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La mobilisation linguistique au Pays de Galles, en Ontario et au Nouveau-Brunswick (1962-2012) : cycles de mobilisation et rémanence dans une perspective comparée

Normand, Martin 07 1900 (has links)
Les minorités linguistiques francophones au Nouveau-Brunswick et en Ontario et la minorité galloisante au Pays de Galles ont plusieurs éléments en commun. D’abord, elles se sont dotées d’un réseau associatif dense qui a mené de front plusieurs luttes, souvent avec succès, et qui a eu pour résultats l’amélioration de la situation sociopolitique et la reconnaissance symbolique de la communauté minoritaire. Ensuite, le statut légal et social de la langue minoritaire a relativement progressé dans les trois cas, grâce à l’adoption de lois et de politiques linguistiques. Ajoutons qu’elles ont tous accès à des institutions qui leur permettent de faire entendre leurs voix ou encore de se gouverner, que ce soit à travers leurs gouvernements locaux ou les assemblées législatives, et peuvent compter sur un ombudsman linguistique. Toutefois, la principale différence entre ces trois cas réside dans le niveau de mobilisation linguistique que l’on y observe à l’heure actuelle. On pourrait le qualifier d’élevé au Pays de Galles, de modéré en Ontario et de faible au Nouveau-Brunswick. Comment expliquer cette différence malgré un contexte similaire dans chacun des cas ? En nous inspirant des travaux sur la mobilisation linguistique, sur la rémanence et sur les régimes linguistiques, nous proposons une hypothèse qui établit un lien causal entre la satisfaction des groupes représentant les minorités linguistiques à l’égard des régimes linguistiques et le niveau de mobilisation. Le niveau de mobilisation d’une minorité linguistique varie en fonction de sa satisfaction à l’égard du régime linguistique, et cette satisfaction est liée à la perception qu’ont les groupes quant aux succès ou aux échecs de leurs mobilisations linguistiques. Autrement dit, quand une minorité linguistique considère que sa mobilisation linguistique n’a pas obtenu le succès escompté et que le régime linguistique ne répond pas à ses principales attentes, les organisations qui la représentent maintiennent un niveau de mobilisation élevé. À l’inverse, quand une minorité linguistique perçoit que sa mobilisation linguistique a connu du succès et que le régime linguistique répond à ses principales attentes, les organisations se réorganisent et entrent en rémanence. De façon plus précise, cette hypothèse propose donc une explication pour chacun des cas. Au Pays de Galles, le niveau de mobilisation des Galloisants demeure élevé parce que les modifications apportées au régime linguistique gallois ne répondent toujours pas aux attentes formulées par les acteurs de la société civile et ces acteurs ne considèrent pas que leur mobilisation a connu les succès escomptés. En Ontario, le niveau de mobilisation est modéré, parce qu’après une période de rémanence suivant un succès de la mobilisation linguistique, elle a repris une certaine vigueur alors que certains acquis étaient menacés. Au Nouveau-Brunswick, la mobilisation linguistique est en rémanence après que la mobilisation ait atteint sa finalité, c’est-à-dire qu’elle a connu le succès qu’elle recherchait, mais les acteurs de la société civile ne sont pas pour autant absents de l’espace public. / The Francophone linguistic minorities in New Brunswick and Ontario and the Welsh-speaking minority in Wales share many common elements. They have each developed a dense network of organization which spear-headed many campaigns that led to the improvement of the socio-political standing and of the symbolic recognition of the minority community. Also, the legal and social status of the minority language has progressed in each case, following the enactment of language laws and public policies. They all have access to institutions in which they can voice their demands or where they can govern themselves, be it in local governments or legislative assemblies. They can also appeal to linguistic ombudsmen. But, the main difference is seen in their current level of linguistic mobilization. We can describe it as high in Wales, moderate in Ontario and low in New Brunswick. How can we explain this difference in spite of a similar context in each case? We draw upon the literature on linguistic mobilization, on abeyance and on linguistic regimes to suggest a hypothesis which makes a causal relationship between the satisfaction expressed towards the linguistic regime by groups representing linguistic minorities and the level of mobilization. The level of linguistic mobilization of a linguistic minority depends on the minority’s satisfaction towards the linguistic regime under which it lives, and this satisfaction is linked with how the groups that represent the minority perceive the successes or the failures of their linguistic mobilization. When a linguistic minority feels that its linguistic mobilization has not obtained the successes it anticipated and that the linguistic regime does not meet its main demands, the groups representing it keep the mobilization at a high level. Conversely, when a linguistic minority feels that its linguistic mobilization was successful and that the linguistic regime meets its demands, the groups reorganize and enter into abeyance. This hypothesis suggests an explanation for each case. In Wales, the linguistic mobilization level remains high because the changes to the regime have yet to meet the demands of the linguistic minority and because the groups representing Welsh-speakers do not consider that their linguistic mobilization has been successful. In Ontario, the linguistic mobilization level is moderate, because after a period of abeyance following what is considered as a success of the linguistic mobilization, the mobilization has reignited when the community felt under threat. In New Brunswick, the linguistic mobilization is in abeyance after the mobilization achieved its main goal, but the groups representing the community remain active in the public sphere.
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L’influence de l’aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l’Office québécois de la langue française (1961-2004)

Poisson, Carole 03 1900 (has links)
La terminologie, telle quelle se pratique au Québec depuis une cinquantaine d'années, s'inscrit dans un projet d'aménagement linguistique qui vise à faire du français la langue d'utilisation commune sur le territoire québécois. La mise en œuvre de ce projet a été confiée à l'Office québécois de la langue française. Dans le cadre de la présente thèse, nous évaluons l'influence de l'aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. Notre objectif principal est de montrer que le projet d'aménagement linguistique a engendré une intense activité terminologique à la suite de l'adoption de diverses lois linguistiques au cours des cinquante dernières années. Plus précisément, nous analysons l'impact de ces lois sur le développement de la pratique de la terminologie. Pour ce faire, nous avons proposé six périodes qui caractérisent les travaux de terminologie de l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. À l'intérieur de ces six périodes, nous analysons les mandats que les lois linguistiques ont confiés à l'Office et leurs répercussions sur l'orientation de ses travaux terminologiques. À l'instar de la problématique que nous avons esquissée au début de cette thèse, les résultats de notre recherche révèlent que la pratique de la terminologie est liée au projet de société que le Québec s'est donné pour assurer la défense du français sur son territoire. En outre, l'adoption des lois linguistiques a favorisé le développement de la pratique de la terminologie. Cette pratique a évolué en fonction des différents mandats confiés à l'Office québécois de la langue française qui a mis au point une méthodologie de travail en terminologie. C'est dans le cadre de l'aménagement linguistique que la terminologie s'est développée au Québec et qu'elle est devenue l'instrument clé de la mise en œuvre du projet d'aménagement linguistique québécois. / Terminology, as practiced in Québec for the past fifty years, has been part of a language-planning project to make French the common language of communication throughout the province. The implementation of the project was entrusted to the Office québécois de la langue française. This thesis looks at how language planning and policies have influenced the practice of the terminology at the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004. The main objective is to demonstrate that the language-planning project generated intense terminology activity as a result of the language laws adopted over the past fifty years. The analysis focuses more specifically on the impact of this legislation on the development of the practice of terminology. Six periods are identified for the purpose of characterizing the terminology work done by the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004. For each of the six periods, the legislated mandates of the Office and their repercussions on its terminology operations are analyzed. Like the situation described at the beginning of this thesis, the research findings show the links between the practice of terminology and Québec’s social policy in defence of the French language. In fact, the language legislation fostered developments in the practice of the terminology. This practice and the terminology work method developed by the Office québécois de la langue française were honed according to the various mandates assigned to the Office. Québec’s language policy provided a framework in which terminology developed and became a key instrument for the province’s language-planning project.
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Charte canadienne et droits linguistiques : frontières allégoriques et autres assertions consensuelles

Bérard, Frédéric 05 1900 (has links)
La frontière entre le politique et l'intellectualisme militant est, d'ordinaire, ténue. Tout univers politico-constitutionnel est ainsi susceptible de faire les frais d'un martèlement doctrinal qui, à maints égards, relève davantage du construit que du donné. Résultante directe d'une construction parfois intéressée, le récit identitaire, à force de répétition, s'installera confortablement sur les sièges de l'imaginaire populaire. Il accèdera, au fil du temps, au statut de mythe pur et simple. Ce dernier, politiquement parlant, revêt de puissants effets aphrodisiaques. La présente thèse doctorale s'intéresse plus particulièrement aux mythes créés, depuis 1982, par un segment de la doctrine québécoise : en matière de droits linguistiques, objet principal de notre étude, Charte canadienne des droits et libertés et Cour suprême, toutes deux liguées contre le Québec, combineront leurs efforts afin d'assurer le recul du fait français dans la Belle Province. Quant aux francophones hors Québec, ceux-ci, depuis l'effritement du concept de nation canadienne-française, sont dorénavant exclus de l'équation, expurgés de l'échiquier constitutionnel. En fait, l'adoption d'un nationalisme méthodologique comme nouvelle orthodoxie politique et doctrinale rend ardue, en plusieurs sens, la conciliation de leur existence avec les paradigmes et épistémologie maintenant consacrés. Ainsi, et selon la logique du tiers exclu, une victoire francophone hors Québec signifiera, du fait d'une prétendue symétrie interprétative, un gain pour la communauté anglo-québécoise. Cette thèse vise à discuter de la teneur de diverses allégories établies et, le cas échéant, à reconsidérer la portée réelle de la Charte canadienne en matière linguistique. Il sera alors démontré que plusieurs lieux communs formulés par les milieux intellectuels québécois échouent au moins partiellement, le test de l'analyse factuelle. Celui-ci certifiera de l'exclusion, par la doxa, de toute décision judiciaire ou autre vérité empirique ne pouvant cadrer à même les paramètres, voire les prismes, de l'orthodoxie suggérée. / The boundary between politics and intellectual activism is generally fluid. The whole universe of political-constitutional thought while banging the doctrinal drum is often merely a political construct rather than grounded in fact. Through constant repetition, the Quebecois national identity narrative has established itself firmly in the public’s imagination. Through the years, it has attained the status of an outright myth. Utilized in the political arena, this myth holds tremendous sway. This doctoral thesis focuses on the different myths which have been created since 1982 by writers of a particular branch of Quebec doctrine: language rights, the primary focus of this study, where the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the Supreme Court of Canada are considered to have joined forces to redress the French language’s gains in la Belle Province. Francophones outside Quebec, since the crumbling of the concept of a French Canadian nation, find themselves excluded from the equation and removed from the constitutional chessboard. In fact, the adoption of methodological nationalism as the new political and doctrinal orthodoxy makes it particularly difficult to reconcile the existence of a national identity narrative with the enshrined myths. Thus, and following the logic of the excluded third party theory, a Francophone victory outside of Quebec is considered according to the interpretative symmetry a win for the Quebec Anglophone community. This thesis seeks to question the value of the different established myths, and if applicable, to revaluate the scope of the Canadian Charter with regard to language rights. It will demonstrate that many of the accepted theories by Quebec scholars and doctrinal writers fail, at least partially, a fact-based analytical test. This will confirm that these espoused theories purposely ignore judicial decisions and other empirical facts which do not adhere to the suggested orthodoxy.
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L'impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l'enseignement/apprentissage du français dans le Souf à travers l'analyse des représentations comme outil de description / The impact of the educational and sociolinguistic contexts on teaching/learning of French in the Souf, through the analysis of representations as a tool of description

Boudebia-Baala, Afaf 19 December 2012 (has links)
Prenant pour ancrage la sociolinguistique et la didactique, notre étude porte sur un contexte d’enseignement/ apprentissage du français situé dans le Sud-est algérien : le Souf. La spécificité de ce contexte a été étudiée suivant deux axes différents mais complémentaires : l’environnement sociolinguistique et le cadre institutionnel. Ces deux axes ont été définis à partir de l’analyse thématique de données déclaratives recueillies auprès d’un public d’enseignants et d’apprenants. Dans l’objectif de croiser les regards enseignants/ apprenants, nous avons opté pour une triangulation des données recueilles à l’aide de plusieurs outils : questionnaires, entretiens, tests de mots associés et expressions écrites. La thèse emprunte une démarche à la fois qualitative et quantitative. Notre but est de déterminer l’impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l’enseignement/ apprentissage du français dans le Souf en utilisant les représentations comme outils de description. Les résultats obtenus indiquent que plusieurs paramètres produisent une influence négative sur l’enseignement/ apprentissage du français. Les plus importants sont : l’absence des pratiques langagières en français, les attitudes linguistiques, le milieu social, les représentations des langues, l’inadaptation des programmes, le volume horaire réduit, la place peu importante accordée au français dans le système éducatif et le recrutement d’enseignants non qualifiés. Certaines de nos conclusions pourront être utilisées dans une perspective de contextualisation des programmes, d’action sur les représentations des langues chez les apprenants et de formation continue des enseignants / Taking as anchor sociolinguistics and didactics, our study focuses on the context of teaching/learning of French in the South-Eastern Algeria: The Souf. The specificity of this context has been studied following two different but complementary axes: the sociolinguistic environment and the institutional framework. Both axes have been defined from the thematic analysis of declarative data gathered from a group of teachers and learners. In order to connect the views of teachers/learners, we chose to triangulate the data gathered using several tools: questionnaires, interviews, word association tests and writing. The thesis takes an approach that is both qualitative and quantitative. Our goal is to determine the impact of the sociolinguistic and educational contexts on the teaching/learning of French in the Souf using the representations as a tool of description. The results indicate that several parameters produce a negative impact on the teaching/learning of French. The most important are : the absence of linguistic practices in French, linguistic attitudes, social environment, representations of languages, inadequate academic curriculum, the reduced number of hours devoted to teaching/learning, reduced importance of  the teaching of French in the educational system, and recruitment of unqualified teachers. Some of our findings can be used in order to contextualize means to influence teacher training and linguistic representations in the learners
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Compréhension de la parole dans la parole : une approche inter-langues pour évaluer les interférences linguistiques durant la compréhension / Speech-in-speech comprehension : a cross-linguistic study to evaluate the linguistic interference that occurs during the comprehension

Gautreau, Aurore 20 December 2013 (has links)
Cette thèse s’est intéressée aux interférences linguistiques intervenant dans la situation de la parole dans la parole, en comparant l’effet de masque de masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible pour les participants (français) à celui de masqueurs paroliers générés dans des langues non connues (gaélique irlandais et italien), sur l’identification de mots cibles français. Une tâche de décision lexicale à -5 dB nous a permis d’observer des résultats significativement différents entre les masqueurs paroliers générés dans les langues inconnues (irlandais et italien), avec les masqueurs paroliers italiens qui ont réduit l’intelligibilité des mots cibles français avec la même efficacité que les masqueurs paroliers français, alors que les masqueurs paroliers irlandais ont conduit aux performances les plus élevées. L’utilisation de masqueurs de bruit fluctuant générés à partir de chacun des masqueurs paroliers, a montré que seuls les masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible ont produit des interférences linguistiques de haut niveau en plus d’interférences acoustiques et linguistiques de bas niveau. Ainsi, la différence de performances observée entre les masqueurs paroliers irlandais et italiens serait expliquée au niveau acoustique et non à un niveau linguistique. De plus, bien que les masqueurs paroliers italiens et français aient eu des effets de masque équivalents, leurs interférences étaient de natures différentes. Lorsque l’italien devient intelligible pour les participants, les masqueurs paroliers italiens, comme ceux générés en français, produisent des interférences linguistiques de haut niveau, et ce, que les mots cibles soient produits dans la langue native des participants ou dans leur langue seconde. / This research aimed to explore the linguistic interference that occurs during the speech-in-speech situation, by comparing the masking effects of speech backgrounds that were produced in an intelligible language for the participants (i.e., French), to the masking effects of speech backgrounds that were produced in unknown foreign languages (i.e., Irish and Italian), on the identification of French target words. At -5 dB SNR, a lexical decision task revealed significantly divergent results with the unknown languages (i.e., Irish and Italian), with Italian and French speech backgrounds hindering French target word identification to a similar extent, whereas Irish speech backgrounds led to significantly better performances. Using fluctuating noise backgrounds derived from each speech background signals, showed that only the speech backgrounds generated in an intelligible language (i.e., French) produced linguistic interference of high level in addition to acoustic interference and linguistic interference of low level. Thus, the difference observed between the speech backgrounds in Irish and Italian can be explained at an acoustic level but not at a linguistic level. Moreover, although the speech backgrounds in French and in Italian had equivalent masking effects on French word identification, the nature of their interference was different. When Italian became intelligible to the participants, the speech backgrounds in Italian produced linguistic interference of high level like those generated in French, with the target words produced in the native language to the participants or in their second language.
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Approche inclusive des langues en situation minoritaire : le cas de l'Ecosse / Inclusive approach to languages in a minority situation : the case of Scotland

Pedley, Malika 13 December 2018 (has links)
La catégorisation des langues en sociolinguistique est de plus en plus foisonnante et complexe. Si cette action permet de mieux caractériser les langues dans des contextes précis, elle engendre également une différenciation accrue au niveau des représentations collectives des langues. L’enjeu pour cette thèse est de démontrer la pertinence d’une approche inclusive des langues en contexte local, créant ainsi des liens entre des situations et des communautés linguistiques habituellement considérées comme séparées. Deux langues régionales ou minoritaires, le scots et le gaélique, sont reconnues en Ecosse, et des centaines d’autres langues sont pratiquées sur le territoire, dont le polonais, première langue parlée après l’anglais. Dans un contexte concomitant de Brexit et de volonté d’indépendance du Royaume-Uni, l’Ecosse affiche un discours positif à l’égard de la diversité croissante. En outre, un mouvement prend de l’ampleur visant à promouvoir le plurilinguisme et l’apprentissage des langues, afin de favoriser une sortie du monolinguisme en anglais. Une des stratégies consiste alors à valoriser les langues déjà présentes. L’enjeu sociolinguistique de cette thèse a été testé directement sur un projet qui s’inscrit dans cette stratégie, le concours de poésie multilingue Mother Tongue Other Tongue. Il propose aux enfants d’écoles primaires et secondaires écossaises de mettre à profit leur compétence plurilingue et pluriculturelle en arborant une langue de leur répertoire. Toutes les langues sont alors mises au même niveau, sans hiérarchie aucune. Nos analyses reposent sur deux corpus : les productions soumises au concours et les transcriptions d’entretiens menés auprès d’élèves participants. Les résultats montrent que l’expérience de Mother Tongue Other Tongue donne lieu à des changements dans les représentations vis-à-vis des langues présentes dans l’environnement de l’élève, convergeant alors vers une approche inclusive des langues, même si, en ce qui concerne l’apprentissage, celui-ci reste conscient de la valeur symbolique de chacune des langues. Le message que portent ces enfants doit être pris en considération afin d'élargir cette partie du champ d'application de la sociolinguistique. / Language categorization in sociolinguistics has become more and more abundant and complex. Whilst this action helps defining language characteristics in precise contexts, it also increases differences in how languages are perceived through collective social representations. The aim of this PhD is to show the relevance of an inclusive approach to languages in a local context, thus creating links between linguistic situations and communities commonly though apart. Two regional or minority languages have been recognized in Scotland, Scots and Gaelic, and hundreds of other languages are used, including Polish, the language mostly spoken after English. In the context of Brexit and movements for independence from the United Kingdom, Scotland displays a positive attitude in discourse regarding increasing diversity. Also, educational policies are currently promoting plurilingualism and language learning in order to put an end to English monolingualism. One of the strategies that is used is to value languages locally in use. The sociolinguistic issue of this PhD has been directly tested on a project which follows this strategy, the multilingual poetry competition Mother Tongue Other Tongue. It offers Scottish primary and secondary school pupils the opportunity to put in practice their plurilingual and pluricultural competence using a language of their repertoire. All languages are considered equal. Our analyses focus on two corpora: the productions submitted to the competition and transcripts of the interviews conducted with children who participated in this competition. The results show that the Mother Tongue Other Tongue experience changes children’s social representations of the languages of their environment, converging towards an inclusive approach to languages, even if they remain aware of the symbolic value of each language when it comes to choosing a language to learn. The message these children carry must be taken into consideration in this field of sociolinguistics.
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El habla de la comunidad paisa de Medellín en Montreal

López, Silvia M. 01 1900 (has links)
Dans cette étude nous faisons une description de l'état actuel de l'espagnol parlé par la communauté paisa de Medellin (Colombie) à Montréal, dont le dialecte ou variation de langue est aussi connu comme paisa. Pour mener cette recherche à bien un travail de champ a été réalisé au moyen d’un questionnaire écrit et d’entrevues orales mi-dirigées. Les données obtenues nous permettent d’établir des premières comparaisons entre le parler des paisas de Montréal et celui des habitants de Medellin, et d’identifier quelques-uns des principaux changements linguistiques chez cette communauté parlante, spécialement les interférences du français au moment de parler en espagnol, et certains facteurs qui en favorisent, de même que certains changements au niveau socioculturel, les attitudes linguistiques des paisas vers leur variété, vers l’espagnol, en général, et aussi vers le français des québécois de la Région Métropolitaine de Montréal, en particulier. Finalement, il est aussi possible de connaître quelques-unes des différences et similitudes par rapport à la situation linguistique actuelle à la ville de Medellin. Bien que la communauté étudiée représente un bas pourcentage des hispanophones de la ville, la recherche peut contribuer à l’avancement des connaissances de l’espagnol à Montréal, puisque ses résultats, ajoutés à ceux d’autres études, permettront de mieux connaître sa réalité linguistique. / In this study we describe the current state of the Spanish spoken by the Paisa community from Medellin (Colombia) in Montreal, whose dialect or language variant is also known as Paisa. To carry out this research, we conducted fieldwork with a questionnaire and semi-structured oral interviews. The data collected allowed us to establish the first set of comparisons between Paisa spoken in Montreal and that of Medellin and to identify some of the main linguistic changes in this community of speakers, especially interferences from French in spoken Spanish, factors that favour them, as well as changes at a socio-cultural level: Paisa’s linguistic attitudes towards their variation, towards Spanish in general and towards the French of Quebecois in Montreal’s Metropolitan Area. Finally, it is also possible to identify some of the differences and similarities in regards to the current linguistic situation in Medellin. Although the studied community represents a low percentage of Spanish speakers in the city, this research contributes knowledge about the Spanish spoken in Montreal, since its results combined with those from other studies will facilitate a better understanding of the linguistic reality facing this language. / En este estudio se describe el estado actual del español hablado por la comunidad paisa de Medellín (Colombia) en Montreal, cuyo dialecto o variación de lengua se conoce igualmente como paisa. Para llevar a cabo la investigación se ha realizado un trabajo de campo a través de un cuestionario y de unas entrevistas orales semidirigidas. Los datos obtenidos nos permiten establecer unas primeras comparaciones entre el habla de los paisas de Montreal y el habla de los habitantes de Medellín, e identificar algunos de los principales cambios lingüísticos en esta comunidad hablante, especialmente las interferencias del francés al momento de hablar español, y ciertos factores que los propician, así como algunos cambios a nivel sociocultural, las actitudes lingüísticas de los paisas hacia su variedad, hacia el español, en general, y hacia el francés de los quebequenses de la Región Metropolitana de Montreal, en particular. Finalmente, también es posible conocer varias de las diferencias y semejanzas con respecto a la situación lingüística actual en la ciudad de Medellín. Si bien la comunidad objeto de estudio representa un porcentaje bajo de los hispanohablantes de la ciudad, la investigación puede contribuir al avance del conocimiento del español en Montreal, ya que los resultados, en conjunción con los de otros estudios, permitirán conocer mejor su realidad lingüística.
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Pratiques stylistiques hétérogènes : analyse et réception des discours en milieu urbain contemporain norvégien / Contemporary language practices : discourse analysis and attitudes towards adolescents’ new speech style in multiethnic areas in Oslo, Norway

Harchaoui, Sarah 26 November 2016 (has links)
Cette thèse analyse les pratiques langagières hétérogènes d’une quarantaine d’adolescents originaires des quartiers multiculturels de la capitale norvégienne. Croisant une approche sociolinguistique, épistémologique et psychoculturelle, nous nous interrogeons sur les motivations sociales et individuelles du recours à des variables lexicales et syntaxiques jugées innovantes en norvégien. Notre recherche vise à démontrer que ces éléments linguistiques ne résultent pas d’un manque de compétences linguistiques, mais bien d’une variation stylistique à laquelle les locuteurs-individus ont recours en fonction d’une multitude de paramètres internes et externes à l’énonciation. L’analyse sociohistorique permet de replacer les locuteurs dans leur environnement local et de contextualiser leurs faits de langue. L’analyse linguistique s’appuie quant à elle sur des données écologiques recueillies dans le cadre du projet national UPUS (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Processus de développement linguistique en milieu urbain) mené entre 2006 et 2008 à Oslo. In fine la thèse propose d’envisager les pratiques stylistiques hétérogènes comme un champ de ressources non-fixes présent dans le répertoire d’individus aussi bien adolescents qu’adultes, issus des minorités comme de la majorité nationale dont le point commun n’est pas le partage d’une origine ethnique mais bien l’expérience conjointe de l’actuel milieu urbain contemporain. / This thesis provides a sociolinguistic analysis of Norwegian contemporary language practices among 41 adolescents all raised in multilingual and multicultural environments in the Eastern parts of Oslo. Based on a series of examples from the UPUS-Project (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Linguistic Development in Urban Environments), this work discusses social and individual motivations which lead speakers to use innovative lexical (including non-European loan words) and syntactic features in Norwegian. We argue that heterogeneous features do not result from a lack of language skills but rather are a part of a speech style thatspeakers activate depending on discursive settings. We also take into account the social and historical dimensions of Oslo in order to contextualize the language practices and to demonstrate how speakers during the life stage of adolescence make themselves heard on the local and global society. We suggest that this new speech style is not restricted to Oslo and adolescents speakers, but rather is a common resource for whoever wants to show solidarity toward the contemporary urban reality.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguístico

Boenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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La politique linguistique de l'Etat de New York / The language policy of New York State

Potriquet, Ghislain Pierre-Yves 22 June 2009 (has links)
La première partie de cette étude est consacrée au cadre institutionnel dans lequel s’élaborent les politiques linguistiques américaines ; la Constitution des États-Unis, ainsi que ses amendements, s’avèrent déterminants dans leur formulation. Depuis l’adoption de politiques linguistiques nationales dans les années 1960, l’influence de l’État fédéral se trouve encore accrue. Néanmoins, la politique linguistique des États-Unis demeure lacunaire. La politique linguistique de l’État de New York, étudiée dans le deuxième chapitre, complète en partie cette politique en intervenant principalement dans les domaines de l’éducation et du droit de vote. La politique linguistique de l’État du New York est déterminée, d’une part, par un antagonisme structurel Ville-État et, d’autre part, par la lutte des Portoricains pour le respect de leurs droits linguistiques. La dernière partie de cette étude consiste en une étude de cas ; quarante entretiens semi-dirigés menés auprès d’immigrants russophones révèlent l’importance de la reconversion professionnelle dans le processus d’intégration linguistique. / In a first part, this study analyzes the institutional framework in which American language policies are elaborated; the Constitution of the United States and its amendments appear to play a major role in their elaboration. Since the adoption of national language policies in the 1960’s, federal influence has grown further. However, the language policy of the United States remains incomplete. The language policy of the State of New York, which is studied in the second chapter, supplements it by intervening in the fields of education and voting rights mainly. The language policy of New York is determined by, on the one hand, a structural City-State antagonism, and on the other hand, by the activism of Puerto Ricans who mobilized to assert their language rights. The last chapter of this study consists of a case-study; forty semi- conducted interviews were carried out with Russian-speaking immigrants. As a whole, they stress the importance of retraining in the language acquisition process.

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