto create primarily by professing an ideology of blood “purity”. This is the concept we startfrom: the ideology of “purity” has many musical consequences throughout the century, leadingto the idea of “purification” or even musical “purge” during and after the Hitler years. We alsotake interest in the links between music and “the people”: the political and geographical contextsleading to a definition as a “racial community” or as an “occupied population” underline thecomplexity of the relationships with the political power and with music itself. Last but not least,we question the concept of “rupture” that defines each regime and its mostly utopian ambition torenew the musical creation, to fit its new political agenda.
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L'Albanie dans la politique étrangère de la France (1919-juin 1940) / Albania in the French foreign policy (1919-1940, june)

Popescu, Ştefan 30 September 2013 (has links)
Entre 1919-1939/40, la France était prise dans un jeu délicat à l'égard de l'Albanie : elle reconnaissait la primauté des intérêts politiques et économiques italiens en Albanie mais, en même temps, la France était consciente que tout cela risquait de mettre en péril l'indépendance albanaise. L'intérêt de la France en Albanie était le maintien de l'indépendance de ce pays afin qu'il ne devient une arrière base de l'Italie contre la Yougoslavie. II y avait aussi un autre intérêt français, une volonté de «présence» en Albanie qui était générée par le statut de la France de grande puissance. C'est en vertu de cet aspect que la France entend être « présente » en Albanie par deux institutions visibles, un lycée et une mission archéologique, qui compensent assez bien le développement limité des relations politiques et économiques. De ce fait, malgré la proximité géographique et l'intensité des échanges politiques et économiques, l'Italie n'arrive pas s'imposer en Albanie comme puissance culturelle dominante. Dans l'entre-deux-guerres, la France et l'Albanie se redécouvrent réciproquement. C'est dans cet intervalle qu'on assiste à l'établissement des premières relations institutionnelles bilatérales et c'est à cette époque qu'on signe les premiers documents juridiques bilatéraux. C'est entre les deux guerres que se constitue une communauté d'albanais en France et que les premiers groupes organisés de touristes français arrivent en Albanie, que se nouent les premières relations économiques bilatérales. / Between 1919-1939/40, France was caught in a tricky game towards Albania: it recognized the primacy of the Italian political and economic interests in Albania but, at the same time, France was aware that ail this might endanger the Albanian independence. The interest of France in Albania was the maintenance of the independence of this country to prevent it becoming a rear base of the Italy against Yugoslavia. There was also another French interest, a willingness of "présence" in Albania, generated by the France's great power status. It was under this aspect that France intends to be "présente" in Albania by two visible institutions, a high school and an archaeological mission, that offset for pretty much the limited development of political and economic relations. Thus, despite the geographical proximity and the intensity of the political and economic exchanges, Italy can't win in Albania as a dominant cultural power. .In the interwar period, France and Albania rediscover each other. It is in this interval that we are witnessing the establishment of the first bilateral institutional relations and it was at this lime that we sign the first bilateral treaties. lt is between the two wars that born a community of Albanians in France and the first organized groups of French tourists arrive in Albania, that bind the first bilateral economic relations.
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Des savoirs militaires en situation impériale : les écrits des officiers français sur l'Empire ottoman et la Turquie (1878-1939) / Military knowledge in imperial context : the writings of the French officers on the Ottoman Empire and Turkey (1878-1939)

Lamrhari, Loubna 13 December 2016 (has links)
Cette thèse est une contribution aux études contemporaines sur les rapports entre savoirs et empires. Elleexamine les modalités de l’engagement des militaires dans la production de savoirs portant sur l’Empireottoman, au regard du projet impérialiste français. Cette étude se veut une histoire sociale et intellectuelle dessavoirs militaires français dans cette situation spécifique. Elle a pour objet les écrits des officiers de la IIIeRépublique portant sur l’Empire ottoman et la Turquie, du congrès de Berlin (1878) au déclenchement de laSeconde Guerre mondiale (1939). La production de ces écrits est appréhendée dans la période de passage del’Empire ottoman à la République de Turquie ; d’un Empire à un État-nation. L’analyse des carrières desofficiers permet de situer les terrains ottomans et post-ottomans dans un espace plus élargi, tenant compte descirculations entre la France métropolitaine et ses colonies. Elle permet aussi de situer ces savoirs vis-à-vis d’unterrain qui apparaît comme un lieu à la fois d’acquisition et de mise à l’épreuve. Ainsi, nous définissons deuxtypes de circulations : transcoloniales et transottomanes. Les officiers et les savoirs circulent au sein de cesespaces multiples et connectés. La construction et les usages de savoirs sont examinés d’abord depuis le centred’un Empire en situation de paix : à Istanbul durant le règne d’Abdülhamid II et pendant la période jeuneturque.Nous nous focalisons sur les formes d’interaction (collaborations et résistances) entre les officiersfrançais et leurs interlocuteurs privilégiés : les élites militaires jeunes-turques qui jouent un rôle central dansles évolutions politiques du pays, de la révolution de 1908 à la fondation de la République de Turquie (1923).Le choix de l’armée française en tant qu’objet d’étude fait apparaître des formes territorialisées de la présencefrançaise et des types de savoirs qui lui sont liés, notamment dans les provinces : dans le cadre des missionsmilitaires (Macédoine ottomane, 1904-1914), des guerres et des occupations (Dardanelles, 1915, Istanbul,1918-1923, Cilicie, 1919-1921). Dans ces configurations, la production des savoirs est mise au service del’action (conquête, administration, pacification). Nous nous sommes aussi interrogés sur la redéfinition du rôledes officiers et de leurs savoirs sous la République de Mustafa Kemal Atatürk (1923-1939). La diversité dessupports de production des savoirs (production interne à l’armée, publications) et des discours (cohérences,discontinuités) des officiers français en situation impériale contredit ainsi l’idée d’une « Grande Muette », dontles agents seraient réduits à des rôles d’exécutants. / This dissertation is a contribution to the contemporary study of the relationship between knowledge and empire.It examines the modalities of the involvement of French officers in the production of knowledge on theOttoman Empire in the framework of French imperialism. In this regard, this study aspires to present a socialand intellectual history of French military knowledge. Its case study deals with the writings of officers of theThird Republic on the Ottoman Empire and Turkey, from the Congress of Berlin (1878) until the outbreak ofthe Second World War (1939). The production of these writings is considered within the framework of thetransition from the Ottoman Empire to the Republic of Turkey, i.e. from an empire to a nation state. Throughan analysis of the officers’ careers, the study situates the Ottoman and post-Ottoman spaces within a largerfield that takes into account the circulation between metropolitan France and its colonies. It also allows forsituating these forms of knowledge vis-a-vis the very field that functions as a space for both acquisition of andexperimentation with it. Thus, two kinds of circulations are defined: the trans-colonial and the trans-Ottoman.Both the officers and their forms of knowledge circulate within and between these multiple and connectedspaces. The construction and use of these forms of knowledge are examined first for an imperial center in timesof peace, i.e. Istanbul during the reign of Abdülhamid II, and second for the Young Turk period. The studyfocuses on the forms of interactions (collaboration and resistance) between the French officers and theirprivileged interlocutors, the Young-Turk military elites who play a central role in the political developmentsof the country from the revolution of 1908 to the foundation of the Republic of Turkey (1923). The choice ofthe French army as an object of study reveals the regionally specific forms of both the French presence and ofthe forms of knowledge intricately tied to it, particularly in the provinces during military missions (OttomanMacedonia, 1904-1914), wars and occupations (Dardanelles, 1915, Istanbul, 1918-1923, Cilicia, 1919-1921).In these contexts, the production of knowledge serves the course of action (conquest, administration,pacification). This study also questions the redefinition of the role of the officers and their knowledge duringthe Republic of Mustafa Kemal Atatürk (1923-1939). The diversity of the media of knowledge production(knowledge production internal to the army, publications) and of the discourses of French officers(consistencies, discontinuities) who are part of the imperial project contradicts the idea of a Grande Muette, a“Great Mute [army]” whose agents are conceptually reduced to the role of mere recipients of orders.
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Sports et pratiques corporelles chez les déportes, prisonniers de guerre et requis français en Allemagne durant la seconde guerre mondiale (1940-1945)

Gomet, Doriane 28 November 2012 (has links) (PDF)
Ce travail permet de découvrir, à travers le prisme des pratiques corporelles, les conditions de vie des Français, prisonniers de guerre, déportés, requis pour le travail, déplacés de force dans le IIIe Reich entre 1940 et 1945. Croisant des archives institutionnelles, françaises et allemandes avec des témoignages, l'étude révèle que la forme et la fonction des activités physiques vécues sur le sol allemand dépendent à la fois des mécanismes sociaux et d'enjeux politiques puissants. Ainsi, les traitements réservés aux Français jugés capables d'intégrer la Grande Europe répondent à une sorte d'embrigadement savamment orchestré répondant au nom de Betreuung. Dans ce cadre, les prisonniers de guerre comme les travailleurs requis disposent d'une certaine latitude pour organiser leur vie quotidienne. Les compétitions, les spectacles ou les séances d'éducation physique qu'ils mettent sur pied s'inspirent de leurs pratiques antérieures tout en s'adaptant au contexte dans lequel ils vivent. Ils sont aidés dans leurs projets par les services délocalisés de Vichy, Mission Scapini pour les prisonniers, Délégation Bruneton pour les requis, qui entendent, par ce biais préserver un certain contrôle sur eux en vue de les faire adhérer à la Révolution nationale. Il en est tout autre pour ceux que les nazis jugent comme des " ennemis ". Ces derniers sont confrontés à des pratiques physiques participant à leur élimination à plus ou moins longue échéance. Si ces dernières préservent l'apparence de jeux ou d'entraînement sportif, elles constituent au mieux des punitions, au pire des tortures, qui couplées aux coups et aux privations multiples aboutissent à la destruction méthodique des corps.
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La IIIe République et Bismarck : le rôle des opportunistes dans le compromis franco-allemand

Racicot, Catherine 12 1900 (has links)
Le concert européen est souvent perçu, du moins pour les années 1871 à 1890, comme l’œuvre indéniable du Chancelier allemand Otto von Bismarck et des grands hommes politiques de son temps. La politique dite bismarckienne a effectivement connoté la plupart des interactions entre pays rivaux de l’époque, particulièrement entre la France et l’Allemagne. Son incidence sur la politique française est telle qu’elle en affecte les politiques intérieure et extérieure. Les républicains opportunistes adopteront vis-à-vis de la politique bismarckienne une attitude pragmatique leur permettant, de 1878 à 1885, de recouvrer leur rôle d’antan, ainsi que d’encadrer un fort sentiment nationaliste. S’il est souvent reproché aux opportunistes d’avoir préféré le momentané au planifié, il nous semble que la politique des gouvernements Ferry, Gambetta, Waddington et Freycinet réussit au contraire à tirer habilement son épingle du jeu bismarckien. Familiers du caractère éphémère de ce jeu, les opportunistes ont su y trouver des avantages, assurer à la France le recouvrement d’une position diplomatique de choix et l’acquisition de nouveaux territoires coloniaux, tout en préservant une certaine indépendance face au Chancelier. / The European concert is often perceived, at least from the 1871s to 1890, as the unmistakable work of the German Chancellor Otto von Bismarck and the major politicians of his time. The said Bismarckian policy effectively influenced most of the interactions between opposing parties, particularly between France and Germany. Its bearing on the French policy is such that it affects home and foreign policies. The opportunist republicans will personify this ambiguous reaction to new German giant. A pragmatic attitude allows them, between 1878 and 1885, to recover their former role as well as to guide a strong nationalist feeling. If the opportunists are often blamed for having preferred the short term, the governments of Ferry, Gambetta, Waddington and Freycinet governments managed to handle Bismarckian policy skilfully. Familiar with its ephemeral character, opportunist governments knew how to find advantages, insure that France recover its diplomatic position and acquire new colonial territories while protecting a certain independence vis-à-vis the Iron Chancellor.

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