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Finistère du Front Populaire, lutte pour l'hégémonie et logique de blocs / Finistère of the Popular Front, struggle for hegemony and logic of blocsSénéchal, Jean-Paul 13 November 2015 (has links)
Cette recherche a pour objet l’analyse de l’impact d’un événement d’importance, le Front populaire, sur un département, le Finistère, essentiellement rural et fortement marqué par la question religieuse.Les affrontements y sont nombreux pendant toute la période de l’entre-deux-guerres. Un puissant syndicalisme agricole s’y développe en s’appuyant sur une vie économique qui repose essentiellement sur le monde rural. Il cherche à filtrer les influences extérieures, y compris celles de la hiérarchie catholique, et à assurer son ascendant sur la société par le biais du corporatisme. En face, la société urbaine, qui a certes des velléités hégémoniques, vit ses propres antagonismes, entre un mouvement ouvrier en mutation et une élite qui durcit ses positions devant les manifestations d’émancipation du salariat. La pénétration des idées sociales est faible dans les campagnes, au regard des populations concernées. L’Église catholique, au travers d’un appareil militant bien implanté, cherche à conforter son emprise sur l’ensemble de la société. La crise radicalise les positions des uns et des autres. Les affrontements s’intensifient pendant la période nous utilisons les outils d’analyse sur les mouvements sociaux pour mesurer les capacités de mobilisation des acteurs, en croisant les sources afin de confronter les attitudes. Nous cherchons à voir comment se côtoient le monde urbain et le monde rural et comment cette situation apparente de blocs n’est pas perturbée par un troisième acteur, le bloc clérical .La lutte pour l’hégémonie se joue non seulement sur le terrain politique mais également dans le domaine social. / This research aims to analyze the impact of a significant event, the popular front on a department, Finistère, largely rural and heavily influenced by the religious question. Clashes are numerous throughout the period of the interwar period. A powerful agricultural union developed there based on an economy based mainly on rural areas. It seeks to filter out external influences, including those oft he Catholic hierarchy, and to ensure its influence over society through corporatism. Face, urban society, which certainly hegemonic ambitions, lives its own contradictions between a workers’ movementand changing an elite that hardens his positions before the emancipation of the wage protests. Penetration of social ideas is weak in the countryside, in view of the populations concerned. The Catholic Church, through a well-established militant unit, seeking to consolidate its grip on the whole of society, the crisis radicalizes the positions of each other. Fighting intensifies during the period. We use the analytical tools on social movements to measure the actors mobilization capacities, crossing sources to confront attitudes. We look to see how rub the urban and rural areas and if this apparent position of blocks is not disturbed by a third actor, the clerical bloc. The struggle for hegemony is played not only in the political field but also in the social field.
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Costas Dimitriadis (1879-1943) : la carrière européenne d'un sculpteur grec / Costas Dimitriadis (1879-1943) : the european career of a Greek sculptorTzani, Nikoleta 02 February 2012 (has links)
Costas Dimitriadis (1879-1943) est l’artiste grec le plus célèbre sur le plan international de la première moitié du XXe siècle, entre Paris et Athènes. Par ses fonctions, il contribua à la création et à la modernisation des institutions artistiques publiques grecques, en assumant de 1930 à sa mort, la direction de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Athènes. Dans cette thèse, nous racontons la vie de Dimitriadis en Roumélie Orientale, où il est né, et puis à Athènes, dans le premier atelier libre où il fit son apprentissage et ses études à l’École des Beaux-Arts. Ensuite, nous suivons la trace de ses premiers pas en Europe ainsi que le rôle déterminant qu’ont joué dans sa survie artistique certains membres éminents des cercles parisiens tels que Jean Moréas et Jean Pischari, de même que son mécène, le marchand d’armes Basil Zaharoff. En passant par Paris et Londres, nous déterminons les processus qui l’ont conduit à des commandes en France, en Angleterre et en Grèce. Nous recherchons aussi de quelle façon Dimitriadis se rangea du côté des gouvernements grecs pro-venizelistes (1922-32) en vue de la modernisation de l’État grec par l’européanisation des institutions artistiques et quelle fut sa contribution à l’exercice de la diplomatie culturelle. Finalement, nous examinons l’évolution décroissante de son rôle protagoniste, interrompu par la politique d’intervention du dictateur Ioannis Metaxas ainsi que par l’Occupation jusqu’à sa mort, en octobre 1943. Sans exclure les analyses thématiques, nous avons choisi pour ce travail de suivre une structure chronologique accompagnée d’un catalogue raisonné de l’oeuvre du sculpteur. / Costas Dimitriadis (1879-1943), who lived and worked in Athens and Paris, was the most famous Greek artist of the first half of the twentieth century. Through his directorship of the School of Fine Arts in Athens (1930-1943), he defined the role and viewpoint of public art institutions in Greece to this day. This dissertation traces Dimitriadis’ life and work. It begins with his youth in Eastern Roumelia followed by an examination of his studies in Athens both as an apprentice and in the School of Fine Arts. The dissertation continues with an exploration of his early career in Europe and the role Paris intellectual circles played in his artistic development, mainly the prominent members Jean Moréas and Jean Pischari, and his patron, the arms dealer Basil Zaharoff. In addition, this dissertation establishes the process by which Dimitriadis established ateliers in Paris and London, as well as a leading role in the art life of these cities as well as in Greece. His political viewpoints are also examined; for example, his support to the Venizelist Governments (1922-1932), which promoted modernization of the Greek state through the Europeanization of art institutions and his role in cultural diplomacy are documented and discussed. Circumstances that limited Dimitriadis’ leading role are also examined, including policies of the dictator Ioannis Metaxas and the Occupation of Greece during World War II. Although chronological in structure, the dissertation also explores thematic issues. It includes moreover a Catalogue Raisonné of the artist.
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Entre modernisme et avant-garde. Le réseau des revues littéraires de l'immédiat après-guerre en Belgique (1919-1922)/Between Modernism and Avant-garde. A Network of Belgian Literary Journals after World War I (1919-1922) / Tussen modernisme en avant-garde. Het netwerk van belgische literaire tijdschriften onmiddelijk na de eerste wereldoorlog (1919-1922).de Marneffe, Daphné 11 September 2007 (has links)
Lensemble des revues littéraires « modernistes et davant-garde » parues en Belgique immédiatement après la première guerre mondiale (jusquen 1922) est étudié dans une perspective dhistoire et de sociologie de la littérature. Lexemplification porte principalement sur les corpus des revues bruxelloises (LArt libre, Haro, Au Volant, Demain littéraire et social, Le Geste, Signaux de France et de Belgique, La Lanterne sourde, 7 Arts, Sélection) et anversoises de langue française (La Drogue, Lumière, Ça Ira).
Une première partie de la thèse est consacrée à lexplicitation des choix théoriques et méthodologiques. Est dabord étudiée la place réservée à lobjet « revue littéraire » dans différents modèles de sociologie de la littérature (théorie des champs de Pierre Bourdieu, théorie de linstitution de la littérature de Jacques Dubois, études de la sociabilité intellectuelle). Reprenant la terminologie de Christophe Prochasson, lensemble des revues littéraires est appréhendé en terme de « réseau » (tissé entre différents « lieux » et « milieux »). Par sa plasticité, le concept de « réseau » désigne adéquatement lensemble des revues, espace ouvert et aux frontières floues, en permanente reconfiguration, hétérogène et déployé dans la durée. Le « réseau » des revues se développe dans une double dimension humaine (la revue comme lieu de sociabilité, comme milieu) et textuelle (la revue comme lieu de publication, comme instance éditoriale).
Une seconde partie de la thèse présente dune part un panorama des revues littéraires belges pendant la première guerre mondiale (revues en Belgique occupée et revues du front) et dautre part la progressive reconstitution de lespace des revues après lArmistice. Dans cette période de transition, les enjeux esthétiques sont inféodés aux questions politiques à propos desquelles se positionnent les revues. Le débat principal (tant politique quarchitectural et littéraire) porte sur la question de la reconstruction du pays, conçue en terme de « restauration » par un pôle conservateur et en terme de « renouvellement » par un pôle moderniste et davant-garde. À travers létude des différentes prises de positions des revues du corpus sont encore abordées les problématiques du pacifisme et de la question flamande, toutes deux au croisement entre littérature et politique.
Dans une troisième partie du travail, le réseau interpersonnel et intertextuel des revues littéraires est pris pour objet à travers lexamen des différents lieux et milieux qui le constituent. Létude des différents milieux imbriqués dans les corpus bruxellois et anversois est suivie dun chapitre traitant de questions matérielles concrètes (choix de format, modes de diffusion, financement, types de public visés). Abordées sous cet angle, les revues apparaissent non seulement comme des instances relevant de la vie littéraire, mais aussi comme des instances proprement « médiatiques ». Dans un troisième chapitre sont inventoriés les différents types de lieux où se déploie l« action dart » de ces revues (« centres dart », galeries et lieux dexpositions, tribunes médiatiques, maisons déditions). Le réseau des revues « modernistes et davant-garde » constitue une portion dun continuum plus large : les liens avec les revues et les milieux plus conservateurs sont discrets mais constants, tant sur le plan de limbrication entre les milieux que sur celui des appuis concrets sollicités par les revues « modernistes et davant-garde » pour assurer leurs conditions dexistence.
La dernière partie propose un retour sur le modèle réticulaire, notamment sur les questions du déploiement du réseau des revues dans la durée, des enjeux historiographiques et du rapport de la littérature avec les autres champs. En conclusion générale, laccent est mis sur la période de transition de limmédiat après-guerre (1919-1922), où l« effet de réseau » est particulièrement perceptible, et sur lapport de la dissertation concernant les traits définitoires du modernisme et de lavant-garde, en ce qui concerne les revues littéraires.
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L’indépendance à tout prix : la Belgique face à la France durant l’Entre-deux-guerresPelletier Deslauriers, Kevin 12 1900 (has links)
No description available.
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Darstellung de Frau Bei Joseph RothSantos, Isabel Cristina Chaves Seaia Russo Dos 11 1900 (has links)
The endeavor of this thesis is to throw light on the portrayal of women by the
Austrian-Jewish writer Joseph Roth. Roth’s women are regarded as highly negative and
thus the author has increasingly been judged a male chauvinist and misogynist. This
opinion seems particularly questionable since hardly any studies on his fictitious
women have ever been conducted. The present study aims at filling that void and
thereby presenting Roth’s views in a more differentiated manner. A new approach to
Roth is thus called for. The analysis draws from the socio-historic background in which
Roth’s work is situated. In his journalism as in his fiction, Roth strived to demonstrate
and deal with the challenges of the times he lived in. His work frequently revolves
around the “damaged” post-war generation in the 1920s and 30s, the feeling of being
literally and metaphorically homeless. His later works are mostly set in the past,
although this should not be viewed as escapism but as an attempt to come to terms
with present reality. The worlds he portrays are dominated by men who are neither
whole nor strong. But although women are few and it is said they are depicted only in
crude stereotypes, the study shows that Roth does address their problems and plights.
By observing women within established types, modern and traditional, it is revealed
that Roth indeed shows depth when characterizing women, and that his interest in
them is to use them as examples to illustrate fundamental aspects of the human
condition. Rather than portraying them subservient to man, Roth demonstrates their
common humanity. His understanding for the condition of women in his times often
becomes apparent only when the narrative perspective is isolated from the
protagonists. Simultaneously his work presents a valuable literary contribution for
Gender Studies. / Classics and Modern European Languages / (D. Litt. et Phil.) (German)
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Heinrich Mann et l’exil en France. 1933 – 1940 / Heinrich Mann and the exile in France. 1933 – 1940Lagleize, Maxime 13 February 2010 (has links)
Chassé par l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, Heinrich Mann a presque soixante-deux ans lorsqu'il émigre en France, le 21 février 1933. Comment Heinrich Mann a-t-il pu concilier la continuité de son engagement intellectuel avec la situation même de l'exil et dans quelle mesure son engagement fut-il redéfini par cette situation? Heinrich Mann a compris très vite qu'il lui fallait réadapter les objectifs de son engagement pour pouvoir le poursuivre en terre étrangère ; c'est ce qu'il fit dès les premiers mois passés en France, par les essais qu'il publia. La ville de Nice, où il s'établit, est le lieu de l'écrivain, Paris reste le lieu de l'engagement intellectuel. L'historiographie sur cette époque n'a souvent retenu du personnage qu'une certaine naïveté, et son instrumentalisation par le parti communiste, point qui mérite d'être relativisé. Le roman d'Henri IV, écrit pendant l’émigration, reste l'un des plus grands textes produits par la communauté allemande en exil. / After the Nazis had come to power in Germany, Heinrich Mann at the age of almost sixty-two years old had to go into exile to France on February 21th, 1933. How could he adapt his intellectual commitment to the new status of exile and to what extend was his commitment in France redetermined by the life in exile? Heinrich Mann understood quickly that he had to readjust the objectives of his commitment in order to continue in exile. He implemented it already in the first months he spent in France in the essays and texts he published. The city of Nice was the place where he lived and wrote, Paris remained the place for the intellectual commitment. The historiography of this period has often imputed to him a kind of naivety of character and the exploitation by the German communist party, but this point has to be relativised. Young Henry of Navarre, written during his stay in France is one of the most beautiful texts produced by the German community in exile.
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Leçon d'histoire pour une droite dans l'opposition ? : les mobilisations de droite contre le Cartel des gauches dans la France des années Vingt. / A history lesson for a right-wing in political opposition? : the right-wing mobilizations against the Cartel des gauches in France in the 1920sDubois, Jean-Etienne 11 December 2013 (has links)
Alors que la reconstruction matérielle du pays s’achevait au milieu des années Vingt, il en allait de même pour le champ politique français. A partir de 1924, le retour à une nette bipolarisation entre gauche et droite eut un effet structurant sur le champ politique français, qui n’avait plus connu une telle configuration depuis le début du XXe siècle. Les élections de 1924, marquées par la victoire du Cartel des gauches face au Bloc national, apparaissent comme une césure politique, largement négligée par l’historiographie de l’entre-deux-guerres depuis les travaux de Jean-Noël Jeanneney sur le Cartel des gauches dans les années 1970. De leur passage dans l’opposition en 1924-1926, les droites françaises tirèrent un certain nombre de leçons. La principale était que le verdict des urnes pouvait être renversé en cours de législature : en juillet 1926, la majorité cartelliste, affaiblie par les contradictions entre socialistes et radicaux face à une crise financière et monétaire qui s’aggravait, laissa définitivement place à une majorité d’union nationale, réunie sous l’autorité du principal adversaire des gauches lors de la campagne de 1924, Raymond Poincaré. Pour les droites de nouveau vaincues en 1932 et en 1936, c’était un précédent à retenir. Autre leçon, les mobilisations anticartellistes, dans leur diversité, au sein du champ politique ou du champ social, avaient contribué à affaiblir la majorité radicale et socialiste : l’action militante, politique et sociale, avait une capacité d’influence non négligeable au sein du régime parlementaire de la Troisième République. De 1924 à 1926, les organisations anticartellistes politiques ou associatives, à l’instar de celles entendant représenter les intérêts des catholiques ou des commerçants et artisans, développèrent une culture et des pratiques politiques d’opposition, qu’elles firent rejouer tout au long de l’entre-deux-guerres. Cette expérience démontra également la persistance, dans l’opposition, des divisions structurelles du champ politique des droites, en raison du maintien de clivages tant doctrinaux (sur la laïcité, la politique étrangère ou le parlementarisme), que stratégiques (attitude d’intransigeance ou de conciliation vis-à-vis des radicaux). Dans leur ensemble, ces divisions, mais aussi les débats et les pratiques politiques qui s’épanouirent pendant ces deux années, perdurèrent jusqu’au milieu des années Trente. / In the mid-twenties, France was achieving its reconstruction, both economical and political. In 1924, and for the first time since the beginning of the century, the general election took place in a context of a clear bipolarization between left and right, which had a structuring effect on French political field. The victory of the Cartel des gauches at this election appears as a political break-point, that the historiography about political life during interwar years has rather neglected since Jean-Noël Jeanneney’s studies upon Cartel des gauches in the seventies. The organizations of the right-wing learnt a few important lessons from this period when they were in the parliamentary opposition. The most important one was that the political majority coming out democratic election could be changed in the middle of the parliamentary legislature. Indeed, in July 1926, weakened by the growing divisions between radicals and socialists incapable of giving an answer to the increasing financial and monetary crisis, the cartellist majority fell definitely. Raymond Poincaré, the main opponent of the left in 1924, came back to the Council presidency, leading a new parliamentary majority of national union. When the right had been defeated again in 1932 and 1936, it remembered this precedent. Another lesson was that the various social and political mobilizations against the Cartel des gauches had played a significant role to weaken the socialist and radical majority. The community movements, such as catholic or professional ones, and the political organizations mobilized in this period, built a culture and abilities of being in political opposition, that they have reactivated later during the interwar years. This episode proved also the persistence, in political opposition, of structural divisions of the political field of the French right-wing, due to the permanence of doctrinal and strategic splits (the first ones about questions of secularism, foreign policy or parliamentary nature of institutions; the second ones about the political attitude toward the radicals, between uncompromising attitude and conciliation). These divisions, but also the nature of the political debates and the political practices which were developed during these two years, had lasted until the mid-thirties.
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Emmanuel Sougez (1889-1972) : un photographe en prise avec son temps / Emmanuel Sougez (1889-1972) : the influence and interaction between a photographer and his eraLavie, Juliette 06 December 2013 (has links)
La Renaissance de la photographie entre la fin des années 1920 et le début des années 1930 en France était-elle liée au seul cercle des avants-gardes ? Les historiens de la photographie ont longtemps orienté leurs recherches sur le fait que les photographes de la Nouvelle Vision avaient sorti la photographie des errements du pictorialisme et lui avait rendu son autonomie vis-à-vis des arts graphiques, toutefois ils ont négligé une remarque formulée dès 1930 par Carlo Rim selon lequel « les images abstraites de Man Ray et de Tabard, qui annoncèrent une réaction heureuse […] ne fur[ent] qu’une vogue éphémère ». Si la Nouvelle Vision fut considérée comme un nouvel âge d’or, elle fut rapidement éclipsée en France par un retour « à l’image la plus nette du sujet le plus pauvre » généré par la redécouverte des photographes primitifs.C’est à cette part de l’histoire de la photographie que cette étude sur le photographe Emmanuel Sougez (1889-1972) est consacrée. Car si Sougez a été élevé au rang des maîtres de la photographie et célébré jusque dans les années 1950 comme le plus grand photographe français vivant, c’est pour avoir réintroduit l’usage de la chambre photographique de grand format et le tirage par contact. Ce faisant, cette étude fait apparaître une autre face de la Renaissance de la photographie en France à partir d’une figure oubliée, en évoquant le rôle crucial que Sougez a joué entre le Premier Salon indépendant de la photographie en 1928 et le dernier Salon national de la photographie en 1959. Aussi, en soulignant l’apport de ce photographe à l’histoire de son art, cette thèse révèle des aspects inédits de la photographie dans la première moitié du XXe siècle. / Is it possible for the renaissance in the field of photography that took place in France between the 1920’s and early 1930’s to be traced to a single group of avant-garde artists ? Photography historians have traditionally concentrated their research on the fact that the photographs of the New Vision released photography from the mistakes of pictorialism and gave it back its autonomy in terms of graphic arts. However, they neglected a remark made in 1930 by Carlo Rim: “the abstract images of Man Ray and Tabard, which foreshadow a joyful reaction, are nothing but an ephemeral fad.” Though the New Vision can be considered to be photography’s new golden age, in France it was rapidly eclipsed by a return “to the most in focus image of the poorest subject,” generated by the rediscovery of early photographs.It is to this era in the history of photography that this study of the photographer Emmanuel Sougez (1889-1972) is devoted. Sougez’s rise to the ranks of the masters of photography and his celebration until the 1950’s as one of the greatest living French photographers, is largely due to his reintroduction of the use of a large format view camera and contact prints. Thus, this study brings to light another facet of the renaissance of photography in France, within the context of a forgotten figure, by assessing the crucial role that Sougez played between the First Independent Salon of Photography in 1928 and the last National Salon of Photography in 1959. Furthermore, in emphasizing the photographer’s contribution to his art, this thesis reveals previously unseen aspects of photography in the first half of the 20th century.
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Diagnosing Nazism: U.S. Perceptions of National Socialism, 1920-1933Bowden, Robin L. 14 July 2009 (has links)
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Understanding change: an intellectual and practical study of military innovation U.S. army antiaircraft artillery and the battle for legitimacy, 1917-1945Greenwald, Bryon E. January 2003 (has links)
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