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Les excès du (néo)libéralisme et ses stratégies de normalisation : le cas des biocarburantsPilon, Patrick M. 16 July 2012 (has links)
Depuis 2010, le gouvernement canadien a créé une loi qui exige 5% de biocarburant dans l’essence, et ce, dans un contexte d’insécurité alimentaire dont souffrent les plus défavorisés. Cette thèse fait l’analyse critique du discours des organisations privées qui ont promu les biocarburants dans ce contexte. Comment en sont-ils arrivés à fabriquer la normalité de l’usage des biocarburants? Cette dernière se produit par la mise en valeur de nouveaux emplois dans l’industrie, la promotion d’une économie rurale vigoureuse, la présentation de l’État comme facilitateur des marchés ainsi que l’accent mis sur les impacts environnementaux favorables des biocarburants. La normalisation s’explique aussi par la dénaturation des grains et la radicalisation du rôle du fermier afin que ceux-ci concordent avec l’idéologie (néo)libérale. Il importe que la criminologie critique, se positionne au sein d’une zémiologie, dont les objets d’études portent sur les torts sociaux émanant des structures et l’organisation inégalitaire de nos sociétés.
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Les excès du (néo)libéralisme et ses stratégies de normalisation : le cas des biocarburantsPilon, Patrick M. 16 July 2012 (has links)
Depuis 2010, le gouvernement canadien a créé une loi qui exige 5% de biocarburant dans l’essence, et ce, dans un contexte d’insécurité alimentaire dont souffrent les plus défavorisés. Cette thèse fait l’analyse critique du discours des organisations privées qui ont promu les biocarburants dans ce contexte. Comment en sont-ils arrivés à fabriquer la normalité de l’usage des biocarburants? Cette dernière se produit par la mise en valeur de nouveaux emplois dans l’industrie, la promotion d’une économie rurale vigoureuse, la présentation de l’État comme facilitateur des marchés ainsi que l’accent mis sur les impacts environnementaux favorables des biocarburants. La normalisation s’explique aussi par la dénaturation des grains et la radicalisation du rôle du fermier afin que ceux-ci concordent avec l’idéologie (néo)libérale. Il importe que la criminologie critique, se positionne au sein d’une zémiologie, dont les objets d’études portent sur les torts sociaux émanant des structures et l’organisation inégalitaire de nos sociétés.
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Les systèmes agroalimentaires localisés face à l'insécurité alimentaire : le cas du système oléicole dans l'espace de Saïs-Meknès au Maroc / Localized agri-food systems face up to the food insecurity : The Case of Olive Oil system in Space Saïss-Meknes in MoroccoSaidi, Abdelmajid 21 December 2011 (has links)
L'objectif principal de ce travail était de répondre à la question suivante : la montée de l'insécurité alimentaire a-t-elle un impact sur les Systèmes Agroalimentaires Localisés (Syal) ? Et, plus particulièrement, les Syal sauront-ils substituer à la logique de « produire peu et mieux » celle de « produire assez et mieux » sans perdre leur identité et reproduire le modèle agricole productiviste ? Deux analyses ont été menées pour y répondre. La première a porté sur les principaux facteurs de l'insécurité alimentaire ainsi que sur les bases conceptuelles et théoriques des Syal resitués dans cette problématique. La seconde a été consacrée à l'évolution de ce dernier face à la nécessité d'accroître les disponibilités alimentaires, et ce à travers l'étude du Système Oléicole dans l'Espace de Saïs-Meknès au Maroc (SOM). Les analyses ont révélé qu'il existe des « solutions médianes » qui conjuguent « produire assez » et « produire mieux » : il s'agit d'une agriculture écologiquement intensive, appuyée par l'entretien et la modernisation des unités traditionnelles – les maâsras - et semi-modernes de trituration. De telles solutions permettraient d'améliorer les disponibilités alimentaires et d'offrir en même temps des produits de qualité, tout en restant lié au territoire et aux valeurs sociétales, notamment en matière environnementale / This study aims at answering the following question: does the rise of food security issues have an impact on Localized Agrifood Systems (Syals)? More precisely, will the Syals succeed in replacing the logic of "producing little but better" by "producing enough and better" without losing their identity in productivist agricultural models? Two analyses have been conducted to find an answer to these questions. The first one focused on the determinants of food security and on the theoretical foundations of Syals as potential response to this challenge. The second one is devoted to the evolution of Syals given the needs for increases of food supply, more particularly in the case of the Olive System in the Saïs-Meknes Area in Morocco (SOM). These analyses led to the identification of "median solutions" which combine the logics of "producing enough" and of "producing better": ecologically intensive agriculture connected with the maintenance and the modernization of the traditional maâsras and the semi-modern crushing units. Such solutions would enable to improve food supply and, in the same time, to provide quality products while remaining linked to a territory and to the societal values including environmental dimension
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Les excès du (néo)libéralisme et ses stratégies de normalisation : le cas des biocarburantsPilon, Patrick M. January 2012 (has links)
Depuis 2010, le gouvernement canadien a créé une loi qui exige 5% de biocarburant dans l’essence, et ce, dans un contexte d’insécurité alimentaire dont souffrent les plus défavorisés. Cette thèse fait l’analyse critique du discours des organisations privées qui ont promu les biocarburants dans ce contexte. Comment en sont-ils arrivés à fabriquer la normalité de l’usage des biocarburants? Cette dernière se produit par la mise en valeur de nouveaux emplois dans l’industrie, la promotion d’une économie rurale vigoureuse, la présentation de l’État comme facilitateur des marchés ainsi que l’accent mis sur les impacts environnementaux favorables des biocarburants. La normalisation s’explique aussi par la dénaturation des grains et la radicalisation du rôle du fermier afin que ceux-ci concordent avec l’idéologie (néo)libérale. Il importe que la criminologie critique, se positionne au sein d’une zémiologie, dont les objets d’études portent sur les torts sociaux émanant des structures et l’organisation inégalitaire de nos sociétés.
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L’accès aux ressources alimentaires : facteurs prédicteurs de l’insécurité alimentaire sévère parmi les ménages bénéficiers des programmes communautaires en sécurité alimentaire à MontréalPérez Isaza, Elsury Johanna 12 1900 (has links)
Objectif : Examiner la relation entre l’accès aux ressources alimentaires et le degré de l’insécurité alimentaire du ménage parmi les nouveaux utilisateurs des organismes communautaires d’intervention en sécurité alimentaire de Montréal.
Méthode : Étude observationnelle transversale. Elle consiste en une analyse secondaire de données (n=785) qui proviennent du premier temps de mesure de l’enquête sur les effets des interventions en sécurité alimentaire à Montréal menée entre 2011 et 2012. La variable dépendante a été l’insécurité alimentaire. Les variables indépendantes ont été le mode de transport utilisé pour transporter les aliments, l’emplacement de l’épicerie la plus fréquentée par
le participant, la distance entre l’organisme communautaire fréquenté par le participant et son domicile, la proximité de l’épicerie la plus fréquentée, la satisfaction quant à l’acceptabilité et le caractère abordable des aliments dans l’épicerie la plus fréquentée, et les difficultés d’accès aux aliments. Des régressions logistiques furent effectuées afin d’évaluer la relation entre les variables indépendantes et le degré de l’insécurité alimentaire, en utilisant l’insécurité sévère
comme catégorie de référence.
Résultats : Nos données suggèrent que la sévérité de l’insécurité alimentaire est associée à la difficulté d’accès aux aliments à cause de la cherté des aliments (pour la sécurité alimentaire, OR=0.13; CI : 0.07-0.25 et pour l’insécurité alimentaire modérée, OR=0.42; CI : 0.28-0.63), au fait de faire l’épicerie à l’extérieur du quartier ou de faire rarement l’épicerie (pour l’insécurité alimentaire modérée, OR=0.50, CI : 0.30-0.84), au fait d’avoir accès au transport collectif (pour l’insécurité alimentaire modérée, OR=1.73; CI : 1.09-2.73), au fait de résider à une distance moyenne (soit entre 1000 et 2000 mètres) d’un organisme communautaire en sécurité alimentaire (pour l’insécurité alimentaire modérée, OR=1.83; CI : 1.14-2.92), et à la difficulté d’accès aux aliments à cause de contraintes de transport (pour la sécurité alimentaire, OR=0.18, CI : 0.06-0.52).
Conclusion : L’accès aux ressources alimentaires est associé au degré de l’insécurité alimentaire des nouveaux ménages participant aux interventions en sécurité alimentaire à Montréal. / Objectives: To explore the association between access to food resources and household food insecurity level among new participants in food security interventions in Montreal.
Methods: This is a cross-sectional study involving 785 new participants with less than 6 months involvement in community organizations delivering food security interventions. Data were collected through face-to-face interviews and geographic measures. The dependent variable was household food insecurity. While the independent variable was access to food resources, assessed through: location of the most used grocery store, distance between participant’s residence and the community organization used, mode of transportation, walking time to the grocery store most used, satisfaction regarding the acceptability and affordability of food available at the grocery store most used, and self-reported difficulties in access to food. Using the severe food insecurity as reference, multivariate logistic regression models were used to estimate the association between household food insecurity level and each explanatory
variable.
Results: Our data suggest that the severity of household food insecurity is associated with difficulty accessing food due to food affordability (OR=0.13, CI: 0.07-0.25 for food security and OR=0.42, CI: 0.28-0.63 for moderate food insecurity), doing groceries outside the neighborhoods or not shopping food frequently (OR=0.50, CI: 0.30-0.84 for moderate food
insecurity), having access to public transportation (OR=1.73, CI: 1.09-2.73 for moderate food insecurity), residing between 1000 and to less than 2000 meters from the community organization (OR=1.83, CI: 1.14-2.92 for moderate food insecurity), and difficulty accessing food due transportation constraints (food security; OR=0.18, CI 95 % 0.06-0.52).
Conclusion: Access to food resources is associated with household food insecurity level among new participants in food security interventions in Montreal.
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Les systèmes agroalimentaires localisés face à l'insécurité alimentaire : le cas du système oléicole dans l'espace de Saïs-Meknès au MarocSaidi, Abdelmajid 21 December 2011 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce travail était de répondre à la question suivante : la montée de l'insécurité alimentaire a-t-elle un impact sur les Systèmes Agroalimentaires Localisés (Syal) ? Et, plus particulièrement, les Syal sauront-ils substituer à la logique de " produire peu et mieux " celle de " produire assez et mieux " sans perdre leur identité et reproduire le modèle agricole productiviste ? Deux analyses ont été menées pour y répondre. La première a porté sur les principaux facteurs de l'insécurité alimentaire ainsi que sur les bases conceptuelles et théoriques des Syal resitués dans cette problématique. La seconde a été consacrée à l'évolution de ce dernier face à la nécessité d'accroître les disponibilités alimentaires, et ce à travers l'étude du Système Oléicole dans l'Espace de Saïs-Meknès au Maroc (SOM). Les analyses ont révélé qu'il existe des " solutions médianes " qui conjuguent " produire assez " et " produire mieux " : il s'agit d'une agriculture écologiquement intensive, appuyée par l'entretien et la modernisation des unités traditionnelles - les maâsras - et semi-modernes de trituration. De telles solutions permettraient d'améliorer les disponibilités alimentaires et d'offrir en même temps des produits de qualité, tout en restant lié au territoire et aux valeurs sociétales, notamment en matière environnementale
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Défavorisation matérielle, environnement alimentaire et qualité de l’alimentation selon le statut d’immigrationChassé, Gabrielle 12 1900 (has links)
Objectifs : Les inégalités sociales de l’alimentation sont vécues différemment parmi les
populations vulnérables. Cette étude examine la relation entre le statut d’immigration, l’insécurité
alimentaire (IA) et la fréquence de consommation de fruits et légumes (F/L) et de boissons sucrées
(BS) dans les ménages à faible revenu pendant la pandémie de COVID-19.
Méthodes : Étude transversale auprès de 467 adultes (231 immigrants, 236 personnes nées au
Canada) dans quatre quartiers défavorisés de Montréal (Québec). La fréquence de consommation
de F/L et de BS a été modélisée selon l’IA et l’environnement alimentaire (densité des commerces
d’alimentation, perceptions d’accès physique aux aliments sains et utilisation des ressources
alimentaires communautaires) pour l’échantillon total et selon le statut d’immigration.
Résultats : Les immigrants consommaient plus fréquemment des F/L (3,19 ± 1,64/jour) et moins
de BS (0,22 ± 0,39/jour) que ceux nés au Canada (respectivement 2,80 ± 1,78 et 0,43 ± 0,88/jour).
L’IA grave était fortement associée à une fréquence de consommation moindre de F/L.
L’utilisation de kiosques de F/L chez les Canadiens natifs et des perceptions positives d’accès aux
aliments dans les commerces chez les immigrants étaient associées à une fréquence de
consommation plus élevée de FL. L’IA modérée était associée à un rapport de cotes plus élevé de
consommer plus fréquemment des BS chez les natifs du Canada tandis qu’on observe l’inverse
chez les immigrants en IA grave.
Conclusion : Les inégalités sociales liées à l’alimentation sont vécues différemment chez les
populations à faible revenu selon leur statut d’immigration / Objectives: Social inequalities in diet exist among vulnerable populations. This study assessed
relationships between immigrant status, food insecurity (FI), frequency of fruit, and vegetable
(F/V), and sugary drinks intake among urban low-income households during COVID-19
pandemic.
Method: Cross-sectional analysis among 467 adults in 2021 (231 immigrants and 236 Canadianborn individuals) in 4 disadvantaged neighborhoods in Montreal (Quebec). Frequency of F/V and
sugary drinks intakes were modeled using multivariate linear regression and logistic regression
respectively, including variables of food security status, the density of food stores, perceptions of
physical access to healthy foods, and usage of community food resources using multivariate linear
regression and logistic regression respectively, for the entire sample then stratified by immigrant
status.
Results: Immigrants consumed F/V (3.19 ± 1.64/day) more frequently and sugary drinks (0.22 ±
0.39/day) less regularly than Canadian-born individuals (respectively 2.80 ± 1.78 and 0.43 ±
0,88/day). Severe FI was strongly associated with lower frequency of F/V intake. When stratifying
by immigrant status, using F/V kiosks was associated with higher frequency of F/V consumption
among Canadian-born individuals (β=0.49 times/day, CI= [0.04, 0.94]), and positive perceptions
of food access were associated with higher frequency of F/V intake among immigrants. For sugary
drinks, moderate FI was associated with higher odds of consuming more frequently sugary drinks
among Canadian-born individuals (OR= 4.52; CI= [1.42, 14.35]) and with lower odds among
immigrants with severe FI (OR=0.19, CI= [0.05, 0.76]).
Conclusion: Social inequalities associated with diet are experienced differently among lowincome populations according to their immigrant status.
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Experiences of participants in the field of food insecurity through the lens of Bourdieu's cultural capital : practical and theoretical explorationsGough, Margot 02 1900 (has links)
Ce mémoire utilise des données qualitatives provenant d’entretiens semi-structurés pour examiner les ressources qu’utilisent les individus qui font face à l’insécurité alimentaire sous l’angle du capital culturel de Pierre Bourdieu. Les participants étaient choisis parmi les usagers des organismes alternatifs qui œuvrent en sécurité alimentaire à Montréal. Tous étaient en situation d’insécurité alimentaire. Des analyses inductives et déductives étaient exécutées. Seize indicateurs de la forme du capital culturel incorporée, et trois indicateurs de chacune des formes institutionnalisées et objectivées ont été trouvés à être reliés aux stratégies qu’utilisaient les répondants pour améliorer leur situation alimentaire. Cette recherche nous indique que le capital culturel individuel joue un rôle dans les stratégies utilisées, incluant la participation dans les organismes communautaires. De plus, un manque de capital approprié peut servir comme barrière à la participation dans certaines stratégies ce qui pourra avancer des réflexions sur la justesse et l’efficacité des stratégies actuelles. / Using qualitative semi-structured interview data, this thesis examines the resources used by food insecure Montrealers through the lens of Pierre Bourdieu’s concept of cultural capital. Respondents were chosen among users of alternative community food security organizations and all were food insecure. Inductive and deductive analyses were performed. Sixteen indicators of embodied cultural capital and three indicators of each of institutionalized and objectified cultural capital were found to be related to the strategies respondents used to try to improve their situation of food insecurity. This research demonstrates that cultural capital plays a role in the strategies employed by food insecure Montrealers, including the participation in community-based organizations. In addition, a lack of appropriate capital can serve as a barrier to participation in certain strategies. Further examination of these barriers could help to deepen understanding of the appropriateness and effectiveness of the current community strategies to face food insecurity.
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Relations entre l'excès de poids, la qualité de l'alimentation et l'insécurité alimentaire chez les Premières Nations vivant sur les réserves de la Colombie-Britannique, CanadaBuhendwa Mirindi, Victor 01 1900 (has links)
La prévalence de l’excès de poids (EP) est en pleine croissance à travers le monde. Au
Canada, elle serait de 59,1% dans la population générale, dont 23,1% d’obésité et 36,0% d’embonpoint. Ces pourcentages sont encore plus élevés dans la population autochtone, en
plus d’une forte prévalence d’insécurité alimentaire (IA) et une alimentation en transition
vers de moins en moins de nourritures traditionnelles, et de plus en plus de nourritures
commerciales de faible densité nutritionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS)
recommande des initiatives pour documenter le statut sanitaire de cette population afin
d’orienter les actions pouvant prévenir les conséquences négatives sur la santé.
Notre étude visait donc à décrire les phénomènes de l’EP et de l’IA chez les Premières
Nations (PN) adultes de 19 ans et plus, vivant sur les réserves en Colombie-Britannique
(CB). Cet échantillon est en effet le premier d’un projet de 10 ans dénommé « First Nations
Food, Nutrition and Environment Study » ou (FNFNES), visant à documenter l’état
nutritionnel et l’exposition à certains contaminants chez les PN vivant au sud du 60ème
parallèle au Canada. Plus particulièrement, cette thèse cherche à associer trois dimensions
de la santé, soit l’EP, la qualité de l’alimentation (QA) et l’IA. Nous avons voulu en effet
vérifier dans le contexte des PN de la CB: 1) si une QA inadéquate serait associée à un
risque plus élevé d’EP; 2) si l’IA des ménages serait associée à une qualité inadéquate de
l’alimentation; et 3) si la QA et l’IA expliqueraient ensemble la présence d’EP.
A l’issue des analyses (univariées, bivariées, MANOVA et régressions logistiques) de nos
données transversales colligées en 2008/2009, les prévalences respectives chez les femmes
(n = 493) et les hommes (n = 356) adultes étaient de 44,8% et 35,4% pour l’obésité, de
31,6% et 41,3% pour l’embonpoint, soit un total de 76,4% et 76,7% d’EP. Elles étaient de
39,3% et de 34,8% pour l’IA. Seuls 42,4% des femmes et 43,8% des hommes avaient un
accès suffisant aux aliments traditionnels. Après ajustement pour les variables
sociodémographiques et du mode de vie, les résultats des analyses multivariées ont montré
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que bien que les prévalences d’EP et d’IA soient assez similaires dans les deux sexes, les
processus reliant l’EP, la QA et l’IA seraient différents. En effet, chez les femmes, l’EP
serait expliqué par une QA compromise par des apports énergétiques relativement élevés
(RC = 2,26; IC: 1,13 - 4,52), la consommation fréquente des boissons gazeuses (pour
l’embonpoint, RC = 2,70; IC: 1,11 - 6,56 et pour l’obésité, RC = 2,53; IC: 1,05 - 6,09), en
synergie avec l’inactivité physique (RC = 0,52; IC: 0,28 – 0,98 pour le groupe à activité
modérée, et RC = 0,36; IC: 0,18 – 0,72 pour le groupe le plus actif), tandis que les produits
céréaliers (RC = 0,35; IC: 0,16 - 0,75) et le lait et substituts (RC = 0,40; IC: 0,16 - 0,95)
joueraient un rôle protecteur contre l’EP. D’autre part, l’IA des ménages influencerait la
QA (à travers les gras saturés, p = 0,02) mais lorsque les trois variables sont étudiées
ensemble, seules des dimensions de la QA apparaissent associées à l’EP. Par contre chez
les hommes, le seul facteur alimentaire associé à l’EP est le pain blanc mais dans un rôle
protecteur (pour l’embonpoint, RC = 0,38; IC: 0,18 - 0,76 et pour l’obésité, RC = 0,36; IC:
0,16 - 0,80); de même, lorsque les trois variables sont étudiées ensemble, l’IA joue un rôle
protecteur de l’EP, dans un contexte de tabagisme relativement élevé et également
protecteur, ce qui n’expliquerait pas la forte prévalence d’EP observée chez les hommes PN
vivant sur les réserves de la CB.
Des études plus approfondies et sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour
mieux cerner la nature des relations mais d’ores et déjà, notre travail suggère que des effets
positifs sur l’EP peuvent être attendus des politiques et programmes visant à réduire la
consommation des boissons gazeuses et l’inactivité physique, et à encourager la
consommation des produits céréaliers et de lait et substituts chez les femmes. Quant aux
hommes, les conclusions de notre étude ne nous permettent pas encore de formuler des
recommandations précises. Alors, les comportements santé recommandés aux femmes
devraient être généralisés aux hommes en attendant les conclusions d’autres études. / There is consistent evidence showing that the prevalence of excess weight is increasing all over the world. In Canada, the prevalence is 59.4%, of which 23.1% can be ascribed to obesity and 36.0% to overweight. These proportions are higher in aboriginal populations,
along with higher prevalence of food insecurity and a transition diet characterized by less
traditional foods known to be of high nutrient content, and more market foods of lower
nutritional density. Because of this situation, the World Health Organization has
recommended new research strategies and initiatives in order to document the health status
of these populations and prevent negative health consequences.
Our study aimed to describe the phenomena of excess weight and food insecurity among
adult First Nations (FN), aged 19 years and over, living on the reserves of British Columbia
(BC); this sample is the first of a ten year project, the “First Nations Food, Nutrition and
Environment Study” (FNFNES) aiming to document the nutritional status and exposure to
contaminants in Canadian First Nations communities living south of the 60th parallel.
Specifically, this thesis aims to link three health dimensions: excess weight, diet quality and
food insecurity. We explored whether in the context of FN people living on the reserves of
BC, 1) an inadequate diet quality is associated with a higher risk of excess weight; 2)
household food insecurity is associated with inadequate diet quality; and 3) together, diet
quality and food insecurity might explain the high prevalence of excess weight.
Our results (from univariate, bivariate, MANOVA and logistic regression analysis of data
collected in 2008/2009) show that among women (n = 493) and men (n = 356) respectively,
the prevalences were 44.8% and 35.4% for obesity, and 31.6% and 41.3% for overweight,
for a total of 76.4% and 76.7% for excess weight; for food insecurity, the prevalence was
39.3% for women and 34.8% for men. Only 42.4% of women and 43.8% of men had
sufficient access to traditional foods. After controlling for sociodemographic and lifestyle
variables, the results of multivariate analysis suggest that although the prevalences of
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excess weight and food insecurity were similar between genders, the process linking excess
weight, diet quality and food insecurity was different among men and women. Indeed, in
women, the excess weight might be explained by compromised diet quality, as observed
through relatively high energy intakes (OR = 2.26; 95% CI: 1.13 - 4.52), more frequent
consumption of carbonated beverages (OR = 2.70; CI: 1.11- 6.56 for overweight and OR =
2.53; CI: 1.05 - 6.09 for obesity), together with physical inactivity (OR = 0.52; CI: 0.28 -
0.58 for the moderate physical activity group and OR = 0.36; CI: 0.18 - 0.72 for the active
group). Cereals (OR = 0.35; CI: 0.16- 0.75) and dairy products (OR = 0.40; CI: 0.16 - 0.95)
played a protective role against excess weight. Moreover, household food insecurity
influenced diet quality (through saturated fatty acids, p = 0.02) but when the three variables
were analysed together, the only dimension associated with excess weight in women was
diet quality, but not food insecurity. In men, the only dietary factor associated with excess
weight was white bread, in a paradoxically protective role (OR = 0.38; CI: 0.18-0.76 for
overweight and OR= 0.36; CI: 0.16-0.80 for obesity); also, when the three variables were
put together, food insecurity played a protective role for excess weight, in the context of
relatively high rate of smoking, also known to be protective of excess weight, which cannot
help explain the high prevalence of excess weight in men living on the reserves of BC.
More detailed studies, carried out in larger samples, would be necessary to better
understand these relationships. This study already suggests that positive effects on the
reduction of excess weight could result from policies and programmes aiming to reduce
carbonated drink intakes and physical inactivity, and to encourage consumption of cereals
and dairy products, especially in women. Regarding men, our results do not permit specific
recommendations. However, healthy behaviours recommended for women might be
extended to men, while waiting for results from further studies.
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Sécurité alimentaire et diversité alimentaire des ménages en HaïtiSebai, Ines 07 1900 (has links)
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