• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 574
  • 40
  • 37
  • 25
  • 9
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 748
  • 439
  • 270
  • 150
  • 143
  • 108
  • 92
  • 84
  • 84
  • 73
  • 70
  • 69
  • 68
  • 67
  • 64
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
291

Identités en conflit : gouvernementalité, action collective et démocratie

Morissette, Benoît January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs théories sociales et politiques avancent que les nouveaux mouvements sociaux participent au renouvellement de la démocratie actuelle, souvent parce qu'ils remettent à l'ordre du jour la question du bien commun ou qu'ils proposent de nouveaux modèles de participation politique. La théorie des nouveaux mouvements sociaux suggère que ces nouvelles formes d'action collective constituent une force de démocratisation du quotidien. Pour celle-ci, les nouveaux mouvements sociaux ancrent leurs actions dans les valeurs apparues avec la société postindustrielle. L'émergence de ces nouvelles valeurs marquerait un changement d'orientation des forces de contestation politique. De luttes pour la redistribution, incarnées par le mouvement ouvrier, elles se présentent maintenant comme des luttes identitaires. À la différence du mouvement ouvrier dont les actions visaient à prendre le pouvoir politique afin de réaliser son objectif historique: le socialisme, les nouveaux mouvements sociaux ont abandonné toute prétention à l'exercice du pouvoir de l'État. Leurs actions chercheraient dorénavant à libérer des champs d'autonomie. En s'inscrivant dans le cadre du concept de gouvernementalité, élaboré par Michel Foucault, ce mémoire explique plutôt les nouvelles formes d'action collective par l'émergence d'un nouveau dispositif: l'État libéral avancé. Les nouveaux mouvements sociaux constituent ainsi des forces de contestation politique spécitiques à l'actuel dispositif de gouvernement. Les formes et les finalités de ces luttes sont dès lors redevables de la transformation des technologies du pouvoir employées par l'État libéral et de la rationalité politique qu'elles mettent en oeuvre par leur fonctionnement. Dans ce contexte, les actions collectives se présentent comme le résultat d'un processus de construction identitaire où des individus se réunissent pour contester l'identité que leur assigne un mécanisme de gouvernement et revendiquer une identité alternative. Elles apparaissent dès lors comme des contre-conduites dont l'objectif consiste à articuler des relations de pouvoir à des identités subjectives. Comme ce mémoire le suggère, si ces contre-conduites évoquent un renouvellement de la démocratie, ce n'est pas parce qu'elles portent en elles les valeurs au fondement d'institutions politiques à venir, mais bien puisqu'elles réactivent par leurs actions notre compréhension de la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pensée politique, Michel Foucault, Gouvernementalité, Action collective, Démocratie.
292

Le mouvement de jeunes « Nachi » ou une progéniture de la démocratie dirigée russe (2005-2009)

Lasnier, Virginie January 2009 (has links) (PDF)
Afin de mieux comprendre le régime postsoviétique russe et ses rapports avec la société civile, en particulier avec la jeunesse, ce mémoire propose d'étudier le mouvement de jeunes pro-Kremlin Nachi (« Les nôtres »), mis sur pied au printemps 2005 par l'administration présidentielle russe (le Kremlin). L'intérêt de se pencher sur Nachi réside dans le fait que ce mouvement représente un excellent exemple des politiques mises en place sous le régime de Vladimir Poutine (2000-2008), qualifié par plusieurs analystes de démocratie dirigée. En effet, les nombreuses mesures de contrôle instaurées au cours de sa présidence, visant à bloquer l'apparition d'une quelconque opposition pouvant se développer au sein de la société, ont grandement confirmé le caractère dirigé des libertés laissées à la population. Mais plus encore, le Kremlin s'est employé à élaborer des structures dépendantes de son pouvoir pour étouffer dans l'oeuf l'apparition de mouvements sociaux indépendants. Ces progénitures du régime russe, telles que Nachi, servent aussi plus subtilement à tracer une ligne de démarcation claire entre ce qui doit être vu, par la nation russe, comme la société civile légitime versus la société civile illégitime. Cette étude de Nachi sert donc à éclairer les intentions, les moyens, le contenu idéologico-politique, le degré de succès et les limites de ces politiques implantées par le haut, et par le fait même, tente de mettre en lumière les réactions des groupes sociaux visés, soit dans le cadre de ce travail, la jeunesse. Après tous les bouleversements survenus à la suite de l'effondrement de l'URSS et la disparition soudaine du Komsomol (l'aile jeunesse du Parti communiste de l'Union soviétique), les rapports entre l'État et la jeunesse ont inévitablement dû se redéfinir. Ainsi, bien que les raisons de la création de Nachi ne semblent correspondre qu'au désir du pouvoir de renforcer son contrôle sur la société, le régime justifie sa création avec des arguments étatistes, prétextant vouloir reprendre son rôle de mentor auprès de la jeunesse, un rôle qu'il avait délaissé pendant la période eltsinienne. D'une façon ou d'une autre, il faut comprendre que les effets et les conséquences des actions quotidiennes du mouvement sur les activistes et sur la société peuvent parfois ne pas correspondre à ce qu'avaient imaginé ses auteurs. La complexité structurelle et l'évolution de cette organisation doivent également être prises en compte dans l'analyse. Il importe donc de mieux cerner les motivations de ces jeunes activistes, afortiori lorsqu'une sérieuse remise en question a rendu l'avenir du mouvement bien incertain après les élections 2007-2008. Ce mémoire essaie ainsi de mieux comprendre, dans le contexte postsoviétique; (a) comment l'État russe cherche à construire ses rapports avec la société, en particulier avec la jeunesse; (b) l'idéologie sur laquelle il cherche à appuyer sa légitimité; (c) les attitudes des jeunes face à ces efforts du régime, au régime lui-même, et à son idéologie.
293

Le cas des assemblées de quartier du grand Buenos Aires : entre barbarie et civilisation, entre acteur et espace

Robert, Stéphanie January 2009 (has links) (PDF)
Dans un contexte de « crises » des démocraties contemporaines et de fractures entre les partis politiques et les « citoyens », cette recherche se penche sur le phénomène des assemblées de quartier du grand Buenos Aires. S'inspirant de la sociologie compréhensive de type « culture studies », cette étude questionne un mouvement « citoyen ». Ce parcours « narratif » à travers les imaginaires politiques argentins aura comme point d'ancrage la dichotomie constituante de la civilisation / barbarie cristallisée au moment de la construction de l'État-nation moderne (argentin). Cette dichotomie servait encore de repère entre le « eux » et le « nous » pour les assemblées de quartier. Celles-ci naquirent en force à la fin de 2001 avec une participation élevée et enthousiaste. Toutefois, en 2005, lors des observations et des entrevues semi dirigées conduites sur le terrain par l'étudiante, cette participation avait diminué au point de rendre le phénomène marginal et en voie de disparition. L'isolement des assemblées les unes envers les autres et envers le reste de la population nous porte à les considérer comme les tribus postmodernes décrites par Michel Maffesoli. Dans la foulée des réflexions sur les nouvelles formes démocratiques, nous nous posons la question suivante: comment surmonter les problèmes de la non-participation? Les assemblées survivantes semblent avoir trouvé une solution: se transformer en espace politique plutôt qu'en acteur politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Démocratie participative, Assemblées de quartier, Maffesoli, Mouvements sociaux et altermondialistes.
294

Gouvernance locale et démocratie participative : le projet de réaménagement Benny Farm à Montréal

Riel-Salvatore, Gabriel January 2006 (has links) (PDF)
Depuis le début des années 1990, le milieu local et communautaire est de plus en plus invité (voire même forcé) à jouer un rôle accru en matière de gestion municipale. Notre étude cherche à déterminer si l'évolution des pratiques de participation publique du projet de redéveloppement Benny Farm reflète de nouvelles formes de gestion urbaine en aménagement, orientées vers des processus de concertation et des mécanismes administratifs qui s'apparentent à un modèle de gouvernance locale participative. Cette étude cherche à comprendre la dynamique d'ensemble plutôt qu'à mesurer les motivations des différents intervenants impliqués dans le processus de consultation publique de Benny Farm. Elle cherche à déterminer en quoi une approche comme la gouvernance locale participative offre des avantages face aux formes de participation plus traditionnelles comme la consultation publique en ce qui concerne l'élaboration de projets urbains à caractère sensible comme Benny Farm. Benny Farm constitue à cet égard un projet d'aménagement urbain particulier, où différentes formules participatives se sont succédées, dans le cadre d'un même projet, sous l'autorité de trois administrations municipales différentes: le RCM, Vision Montréal et l'UCIM. L'évolution de ces différentes formules sur une période de 15 ans, soit de 1991 à 2005, en fait un cas unique qui permet une réflexion sur les rapports qu'entretiennent gouvernance locale et participation. La méthodologie choisie est de type qualitatif. Deux principaux outils de collecte ont été utilisés afin d'obtenir des éléments de réponse à nos interrogations: l'entrevue semi-dirigée et l'analyse documentaire (mémoires, rapports, revue de presse). Finalement, notre analyse laisse supposée que la gouvernance peu se révéler comme un nouvel outil de planification local, conjuguant résolution de conflit et concertation.
295

Les partis politiques de l'opposition en Afrique de l'Ouest et leur quête pour le pouvoir d'État : les cas du Bénin, du Ghana et de la Guinée

Souare, Issaka K. 06 1900 (has links) (PDF)
Au début des années 1990, après plusieurs décennies de régimes de parti unique et de juntes militaires, la plupart des pays africains ont (r)établi le système multipartite. Des dizaines de partis politiques sont créés ou reconstruits avec l'objectif précis d'accéder au pouvoir exécutif suprême. Cependant, environ deux décennies plus tard, peu de ces partis ont atteint leur objectif de conquête du pouvoir. En effet, sur 73 cas de changements pacifiques de leaders en Afrique entre 1990 et 2008, seulement 18 ont bénéficié aux candidats présentés par les partis politiques de l'opposition. Ce nombre semble décevant par rapport aux immenses espoirs de «véritable alternance» que ces partis politiques ont suscité au début de la décennie 1990. Cette thèse s'emploie à esquisser des éléments de réponse à cette situation dans la période allant de 1990 à décembre 2008. Afin d'approfondir l'analyse sur cette question, les cas du Bénin, du Ghana et de la Guinée ont été choisis pour mener une étude comparative. Il est vrai qu'il ya eu trois alternances au pouvoir exécutif au Bénin dans la période visée. Mais tous les présidents élus étaient des «candidats indépendants». La Guinée n'a connu aucune alternance dans la période sous examen, ni de personnalités, et encore moins de partis. Le Ghana est donc le seul pays, parmi les trois, où il y a eu deux alternances au pouvoir par un parti politique de l'opposition. Ceci problématise la situation et conduit à la question suivante: comment expliquer la réussite de deux partis d'opposition au Ghana et l'échec de leurs homologues dans les autres pays à conquérir le pouvoir exécutif? Pour répondre à cette question, il a fallu retracer l'historique et l'évolution du multipartisme et des élections dans les trois pays, analyser leur environnement politique et institutionnel par rapport à la compétition politique, et porter un regard critique sur les stratégies notamment des leaders de l'opposition dans leur quête pour le pouvoir. Cette démarche a permis d'avancer l'hypothèse suivante: l'alternance au pouvoir par un parti d'opposition n'est possible que dans un système bipartisan ou bipolarisé, quoique la satisfaction de l'une de ces conditions ne soit pas suffisante. Les exceptions à cette observation sont rares en Afrique et sont le résultat d'une rare combinaison de circonstances particulières. Le Ghana a un système bipartisan. Le système bipolarisé est un bipartisme ad hoc créé grâce à la formation d'une coalition des principaux partis d'opposition. Les paysages politiques béninois et guinéen sont caractérisés par une prolifération de partis politiques qui ont jusque-là échoué dans leurs tentatives de former une véritable coalition électorale contre les partis au pouvoir. Le bipartisme relève de l'environnement institutionnel, et la bipolarisation des stratégies des leaders politiques, d'où notre recours aux approches néo-institutionnelle et stratégique (choix rationnel) comme cadres théoriques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Parti politique, parti d'opposition, alternance au pouvoir, démocratie et démocratisation, élections, formation de coalitions, Bénin, Ghana, Guinée, Afrique de l'Ouest
296

Reconstruire la légitimité démocratique : l'articulation entre public, communauté et demos dans la pensée de John Dewey

Inchauspé, François-Xavier 09 1900 (has links) (PDF)
La pensée de John Dewey ouvre de nombreuses voies pour repenser la légitimité politique en présentant la démocratie comme une expérimentation, une suite d'enquêtes : bref, sans solution générale préétablie. L'idéal démocratique que Dewey développe ne s'articule pas autour d'un centre commun et unique : un demos unifié qui serait la marque d'une identité collective nationale. Au contraire, le foyer de la légitimité démocratique est décentré, délocalisé et dénominalisé, car ce sont les « publics » qui s'assimilent chez Dewey à des pouvoirs constituants. Cependant, Dewey est incapable de rester fidèle à la conception décentrée de la démocratie qu'il introduit pourtant. Son appel à la reconstruction d'un demos (au singulier) homogène semble l'emporter sur le nécessaire développement de demoï (au pluriel) hétérogènes. En fait, sa conception démocratique sous-tend l'uniformisation des particularités des problèmes qui font naître les publics. Les différentes problématiques sociales sont toutes ramenées sous un problème englobant, premier, général et peut-être même final : la condition des travailleurs. Le peu d'attention qu'il accorde à certaines problématiques, comme celles impliquées par le racisme ou le sexisme, illustre bien cette forme d'avalement de la diversité des publics dans l'unité d'un public commun et central, seul apte à permettre le changement social. Sur la base de cette réinterprétation, il importe de réévaluer l'apport de Dewey aux réflexions entourant la question de la légitimité politique dans le contexte actuel marqué, d'une part, par l'éclatement des formes de participation citoyenne en dehors des canaux traditionnels, et d'autre part, par la multiplication et l'enchevêtrement d'institutions ayant autorité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Légitimité, public, décentrement démocratique, participation citoyenne, inclusion, pluralisme, diversité sociale, John Dewey, G.W.F. Hegel, James Bohman, Iris Marion Young, Pierre Rosanvallon.
297

LA DEMOCRATIE ET LES REALITES ETHNIQUES AU CONGO

Kitsimbou, Xavier 26 October 2006 (has links) (PDF)
Depuis l'accession du Congo à l'indépendance en 1960, la question ethnique a toujours été au centre de toutes les mutations qui se sont opérées aussi bien sur le plan politique que sur le plan social. <br />Déjà en 1959 alors que le pays était encore sous contrôle de la puissance coloniale, de violents affrontements opposèrent les ressortissants de la région du Pool à ceux des régions du nord. Ce conflit qui fît de nombreuses victimes posa les bases de l'institutionnalisation d'un parti unique en 1964. A cette époque, le parti unique était présenté comme le symbole de l'unité nationale.<br />En 1990, la vague de démocratisation qui secoue une grande partie des pays de l'Afrique noire francophone n'épargne pas le Congo qui, dès 1991, redéfinit son système politique en optant pour le pluralisme politique. Durant toute cette période, le Congo s'est inscrit dans un cycle de violence entre les différentes composantes de sa population. Aussi dans cette réflexion, nous tenterons :<br />-de faire une analyse sur l'impact de la réalité ethnique dans la vie politique en général et sur le processus de démocratisation en particulier ;<br />-de mettre en lumière à travers des exemples, les conséquences de cette réalité sur le plan de la cohabitation interethnique ;<br />-et enfin d'analyser l'ensemble des mesures politiques et institutionnelles prises pour la résolution de cette question.<br /> Le processus de démocratisation engagé avait –au- delà des considérations purement politiques- pour but principal de jeter les bases d'une authenticité historique en reconnaissant les particularismes et la diversité socioculturelle des communautés ethniques d'une part et en reconsidérant la « Nation congolaise » non pas comme une juxtaposition conflictuelle des ethnies mais comme un ensemble homogène dont les composantes s'enrichissent de leurs différences d'autre part. <br />Moins d'une décennie après son instauration, les flambées de violence qui suivirent sa mise en place posaient la problématique du type de système politique qui convenait le mieux dans cette société pluriethnique. La remise en cause en fin de compte des attributs de cette démocratie et la reprise du processus démocratique ont mis en lumière l'inadéquation structurelle d'un système avec les réalités locales et l'incapacité du facteur humain (l'homme politique) à s'inscrire aux changements.
298

Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politique

Li, Lan 08 December 2012 (has links) (PDF)
Notre idée principale est d'essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l'histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d'une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d'un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d'une critique de la philosophie spéculative de l'histoire. Dans l'Introduction à la philosophie de l'histoire, Aron tente de surmonter l'antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d'Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l'histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l'explication pour établir l'objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l'idée d'une société humanisée au sens kantien, mais d'une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d'avance, car, à ses yeux, ce n'est que par choix et décision instantanée que l'homme fait son histoire, tout en gardant l'espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s'est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l'histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l'appliquer au débat entre les intellectuels chinois.
299

Pratique et théorie révolutionnaire chez Alain Badiou et Toni Negri

Brahimi, Mohamed Amine 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif principal de mener à bien une étude théorique originale d'inspiration marxienne sur la théorie révolutionnaire d'Alain Badiou et de Toni Negri. Nous avons fait une généalogie de la pensée politique révolutionnaire ce qui nous permit de situer le marxisme dans cette tradition. Par la suite, nous avons procédé à la définition des principaux concepts théoriques utilisés par Negri et Badiou. Cette étude conceptuelle a été menée parallèlement à une recherche historico-politique sur le parcours des deux auteurs. Chacun des concepts a été placé en lien avec une période spécifique de leur vie militante. Enfin, nous avons établi le lien entre leur travail théorique actuel et leur engagement politique. ______________________________________________________________________________
300

Les coopératives entre rationalité située et rationalité formelle

Chevallier, Marius 16 November 2011 (has links) (PDF)
À l'instar des associations, les coopératives et les mutuelles sont des sociétés de personnes, c'est-à-dire que le pouvoir est le résultat d'un processus électif reposant sur l'ensemble des caractéristiques sociales et professionnelles des personnes et non sur leurs seuls apports financiers à l'entreprise. En outre, ces entreprises sont caractérisées par une faible rémunération des apporteurs de capitaux puisque une part importante des bénéfices est affectée à des réserves impartageables qui sont la propriété durable de l'entreprise en tant que institution. D'un point de vue d'économie de marché, les coopératives sont souvent critiquées comme constituant un système faiblement incitatif qui devrait conduire à leur disparition (partie 1). Pour comprendre la durabilité des coopératives, il faut adopter un cadre d'analyse différent. En effet, la force des coopératives réside moins dans leur flexibilité et leur rapidité d'adaptation aux marchés que dans leur capacité à produire de la stabilité dans un environnement volatile. La littérature empirique, l'analyse de données de l'Enquête Emploi 2007 et des enquêtes complémentaires auprès de coopératives permettent de caractériser cette stabilité dans les domaines de l'emploi et des innovations. On montre alors que cela se traduit une capacité à créer et exploiter des connaissances et compétences tacites et informelles adaptées à leurs contextes socio-territoriaux. Ces éléments tacites qui permettent une compréhension fine des enjeux et améliorent l'efficacité ne peuvent se développer et se transmettre que dans un temps long difficilement compatible avec la logique de réactivité et de flexibilité. Une analyse spécifique des dynamiques d'innovation montre ainsi que les coopératives prennent des décisions moins rapidement mais que le processus plus long et plus collectif de décision se traduit par une mise en œuvre plus efficace, de sorte que la coopérative ne perd pas en efficacité à terme.

Page generated in 0.0614 seconds