Spelling suggestions: "subject:"mexique""
121 |
Analyse syntaxique à l'aide des tables du Lexique-Grammaire du français / Syntactic analysis with tables of French Lexicon-GrammarTolone, Elsa 31 March 2011 (has links)
Les tables du Lexique-Grammaire, dont le développement a été initié par Gross (1975), constituent un lexique syntaxique très riche pour le français. Elles couvrent diverses catégories lexicales telles que les verbes, les noms, les adjectifs et les adverbes. Cette base de données linguistiques n'est cependant pas directement exploitable informatiquement car elle est incomplète et manque de cohérence. Chaque table regroupe un certain nombre d'entrées jugées similaires car elles acceptent des propriétés communes. Ces propriétés ont pour particularité de ne pas être codées dans les tables même mais uniquement décrites dans la littérature. Pour rendre ces tables exploitables, il faut expliciter les propriétés intervenant dans chacune d'entre elles. De plus, un grand nombre de ces propriétés doivent être renommées dans un souci de cohérence. Notre objectif est d'adapter les tables pour les rendre utilisables dans diverses applications de Traitement Automatique des Langues (TAL), notamment l'analyse syntaxique. Nous expliquons les problèmes rencontrés et les méthodes adoptées pour permettre leur intégration dans un analyseur syntaxique. Nous proposons LGExtract, un outil générique pour générer un lexique syntaxique pour le TAL à partir des tables du Lexique-Grammaire. Il est relié à une table globale dans laquelle nous avons ajouté les propriétés manquantes et un unique script d'extraction incluant toutes les opérations liées à chaque propriété devant être effectuées pour toutes les tables. Nous présentons également LGLex, le nouveau lexique syntaxique généré des verbes, des noms prédicatifs, des expressions figées et des adverbes. Ensuite, nous montrons comment nous avons converti les verbes et les noms prédicatifs de ce lexique au format Alexina, qui est celui du lexique Lefff (Lexique des Formes Fléchies du Français) (Sagot, 2010), un lexique morphologique et syntaxique à large couverture et librement disponible pour le français. Ceci permet son intégration dans l'analyseur syntaxique FRMG (French MetaGrammar) (Thomasset et de La Clergerie, 2005), un analyseur profond à large couverture pour le français, basé sur les grammaires d'arbres adjoints (TAG), reposant habituellement sur le Lefff. Cette étape de conversion consiste à extraire l'information syntaxique codée dans les tables du Lexique-Grammaire. Nous présentons les fondements linguistiques de ce processus de conversion et le lexique obtenu. Nous évaluons l'analyseur syntaxique FRMG sur le corpus de référence de la campagne d'évaluation d'analyseurs du français Passage (Produire des Annotations Syntaxiques à Grande Échelle) (Hamon et al., 2008), en comparant sa version basée sur le Lefff avec notre version reposant sur les tables du Lexique-Grammaire converties / Lexicon-Grammar tables, whose development was initiated by Gross (1975), are a very rich syntactic lexicon for the French language. They cover various lexical categories such as verbs, nouns, adjectives and adverbs. This linguistic database is nevertheless not directly usable by computer programs, as it is incomplete and lacks consistency. Tables are defined on the basis of features which are not explicitly recorded in the lexicon. These features are only described in literature. To use these tables, we must make explicit the essential features appearing in each one of them. In addition, many features must be renamed for consistency sake. Our aim is to adapt the tables, so as to make them usable in various Natural Language Processing (NLP) applications, in particular parsing.We describe the problems we encountered and the approaches we followed to enable their integration into a parser. We propose LGExtract, a generic tool for generating a syntactic lexicon for NLP from the Lexicon-Grammar tables. It relies on a global table in which we added the missing features and on a single extraction script including all operations related to each property to be performed for all tables. We also present LGLex, the new generated lexicon of French verbs, predicative nouns, frozen expressions and adverbs.Then, we describe how we converted the verbs and predicatives nouns of this lexicon into the Alexina framework, that is the one of the Lefff lexicon (Lexique des Formes Fléchies du Français) (Sagot, 2010), a freely available and large-coverage morphological and syntactic lexicon for French. This enables its integration in the FRMG parser (French MetaGrammar) (Thomasset et de La Clergerie, 2005), a large-coverage deep parser for French, based on Tree-Adjoining Grammars (TAG), that usually relies on the Lefff. This conversion step consists in extracting the syntactic information encoded in Lexicon-Grammar tables. We describe the linguistic basis of this conversion process, and the resulting lexicon. We evaluate the FRMG parser on the reference corpus of the evaluation campaign for French parsersPassage (Produire des Annotations Syntaxiques à Grande Échelle) (Hamon et al., 2008), by comparing its Lefff-based version to our version relying on the converted Lexicon-Grammar tables
|
122 |
Les biais dans le traitement et l'apprentissage phonologiques / Biases in phonological processing and learningMartin, Alexander 30 June 2017 (has links)
Pendant la perception de la parole, les locuteurs sont biaisés par un grand nombre de facteurs. Par exemple, il existe des limitations cognitives comme la mémoire ou l’attention, mais aussi des limitations linguistiques comme leur langue maternelle. Cette thèse se concentre sur deux de ces facteurs : les biais de traitement pendant la reconnaissance des mots, et les biais d’apprentissage pendant le processus de transmission. Ces facteurs peuvent se combiner et, au cours du temps, influencer l’évolution des langues. Dans la première partie de cette thèse, nous nous concentrons sur le processus de la reconnaissance des mots. Des recherches antérieures ont établi l’importance des traits phonologiques (p. ex. le voisement ou le lieu d’articulation) pendant le traitement de la parole. Cependant, nous en savons peu sur leur poids relatif les uns par rapport aux autres, et comment cela peut influencer la capacité des locuteurs à reconnaître les mots. Nous avons testé des locuteurs français sur leur capacité à reconnaître des mots mal prononcés et avons trouvé que les traits de mode et de lieu sont plus importants que le trait de voisement. Nous avons ensuite considéré deux sources de cette asymétrie et avons trouvé que les locuteurs sont biaisés et par la perception acoustique ascendante (les contrastes de mode sont plus facile à percevoir à cause de leur distance acoustique importante) et par la connaissance lexicale descendante (le trait de lieu est plus exploité dans le lexique français que les autres traits). Nous suggérons que ces deux sources de biais se combinent pour influencer les locuteurs lors de la reconnaissance des mots. Dans la seconde partie de cette thèse, nous nous concentrons sur la question d’un biais d’apprentissage. Il a été suggéré que les apprenants peuvent être biaisés vers l’apprentissage de certains patrons phonologiques grâce à leurs connaissances phonétiques. Cela peut alors expliquer pourquoi certains patrons sont récurrents dans la typologie, tandis que d’autres restent rares ou non-attestés. Plus spécifiquement, nous avons exploré le rôle d’un biais d’apprentissage sur l’acquisition de la règle typologiquement commune de l’harmonie vocalique comparée à celle de la règle non-attestée (mais logiquement équivalente) de la disharmonie vocalique. Nous avons trouvé des preuves d’un biais d’apprentissage aussi bien en perception qu’en production. En utilisant un modèle d’apprentissage itéré simulé, nous avons ensuite montré comment un biais, même petit, favorisant l’un des patrons, peut influencer la typologie linguistique au cours du temps et donc expliquer (en partie) la prépondérance de systèmes harmoniques. De plus, nous avons exploré le rôle du sommeil sur la consolidation mnésique. Nous avons montré que seul le patron commun bénéficie d’une consolidation et que cela est un facteur supplémentaire pouvant contribuer à l’asymétrie typologique. Dans l’ensemble, cette thèse considère certaines des sources de biais possibles chez l’individu et discute de comment ces influences peuvent, au cours du temps, faire évoluer les systèmes linguistiques. Nous avons démontré la nature dynamique et complexe du traitement de la parole, à la fois en perception et dans l’apprentissage. De futurs travaux devront explorer plus en détail comment ces différentes sources de biais sont pondérées les unes relativement aux autres. / During speech perception, listeners are biased by a great number of factors, including cognitive limitations such as memory and attention and linguistic limitations such as their native language. This thesis focuses on two of these factors: processing bias during word recognition, and learning bias during the transmission process. These factors are combinatorial and can, over time, affect the way languages evolve. In the first part of this thesis, we focus on the process of word recognition. Previous research has established the importance of phonological features (e.g., voicing or place of articulation) during speech processing, but little is known about their weight relative to one another, and how this influences listeners' ability to recognize words. We tested French participants on their ability to recognize mispronounced words and found that the manner and place features were more important than the voicing feature. We then explored two sources of this asymmetry and found that listeners were biased both by bottom-up acoustic perception (manner contrasts are easier to perceive because of their acoustic distance compared to the other features) and top-down lexical knowledge (the place feature is used more in the French lexicon than the other two features). We suggest that these two sources of bias coalesce during the word recognition process to influence listeners. In the second part of this thesis, we turn to the question of bias during the learning process. It has been suggested that language learners may be biased towards the learning of certain phonological patterns because of phonetic knowledge they have. This in turn can explain why certain patterns are recurrent in the typology while others remain rare or unattested. Specifically, we explored the role of learning bias on the acquisition of the typologically common rule of vowel harmony compared to the unattested (but logically equivalent) rule of vowel disharmony. We found that in both perception and production, there was evidence of a learning bias, and using a simulated iterated learning model, showed how even a small bias favoring one pattern over the other could influence the linguistic typology over time, thus explaining (in part) the prevalence of harmonic systems. We additionally explored the role of sleep on memory consolidation and showed evidence that the common pattern benefits from consolidation that the unattested pattern does not, a factor that may also contribute to the typological asymmetry. Overall, this thesis considers a few of the wide-ranging sources of bias in the individual and discusses how these influences can over time shape linguistic systems. We demonstrate the dynamic and complicated nature of speech processing (both in perception and learning) and open the door for future research to explore in finer detail just how these different sources of bias are weighted relative to one another.
|
123 |
Le rôle de la prosodie et des mots grammaticaux dans l'acquisition du sens des mots / The role of phrasal prosody and function words in the acquisition of word meaningsLopa de Carvalho, Alex 15 September 2017 (has links)
Des études précédentes démontrent qu’avoir accès à la structure syntaxique des phrases aide les enfants à découvrir le sens des mots nouveaux. Cela implique que les enfants doivent avoir accès à certains aspects de la structure syntaxique avant même de connaître beaucoup de mots. Étant donné que dans toutes les langues du monde la structure prosodique d’une phrase corrèle avec sa structure syntaxique, et que par ailleurs les mots et morphèmes grammaticaux sont utiles pour déterminer la catégorie syntaxique des mots, il se pourrait que les enfants utilisent la prosodie et les mots grammaticaux pour initialiser leur acquisition lexicale et syntaxique. Dans cette thèse, j’ai étudié le rôle de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux pour guider l’analyse syntaxique chez les enfants (PARTIE 1) et la possibilité que les jeunes enfants exploitent cette information pour apprendre le sens des mots nouveaux (PARTIE 2). Dans la partie 1, j’ai construit des paires minimales de phrases en français et en anglais afin de tester si les enfants exploitent la relation entre les structures prosodique et syntaxique pour guider leur interprétation des homophones noms-verbes. J’ai démontré que les enfants d’âge préscolaire utilisent la prosodie phrasale en temps réel pour guider leur analyse syntaxique. En écoutant des phrases telles que [La petite ferme][.., les enfants interprètent ferme comme un nom, mais pour les phrases telles que [La petite][ferme...], ils interprètent ferme comme un verbe (Chapitre 3). Cette capacité a également été observée chez les enfants américains: en écoutant des phrases telles que « The baby flies… », ils utilisent la prosodie des phrases pour décider si flies est un nom ou un verbe (Chapitre 4). Par la suite, j’ai démontré que même les enfants d’environ 20 mois utilisent la prosodie des phrases pour récupérer leur structure syntaxique et pour en déduire la catégorie syntaxique des mots (Chapitre 5), une capacité qui serait extrêmement utile pour découvrir le sens des mots inconnus. C’est cette hypothèse que j’ai testé dans la partie 2, à savoir si l’information syntaxique obtenue à partir de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux permet aux enfants d’apprendre le sens des mots. Une première série d’études s’appuie sur des phrases disloquées à droite contenant un verbe nouveau en français : [ili dase], [le bébéi] qui est minimalement différente de la phrase transitive [il dase le bébé]. Mes résultats montrent que les enfants de 28 mois exploitent les informations prosodiques de ces phrases pour contraindre leur interprétation du sens du nouveau verbe (Chapitre 6). Dans une deuxième série d’études, j’ai étudié si la prosodie et les mots grammaticaux guident l’acquisition de noms et de verbes. J’ai utilisé des phrases comme « Regarde la petite bamoule » qui peuvent être produites soit comme [Regarde la petite bamoule!], où «bamoule» est un nom, ou [Regarde], [la petite] [bamoule!], où bamoule est un verbe. Les enfants de 18 mois ont correctement analysé ces phrases et ont attribué une interprétation de nom ou de verbe au mot bamoule selon sa position dans la structure prosodique-syntaxique des phrases (Chapitre 7). Ensemble, ces études montrent que les jeunes enfants exploitent les mots grammaticaux et la structure prosodique des phrases pour inférer la structure syntaxique et contraindre ainsi l’interprétation possible du sens des mots. Ce mécanisme peut permettre aux enfants de construire une représentation initiale de la structure syntaxique des phrases, avant même de connaître la signification des mots. Bien que les informations prosodiques et les mots grammaticaux puissent prendre des formes différentes selon les langues, nos études suggèrent que cette information pourrait représenter un outil universel et qui permettrait aux enfants d’accéder à certaines informations syntaxiques des phrasesqu’ils entendent, et d’initialiser l’acquisition du langage. / Previous research demonstrates that having access to the syntactic structure of sentences helps children to discover the meaning of novel words. This implies that infants need to get access to aspects of syntactic structure before they know many words. Since in all the world’s languages the prosodic structure of a sentence correlates with its syntactic structure, and since function words/morphemes are useful to determine the syntactic category of words, infants might use phrasal prosody and function words to bootstrap their way into lexical and syntactic acquisition. In this thesis, I empirically investigated the role of phrasal prosody and function words to constrain syntactic analysis in young children (PART 1) and whether infants exploit this information to learn the meanings of novel words (PART 2). In part 1, I constructed minimal pairs of sentences in French and in English, testing whether children exploit the relationship between syntactic and prosodic structures to drive their interpretation of noun-verb homophones. I demonstrated that preschoolers use phrasal prosody online to constrain their syntactic analysis. When listening to French sentences such as [La petite ferme][…–[The little farm][…, children interpreted ferme as a noun, but in sentences such as [La petite][ferme…] – [The little girl][closes…, they interpreted ferme as a verb (Chapter 3). This ability was also attested in English-learning preschoolers who listened to sentences such as ‘The baby flies…’: they used prosodic information to decide whether “flies” was a noun or a verb (Chapter 4). Importantly, in further studies I demonstrated that even infants around 20-months use phrasal prosody to recover syntactic structures and to predict the syntactic category of upcoming words (Chapter 5), an ability which would be extremely useful to discover the meaning of unknown words. This is what I tested in part 2: whether the syntactic information obtained from phrasal prosody and function words could allow infants to constrain their acquisition of word meanings. A first series of studies relied on right-dislocated sentences containing a novel verb in French: [ili dase], [le bébéi] - ‘hei is dasing, the babyi’ (meaning ‘the baby is dasing’) which is minimally different from the transitive sentence [il dase le bébé] (he is dasing the baby). 28-montholds were shown to exploit prosodic information to constrain their interpretation of the novel verb meaning (Chapter 6). In a second series of studies, I investigated whether phrasal prosody and function words constrain the acquisition of nouns and verbs. I used sentences like ‘Regarde la petite bamoule’, which can be produced either as [Regarde la petite bamoule!] - Look at the little bamoule!, where ‘bamoule’ is a noun, or as [Regarde], [la petite] [bamoule!] - Look, the little (one) is bamouling, where bamoule is a verb. 18-month-olds correctly parsed such sentences and attributed a noun or verb meaning to the critical word depending on its position within the syntactic-prosodic structure of the sentences (Chapter 7). Taken together, these studies show that infants exploit function words and the prosodic structure of an utterance to recover the sentences’ syntactic structure, which in turn constrains the possible meaning of novel words. This powerful mechanism might be extremely useful for infants to construct a first-pass syntactic structure of spoken sentences even before they know the meanings of many words. Although prosodic information and functional elements can surface differently across languages, our studies suggest that this information may represent a universal and extremely useful tool for infants to access syntactic information through a surface analysis of the speech stream, and to bootstrap their way into language acquisition.
|
124 |
Enseignement de la structure prédicative du verbe au primaire : étude expérimentale à partir du verbe DÉCIDERCauchon, Jocelyne January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
125 |
La complétive objet en chinois / The clausal object in ChineseJiang, Shuaijun 07 December 2012 (has links)
Notre thèse traite la complétive objet et ses prédicats introducteurs en chinois. Nous adoptons, dans l’ensemble, le cadre théorique du lexique-grammaire de Gross (1984) et dans l’analyse concrète, celle de la structure prédicative de Muller (2001). Elle est divisée en cinq chapitres. Dans le premier « Etat des lieux », nous présentons la conception de la complétive en tant qu’un type de subordonnée et nous adoptons l’analyse de la dépendance énonciative de Muller (1996). Ensuite nous présentons quelques analyses qui intègre la sémantique dans l’analyse de la complétive. Le chapitre 2 a pour objectif de délimiter notre objet d’étude, qui inclut trois sous-types : la complétive propositionnelle, le complément verbal sans sujet syntaxique (l’équivalent de la complétive infinitive du français) et l’interrogative indirecte dont la spécificité sémantique est bien prise en compte.Dans le troisième chapitre nous étudions les propriétés de sélection des prédicats introducteurs de la complétive en chinois : celles concernant le complément nominal et verbal sans sujet syntaxique d’une part, et celle entre la complétive déclarative et l’II d’autre part, à propos de laquelle nous étudions aussi les éléments qui la modifient. Dans le chapitre 4 la complétive objet est mise en parallèles avec trois autre types de constructions qui partagent le même schéma de construction [(SN1) +SV1+SN2+SV2] avec elle et qui impliquent aussi une relation de dépendance entre deux prédicats, ce sont la construction à double complément, la construction à 2nd complément et la construction à contrôle objet. Nous tenterons de fournir quelques outils de distinction d’ordre lexical ou contextuel.Le chapitre 5 concerne les propriétés syntaxiques de la complétive objet. Nous discuterons d’abord du morphème ‘shuo’ à propos de son statut de ‘conjonction émergente’ et de quelques caractéristiques d’intégration sous le terme de « main clause phenomena ». Ensuite seront scrutés les verbes « recteurs faibles » dans les termes de Blanche-Benveniste (1988) qui s’avéreront assez similaires à leurs équivalents en français et en anglais. Enfin nous analyserons les références temporelles dans la construction complétive. Nous postulerons qu’elles se basent principalement sur la télicité des prédicats matrice et la sémantique de leurs arguments ; les marqueurs aspectuels –le, -guo et –zhe modifient cette interprétation par défaut selon leur sémantique propre. Et nous donnerons une analyse détaillée des contraintes de différents degrés imposées sur les différents types de prédicats. / Our thesis deals with the clausal object in Chinese and the predicats which select this type of complementation. In general we adopt the theoretical framework of the lexicon-grammar (Gross 1984) ; in concrete analysis, we adopte the analysis of the predicative structure (Muller 2001). It is divided into five chapters.In the first chaptre, we present the general conception of the clausal object as a type of propositional complement and we adopt the analysis of the dependence enunciative (Muller 1996). Then we present several articles which integrate the semantic aspect in the analysis of the clausal object.Chapter 2 aims to delimitate our object of study, which includes three subtypes: the propositional complement with that, the verbal complement without syntactic subject (the equivalent of the infinitive construction in French) and the embedded questions whose semantic specificity is taken into account.In the third chapter we study the other selectional properties of the prédicats compatible with that clause, firstly with regard to noun complement and verbal complement without syntactic subject, secondly with regard to that clause and the embedded questions. We also study the elements which can change the second type of selection.In Chapter 4 the completive object is placed in parallel with three other types of constructions that share the same construction scheme [(SN1) + SV1 + SV2 + SN2] with that clause and also imply a relationship of dependence between two predicates. They are : construction with double complement, construction with 2nd complement and construction of object control. We will try to provide some lexical or contextual parameters in order to distinguish them.In Chapter 5 we study the syntactic properties of the clausal object. We first discuss the morpheme 'shuo' about his status of 'emerging conjunction' and some characteristics of integration under the term of "main clause phenomena." Then are scrutinized the verbs of assertion under the name of ‘recteur faible’ (Blanche-Benveniste 1988) ; they are proved to be quite similar to their equivalents in French and English. Finally, we analyze the temporal references in the construction with clausal object. We postulate that it relies primarily on the telicity of matrix predicates and the semantics of their arguments ; the aspectual markers -le,-guo and –zhe can modify this interpretation by defaut according to their semantics. And we give a detailed analysis of constraints of different degrees imposed on different types of predicates.
|
126 |
Les verbes supports en français, anglais et éwé : une étude comparative / Support verbs in French, English and Ewe : a comparative studyChachu, Sewoenam 29 November 2014 (has links)
Les constructions à verbe support et les constructions à prédicat composé ont été longuement étudiées, mais de façon indépendante dans la linguistique française et anglo-saxonne. En se basant sur le courant du Lexique-Grammaire, cette thèse a visé de répondre à la lacune dans les langues africaines, des études sur des constructions similaires dans lesquelles le verbe est sémantiquement vague et dont la force prédicative repose principalement sur nom. Cette thèse comprend aussi une étude comparative entre les langues des familles différentes pour valider la notion d’universalité de ce type de verbes qui sont dénommés les verbes supports dans le courant dont nous nous basons. En effet notre recherche à démontré que les verbes délexicalisés et désemantisés actualisent des nominaux gérondifs prédicatifs dans la langue éwé, une langue Kwa de la famille Nigéro-congolaise pour laquelle il n’existait pas d’études préalables à ce sujet. D’ailleurs, une étude comparative nous a aussi révélé que les constructions à verbe support en français partagent certaines propriétés syntaxico-sémantiques avec des constructions à prédicat composé en anglais et des constructions à nominal gérondif en éwé telles que la réduction du verbe support et sa reconstructibilité par le biais d’une proposition relative. Les trois langues ont aussi partagé la propriété de certains verbes actualisateurs fonctionnant comme des agents de nominalisation. Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination du nom joue un rôle important dans les constructions à verbe support en français et les constructions à prédicat composé en anglais alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à nominal gérondif. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des constructions étudiées dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire.Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination joue un rôle important dans les constructions à verbe support en anglais et en français alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à support en éwé. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des CVS dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire. / Support verbs have been studied to a great extent in the Lexicon-Grammar framework. This thesis aims at filling the gap of studies of support verb constructions in African languages, as well as that of comparative studies among languages of different families in order to validate the notion of the universality of support verbs. Indeed our research has demonstrated that support verbs do exist in Ewe, a Kwa language of the Niger-Congo family for which there had been no prior study of this notion. Moreover, a comparative study also revealed to us that support verb constructions in English, French and Ewe share certain syntax-semantic properties such as the reduction of the support verbe and its reconstruction through a relative clause. The three languages also shared the property of support verbs being agents of nominalization. However, there are also differences in these constructions. One of the differences is the fact that determination plays an important role in support verb constructions in English and French. However, determination is not an important factor in support verb constructions in Ewe. Other differences that were reflected in our thesis include the differences in number and frequency of support verb constructions (SVCs) in the tree languages, as well as differences in the interdependency links among the various elements of SVCs in the three languages. On the whole, English and French seem linguistically close and there were few syntax-semantic differences. On the other hand, Ewe displayed more differences – which supports the concept of different language-specific local grammars suggested by the Lexical-Grammar framework.
|
127 |
Compréhension de la parole dans la parole : une approche inter-langues pour évaluer les interférences linguistiques durant la compréhension / Speech-in-speech comprehension : a cross-linguistic study to evaluate the linguistic interference that occurs during the comprehensionGautreau, Aurore 20 December 2013 (has links)
Cette thèse s’est intéressée aux interférences linguistiques intervenant dans la situation de la parole dans la parole, en comparant l’effet de masque de masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible pour les participants (français) à celui de masqueurs paroliers générés dans des langues non connues (gaélique irlandais et italien), sur l’identification de mots cibles français. Une tâche de décision lexicale à -5 dB nous a permis d’observer des résultats significativement différents entre les masqueurs paroliers générés dans les langues inconnues (irlandais et italien), avec les masqueurs paroliers italiens qui ont réduit l’intelligibilité des mots cibles français avec la même efficacité que les masqueurs paroliers français, alors que les masqueurs paroliers irlandais ont conduit aux performances les plus élevées. L’utilisation de masqueurs de bruit fluctuant générés à partir de chacun des masqueurs paroliers, a montré que seuls les masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible ont produit des interférences linguistiques de haut niveau en plus d’interférences acoustiques et linguistiques de bas niveau. Ainsi, la différence de performances observée entre les masqueurs paroliers irlandais et italiens serait expliquée au niveau acoustique et non à un niveau linguistique. De plus, bien que les masqueurs paroliers italiens et français aient eu des effets de masque équivalents, leurs interférences étaient de natures différentes. Lorsque l’italien devient intelligible pour les participants, les masqueurs paroliers italiens, comme ceux générés en français, produisent des interférences linguistiques de haut niveau, et ce, que les mots cibles soient produits dans la langue native des participants ou dans leur langue seconde. / This research aimed to explore the linguistic interference that occurs during the speech-in-speech situation, by comparing the masking effects of speech backgrounds that were produced in an intelligible language for the participants (i.e., French), to the masking effects of speech backgrounds that were produced in unknown foreign languages (i.e., Irish and Italian), on the identification of French target words. At -5 dB SNR, a lexical decision task revealed significantly divergent results with the unknown languages (i.e., Irish and Italian), with Italian and French speech backgrounds hindering French target word identification to a similar extent, whereas Irish speech backgrounds led to significantly better performances. Using fluctuating noise backgrounds derived from each speech background signals, showed that only the speech backgrounds generated in an intelligible language (i.e., French) produced linguistic interference of high level in addition to acoustic interference and linguistic interference of low level. Thus, the difference observed between the speech backgrounds in Irish and Italian can be explained at an acoustic level but not at a linguistic level. Moreover, although the speech backgrounds in French and in Italian had equivalent masking effects on French word identification, the nature of their interference was different. When Italian became intelligible to the participants, the speech backgrounds in Italian produced linguistic interference of high level like those generated in French, with the target words produced in the native language to the participants or in their second language.
|
128 |
Propagation de l’activation entre le lexique orthographique et le système affectif / Activation spread between the orthographic lexicon and the affective system in visual word recognitionGobin, Paméla 27 September 2011 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier l’activation du système affectif médiée par le lexique orthographique au cours de la reconnaissance visuelle des mots. Plus précisément, nous avons étudié l’influence du voisinage orthographique émotionnel négatif et la sensibilité de l’amorçage orthographique à la valence négative de voisins plus fréquents dans une tâche de décision lexicale (TDL) combinée à un paradigme d’amorçage. Le recueil de mesures comportementales et électrophysiologiques (potentiels évoqués) nous a également permis d’évaluer la précocité de l’activation des composantes émotionnelles des voisins. Des mots neutres (e.g., FUSEAU, TOISON) ayant un seul voisin orthographique plus fréquent neutre (e.g., museau) ou négatif (e.g., poison) ont ainsi été présentés dans la TDL. Ils étaient précédés de leur voisin ou d’une amorce contrôle non alphabétique présenté pendant 66 ou 166 ms. Dans un premier temps, l’état émotionnel des participants a été contrôlé (Expériences 1-4). Dans un second temps, il a été manipulé a priori par une induction d’humeur triste (Expériences 5 et 7) ou déterminé a posteriori en considérant le niveau d’épuisement professionnel des participants (Expériences 7-8). Le traitement des mots fréquents neutres ou négatifs a été examiné en complément (Expérience 6). Les résultats montrent un effet inhibiteur du voisinage orthographique émotionnel négatif sur les temps de reconnaissance des mots cibles ainsi qu’un effet inhibiteur d’amorçage orthographique, accru par la durée de présentation des amorces. Trois composantes (P150, N200 et N400) constituent les corrélats électrophysiologiques de l’effet d’amorçage orthographique, sensibles à la valence négative des voisins et à la durée de présentation des amorces. Enfin, l’état émotionnel des individus modifie l’effet d’amorçage orthographique. Les résultats sont interprétés dans un modèle de type Activation Interactive de reconnaissance visuelle des mots adapté aux traitements affectifs. / The aim of this thesis was to study the activation of the affective system mediated by the orthographic lexicon during visual word recognition. More precisely, we have investigated the influence of the negative emotional orthographic neighbourhood and the sensitivity of orthographic priming to the negative valence of higher-frequency neighbours in the lexical decision task (LDT) combined with a priming paradigm. The recording of behavioural and electrophysiological (event-related brain potentials) measures provides also evidences on the early activation of affective components of the neighbours. Neutral words (e.g., FUSEAU [spindle], TOISON [fleece]) with one higher-frequency neighbour, that was either neutral (e.g., museau [muzzle]) or negative (e.g., poison), were presented in the LDT. They were preceded either by their neighbour or by a nonalphabetic control prime, presented 66 or 166 ms. Firstly, the emotional state of participants was controlled (Experiments 1-4). Secondly, it was manipulated a priori by a sad mood induction (Experiments 5 and 7) or determined a posteriori by considering the burnout level of participants (Experiments 7-8). The processing of negative or neutral frequent words have been also examined (Experiment 6). The results showed an inhibitory effect of negative emotional orthographic neighbourhood on target recognition time and an inhibitory effect of orthographic priming, increased by prime duration. Three components (P150, N200, and N400) were the electrophysiological correlates of orthographic priming effect, also depending on the negative valence of higher-frequency neighbours and prime duration. Finally, the emotional state of individuals modified the orthographic priming effect. The results are interpreted in an Interactive Activation model extended to affective processing.
|
129 |
Vocabulaire juridique en tant que ressource stylistique dans la prose de Georges Simenon / Legal vocabulary as a stylistic resource in Georges Simenon’s proseSavina, Elena 12 May 2014 (has links)
La thèse porte sur l’étude de l’emploi stylistique du lexique juridique français dans la prose de Georges Simenon. Il existe un nombre considérable d’ouvrages consacrés à la terminologie juridique, aux concepts de loi et de crime, au comportement discursif des avocats, à l’analyse linguistique des textes de lois, aux problèmes de la traduction du lexique juridique, à l’interférence linguistique, à l’étude des particularités pragmatiques, structurelles et sémantiques des textes des traités, et ainsi de suite. Dans notre thèse, le lexique juridique est étudié du point de vue de la stylistique, ce qui constitue sa nouveauté théorique aussi bien que pratique. Dans le premier chapitre, nous examinons certains termes d’appartenance juridique exclusive selon le classement de Gérard Cornu et nous montrons qu’une sixième partie d’entre eux sont susceptibles, au moins potentiellement, d’acquérir des sens figurés. Dans le deuxième chapitre, nous étudions 53 termes juridiques utilisés par Georges Simenon au sens figuré décrivant de différentes situations de la vie courante, qui, dans la plupart des cas, ne sont pas liées au droit. Dans le troisième chapitre nous analysons, du point de vue opposé, les figures stylistiques employées pour caractériser de différentes situations juridiques présentes dans la prose de Georges Simenon. Ainsi, même si ces figures stylistiques sont relativement peu nombreuses, les recherches effectuées montrent que Georges Simenon, malgré son intention affichée, n’est pas parvenu à éliminer complètement les figures stylistiques, un des éléments constitutifs essentiels du langage poétique. / Our thesis concerns studies of the stylistic use of the French legal vocabulary in Georges Simenon’s prose. In fact, legal terminology, concepts of law and crime, discursive behavior of lawyers, texts of laws, problems of legal translation, those of linguistic interference, those of pragmatic, structural and semantic peculiarities of the language of international agreements, for instance, were examined by different linguists. So, contemporary linguistics are interested in studying legal terminology from different points of view. On the other hand, during the last decades, linguostylistic studies are also developing very quickly. In our thesis, legal terminology is studied from the point of view of stylistics, and this approach constitutes its’ theoretical and practical novelty. In the first chapter we examine some terms belonging exclusively to legal terminology, in accordance with Gerard Cornu’s classification, and we show that in reality approximately one sixth part of them can acquire, at least potentially, some figural meanings. In the second chapter, we study 53 legal terms used by Georges Simenon in their figural meaning to describe different situations from everyday life which, in the most of cases, are not associated with legal situations. In the third chapter we analyze, from the opposite point of view, stylistic figures used to characterize different legal situations presented in Georges Simenon’s prose. To summarize, even if these figures are relatively small in number, our thesis shows that the writer, in spite of his artistic intention, was not able to eliminate them completely and that they remain one of the most important elements of the poetical language.
|
130 |
Description morphosyntaxique et sémantique des adverbes figés en vue d‟un système d‟analyse automatique des textes grecsStavroula, Voyatzi 06 March 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif la description systématique et formelle des adverbes figés et semi-figés du grec moderne, abrégés ici en adverbes figés (i.e. κέζα ζηα άγξηα κεζάλπρηα/à l‟aube, ην κήλα πνπ δελ έρεη άββαην/la semaine des quatre jeudis). Notre intention est d‟aboutir à une description aussi exhaustive et explicite que possible en vue de l‟analyse automatique de la langue grecque. La méthodologie du lexique-grammaire (M. Gross 1975, 1990a), s‟appuyant sur les principes de la grammaire transformationnelle harisienne, nous a fourni un modèle de description de la langue naturelle adéquat. Notre étude s‟articule autour de cinq parties. Dans la première partie, nous abordons les deux notions fondamentales qui véhiculent notre recherche : les notions d‟adverbe et de figement. Dans la deuxième partie, nous étudions la composition lexicale d‟un ensemble de 4 880 formes adverbiales figées, recensées à partir des sources éditées et numériques. Nous insistons particulièrement sur les différents types de variations mises en jeu ainsi que sur les problèmes que celles-ci posent lors de la représentation formalisée des adverbes dans le dictionnaire électronique morphologique et les tables du lexique-grammaire. La troisième partie traite l‟analyse syntaxico-sémantique des adverbes figés. En premier lieu, nous distinguons les adverbes figés des compléments formellement similaires mais syntaxiquement différents. En deuxième lieu, nous entreprenons l‟analyse syntaxique des phrases simples à adverbes figés et celle à adverbes de date. La quatrième partie porte sur la classification des adverbes figés, répartis en seize classes morpho-syntaxiquement distinctes. Après avoir exposé les principes théoriques qui régissent notre opération de classification, nous présentons l‟organisation des tables du lexique-grammaire des adverbes figés grecs. Les critères classificatoires, les régularités et les particularités que les classes établies comportent ainsi que les propriétés syntaxico-sémantiques des adverbes figés font également l‟objet de cette partie. La cinquième partie est consacrée à l‟exploitation de nos données linguistiques à des fins de traitement automatique des langues naturelles (TALN). Notre intérêt est focalisé sur la reconnaissance lexicale des adverbes figés et semi-figés dans les textes grecs. Nous présentons en annexe (volume 2) des échantillons représentatifs des tables du lexique-grammaire des adverbes figés et de la grammaire locale des expressions de date.
|
Page generated in 0.0536 seconds